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 ◊ Lieu novembre/décembre - La disparition des animaux ailés ◊

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Sam 02 Nov 2013, 23:34




Lieu du mois – Les îles Suspendues

◊ Lieu novembre/décembre - La disparition des animaux ailés ◊ Iles_s10
Levez les yeux, et rêvez...
Car au delà des nuages, vous apercevrez peut-être des étranges îles qui flottent. Évidemment, ceci n'est pas naturel, la magie y est pour quelque chose... Curieux, vous vous approchez, vous tentez de savoir comment accéder à ces étranges plateformes volantes. Vous avancez encore, jusqu'à atteindre le pied de la montagne de l'Edelweiss, et là vous apercevez un homme. Peut-être en sait-il plus ? Vous décidez d'aller le questionner et il vous accueille d'un sourire désolé. Il vous aurait bien aidé à monter voir les îles flottantes mais il s'avère que ses compagnons ailés, qu'il loue habituellement aux voyageurs tels que vous, ont déserté. Il ne sait ni comment, ni pourquoi, mais le fait est vous ne pouvez pas vous rendre à hauteur des îles suspendues sans une créature volante, même si vous possédez des ailes.

Cette nouvelle n'est pas pour rassurer Jhaleb. Ses animaux sont sa seule source de revenue, sa seule famille, et le seul moyen de visiter les îles. Il vous demande de l'aider à les retrouver. Il ne sait qu'une chose : ils sont toujours là, dans les cieux, quelques part dans la zone des îles, il sent leurs auras familières. Il les a vues naître et les connait tous par cœur... Ils ne se seraient pas aventurés loin seuls... Il s'agira de résoudre ce mystère et de faire en sorte que tout le monde rentre au bercail sain et sauf ! Évidemment, sans monture, vous ne pouvez pas accéder aux îles... Jhaleb vous prête sa monture personnelle, un grand dragon doré nommé Sempra.
Il vous conduira jusqu'à la première île où vous retrouverez Joey, une jeune adolescente, avant de vous laisser continuer à pieds avec elle. Ne cherchez pas à lui parler, la demoiselle est muette. Elle est la protégée de Jhaleb et sera là pour vous conduire à travers les plateformes suspendues, vous guider, et vous aider en cas de danger. Elle sera votre soutient dans cet environnement totalement nouveau pour vous et vous devrez mettre en elle toute votre confiance pour mener à bien votre mission et retrouver les créatures ailées.
Explications

- Explication : Les créatures ailées de Jhaleb sont tous des mâles. Si ils ont disparus, c'est tout simplement parce que la saison des amours a commencé et que nos amis sont partis à la recherche de partenaires. Heureusement pour vous, la zone de parade et de nidification se trouve dans les îles, sur une île en particulier qui accueille les créatures ailées depuis des années. Cette île n'est pas plus grande ou plus haute que les autres mais son accès est compliqué et dangereux. Ainsi vous aurez besoin de Joey pour la trouver et vous y rendre. La jeune femme connait le secret de l'île et vous le délivrera, de quelque manière que ce soit, à vous de savoir le comprendre. Une fois sur l'île, vous devrez réussir à faire redescendre les animaux ailés, avec ou sans leurs femelles. Vous obtiendrez toute la reconnaissance de Jhaleb, ainsi qu'un petit quelque chose en plus, cadeau de la maison.

- Votre post devra faire au minimum 1800 mots soit 100 lignes.
Gain(s)

AU CHOIX

- Pouvoir de lévitation. Vous n'aurez pas d'ailes mais vous pourrez léviter à une certaine distance du sol (5 à 10 mètres maximum) et pendant un temps donné (au début seulement quelques minutes puis de plus en plus longtemps) – pouvoir accessible aux Humains grâce à un pendentif qui sera investi du pouvoir. [accessible aux compagnons]
OU
- Un animal ailé adulte - de grande taille donc - sans pouvoir (sauf celui de voler) de l'espèce de votre choix. Cet animal sera particulier : il n'aura pas le statut de compagnon mais sera votre monture attitrée lorsque vous aurez besoin d'une monture pour vous déplacer, mais uniquement sur le continent naturel. Cet animal sera aussi votre monture attitrée pour accéder aux îles, si vous n'avez pas d'autre moyen de le faire. Une sorte de passe-droit privilégié.
[espèce, nom et description rapide à fournir en fin de post]
OU
- 2 points de spé Magie/Anti-Magie (pour les Humains) - 4 points de spé Magie pour les compagnons.

