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 Tomber et se relever (pv Cocoon)

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Ven 24 Jan 2014, 21:01

Lilith était enfin arrivée à Megido, portant Mimi dans l'un de ses bras. La jeune femme était livide, couverte de sueur. L'effort avait été grand mais dans son esprit, la chose était claire : elle devait retrouver Cocoon. Cela faisait déjà quelque temps qu'elle lui avait promis de revenir vite mais les événements récents avaient un peu retardé son retour. Sa fièvre n'avait pas baissé et elle se sentit défaillir, s'appuyant de sa main libre contre un mur. Elle ferma les yeux, inspirant doucement avant d'expirer au même rythme. Mimi était sage mais l'enfant semblait perplexe, regardant sa mère avec des yeux inquiets. Il faut dire que Lilith tanguait depuis quelques heures déjà, même si elle essayait de marcher le plus lentement et le plus stablement possible. Il fallait qu'elle s'arrête, qu'elle fasse une pause, qu'elle trouve de l'eau pour la passer sur sa plaie. Le soucis c'est qu'elle avait dépensé tout son argent dans le trajet la menant du continent mystérieux au continent dévasté et elle n'avait plus rien ni pour manger, ni pour boire, ni pour se faire soigner. Et puis, elle n'avait pas le temps de s'arrêter, elle devait trouver Cocoon pour l'aider comme elle le lui avait promis. Il était vraiment mal la dernière fois qu'elle l'avait vu et elle ne pouvait pas le laisser. Malgré cela, il ne lui avait pas dit où est-ce qu'il habitait et elle doutait de pouvoir le dénicher si facilement. Elle inspira de nouveau avant de détacher doucement sa main du mur. Sa condition d'ange lui était encore très peu familière et elle était convaincue, ou presque, de pouvoir lutter contre les blessures de son corps. Avant, elle ne subissait que des dommages psychologiques, les plaies se refermant sans aucun problème mais, à présent, tout était différent. Elle n'était pourtant pas sotte, ayant travaillé un long moment près de malades, mais c'était comme si les gestes de premier soin qu'elle leur avait appliqué jadis n'avaient aucune raison d'être prodigués sur son propre corps. Non, elle avait du mal, du mal à comprendre qu'elle pouvait mourir d'une infection, qu'elle pouvait mourir aussi facilement. Elle se remit à marcher, sentant ses jambes trembler. Sa blessure ne devait pas être belle mais elle ne pouvait le savoir, ne l'ayant pas regardé depuis qu'elle avait mis un semblant de bandage pour éviter le frottement de son vêtement sur sa peau. « Ne t'inquiètes pas Mimi, nous sommes presque arrivées... ». Elle essayait de rassurer l'enfant, lui souriant malgré la douleur. La plaie, juste au dessus de son sein gauche lui faisait atrocement mal, rien en comparaison des quelques égratignures qui recouvraient son buste. Cette chose qu'elle avait croisé l'effrayait tellement. Elle n'avait jamais vu pareille créature auparavant, aussi... destructrice. Elle avait eu de la chance de s'en sortir, elle le savait.

La vue de la jeune femme se troubla légèrement, des petits points noirs apparaissant ici et là, les discussions aux alentours lui semblant tout de suite plus lointaines. Elle sentait son corps s'engourdir, serrant Mimi contre elle pour la protéger si jamais elle tombait. Elle faillit, mais un homme la retint de justesse, s'adressant à sa compagne. « Nashkäa, prends la petite, vite ! ». Mimi fut transférée dans les bras d'une femme aux yeux vairons. C'était la seule chose que Lilith voyait, sentant qu'elle pouvait décontracter le peu de muscles qu'elle avait. Mimi ne risquait plus rien et la pression retomba, laissant l'ange encore plus mal. Elle s'était efforcée de subir jusqu'ici parce qu'il y avait sa fille, mais, à présent, elle sombrait progressivement. « Madame ? Madame ? ». Aussi, pour toute réponse, elle murmura, la bouche étonnamment pâteuse : « Je dois voir Cocoon... ». Et ce fut le néant, le trou noir. Elle perdit connaissance. C'était la première fois que ça lui arrivait. Elle eut tout de même le temps de s'imprégner des sensations, comme si elle allait mourir, tomber dans le vide. C'était tellement horrible.

Quoi qu'il en soit, si elle ne le savait pas, les orishas eux, savaient qui était Cocoon, leur roi. Ils hésitèrent, se demandant si ils devaient ou non le déranger pour ce genre de choses mais l'état de la jeune femme les obligèrent à prendre une décision. L'homme passa l'un de ses bras sous les jambes de Lilith, la hissant contre lui avant d'emboîter le pas à la femme qui l'accompagnait vers l'Eorishaze. Ses yeux se baissèrent vers le haut beige de l'ange, remarquant que du sang avait tâché l'habit. Parcourant ses jambes, son pantalon marron ne lui laissa deviner aucune autre blessure. C'était déjà ça.
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Ven 24 Jan 2014, 21:50


« Il me reste quoi à faire aujourd'hui ? Rien j'espère. », « Vous avez du courrier », « Oui, donc il ne me reste rien à faire. »

Cocoon se leva de son énorme fauteuil, posant les pieds par terre un peu brusquement, faisant trembler le plancher du Palais. Etirant ses bras vers le haut, il fit craquer son dos, avant de lâcher un soupir. La journée était finie pour lui, et ce fut avec une joie certaine qu'il sortir de son bureau.
Dans le couloir, Rido l'arrêta pour lui parler d'une nouvelle stratégie, de la façon de modifier les rendements du chantier, ainsi que de diverses autres choses, sur le plan financier.
Bien que l'Orishala écoutait, le visage impassible, il avait envie de monter, et de boire. Il ressentait un certain manque, qu'il pensait avoir réussi à dépassé, mais en vain. Il était bien trop faible pour palier à cela...
Quittant son hôte, il découvrit Azreël au bout du couloir, assise sur un banc rembourré, en train de remettre correctement sa chaussure. Elle était dans sa tenue classique, bleu, prête à aller sur le champs de bataille. Dès qu'elle vit son supérieur, elle se leva pour s'approcher de lui, se pendant à son cou, mais ce dernier la décala « Une autre fois. T'aurais pas vu Jo en début d'après-midi devant le Palais ? » L'Eshu fit une moue boudeuse en se faisant repousser, avant d'adopter une attitude distante « Si, et je lui ai mis une gifle. La prochaine fois qu'il me pelote, je lui coupe les mains, c'est clair ? Tes ivrognes tu te les gardes. » Cocoon fronça les sourcils, mais avant de répliquer, quelqu'un les interrompit. Un valet s'approcha d'eux en disant

« Sire ! On vous demande ! Deux personnes tiennent une femme blessée. Elle a demandé à vous voir avant de s'évanouir ! », « Combien de fois vous ai-je dis que je ne connaissais pas forcément TOUS les clochards de la ville... ? C'est pas un hôpital ici, bon sang ! », « A en juger par tes fréquentations, on se demande qui sont tes amis... », « Azreël, arrête. Je vais m'énerver, et tu sais très bien ce que ça va donner. Toi, où sont ces gens ? », « Dans le hall ! »

Cocoon se décala, faisant claquer sa langue sur son palais, montrant ainsi son agacement. Les bonnes femmes je vous jure...
Ses pas le menèrent directement sur le marbre qui recouvrait le sol du musée. Gardant la tête haute, surplombant le monde de ses deux mètres, il distingua parfaitement une odeur, qui n'aurait jamais du être là. Se cognant la poitrine avec son point, il toussa, avant de voir un couple, affublé de deux filles. Une petite dans les bras d'une femme, et une adulte dans ceux d'un homme. Allant vers eux, il sentit l'odeur, de plus en plus forte, et ne pu s'empêcher de tousser à nouveau, avant d'arrêter de respirer. Couvrant rapidement la distance qu'il y avait entre lui et eux, il prit tout de même le temps de se couvrir le nez, en remontant le col de son débardeur sans manche, dévoilant ainsi son bassin et une partie de son ventre.
Kaithleen, en pleine visite, suivit le regard des dames, avant de tenter de les ramener à la raison « Pardonnez notre impolitesse Sire mais cette jeune femme à demandé à vous voir. Elle s'est évanouit peu de temps après. » Regardant plus attentivement, il vit Lilith, ni plus ni moins.
L'odeur venait donc d'elle, c'était son sang qu'il sentait, et qui le mettait si mal à l'aise. Alarmé, il la prit dans ses bras, avant d'appeler Jupiter qui arriva au galop « Emmène la petite fille à l'étage, dans le salon. Appelle Hasnna et laisse les ensemble, je m'occupe de sa mère. » Il remercia le couple et se dirigea directement vers ses quartiers.

Une fois en haut, il déposa la jeune femme sur le lit, avant de prendre une sorte de masque buccal, de manière à ce qu'il ait les deux mains libres, et qu'il ne s'évanouisse pas à l'odeur du sang de l'ange. Jupiter était présent, sur le qui-vive, prêt à agir « Lilith ! Lilith réveille toi ! » La voix rauque de Cocoon résonna dans la chambre, et il prit sa main, en commençant à se soucier de son état. Elle était pâle comme un drap, et transpirait. Touchant son front, il constata combien elle était brûlante. Se levant, il traversa le salon, sortit de la chambre, pour atterrir dans la pièce d'en face, qui était son laboratoire d'alchimie. Ici, il prit cinq flacons, et repartit immédiatement « Donne moi des bandages, une bassine d'eau fraîche, et une serviette. Tu vas éponger son visage pendant que je la soigne. » Son chemisier était dans un piteux état, et de toute manière, vu l'odeur, elle n'aurait pu le dissimuler bien longtemps sous des vêtements.
De ses doigts agiles et ses mains habiles, il déboutonna le joli haut, pour pouvoir s'occuper d'elle. Jupiter était encore dans la salle de bain, remplissant la bassine d'eau.

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Ven 24 Jan 2014, 22:49

La première chose qui vint troubler son inconscience fut Mimi. Lilith n'aurait jamais su comment expliquer ce phénomène mais sa fille fut la seule image qui lui vint en tête lorsqu'elle reprit ses esprits. Aussi, elle ouvrit les yeux brusquement, sursautant en voyant un homme au dessus d'elle, ses mains agrippant les siennes dans un geste de défense qui ne servit à rien car elle ne put absolument pas bouger ces dernières de son chemisier entrouvert. C'était comme si l'homme à qui elles appartenaient avait la force d'un dieu, comme si son corps était semblable à une statue de pierres. Elle se débattit légèrement avant d'être rattrapée par la douleur qui eut pour effet de troubler de nouveau sa vue. Elle faillit s'évanouir mais tint bon, se croyant réellement en danger, ne sachant pas où son bébé se trouvait. Elle imaginait déjà le pire, essayant de se remémorer ce qu'il s'était passé. Les individus, la femme qui avait pris Mimi, l'homme qui l'avait soutenu. Où était-elle ? Ses yeux durent illustrer aussi bien la peur que la rébellion pendant quelques secondes, quelques secondes pendant lesquelles elle ne reconnut pas Cocoon. Elle était troublée et le fait qu'il porte un masque ne l'aidait pas à réfléchir, à être calme.

