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 ◊ Lieu novembre/décembre - Le Jeu de la Magie ◊

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Sam 02 Nov 2013, 23:30



Lieu du mois – Utopia

◊ Lieu novembre/décembre - Le Jeu de la Magie ◊ Utopia10
La cité des Humains, construite brique par brique par tous les peuples de ces terres, sans conflit, main dans la main. Ce dont tout le monde rêve ! La perfection ! L'égalité pour tous, la fraternité... Mais ne vous a-t-on pas déjà dit que la perfection n'existe pas et que la paix est éphémère ? Eh bien ! Réveillez vous car c'est un fait. Si cette cité merveilleuse a été bâtie par tous,  certains de ses habitants de sont pourtant pas amicaux à leurs voisins dotés de pouvoirs, même si ceux-ci, lorsqu'ils entrent dans la cité, les perdent instantanément. Depuis peu, on remarque des événements inhabituels... On s'est bien dit que la magie étant bannie, il ne pouvait s'agir de cela. Tous ont cherché une explication rationnelle aux étranges phénomènes qui rythment la vie des habitants d'Utopia depuis quelques jours, sans succès. Il faut se rendre à l'évidence : quelqu'un s'amuse avec la magie.

S'agit-il d'un membre d'une race magique qui a réussit à briser le sort ? On se met à fouiller les  non Humains, mais rien, pas la moindre trace de magie. Après quelques temps troublés, la ville fait appel à des inconnus, qui auront un regard extérieur sur la question. Ainsi, vous vous rendez à Utopia afin de découvrir qui se sert de la magie pour refaire l'histoire. Car c'est bien de cela qu'il s'agit : quelqu'un entre les murs de la cité Humaine s'amuse à jouer avec le temps  et modifie certains événements passés. Un enfant dit même avoir croisé des monstres sortis tout droit des histoires que lui content sa mère le soir avant de se coucher. Il vous faudra découvrir ce qui se trame dans la ville, et pour cela, vous êtes conduit vers le plus grand érudit des environs ; un Humain nommé Sage, régisseur de la bibliothèque, gestionnaire des parchemins de l'histoire et homme plein de sagesse et doté d'une intelligence innée.

Il vous aidera dans votre quête, mais vous pourriez bien avoir des surprises... Dans ses yeux bleus se lit une malice étrange que vous ne sauriez définir... Il n'est pas impossible qu'un piège vous soit tendu, ou que vous ne sachiez par voir la vérité, même lorsqu'elle se trouve sous votre nez. Il vous faudra donc faire preuve d'attention pour redonner à Utopia sa grandeur et sa spécificité.    
Explications
- Explications : Lorsque vous arrivez dans la cité, vous êtes dépossédez de vos pouvoirs et conduit à Sage. Avec son aide, vous faite le tour de la cité afin de découvrir qui pourrait être à l'origine du changement de l'histoire. Prenez garde, Sage est joueur et aime faire des farces à ceux qui ne sont pas de son peuple. Ainsi si vous voyez des choses étranges ou rencontrez des gens anormaux, n'ayez pas peur, Sage est sans doute derrière tout ça. Après toutes ces émotions, vous ne trouvez rien et finissez par rentrer à la bibliothèque où le jeune homme et vous cherchez dans les livres de magie. La finalité peut-être être multiple : soit vous découvrez que c'est Sage lui même qui joue avec le temps et les contes pour X raisons, soit il s'agit là de l'œuvre d'une autre personne (ou d'un groupe de personnes) qui ne voulait que s'amuser un peu et user de magie, pour expérimenter. (il peut par exemple s'agir d'enfants qui ont volé du matériel magique à un magicien). A vous de voir !

- Votre post devra faire 1240 mots minimum.
Gain(s)

3 choix possibles :

- 1 point de spé au choix + un stylo qui permet de rendre réel ce que vous écrivez.
OU
- Modifier un événement passé (un petit événement. Ce changement apparaîtra au moment où vous usez de votre pouvoir et n'aura pas d'incidence désastreuse sur le futur – soit votre présent – car pas assez puissant.) [pouvoir accessible aux compagnons]
OU
- Le pouvoir de rendre quelqu'un 'Humain' (soit sans pouvoirs, même ses pouvoirs de races) pendant quelques minutes. [pouvoir accessible aux compagnons]
> les Humains auront le pouvoir inverse, soit celui de s'offrir les pouvoir de la personne choisie pendant quelques minutes. Cette dernière ne les perdra pas cependant.

- SAGE -
◊ Lieu novembre/décembre - Le Jeu de la Magie ◊ Sage10
Sage est un simple Humain. Il a aidé à la construction d'Utopia et elle représente pour lui sa vie entière, la seule chose à laquelle il doit s'intéresser. Érudit depuis l'enfance, il consacre ses journées à classer les livres de la grande bibliothèque d'Utopia, réunir les traces de l'histoire de son peuple... Il se considère comme le messager de la vérité et n'est pas en très bon terme avec les races dotés de magie... Pas qu'ils les détestent, simplement pour lui, elles n'ont aucune raison de se croire supérieurs aux Humains. Il connait la ville à la perfection, ses recoins les plus sombres, ses souterrains, chaque habitant. Souriant, serviable et toujours disponible pour ses voisins, Sage est aimé de tous. Il voue son existence à Utopia et aux Humains et repousse ses prétendantes sans les ménager. Pour lui, l'amour n'a aucun sens si il n'est offert qu'à une seule personne. Jeune homme rêveur, Sage est pourtant quelqu'un de raisonnable et d'extrêmement persuasif. Il a une patience à toute épreuve mais ses colères sont souvent destructrices. Méfiez-vous de sa bonne humeur et de sa gentillesse, elle pourrait bien se retourner contre vous, surtout si vous le défiez, car notre homme est quelqu'un de susceptible, et rancunier avec ça ! Il n'oubliera jamais un tort.
Récapitulatif des Gains

- Vanille / FICHE / 1 point de Magie + un stylo qui permet de rendre réel ce que vous écrivez. [Ok]
- Zevä / FICHE / 1 point de Charisme + un stylo qui permet de rendre réel ce que vous écrivez. [Ok]
- Amélia / FICHE / 1 point d'Agilité + un stylo qui permet de rendre réel ce que vous écrivez. [Ok]
- Ritournelle / FICHE / 1 point d'Intelligence + un stylo qui permet de rendre réel ce que vous écrivez. [Ok]
- Sora / FICHE / Le pouvoir de rendre 'Humain' quelqu'un pendant quelque minutes. [Ok]
- Luka Renfield / FICHE / 1 point d'Agilité + un stylo qui permet de rendre réel ce que vous écrivez. [Ok]
- Svana Araushnee / FICHE / 1 point d'Intelligence + un stylo qui permet de rendre réel ce que vous écrivez. [Ok]
- Heavenly / FICHE / 1 point de Force + un stylo qui permet de rendre réel ce que vous écrivez. [Ok]
- Neros / FICHE / 1 point de Magie + un stylo qui permet de rendre réel ce que vous écrivez. [Ok]
- Luka Cross / FICHE / 1 point d'Agilité + un stylo qui permet de rendre réel ce que vous écrivez. [Ok]
- Erza / FICHE / 1 point de force + un stylo qui permet de rendre réel ce que vous écrivez pour Ama [Ok]
- Opalyne / FICHE / 1 point d'intelligence + un stylo qui permet de rendre réel ce que vous écrivez. [Ok]
- Wirven / FICHE / 1 point de magie + un stylo qui permet de rendre réel ce que vous écrivez. [Ok]
- Lysis / FICHE / 1 point de magie + un stylo qui permet de rendre réel ce que vous écrivez. [Ok]
- Enzel Taiji / FICHE / 1 point d'agilité + un stylo qui permet de rendre réel ce que vous écrivez. [Ok]
- Emivia Adana / FICHE / 1 point d'intelligence + un stylo qui permet de rendre réel ce que vous écrivez. [Ok]
- Eddie / FICHE / GAIN INCOMPLET !
- Ethan / FICHE / 1 point d'agilité + un stylo qui permet de rendre réel ce que vous écrivez. [Ok]
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Dim 10 Nov 2013, 17:32


Gabriel, beau brun ténébreux au charisme scandaleux, tenait fermement entre ses bras musclés la femme qu'il désirait ardemment. Avec un sourire moqueur aux lèvres, il contemplait de ses yeux bleus la belle endormie. Plongée dans l'inconscience, Vanille ne bougeait pas. C'était du moins ce que croirait n'importe qui, sans se douter de l'immonde vérité. Le corps était inerte, car l'esprit était ailleurs. « C'est vraiment étrange.» souffla une voix douce et claire. « Je n'avais encore jamais pu m'observer ainsi. Occupe-toi bien de moi.» - « Et alors, ça fait quel effet de posséder le corps de sa fille ?» En quelques pas sur le côté, la Sirène put se contempler dans un grand miroir. Tout était différent, dans le corps de Nausicaa, dont l'âme était en retrait et essayer de hurler pour regagner une once de contrôle, sans succès. Vanille n'entendait pas même un murmure, bien qu'elle ressentait une espèce de pression désagréable qu'elle parvenait sans mal à occulter. Délicatement, la jeune femme passa ses doigts dans son épaisse chevelure. Le blond de Nausicaa prenait quelques reflets cuivrés, et le bleu de ses yeux était tacheté de vert. « C'est plutôt amusant.» Elle tourna les talons. « Où vas-tu ?» - « Croyais-tu donc que l'expérience se bornait à prendre sa place ? Je veux pousser les limites et constater par moi même les possibilités. Elles sont innombrables, car je n'ai plus l'apparence que tant d'êtres détestent. C'est ainsi que je m'en vais réaliser quelques bonnes actions, pour ne pas briser en quelques instants ma couverture.» - « J'aimerais beaucoup voir ça.» - « Hors de question, tu as trop été vu en ma compagnie. Reste à l'écart, je reviendrais vite. Je tiens juste à tester ma force à travers Nausicaa.» - « Reviens vite.» - « J'y compte bien. Je préfère tout de même mon apparence et mes compétences.» Et dans un soupire, la jeune femme tourna les talons.

D'une démarche légère et mesurée, Vanille déambulait à travers les ruelles d'Utopia. Chose plutôt étonnante, c'est la capitale humaine qu'elle choisit comme destination pour ces petites expériences. « Une ville humaine ?» s'étonna Nausicaa, voix qui résonnait dans la tête. Vanille la laissait s'exprimer, c'était plutôt drôle de la sentir frustrée de ne pouvoir se contrôler. « Oui.» répondit-elle à sa fille sans même entrouvrir les lèvres, ô joie des discussions que nul ne pouvait entendre. « Utopia est très récente, elle a vu le jour il y a peu, volonté d'une Reine Humaine qui désirait unifier les siens. Des créatures de tout peuple sont venus aider à sa construction.» - « J'imagine que vous n'avez pas poser une brique.» - « Pas une, c'est la première fois que je viens en ces lieux.» Vanille courba la tête. Les lèvres pincées, elle contempla les visages gravés dans le marbre de ceux qui aidèrent tout particulièrement à la réalisation de la Cité. Et elle rit doucement. « Qu'est-ce qu'il y a de si drôle ?» - « Je discerne parmi ses sourires deux personnes qui rêveraient de ma mort.» Naram et Lily-Lune avaient tout deux aidés. Décidément, la phrase '' nous n'avons pas les mêmes valeurs'' était vraiment de rigueur.

Parmi les rires et les bavardages incessants qui emplissaient les ruelles, une conversation bien plus enflammée résonnait. Curieuse, Vanille s'approcha d'un pas félin et discret. Un petit groupe d'hommes était réunis et débattaient d'un sujet pour le moins délicat. Lorsque l'un tourna la tête, il aperçut la jolie blonde et fonça sur elle. « Et toi ! Tu es ici depuis combien de temps ?» Bonne comédienne, Vanille joua les troublées, usant de l'air sage de sa fille et de ses grands yeux respirant la bonté. « Je viens tout juste d'arriver.» répondit-elle d'une petite voix. Devant l'évidente sincérité, l'agresseur fut gêné. « Ah. Désolé.» Et sans plus de cérémonie ou d'explication, il tourna les talons. « Si je puis me permettre.» continua la jeune femme en le rattrapant. « Que se passe-t-il ?» Préciser qu'elle savait déjà aurait été mal vu. Après tout, c'était la raison de sa présence ici, une bonne action à faire, digne de Nausicaa, un problème à régler, voir les possibilités de sa fille. L'homme grogna presque. « La magie est proscrite ici. Et pourtant, des sortilèges ont été lancé. On doit retrouver les responsables.» - « Je vois. Je peux peut-être aider ?» Il parut surpris, et passa ses grosses mains dans sa tignasse désordonnée. « Oh et bien. Oui pourquoi pas c'est une bonne idée. Suivez moi.» Il la guida à travers les allées, cherchant une maison. Il indiqua d'un geste un jeune homme brun aux yeux bleus. « Allez lui parler.» Avec un sourire, elle le remercia et s'approcha de l'humain, assis sur les trois marches qui menait à la porte de sa maison. Il lisait tranquillement.

« Excusez-moi ?» Il releva les yeux et sourit. « Oui ?» - « On m'a dit d'aller vous voir.» - « Vous voulez nous aider à trouver ce qui trouble Utopia ?» - « Exacte.» - « Oh. Parfait. Enchanté. Je suis Sage.» D'un bond, il se releva en refermant son livre, et tendit sa main libre. Dans un sourire, Vanille la serra. « Nausicaa.» - « Très joli nom.» - « Merci.» Vanille avait envie de rire. Après tout, n'avait-elle pas bon goût ? C'est elle qui avait choisit d'appeler sa fille ainsi. « Allons nous balader. Peut-être trouverons nous des indices.» Rien de plus infructueux n'aurait pu avoir lieu. Si la promenade était agréable et les discussions avec Sage plutôt intéressante, pas la moindre piste ne surgit. Dans un soupire, Vanille demanda à son compagnon d'infortune s'il n'y avait rien de plus probant à faire. « Peut-être ferions nous mieux de nous renseigner sur le sujet.» - « Bibliothèque ?» - « Sans conteste.»

Vanille, assise sur l'un de larges bureaux, parcourrait sans impatience les lignes des vieux ouvrages poussiéreux, à la recherche de la moindre information. Si elle avait eu le moindre doute sur sa personne, elle était aujourd'hui fixée. Elle détestait agir dans les règles, en prenant garde à son entourage et en usant de méthodes douces et conventionnelles. Elle préférait de loin ses mauvaises habitudes et ses manières violentes mais si délectables de régler les conflits. Vanille soupira, à nouveau. « Quelque chose ne vas pas ?» s'enquit Sage. « Non non, tout est parfait.» Maigre réponse, mais la jeune femme ne pouvait décemment pas lui dire la vérité. Et un petit bruit attira son attention. Vanille ne mit qu'une seconde à trouver sa source. Un petit garçon, bouche bée, détala comme un lapin. « Hé !» Vanille se lança à sa poursuite, Sage sur ses talons, bien qu'il ne comprenne pas tout à fait où la jeune fille voulait en venir. La course poursuite fut brève. Vanille était bien plus rapide et agile que le gamin. Et elle l'attrapa par le col en un instant. « Pas si vite jeune homme.» Quelque chose tomba de sa poche. « Tiens tiens. Mais que voilà.» Elle ramassa du bout des doigts l'étrange plume. « Et bien ça alors.» s'étonna Sage. « C'est un artefact, qui permet de rendre réel ce que l'on écrit.» - « Et cela explique bien des choses, n'est-ce pas ?» - « Oui. Le problème est règlé. Et moi qui pensait qu'il s'agissait de ...» - « Oui ?» - « Non rien, ce n'est pas important.» Il sourit. « Cette plume, gardez là. Elle n'a rien à faire ici. Je pense que ce genre de choses devrait être proscrit, tout comme la magie. Le peuple serait plus rassuré. Vous avez bien vu les dégâts sur la paix de cette si petite chose entre les Humains et les autres espèces.»

Gabriel, tout sourire, demanda. « Alors ? Cette journée ?» - « Ennuyeuse à souhait. Je retourne dans mon corps.»