- JHALEB -
◊ Lieu novembre/décembre - La disparition des animaux ailés ◊ Jahleb10
Jhaleb est un magicien qui vit dans la Montagne de L'edelweiss enneigé. Il dresse les animaux ailés depuis son plus jeune âge et propose des montures aux voyageurs qui veulent se rendre sur les îles suspendues. Il tire profit de ce commerce grâce à la magie de cet endroit à qui il voue une passion sans borne. Ses créatures ailés sont comme ses enfants. Il a vu grandir chacun d'eux et les a tous dressés lui même. Cependant, le fait qu'il soient tous des mâles a commencé à lui poser des problèmes pour la relève, ainsi il accepte maintenant des petits  d'autres élevages, sous condition. Jhaleb est un homme très minutieux et carré. Son côté mystérieux en effraye plus d'un, mais il n'existe sans doute pas magicien plus dévoué aux autres et au bien que Jahleb. Il vous aidera si il le peut et n'attendra rien en retour qu'un simple merci ou un sourire sincère. Il ne partage sa vie qu'avec un très vieux dragon doré nommé Sempra, qui lui est totalement dévoué et qui constitue la seule famille du magicien. Depuis peu cependant, Jhaleb s'occupe de Joey, jeune femme qu'il a recueillie et soignée comme sa propre fille. Elle est d'ailleurs devenue sa famille, et celui qui lui veut du mal risque de connaître le courroux du magicien.
- JOEY -
◊ Lieu novembre/décembre - La disparition des animaux ailés ◊ Joey10
Une simple humaine, sauvée par un magicien dresseur d'animaux ailés... Joey n'a que 15 ans et pourtant, elle se comporte déjà comme une dame sûre d'elle et pleine de confiance. Muette de naissance, l'adolescente sait pourtant s'exprimer de bien d'autres façons... Elle mîmes ses paroles, les dessine, ou les chantent. On dit que sa voix mélodieuse est aussi hypnotique que le chant des sirènes et qu'elle peut s'entendre à des kilomètres...
L'enfant a été trouvée par Jhaleb au pied de la montagne. Jeune femme téméraire et aventurière, elle venait de parcourir des centaines de kilomètres à pied, seule, et l'épuisement avait eut raison de sa force. Le magicien l'avait gardée auprès de lui avant de se rendre compte que Joey n'était pas heureuse ici bas... Il lui avait alors offert un pendentif magique, lui permettant de léviter et de toujours retrouver son chemin dans le brouillard et l'avait ensuite menée dans les îles afin de lui faire voir leur magnificence. Aux anges, la jeune femme avait décidé d'y vivre. Jamais elle n'avait été si heureuse et joyeuse.  Aujourd'hui, elle est le guide des voyageurs, leurs yeux, leurs oreilles et surtout, leur espoir. Son sourire permanent et son air constamment euphorique lui donne parfois l'air d'une folle à liée. Mais lorsqu'elle entonne son chant mélodieux, il n'existe plus qu'elle et son monde imaginaire... Fiez vous à Joey, elle ne vous décevra pas. Les îles suspendues sont sa maison et personne ne les connait mieux qu'elle.
Récapitulatif des Gains