Et puis, elle regarda ses yeux, l'un bleu, l'autre doré, se souvenant. Elle se détendit légèrement, ses mains qui étaient auparavant serrées sur les siennes, comme pour le repousser, se décontractant. Elle finit par soupirer de soulagement. « Cocoon... ». Elle caressa doucement ses doigts avec son pouce, ce geste là comme pour s'excuser de l'avoir pris pour quelqu'un d'autre, pour quelqu'un qui lui aurait voulu du mal. Elle lui sourit avant de murmurer : « Je vous cherchais... ». C'était vrai et elle avait finit par le trouver, même si les conditions de cette rencontre n'étaient pas réellement celles qu'elle avait espéré. Elle était sensée l'aider, non l'affliger d'un poids supplémentaire. Petit à petit, elle se mit à grelotter, ressentant cette sensation de froid qui ne la quittait plus depuis quelques temps. La fièvre y était sans doute pour quelque chose, accentuant son mal malgré son front brûlant, mais même sans elle, la jeune femme était bien plus sensible qu'auparavant à la température, son corps jamais très chaud. « Je suis désolée de ne pas être revenue avant. Je vous avais promis et... ». Elle essaya de se redresser au prix d'un effort considérable qui lui fit pousser un gémissement. Elle lui avait dit que l'on pouvait toujours se redresser après être tombé et elle n'avait pas l'intention d'illustrer l'inverse. S'il se sentait mal, elle devait tout faire pour lui montrer qu'avec de la volonté l'on pouvait réussir à surmonter ses peines et ses douleurs. « Et j'ai été retenue. ». Elle essayait de garder le sourire, regardant autour d'elle, ses paupières tentant de se fermer parfois, retenues par l'esprit de la jeune femme qui luttait du mieux qu'elle le pouvait pour rester consciente. Elle se trouvait dans une chambre, sur un lit immense, Cocoon à ses côtés. « Je ne sais pas comment ces gens ont fait pour vous trouver... ». En y réfléchissant, c'était une sorte de miracle. Il y avait beaucoup d'habitants à Megido, c'était comme chercher une aiguille dans une botte de foin. « Ils devaient vous connaître... ». Les mots de la jeune femme étaient monotones. Elle parlait mais son état ne l'aidait pas et elle se concentrait plus sur l'articulation que sur le ton employé. Elle ne parla pas de Mimi, sachant qu'elle devait être entre de bonnes mains. Il lui dirait, du moins, elle l'espérait.

Elle baissa enfin les yeux sur son propre corps, remarquant alors que oui, son chemisier était presque entièrement déboutonné. Elle remonta les yeux vers l'homme, se sentant soudain prise d'une émotion qu'elle n'avait jamais ressenti auparavant : la gêne. « Vous n'êtes pas obligé. Je vais aller voir un médecin, c'est juste une question de jours. Je vais trouver de l'argent et j'irai me faire soigner... ». Elle souriait toujours, l'une de ses mains remontant sur son vêtement pour essayer de le refermer convenablement. Elle se risqua même à une plaisanterie, du moins, si l'on pouvait considérer cela ainsi : « Et puis, c'est moi qui suis sensée vous venir en aide, pas vous... ». Les petits points noirs reprirent doucement, le visage de Cocoon s'en retrouvant tâché. Elle ferma les yeux un instant, les rouvrant difficilement. C'était comme si son corps était épuisé mais que son instinct de survie, sa gêne et sa douleur lui permettaient encore de parler et de bouger. Mais concrètement, elle ressemblait plus à un zombie qu'autre chose.
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Sam 25 Jan 2014, 22:11

Plus l'homme tentait d'aller de l'avant, pour commencer à la soigner, plus il la voyait s'agiter, se réveiller, et être secoué de spasme, dû surement à la fièvre. La pauvre ange devait avoir des hallucinations, car elle tenta de se débattre, de se redresser pour partir, serrant de toutes ses forces les mains de l'Orisha. Celui-ci se laissa faire, la laissant attraper vivement ses larges paumes, pour perdre les siennes à l'intérieur. Ses yeux étaient grands ouverts, écarquillés, prêt à répliquer dès qu'elle tenterait quoi que ce soit. Seulement, elle se recoucha rapidement, sentant la douleur lui briser l'échine. Cocoon resta là, juste à côté, au dessus de son corps, l'engloutissant complètement de son envergure, attendant qu'elle se calme. Il ressentait de la peur, de l'angoisse et bien des interrogations en elle, mais il ne pu y répondre, essayant juste de la canaliser. Alors la tension baissa seule, et Lilith finit par le regarder, un maigre sourire au bout des lèvres. La voix qui sortit de sa bouche était faible, irrégulière, et si elle n'était pas venu le voir, sa plait aurait fini en septicémie. Etrangement, le fait qu'elle prononce son nom, dans un état de faiblesse similaire au sien, ne laissa pas le titan de marbre, et il fit plus que tendre l'oreille. Son corps se mit en tension, comme s'il avait été réactivé après des années de repos, et toute son attention était focalisée sur elle. L'ange se détendit petit à petit, gardant ses mains dans les siennes malgré tout, mais avec beaucoup plus d'amour et de chaleur, que quelques secondes au paravent, où elle ne cherchait qu'à l'éloigner « Je sais... » Cocoon était le maitre de cette ville, et rien ne lui était inconnu. Ainsi, il était évident qu'il sache qu'elle le cherchait, et sa voix rauque retentit derrière son masque. Enlevant celui-ci pour le faire glisser le long de son menton, de manière à ce qu'il pende à son cou, il fit un effort pour retenir sa respiration et déposer un baiser, sur les phalanges recourbées de la belle femme. Ses yeux vairons la fixèrent toujours. Son corps blanc laiteux grelotta, trembla comme une feuille, et l'Orisha remit rapidement son masque, lâchant son souffle, avant de tendre la main pour rabattre une partie des draps sur elle. Malheureusement, son lit était peu fournie en linge, du fait que lui, la chaleur ne lui faisait pas défaut.

Lilith continua de parler, de bouger, comme si elle n'avait rien, mais elle aggravait son cas. Son chemisier était à moitié défait, sa blessure pullulait toujours, et il fallait la soigner rapidement, quand bien même elle aurait daigné se laisser faire. Elle se redressa, tenta de dire certaines choses, mais elle souffrait clairement. « Lilith... » Il souffla son nom, comme si il aurait pu la faire revenir à la raison, à ce simple son. Elle avait été retenue. Peu lui importait, elle était dans un état alarmant, et il était juste important de s'occuper d'elle « Je vais bien. Je vais m'occuper de toi ma jolie, calme toi... Ta fille est à côté avec la mienne. » Le salon accueillait les deux petites, sous haute surveillance pour que, ni l'une, ni l'autre, ne se fasse mal.
Cocoon prit les choses en main alors que Lilith regardait son corps, et commençait à ne plus pouvoir articuler. Ses yeux papillonnèrent, tan ils avaient du mal à rester ouvert « Repose toi, et fais moi confiance, je vais simplement te soigner... » Sa voix rauque et suave, résonnait comme un doux chuchotement grave. Il ne comptait pas la brusquer, ni lui faire peur, et faisait exprès de chuchoter pour l'aider à se rassurer, et à se reposer « Il n'y a aucun mal à ce que je te rende la pareille, Lilith... » Son nom sonnait étrangement venant de lui. Comme s'il le prononçait avec un accent et un ton particulier, lui donnant des airs plus... Intimes. Comme s'ils se connaissaient depuis toujours.
Enlevant les mains de la femme, il finit par complètement déboutonner son vêtement, avant de voir le bandage très rudimentaire qui couvrait la blessure. Celui-ci avait pompé beaucoup de sang, et surement beaucoup d'énergie. Cependant, quand ses yeux tombèrent sur cette entaille, son coeur s'arracha, comme si c'était lui qu'on avait blessé. Jupiter, revint de la salle d'eau avec la bassine d'eau froide et les linges blancs. Il se mit à éponger le visage de l'ange, avant de l'humidifier de fraîcheur « Tu t'es sacrément entamée... » Encore un chuchotement. Ne résonnait dans la chambre que ses douces paroles, et le bruit de l'eau qui coulait.
Pourquoi était-il atteint par ce genre de sentiments ? Oui, il connaissait et appréciait Lilith, mais il ne l'avait pas lié, alors pourquoi ? Mettant tout cela de côté, sa tête étant trop préoccupée, il enleva tout ce qui pouvait le gêner.
Chemisier. Bandage. Sous-vêtement.
Son but était d'accéder à la plaie, et qu'importait actuellement qu'elle soit nue ou habillée, il était un professionnel. Jamais il n'avait failli, en s'intéressant à l'anatomie de ses patients car leur survie passait avant tout. Et vu son état, il n'était pas dans l'optique de profiter des joies de cette vision. Plus les minutes s'égrénaient, plus Lilith ressemblait à un cadavre « Tu as perdu beaucoup de sang, essaye de tenir éveillée jusqu'à ce que je finisse. Lilith, parle moi, raconte moi des choses. »

Les gestes de Cocoon étaient précis, minutieux, montrant ainsi une certaine dextérité, et un savoir faire de plusieurs années. Il prodiguait des soins autre que magiques, et ceux-ci étaient aussi efficaces que la magie blanche.
Il avait nettoyé la plaie, l'avait désinfectée, l'avait soignée, inseptisée, avant de la fermer et de la bander. Plusieurs fois, pendant les manoeuvres, il caressa la joue de l'ange, ne s'y attardant pas énormément pour ne pas lui donner plus chaud que ce qu'elle pouvait avoir. Seulement, la fièvre avait surtout l'air de la refroidir anormalement. Entre temps, il lui avait fait boire une mixture, au goût peu amène, mais aux effets effarants, aidant ainsi les défenses naturelles du corps, à lutter pour cicatriser cette blessure. Le sang avait fini par coaguler à nouveau, éjectant le pu et la lymphe, pour doucement se refermer.
Jupiter non plus n'avait pas chômé, et il avait épongé et refroidie la belle femme, durant toute l'opération.
Toujours, à genoux, à même le sol rempli de tapis, Cocoon enleva totalement son masque et le jeta plus loin, avant d'attraper la main de Lilith « Tu es réparée ma jolie, mais il faut que tu dormes. Les anges se rafistolent moins bien que les génies. Il faut bien que vous payez le prix de votre sagesse, non ? » Embrassant à nouveau sa main, comme tout à l'heure, il fit signe à Jupiter de se retirer, remportant tout avec lui. Le titan se leva, et s'assit sur le lit, juste à côté de l'ange « Jupiter va s'occuper des filles, dors sereine. » L'Orishala essaya de ne pas trop en dire, ne voulant pas non plus la traiter comme il traitait ses troupes, lorsqu'elles étaient blessées et meurtries, et qu'il fallait les soigner en quatrième vitesse. Lilith était trop spéciale pour lui pour ça. Prenant une chemise en coton, à manche longue, dans son armoire, il aida la belle à l'enfiler, prenant soin de ne pas l'amocher, pour qu'elle ait quelque chose sur le dos, de manière à ne pas avoir froid. Certes, elle nageait carrément dedans, mais il fallait juste qu'elle ait quelque chose en plus, que les bandages qui lui seyaient la poitrine.

Sa main de soie dans la sienne, brune et massive, se faisait réchauffer et ensevelir, sous son affection et son attention « Tu m'as beaucoup donné, il est temps que je te rende la pareille. »
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Dim 26 Jan 2014, 01:46

Lui parler, elle devait lui parler. Pourtant, elle n'avait qu'une envie à présent : sombrer, se laisser aller à l'inconscience en aveugle, sans savoir si elle allait se réveiller. Mais quelque part, c'était comme si la mort n'était qu'une illusion pour elle. La seule façon, ou presque, de tuer un génie était de briser son habitacle et elle n'était pas habituée à ce que son corps l'handicape autant. Elle avait sourit doucement lorsqu'il lui avait parlé de Mimi, de Mimi et de la petite Hasnna. L'ange était rassurée de savoir que sa fille allait bien. Si elle était auprès de personnes que connaissait Cocoon, elle ne pouvait que se porter comme un charme. Elle lui faisait confiance en quelque sorte, même si elle était gênée qu'il la soigne, même si elle était gênée qu'il voit son corps et sa faiblesse. Pourtant, dans son état, elle remarqua le soin qu'il mettait à lui parler, écoutant sa voix comme une berceuse qui l'emmènerait vers un rêve et non un terrible cauchemar. Il essayait de la rassurer et elle en était touchée. Elle ne le savait pas doué pour soigner les êtres. En réalité, elle en savait si peu sur lui. Mais il le lui avait demandé, elle devait parler et non s'égarer dans des pensées qui pourraient vite devenir incohérentes. Elle sentait ses forces l'abandonner, les mots dans son esprit en remplacer d'autres. Elle devait articuler quelque chose mais elle ne savait quoi lui dire, le brouillard enlaçant ses pensées. Elle cligna plusieurs fois des yeux comme pour se réveiller un peu, se sortir de sa torpeur.