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Mer 13 Nov 2013, 16:14


Bô se promenait le museau au sol, comme s'il recherchait quelque chose. Une femme se tenait à ses côtés. Sa musculature peu féminine, toutefois installée avec des formes généreuses qui ne démantelaient point sa nature de femme. Sa peau hâlée qui se faisait chauffer et caresser par les doux rayons du soleil. Ses longs cheveux noirs se balancaient de gauche à droite de son crâne. Le vent ne semblait souffler que dans une direction. Cette femme aimait bien user de magie quelques fois mais il était fort rare qu'elle n'osait l'user. Cette Orisha restait dans l'ombre, agissant physiquement et n'utilisait la magie qu'en dernier recours afin de s'aider. Le principal pouvoir qu'elle utilisait était la vitesse surhumaine afin de pouvoir augmenter sa vitesse lorsqu'elle essayait de rattraper quelqu'un à la course. Zevä s'était engagée sur un sentier battu. La terre était très dure sous ses pieds. Ses bottes frôlaient donc silencieusement l'endroit. Elle ne connaissait pas l'emplacement. La jeune femme était en quelque sorte... perdue. Ses yeux bicolores s'élevaient vers une maison un peu plus loin. Dès qu'elle pénétra dans l'enceinte de cette ville, elle sentit quelque chose d'étrange en elle. Un froid s'était installé, un vide constant. Tout de suite, elle s'était retournée pour regarder la panthère noire. Celle-ci ne semblait pas trop affectée. Elle n'avait qu'un seul pouvoir après tout et elle ignorait de son propre chef ce qui se passait. Haussant alors les épaules, Zevä poursuivit son chemin jusqu'à arriver à une petite maison. On pourrait presque la qualifier de chaumière! Elle plissa les yeux pour regarder à l'intérieur de la vitre. Elle était opaque, rendant la visibilité très nulle de dehors à l'intérieur. Soudain, elle vit une personne du coin de l'oeil. Celle-ci semblait se cacher de sa personne, comme si elle voulait fuir la nouvelle présence qui dérangeait tout ce beau monde. L'Orisha s'avança vers la silhouette. Celle-ci sortit de son trou à rat et la regarda dans les yeux. « - Je ne suis pas ici pour vous faire du mal. Je recherchais un endroit où je pourrais passer la nuit. J'ai fais un gros voyage. » Malgré ses paroles, l'homme qui se tenait devant elle ne semblait pas rassurer de sa visite chez eux. Sa voix, rauque et accusatrice s'éleva: « - Vous êtes celle qui provoque toutes ces tours de magie? » Zevä fronça soudainement les sourcils en écoutant les paroles de l'homme. Elle se sentait presque offusquée de la situation. Mordant l'intérieur de sa joue droite, elle se taisait. Il ne fallait mieux pas qu'elle ouvre sa grande gueule.

L'homme redressait ses yeux globuleux vers elle. L'Orisha vit ce regard noisette qui se plantait dans les siens. Elle ne parlait pas. Ce fut lui qui brisa le silence en premier
« - Vous n'êtes pas du coin mam'zelle j'me trompe? Vos yeux vous trahissent! Aller, suivez-moi. Je vous amène à notre grand sage! » Et l'adjectif sage s'accordait parfaitement avec le prénom de l'homme. Zevä se mit néanmoins sur ses gardes en suivant cet homme. Même privée de toute sa magie, l'Orisha sait se débrouiller principalement par son physique que par sa magie. Elle était capable de mettre un homme plus gros que lui au sol. Son agilité n'était pas au point mais elle se débrouillait. Ils pénétrèrent ensemble dans un bâtiment. Dès qu'ils eurent pénétrés dans cet endroit, un homme - plutôt jeune d'ailleurs! - se retournait vers eux, un gentil sourire accroché à ses lèvres. « - Eh bien! Quelle merveilleuse surprise! Vous n'êtes pas du coin mademoiselle, n'est-ce pas? Et je peux d'ailleurs savoir que vous n'êtes pas humaine.» Le regard vairon de l'Orisha s'était tourné vers l'homme. « - C'est exact. Je ne comprends pas ce qui se passe mais j'aimerai aider. Tout votre village semble affecté par ce qui se passe ici. » Sage sourit doucement et descendit les quelques marches qui les séparait. « - C'est exact. Beaucoup de gens remarquent des sorts. Des gens s'amusent à faire de la magie alors qu'elle est interdite, qu'on dépossède toute personne en possédant lorsqu'ils pénètrent en ces lieux.» Voilà ce qui se passait! Zevä décida de se taire et elle eut les explications de l'homme. Elle redressait alors les yeux pour regarder autour d'elle. C'était une véritable forteresse de magie cet endroit! Beaucoup de fiols étaient disposées un peu partout dans la pièce. Les yeux bicolores de la femme recherchaient principalement quelque chose mais elle ne vit pas ce qu'elle convoitait. « Vous êtes prête à vous élancer dans cette aventure? » Aventure? Quel imbécile tout de même... La jeune femme lui serra alors fortement la main, le faisant presque grimacer de douleur. Il semblait si fragile qu'elle pourrait peut-être... non pas peut-être. Elle lui casserait les os zygomatiques en un coup de poing si elle se battrait contre lui. Mais ce n'était point là dans ses intentions.

Elle partit à la recherche de ce qui se tramait en ces lieux. La jeune femme allait aider ces pauvres villageois humains à retrouver la paix qu'ils avaient jadis. Quelqu'un s'amusait à user de magie. Quelle puissance pouvait-elle être en œuvre pour contrer les effets puissants qui dépossédait tout être de sa magie en ces lieux? Prenant une grande inspiration, la jeune femme se mit à chercher pendant longtemps jusqu'à ce que, soudainement, elle réussisse à mettre la main sur quelque chose. Un groupe de jeunes enfants s'amusaient à dessiner quelque chose sur le mur. L'Orisha s'approcha quand, soudainement, ils firent sortir une créature tout droit sortie d'un compte. Elle comprit immédiatement la source de tous ces problèmes. Tout de suite, Zevä s'était approchée des jeunes enfants et en attrapa un par le col. Elle le souleva de terre sans gêne. Elle n'aimait pas les enfants pour leur comportement. Elle les adorait pour d'autres raisons. Là encore, son passé venait la rattraper. Elle se disait, d'ailleurs, que si elle tombait amoureuse un jour, elle n'aura pas d'enfants. Était-ce seulement vrai? Zevä ne le savait pas. Elle avait beaucoup de craintes. C'était surtout pour cela qu'elle se distançait des autres et refusait de créer de forts liens. Cette femme avait l'habitude du rejet et elle ne souhaitait plus souffrir à cause des autres. Revenant à la réalité, elle plongea son regard froid dans le tiens. Elle le sentit trembler même malgré ses vêtements.
« - Sales petits garnements! Vos petits tours terrorisent les gens de ce village. Vous croyez que c'est drôle!? Regardez les expressions de ces pauvres personnes. Vous avez commis quelque chose que vous devez réparer.» Ils regardèrent tous les gens qui s'étaient amassés autour d'eux. Leurs expressions étaient tristes, apeurés et curieuses. Ils avaient hâte de pouvoir retrouver la paix de leur petit coin. Zevä amena donc les coupables voir Sage. Celui-ci prit une bonne vingtaine de minutes à réprimander les petits garnements. En signe de remerciements, il lui offrit une plume très étrange. « - Cette plume permet de rendre réel ce que vous écrirez. Merci de votre aide et faîtes bonne usage. » Un présent magique? Décidément, cette ville était plutôt surprenante. Elle décida de se rendre dans une auberge, se fichant d'être privée de sa magie pour une nuit. Zevä s'endormit paisiblement, sans aucune complication et surtout... personne qui ne venait la déranger.  Son esprit était calme. La nuit allait certainement être réparatrice. Les choses allaient peut-être devenir beaucoup plus belles le lendemain?


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Mer 04 Déc 2013, 12:43


Il faisait chaud, trop chaud. Ce n'était vraiment pas habitué à cette chaleur qui se trouvait dans le désert. Bon bien sûr j'allais certainement finir par m'y faire, mais visiblement ça n'allait pas être pour tout de suite. Mais alors que j'avançais calmement, une sentit un regard lourd posé sur mon dos. Tournant la tête, j'eut un mouvement de recule, je connaissais le Isiel grognon, celui méfiant ou encore celui taquin, mais là j'avais droit à une autre facette de son visage, l'Isiel fâchée, et encore, mes mots était faible, il semblait vraiment près a sortir hors de ses gongs, je ne savais même pas qu'est-ce que je pouvais faire pour essayer de comprendre ce qu'il avait.

— Un désert, tu m'as emmener dans un désert, voilà ce qu'il y. j'ai été elfe, donc j'aime la nature luxuriante, même si je n'en suis plus un. Mais surtout je suis un élémental maintenant, un élémental de glace. Si encore tu m'avais emmener ici alors que j'étais de l'élément feu d'accord, mais là ça ne va pas.
— Désolée, je n'y est pas pensé vraiment. Écoute si tu veux attend moi dans une oasis ou je ne sais pas moi, sort d'ici je te retrouverais.
— Mais oui et ainsi je me ferais un sang d'encre. Amelia, je vais continuer à te suivre, mais crois moi que j'espère bien que tu nous emmènerais plus dans des endroits comme ça avant un bon moment, est-ce que je me suis bien fait comprendre ?

Je déglutis avant de continuer ma route sans même lui répondre. C'est vrai que je n'y avais pas pensé, mais franchement pourquoi est-ce qu'il ne me l'avait pas dit plutôt lui aussi ? Franchement ce n'était pas juste que tout me tombe sur le dos, s'il n'avait pas voulu le dire, et ben c'était de sa faute. Bon d'accord, sur le coup j'étais peut-être un peu de mauvaise foi, mais tant pis. Je voulais continuer à voir ce que je pouvais trouver ici. Bien évidemment je ne m'étais pas lancée à l'aveuglette, je savais que je pouvais trouver une pyramide en faite et c'était ça qui m'intéressait réellement. Mais il fallait bien admettre que ce n'était pas vraiment simple de mettre la main dessus. J'essayais donc de ne pas trop faire attention au sentiment qu'il dégageait, car ce n'était pas vraiment des sentiments doux et chaleureux pour une fois, bon d'accord il était vraiment de mauvaise humeur et je soupirais en me demandant comment j'arriverais a me faire pardonner ce que je venais de faire.
Mais âpres quelque instant, mon regard se perd sur une forme a l'horizon, je regardais ce qu'il semblait être une ville assez grande, mais surtout il y avait de la végétation il me semble.

— Est-ce que c'est un mirage ?

— Non c'est Utopia, c'est la ville des humains, je crois.
— Les humains ont une ville maintenant ?
— Oui, mais ça ne fait pas si longtemps en faite, ils on enfin eu un chef, une dénommée violette je crois, mais elle n'est pas resté si longtemps, je crois.
— Comment est-ce que tu sais ça toi ?
— Ils parlaient d'essayer d'en capturer quelqu'un pendant qu'ils venaient ici pour vivre chez eux. Mais je crois qu'ils ne l'ont jamais fait pour finir, ils étaient assez bien protégés.

C'était plutôt une bonne nouvelle en fin de compte, je me dirigeais donc vers elle, car je voulais la voir de plus prés, mais une fois que je mis les pieds à l'intérieur, je me sentis différente, j'en avais presque le tournis, de plus des gardes c'étaient approcher de nous et nous demandais la raison de notre présence.

— On vient juste visitée, mais pourquoi est-ce que je me sens si faible soudainement ?
— Dans utopie, il n'y a pas de magie, vos pouvoir sont neutraliser le temps que vous rester ici. Vous comprenez, les humains ne peuvent pas tous se défendre contre les êtres magiques.
— oui bon normalement hein.
— Comment ça normalement ?

Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il venait de dire, mais quelque chose me disait qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas ici.

— Des événements magiques on fini par apparaitre dans la ville on ne comprend pas trop comment c'est possible.
— Ça ne nous dérangerait pas d'aider.
— Vraiment ? Dans ce cas je vais vous conduire à sage, c'est une personne fort honorable qui s'en occupe déjà.

Il commençait alors à nous guider dans la ville et il finit par nous présenter un homme assez jeune contrairement à ce que j'avais pensé au début. Le garde expliqua rapidement la raison de notre présence avant de nous laisser.

— Bien, je ne serais pas contre un peu d'aide. Une Orisha est un...
— Elemental.
— Je vois, bon j'allais faire le tour de la ville pour essayer de trouver quelque chose qui pourrait m'aider à comprendre, je vous propose donc de m'accompagnée si vous le voulez bien.

Pendant le chemin, on parlait un peu de tout, enfin je lui faisais parler principalement de la citée en faite. J'appris que beaucoup de race avait permis sa création et qui avait donc rendu la ville aussi fertile que n'importe qu'elle autre. Et dire qu'elles pouvaient ce mettre sur le gueule et en même temps crée ce genre de chose en travaillant tous ensemble, c'était assez ironique quelque part.
Mais pendant la visite de la ville, je pus me rendre compte qu'il y avait vraiment des choses pas vraiment normales ici. Quelquefois je demandais même à sage des explications, mais il me disait que c'était ce genre d'événement qui circulait depuis quelque temps dans la ville. Après avoir fait le tour, on fini par rentrée dans à la bibliothèque bredouille.

— bon, on va regarder si on ne trouve pas des explications dans un de ses ouvrages. Escusez moi de cette question, mais savez vous lire ?
— Bien sûr, mais si vous n'y voyez pas d'inconviennient, je préfère continuer à être dehors, rester ici ce n'est pas vraiment mon genre.
— Je comprends, c'est normal. Nous resterons ici si vous avez remarqué quelque chose.

Je sortis alors, franchement je ne me sentais pas capable de rester enfermée dans cet endroit clos. Je continuais alors ma marche et je finis par me retrouver moi même, comme si je refaisais le chemin de tout à l'heure. Je restais un moment immobile, me suivant du regard et au vu de ses réactions, je compris que c'était réellement ça.
Après l'avoir suivis quelque instant, je fini par entendre un rire et tournant dans une ruelle, je fini par mettre la main sur un jeune homme qui semblait bien se moquer de moi, mais quand il me vit, il voulut alors s'enfuir, mais pas de chance pour lui je le tenais déjà pas le col.

— Ca va lâcher moi.
— Non, je crois que je vais t'emmener voir quelqu'un.

Je le fis alors sortir et des gardes arrivèrent au même moment, je leur avais rapidement expliquer et âpres quelque question supplémentaire et l'arriver de Sage qui avait été appelée, le jeune homme fini nous par nous expliquer que ce n'était pas juste qu'ils n'aillent pas de pouvoir en tant qu'humain et du coup il voulait simplement s'amusez un peu a leur dépend, vu qu'ici ils n’en avaient pas non plus. Je trouvais cela complètement stupide, nous n'avions pas demandé de naitre avec des pouvoirs, certainement pas en tant qu'Orisha en tout cas. Mais bon. Il fut alors emmené.

— Il ne va pas être trop puni, j'espère.
— Ne vous en faites pas, il n'a rien fait de vraiment méchant, je doute que ça aille trop loin.

Il nous remerciait alors et on prit une bonne journée de repos dans une auberge. Isiel était content de cette décision, même s'il savait que l'on allait devoir continuer notre route dans le désert. Mais heureusement pour lui, une caravane allait partir de la ville et ils avaient acceptée de nous emmenée avec eux pour que l'on quitte l'entendue ocre le plus rapidement possible.


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Mer 04 Déc 2013, 23:01

Ah le vent frais qui souffle, le bruit de l'eau ruisselant entre les rochers et la mousse, le bruissement des feuilles vertes et les fleurs aux odeurs divines, J'adorais, la forêt. Je m'étais endormie sur le dos de ma monture en plein voyage, les rêves m'avaient tendu les bras et mes songes me portaient dans mon habitat chéri, la fraîcheur des sous bois humides. Quel rêve banal ? Non... J'ouvris les yeux, entendant mon petit ami à plumes coasser. L'air était brûlant, presque irrespirable tant il était sec... vous voyez que mon rêve prenait tout son sens ? Devant moi, à perte de vue, des dunes de sable brulant, des rochers et encore des dunes, ainsi que des mirages, où bien des esprits. Je ne savais pas trop ce qu'étaient ces apparitions mais tant qu'elles ne me voullaient rien, savoir ce quoi il s'agissait n'était pas de l'ordre des priorités.

Une demie heure à peine après mon réveil, le soleil brûlant se fit cacher par les dunes de sable, apportant un peu de fraicheur à ce climat hostile.

C'est finalement à l'heure du dîner que j’atteins Utopia, où m'attendait avec une charmante pancarte, une femme rondouillette à oreilles rondes.

"Souilad, Ritournelle".  Mon hôtesse avait eu la charmante attention d'écrire son ardoise en elfe mais elle y avait mis une faute d'orthographe. La pauvre, notre prononciation était si différente de la leur qu'il n'était pas si simple de deviner que l'on écrivait "suilad" pour pour adresses ses salutations à quelqu'un.

Bonjour, Aevy, si je ne me trompe pas ? J'espère que vous ne m'avez pas attendu tout le jour.