- Alyska / FICHE / 2 points de Magie Ok
- Nuitée Tamaren / FICHE / En cours
- Amélia / FICHE / 2 points de Magie Ok
- Yulenka / FICHE / 2 points de Magie Ok
- Vijnah / FICHE / 2 points de Magie Ok
- Vanille / FICHE / 2 points de Magie Ok
- Setho / FICHE / 2 points de Magie Ok
- Enzel Taiji / FICHE / 4 points de Magie pour Feyd [compagnon] Ok
- Ercan Eren / FICHE / 4 points de Magie pour Xena [compagnon] Ok
- Svana Araushnee / FICHE / En cours
- Neros / FICHE / 2 points de Magie Ok
- Opalyne / FICHE / 2 points de Magie Ok
- Lucain / FICHE / 4 points de Magie pour Tinuviel [compagnon] Ok
- Heavenly / FICHE / 2 points de Magie Ok
- Morvan / FICHE / 2 points de Magie Ok

Ok aussi pour : Luka Cross, Takias, Lysis, Emivia Adana, Jun, Ethan.
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Dim 10 Nov 2013, 15:16


Une nouvelle journée commence à Draguial ! Je me levais de mon lit tranquillement, sans trop de précipitation. Je sortis de ma chambre et descendis les escaliers pour me rendre dans le grand salon. Je m'assis dans un fauteuil très confortable tout près de la cheminée. Je ne me posais pas la question de savoir où était les gardiens de Draguial. Nokomis était surement en train de s'occuper des œufs abandonnés par les dragonnes de l'élevage, Satinka et Chenoa devaient être avec les minis et petits dragons. Quant à Zéphir et Lonan, ils devaient se balader par là. Un grand dragon blanc aux symboles bleus mystérieux s'approchait de moi, c'était mon fidèle Kinoë. Il avait maintenant deux paires d'ailes au lieu d'une, il était si magnifique ! Il ressemblait vraiment aux dragons des cieux, ce qu'il était tout naturellement. « Alyska ! » Je me retournais  pour voir qu'il m'appelait. C'était ma compagne elfique Sierra, pour une fois, elle était vêtue d'un pantalon et d'une tunique légère. Elle avait de longs cheveux blonds et des prunelles aussi noires que le plumage d'un corbeau. Elle s'approcha de moi en me tendant une lettre. Je la pris, l'ouvris et commençais à la lire.



Chère Consœur,

Nous sommes en pleine saison des amours, mes chers animaux ailés sont partis à la recherche de leurs femelles. Mais malheureusement ils sont sur l'une des îles suspendues les plus dangereuse d’accès. J'ai besoin de votre aide pour les ramener, que ce soit sans ou avec leur compagne, tant qu'ils reviennent je serais heureux de les retrouver. Donc pouvez vous m'aider s'il vous plaît ?

A bientôt, je l'espère, aux îles suspendues.


Votre confrère dresseur,
Jhaleb.



Jhaleb, j'en avais déjà entendu parler. C'était un magicien qui habitait proche des îles suspendues et qu'il louait ses animaux ailés aux voyageurs pour accéder sur ces fameuses îles. Je me levais très rapidement de mon fauteuil en disant joyeusement. « Et bien, un de mes confrères dresseurs à besoin de mon aide ! » Je remarquais que Laïka, ma dragonne blanche aux yeux bleus saphir venait d'entrer dans le salon. Mais avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit, je m'exclamais. « En route pour les îles suspendues mes amis ! » Mais avant de réellement partir, je me dirigeais dans une pièce assez spécial. C'est dans cette pièce que j'avais le nécessaire pour le dressage des dragons. Je me dévêtus et enfilais un pantalon noir moulant, une tunique bleue foncée, avec des dessins d'éclairs dessus, moulante. Je chaussais des hautes bottes marrons foncées qui m'arrivaient jusqu'en dessous des genoux. J'attachais mes très longs cheveux roux en une queue de cheval. Je mis une ceinture autour de mon bassin et y accrochais mon éventail tranchant, mon sabre et la Colorée. Je sortis de la pièce et me dirigeais vers le portail d'entrée du domaine de Draguial. Kinoë m'y attendait ainsi que Laïka qui avait déjà Sierra sur son dos. Je montais avec beaucoup d'élégance et de facilité sur Kinoë. Nous nous mîmes immédiatement en route vers les îles suspendues.