« Ah si... ». Lilith devait l'avertir, lui parler de ce qu'il se passait au château, le supplier de ne pas y aller. Aussi, elle commença à lui expliquer comment elle s'était faite cette blessure, n'étant pas très sûre qu'il puisse comprendre un traître mot de ce qu'elle prononçait. « C'est au château... le château des cavaliers sans tête... ». C'était difficile de formuler ses idées clairement. « La magie a disparu et... ». Elle s'interrompit en sentant les mains de l'orisha sur sa joue, geste qui allait se répéter et qui aurait pour conséquence de la faire sourire encore et encore, faiblement mais à chaque fois. Elle se demandait clairement si elle n'était pas en train de rêver ou de délirer totalement. C'est qu'il était réellement doux avec elle alors que sa carrure laissait penser à un homme plus brutal. Elle continua. « Et il y a ces choses... des sortes de monstres... ». Elle se rendit compte qu'il y avait quelqu'un d'autre, quelqu'un qui lui épongeait le front depuis tout à l'heure. Elle se sentait réellement lente, son esprit se détachant de l'environnement, ne lui donnant les informations qu'au compte goûtes. « C'est une de ces choses qui m'a fait ça... Je... ». Elle inspira, avant d'expirer lentement, luttant contre l'inconscience qui essayait de s'imposer. « Je voulais prévenir les gens... de ne pas y aller. ». Elle but ce qu'il lui donna, ce souvenir s'échappant directement après qu'elle eut finis. Elle ne se rendait pas compte du temps qui passait. Ça se trouve, l'espace entre ses bouts de phrase était long, rendant le tout incompréhensible. « N'y vas pas Cocoon... ». Elle ne l'avait pas vouvoyé comme à son habitude mais elle était trop fatiguée pour faire attention à ça.

Elle se sentait flotter, un coup la chaleur prenant possession de son corps, un coup le froid la mordant cruellement. Elle eut comme des périodes d'absence, éveillée mais trop étourdie pour parler. Et puis, elle sentit les lèvres de Cocoon sur sa main, le geste qu'il avait déjà fait auparavant – même si elle n'en était pas très sûre – la ramenant un peu sur terre. « Oui... les anges... ». Elle pensait à ce qu'il avait dit. Elle n'était plus la même, elle était faible à présent, tellement qu'elle en était presque effrayée. « J'ai tout le temps froid... et sommeil... et... ». Elle se laissa habiller, essayant d'aider les gestes de l'homme du mieux qu'elle le pouvait malgré cette fatigue qui ne souhaitait visiblement pas la lâcher. Elle devait être bien plus pâle qu'en temps normal malgré les soins. Juste dormir... il avait raison. « … faim... et soif... ». C'était tellement idiot ce qu'elle disait. Beaucoup d'individus subissaient cela, elle n'avait pas à le conter comme quelque chose d'extraordinaire, quelque chose de difficile. « Je me sens bien dans ta chemise... ». La pure vérité, malgré son état. Elle était ample, bien trop grande mais c'était comme si elle pouvait se blottir dedans, ça la rassurait pour une raison inconnue, tout comme la présence de l'orisha, tout comme sa main qui enveloppait la sienne. Elle sourit, levant son autre bras pour lui caresser la joue, joue qu'elle n'atteint pas, il était trop grand et elle n'avait plus assez de force. Au lieu de ça, sa main retomba sur lui, sur son torse, mollement, descendant jusqu'à sa cuisse où elle se stoppa avant que la propriétaire ne la récupère lentement. « Pardon... ». Elle n'était plus capable de rien, se sentant définitivement sombrer dans le sommeil, ses yeux se fermant sans qu'elle ne puisse les rouvrir. Elle murmura alors : « Reste avec moi... ». Puis, dans un dernier souffle elle ajouta : « S'il te plaît... ». Tout était fini, elle dormait, son corps dans une parfaite atonie.
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Dim 26 Jan 2014, 11:43

Pendant qu'il la soignait, Lilith parla de tout et n'importe quoi. Tellement qu'elle en devint attachante. Il lui avait dit de parler pour ne pas sombrer dans le sommeil et l'inconscience, et elle lui avait obéit en racontant tout ce qui lui passait par la tête. Seulement, le fait qu'elle lui dise de ne pas y aller, le fit lever les yeux. Il prit conscience de tout ce qu'elle venait de dire, bien que ce soit décousu et disparate, et comprit alors d'où venait sa blessure. Ce qu'il se passait là-bas ne lui avait pas été rapporté, et c'était anormal car, à coup sur, il y serait allé.
Se disant qu'il se renseignerait plus tard sur le sujet, alors il finit de s'occuper d'elle comme il le fallait, pour la laisser dormir.
Une fois qu'il lui enfila sa chemise, il rangea son matériel, avant de revenir s'asseoir à côté d'elle, pour l'entendre encore parler. Elle avait sommeil, froid, faim, soif... Jusque là, rien d'anormal. La regardant s'exprimer, il caressa sa petite main avant de la voir aimer le contact qu'elle avait avec le vêtement. Cette petite phrase arracha un demi-sourire au titan, qui serra juste un peu plus sa main, lui faisant comprendre qu'il était là. Lilith aussi voulait le toucher, comme il la touchait mais c'était bien trop d'efforts pour elle, et son bras longea son torse avant d'atterrir sur sa cuisse « Repose toi Lilith... » La jolie parla encore, lui demandant de rester à côté d'elle, de ne pas partir. Posant sa main prêt d'elle pour la lui rendre, il murmura « Je reste là, ne t'inquiète pas... » Et l'ange finit par s'endormir complètement, arrêtant de lutter.

Dès qu'il la vit s'éteindre, son visage se ferma complètement, et ses sourcils se froncèrent, indiquant le mécontentement. L'Orishala se dirigea dans le salon, appelant Jupiter « Qu'est ce qu'il se passe au château des cavaliers ? » Mais son valet ne pu lui répondre. Etrangement, ils n'avaient aucune information. Pour sa part, il avait juste envie de s'y rendre, pour tuer tous ceux qui lui barreraient la route, sans pitié. Ils avaient blessé Lilith, ils devaient payer.
Tournant en rond dans le salon, il ne pu se résoudre de toute manière à partir. L'ange était là, endormie, en train de se remettre de ses blessures, ce n'était pas le moment de l'abandonner alors, chaque chose en son temps. C'était très étonnant, bien qu'il soit parfois impulsif, Cocoon avait appris à ne pas être si... Précipité. Car la précipitation lui faisait faire n'importe quoi. Pourtant, cet ange lui donnait envie d'être dans cet état immuable, de réagir à l'instinct.
La nuit étant tombée, le géant se dirigea vers la salle de bain avec un verre vide. Dans l'immense bassin creusé, seulement pour lui, il se prélassa, détendant tous ses muscles, se demandant pourquoi cette femme avait accourue immédiatement vers lui. N'avait-elle pas de famille ou de personne qui lui étaient plus... Chères, que Cocoon ? Bien sur, ça lui faisait plaisir qu'elle soit venue vers lui mais, des questions restèrent en suspends dans sa tête, sans qu'il ne puisse y répondre.
Au fur et à mesure, le verre vide se remplissait de whisky, qu'il buvait doucement, savourant toute la saveur de la boisson, ainsi que son arôme ambré. Depuis combien de temps n'en n'avait-il pas bu ? Trop de temps. Ses sens se régalaient de cet alcool, qui n'avait que trop tarder à couler dans ses veines.

Une bonne heure plus tard, il retourna dans la chambre, en tenu d'Adam, regardant la lune à travers les énormes fenêtres, couvrant le mur. Délaissant le verre vide et humide sur le meuble, il alla simplement s'allonger, alors que dans la pièce ne résonnait que le souffle de l'ange.
Dans l'énorme lit, l'Orisha se plaça à côté d'elle, mais au bout de la couche, ne voulant ni la toucher, ni la voir. Se mettant sur le ventre, il tourna la tête de l'autre côté, n'étant pas habitué à avoir une femme dans son lit, qu'il ne devait pas toucher. Elle était blessée, c'était quelqu'un à qui il tenait, et puis il n'était pas en état de faire quoi que ce soit. Son mental était bien assez instable pour qu'elle accueille ses coups de reins furieux. Lui-même refusait de le lui infliger.
C'était en plus une ange, et il trouvait qu'il en avait souillé bien assez de son corps brun, pour continuer dans cette voie là. Il faisait souffrir les femmes.
La tête chargée de pensées, il s'endormit, le draps à moitié tiré sur lui, ne pensant même pas à se vêtir ne serait-ce que par pudeur. Tout ce qu'il voulait c'était se débarrasser de ses démons.
La nuit, il resta assez alerte malgré son sommeil, pour entendre Lilith se réveiller, et se mettre à agir.
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Lun 27 Jan 2014, 01:55

Lilith marchait dans un couloir, les lumières tamisées laissant néanmoins distinguer sa silhouette. Elle se voyait, comme quelqu'un d'extérieur à son corps mais, pourtant, elle ressentait ses propres sensations. Elle ne cherchait pas à comprendre l'étrangeté de la chose, elle ne cherchait pas à savoir car tout lui paraissait naturel. Une unique robe de chambre en satin couvrait son corps, ses formes se révélant pourtant dans les mouvements de sa marche, des mouvements fluides avec une pointe d'élégance. Elle tourna dans un nouveau couloir, vers la droite, avant d'apercevoir une porte entrouverte qu'elle poussa doucement. Il s'agissait d'une chambre. Elle n'avait pas peur, elle savait ce qu'elle faisait. Les événements découlaient les uns des autres et elle savait déjà qu'un homme l'attendait sur le lit. Il était assis là, son regard se posant sur elle alors que sa voix rauque lui affirmait quelques mots : « Je t'attendais... ». Il l'attendait et... « Je suis là. ». Oui, elle était là. Elle s'avança, ses mains glissant vers la ceinture de son vêtement qu'elle fit coulisser jusqu'à ce qu'elle tombe au sol. Ses yeux remontèrent vers l'homme. Il était nu et elle n'allait pas tarder à l'être non plus. Elle s'approcha, entrebâillant son habit pour lui dévoiler une partie de son corps. Il ne bougeait pas, la regardant, contemplant ses formes. L'ange posa ses deux mains sur les épaules de l'homme, s'asseyant sur ses cuisses, une jambe de part et d'autre de ces dernières. Elle le fixa un moment, ses yeux dans les siens, vairons. Elle ressentait cette tension entre eux, comme s'ils avaient attendu ce moment toute leur vie, comme si cet instant était l'aboutissement de tellement d'efforts, comme si rien ne devait le briser. Et puis, elle se laissa aller, l'embrassant, d'abord doucement, tendrement, jusqu'à ce que la passion soit trop forte, jusqu'à ce qu'elle inonde tout. Alors il l'aida à retirer son unique vêtement, cette robe de chambre qui semblait avoir été conçue pour n'être portée que quelques minutes. Sa respiration n'était en rien encore calme, saccadée par ce désir grandissant. Elle le poussa doucement afin qu'ils tombent tous les deux sur le lit, allongés, l'un sur l'autre. Elle sentit ses mains sur elle et puis, tout sembla se brouiller n'être que des moments flous mais intenses. Elle le sentait caresser ses seins, elle sentait ses lèvres dans son cou, elle sentait sa peau contre la sienne, son odeur l'enivrer encore et encore, son désir monter tellement qu'elle finit par le supplier « Cocoon... prend moi... ». Et quand il lui obéit ce fut une véritable délivrance, elle gémit, toujours plus fort, sa vision du spectacle n'étant pourtant qu'une série de scènes courtes faisant place au noir le plus total avant de reprendre. Elle avait chaud... trop chaud.