Je connaissais le nom de cette femme, puisque après tout, je n'étais pas ici en visite touristique mais parce que les elfes d'ambre, groupe u quel je souhaitais me dévouer, avaient encore eu besoin de m'envoyer en mission dans le cite "le but de pérenniser la fraternité des peuples". Si j'avais pu prendre un portail de transport, j'aurai fait ma mission avec joie, mais le voyage était loin d'être première classe. Au moins, on ne m'avait pas collé au train une demi douzaine de gardes, cette fois j'étais toute seule, ce qui me ravissait au plus haut point.

Aevy me conduit à l'auberge où je passais la nuit. Je n'avais pas sommeil ayant dormi sur mon cheval, je sortit donc dans les rues pour voir de mes propres yeux ce qui se passait ici.

D'abord des poules qui couraient, normal peut être, à défaut qu'il faisait nuit et que les animaux n'étaient pas plus grands que mon index. Pour une cité réputé anti magie, voilà un phénomène qui méritait d'attirer mon attention. Puis ce fut le tour d'une fontaine, dont les jets d'eau dansaient en l'air pour dessiner des étoiles, des gouttes et d'autres formes plus abstraites. Où encore de rares fleurs, qui avaient un cycle de floraison bien trop rapide, en vingt secondes, les roses passaient de bouton à fleur éclose, puis fanaient aussi sec, pour redevenir des bourgeons frais et verdoyants.

Le lendemain, on m’amena à la rencontre d'un sage qui s'appelait mage, comme prévu. Il vivait dans une grande bibliothèque et partageait ma passion pour la lecture, ce qui, je devait l'avouer, me réjouissait. Quitte à travailler de concert avec quelqu'un, autant le faire avec une personne qu'on avait des chances d'apprécier.

"A ce que je vois vous ne vous êtes pas perdue entre les dunes, c'est une bonne chose. Enchanté, Mademoiselle Ak'Loan."

Mademoiselle Ak'Loan... je croyais être de retour à ma semaine de service militaire à me faire appeler de la sorte... Eurk.
"Enchanté, Sage, je vous en prie appelez moi Ortie. En quoi puis-je apporter mon aide pour qu'Utopia retrouve son calme ?"
Sage  tendit la main vers une table couverte de manuels, ouverts à diverses pages, certaines illustrées. En lisant les lignes de travers, des mots que je comprenais, il y avait une histoire de construction de la ville, à l'aide de la magie, durant une guère contre les... Anges ?

"Vos manuels racontent n'importe quoi, c'est fou. Enfin veuillez m'excuser, mais je sais encore qu'Utopia est une construction humaine et que jamais une guère n'a opposé votre peuple aux anges."

"Mais c'est exact... Il est là, notre souci ! Quelqu’un s'amuse à juste sous notre nez à transformer l'histoire passée de la ville, Un enfant a vu un montre s'échapper de son livre de comptes, et la décoration est devenue folle. Ailleurs, ceci serait acceptable, mais je ne supporte pas que des magiciens viennent mettre leur nez là où ils n'ont rien à faire."

Bon, au moins je voyais que cet homme ne portait pas la magie dans son coeur. Je lui parlais donc de mes découvertes de la nuit, et en arrivai à une proposition.

"De mon avis, ce ne sont que des enfants qui s'amusent, je ne pense pas que cette magie cherche à vous nuire, sinon, la personne qui vous aurai souhaité du mal n'aurai pas perdu son temps à jouer les décorateurs d'extérieur, ni à faire des âneries aux livres."

"Enfants où pas, ces phénomènes doivent cesser. Utopia a toujours été une ville sans magie, et ce n'est pas aujourd’hui"hui que ça doit changer."

On finit par sortir dans les rues et nous nous approchèrent des phénomènes atypiques, on fit le tour une fois, pour tout inventorier, on y passa la journée sans apporter de réponse à cette épineuse situation. Quand enfin la nuit tomba, je vis une chimère courir sur le mur. Elle était plate, comme inscrustée dedans, puis plus loin, je vit son ombre, le tout accompagné de bruits bien étranges même pour un tel animal. Le bruit était assurément humain... On ne cherche pas la bonne source de magie... Sage, je ne suis pas même certaine qu'il y ait un jour eu une quelconque forme de magie ici.  Les poules repassaient sous nos pieds en émettant un sort de "tic tic tic" répétitif. J'en saisis une pour la mettre à notre niveau, pour constater que sur son ventre il y avait une trappe. Je l'ouvrit, et un mécanisme se dévoila, ainsi qu'un petit ressort à remonter.

"La seule magie qu'il y ait ici est celle des rêves et de l'illusion.  Votre monstre n'est surement qu'un dessin sur une feuille de papier transparent projetée au mur avec de la lumière, et son ombre, des ombres chinoises... Pour la fontaine et les fleurs... je ne sais pas encore, allons voir."


Au final, en cherchant bien autour de la fontaine on remarqua des petites plaques en suspension entre les jets d'eau, maintenues par des fils. Pour les fleurs, en cherchant au sol il ne s'agissait que d'une potion mélangée à la terre, potion de printemps à l'odeur. Le premier élément réellement magique de la visite. Je pris un peu d'eau de la fontaine pour arroser les racines des fleurs et ce fut réglé, plus de pousse à vitesse express, les belles fleurs auraient tout leur temps pour se faire belle dans leurs bourgeons et ne sortiraient qu'une fois bien apprêtées.

A la bibliothèque enfin, on retrouva les livres; il n'y en avait qu'une petite dizaine sur des miliers qui semblaient changés, En penchant bien le nez dessus, ça sentait le café, et le papier était dans un bien trop bon état pour appartenir à un livre censé avoir passé au moins vingt ans dans une bibliothèque, le jaunissement était juste dû au café.

"Ce livre est un faux, les pages de ce bouquin sont aussi neuves que les cheveux d'un bébé. A mon avis, quelqu'un vous les as emprunté pour les remplacer". j'ouvris la dernière page pour retirer la feuille de suivi du livre.

"Et votre farceur n'est autre que... Elizebeth Ruisseau." Dis-je en ouvrant toutes les dernière pages de livre.  Six portaient ce nom, elle avait dû remplacer les 4 autres en venant sans les emprunter.

"Il y a bien de la magie à Utopia, mais rien n'est réel rassurez vous. La magie a semble t'il sa place à utopia, les humains sont bon au jeu de l'illusion visiblement. Au début, j'y ai vraiment cru."

"Ce n'est pas cette petite c'est... Moi, je m'ennuyais alors j'ai crée tout ça, et mes enfants m'ont aidé pour la chimère, et pour les poules. Je voulais voir si vous, magiciens, remarqueraient la supercherie. Visiblement, mon numéro est au point, tout le monde y à cru. Même vous, Ortie."

En effet, vous êtes doué.

Et il tendit une main sur le côté pour faire apparaître une fleur.

Je serai obligée de faire un rapport aux elfes... Navrée, vous ne pourrez plus vous amuser.

Ce n'est pas grave, j'ai eu tout loisir de le faire pendant deux semaines. Toute bonne chose a une fin.

Ma visite n'avait duré qu'un jour et deux nuits. Je repris la route sur le cheval, avec Ir Loiwa, mon corbeau, qui lui n'avait rien fait de plus que bailler aux corneilles pendant que je cherchais avec Mage la source magique de la ville.

hrp:

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Dim 08 Déc 2013, 15:13


◊ Lieu novembre/décembre - Le Jeu de la Magie ◊ Tumblr_mus17gH03k1sdyerqo1_400

Utopia était une jolie ville , dans le cœur du désert , dans laquelle je m'étais un peu perdue disons car l'époque où j'y suis passée n'était une des meilleures de ma vie ... C'était plutôt le bazar à ce moment-là , je m'en souviens comme si c'était hier . Mais préférais laisser ces quelques souvenirs plus ou moins douloureux de côté pour passer à autre chose . Et croyez-moi , cette ville allait être titrée comme celle qui me portait la poisse dès que je l'approchais ou entrait en son sein . J'avais passé les portes de la cité il y a quelques minutes , et un étrange courant électrique m'avait parcouru . Ça avait duré même pas une seconde mais me donnait un léger mal de tête sans explications ... Que se passait-il ? C'est alors que Saya-kan qui était derrière moi et transformée en humaine m'interpella .

_ Sora !

Je me retournais , la fixant redevenue une petite renarde jaune . Je haussais les épaules , ne comprenant pas ce qu'elle voulait me montrer . Puis lui tendait mon épaule pour qu'elle y grimpe , expliquant sa remarque :

_ C'est toi qui m'a fait quelque chose pour que je redevienne comme ça ?

Je fronçais les sourcils , lui certifiant que non . Qu'est-ce qui se passait ? Je remarquais alors que mon bras avait retrouvé , sous ma manche , la marque de vampire habituellement dissimulée par la magie des illusions et de l'apparence . Ouhlà ça ne sentait guère bon que cette histoire . Comprenant peu à peu le mal à l'aise , je me tentais à conclure mon hypothèse d'un essai , tentant de changer d'apparence . Rien n'y fit , même avec la plus grande concentration ... Que se passait-il à la fin ? Je regardais autour de moi , remarquant enfin les gens semblant affolés . Étaient-ils touchés du même maux que moi ? Sans doute moins violemment ... Car au fond , je n'étais qu'une constitution magique et le lien des Génies avec ce précepte était trop puissant pour que ça ne m'atteigne autant que les autres , d'où le mal de crâne . Je m'agenouillais un instant , cherchant à comprendre cette foutue situation . Jusqu'à ce qu'un homme m'interpelle .

_ Mademoiselle ? Vous allez bien ?

Je relevais la tête difficilement , m'époussetant pour me mettre debout . Secouant la tête pour affirmer que oui , même si c'était plutôt faux bien que je n'étais pas encore des des extrêmes de douleur que j'avais connu parfois .

_ On dirait que vous subissez aussi le sortilège magique qui nous touche ...

Je lui lançais un regard rempli d'incompréhension , attendant de plus amples explications , puisqu'il semblait avoir une piste . Il me fit signe de le suivre et m'emmena dans ce qui était une bibliothèque . Je fixais avec intérêt les étagères allant jusqu'au plafond qui était plutôt haut il fallait dire , et donnait à la salle un aspect de profondeur plutôt effrayant . Mais je ne me laissais pas impressionner , je n'étais pas de ce genre-là . Il m'invita à m'asseoir , ce que je fis sans attendre , prête à l'écouter .

_ Utopia est touché ces derniers temps par un étrange phénomène que vous avez vous-même comprise quand il s'est emparé de vous ... Toute magie est ôtée à tout être à Utopia , habitant comme visiteur .

Je hochais la tête , tandis qu'il semblait désemparé . Et me posa une question subsidiaire , à la quelle je dus réfléchir à la réponse . Dire la vérité ne m'avançait à rien mais mentir non plus alors autant jouer la carte de la franchise .

_ Vous semblez plus sujet à la malédiction que bien des gens que j'ai vu , c'est étrange ...

_ Le Marid se doit d'entretenir un lien très fort à la magie et tout ce qui y touche , quelque relation très proche de vitale .

Il sourit , murmurant qu'il comprenait et qu'il implorait mon aide pour rétablir la situation au plus vite . J'acquiesçais puis me levait , lui promettant de trouver la solution . Je ne pensais pas que ça serait si rapide .

Après avoir arpenté quelques rues , je retombais sur l'endroit où j'avais retrouvé Eddie pour la première fois et revu Narcisse après notre rupture . Par curiosité , ce vilain défaut qui faisait partie intégrante de ma personnalité , je poussais la vieille porte de fer que nous avions défoncé lors de notre passage ici , regardant un peu les lieux . Je n'espérais pas tant d'un plongeon dans mes souvenirs , que celui de trouver les fautifs et coupables de ma mission dans l'endroit-même . Visiblement , c'était toujours les mêmes propriétaires du lieu car quand je croisais enfin âme qui vive dans le sous-sol du vieux bâtiment , j'eus droit à un :

_ Toi ?!

Caractéristique de "Encore ta sale tronche que je n'espérais plus jamais revoir ?!" , ce qui me faisait rire , pour tout avouer . Je fis un signe de tête affirmatif , concluant d'une parole en dégainant mon arme , un unique sabre pour le moment .

_ En effet "moi" . À qui t'attendais-tu d'autre ? Je ne vous ai pas trop manqué les enfants , vous vous êtes pas trop ennuyés sans moi ?

L'homme appela quelques uns de ses copains à la rescousse et donna ordre de charger . Je restais sûre de moi mais gardait en mémoire que ma super force n'était plus pour un petit moment et qu'il fallait faire sans , viser les points vitaux , se battre à la lâche , ce que ne m'avait jamais appris Narcisse alors que c'était sa façon de vivre préférée . Fallait dire que je lui avais jamais donné des cours de loyauté non plus . Ils chargèrent donc , et un coup de sabre en plein buste fut fatal à l'un deux , le deuxième fut plus coriace et je dû le sonner , faute de m'en débarrasser . Le troisième lui par contre , n'esquiva pas la courbe de ma lame en travers de sa gorge . Paix à leurs âmes . J'avais à faire .

Saya-kan me suivait ou plutôt , faisait le guet en avance , petite renarde discrète , elle se faufilait et m'indiquait si la voie était libre ou non . Je ne sus combien de temps je passais à chercher dans ses couloirs que j'eus arpenté la dernière fois , ou non d'ailleurs , avant de tomber sur la chose que je cherchais , mais ne pensant aucunement à tomber sur cette forme-ci de l'énigme . Une marque au sol , avec bougies et étoile tracée dans son cercle , m'indiquait que ceci était toute la cause de ce cirque . Je m'apprêtais à calmement faire mon punitif office , me dirigeant vers la marque mais des pas pressés m'interpellèrent avant . Et une nuée d'hommes , une petite dizaine se pointa à la porte , armes en mains . Je soupirais , levait les yeux au ciel et tentait de cacher mon appréhension . Car bien que j'étais douée , sans magie et surtout la super force , j'y allais beaucoup moins fort et de manière efficace .

_ À 10 contre une fille ? Vous avez donc si peu de dignité ?

Oh je n'espérais non plus pas tant de leur crédulité et leur manière à être incapable au combat , j'en étais même plutôt stupéfaite . Heureusement que le dernier réussit à m'envoyer à terre , car je bousculais les bougies et une réaction plutôt étrange se fit dans la picèe . Toutes les bougies s’éteignirent et une grande explosion eut lieu . Sans doute que ces arnaqueurs souhaitaient amasser la magie des gens du lieu pour eux ? Et que cette explosion n'était que le rejet de toute la magie ? Autant vous dire que c'était assez violent même si je tenais encore debout après mon choc avec le mur . C'est Saya-kan qui me réveilla alors que j'étais à moitié sonnée , maintenant redevenue mon double .

_ Tu assures Sora !

Je souriais doucement , lui faisant signe de me donner son épaule pour me relever et quitter cet endroit de malheur où le calme était à nouveau apposé .

_ Je sais , je sais ...


Spoiler:
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Lun 16 Déc 2013, 15:45

« Ohhhh … Ma tête … » Ouais, j’avais mal à ce point ! Comment expliquer le fait que mon crâne me faisait si mal et que j’avais l’impression qu’un régiment entier m’était passé dessus ? Soit un régiment m’était effectivement passé dessus, soit j’avais bu un peu plus que de raison et avais fini par m’endormir. Quel bel euphémisme ! En voyant les cadavres de bouteilles non loin de moi, je compris que je n’avais pas qu’un peu bu, mais que je m’étais envoyé une bonne grosse cuite et que j’avais fait un bon petit coma éthylique. Encore heureux que je ne me sois pas noyé dans mon vomi tiens ! Je me relevai, m’époussetai et dépoussiérai le peu de dignité qu’il me restait. Je me mis à la recherche de la première auberge venue, espérant trouver de quoi manger et dormir encore un peu, quand plusieurs hurlements m’alertèrent - en plus de m’exploser les tympans.