Le voyage fut long, mais tranquille. Je levais ma tête vers le ciel, c'était si magique de voir ces îles flotter comme cela dans les airs. J'en restais bouche bée ! De plus, le crépuscule du levé du soleil était là, le ciel était de multiples couleurs. Bleu, orange, jaune, rose, violet … La magnificence d'un pèle mêle entre la magie de ce lieu et la palette de couleurs. Une voix masculine s'éleva dans les airs.
« Bonjour chère consoeur, aux îles suspendues ! » Je regardais devant moi, un homme aux longs cheveux blancs se trouvaient devant moi. Il avait une sorte de robe bleue et jaune. Je descendis de Kinoë avec agilité pour saluer Jhaleb. Lorsque je fus devant lui on se salua d'une poignet de main en prenant le haut de l'avant bras de l'autres, le salut respectueux entre dresseurs. Son aura était encore plus mystérieuse que la mienne, je finis par lui parler afin de lui préssenter mes compagnons. « Voici Kinoë, dragon des cieux. » Je lui montrais mon valeureux et fidèle dragon depuis le début de ma vie d'élémentale. « Ensuite Laïka, dragonne tigre » Je vis le regard de Jhaleb, il était fasciné de voir l'intensité du bleu des prunelles de ma dragonne. « Elle est magnifique ! Tout comme Kinoë. Deux dragons si splendides qui suscites bien des curiosités ! » Je lui souriais chaleureusement avant de présenter ma compagne à visage humain. « Voici Sierra, une elfe qui m'aide beaucoup à Draguial. » Il fit le salut respectueux entre dresseur à Sierra qui rougissait immédiatement. « Enchantée très chère » Je vis une jeune femme très belle qui s'approchait de nous avec une assurance démesurée. Elle avait les cheveux courts et bruns, ses prunelles étaient noisettes. Une jeune femme simple, mais belle. « Voici Joey, humaine et mouette, mais qui connaît parfaitement les îles suspendues. » Je baissais la tête afin de la saluer, elle fit de même. Elle était joyeuse et pleine de vie.  Mon regard se posa sur Jhaleb, l'histoire des animaux ailés m'intriguait beaucoup. « Jhaleb, vous savez où sont partis exactement vos animaux ? » Il me regardait avec un soupçon d'espoir. « Oui, mais l'île est difficile d'accès comme je vous l'ai dit dans ma lettre. Mais Joey connaît parfaitement les lieux et sera très heureuse de vous montrer où elle est. » Je lui souriais pour lui montrer que j'allais les ramener et qu'il pouvait avoir foi en moi.

La belle jeune femme nous fit signe de la suivre, elle me prit ma main ainsi que cette de Sierra. Son collier se mit à briller et en un rien de temps nos pieds ne touchaient plus du tout le sol, on était en train de monter dans les airs pour rejoindre une première île. Kinoë et Laïka se trouvaient juste derrière nous, le pouvoir que contenait le collier de la jeune Joey les avait également fait léviter. Cette dernière se mit devant pour ouvrir la marche, c'était vraiment impressionnant de se retrouver sur une île qui flottait par une certaine magie mystérieuse dans les airs. C'est sûr qu'il ne fallait pas avoir le mal de l'air ou alors avoir le vertige ! Les personnes qui avait soit le mal de l'air ou soit le vertige, ils étaient vraiment mal barré ! Joey continua de marcher, je la suivais pendant que Sierra, elle, s'amusait à courir partout comme une folle, à monter dans les arbres. J'aurais tellement aimé qu'elle tombe de l'arbre ! La jeune humaine arriva près d'une passerelle en bois, elle nous fit signe de la suivre. Sierra toute confiante commença à marcher sur la passerelle en bois, mais arrivée au milieu une planche en bois se cassa sous son poids. Elle tomba, mais elle fut rattrapée de justesse par Joey qui rigolait. Et oh ! Moi je ne suis pas suicidaire ! J'usais de ma maîtrise de la foudre pour fusionner avec elle. Je devins éclair et passais en un instant d'une île à celle où était à présent Joey et Sierra. D'ailleurs ma compagne elfique tremblait tellement qu'elle avait eu peur, je ne pus m'empêcher de rire ! Plusieurs fois nous passèrent d'îles en îles comme cela, par une passerelle, sauter de branches en branches, léviter. D'ailleurs en parlant de lévitation, mes deux chers dragons pouvaient voler grâce à une magie étrange, j'avais essayé de monter sur Kinoë pour voir si je pouvais atteindre les autres îles sans encombrement ni rien. Malheureusement je ne pouvais pas être sur lui et que lui vole dans les airs, quelques chose empêchait cela. Joey me prit la main pour que je la suive sans tarder. Elle me montra l'île où était les fameux animaux ailés. Lorsque je vis toutes les autres îles devant qui restaient à atteindre pour pouvoir enfin être proche des animaux de Jhalab, je me décourageais un peu.