L'ange ouvrit les yeux, couverte de sueur, la respiration saccadée. Elle ne prit conscience de ce qu'il venait de lui arriver que quelques secondes après, se redressant assez brutalement, se retenant de pousser un gémissement de douleur à cause de sa blessure. Elle resta assise là quelques secondes supplémentaires avant de prendre conscience qu'elle n'était pas seul. Son regard se posa sur l'un des pieds de Cocoon que recouvrait le drap puis gravit peu à peu son corps jusqu'à ce que le drap s'arrête pour laisser placer à la peau bronzée de l'orisha. Il dormait... du moins, elle croyait, ne pouvant pas le voir puisqu'il était dos à elle. Des images de son rêve lui revinrent en mémoire, profondément troublée. Et ce qu'elle ne savait pas c'est que, tout ce qu'elle avait dit durant son songe, elle l'avait murmuré dans la réalité, ça et les gémissements qui avaient accompagné l'acte. En beaucoup moins forts, en beaucoup moins intenses, mais des bruits équivoques tout de même. Elle resta là, le regard perdu dans le dos de l'orisha, ne sachant pas quoi faire. Et puis, elle se questionna : était-il... nu ? Elle préférait ne pas le savoir, prenant doucement le drap dans l'une de ses mains pour le tirer un peu plus sur lui, jusqu'au sommet de son dos. Elle frôla sa peau, retirant sa main plus vivement qu'elle ne l'aurait voulu. La sensation de chaleur qui l'avait entouré fit place au froid, sa sueur n'aidant pas. Elle se recroquevilla un peu plus dans la chemise de l'homme. Il l'avait sauvé. Elle avait encore mal, bien sûr, mais son état s'était nettement amélioré. Lilith finit par sourire, repensant à son rêve. Le fait qu'il la voit à moitié nue avait dû la marquer et se répercuter dans son inconscience. C'était la seule explication. Elle passa doucement sa main sur son bras, constatant qu'il était brûlant. Cet homme n'avait donc jamais froid ?

Elle se recoucha, restant un instant à une bonne distance de lui jusqu'à ce que le froid la morde encore plus. Elle ne connaissait pas les lieux, elle ne savait pas où trouver un pull. Elle hésita, attendant encore, espérant qu'elle finirait par se réchauffer. Mais non. Alors elle s'approcha un peu de lui, petit à petit, par pallier, finissant par s'intercaler contre le titan, séparée de lui par le drap. Elle n'avait jamais vu un homme aussi chaud, bien que son ressenti de la chaleur durant sa vie de génie était moindre. Peut-être n'était-ce qu'une idée ? Peut-être que tous les hommes étaient comme ça ? Elle ferma les yeux.
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Lun 27 Jan 2014, 02:34

Le Titan eu du mal à s'endormir. L'alcool était censé aider et endormir le corps, mais lui, son cerveau réfléchissait bien trop pour penser au repos. Lilith avait l'air sereine, et elle ne l'inquiétait plus. C'était plutôt ce qu'elle lui avait raconté qui n'arrivait pas à trouver de sens dans sa tête. Mais il finit par abandonner cette lutte, et ferma simplement ses yeux bicolores, pour tenter de plonger dans le sommeil. Il changea de position, se mettant complètement de dos à l'Ange, assez loin pour ne pas la perturber de sa présence, créant ainsi un sacré barrage de son simple dos massif. Cocoon soupira, avant de se vider l'esprit, et finit petit à petit par sombrer.
L'Orisha mit quelques secondes à comprendre que sa compagne s'agitait de l'autre côté de la couche. Il avait dormis quelques heures, d'un sommeil lourd et sans rêve. Une bonne partie de l'alcool était partit, et il avait les idées assez claires. Ses yeux s'ouvrirent notamment d'un coup quand il entendit son nom. La phrase qui suivit le réveilla complètement, et il écarquilla les yeux. Sa voix sensuelle, ses gémissements charmants, ses soubresauts si tentant... Il avait tellement l'impression qu'il la possédait, alors qu'il ne bougeait pas. Son rythme cardiaque s'accéléra anormalement, et il pria tous les Dieux pour que ces couinements cessent. Entendre Lilith dans un tel émoi, avait autant de répercutions sur son mental que son physique.
Le temps de croire à la scène, il ne pu même pas se retourner, pour s'exposer et constater les faits, car la femme se redressa immédiatement, geignant sous la douleur, avant d'haleter. Hum... Elle avait rêvé... Quelle mauvaise surprise pour lui.
Fermant les yeux, il psalmodia dans sa tête, faisant en sorte de se calmer, de ne pas ré entendre, encore et encore, Lilith le quémander, et réclamer son corps. C'était un homme, quelqu'un de brut, de dur, taillé dans la roche, capable de soulever des montagnes, et lorsqu'il s'agissait des femmes, bien souvent il menait la danse, préférant les guider pour qu'elles le satisfassent. Ici, il n'était pas avec une amante, ou quelque chose du genre. Il se trouvait en compagnie d'une être qu'il n'avait pas prit le temps découvrir à l'époque, mais qui avait déjà su lire en lui, et qui était revenu ici pour lui, pour le trouver. Il voulait prendre soin d'elle, de cet Ange, mais si elle le provoquait comme cela, il allait être compliqué pour lui de dormir à ses côtés.

Sentant le draps remonter sur lui, il avait déjà assez chaud pour qu'elle le couvre. Toujours les yeux clos, Cocoon ne bougea pas, gardant une respiration identique à celle qu'il avait, et tentant, inlassablement, de détendre son corps. Le géant était aussi sensible aux sons qu'aux images, et il savait que la torture serait loin d'être finie. Des petits doigts fins et frais effleurèrent sa peau, avant de se retirer, comme s'ils avaient touché de l'acide. Bien que son rythme respiratoire ne changea, son souffle devint irrémédiablement plus lourd, commençant à se charger d'une certaine langueur. Puis Lilith lui toucha plus franchement le bras, gardant sa délicatesse féminine cependant, constatant de sa chaleur corporelle « Arrête de me toucher... » Son esprit hurlait des pensées, pendant que sa main remontait sur son bras nu. Son corps était plus calme, plus stable, et c'était un contrôle mental de soi-même, sacrément éreintant. S'il se laissait distraire une seconde, il savait qu'il pouvait se laisser submerger par ses émotions. Et pour ça, il n'était pas le dernier...
L'être prêt de lui repartit d'où elle était venue, et il souffla doucement, se disant qu'elle avait terminé la découverte de la partie supérieure de son corps. Cocoon ne lui en voulait nullement, il s'en voulait à lui. A lui d'être dans une certaine dépression depuis un certain temps, et pourtant de ce laisser avoir par des émotions aussi basses. Il n'était pas bête, il avait parfaitement compris que Lilith était en train de rêver d'elle, de lui... De eux deux. Mais entre le songe et la réalité il y avait un monde et ça ne l'étonnait pas que la femme soit rassuré de savoir que justement, ce n'ait été qu'un simple rêve.
Ses pensées furent interrompu par un contact léger, discret, mais qu'il perçu. Cette femme était pleine de surprises...

Cocoon se tourna complètement, pour se mettre face à Lilith. Le draps descendit irrémédiablement, comme à son habitude, pour ne s'accrocher qu'à sa taille, dissimulant, même au touché, sa nudité. Le Titan enveloppa l'ange d'un de ses bras, le faisant passer sur son bassin et sa taille, avant de quasiment la coller contre lui. Sans ouvrir les yeux, et avec ses sens assez aiguisés pour savoir où il visait et ce qu'il touchait, il déposa ses lèvres au leur hauteur, sur la tempe de la femme « Tu es infernale... Dors Lilith... » Ce n'était pas un ordre, ni une remarque autoritaire. Seulement un chuchotement rauque d'une voix d'homme qui venait de se réveiller, pour lui annoncer que lui n'allait pas tarder à sombrer à nouveau dans le sommeil. La tenant contre lui, elle pouvait descemment se réchauffer et finir sa nuit. Cocoon ne pensa pas une seule seconde au fait qu'elle puisse être gênée. Tellement convaincu, qu'il se rendormit sur le champs, beaucoup plus serein tout à coup.

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Lun 27 Jan 2014, 14:57

Lilith ouvrit les yeux lorsqu'elle sentit les mouvements de Cocoon. Ainsi, il ne dormait pas ? A moins qu'elle l'ait réveillé en venant contre lui ? Elle pensa un instant qu'il voudrait sans doute qu'elle aille se coucher ailleurs, dans une autre chambre afin qu'elle ne trouble plus son sommeil, mais au lieu de cela, elle sentit l'un de ses bras l'envelopper, l'homme ne semblant avoir aucun efforts à faire pour la rapprocher de lui. Elle eut la vague impression de n'être qu'une petite brindille en comparaison de son corps à lui. Et puis, elle prit conscience de leur proximité, ses yeux cherchant les siens sans les trouver. Peut-être avait-elle besoin d'une explication à ce geste. Dormait-il ? Avait-il l'habitude de rêver aux côtés d'une femme qu'il enlaçait ? Elle ne savait pas grand chose de lui et de sa vie privée, elle se souvenait simplement de la description qu'il avait fait d'une blonde au visage de porcelaine, la femme après qui il courait la dernière fois. Et puis, il y avait eu cette autre dame avec qui elle l'avait aperçu se disputer. Peut-être que l'une des deux avait l'habitude de partager sa couche, peut-être qu'il la prenait pour cette dernière ? Elle sentit ses lèvres sur elle, d'autant plus troublée, d'autant plus gênée qu'il puisse y avoir un quiproquo. Il ne faisait aucun doute dans son esprit qu'il la confondait, que l'habitude et le sommeil le conduisaient à adopter des gestes avec elle qu'il n'aurait eu en temps normal. Elle voulut parler, lui dire qu'elle n'était pas celle qu'il pensait tenir dans ses bras mais la voix de l'homme s'éleva, rauque, ses mots détruisant la pensée qu'elle avait eu. Ainsi donc il savait qui il avait placé contre lui ? Elle inspira un peu bruyamment, prenant conscience que tous les gestes de l'orisha avaient été réalisés dans l'optique de sa personne, pas une autre femme, mais elle. Les images de son rêve revinrent à son esprit, telles un rappel malicieux de ce que son inconscient avait pu imaginer, avait pu désirer.