Sans plus trainer, je me dirigeai vers la source des cris et trouva un duo de jeunes femmes, complètement paniquée. Je leur tendis mes mains et elles ne se firent pas prier. Une fois relevées, elles se toisèrent un moment, comme pour se convaincre qu’elles n’avaient pas rêvé. « Est-ce que ça va ? Pourquoi avez-vous hurlé comme ça ? » Nouveau regard entre elles, puis l’une prit la parole « Il y a quelque chose qui rôde … » - « Une bête sauvage ? » - « Pas vraiment … C’est quelque chose qui ne devrait pas exister. » - « Comment ça ? » - « Quelque chose qui n’existe que dans les contes que l’on lit à nos enfants ! » Ah oui, cela expliquait plutôt bien leurs regards. Il y eut un long silence, qui fut brisé par la même personne qui avait expliqué son souci « Vous nous prenez pour des folles, n’est-ce pas ? » - « Du tout, je réfléchissais simplement … » - « A quoi ? » - « La façon dont cette bête est arrivée là. Elle n’est pas supposée exister, quelqu’un a donc du la faire venir d’une façon ou d’une autre. » Soulagées, elles m’expliquèrent qu’elles n’étaient pas les seules, non sans m’emmener vers la bibliothèque de la ville. Je ne me rendis compte de l’action qu’une fois arrivé à destination et me maudis d’avoir été assez idiot pour leur proposer mon aide.

« Vous êtes venu pour … » - « Les bizarreries qui se passent dans le coin, on m’a dit que je pourrais aider. » - « Bienvenue dans ce cas, je suis Sage, Humain ! Et vous êtes ? » Quelqu’un qui ne peut actuellement pas lire dans tes Etoiles mais qui a déjà envie de t’égorger … « Luka, simple passant. » Hors de question qu’il sache ce que j’étais, sinon j’aurais toutes les chances qu’il vienne se la raconter en disant que mon savoir était inutile en ces lieux et patati et patata. « Enchanté de faire votre connaissance, Luka. Si vous voulez bien me suivre … » Est-ce que j’avais le choix ?

« C’est étonnant que l’on en ait pas entendu parler pendant le tournoi … » - « Il y avait de la magie partout, alors celle-ci devait passer inaperçue. Ou alors les fautifs ont trouvé leur bonheur dans la magie pure et ont délaissé leur autre moyen. » - « Qu’est-ce qui vous fait avancer tout ça ? » - « Nous avons déjà vérifié tous ceux qui étaient naturellement doués de magie, ou qui auraient pu avoir accès à des artefacts venant de l’extérieur. De ce qu’il se dit, beaucoup de choses qui ne devraient pas exister se pavanent librement dans Utopia, mais il y a autre chose … » - « Quoi donc ? » - « Il semblerait que le temps lui-même soit déréglé. » Je bloquai instantanément et m’arrêtai, tel une statue « Je vois que ça vous parle. Vous aussi vous avez eu quelques problèmes avec le temps ? » - « Je préfère ne pas en parler. Dans quelle mesure les victimes sont-elles touchées ? » - « Oh, rien de bien fâcheux, mais toujours assez gênant dirons nous. C’est un peu comme si le hasard et la chances tournaient un peu mal de temps à autre. » Je soupira de soulagement, si ce n’était que ça, tout allait bien en fait. D’ailleurs, c’était à se demander pourquoi je m’encombrai encore de la compagnie de l’autre au lieu de le laisser tout seul dans sa mouise. Après tout, c’étaient eux les humains et ils faisaient assez bien savoir que les autres n’avaient pas à intervenir là dedans.

« Où va-t-on ? » - « Aux archives. Nous stockons là bas quelques artefacts, au cas où. Ce sont les seuls que nous n’ayons pas encore vérifié, mais pour tout dire personne n’a encore été assez fou pour s’y aventurer. » - « Et vous me le dites que maintenant ? » - « Auriez-vous peur ? » - « C’est pas ça … C’est simplement une grave atteinte aux bonnes mœurs … Et un manque certain de savoir vivre ! » - « Vous m’en voyez désolé ! » C’est cela oui … Il ne perdait vraiment rien pour attendre celui-là ! Une fois arrivé, il me tendit quelques parchemins listant les objets archivés et nous nous répartîmes les tâches. Au bout de quelques heures, nous trouvâmes les objets manquants et l’humain soupira « C’est ce que je craignais … » - « Comment ça ? » - « Ils ont volé la plume … Elle permet de rendre réel tout ce qu’on écrit … Vu comme ça, c’est logique en fait. » - « Et comment va-t-on la retrouver ? » - « J’ai peut être une idée ! » Il m’emmena vers une autre section et me tendit un anneau « Ceci va vous permettre de retrouver vos pouvoirs, Rehla. » - « Comment … » - « Disons que j’ai l’œil, et de bonnes relations ! » - « Les deux mégères de toute à l’heure … C’était … » - « Un coup monté ? En quelques sortes ! Il fallait bien susciter votre intérêt ! » J’avais encore plus envie de le tuer ! Mais nous étions arrivés là, alors autant en finir ! Je passai l’anneau à mon doigt et soupira de soulagement en sentant de nouveau les Cieux dans ma tête.

« Vous pensez pouvoir demander ça aux Etoiles ? » - « Ouais … » Il ne me fallu que quelques dizaines de secondes pour acquérir la connaissance nécessaire et je lui rendis vite sa bague. Elle était certes utile ici bas, mais une fois sorti de la ville elle ne m’apporterai plus rien « Que vous ont-elle dit ? » - « Que si je vous révélais quoi que ce soit, ça me tuerait ! Bien essayé … On fait comment ? » - « Réglez le problème, emportez cet objet aussi loin que possible ou détruisez-le, mais faites cesser ces enfantillages ! » Ah, si seulement il savait ! Il me remercia et je me dépêchai de trouver les quelques gamins qui avaient volé la plume. Ils n’avaient pas campé de leur position et je les pris par surprise pour leur coller la punition de leur vie, ou plutôt leur toute dernière ! N’avais-je pas dit que j’avais grand soif ?

1245 mots — 1pt de spé agilité + le stylo, merci ^^
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Mer 18 Déc 2013, 21:40

Nous autres Alfars avons été connu par le passé pour toujours avoir une multitude d'espions à notre service. Notre autarcie n'a que trop duré et maintenant que je suis à la tête de notre peuple j'entends bien redorer notre blason. Il ne s'agit pas là d'une quelconque nostalgie pour une époque passé désormais révolue mais une volonté de faire de mon peuple ce que nul autre n'a jamais réussit à faire. Notre emprise, notre pouvoir doit se répandre sur ces terres à l'insu de tous, tout comme les racines rampent toujours plus loin hors de la vue de ceux qui vivent à la surface. J'étais jeune, en place depuis peu mais je me savais entourée d'amis et d'alliés haut placé. Je débordais d'assurance mais ne reproduisais pas mes erreurs passées, je restais en retrait, parlais peu pour agir à la place, dans l'ombre, toujours dans l'ombre. J'étais une créature de ténèbres et j'entendais semer la terreur dans les cœurs à l'avenir, mais le temps n'était pas encore venu. J'avais de nombreuses choses à faire en attendant. A savoir commencer par réunir mon peuple, nombreux étant ceux qui avaient désertés la cité pendant le règne de ma sœur. Il me fallait rebâtir cette vile, réunir mes sujets, asseoir mon autorité et m'arranger pour que nous marchions tous vers un but commun. Ce n'étais pas une mince affaire sachant que repérer mes sujets enfuis m’amenait parfois à me mêler de problèmes assez agaçants.

Un matin j'entendis parlé d'Utopia. La cité des humains lançait un appel à l'aide pour le moins surprenant. J'avais d'abord cru à une guerre mais ce n'était pas le cas, il semblerait que ce qui agitait la capitale était bien différent. Une histoire d’événements improbables de magie ayant outrepassé le sceaux empêchant l'utilisation des pouvoirs dans les murs de la cité. Après plusieurs semaines passés à chercher une explication par leurs propres moyens, les autorités locales se résolvaient à appeler à l'aide quelqu'un d'extérieur à leur peuple en espérant qu'un autre point de vue permettrait de résoudre ce mystère. Je souris. C'était parfait ! Une escapade me ferait le plus grand bien. J'avais toujours aimé l'imprévu et les aventures. J'estimais que ce n'était pas en restant chez soi que l'on pouvait évoluer. Quelque soit les conséquences j'étais prête à les assumer, quand bien même elles devaient être aussi lourdes que celles ayant suivit mon voyage à la grotte maudite. Et puis je ne m'étais rendue qu'une fois dans cette ville, et dans une situation bien différente. Retourner voir le désert me ferait le plus grand bien. Mais avant je devais faire quelque chose. Saisissant une paire de ciseaux je me coupait les cheveux pour qu'il ne m'arrivent plus qu'en haut du cou. Une fois ma nouvelle coupe terminée je pris avec moi mes armes, et ordonnais à Agna de se préparer à m'accompagner. Je sortis vêtue pour le combat avec mes bottes plates, mon pantalon et mon bustier de cuir noir. En passant silencieusement devant mon miroir j’aperçus une femme belle et dangereuse, déterminée. Je n'étais pas reconnaissable, la fleur séduisante et mystérieuse avait fait place à une guerrière glaciale. C'était parfait ! J'aimais préserver mon anonymat. C'est ainsi que je quittais le palais sur un coup de tête pour filer en compagnie d'Agna. Cela faisait une éternité que je n'avais pas ainsi volé seule en compagnie de ma dragonne et cela m'avait manqué.

Le vent fouettait mon corps et je sentais une ivresse folle m'envahir tandis que la vitesse me grisait. Ma compagne avait bien grandit et je sentais ses muscles redoutables rouler sous ses écailles tandis que ses immenses ailes fouettaient les nuages, son cou tendu vers notre destination. Je percevais son bonheur à travers notre lien, je lui avait manqué et voler en ma compagnie lui rappelait de nombreux souvenirs. Cela me fit sourire, oui nous allions bien ensemble et notre rencontre était encore claire dans mon esprit. Je ris et me mis à crier en me mettant debout sur son dos pour lutter contre le vent. Nous fîmes plusieurs pauses et je savourais ces instants de repos paisible à marcher dans le désert, bien que la pierre continue de murmurer à mon oreille. Je ne pu m'empêcher de me dire que j'aurais aimé que Cocoon se trouve avec moi, sans doute aurait-il aimé ce nouveau style... Mais ce n'était pas le cas et c'est entre filles que nous finîmes par arriver à destination. Je laissais ma dragonne à l'extérieur de la ville. Il lui semblait avoir repérer certains congénères et étant donné sa taille véritable je n'allais pas pouvoir l'emmener avec moi dans l'enceinte. C'est donc aux portes de la ville que nous nous séparâmes. Pour ma part j'entrais tête haute et avisais les gardes de la raison de ma présence. Bien que je les sentis quelques peu anxieux à mon sujet ils me laissèrent entrer et si je perçus la disparition de mes pouvoirs je commençais à être familière avec ces sensations. Je fus conduite auprès d'un grand érudit appelé Sage. C'était d'une originalité à s'en pâmer... Je lui fut donc présentée dans le hall de la bibliothèque d'Utopia. Nous nous observâmes en silence quelques instants tandis que les gardes quittaient la place. Mes yeux d'émeraudes rivés dans les siens couleur du ciel d'été. Je laissais un sourire amusé flotter sur mes lèvres. Il était jeune et beau avec ses cheveux bruns un peu long. Il avait la fraîcheur de ceux qui ne vivent guère longtemps. Tout à fait mon style. Pourtant je devais bien avoir deux fois son âge, enfin c'était déjà le cas avec l'Orishala. Mais je n'avais pas là mes longs cheveux de nuit me conférant une apparence éthérée. J'étais bien réelle et si mes traits restaient d'une grande finesse et mes oreilles pointues un témoignage de mon appartenance à l'un des peuples elfiques. Ce n'était qu'un enfant et je vis ses yeux briller avant qu'il ne demande doucement. « Ainsi c'est une guerrière qui se porte volontaire pour nous aider ? Puis-je savoir à qui ai-je l'honneur ? ». Mon sourire s'accentua et je finis par par lui répondre d'un ton léger et charmeur en décalage total avec mon apparence. Ma voix de velours glissant jusqu'à lui. « Ne vous a-ton jamais apprit que sur ces terres les apparences sont trompeuses Sage ? Appelez moi Anya. La rumeur de vos soucis m'est parvenue mais vous ne donner guère d'informations, vous pourrez certainement éclairer ma lanternes... » Ses yeux se plissèrent avant qu'il n'acquiesce. « Hé bien soit. Des monstres appartenant à une autre époque sont apparus devant certains enfants, des éléments du passé ressurgissent, les fouilles que nous avons effectuées se sont révélées infructueuses. Peut être pourrions nous commencer par un tour de la ville ? N'étant pas d'ici pour décèlerez peut être un élément nous ayant échappé. » Ce fut à mon tour d'acquiescer pour ensuite le suivre. Je marchais sans bruit et avec légèreté comme toujours lorsque je me mettais en chasse. A plusieurs reprises je vis l'homme m'observer à la dérober, je rencontrais son regard à plusieurs occasions. Il m’amena sur les lieux des apparitions, me fit rencontrer les enfants ayant vu les monstres, je fronçais les yeux à leurs descriptions. Lorsque nous nous fûmes éloignés je sifflais avec agacement. « Jouer avec de pareilles choses... Nous avons lutté avec acharnement pour détruire les aberrations d'Orion, nombreux sont ceux qui y laissèrent leur vie, y compris certains souverains de l'époque. Manquer à ce point de respects aux générations du passé... » Je revis la dépouille d'Astaroth portée sur les brancards, les zombies envahissant nos villes, le jugement d'Orion. Tant de souvenirs, il m'était toujours douloureux de repenser à cette époque. « Ainsi vous avez lutté à cette époque ? Vous êtes donc bien vieille.. ». Je fermais les yeux, à cette époque j'étais Masha, sans doute avait-il entendu parler de la reine de l'échiquier, il ignorait simplement qu'elle se tenait à ses côtés. Cette pensé me fit rire. Oui j'étais vieille. Ma main suivait un mur de brique et soudainement je me retournais pour saisir en silence l'humain et le plaquer dans l'ombre d'une ruelle déserte. Agna nous survola laissant planer une atmosphère étrange. « Tu es intelligent, mais je vais te conseiller cordialement de mieux le dissimuler ou tu risque d'avoir des soucis. Le combat n'a pas l'air d'être ton domaine et il existe bien des êtres susceptibles en ce monde.» Je le relâchais. Et me glissais sur le mur à ses côtés. Dans rue que nous venions de quitter un groupe de personnes passèrent. Je les connaissais et ils auraient instantanément détruit ma couverture. « Nous pouvons ressortir, peut être devrions nous nous rendre à la bibliothèque. » finis-je par dire. Il fronça les sourcils avant de lâcher. « Vous ne vouliez pas être vu et vous avez détourné mon attention pour que je ne puisse pas me souvenir de ceux que vous souhaitiez éviter. » c'était une constatation et je me contentais de lui sourire avec amusement.

Dans la bibliothèque Sage m'apporta plusieurs ouvrages et je commençais à les feuilleter, j'en avais déjà lu certains, et dans l'un d'eux une feuille s'échappa. Un poème évoquant une femme de braise aux yeux dorés, ses cheveux de sang capturant les hommes pour les tuer par la suite. Ainsi certains de ces livres provenaient-ils du pillage de l'échiquier, cela paraissait pourtant évident, ils avaient du être revendus depuis longtemps. Je restais là la feuille à la main perdue dans des souvenirs du passé. Il finit par s'approcher et vit ce que je tenais à la main. « Vous l'avez connu ? » Je me retournais calmement vers lui, c'était à son tour d'arborer un petit sourire. « Oui, elle est morte il y a longtemps . Ce n'est guère une perte. Mais cela m'a rappeler de nombreux souvenirs de cette époque. Les choses étaient bien différentes alors. » Je fis une pose avant d'ajouter. « Je penses avoir une idée, mais pour la confirmer nous devons nous rendre sur les remparts. » Il fronça les sourcils avant d'accepter. Je le trouvais bien calme en dépit des événements qui se produisaient. Arrivés à destination je montais sur le parapet, puis me retournant je lui saisis la main avant de me jeter dans le vide pour l’entraîner avec moi. J'appelais Agna et elle descendit en piquer pour nous cueillir sur son dos. L'humain était blême, mais je le tenais fermement. J'avais retrouvé mes pouvoirs, la dragonne volait dans les environs de la cité. Nous traversâmes un nuage solitaire et la chemise de l'homme devint transparente. « Vous êtes folle ! Que comptez-vous faire ?! ». Je souris et glissant une main sur son torse je me saisis d'un stylo que je plaçais sous ses yeux. « Ceci n'est pas un jouet ni un objet commun... Pourquoi m'avoir fournit un ouvrage qui en parlait tout à l'heure ? Cet objet permet de rendre réel ce que l'on écrit. C'est vous qui l'avez utilisé n'est ce pas ? » Il plissa ses grands yeux bleus avant de froncer les sourcils. « Les artefacts sont communs dans la cité, certains sont dangereux, des meurtres ont été commis grâce à certains d'entre eux j'en suis sure mais les autorités ne veulent pas y penser, alors j'ai décidé de prendre les choses en main et d'organiser des événements qui secoueraient suffisamment la population pour qu'une fois qu'il serait établit que cela était du à certains artefacts ceux ci soient interdits. Un moyen de pression si vous préférez. » Je l'observais et soupirais, un sourire naissant néanmoins sur mes lèvres. « Ingénieux, vous pensiez que votre réputation suffirait à vous protéger si celui qui découvrait le stratagème venait à ne pas vouloir marcher dans votre combine. Qui comptez-vous faire accuser ? » « Un meurtrier. » « C'était plutôt bien pensé. Si un jour l'envie te prend d'être ambassadeur auprès d'un autre peuple tu seras le bienvenue à la cour des Allfars. Et si jamais tu devais avoir besoin d'aide vient à Drosera et dit que c'est Anya Araushnee qui te demande, on te conduira à moi. » Il haussa un sourcils stupéfait. « Vous êtes l'Amarante ? » Je souris d'un air amusé et me penchant je l'embrassais avant de lui subtiliser le stylo. « Ce sera ton cadeau en échange de mon silence. »

Agna revint se poser devant les portes de la ville et nous descendîmes de son dos, je le raccompagnais devant les arches de la ville je m'arrêtais et d'une illusion je lui révélais la femme éthérée que j'étais, mes longs cheveux flottant autour de ma silhouette je suis souris. « Cette énigme est finalement résolue. A bientôt Sage. » et je tournais les talons pour rejoindre ma compagne. Cela avait été une étrange rencontre.