La jeune humaine nous fit passer par des petits passages secrets. Nous arrivâmes vers une île assez étrange, elle était toute arborée, mais elle était bien trop silencieuse. Je restais calme, je ne bougeais pas le moindre du monde. Je fis signe aux autres de ne pas faire de bruit, car j'avais entendu des bruissement de feuilles non loin de nous. Je sentis un truc bizarre sur moi et qui me fit tomber à terre. Je commençais à me débattre comme une folle furieuse. J'entendis en grand rugissement, ma compagne Laïka se transforma immédiatement en tigresse et se jeta sur la créature qui était sur moi. Elle le fit valser à quelques mètres plus loin, c'était une sorte de squelette animé. Elle lui donna des coups de griffes et ainsi de suite. D'autres squelettes se montrèrent et essayaient de nous attaquer. Je sortis éventail tranchant que j'ouvris et passait à Joey. Elle m'avait fait comprendre qu'ils ne devaient pas être là normalement ! Je dégainais mon sabre et commençais à me battre. Je contrôlais la foudre de façon à avoir un sabre chargé d'électricité. Je plantais mon sabre électrique sur ces squelettes, ils disparurent très vite en un nuage de poussière lorsqu'on les touchait. Je fusionnais avec la foudre afin d'être plus rapide et d'en toucher d'avantage pour tous les éradiquer des îles suspendues.


Après un bon moment de bataille, nous avions réussit à tous les battre, la jeune humaine me rendit mon éventail tranchant en me remerciant. Ensuite elle nous fit une nouvelle fois signe de la suivre, elle était au bord de l'île lorsqu'elle se mit à regarder quelques détails, comme une touffe d'herbes jaunes et vertes et une petite statue de papillon. Elle pointa du doigt la statue puis la touffe d'herbes et mit ses bras parallèles devant elle en faisant des gestes de bas et haut. Je ne savais pas du tout ce qu'elle voulait dire ! Elle me regardait d'un air désespéré avant de s'avancer dans le … vide ?! Oh mais elle marchait dans l'air ! Je la suivais tout en prenant soin de la suivre, c'était vraiment bizarre le truc ! Tu marches dans le vide, enfin au dessus sans avoir quelques choses de matériel sous tes pieds ! Nous arrivâmes sans trop d'encombre, enfin presque, plusieurs fois j'avais failli tomber dans le vide, c'était horrible ! Je vous jure ! Donc nous étions enfin sur la terre ferme, je regardais partout, il y avait des dragons, des phénix, des grands cygnes et tout pleins d'autres animaux ailés. Je les regardais tous, ils avaient trouver des partenaires pour cette saison des amours, je finis par utiliser mon pouvoir de parler aux animaux afin de leur faire comprendre qu'ils devaient retourner auprès de leur maître.
« Votre dresseur, Jhaleb, souhaiterait que vous le retrouviez. Si vous voulez vous pouvez amener vos compagnes, mais s'il vous plaît, revenez. » Certains animaux finirent par bouger, se lever. Je les regardais et ils finirent tous par se décider de bouger pour retrouver Jhaleb.