« Cocoon je pense que... ». Elle avait voulu lui dire, lui dire que ce n'était pas une bonne idée, qu'elle préférait, en réalité, retourner à sa place. Mais elle avait constaté qu'il dormait, sa respiration beaucoup plus dense. Son corps était chaud, si chaud, comme sa voix, mais il y avait un problème : ses idées. Il la troublait, à cause de son rêve. Oh peut-être que le lendemain elle s'en serait remise mais avoir une telle proximité avec lui lui semblait à présent insupportable. Elle le regarda, les yeux de l'homme clos. Elle descendit dangereusement son regard sur ses lèvres un instant avant de dériver dans son cou puis sur son torse contre lequel elle était placée. Elle sentait la dureté de ses muscles, la chaleur qui se dégageait de lui et qui la réchauffait doucement. Elle ferma les yeux un instant, déglutissant douloureusement. Ses pensées étaient en rien cohérentes, elle ne devait pas songer à ce genre de choses, pas laisser son rêve la troubler plus que de raison. Elle était ici pour l'aider, rien d'autre. Le hasard avait voulu qu'elle se laisse perturbée par son buste nue soumis à l'appréciation des yeux de l'homme mais ce n'était rien, rien du tout. Aussi, à peine avait-elle pensé cela qu'elle essaya de se défaire de son étreinte, sans parvenir à bouger son bras d'un centimètre. Elle ne faisait pas le poids contre lui, elle n'avait aucune force et déplacer cet homme, qui était bien plus haut et large qu'elle, semblait une tâche désespérée, même s'il ne s'agissait que d'une partie de son anatomie en l'occurrence. Elle abandonna rapidement, son esprit assimilant peu à peu l'idée qu'elle devrait rester contre lui, qu'elle devrait rester au contact de son corps nu, du moins, son torse, mais c'était déjà suffisamment troublant. Elle n'avait jamais été dans cet état, ses émotions lui semblant trop fortes, se répercutant sur son corps comme si les deux étaient liés. Ils l'étaient, seulement, elle n'avait pas l'habitude. Elle finit tout de même par être gagnée par le sommeil, sans doute quelques longues minutes après qu'il l'ait ainsi prise contre lui, peut-être une heure, sa chaleur corporelle la berçant lentement mais sûrement. Elle s'endormit, ses rêves de nouveau ponctués de scènes interdites pour les anges. Ses gémissements avaient dû reprendre pendant la nuit, parfois, s'éteignant pendant les phases du sommeil qui ne correspondaient pas à celle du rêve pour mieux reprendre ensuite.

Elle ouvrit les yeux, la pièce encore assez sombre. Néanmoins, elle sut que le jour était levé à cause de quelques rayons de lumière qui passaient ici et là. Elle avait chaud, très chaud, trop chaud, transpirant à cause du contact brûlant de l'orisha. Curieusement, en se réveillant, elle n'avait pas oublié qu'elle était contre lui, sa nuit ayant été assez mouvementée pour qu'elle s'en souvienne. Elle respira doucement, constatant qu'elle avait finit par poser sa main contre lui, la positionnant sur la taille de l'homme. Elle la retira, perturbée. Il dormait, du moins, il en avait l'air. Elle finit par lui murmurer faiblement. « Cocoon... Hum... Cocoon... ». Elle l'appela encore quelques fois avant de préciser un peu son discours, pensant qu'il vaudrait mieux qu'elle ne reste pas si près de lui, pensant qu'il vaudrait mieux qu'elle puisse avoir un peu d'intimité pour se remettre de ses émotions. « J'aimerai prendre un bain... ». Elle pourrait réfléchir, seule, sans être soumise à l'influence du corps de l'homme. Elle pourrait essayer d'oublier ses rêves, elle pourrait se motiver et revenir le voir calmement, sans jamais lui faire part des farces de son inconscient. Elle attendait qu'il se réveille, murmurant son nom plusieurs fois, répétant sa demande en essayant de regarder ailleurs, pas lui, pas son corps.
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Mer 29 Jan 2014, 00:25

La nuit fut horrible. Outre le fait qu'il avait eu quelques coups de chaud, les gémissements de Lilith qui dormait entre ses bras, étaient invivables. Cocoon avait tenté plusieurs fois de trouver le sommeil, mais ce fut en vain. Il avait fallu que ce soit elle qui se calme, pour qu'ensuite il s'endorme. Alors lorsque le matin arriva, et que le soleil envahit la pièce, l'Orisha dormait à poing fermé. L'Ange essaya de bouger, de se remuer, de faire le maximum pour sortir de cette étreinte, mais ce ne fut qu'en le réveillant qu'elle pu s'en défaire.
Le Titan laissa échappé un souffle plus chaud et bruyant que les autres, avant de commencer à bouger. Il était clairement encore endormit... Lorsque la jeune femme s'activa, il roula sur le ventre, plongeant inconsciemment la tête dans son oreiller, pour continuer de dormir. Ce type était loin d'être matinal, et les râles masculins qui s'échappaient de ses lèvres, alors que Lilith était déjà loin de lui, le prouvèrent. Mais il s'inquiéta aussi de sa blessure. Elle voulait aller prendre un bain, avec ses bandages ? « Lilith. » Sa voix rauque, l'était peut être trois fois plus le matin. Ainsi, le prénom sourd de l'Ange résonna dans la chambre, alors qu'il cherchait à s'asseoir au bord du lit. Les plis des draps cachaient assez son anatomie pour ne pas qu'on distingue sa morphologie matinale et pourtant ardente. « Viens là. » Ce n'était pas vraiment des ordres... Même si ça le paraissait. Se frottant le visage de ses deux mains, il ouvrit les yeux en fronçant les sourcils, avant d'appuyer ses coudes sur ses genoux. Dès la femme fut en face de lui, il la fit tourné sur elle-même sans effort, passant les mains sous la chemise noire qu'il lui avait donné la veille « Je te dégrafe juste le bandage. Vu la façon dont je l'ai serré, tu n'aurais jamais pu t'en défaire. » Mais ses mains brunes, entreprenantes, touchèrent maladroitement ça et là le corps de la jeune femme, avant d'arriver au-dit bandage. Le sommeil était encore en lui, et il avait du mal à faire les choses correctement. Enlevé ceci fut une broutille cependant, mais il n'allait pas se lever pour autant « C'est bon. » Retirant ses mains, il ferma les yeux et se laissa tomber sur le lit, dos contre matelas. Relevant ses jambes, il reprit sa position initiale pour se rendormir. « Y a pas de porte à la salle d'eau. » il attendit quelques secondes avant de dire « Mais je ne rentrerai que si tu m'appelles, ne t'inquiète pas. » Ce n'était pas parce que lui n'avait aucune intimité, que les autres n'en voulait pas.

Mais lorsque l'ange quitta la chambre, et que le sommeil le regagnait, il entendit le claquement d'une porte, et quelqu'un entrer dans la chambre « Bonjour Monsieur ! Oh, mais je vois que Monsieur est en forme ce matin ! » Un grognement guttural se fit entendre avant que la voix autoritaire et sèche retentit « Jupiter ! Dégage ! », « Où est notre grande blessée ? », « Elle prend un bain. », « Sans vous...? Voilà qui est étonnant de votre part... ! », « Mais ferme là ! » Cocoon souffla, avant de finir par se lever. Jupiter eu un hoquet de surprise « Vous avez... ? », « Non. Sérieux Jupiter casse toi de là. »
A la fin de cette phrase, alors qu'il se vêtissait d'un simple sous vêtement, il entendit une petite voix enfantine « Zupiterrr, casse toi Zupiterrr ! Oui, oui, ouiiii ! Papa ! Papa ! » De ses deux mètres, l'Orisha s'étira, avant de prendre sa fille dans ses bras « T'es pas fatiguée chérie ? », « Non ! » Cocoon commença à jouer avec sa fille, avant de tomber sur le lit, qui peina à le retenir. Hasnna rit comme jamais et Viktorya arriva avec Mymy dans les bras, qui regardait, intriguée, Hasnna et son père.
A la fin, Cocoon se mit sur le ventre, ne cachant pas sa cicatrice, n'y pensant même pas, alors que la blondinette se tenait debout sur son torse. Ayant ses petites mains dans les grandes siennes, elle lui racontait une histoire qui lui était arrivée -à sa manière-, et lui la retenait pour ne pas qu'elle tombe en se déséquilibrant. L'Orisha ne pouvait s'empêcher de ricaner devant son discours et son attitude de petite fille.
La blondinette lui tomba dans les bras et rapidement ils se retournèrent, pour qu'elle passe sur le dos sur le matelas, et qu'il l'engloutisse de son corps sans l'écraser, caressant sa peau et faisant rire ce petit être, des chatouilles que son souffle lui conférait.
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Mer 29 Jan 2014, 20:15

Lilith dut se mordiller la joue afin de ne pas rire en observant Cocoon se réveiller. Il n'était visiblement pas du matin et au lieu de la contrarier, ça l'attendrit, faisant naître un sourire bienveillant sur son visage. Violette lui ressemblait beaucoup en réalité. Son sourire diminua légèrement. Violette. C'était l'une de ses priorités, retrouver sa fille adoptive. Les dires la concernant énonçaient sa disparition mais elle l'aimait trop pour se contenter de cela. La jeune femme souhaitait être fixée, n'avoir aucun doute sur l'état de l'humaine. Elle préférait savoir, savoir si elle vivait ou savoir si elle n'était plus de ce monde. Dans le dernier cas, celui à qui elle refusait le statut de vérité, elle pourrait faire son deuil, l'honorer comme il se devait. Elle n'avait pas envie de penser à cela, pas maintenant. Aussi, la voix rauque de Cocoon la sortit de sa réflexion, l'ange étonnée de constater que son timbre pouvait être plus grave que d'ordinaire. Elle le fixait tenter de s'asseoir et fut surprise par ses mots lorsqu'il la convia à venir se placer en face de lui. Elle ne savait pas ce qu'il voulait en réalité, mais elle lui obéit sans broncher. Une fois face à lui, elle se sentit de nouveau gênée, se rappelant de ses rêves, se revoyant monter sur ses cuisses pour se coller contre son corps. Leur position était en plus de cela identique à celle qui avait été la leur dans ses songes. Lui assis sur le lit, elle devant lui. Elle frémit, détournant légèrement le regard jusqu'à ce qu'il la fasse pivoter et qu'il précise ses volontés. Le bandage. Bien sûr, elle aurait dû s'en douter. A quoi pensait-elle ? Elle ferma les yeux un instant, respirant doucement, jusqu'à ce qu'elle sente ses mains chaudes sur elle. Elle cessa de respirer un court instant, son regard se posant sur le premier objet passant dans son champ de vision pour essayer de s'extraire mentalement à lui. Et puis, il retomba comme une masse sur le matelas ce qui lui permit de filer dans la salle de bain sans le regarder ni demander son reste.

Ce ne fut qu'une fois à l'intérieur de l'endroit qu'elle se rendit compte de ce qu'il avait dit. Pas de porte. Ça ne l'aurait pas dérangé à la base, peu de choses la dérangeaient à vrai dire et elle n'était pas spécialement pudique, mais les événements de la veille étaient trop marquants pour qu'elle essaye de les ignorer, pour qu'ils ne la troublent pas. Elle fit doucement couler l'eau, enlevant son pantalon puis la chemise de Cocoon avant de dérouler le bandage qui serrait sa poitrine. Elle évitait de s'exposer devant la porte, attendant simplement qu'il y ait assez d'eau pour qu'elle puisse tremper son corps. Aussi, son regard se posa sur quelques petits objets féminins qui se trouvaient ici et là. Elle n'y fit pas réellement attention pour le moment mais l'idée devait revenir un peu plus tard. Elle entra donc dans le bain, sentant ses muscles se détendre au fur et à mesure de sa progression dans l'eau chaude. Elle poussa un soupire de bien être, collant sa tête contre la paroi, fermant les yeux. Elle resta là sans bouger un instant avant d'entendre des voix s'élever dans la chambre. Les propos la firent se redresser et elle se rappela de sa blessure, fronçant les sourcils un court moment. Elle regarda cette dernière, dans un bien meilleur état que la veille. Aussi, elle s'attarda sur les dires des deux hommes qui discutaient, surtout ceux du deuxième. Ainsi donc Cocoon avait l'habitude de ramener des femmes ici pour... « Hum... ». Elle repensa aux objets féminins qui se trouvaient dans la salle de bain, haussant un sourcil. Si son comportement était habituel cela voulait sans doute dire que toutes ces babioles n'appartenaient pas qu'à une seule femme et que beaucoup d'entre elles avait dû s'endormir à ses côtés... dans son lit... après qu'ils aient... Elle stoppa là sa pensée. Elle n'était pas ici pour juger, pour faire des théories ou autre. Cet homme allait mal et son rôle était simplement de le soutenir.