2095 mots - 1 point d'intelligence et le stylo s'il vous plait ^^
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Lun 23 Déc 2013, 20:34

La grandeur d'un homme ne se mesure pas par la force de ses pouvoirs mais de ses convictions. Ainsi Utopia était et reste une ville remplit de mystère pour les étrangers. Pour sa part, Heavenly avait toujours vu cette ville comme un lieu étrange pour des personnes étranges. Les humains...Que pouvait elle dire de cette race mise à part qu'elle voyait en eux comme le commencement d'une vie, la naissance d'étranges histoires qu'on racontait encore aux enfants jusqu'à maintenant. Ce fut un temps où elle était une humaine, elle était comme eux. Une personne rêvant sans cesse d'un avenir meilleure et voyant sa vie, jour après jour comme un challenge et un nouveau défi. Mais ce temps était révolu et ce passé lui avait été arrachée. Ses souvenirs ne cette vie antérieur étaient quelque part encré en elle...Enterrés et scellés à jamais pour qu'elle ne puisse jamais plus se souvenir de cette vie où la fin n'avait rien d'aussi merveilleux que celui qu'un comte de fée.

Si la belle vampire devait actuellement décrire ce qu'elle ressentait, elle dirait simplement que pour elle, les humains étaient des idiots rêveurs. Elle ne les détestait pas particulièrement. Non, mais pour elle, ce n'était que de la simple nourriture à ses yeux. De la nourriture parfois distrayant ou parfois fort ennuyeuse. Mais qui avaient des rêves et des ambitions bien plus grandes que toutes les races. Pour elle c'était une race bien faible qui avait parfois la folie des grandeurs. Bien sur elle ne sous estimé pas non plus leur courte existante. Elle savait que des hommes, sans pouvoir et sans mage étaient capables de réaliser pleins de chose. Mais, elle n'avait jamais vraiment eut de bon souvenir avec les humains. Peut être était ce parce qu'enfin compte, une part en elle enviait cette courte mais parfois intense existence. L'humanité était quelque chose de précieux qu'elle n'avait plus depuis bien longtemps.

Pourtant si il y avait bien une chose qui poussait la belle vampire à se déplacer parfois dans des lieux étranges. C'était bien la curiosité. Un étrange sentiment qui l'avait poussée à se rendre à Utopia, la cité des humains lorsqu'elle avait entendu, qu'un étrange phénomène s'y produisait actuellement. C'était bien connu, cette cité avait pour réputation de bannir toute sorte de magie. Même une personne dotée de la plus grande des puissances magique, devait un simple humain lorsqu'il foulait un pas les terres de cette cités. Hors, depuis quelque temps, pour des raisons inconnu des évènements perturbe la vie quotidienne de la ville. Et c'est en foulant ses pas, que Heavenly était décidée à voir de ses propres yeux, qui était l'incroyable fou qui avait réussit cet exploit. A peine avait elle franchis la limite du monde extérieur à celui ci, que la jeune femme sentait que ses pouvoirs avait littéralement disparut. Elle n'était désormais qu'un vampire sans aucune capacité magique. Regardant ses mains avec une certaine curiosité, son regard c'était lentement levée lorsqu'elle entendit le rire d'un homme


- Vous semblez bien surprise mademoiselle.
- Et vous êtes ?
- Sage pour vous servir répondit il en s'inclinant Vous êtes surement venue pour cet étrange phénomène qui se passe dans la cité.

Hochant la tête en continuant un peu plus à détailler l'homme du regard. C'était un homme don l'apparence semblait si sereine, si calme. Mais étrangement quelque chose en lui lui disait de s'en méfiait, peut être était ce lueur dans son regard ou bien ce sourire quelque peu trop mystérieux à son goût. Cela étant, n'ayant plus a capacité de lire dans les pensées, Heavenly ne pouvait pas songé elle même, la personne qu'il était. Et tout en détachant son regard du sien, la jeune femme demanda

- Que se passe t'il vraiment ici ?
- Vous le découvrirez bien assez vite

Et cet homme n'avait pas tord car sans qu'elle n'eut le temps de faire quoi que ce soit, une créature qu'elle n'avait jamais vu de sa vie, passait tranquillement dans la ruelle comme si de rien n'était. Puis en fixant un peu plus près les gens qui se promenaient autour d'elle, Heavenly se rendait compte que rien était normal. Certaines personnes se baladait tranquillement sans têtes, d'autres avaient des membres en plus ou bien certains marcher tranquillement sans s’apercevoir qu'une bête, digne d'un monstre de légende planait au dessus de leurs tête attendant juste une chose, les dévorer. Elle était en train de perdre la tête...C'était pas possible, frottant ses yeux et avançant à travers les rues tout en regardant le spectacl, la rumeur était donc vrai !

- Vous semblez voir des fantômes, vous vous sentez bien ?
- Cette bête là....montra Heavenly du visage N'existe plus depuis bien longtemps ! Cela ne peut être vrai, à moins que je sois victime d'une illusion.  
- Effectivement c'est le cas et vous n'êtes pas la seule. Nombreuses des personnes sont venus ici et nombreux voyageur comme vous, ont vu ce que vous êtes en train de voir.
- Et vous n'avez pas trouvé de coupable ?
- Hélas non, nous avons cherchés mais le mystère reste non résolu

Voilà quelque chose de fort étrange. Heavenly ne comprenait pas elle non plus. Sa magie à elle avait bel et bien disparu. Cela était donc impossible pour un étranger d'user d'un quelque sort dans ses lieux pourtant, cette illusion était bel et bien existante. A moins qu'elle ne soit devenue folle et sénile, cela ne pouvait en être autrement. Tout en suivant Sage et en en traversant la ville afin d'être spectatrice de ses diverses phénomènes, le regard de la jeune femme c'était alors portée sur un étrange collier que portait l'homme à son cou. Si au début cela était juste un objet insignifiant, tout en écoutant les paroles du jeune homme d'un seul oreille, la belle vampire détailler l'objet. Elle n'avait pas remarquée lorsqu'elle était arrivée ici, mais il semblait que le pendentif n'avait pas cette couleur...

- Quelque chose ne va pas ? demanda l'homme au bout de quelque minutes
- Ce collier...
- Ho, un présent qu'on m'a offert. Un ami de longue date me l'a rapporté au cours d'une expédition.
- Puis je ?

Détachant le collier avant de la lui tendre, Heavenly observa l'objet avant de foncer ses sourcils. Elle se doutait bien que la pierre du pendentif était bien étrange et elle comprenait désormais la raison. Dans un soupire la jeune femme leva alors son regard hypnotisant vers l'homme et dans un petit sourire cette dernière fit

- Je tiens à m'excusez...
- Pour ?
- Pour ça répondit elle aussitôt

Avant jeté le collier par terre et de sortir sa faux d'argent et d'y insérer un coup afin de briser la pierre. C'est alors que toutes les illusions qui se tramait sous leurs yeux avaient disparu et la ville était à nouveau redevenu normal. Ainsi donc ce n'était pas vraiment une personne qui provoquait le trouble dans la ville, mais bien cet objet.

- Un objet magique fit Sage C'était une pierre fabriquer par des magiciens...
- Vous le savez fit Heavenly en le regardant Vous savez pour cette pierre

C'était étrange, elle n'avait pas l'impression que ses paroles étaient une question mais plus une réponse dite à haute voix. Pourtant loin de se formaliser et restant plus que évasive avec un sourire remplit de mystère, Sage se contenta juste de dire

- Vraiment ? Non, ce n'était que des suppositions.
- Pourtant...commença Heavenly

Mais voyant qu'il était peut être inutile d'insister, car après tout peu lui importait au final de savoir si cet homme avait délibérément utiliser la magie ou pas, la belle vampire c'était contentée juste de poussée un soupire résignée et de dire

- Non rien, laissez tomber.

Et sans un mot, juste une simple petite révérence en guise d'adieu, Heavenly quitta l'homme sous son regard amusé et quelque peu mystérieux.

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Lun 23 Déc 2013, 23:22


« Vous êtes l’ange qui nous a donc était envoyer. » Neros fit une révérence avec le plus grand respect qui soit. « Oui, monseigneur. » Le rouquin s’amuser déjà de cette journée. Attraper un homme jouant avec la magie là où elle était interdite, c’était plutôt amusant. Le maitre de ces lieux, la grande bibliothèque d’Utopia descendit de son échelle pour arriver à sa hauteur. Il était plus petit que Neros, une bonne tête peut être. Surement du a son grand âge. « Vous me dite quelque chose. » Sage le dévisager étrangement, et le Taiji ne put s’empêcher de jouer les grands étonner, alors même qu’il savait qu’une statue a son effigie trônait dans un lieu bien connue de la cité. « Vraiment ? C’est pourtant la première fois que je viens ici. » « Ah ? Bien, oubliez ça. » Haussant les épaules l’ange riait intérieurement devant l’air sérieux de l’homme, cherchant certainement a ce résonner. Car non Neros connaissait très bien cette ville, il avait participé à sa construction, il y avait même laissé la vie. Un très mauvais souvenir qu’il détestait plus que tout. Le souvenir de tous ses os ce brisant sous le poids de la roche. Des cris, des affolements, puis le vide, le noir, rien. Il était mort ici et s’en souvenait comme si c’était hier. Il était mort et cela le hanté encore certaine nuit. En entrant dans la cité il avait ressenti ce frisson. Quelque chose de terrible, comme si être dans le lieu même où il était mort le terrifier. Il n’aimait pas cette cité. Ce n’était ni le peuple, ni les gens, ni l’endroit le problème. Le problème c’était lui. Après tout il était mort entre ces murs. Il avait fermé les yeux et c’était aller. Bien sûr il respiré encore, on lui avait donné une seconde chance et il la chérissait, mais cela ne changer rien à ce qui était arrivé. Malgré son grand sourire éclatant qui ne laisser rien transparaitre de son malaise, le rouquin suffoqué. Une sensation qui ne risquer pas de le quitter, alors il s’efforcer de ce concentré sur l’homme qui lui parlait. Il lui expliquer depuis un moment déjà leur problème, seulement on l’avait prévenu avant qu’il ne vienne. Après tout il était envoyé par sa reine. Il devait aider le peuple d’Utopia à arranger cette faille dans leurs système et trouver celui qui s’amuser à en jouer allégrement. « L’espace et le temps change par endroit. Des moments passer son modifier. Celui ou ceux qui font ça savent comme personne manier la magie, c’est surprenant. » Sage semblait admiré ces personne, et Neros eut l’impression qu’au-delà des farces il semblait apprécier la chose. Pour un humain il imaginait que cela n’était pas surprenant. Quoi qu’on l’avait prévenu que tous les hommes ici n’accueillaient pas la magie de la même façon. L’hostilité était de taille. « Nous ne sommes pas de grand spécialiste, alors malgré nos recherche ils nous a étaient impossible de trouver le responsable. » Au fond ce n’était pas bien méchant, rien que les autorités ne pouvait contrôler, mais a plus grande échelle cela deviendrait un vrais problème alors autant le réglé des a présent avant d’attendre que cela empire.

Sortant du bâtiment Neros suivit sans s’inquiéter le vieil homme qui commença à le guider dans la cité. Etait-ce la chaleur ou bien la sensation de ses os ce brisant qui le rendait si nerveux alors qu’ils s’enfoncer dans les rue de la cité des hommes ? L’ange faisait son possible pour ne pas y penser et ce concentré sur une once de magie qui pouvait émaner d’ailleurs, mais il n’y en avait aucune. Par fois il sentait l’aura d’un être magique, mais rien qui puisse rivaliser avec une énergie utilisable dans cette enceinte. A chaque tour de rue, Sage attendait que Neros vois ou sente quelque chose que lui ne pouvait percevoir, mais le rouquin ne voyait rien qui ne pouvait signifier quoi que ce soit l’ors ce que soudain une vague de magie le fit ce redresser rapidement. Par reflexe il se retourna sentant l’avalanche provenir de leur dos. Des sortes de chiens enragé, plus gros que des mufles couraient vers eux a toute vitesses. Neros ne réfléchit pas un instant. Son arc dans une main, il arma trois flèches de la même main. Son œil contre la corde il attendit le bon moment, patient alors que la panique faisait fuir la foule. Le souffle retenu pour plus de précision, il attendit le dernier moment pour lâcher la corde. Les flèches partirent alors d’un coup. Seulement les chiens disparurent en poussières d’étoiles avant même que les flèches ne les aient frôlés. Alors avec horreur, l’ange vit une de ses flèches rentré dans l’épaule d’un enfant qui fuyait a l’autre bout de la rue, alors que les deux autres ce briser contre les murs ou le sol. L’archer responsable de cette blessure n’attendit pas une seconde pour courrier vers l’enfant à terre, perdant déjà beaucoup de sang. Etrangement Sage, lui, prenait son temps pour le rejoindre. Neros prit dans ses bras l’enfant, lui retirant la flèche en posant un bout de chemise en tapon sur sa blessure pour faire pression, il le retourna vers lui. « Hey gamin, regarde-moi. » Il ouvrit les yeux difficilement sur le rouquin. Sa mère criait sur Neros, entre colère, inquiétude et peur. Il ne chercha même pas à la calmer. Il savait que c’était sa faute et qu’elle avait besoin de crier. Seulement en temps qu’ange il était l’une des seule créatures à garder ses pouvoir dans Utopia. Alors sa main tenant le tapon s’éclaira, laissant une lumière douce apparaitre et une légère chaleur apaisante envahir l’épaule de l’enfant. La blessure ce referma d’elle-même, elle n’était pas profonde a cette distance et pour la puissance qu’il y avait mit. Une fois l’enfant debout et dans les bras de sa mère en pleur, elle s’excusa, mais Neros s’en ficher, il avait perdu Sage. L’homme avait disparu. Quelque chose clocher chez ce type, c’était certain. Continuant son tour seul, pensant bien trouver quelque chose, un indice, le rouquin réalisa que ce n’était pas la peine et qu’il devait retourner voir l’homme à la bibliothèque, là où il devait être retourné, pour trouver un autre moyen de trouver des informations.