Nous fîmes le trajet du retour à dos d'animaux ailés afin de revenir plus vite, certain étaient venus avec leurs dulcinées, d'autres les avaient laissées car elles étaient bien trop sauvages et elles avaient peur des personnes à visage humain. Je m'avançais vers mon confrère dresseur qui souriait joyeusement.
« Merci beaucoup d'avoir ramener mes animaux ! Merci beaucoup ! » Je riais, souriais tellement que j'étais heureuse. Jhaleb me dit : « Pour vous remercier de vos aide, j'aimerais vous offrir quelques choses. » J'étais gênée, mais je finis par lui répondre. « Tout le plaisir était pour moi, mais je ne désire rien, merci quand même. » Jhaleb continua de me sourire tout de même, sûrement heureux de voir une personne comme lui. « Je sens que votre magie à augmenter, la preuve que des aventures telles que cette ci peuvent vous apporter beaucoup et vous faire grandir ! » Il était tant à présent de repartir pour Draguial, je lui fis le salut respectueux entre dresseurs avant de lui dire. « Je vous dis à bientôt, et si vous avez besoin d'aide n'hésitez surtout pas à me le faire savoir ! » Je montais sur Kinoë et Sierra sur Laïka. Mes deux dragons se mirent à marcher, Joey nous faisait des signes de la main pour nous dire au revoir. Nous fîmes de même jusqu'à disparaître des yeux des autres.


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Dim 17 Nov 2013, 12:34

Après avoir fait son escale nocturne au Rocher du clair de lune, Nuitée n'a pas perdu l'occasion de visiter le reste du continent naturel. Elle a particulièrement entendu parler des îles suspendues, que ce soit dans les livres ou selon les conseils du fermier qui lui a prêté Adam. Il a eu des propos si bénéfiques sur le lieu qu'elle ne peut pas partir d'ici sans les avoir visitées... et aujourd'hui, le ciel est clair, ce qui lui a donné l'idée d'y aller en priorité.

[En cours ! ~]
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Mer 04 Déc 2013, 11:22



Je me retrouvais dans le continent naturel, j'avais entendu dire qu'il y avait de magnifiques endroits a visitée et s’il y avait bien quelque ville importante, c'était bien la nature qui prenait place ici. Rien de mon pour me sentir parfaitement bien en fin de compte. J'avais donc préparé mon voyage le mieux que je pouvais, je voulais tout découvrir. Bon bien évidemment je savais que la ville de ma mère était aussi là-bas, mais je savais que je ne la trouverais pas, donc ce n'était pas vraiment la peine d'aller perdre du temps là-bas. On m'avait expliqué que la montagne était assez jolie à regarder, ainsi que le lac. Les coucher de soleil sur la plage de sable fin me donnait envie et enfin j'avais envie de faire une longue promenade dans la forêt aux mille clochettes.

— Tu sais que si tu continues à me faire une liste longue comme la rivière de l'éternité, il te faudra une année entière pour tout faire ? Et encore.

— Oh oui, il faut aussi que nous allions la voir elle. Mais tu as raison, il vaudrait mieux que je me calme, mais il y a temps à voir. Mais toi tu as certainement déjà vu beaucoup de choses non ? Toi qui as sans doute déjà l'âge de la sagesse.
— Merci, mais je n'ai que cent sept ans tu sais, c'est jeune pour un elfe, même si je ne le suis plus... Enfin des choses, mis à part la citée, non j'n’en est pas vu beaucoup vu que je me suis fait prendre après ma première sortie. Enfin, ainsi j'aurais le plaisir de tout découvrir avec toi... si je ne meurs pas avant de vieillesse bien évidemment.
— Oh ça va je t'ai dit que j'allais regarder pour diminuer les choses a faire.