Comme pour clarifier ses idées, elle entendit bientôt une voix enfantine qui lui fit oublier le reste. Elle la reconnaissait. Il s'agissait d'Hasnna. Lilith sourit avant de s'immerger dans le bain, mouillant ses cheveux qu'elle lava par la suite comme le reste de son corps, contournant soigneusement la plaie. Elle sortit de l'eau, s'enveloppant dans une serviette pour trouver de quoi brosser ses cheveux. Aussi, elle apparut un instant à l'embrasure de la porte, constatant à quel point l'orisha semblait être un bon père pour la blondinette. C'est ici qu'elle remarqua la cicatrice de l'homme, sur son torse. Elle n'y avait pas fait attention auparavant. Elle se questionna sur sa provenance jusqu'à ce que son regard tombe sur une femme splendide, une femme qui tenait Mimi dans les bras. Elle sourit à la vue de sa fille constatant également que l'autre homme était encore présent. Elle eut du mal à le reconnaître mais elle finit par se souvenir : c'était lui qui avait épongé son front la veille, lui qui avait aidé Cocoon.

Sans rien dire face à ce magnifique tableau, elle retourna s'habiller, n'enfilant que la chemise du roi, celle-ci lui faisant plus office de robe. Le reste de ses vêtements était sale et elle préférait rester ainsi. Elle laverait ses affaires et elle les remettrait une fois celles-ci propres. Elle glissa le bandage enroulé dans la poche de la chemise avant de sortir de la salle de bain, un peigne à la main afin de démêler ses longs cheveux sombres encore mouillés. Elle rit en voyant qu'Hasnna avait disparu sous son père, n'osant pas lui faire remarquer qu'elle avait raison dans le fond : il était bon. Puis, elle se tourna vers les deux autres personnes présentes. « Bonjour, je m'appelle Lilith. ». Elle s'approcha de Jupiter, plaçant sa main doucement sur son bras avant de lui sourire en le regardant. « Je vous dois vraiment des remerciements et je m'excuse d'avoir troublé vos habitudes hier. Ce n'était pas mon attention. ». Elle pinça doucement ses lèvres, signe qu'elle était réellement navrée avant d'aller chercher Mimi, prenant l'enfant dans ses bras douloureusement tout en remerciant cette femme d'une grande beauté. « Je suis enchantée de vous connaître. Et merci de vous être occupée de ma fille. ». Le poids du bébé ne la laissait pas indifférente, sa blessure lui lançant des menaces aiguës. Néanmoins, elle ne se voyait pas continuer de profiter de ces gens qui avaient déjà tant fait. Aussi, elle préféra ne pas montrer son malaise, embrassant le front de Mimi avant de se diriger vers le lit où se tenait Cocoon et Hasnna. La petite cachée par son père, elle posa alors une question tout en prenant le ton du jeu. « N'y aurait-il pas une petite fille cachée par ici ? Huuumm... mais où est-elle donc ? Je ne vois qu'une imposante montagne à l'horizon... ». Elle voulait faire rire l'enfant, Mimi faisant quant à elle des bulles de salive avec un sourire amusé.
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Dim 02 Fév 2014, 14:49

Viktorya, un sourire tout à fait charmant aux lèvres, laissa Mimi dans les bras de sa mère, avant de faire un petit salut de la tête « Enchantée, je me nomme Viktorya. » Et elle n'était personne d'autre que la protégée de Cocoon. Vu sa joie et son bonheur, elle ne semblait pas malheureuse, bien loin de là... Lorsque l'Ange s'excusa, se fut Jupiter qui prit le relais « Ne vous excusez point. Il était de mon devoir de vous aider. Surtout en sachant ce que vous représentez pour le Roi... », « Jupiter ! Ferme-là ! Je te ferai arracher la langue un jour ! » L'humain, ancien vampire, eu un petit sourire en coin, alors qu'il regardait l'Orishala. Le père jouait avec sa fille, sans se soucier de rien. C'était le moment où il devait s'occuper d'elle et rien ne pourrait l'en empêcher. Lorsque l'Ange s'approcha du lit, Jupiter et Viktorya se retirèrent silencieusement.
La voix de Lilith retentit, joueuse, amusée, et l'Orisha tourna la tête, avant de rouler sur le côté, s'exposant sans pudeur, et Hasnna en profita pour remonter sur son torse. Il se mit à rire, sentant le poids lui marcher dessus, cicatrice comprise, et tint ses mains pour ne pas qu'elle tombe. « C'est... Etrange comment tu peux te sentir seul, errer sans but pendant des années et comment... Tout à coup, ta vie prends un sens. » Le Roi tourna la tête vers la femme lorsqu'il prononça, de sa voix grave, le dernier morceaux de phrase. « Viens, assied toi, ta fille doit être lourde. » Le mastodonte était assez décalé pour que l'Ange puisse s'asseoir, mais les deux conserveraient une certaine proximité. « C'est ma maman ? », « Hasnna... » Il soupira, puis se redressa laissant la petite sur le lit, alors qu'il passa ses mains derrière sa tête, contre celle du lit « Ma seule présence ne lui suffit plus. Elle s'est habitué à mon ancienne femme et maintenant elle veut une mère... Mais elle le sent quand la femme que je côtoie ne serait pas adaptée pour elle. Je pense que c'est par ce qu'elle n'y voit plus. Enfin bon, c'est pas important. On a toujours était tout les deux après tout... Hein chérie ? » Il la poussa un peu avec sa jambe, alors qu'elle jouait avec le draps. Touchant son père, elle revint vers lui en courant, et posa brutalement ses mains sur son visage « Hasnna. Fais attention. » Elle toucha son père, pour comprendre son expression, avant de se laisser tomber contre lui, les jambes de part et d'autres de son torse, et la tête dans le creux de son épaule. Passant une bras sous ses fesses pour la retenir, il caressa ses cheveux de l'autre et tourna à nouveau sa tête vers Lilith « C'est l'effet « Maman » »

Après avoir laissé plané le silence pendant quelques secondes, il passa la main dans ses propres cheveux, avant de la passer à nouveau dans ceux d'Hasnna « Bon, et sinon je veux dire... Hier soir a été très... Mouvementé. Des gens t'ont porté ici, au Palais, et je t'ai soigné mais dans ta... Fièvre, tu as parlé du château des cavaliers sans-tête, et de... La magie qui avait disparut. Bref, je veux tout savoir. »
Se levant, il murmura à Hasnna le fait qu'ils allaient prendre un bain, et elle acquiesça, le moral en berne. Bien qu'il écoutait Lilith, il embrassa sa petite fille, avant d'aller dans la salle d'eau « Viens Lilith, je vais prendre un bain. » Traduit : ce sera plus pratique que tu me parle là, plutôt qu'on gueule d'une pièce à l'autre.
Cocoon remplit le bassin d'eau chaude, et Hasnna s'occupa de dire si c'était trop chaud ou non. Un fois ça réglé, il enleva son seul vêtement, et plongea dans le bassin. Une fois immergé jusqu'en haut de la taille -il devait être à genoux dans le bain- il s'occupa de sa fille qu'il déshabilla, avant de la plonger elle aussi dans l'eau « C'est chaud ! », « Oui eh bien madame à choisit ! Je ne vide pas le bain Hasnna. », « Ooh ! » Malgré tout elle se laissa baigner, en fronçant les sourcils.
L'homme continua d'écouter l'Ange, prenant conscience de la situation désastreuse. Pourquoi était-elle allée là-bas ? La blondinette versa un tube en verre dans le bain, qui produisit de la mousse, avec laquelle elle s'amusa. Le bronzé avait ses coudes appuyés de chaque côté du rebord, et la tête penchée en arrière? Ses cheveux dégoulinaient d'eau chaude, et l'ambiance fait de vapeurs brûlantes, laissait des perles rayonnantes sur sa peau mat. Son corps mouillé, prenait une autre dimension, une autre forme de beauté. Ses muscles ressortaient, et lorsqu'il les bandait pour retenir Hasnna, et éviter qu'elle ne fasse une bêtise, l'eau filait dans les sillons marqués de sa peau.
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Dim 02 Fév 2014, 22:39

Roi ? Quel roi ? Lui ? Lilith fixait Cocoon, ne sachant pas quoi penser de la réflexion du dénommé Jupiter. Peut-être disait-il cela pour l'embêter ? Mais, et s'il était réellement roi ? Roi de quoi ? Des orishas ? Cela lui paraissait tellement fou. Non, elle s'en serait rendu compte, ils n'auraient pu passer inaperçu tous les deux au marché la dernière fois qu'ils s'étaient vus. Et puis, il lui aurait dit. Aussi, après quelques secondes où le sujet occupa ses pensées, en plus de la petite fille adorable qu'était Hasnna, la jeune femme oublia ses interrogations pour se concentrer sur l'homme, s'asseyant à ses côtés. Elle sourit, ses dires l'émouvant malgré elle. Bien sûr, elle avait toujours trouvé le lien entre un enfant adopté et son ou ses parents beau, mais à présent qu'elle était un être de lumière, elle le ressentait bien plus. Elle était fière, quelque part, d'avoir permis à ces deux là de se rencontrer. Et puis, l'enfant était à croquer. Elle rit, doucement. « Oui, je pense que c'est normal qu'elle souhaite une mère mais... ». Elle marqua une courte pause, son regard tombant sur la petite, celle-ci positionnée contre son père. Elle remonta les yeux vers Cocoon avant de terminer sa phrase. « Tu es un bon père. ». Lilith ne posa pas de questions sur la femme de l'orisha, celle qui avait habité ici. S'il voulait lui en parler, elle supposait qu'il le ferait et que, de ce fait, elle ne devait pas chercher à en savoir plus. La jeune femme baissa les yeux sur sa propre fille, caressant doucement ses cheveux, en harmonie avec le mouvement de main de l'homme sur ceux d'Hasnna. Mimi dormait beaucoup en temps normal et elle commençait déjà à s'assoupir lentement, tombant dans l'inconscience petit à petit. Aussi, sa mère ne releva les yeux que lorsque l'orisha lui parla de ce qu'il s'était passé la veille. Son expression changea, devenant bien plus sérieuse, moins douce. Oui, elle devait lui en parler. Elle ne se rappelait qu'à moitié de ce qu'elle avait dit à cause de la fièvre et tout lui semblait décousu.