« Il semblerai que cela soit peine perdu. » Sage ferma brusquement un lourd livre. Cela faisait quelques heures que les deux hommes feuilletait des grimoires poussiéreux a la recherche d’une réponse à leurs question, où un simple indice, mais quelque chose commencer à agacer l’ange, pourtant d’une étonnante patience. Sage était de très mauvais conseille et pire encore il semblait ne rien en avoir a faire, faisant semblant de s’intéresser à cette recherche. Après avoir fini de lire ce qui l’intéresser, ce qui au final ne l’aida pas du tôt, il ferma le livre puis alla le ranger pour ce tourné vers l’humain. « Soyon clair, tu n’en a rien à faire au fond. » Sage s’offusqua, prenant un air très concerné. « Quoi ? Comment ! Ma cité est sujet à de mauvaises farce et vous vous osez … » « Ne me fait pas ton numéro, ça vas, je le connais. » « Pour un ange qui blesse les enfants je vous trouve bien… » Sage ce fit couper à nouveau, Neros levant la main pour lui signifier que cela suffisait. « Attend. Je me souviens d’un sort, d’une inquartation que j’ai lu petit dans un livre de ma mère. » Neros avait une mémoire photographique, il lui suffisait de lire une chose une fois et il la savait pour toujours. A cette instant il revoyait les pages de ce livre qu’il avait lu sous le regard incertain de Seth qui c’était demander pourquoi ce genre de livre pouvait bien l’intéresser plus que ses cours de géographie. L’ange soupira alors quelque chose dans une langue qui lui était inconnue, mais il supposa que la prononciation était bonne. Quand un fil doré vin entouré Sage qui semblait perdu et aussi honteux qu’un enfant pris sur le fait, tout ce mit en place dans l’esprit de Neros. « Toi ! C’est toi qui t’amuse à faire peur aux gens ! Bien sûr cela se comprend, tu ne sembles pas beaucoup aimer les êtres magique et tu a tout fait pour que je sois hait du peuple en me faisant raté ma cible cette après-midi. Ce sort ne ment pas, il révèle qui utilise la magie quand il n’y est pas habilité.» « Et alors ? Vous pensez toujours tous savoir, êtres plus fort par ce que vous êtes magique, cela n’était que pour vous punir de votre arrogance ! » Neros n’eut aucune envie de discuter avec cette imbécile. Il sortit simplement de la bibliothèque, signifiant aux autorités qui était le coupable et qu’il n’avait pas réellement fait de mal, donc il ne fallait pas le punir mais le surveiller et qu’il ne recommence pas à l’avenir. Neros fut soulager de quitter la ville, fuir cette endroit pour ne plu jamais y revenir sauf ordre royale.

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Lun 23 Déc 2013, 23:50


Le seuil de la ville s'érige devant toi. Une simple bande de terre qu'il suffit d'enjamber pour te voir abruptement dénué de toute possession magique, de tout ce qui jusque là te différenciait des autres, te rendait unique, ce qui faisait ta force. Soudainement, tu baisses les yeux d'un mouvement uniforme, plonges tes orbes azurs sur le petit animal à tes côtés et tu en est venu à te demander ce qui t'a conduit en ces lieux, quel beau sort ont-ils pu conjurer pour te faire accepter une telle demande.


Tu repenses à l'origine de tes pas et jusqu'où ils t'ont emmené. Tu te rappelles de cette rue marchande que tu longeais avec intrigue cherchant quelque babiole qui pourrait susciter ton intérêt, une parole plus alarmante que les autres qui se distinguerait pour mieux vendre ses marchandises. Rien ne semblait t'intéresser malheureusement et tu suivis donc le cours de ton périple sans t'en soucier. La cacophonie innommable qui prenait possession des lieux au fur et à mesure que les clients affluaient, te fit perdre la tête et tu cherchas une cachette à tout cela non loin du marché.

Un homme passa dans la hâte la plus extrême juste devant tes yeux comme s'il venait de croiser dans sa route les monstres les plus abominables, les plus infâmes créatures. Dans le doute, tu l'interpellas et cherchas à connaître, déchiffrer son émoi. Il s'ouvrit à toi sans le moindre soucis. « Je viens d'Utopia, la ville des humains juste à côté ! Je sais pas ce qui se passe mais elle ne semble plus être aussi sûre qu'auparavant ! La magie semble pouvoir y opérer à nouveau et je n'ose plus m'y aventurer ! Si vous aussi vous n'aimez pas la magie, je vous conseille de vous tenir à l'écart jeune homme ! »Il balbutia par moments, son souffle entrecoupé comme s'il venait de parcourir des kilomètres juste pour y échapper. Pourtant la situation ne te semblait pas si désespérée, du moins à tes yeux innocents habitués à user de cet art splendide contrairement à d'autres, ces flammes bleues que tu fais surgir de nulle part et plier à ton service.

Dans le doute, tu décidas d'interroger ton fidèle compagnon en rentrant le moment même. « Mais à quel point peux-tu être idiot et coupé du monde Luka ?? »« Tu sais, si je te pose la question, ce n'est pas pour rien ! Que puis-je y faire si je ne m’intéresse qu'aux récits fantastiques et coupé de toute rationalité politique ? Allez, parles moi en un peu plus ! »fis-tu cordialement pour une fois, craignant de voir ton ami refuser ta demande. Celui-ci, lâchant un brève soupir, reprit son discours un peu agacé.

« Utopia c'est la ville des humains construite en plein désert.  Ce n'est pas pour rien si elle est connue pour sa perfection puisque tous les peuples ont contribué à sa construction et qu'aucune magie n'y est permise. C'est ainsi qu'on la connait et c'est ainsi qu'elle restera à tout jamais. Je n'ai jamais encore eu l'occasion d'y mettre les pieds mais cela ne me déplairait pas vois tu. »Déjà perdu dans tes pensées, tu songeas à nouveau aux propos de cet homme à ton égard et observas cet air mélancolique sur le visage de ton compagnon, désireux de s'y rendre pour la visiter. Sans réellement te rappeler de lui faire part du problème qui rongeait la cité, tu l'invitas à prendre la route, lui plus heureux que jadis il n'eut été.


Tu reviens à toi, posté devant l'entrée de la ville, ton compagnon mordillant ta jambe pour essayer de t'attirer à l'intérieur. Tu as déjà conscience de ton rôle et tout ce que tu as à faire c'est comprendre comment l'accomplir, comment venir à bout de cette mission au sujet de laquelle tu n'as que très peu de renseignements, la population elle-même ne semblant avoir que de maigres spéculations à ce sujet, les plus vulgaires ragots. Ne sachant plus quoi faire, tu te contentes d'interroger un des nombreux gardes que tu as pu croiser, ceux représentant la loi pour ainsi dire, et leur demandes des informations à ce sujet. Ils ne se font pas prier pour mentionner un homme qu'ils s'entêtent à surnommer "Sage" mais dont ils cachent tout le reste comme si celui-ci n'était en réalité qu'un mythe auquel on croit mais dont on n'a jamais eu la preuve irréfutable de l'existence. Ils te conduisent jusqu'à lui, dans un endroit auquel toi-même tu t'identifies et dans lequel tu ne peinerais pas à passer plusieurs heures s'il s'avérait nécessaire.

Tu poussas la porte d'entrée ou plutôt on vint te l'ouvrir en grand gentilhomme. Un homme à la longue chevelure et un teint clair te sourit avant de reprendre ses activités qui semblent beaucoup plus pressants à ses yeux que ta présence soudaine. Tu laisses ton regard se perdre entre contes et romans, livres épais et quelques uns plus fins, des livres qui ne demandent qu'à être ouverts et que tu te démanges de dévorer à ton tour. Tu entends ricaner derrière toi et te retournes inconsciemment en entendant une voix aimable te convier à ses côtés, plus près de la fenêtre et la lumière qui pouvait bien pénétrer à travers elle et ses vitraux quelque peu colorés. « Je ne veux pas t'interrompre alors que tu as l'air si pris par ton observation mais n'as-tu pas autre chose à faire ici ? Ces livres peuvent être consultés bien évidemment et je ne refuserais pas que tu y jettes un œil toi qui as l'air si passionné mais je lis dans ton regard qu'autre chose te chagrine. Je me trompe ? »

Pour une fois, tu le regardes, perdu sans savoir exactement quoi penser de ses affirmations. Quelque chose en toi semble avoir changé. Voyant les pouvoirs t'être enlevés, tu te sens à nu comme si tu étais devenu une personne tout à fait différente, quelqu'un que tu ne reconnais plus. Tu tardes à lui répondre, l'homme s'impatiente te regardant de plus en plus près ce qui n'a que le mérite de te faire sursauter légèrement. Reprenant ta carrure droite et conforme, tu t'adresses à lui, ton calme retrouvé. « Pardonnez mon impolitesse mais je me vois encore tout chamboulé, ayant même du mal à garder une poigne ferme sur mes sentiments. Et je me dois de vous dire que votre impression est très juste. Je me vois confronté à un problème que je ne saurais résoudre sans connaître un peu mieux cette ville et ce qu'elle regorge. C'est pour cette raison, que je viens sommer votre aide, vous qui êtes appelé le Sage et qui semblez instruit en tous points, de par les dires des habitants de cette ville qui n'ont cesse de me parler de vous. »

Vous échangez quelques regards incongrus et un petit rire s'échappe incontrôlé. Il s'éloigne un peu pour prendre quelque petits objets sur une table adjacente et prenant la direction de la porte il te lance sans prévenir en ricanant à moitié : « Ce ne sont que des rumeurs, elles sont bien loin du compte d'ailleurs. Mais je me ferais une joie de te venir en aide tout de même. Je sais par où nous devons commencer. Et non, tu n'as pas besoin de me dire ce qui ne vas pas en ville, je le savais bien avant tous les autres. »Ses paroles te surprirent, il prit les devants sur tes propres pensées, ayant éclaircit un point sur lequel tu l'aurais de tout évidence interrogé. Tu reste béat devant son attitude pour le moins confiante mais le suis tout de même à l'extérieur, le personnage s'engouffrant déjà entre ruelles plus ou moins fréquentées comme s'il savait pertinemment bien où il devait se rendre.

Il prend les devants, ne fait pas attention à si tu continues de le suivre ou si au contraire tu t'es déjà fait prendre au dépourvu dans une ruelle mal famée. Tu ne peux voir que sa cape flotter à travers les courants, les brises douces et tu as l'impression que sa cadence ne fait qu'augmenter. Il s'arrête par moments, te laisse poser quelques piètres questions qui finissent par ne jamais aboutir à des résultats concluants et reprend aussitôt sa course endiablée. Il t'abandonne parfois en mauvaise posture pour apparaître à nouveau quelques instants plus tard comme une fleur, avec son visage de petit enfant innocent.

Tu commences à fatiguer, tes pas se font de plus en plus lourds, douloureux, pénibles ... Tu n'arrives plus à le suivre ou ne serais-ce qu'à marcher convenablement et tu te laisses choir sur le premier banc avant d'apercevoir l'entrée de la bibliothèque non loin de toi. Frottant légèrement tes membres meurtris, tu pénètres à nouveau dans la pièce et y trouve l'humain assis comme si de rien était. Tu te frottes l'arrière du crâne alors qu'un brin d'agacement monte en toi, voyant ces dernières heures de massacre physique comme rien de plus qu'une de ses railleries de mauvais goût.

Tu réfléchis quelques instants. Tu repenses à son amour inné pour cette ville, amour dont tous les habitants peuvent témoigner et qu'ils n'ont pas cessé de te compter tout au long de la journée. Tu songes directement à la situation particulière que tu essaies maladroitement de gérer pour le mieux et te demandes naïvement pourquoi cet homme, complètement épris de cette ville, n'avait pas tenté de le résoudre plus tôt, sans oublier ces nombreux questionnements sans réponse comme si le ou les coupables savaient parfaitement à quoi ils avaient affaire. Tu détestes douter d'autrui sans des preuves sur lesquelles baser tes allégations alors pourquoi es-tu si sûr de sa culpabilité ? Pourquoi n'as-tu donc aucune crainte de te tromper ? T'as-t-il berné, laissé découvrir ses méfaits ? Mais pourquoi ??

Les questions divergent en un même point et tu te dis qu'il vaut mieux demander plutôt que te tarauder l'esprit de manière incessante. « Il faut avouer que vous avez une vision très particulière des plaisanteries ou devrais je dire plutôt un humour des plus douteux ? Qu'ont bien pu ce genre entourloupes vous apporter, vous qui êtes un sage et connaisseur en la magie comme personne ? »t'es-tu résolut à dire finalement. « Les humains se croient faibles. Ils détestent la magie car c'est quelque chose qu'ils ne parviennent pas à comprendre et comme ils s'en voient démunis, ils ne font que rejeter complètement son existence, d'autant plus depuis que ces murs ont été créés. Ne crois-tu pas qu'il faudrait leur remettre un peu les idées en place ? Je ne tenais pas à gêner particulièrement l'ordre publique mais simplement à leur faire comprendre qu'il ne faut pas simplement se réfugier derrière des murs pour se sentir en sécurité. Je ne crois en aucun cas avoir mal agit pour ton information. »Tu ne reçois que ces simples paroles pour réponse avant qu'un silence assez démoralisateur s'installe autour de vous.

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Jeu 26 Déc 2013, 23:22

Erza avait décidé de se rendre à Utopia pour visiter. Il faut dire, la dernière fois qu'elle s'y était rendue, elle n'avait pas vu grand chose. Elle espérait secrètement y recroiser Lucain mais, en même temps, elle ne voulait pas le voir. Ces paradoxes qui se formaient dans son esprit à cause de cet ange la rendait extrêmement susceptible et lorsque son frère avait essayé de creuser un peu plus le sujet, elle s'était contentée de lui grogner dessus quelque chose de totalement incompréhensible. Néanmoins, Amadäus n'avait pas l'intention d'en rester là et avait décidé de suivre sa sœur pour savoir la vérité. Elle avait changé bien des habitudes depuis qu'elle lui avait parlé de cet ange. D'abord, elle rentrait tous les soirs, ou plutôt, tous les matins, au château Malkavian dormir avec lui. Cela signifiait clairement qu'elle avait arrêté de se perdre dans les bras d'hommes qu'elle ne connaissait pas. Ensuite, elle passait ses journées, lorsqu'elle était sobre, à se documenter sur les anges. Sa sœur en train de lire un livre relevait presque du miracle que le vampire s'était dit que, finalement, peut-être, elle ressemblait un peu à sa mère psychologiquement. Pas qu'il en fasse une affaire personnelle, simplement que ce qu'il avait vu d'elle jusqu'ici ressemblait à un comportement typiquement masculin et rustre. Il avait dû voir Zéleph une fois et, oui, effectivement, ils se ressemblaient comme deux goûtes d'eau. De ce fait, le jeune homme avait compris que ce Lucain représentait quelque chose pour sa sœur. C'était amusant finalement et il avait envie de lui tirer les verres du nez. De ce fait, il avait décidé de se camoufler et de la tracer, profitant du fait qu'elle sorte de nuit. Erza, quant à elle, était entrée dans Utopia pour la deuxième fois de son existence. Dans son temps, la cité n'existait plus et, même si ça avait été le cas, elle n'était jamais réellement sortie de Somnium ou des alentours du temple des esprits, sans parler de son enfance qu'elle avait passé à l'intérieur de celui-ci. Dépossédée de ses pouvoirs, elle n'en fut pas plus dérangée que cela. Elle n'avait rien à faire de la magie. Bien sûr, elle était admirative de certains tours de passe-passe mais peu lui importait, elle n'avait pas le temps de développer la sienne. Surtout que, ayant justement vécu dans un monde où la magie était la possession de quelques privilégiés, elle n'avait pas réellement été habituée à son contact. Enfin, peu importe, elle se sentait juste bien comme elle était, ne pensant absolument pas à développer ce qui, pour elle, était plus un luxe qu'une nécessité.

Erza avait donc l'intention de visiter la ville. De plus, comme elle avait lu que les anges remplissaient une fonction d'ange gardien d'un ou plusieurs humains, elle pensait qu'il y avait de grandes chances pour qu'elle trouve Lucain ici. Avec un peu de chance... Néanmoins, ce ne fut pas réellement la chance qui lui sourit mais un homme, qui l'aborda. « Excusez-moi, vous n'êtes pas du coin n'est ce pas ? ». Elle haussa un sourcil avant de partir, lui lâchant un commentaire désobligeant : « J'ai rien à vous donner et je ne vous achèterai rien non plus. ». Un commercial de plus. Néanmoins, alors qu'elle s'éloignait, il la rattrapa. « Non attendez, je ne veux rien vous vendre ! Nous avons juste un problème. Il y a des soucis d'ordre magique dans la cité et nous cherchons des personnes qui n'habitent pas ici en espérant qu'elles aient un regard nouveau sur ce qu'il se passe. ». « Non mais mon petit père, moi je m'en fiche de vos problèmes... Je suis venue ici chercher un ange. ». Chercher un ange... Justement, elle se doutait que si Lucain était venu ici, il aurait voulu aider cet homme. Peut-être qu'elle le retrouverait ainsi après tout ? Et même, elle pourrait lui raconter qu'elle avait aidé quelqu'un si ils se croisaient par hasard. Elle se trouva un peu idiote de penser ça. Qui faisait ce genre de chose ? « Salut tu te souviens de moi, je suis Erza. D'ailleurs, tu sais quoi ? J'ai aidé quelqu'un la dernière fois ! Tu dois être content puisque tu es un ange ! ». Ridicule. Elle leva les yeux au ciel puis rattrapa l'homme qui avait décidé de laisser tomber. « Oh ! Finalement je veux bien ! ». Il se retourna, la regardant de haut en bas avant de lui souffler. « Hé bien, vous ne seriez pas un peu réprouvée sur les bords pour changer d'avis comme ça ? ». Elle haussa un nouveau sourcil, lui faisant comprendre que c'était effectivement le cas. « Oh euh... pardon... je ne voulais pas vous offenser. ». Offenser, pourquoi ça ? Elle préféra ne rien dire, agacé par cet homme. Son silence n'arrangea pas les choses et il sembla de plus en plus mal à l'aise. Après quelques secondes, il finit enfin par lui dire : « Vous devriez rejoindre Sage dans le bâtiment là bas. Il vous aidera à trouver la cause de cela... ».