Il m'avait alors, adresser un sourire me faisait comprendre qu'il me taquinait, je fermais alors les yeux, profitant du doux vent qui circulait dans la plaine. Que c'était bon de pouvoir faire autant de projets sans ce sourcier de ce qu'il pouvait nous arriver. Bien évidement, on savait qu'ils étaient peut être encore là quelque part, mais en même temps on s'en fichait, on c'étaient décider à ne plus jamais retomber dans leur pâte et c'était bien ce que l'on contait faire par n'importe qu'elle moyen. On continuait donc notre route joyeusement, j'avais décidé de souhaiter en premier lieu voir une aurore boréale, d'après ce que j'avais compris il faudrait pour ça que je me rende à la montagne de l'edelweiss enneigée, donc en route.
Mais alors que je m'approchais de la montagne je remarquais qu'elle me semblait vraiment haute et que bon... je ne manquais pas de force, mais de là à commencer à escalader une montagne ça n'allait vraiment pas être des plus simple. Je me demandais alors s'il y avait moyen que je trouver un sentier ou quelque chose du genre qui pourrait vraiment m'aider à grimper là haut. Mais après quelque instant, je commençais vraiment à me dire que j'allais devoir tenter l'escalade. Bon d'accord, là c'était mon impatience qui parlait, car bon, j'étais persuadée de ne même pas avoir fait la moitié du tour de la montagne, mais que voulez-vous.
Mais soudainement Isiel avait mis sa main sur mon épaule et tournant ma tête vers lui je levais les yeux, je remarquais qu'il pointait quelque chose du doigt. Je le suivais alors des yeux et remarquais cas une certaine hauteur se trouvait plusieurs plateformes en train de flotter tout simplement dans les airs. Je restais alors immobile devant ce spectacle, comment est-ce que quelque chose ainsi était possible. Bon d'accord nous vivions dans un monde de magie, mais là ça dépassait tout en faite. Je regardais alors un instant Isiel qui semblait chercher quelque chose du regard, je lui demandais alors ce qu'il savait exactement de ces fameux rochers.

— Ce que je sais, pas grand-chose, mais une ancienne amie ma dit qu'il était possible de les visiter, mais pour cela il faut trouver un dresseur d'animaux ailé.

Ce serait vraiment génial si on pouvait mettre la main dessus, il ne devait pas vraiment être loin et on commençait donc à chercher ensemble ce fameux dresseur. Âpres quelque minutes de recherche, on fini par trouver un homme au loin, on n'était pas vraiment certaine que c'était lui, car il était seul et bon s'il s'en occupait, fallait supposée que les animaux ne devaient pas vraiment être loin. Mais on décidait quand même de s'en approcher. Après tout même s'il ne savait pas vraiment nous aider à les visiter, il pourrait peut-être nous renseigner.

— Escusez moi monsieur, mais nous cherchons celui qui serait capable de nous faire visitée ces fameuses ils suspendit, est ce que vous serriez nous dire ou il se trouve.
— Bien sûr mademoiselle, puisque c'est moi. Je me présente Jhaleb, mais j'ai bien peur que je ne puisse pas vous faire visiter pour le moment.
— Pourquoi ?
— Malheureusement, pour une raison qui ne m’est pas encore connue, tous mes animaux ailés se sont enfuis. Je leur fais confiance et je sais bien que s'ils ont fait ça, ils avaient une bonne raison. Mais je m'inquiète pour eux et surtout sans eux je me retrouve sans travail et je ne pourrais plus subvenir à mes besoins.
— Peut-être pourrions-nous vous aider ?
— si vous le faite je vous en serais très reconnaissant, je ne sais pas grand-chose, mais je sais que Joey pourrait certainement vous aider, elle se trouve sur l'une des plateformes.
— Mais si vous n'avez plus vos animaux, comment voulez-vous que l'on la rejoigne ?
— C'est vrai. L'homme sifflait alors et un immense dragon doré arriva. Ce dragon s'appelle Sempra, c'est mon ami le plus fidèle, habituellement je ne permets personne de la montée, mais là je n'ai pas vraiment le choix. Il vous conduira à Joey.