Elle allait commencer son récit lorsqu'il décida de prendre un bain, l'invitant à le rejoindre dans la salle prévue à cet usage. Elle en fut étonnée, tellement qu'elle se demanda si elle n'avait pas inventé les paroles de l'homme. Il est vrai que depuis ses rêves de la veille, son esprit lui semblait instable en ce qui le concernait. Néanmoins, elle dut se rendre à l'évidence : elle avait très bien entendu. Aussi, elle comprit bien vite qu'il ne devait pas avoir une grande pudeur. Cela semblait logique s'il ramenait souvent des femmes ici... d'ailleurs, elle n'avait aucune idée d'où ils se trouvaient exactement. Fixant un instant Mimi dans ses bras, elle décida de la poser au milieu du lit de Cocoon, l'entourant avec le drap de façon à ce qu'elle ne roule pas et risque de tomber. Une fois qu'elle fut sûre de la sécurité de son entreprise, elle se rendit dans la salle de bain. Elle pourrait profiter de ne plus avoir sa fille dans les bras pour se peigner les cheveux. Sortant le peigne, elle commença son œuvre en essayant de ne pas regarder l'homme, prenant la parole pour lui expliquer ce qu'elle savait. « Hé bien, il semble que le château des cavaliers sans tête n'ait plus de magie. ». Elle s'interrompit au commentaire d'Hasnna qui, visiblement, n'aimait pas tellement prendre des bains. Violette, elle, avait toujours beaucoup aimé cela même si elle prenait un malin plaisir à renverser de l'eau partout. Elle sourit, reprenant une fois que la petite fille s'avoua vaincue. « Je n'en sais pas beaucoup. J'y suis allée et il semble que la magie ait déserté les lieux, si bien que la bâtisse menace de s'effondrer. Et puis... il y a eu cette... chose. ». Le mouvement de sa main sur ses cheveux s'estompa doucement, l'ange réfléchissant au meilleur moyen de parler de ce qu'elle avait vu. « Je n'en ai jamais aperçu avant mais... ces choses sont très puissantes. Je ne sais même pas comment j'ai pu... ». Survivre ? Elle ne préféra pas terminer sa phrase. Elle posa ses yeux sur le torse de Cocoon par hasard avant de se retourner comme si elle avait eu un réflexe d'adolescente. Le peigne chuta à cause du mouvement. Non mais, à quoi jouait-elle ? Elle se baissa doucement le ramassant tout en se maudissant intérieurement d'avoir ce genre de réactions. Elle devait les dompter. Aussi, elle s'approcha du bain, s'asseyant sur le sol avant de tremper ses mollets dans l'eau et de rincer le peigne. Doucement, elle reprit sa tâche, démêlant ses longs cheveux bruns tout en tournant les yeux vers Cocoon, la tête de l'homme penchée en arrière. Elle l'admira un instant, incapable de soustraire de nouveau son regard du corps de l'orisha. Elle pensa que c'était sans doute normal. Il était séduisant alors peut-être devait-elle simplement l'admettre ainsi que le fait que sa réaction était tout à fait naturelle pour une femme n'appartenant pas à la race des génies. Peut-être était-ce simplement ça la solution à l'énigme ? Elle sourit, relativisant la chose. « Tu es très beau. ». Le peigne se bloqua dans ses cheveux à cause d'un nœud. Elle le posa doucement sur sa cuisse, prenant ses mains pour le démêler, son regard changeant de direction pour se concentrer sur le problème. « On doit souvent te le dire je pense. ». Elle hésita à lui poser la question mais finit par se lancer : « Et cette cicatrice sur ton torse... ». Elle laissa un instant sa phrase en suspend, balançant doucement ses jambes dans l'eau, puis continua : « Comment est-ce que tu te l'ais faite ? ». Lilith savait que c'était sans doute légèrement indiscret mais elle voulait apprendre à le connaître et s'il ne s'ouvrait pas à elle, elle ne pourrait pas l'aider. Elle devait le comprendre et plus que le devoir, elle en avait envie.
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Lun 03 Fév 2014, 01:25


Pendant le récit de la jeune femme, Cocoon se prélassa dans le main moussant, se détendant avec la chaleur, l'eau, et toute l'ambiance vaporeuse. Hasnna tentait de lutter pour ne pas éternuer avec toute la mousse qu'elle avait mise dans le bain. La voix de l'Ange berçait l'Orisha et, en même temps, le tenait éveillé, par le caractère de ses propos. Une région d'un continent était mal, il y avait des choses bizarre qui s'y passaient, et Lilith s'était faite blesser par une créature complètement insolite. Lorsqu'elle parla de cette dernière il jeta un coup d'oeil vers son épaule, sans succès de voir quoi que ce soit.  Non seulement elle était habillée, mais en plus trop loin. Se focalisant sur sa fille, il entreprit de la laver, de la doucher correctement, pour qu'elle sorte du bain rapidement. Elle n'aimait pas trop y rester des heures, comme son père, comme elle n'était pas une lève-tard... Contrairement à lui.
Hasnna ferma les yeux, se laissant faire, assise sur ses cuisses brunes qu'il avait redressé pour l'y asseoir dessus. Avec du savon à l'odeur de l'amande, il la lava, puis shampouina ses cheveux blonds, avant de la laisser tranquillement se rincer. « Je ne comprends pas... Comment se fait-il que la magie ait disparut ? Tu as pu... Apprendre quelque chose ? » Fronçant les sourcils il dit « Tu veux que j'aille voir ce qu'il s'y passe ? Je ne veux pas que tu y retourne. C'est hors de question... » Elle a eu de la chance. Elle... Et Mimi. Il ne savait pas si Lilith pouvait la faire garder, ou si elle se déplaçait avec elle constamment, mais c'était dangereux pour elle. Pour elles deux. Pour sa part, il était prêt à y aller. Si ça ne comptait que ça, c'était pas un problème. Se reposant contre le rebord, coudes y compris, un bruit détourna son attention. L'Ange venait de faire tomber le peigne. Un peu plus focalisé sur elle, il remarqua qu'elle avait sa chemise. Qu'elle n'avait QUE sa chemise. Lorsqu'elle se baissa, pliant tout de même ses genoux, il eu la nette impression d'avoir entraperçue quelques formes. Des courbes féminines, ancrées dans ses chairs, dissimulant avec pudeur leur mystère. Son rythme cardiaque s'accéléra immédiatement et, alors qu'il tentait de regarder ailleurs, la chaleur grimpa immédiatement dans son corps. Le bain, l'ambiance, la vapeur, et cette femme... Il lui était impossible de penser à autre chose. Le château, la magie... Tout avait disparut. Hasnna le sortit de ses pensées « Fini papa ! Tout propre ! » Machinalement il l'a prit dans ses bras, alors que Lilith peignait ses cheveux, les jambes dans le bassin et les fesses posées sur le rebord, dans un côté adjacent à Cocoon. Ce dernier appela Jupiter, qui arriva rapidement dans l'embrasure de la porte « Sèche Hasnna, et emmène la jouer avec Mimi. Appelle Vik' si t'as besoin. »

La blondinette sortit du bain, toute nue, pour courir vers l'intendant. Cependant, celui-ci anticipa une quelconque chute en s'avançant vers elle, pour l'enrouler dans la serviette et la prendre dans ses bras. Il déposa par la même occasion un flacon de parfum à côté du maitre des lieux, qui le prit dans ses mains, avant de le reposer. Peut importe, de toute façon, elle n'est plus là. Soupirant, il mouilla ses cheveux, les rejetant en arrière de sa main, les gominant avec l'eau. Des mèches rebelles coulèrent le long de ses oreilles, son front et sa nuque, clairsemées. Puis Lilith le regarda. De manière inhabituelle. Tu es très beau. Ce n'étaient que quatre mots, mais qui eurent un impact disproportionnés. On devait lui dire souvent ? Ouais... Pour sur. Mais c'était pas important. Celles qui le lui disaient, n'étaient pas celles qu'il attendait. En outre, il s'en foutait. Mais là, sortait de la bouche de l'Ange, qu'elle reconnaisse la beauté en lui... Etait-ce une porte entrebâillée, qu'il devait pousser ? Pousser, pour l'ouvrir entièrement ? Surprit, il redressa la tête, la scrutant de ses yeux vairons, par dessus ses cils blancs. Un petit regard en coin, évaluant l'attitude et les ressentis de la jeune femme. Elle était sincère, c'était indéniable. Affreusement sincère.
Et puis comme toutes les autres, elle lui parla de sa cicatrice. Seulement avec elle, il ne soupira pas, ne fronça pas les sourcils... Non, rien de tout ça. Lentement, il se déplaça, un rictus étrange plaqué sur les lèvres, avant de venir superposer ses mains sur les cuisses de Lilith, se mettant en face d'elle, pour poser son menton dessus, et la regarder. « Beaucoup me l'ont dit, mais rares sont celles qui ont sur me toucher... » C'était une formule dissimulée. Un ton grave, une voix de velours, il cherchait simplement à la troubler, sans pour autant lui faire perdre-pied. Puis se détachant d'elle il se redressa. Cocoon naquit des eaux, laissant son corps grandir. La mousse lui cachait les hanches, et le reste du bassin, mourant dans l'eau. Le Titan plaça ses mains de part et d'autre des cuisses de l'Ange, et se pencha sur elle. Sa tête était quasiment à hauteur de la sienne. L'eau ruissela de son corps, de ses cheveux, pour venir s'égoutter sur les jambes de la belle femme, imbibant le bas de la chemise. L'homme prit sa main, la portant à la naissance de sa cicatrice en haut de ses pectoraux, près de son épaule, et guida ses doigts, sans la quitter du regard, le long de la balafre. Ils glissèrent lentement. Et pendant la traversée de son torse, où malgré tout, les reliefs étaient présents il dit « C'est un souvenir. Celui qui me rappelle chaque jour, quand je me regarde dans le miroir, que m'a vie à un jour appartenu à un autre, qui avait le droit de vie et de mort sur moi. Qui, d'un claquement de doigt, pouvait me tuer comme bon lui semblait... Les esclaves gardent tous une marque de leur captivité. » Dès que son récit s'acheva, les doigts de la femme arrivèrent sur la fin de la cicatrice, sur l'aine. Lui lâchant doucement la main, il se redressa, et attrapa ses genoux blancs, pour la tirer vers lui. Cocoon avait prit soin de se coller au bord, et avait assez entrouvert les jambes de l'Ange, pour pouvoir l'emmener contre lui. Alors il attrapa le col de sa chemise, en disant « Laisse moi voir ta blessure... Tu a vu la mienne non, alors à moi... » Il trichait. Il jouait avec son propre corps. Il l'avait rapprochait de lui, de sa chaleur, de ses muscles. Elle pouvait le toucher, le voir de près, le sentir... Le peigne glissa, pour tomber dans le bassin. L'Orisha ressentait de l'attirance pour elle. C'était une Ange, une très belle Ange, qui plus est, quelqu'un qu'il connaissait partiellement, depuis quelques années... Bien qu'il soit déprimé, que sa tête soit prise par des problèmes qu'il aurait aimé voir disparaître, voir cette femme, quasiment nue et toute aussi ingénue devant lui, commençait à lui faire de l'effet. Accumuler la nuit, le réveil, puis maintenant... Même avec tous les efforts du monde, il restait un homme. Celui mené par ses instincts, aussi virils soient-ils.
Ses doigts dénouèrent les boutons de cette chemise trois fois trop grande, et la fit glisser sur son épaule blanche, à la peau douce et soyeuse. Il avait envie de la toucher, de l'embrasser, de découvrir cette peau de ses lèvres... Cocoon était complètement soumis à ce qu'il était en train de vivre, et même s'il semblait avoir la maitrise, à l'intérieur, le tigre qui l'habitait, tambourinait pour sortir, et dévorer cet joli petit écureuil. Cependant, il ne se sentit pas mal à l'aise, juste captivé, et avec une sorte d'excitation... Alors quand ses yeux tombèrent sur son cou, pour voir sa peau, il prit garde à ne pas dévoiler son sein, laissant l'objet des désirs dissimulé, pour se concentrer sur la blessure. Elle était propre, et beaucoup plus « belle » que la veille. Elle commençait déjà à se refermer mais vu l'état et l'ampleur de « l'opération » d'hier, il se doutait que la douleur devait être toujours présente. L'Orisha regarda la blessure alors qu'il défaisait le deuxième bouton et, étrangement, il n'avait pas envie de s'arrêter. Seulement, il fut plus fort que ça, et stoppa ses doigts, avant de se mordre la lèvre du bas, en baissant la tête. D'un geste vif il remit le tissu sur l'épaule de Lilith, et se détourna d'elle pour aller attraper une serviette « Toi aussi tu es belle Lilith, toi aussi... » et il était persuadé qu'elle l'avait sentit. Cette alchimie. Ce quelque chose mystique qu'il s'était passé entre eux, et qu'il regrettait. Il regrettait de ne pas avoir continué, de s'être repris...