Erza suivit donc la direction qu'on lui indiquait, entrant dans une sorte d'énorme bibliothèque. C'était bien beau de lui dire de trouver Sage mais le bâtiment était si important qu'elle ne savait pas où il était elle. Elle tourna donc en rond pendant quelques heures, plus ou moins, demandant aux rares individus qu'elle croisait où se trouvait l'homme en question. Sage, ce n'était même pas un prénom digne de ce nom, qui pouvait appeler son enfant Sage ? La personne avait de l'espoir sans doute. Néanmoins, alors qu'elle était plongée dans ses pensées, Erza finit par sentir qu'on la suivait. Elle s'en assura, afin d'être sûre, puis attendit son suiveur au détour d'un couloir, lui collant une baigne sans aucun ménagement. « Pourquoi tu me suis crétin ? ». Elle ouvrit des yeux ronds en apercevant Amadäus par terre. « Oh c'est toi... ». Lui était sonné, totalement, se demandant ce qu'il lui était arrivé. « Bon allez, fais pas ta fillette Ama, viens, tu vas m'aider. Pourquoi tu me suis d'abord ? ». Elle lui avait tendu une main, l'aidant à se relever. La peau du vampire commençait déjà à gonfler. Elle rit. Il n'eut cependant pas le temps de répondre puisqu'un homme un peu plus grand qu'elle se présenta. C'était lui Sage et, apparemment, on lui avait dit qu'elle le cherchait. Livraison à domicile. Il les fit s'installer dans une salle à une table, leur expliquant alors la situation. Amadäus n'y comprenait absolument rien, encore affaibli par la Vaakum qu'il avait dû supporter. Erza réfléchit. Cet homme avait l'air d'être un érudit et la solution au problème était peut-être simple. « Vous dîtes que des gens ont vu des choses ? ». Elle s'y connaissait un peu en drogue. La cité n'était pas dépendante de la magie, pire, elle l'annihilait. De ce fait, aucune personne ici ne pouvait s'en servir. Mais il existait des substances naturelles qui pouvaient produire bien des effets, des illusions par exemple. Aussi, sans perdre de temps, elle se renseigna sur le système d'eau de la cité ou sur les lieux où les habitants pouvaient se restaurer. Elle élimina le système général car, sinon, tous les habitants auraient été affectés. « Bon, allons voir dans les auberges du coin... ».

Au bout de nombreuses heures de recherches – il n'y avait pas qu'une auberge et les propriétaires des lieux ne souhaitaient pas forcément qu'une étrangère visite leur cuisine – Erza finit par trouver le problème. Une femme s'était faite offrir des fleurs qu'elle avait posé juste au dessus du réservoir d'eau de l'auberge. Les fleurs étaient tombées dedans : de la sauge des devins, une plante psychotrope. Alors, forcément, il en avait résulté des monstres, des démons, des oursons roses etc etc. La jeune femme sourit devant sa trouvaille. C'était si simple au final. Pas besoin de chercher la magie partout. Une fois de plus, elle était confortée dans son idée : le monde recelait de tellement de richesses qui pouvaient égaler la magie qu'une personne qui les connaissait pouvait être bien plus dangereuse qu'un mage expérimenté.

En attendant, même si elle avait fait sa bonne action du jour, elle n'avait pas trouvé Lucain. Néanmoins, puisqu'elle avait résolu cette affaire, elle put boire gratuitement en compagnie de son frère dans l'auberge et bénéficier d'un lit douillet. Bien sûr, Amadäus tomba au bout d'un verre, mais elle, elle profita de sa célébrité d'un jour pour faire danser tout le monde et payer une tournée générale qu'elle ne paya en réalité jamais. Mais elle se le promit : quand elle serait riche, elle effacerait sa dette.

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Ven 27 Déc 2013, 10:29

Je soupir, alors qu'Azazel trottine devant moi, c'est lui qui as eu l'idée géniale de partir à la cité des humains. Je ne dit pas que je les aimes pas, loin de là, certains sont malléable et stupide et peuvent facilement devenir malveillant, mais je suis encore loin d'atteindre le niveau que je veux, et qui plus est, chez eux, je serai dépourvu de tout mes pouvoir et ça, alors ça, sa ne m'arrange pas. Même mes armes ne serons plus que de simple bâton, en bref, je serai sans défense. Et je ne suis même pas sur qu'Azazel puisse usé de télépathie une fois la bas, c'est vraiment l'angoisse en résumer. Enfin, maintenant que la cité se profil un peu plus loin, c'est pas comme si je pouvais faire demi tour, pas avec la boule de poil entêter qui avance droit dessus, les queues hautes et le regard taquin.

- N'angoisse donc pas.
- Facile à dire boule de poil rousse, la bas, si on tombe sur des sorciers, ils pourraient très bien nous capturer et ceux, sans aucune once de magie. et toi tu me demande de rester calme ? Si encore j'avais la force d'un dragon, ou même l'agilité d'un serpent, mais la ...

Azazel émet un bruit qui me fait penser qu'il se moque de moi, je détourne le regard tout en poussant un faible grognement, sachant pertinemment que mon camarade va en rire d'autant plus. Finalement, on arrive aux portes de la cité, si vite déjà que je sens une boule se former dans mon ventre, je préfère d'ailleurs l'ignorer alors qu'un homme viens vers nous et demande si on est là pour aider Sage. Je réfléchit pas vraiment, répondant oui. je sais même pas de quoi il s'agit mais le temps que je comprenne que j'ai répondu sans écouté vraiment, on nous entraine déjà vers un bâtiment. Et voilà donc que je comprends que je viens de nous attirer dans je ne sais quoi. Enfin, dans une bibliothèque pour commencer. Un homme viens vers nous, il jette un coup d’œil à mes ailes avant de sourire, je réplique pas, me contentant de conserver cet air neutre et limite las. je veux seulement qu'il commence à parler, histoire de comprendre ou j'ai mis les pieds.
Mais visiblement c'est pas encore maintenant qu'il va me dire ce que je fais là, puisqu'il dit simplement aux autres de nous laisser, avant de me faire signe de le suivre, et bien sur, mon renard docile prends la décision d'écouter. Sa curiosité finira par réellement nous mettre dans la m*rde un jour. Enfin, ne pleurons pas avant d'être battu, comme disait un prisonnier que je ne supportais pas le moins du monde. Et puis bon, n a droit à une visite de la ville, et je peux pas dire que nôtre guide soit un mauvais guide, au contraire. En réalité j'apprécie qu'il nous fasse ainsi visité les lieux, on est toujours plus apte à se défendre quand on sait ou on met les pieds. Ou à fuir, parce que sans ma magie, je suis un peu comme un chaton sans défense.

- Voilà, vous avez vu toute la cité, pour le moment, rien d'étrange. Mais quelqu'un joue avec la magie ici. Je sais, vous vous demandez comment c'est possible, mais si vous êtes la c'est bien pour m'aider à le découvrir. Enfin, trêve de bavardage, suivez moi.

Je lui emboîte le pas, je comprends mieux pourquoi les humains ont besoin d'aide maintenant, et à vrai dire, que quelqu'un puisse usé de magie et pas moi me rend parfaitement jalouse, mais qu'importe, ça se réglera vite, je le sais. Et la raison est simple, je vais effectivement les aidés à découvrir comment c'est possible, et si possible, je vais trouver le moyen de moi aussi, usé de ma magie dans cette cité. Enfin, pour un lieu non magique, je me retrouve quand me^me toute bête en voyant Sage disparaître à travers un mur, et lorsque je tente de le suivre, je me rend compte que je traverse moi aussi. Enfin, la vérité est plus bête que ça, c'est un trompe l’œil. Et on peut dire que je me suis laissé avoir, le rire moqueur de l'humain en étant une preuve. Enfin, n'allons pas nous énerver trop vite, même si je bouillonne d'envie de faire taire Sage. Lequel, derrière son regard mesquin et son rire cristallin, nous invite avec Azazel à le suivre de nouveau. D'ailleurs, mon compagnon n'a pas une seule fois communiqué avec moi depuis qu'on est là, et même si le silence est un bien, je ne peux pas vraiment dire que j'aime quand il ne pipe mot dans ma tête.
Nôtre guide nous ramène pourtant à la bibliothèque, s’emparant de plusieurs ouvrages qu'il me tend, et pas besoin de mot pour comprendre qu'il veux que je l'aide à éplucher ses bouquins afin de peut-être découvrir ce qu'il se passe. mais au moment ou j'ouvre un des livres, une étrange petite créature mauve se forme sous mes yeux, avant de fuir d'un saut élégant. j'ai rien bu et je suis encore saine d'esprit, mais la voix de Sage me tire de ma stupeur.

- Voilà le genre de surprise à laquelle nous sommes confrontés.
- Ah ...

Je n'ai pas vraiment de mot pour exprimer ma surprise, mais je plonge aussitôt le nez dans le le livre que Sage ma donné, tournant les pages les unes après les autres avant de finalement jeter un coup d’œil du côté de l'étrange personnage qui me dévisage. sage est un peu plus loin, un stylo à la main, visiblement il dessine. La ^petite créature semble docile, mais au moment même ou je temps la main vers elle, elle dévoile une rangé de dent tranchante, et il n'en faut pas plus à Azazel pour la prendre en chasse. je soupir une fois de plus, sans très bien comprendre. C'est vrai, comment ses bestioles peuvent elles apparaître, une idée me traverse soudain la tête et je prend un des livre devant Sage, je tourne les pages, les unes après les autres avant de découvrir un dessin de la bestiole mauve, puis plus loin, la même bête que celle qu'Azazel pourchasse actuellement en poussant des grondements qui raisonne dans cette pièce remplit seulement d'étagère et de livre parfois poussiéreux. Mais mon raisonnement commence à se faire, et lorsqu'un gosse surgit en criant qu'une grosse bête est apparu dehors, je bondit sur mes pieds et use de mes ailes pour voler jusqu'à Sage. ce dernier tourne vers moi un regard plein de malice, stylo en main alors que je regarde la feuille sous son nez.

- Mais c'est vous en fait !
- Hé oui. Je voulais voir si il était possible de duper les gens, de passer outre la magie qui prive les gens tel que vous de la leur. j'ai ma réponse depuis longtemps, mais voir les gens chercher à comprendre est devenu un jeu. Et me voilà démasquer. pour la peine, je vais vous offrir un présent. Que préférez vous ? la possibilité de rendre temporairement quelqu'un humain, celle de modifier un petit élément passé peut-être ?
- Je veux votre stylo magique.

Sage me regarde, plusieurs longues secondes s'écoule avant qu'il ne comprenne que je suis des plus sérieuse. Finalement, il renonce à garder le stylo et me le tend, avant de me tende la feuille devant lui. Non seulement le dessin permet de faire apparaître ce qu'il veux, mais je découvre qu'une description précise suffit aussi. Finalement, Sage s'éloigne alors que j'écris sur la dite feuille la description d'un petit carnet aux pages blanche. Après tout, j'aurai comme ça toujours de quoi écrire à porter de main. Et à ça, j'ajoute un petit sac, dans lequel je glisse finalement mes trouvailles. Finalement la journée n'aura pas été aussi inutile que je le pensais, et il est plus que temps pour moi et Azazel de mettre le cap ailleurs. Ce que je décide de faire aussitôt en fait.

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Ven 27 Déc 2013, 16:23

Lieux du moi : Utopia

Wirven n’avait pas spécialement l’intention de  venir à Utopia, il ne pouvait tout simplement pas supporter d’être en présence avec autant de foule, surtout ici, dans une « ville humaine ». Ce « Sage » érudit et fondateur de la ville à ce qu’il avait compris l’avait particulièrement  irrité, il avait juste demandé à faire le tour de la ville !! Pas de subir tout ces commentaire aussi inutile qu’énervant ! Mais soit, il l’avait supporté pour se retrouver, enfin au silence dans la bibliothèque. Wirven souri, il  se trouvait dans l’une des grandes réserves de manuscrits qui traitent de magie et autres thèmes des plus intéressants. Il avait demandé à Sage de lui apporter les livres ayant un rapport avec le temps et la magie. Certes Sage lui était particulièrement empathique mais il devait avouer qu’il était d’une rapidité et d’une utilité extrême pour trouver les bouquins dont il avait besoin. Il profitera surement de la bibliothèque après avoir résolut les problèmes de la « cité humaine »… Après tout il était là spécialement car on lui avait demandé son avis sur le dilemme en prise dans ces murs. Le sourire de Wirven se changea en rire jaune : « Ahaha franchement comment une ville aussi bien immunisé contre la magie peut-elle se faire berner par la magie même !? » dit-il à voix basse. A ces mots Sage leva la tête mais ne semblait pas avoir entendu sa remarque, fort heureusement d’ailleurs il avait l’air tout particulièrement attaché à ce domaine. Wirven se remit dans sa lecture avant de lâcher sans le vouloir une autre remarque déplaisant.

Cela faisait des heures semblait-il que Wirven lisait sans relâche tout les bouquins que lui apportait Sage mais il commençait à douter que les informations trouver se réaliserai avec les circonstances présentes c’était même évident rien ne collait. Une cloche retentit à l’extérieur Wirven bailla, il n’aura rien trouvé ce soir. Il se leva et Sage demanda précipitamment :
_ Avez besoin de quelque chose ?? Où allez vous donc ?
_ Je vais trouvez la chambre que vous m’avez montré plus tôt dans la journée dans la journée. Dans cet état de fatigue je ne serai d’aucune utilité, j’ai tout de même voyage un certain temps avant d’arriver ici.
_ Oh ! Mais où avais-je la tête c’est vrai que vous devez être épuisé. Je vais demander à ce que tous les documents emprunté ne soient pas déplacé de cette table. Je vais vous accompagné jusqu’à votre chambre les rues sont désertes dans la ville du désert à partir d’une certaine heure.
Sage se leva et parti derrière un comptoir et sorti d’un tiroir un trousseau de 6 clefs ouvragées.
_ Allons y, dit-il avec son éternel sourire.
Wirven le suivit par une porte du fond puis ils suivirent les couloires sombres éclairé par le clair de lune qui passait à travers les nombreuses fenêtres. Il en profita pour regarder Sage, il n’avait pas pris le temps jusqu’ici de détailler son visage, son allure, et son comportement. La lumière de la lune, donnait un effet plus brillant à son profil gauche tandis que son profil droit se trouvait plonger dans l’obscurité. Son sourire continuel depuis qu’il l’avait rencontré lui donnait deux faces l’une rayonnante et l’autre tout à fait sombrer et illisible. Wirven songea que Sage devait surement être ainsi que chaque bonne action et chaque aide qu’il fournissait à son peuple devait nourrir une raison plus profonde et plus secrète, si intime que même ses proches devaient l’ignorer. Mais ce n’était pas son affaire … Le bélua reporta son attention sur l’extérieur, la lune était belle dans le désert, lui qui n’était pas réellement conscient de sa nature de bélua avant la perte tragique de tout repère familiale, il avait eu le temps de s’attacher à la lune et à sa déesse Phoebe. Wirven se demanda alors si ici dans ce lieu où il était privé de magie sa nature de bélua restait intacte et si sa déesse entendrait les prières qu’il faisait de temps à autre. Prendrait-elle cela comme de l’irrespect ? Le corbeau qui sommeil en lui ne s’était pas manifesté une seul fois depuis son entrée dans la ville. Avait-il abandonné le reste de ses origines ? Wirven eu un frisson il avait froid tout à coup. Ses lugubres pensées l’avaient transporté ailleurs et lorsqu’il leva la tête il fut étonné de se trouver à l’extérieur sur le pavé dur de la ville. Il tourna la tête et vit le sourire de Sage qui le regardait avec une étincelle dans les yeux qu’il n’arrivait pas à qualifier de malveillante ni de bienveillante d’ailleurs.
_ Nous y sommes, dis-t-il en ouvrant la porte d’un pavillon à sa droite
A nouveau pris d’étonnement il balbutia un bref remerciement qui sonna grave dans la nuit pâle du désert. Wirven entra laissant seul son compagnon à l’extérieur puis ferma avec un dernier remerciement la porte. La fatigue allait l’emporter et il se jeta repu de sa journée sur le lit et s’endormit sans détour de pensée.