« La douleur ne partira pas comme ça, je vais te donner quelque chose à boire. Tu cicatriseras plus vite, tu n'auras pas de retour de fièvres, et la douleur disparaitra, d'accord ? » Mais ce n'était pas vraiment une question bien au contraire.
Se séchant les cheveux de sa serviette, il passa sa main dedans, pour les coiffer sommairement, avant de sortir du bain et d'enrouler sa taille de ladite serviette. Essuyant sa peau d'un autre linge, il alla dans la chambre, ouvrant son armoire et sa commode, et balançant des affaires sur le lit. Il avait toujours les mêmes vêtements. Seules deux chemises trônaient dans le placard et, l'une d'elles, fut Lilith qui l'avait. Le noir était la couleur dominante il n'avait qu'un autre haut, d'une coupe assez originale, et de couleur ocre, ainsi qu'un pantalon assez près du corps, intégralement blancs, pour les occasions spéciales. Traversant le salon il passa une porte dérobée, pour atterrir dans son laboratoire d'alchimie et en revenir avec une décoction « Le goût est assez neutre, il faut que tu boives tout. » Il fila le flacon à Lilith, et la regarda s'enfiler le liquide, s'assurant qu'elle le prenne. Enfilant son sous-vêtement, puis son pantalon noir, il jeta la serviette sur le lit et dit « Tu veux rester au Palais ? On peut sortir si tu veux. Il faudra juste que je dise à Déon de décaler la séance de doléances. M'énervent en plus en ce moment ceux-là... Y en a un il veut aller étudier des cailloux je sais pas où, et il m'a demandé de financer son expédition. Non mais il pense vraiment que l'argent pousse dans la terre, comme les fraises ? J'te jure... » Il maugréa à moitié, finissant de s'habiller « Mais je ne veux pas te retenir tu as... Peut être envie de rentrer chez toi. Et on va aussi te trouver des vêtements. Viktorya aura ce qu'il faut. »
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Lun 03 Fév 2014, 21:12

Lorsque Cocoon plaça ses mains sur ses cuisses, Lilith ne recula pas malgré la surprise, le fixant d'un air interrogateur jusqu'à ce que des mots assassins sortent de sa bouche. Assassins pour elle car ils eurent un effet étrange, comme si elle s'apprêtait à sauter dans le vide. Son cœur manqua un battement alors que son esprit essayait d'analyser les mots. Elle n'avait pas réellement fait attention au sens, ce qu'elle trouvait incompréhensible car, finalement, le timbre et le regard de l'orisha l'avaient emporté sur le reste. En réalité, sa phrase était ambiguë et elle n'avait pas les moyens de savoir si elle l'avait touché ou non, aucun moyen hormis son propre ressenti qu'elle jugea inapproprié. Aussi, alors qu'elle commençait à reprendre son calme, l'homme se redressa, se plaçant juste en face d'elle, si proche. Elle retint un gémissement de surprise, de malaise, se rendant compte qu'elle ressentait une intense chaleur envahir son corps. Elle voulut placer l'une de ses mains entre lui et elle mais Cocoon fut plus rapide, s'emparant de cette dernière pour la poser sur son torse. L'ange n'était plus sûre de se sentir très bien, cherchant toutes les raisons du monde à une telle proximité en essayant de ne pas s'attarder sur l'eau qui ruisselait sur le corps du géant. Elle ne savait plus très bien, ne comprenait pas. La culture. Ça devait être la culture. Les orishas devaient assumer une plus grande proximité, être dénués de la pudeur qui pouvait caractériser la race angélique. Elle n'en était pas sûre, ce n'était qu'une théorie qui l'empêchait de penser à sa main qui glissait doucement sur lui. Néanmoins, quand il expliqua, elle oublia un instant son trouble, l'écoutant. Alors c'était ça. Il avait été esclave. Elle ne dit rien. Peut-être n'était-ce que dans une infime mesure par rapport à ce qu'il avait vécu mais sa condition de génie ne pouvait être envisagée comme autre car tant que son habitacle était détenu par un maître, il avait quelque part le droit de vie ou de mort sur elle. La destruction de l'habitacle annihilait le génie et la menace pesait toujours plus ou moins sur les djinns. Mais lui ; Il semblait si fort que rien n'aurait pu l'ébranler. Elle avait du mal à l'imaginer obéir à un être, du mal à l'imaginer courber l'échine. Sa force la surprenait, sa prestance l'attirait. Et pourtant, chacun avait ses faiblesses, chaque géant avait des pieds d'argile. Peut-être que ça la rassurait de penser qu'il n'était pas si puissant qu'il le paraissait. Elle ne savait pas trop, mais, quoi qu'il en soit, ses pensées s'annihilèrent totalement lorsqu'elle se rendit compte de la position de ses doigts. Et puis, comme pour renforcer ses émotions, Cocoon lui attrapa les genoux pour la faire glisser contre lui. Son rythme cardiaque s'accéléra, tellement qu'elle avait l'impression de pouvoir entendre son cœur marteler contre sa poitrine. Qu'est-ce qui lui prenait ? Elle le maudit de jouer avec ses nerfs, de faire réagir son corps si brutalement. Savait-il ce qu'il faisait, ce qu'il provoquait chez elle ? Il ne lui laissait pas vraiment le choix mais, en réalité, si elle l'avait eu, qu'aurait-elle fait ? Elle essaya de retenir son souffle lorsqu'il commença à déboutonner sa chemise, pensant que c'était simplement pour voir la blessure, rien d'autre. Mais alors pour quelle raison avait-il besoin d'être si proche d'elle ? L'odeur de l'homme la harcelait, la faisant couler au fond du gouffre, l'enivrant progressivement. Ils étaient trop près, il était nu, elle presque. Son esprit lui jouait des tours et alors qu'il regardait son cou, elle l'imaginait y descendre ses lèvres pour l'embrasser. Le désir s'installait en elle petit en petit, la rongeant de l'intérieur, la sommant de le toucher, de se l'approprier pour quelques minutes, quelques heures. C'était tellement étrange, faire face au regard de l'homme posé sur elle. Elle en frissonna, sur le point de réduire encore plus la distance entre eux, sur le point de céder à la tentation. Mais il recula, la libérant de son fardeau, ses yeux écarquillés dans le vide la déclarant clairement coupable d'être sujette à des pensées qu'elle ne devait pas avoir. Le compliment l'acheva, elle ne répondit pas, trop perdue pour dire quoi que ce soit. Ce ne fut que lorsqu'elle voulut se lever, ayant à moitié entendu les propos de Cocoon concernant sa blessure, qu'elle sentit l'humidité qui s'était créée entre ses cuisses. Elle resta assise, abandonnant l'idée un instant, attendant qu'il sorte de la pièce pour se redresser, légèrement tremblante. Elle avait taché sa chemise et elle ne pouvait pas laisser la chose ainsi, c'était indécent, terriblement embarrassant puisqu'il s'agissait de la preuve de son désir pour lui. Elle finit par retourner dans le bain, avec la chemise, se disant que puisqu'il avait mis de l'eau dessus en s'approchant d'elle, rien ne se verrait. Elle la nettoya doucement avant de sortir, essorant la chemise et prenant une serviette pour se sécher.

Une fois dans la chambre, elle le vit arriver à moitié nu, avec la décoction, préférant perdre ses yeux dans le breuvage plutôt que sur l'homme, lui obéissant sans broncher. Il avait raison, même si elle n'avait guère eu le loisir de trop s'y pencher, son esprit occupé par l'effet qu'il avait sur elle, sa blessure restait tout de même douloureuse. « Merci. ». Sauf que, encore une fois, Cocoon avait le don de la mettre dans tous ses états. Lorsqu'il parla de séances de doléance, elle comprit qu'il était réellement roi, tombant des nues. Elle devait sortir, c'était trop pour elle. Qu'il soit roi, cela allait, mais qu'il balaye ses défenses en un rien de temps, qu'il la soigne, qu'il annule ses obligations pour elle, qu'il... elle ne savait pas. Aussi, elle saisit l'occasion lorsqu'il parla de Vyktoria pour s'éloigner en murmurant : « Reste là, je vais la trouver... ». C'était une sorte d'ordre en réalité, elle ne voulait pas qu'il vienne et même si sa voix était naturellement douce, elle s'était montrée un peu ferme pour le coup, regrettant quelques secondes plus tard lorsqu'elle déambula dans un environnement inconnu. Elle s'appuya un instant contre un mur, essayant de reprendre contenance. Elle inspira doucement, expirant de la même lenteur, fermant les yeux un court instant qui fut troublé par celle qu'elle cherchait. Lilith lui expliqua la situation et l'orine l'amena dans sa chambre, visiblement ravie de lui prêter des affaires. La jeune femme regarda un moment l'ange avant de fouiller dans sa penderie, en sortant un tissu magnifique. S'approchant d'elle, elle déboutonna sa chemise sous le regard de la nouvelle venue qui en resta quelque peu troublée. Peut-être qu'elle était le seul problème ? Peut-être qu'elle avait un soucis de distance ? Quoi qu'il en soit, elle prit le parti de laisser Vyktoria s'occuper d'elle, ne ressentant pas la même gêne qu'avec Cocoon, loin de là. Aussi, elle lui noua le kimono noire autour de la taille tout en discutant, allant, pour finaliser, chercher une barrette sur laquelle se trouvait la représentation d'une fleur de muguet, en parfaite harmonie avec ceux parcourant l'habit.

L'ange la remercia, la pression étant redescendue lors de la discussion. Elle s'était changé les idées, lui expliquant son travail au sanctuaire, quelques éléments de sa vie mais parlant surtout de Mimi. Aussi, lorsqu'elle retourna aux appartements de Cocoon, elle se sentait bien plus détendue. Elle n'entra pas dans la chambre, s'arrêtant à l'embrasure de ce qui avait dû être une porte jadis. Elle lui sourit dès qu'elle rencontra son regard, arrivant à rester concentrée sur la discussion qu'il n'avait pas terminé avant son départ. « Cocoon... ». Elle attendit un instant, cherchant comment lui faire remarquer ce qu'elle pensait. « Tu es roi n'est ce pas ? ». Ce n'était pas réellement une question, elle avait compris mais ce sur quoi elle butait par contre, c'était une toute autre chose. « Il doit y avoir tellement de personnes plus compétentes que moi pour t'aider que je me demande pourquoi tu as accepté mon offre. Je ne te dis pas que je veux partir, ni rentrer chez moi vu que je n'en ai pas, mais simplement, cela me semble étrange. Je veux t'aider, c'est vrai, je ne veux pas te laisser, mais peut-être que quelqu'un d'autre pourrait t'aider bien mieux que je ne pourrai jamais le faire. ». Elle finit par avancer, doucement, se rendant à l'évidence : il n'était pas idiot, il n'avait pas accepté par gentillesse. « Enfin, de toute façon, maintenant que tu m'as accepté, tu vas devoir me supporter jusqu'à ce que tu ailles mieux. ». Il lui semblait déjà s'être bien relevé depuis la dernière fois mais elle avait vu son regard sur la fiole de parfum dans le bain. Elle n'en était pas sûre mais peut-être qu'il appartenait à cette femme, celle à la peau de porcelaine. « Tu devrais jeter le parfum... ». Elle avait dit cela mais elle n'en avait pas le droit. Aussi, elle rectifia en complétant : « Ou le ranger en attendant que les choses aillent mieux si elles le peuvent. ». Elle s'avança de nouveau un peu, réduisant la distance qui les séparait. Elle le regarda un instant, lui tendant sa chemise. « Mais pour le moment, allons nous promener, mon seigneur. ». Elle rit, l'embêtant tout en passant d'un sujet sérieux à un sujet plus banal. Son statut ne lui posait aucun problème même si, quelque part, les choses devenaient un peu plus compliquée à son sens. On ne se baladait pas aux côtés d'un roi comme à côté d'une personne lambda, surtout dans sa ville. Aussi, elle espérait que la promenade lui fasse oublier l'idée d'aller au château. Elle lui avait dit qu'elle ne voulait pas qu'il y aille et même si à présent elle était certaine de sa puissance, elle n'était pas sûre qu'il puisse rivaliser contre ces choses. Beaucoup périssaient en souhaitant vérifier les dires...
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Tomber et se relever (pv Cocoon)

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