« Les créatures des rêves affluent toutes ce soir !! Venez, terrorisez de vos chants diaboliques, sautez d’ombre en ombre, tuez, dévorez les rêves et les souvenirs, reproduisez vous, venez » Tel était la psalmodie du mage caché !
Autour de lui les ombres dansaient et se tordaient mais il n’y avait pas de lumière pour produire ces ombres c’est la force du sortilège qui distordait la réalité.
L’homme avait un sourire féroce au coin des lèvres, un sourire dément, on ne voyait pas ses yeux mais on les devinait à travers ses cheveux tomber sur son visage.
Rien ne pourra arrêter ce fou, tant que son chant continuera. Soudain l’aube pointa son premier rayon et le mystérieux homme tomba à genoux, la bouge ouverte aucun sons n’en sortant.
L’aube grimpait l’homme ne bougeait pas. Les rayons du désert se faisaient de plus en plus ardents, la lumière de plus en plus forte, de plus en plus claire.
L’homme bou..



Wirven se réveilla, il était troublé et exténué comme si il n'avait pas dormis... Pourtant on cogna à sa porte. Wirven se leva et ouvrit brusquement éblouis par le soleil, il aperçu une jeune femme qui se dit être messagère et lui transmit:
_ Sage vous demande de bien vouloir le rejoindre dès que possible pour continuer les recherches, il a aussi dit qu'un repas vous y attendra car il a prévus que vous pourriez avoir faim.
_ Merci dites lui si ça ne vous retarde pas que je serai présent dans très peu de temps.
La jeune femme s'en alla hochant la tête et Wirven absorber par ce nouvel échange en oublia l'étrange rêve. Sage avait-il continué tout la nuit ?? Wirven sentit monter un respect particulier en vers lui. C'est un homme bon au final.


Il se dépêcha de se changer et suivis le chemin retour, au passage il demanda l'heure. 11 heures, il était bien plus tard qu'il ne le pensait. Une fois qu'il eu rejoint Sage et échange leur salutation il se remit au travail sans grand conviction, "cela est inutile nous ne trouverons rien dans les livres" pensa-t-il baissant la tête pour voir ce que son  bouquin disait

"traité sur les différentes utilisations de la magie et de l'illusion
SOUS CHAPITRE: Le contrôle mental"


Wirven repensa à son rêve, et si c'était cela, et si les gens ne voyait que des illusions il continua:


"Pour pouvoir contrôler les pensées et les sensations d'une personne il faut impérativement que la personne que vous tentez de contrôler est une certaine confiance en vous au départ. Si tel est le cas vous pouvez grâce à la force magique pénétrer les défenses plus ou moins profondes des personnes sans difficultés. Ainsi il est possible de contrôler une personne qui n'a pas confiance en vous mais l'esprit tentera de se défendre ardument.
Si vous tentez de contrôler un groupe de personne il faut avoir une vue d'ensemble sur le groupe."

Wirven eu un choc, " c'est donc ainsi que la ville voit des choses qui n'existe pas où qui existait il y a longtemps, quelqu'un s'amuse à faire ressortir des évènements effrayant de la vie des gens et les font passer pour réel ... c'est pour ça que tous on un rapport avec la magie, la ville est rempli d'humain qui ont peur de la magie!! ", pensa-t-il.
_ J'ai besoin de prendre l'air, dis précipitamment Wirven, je ne reviendrai pas j'ai oublié de régler quelques détails en bordure de la ville. J’emmène ce bouquin je continuerai à le lire.
Sage leva un sourcil avec un air peu convaincu mais répondit comme même:
_ Soit mais lisez le je ne veux pas avoir l'air d'être le seul à bosser.
_ Evidemment, ne vous inquiétez pas …


Wirven demanda à ce que lui montre l’endroit le plus haut de la ville il fallait un  endroit qui surplombe tout autour de lui pour perpétuer le sortilège lancer sur la ville, il piégera lui-même le malfaiteur cette nuit !!
Le bâtiment le plus haut se trouva être une tour : « parfait il n’aura pas d’autre échappatoire que le suicide une fois là haut si il tente de sortir !!
Ahaha si j’arrive à trouver le coupable en deux jours je jure de m’acheter un pagne et de ne mettre que ça pour retraverser le désert ahaha !! Et dire que je boss pour les humains mais où va le monde … »

Wirven grimpa la tour et se cacha subtilement près d’une fenêtre et attendu la nuit pour la confrontation.


La nuit vint et Wirven après avoir mis sa patience plus qu’à bout décida de sortir, il grimpa les derniers degrés  et ouvrit la porte, en face de lui se tenait un homme de dos en train de psalmodier les mêmes mots que dans son rêve. Avant tout il devait arrêter l’incantation, Wirven couru et se jeta sur l’homme qui trébucha faisant revenir en arrière Wirven et s’écrasant contre le mur en face de lui à 2 pas de la fenêtre. L’homme se retourna et écarquilla les yeux de surprise ne s’attendant pas à être interrompu si brutalement.
_ Sage !! Mais que … que faites vous ?
_ Sage ?? Ahaha vous voulez dire l’idiot que j’ai réussi à prendre possession !!
_ Fumier, libérer le !! Qui êtes vous ? Pourquoi vous attaquez vous à la ville ?
_ Pourquoi cette ville, les humains sont faibles et c’est très amusant de faire dépérir les efforts qu’ils font pour essayer d’égaliser les races. Ahaha je ne suis pas idiot je ne te dirais pas mon noms mais je ne te retourne pas la question à toi Wirven, j’ai lu en toi hier, le bélua qui n’a pas d’origine ahaha.
Sage ou l’homme qui le contrôlait avait repris son rire dément et provoquait délibérément Wirven chose qu’il devait savoir très risquer mais il savait aussi que Wirven n’oserai pas tuer une personne qui n’était pas maître de ses paroles et pensées …
Wirven sourit il venait d’avoir une idée :
_ SAGE tu oses !! Tu oses faire du mal à ton peuple !! Tu oses détruire l’héritage qu’on laissé les fondateur de la cité !! Protège les tu en as le devoir.
L’homme rit à s’en décrocher la mâchoire, mais un hoquet de surprise tandis qu’une pression phénoménal se faisait sur son esprit. Sage avait reçu le message et tentait de se défendre, de protéger son esprit. L’homme s’affaissa contre le mur pour se concentrer à garder le contrôle. Wiven bondi rapidement et frappa l’homme de son poing, sa tête parti en arrière et tapa contre le mur avec un bruit sec :
_ Juste pour le plaisir …
L’homme remua ouvrit les yeux de façon pénible et répondit :
_ Merci de m’avoir aidé mais je m’en serrai sorti sans le coup de poing, j’étais enfermer au plus profond de mon esprit mais vos paroles m’ont brusquement réveillé.
Le véritable Sage sorti un objet de sa poche et le lança loin de lui, au fond de la salle wirven s’en approcha et vit que l’objet coloré devint soudain terne, puis noir. L’esprit de l’homme était mort.
_ Désoler Sage mais je vais devoir porter un pagne à cause de cette histoire  il fallait bien que je me venge, dis-t-il avec un sourire radieux au grand étonnement de son interlocuteur.
Wirven aida Sage à se relever et à l’emmener jusqu’en bas où on l’emmena se faire soigner.
Le lendemain il alla le voir, tout les souvenirs avait disparu de la ville et Sage ne s’arrêta de le remercier que quand wirven lui dis qu’il allait devoir partir continuer son chemin. Ils échangèrent leur au revoir et Sage le pria de revenir un jour a Utopia et Wirven quitta sa chambre en lui promettant d’y réfléchir, il prendra le temps qu’il faut avant de retourner dans une ville !!



Gain:
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Ven 27 Déc 2013, 18:18

L'air est omniprésent dans ce monde. Défiant les barrières que les races ont créées, celle-ci passe d'un peuple à l'autre comme si de rien n'était. Personne ne refuse un bon courant d'air pour changer l'air d'une demeure. Les riches et les pauvres ont autant besoin d'elle, car l'air est source de la vie. Sans air, la vie n'y est plus et nous nous retrouvons avec des êtres dont l'existence est affiliée à la magie et à la mort. Il y a quelque temps, j'avais repris contact avec Xiérel. Nous avions enfin fiat la paix et mis les choses au clair pour ce qui se passait entre nous deux. Malgré le bonheur d'une paix intérieure, je restais froide. J'avais eu une révélation par le titan de l'air en révélant que ma source de magie est toujours liée à son créateur. Tout le malheur que j'avais causé dans le passé était tout simplement lié à ce sorcier de malheur... Je devais me ressourcer loin de tous, loin de celui que j'aime et de la société. Je me retrouvai sur une grande falaise qui avait l'eau comme robe. Je regardais l'horizon. J'ignorais tellement de choses sur ce sorcier. Je n'avais pas de nom. Je ne savais même pas par où commencer avec cette information. Je n'avais qu'une chose en tête: trouvez le sorcier pour faire ma vengeance. Il était la source de tous ces morts et je comptais bien venger mon village d'origine. Puis, je me rappelai qu'une bibliothèque imposante se trouvait à Utopia, la ville des humains. J'avais eu vent de ses informations en restant au sein d'Aeden. Cette ville qui semble ne pas désirer la venue de ceux ayant des pouvoirs. Je peux comprendre lorsque je pense à ma transformation. Nous aurions tant aimé que la magie ne soit pas là pour éviter la catastrophe qui s'était produite. Après être resté plusieurs heures à écouter les vagues heurter la falaise et sentir le vent caresser ma peau, je me levai en m'étirant. Utopia n'est pas à la porte, mais l'air est la clé de tout. Je me dématérialisai en fusionnant avec l'air et je me laissai emporter par le courant d'air provenant de l'horizon.

Le chemin fut plus long prévu passant par les montagnes qui me fit virevolter dans tous les sens, mais je n'étais pas une nature pressée. Je laissais le temps couler tout comme l'eau de la rivière. Le sablier la vie a cessé de bouger pour ma part depuis quelque temps. Alors, l'immortalité me permettait de profiter de chaque moment comme il se devait. Rendu proche d'Utopia. Je me rendis au sol. Je profitai même pour cacher ma magie. Je sais très bien que la venue d'étranger magique est mal vue, alors je cachai cette force latente à la vue des étrangers par la magie. C'est un peu ridicule en pensant à cela, mais bon. Je commençai à marcher vers l'entrée principale. Les gardes me firent un beau sourire en ne sentant aucune magie. Je passais pour l'une des leurs. En rentrant dans la ville. Je me sentis vide. Complètement vidé par ma seconde source de vie, je me sentais faible. Terriblement faible... J'avais presque peur soudainement. Je me retrouvais bien faible soudainement. J'avais presque une attaque de panique. Ma respiration allait plus vite, mais je ne devais pas céder à la peur. Je n'ai pas le temps de me montrer faible. Alors, j'avançai à grands pas en pensant que c'était provisoire et que tout le monde était dans la même situation que moi. De plus, j'avais toujours mon arme en cas de problème. Je pourrais toujours me défendre avec si le besoin en est ressenti.

Je me rendis finalement à la bibliothèque en étant plus calme. Le fait d'avoir senti des courants d'air m'avait fait prendre compte que je n'étais pas prise au piège et que je pouvais toujours partir si le besoin est ressenti. Je rentrai dans la bibliothèque qui était gigantesque. Il y avait toute une histoire. À peine j'avais eu le temps de rentrer dans l'établissement qu'un homme vint à ma rencontre.

- Vous venez nous aider?

- Pardon?

L'homme semblait être tout aussi déstabilisé que moi. Il semblait attendre quelqu'un.

- Vous n'êtes pas là pour les phénomènes qui se passent au sein de la ville? *silence* On dirait que non... Nous sommes en proie de sort de magie depuis quelque temps. Comme vous l'avez constaté, notre ville est protégée contre de l'anti-magie et là, on retrouve des créatures de contes et d'histoire un peu partout dans la ville. J'ai demandé de l'aide pour mettre les choses au clair. Vous allez me donner main forte?

Je devais y réfléchir. Je n'étais pas venu pour aider les humains à faire face à ces mauvaises farces, mais comme j'ai dit plus tôt, le temps n'avait plus d'impact sur moi. Je pouvais bien lui offrir un peu d'aide.

- Je vais vous aider. Vous dites qu'il y a des créatures de contes, mais est-ce qu'il y a d'autres choses?

Il m'informa de tout ce qu'il savait. Ce n'était pas des menaces en soi, mais cela devait bien déranger le petit peuple des humains. Après avoir été bien informés, nous sortions de la bibliothèque pour faire le tour de la ville. Une magnifique ville, mais j'avais l'impression qu'une tension régnait dans son coeur.

- Est-ce normal toute cette tension?

- C'est un conflit de race à vrai dire... Nous ne sommes pas très amis avec ceux des races avec pouvoirs...

Je sentis dans son timbre de voix qu'il avait lui aussi quelque chose contre les autres races. J'avais même l'impression qu'il savait que je n'étais plus humaine. Il me gardait à l'oeil à chacun de mes pas dans la ville. Je ne me sentais pas beaucoup en sécurité avec lui. Puis, j'entendis des battements d'ailes. Je levai la tête et je pus voir un phoenix dans le ciel. Cette race est terriblement rare. C'était impossible qu'il vienne s'aventurer dans une ville. Il fit un plongeon vers nous pour nous attaquer. Je fis une pirouette pour l'esquiver et l'homme qui m'accompagnait se tassait de quelques pas. D'où provenait la bête? Je décidai de partir dans la direction où le phoenix est sorti de sa cachette. Je me dirigeai vers une petite rue très étroite. Je rentrai dedans et commença à regarder de gauche à droite. Je vis un ombre passer sous une clôture. Rendu devant celle-ci, je remarquai que le trou était beaucoup trop petit pour un adulte.

- Dites-moi, est-ce que des enfants viennent emprunter des livres parfois? Si tel est le cas, nous serions mieux d'aller voir vos registres pour trouver les coupables.

L'homme fit un signe de tête et me suivit vers la bibliothèque. Il y avait un ancien conte sur un Phoenix que ma mère me racontait. J'avais bien l'impression que le ou les coupables avaient emprunté se livre en dernier. Rendu à la bibliothèque, l'homme se dirigea droit dans ses registres pour vérifier les emprunts. Pour ma part, je regardais les grands titres des allées pour chercher les endroits à éviter. Les humains doivent avoir gardé quelques livres à propos des territoires des autres peuples. Avant que j'aille réussi à faire le tour, l'homme revint avec son livre.

- J'ai trouvé, c'est un adolescent avec sa gang qui a emprunté un livre de conte et légendes des terres du yin et du Yang. Je crois que nous avons retrouvé notre coupable. Merci beaucoup!

Il ferma son livre et se dirigea à nouveau vers son bureau pour sortir quelque chose de son bureau.

- En cadeau, je vous offre cette plume qui va vous permettre de matérialiser tout ce que vous écrivez.

Je dois dire que je n'étais pas venu pour cela, mais je ne pouvais pas refuser un tel présent.

- Merci beaucoup, c'est très apprécié. Par contre, j'ai une question pour vous. Est-ce que vous savez où ce cache les sorciers dans ce monde. Je suis à la pourchasse de celui qui m'a transformé en monstre. Je voudrais lui faire regretter de m'avoir retiré de ma belle race qui était celle des humains.

L'homme semblait heureux d'entendre cela. Oui, je me suis traité de monstre, mais c'étais pour qu'il coopère à m'offrir les informations dont j'avais besoin. Il s'éloigna de moi pour aller dans une allée au loin et sortir un livre. Il lit rapidement et revient à ma rencontre.

- Il n'y a pas de lieu clairement précis dans mes livres. La seule chose qui était sûre c’est que les sorciers ont une prison à eux au loin d'ici.

Je remerciai l'homme et sortie de la bibliothèque. Le cas des voyons n'était pas encore résolu, mais il connaissait maintenant le nom des coupables. Il allait pouvoir les retrouver. Je me dirigeai vers la sortie de la ville en remarquant que j'avais oublié de lui demander son nom. Bref, il était trop tard. Quand je fus à l'extérieur, j'étais plus qu'heureuse de ressentir l'air à sa place. Je pouvais respirer correctement désormais. J'étais bien contente de ne pas rester là plus longtemps. Je me suis mise à courir et me dématérialisa pour faire un grand bond dans le ciel et me mêler au courant d'air. Enfin, une sensation de liberté!

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