On monta alors sur son dos et après quelque directive pour ne pas faire mal au dragon, ce dernier décolla. Si j'avais déjà l'impression d'être libre, maintenant que je me trouvais dans les airs c'était encore beaucoup mieux. On commençait alors à s'élever de plus en plus haut pour finir par atterrir sur une plateforme ou une jeune femme regardait l'horizon. Elle avait tourné sa tête vers nous à notre arrivée et avait semblé surprise. En même temps, elle ne devait pas s'attendre à ce que des inconnus chevauchent ce dragon.

— Escusez moi mademoiselle, mais est-ce que vous êtes joey ? Elle hocha la tête. Parfait, il parait que vous pouvez nous aider à retrouver les animaux de vos amis, c'est pour ça que nous somme venu a notre rencontre.

Elle ne répondit pas et commença à chercher quelque chose dans son sac, elle finit alors par sortir une sorte de stylo et pendant qu'elle faisait des mouvements dans le ciel, des lettres apparaissaient. Elle nous expliquait qu'elle était muette, mais qu'elle voulait bien nous aider. Elle croyait savoir ou étaient les animaux, mais que ce soit vraiment dangereux de s'y rendre, les hommes allaient rarement dans un endroit comme celui-ci.

— Je comprends, mais j'ai aussi compris que c'était très important pour votre ami, alors si on peut l'aider, je veux bien prendre le risque de faire le voyage.

Elle avait alors souri tout en me montrant une plateforme au loin. Mais celle-ci se trouvait entre deux pics de la montagne et je commençais à comprendre pourquoi c'était dangereux de s'y rendre. Les courants d'air dans ce genre d'endroit étaient connus pour être dangereux. Je me tournais alors vers le dragon, mais je me rendis compte qu'il n'était plus là. Comment est-ce que l'on allait faire pour y arriver maintenant ?
Mais un autre dragon de couleur bleue et de taille plus modeste arriva et la jeune femme nous fit signe de monter, avant de nous remettre à écrire. Elles nous disaient que nous devrions bien nous accrocher à elle et qu'il ne fallait surtout pas lâcher prise sous peine de faire une chute mortelle. Son ami avait déjà fait le voyage, mais il restait jeune, donc si ça devenait trop dangereux, elle ferait demi-tour, ce que je comprenais.
Montant derrière elle, je la tenais alors fermement et Isiel fit la même chose avec moi, quelque instant après nous nous retrouvions dans les airs. Le chemin fut long et compliquer, déjà que le dragon ne devait pas avoir facile de faire le voyage en temps normal, mais alors avec trous-personnes sur son dos, je le planais sérieusement. Mais au pris de patientience et d'effort, il finit enfin par roussi à poser ses pattes sur le sol d'une plateforme. La femme écrivit alors qu'elle restait ici pour veiller sur lui, car il devait se reposer, ce que je compris aussi avant de reprendre ma route.
Rapidement, je trouvais alors les animaux, enfin je crois, ils ne pouvaient quand même pas tous lui appartenir quand même ? En effet, il devait y avait facilement une centaine d'animaux, mais il y avait quelque chose d'autre qui m'étonnait.

— Mais qu'est ce qu'ils font ?
— Je crois qu'ils paradent. Je me demande si ce ne serait pas la saison des amours chez eux tien.
— Heu. Tu crois ?

Retournant près de la jeune femme, elle nous expliqua que oui c'était bien possible et qu'elle allait nous aider à trouver tous les animaux en nous les désignant.
Il nous fallu pas mal de temps, nous seulement pour tous les trouver, mais surtout pour les convaincs d'atterrir. Une fois que nous eûmes enfin réussi, je me demandais comment les convaincre de les faire descendre.

— Ecouter, je comprends que vous avez eu besoin de venir ici, c'est normal. Mais Jhaleb s'inquiète beaucoup pour vous, il serait peut-être temps de rentrer non ? Je ne sais pas si vous me comprenez vraiment, mais j'espère que vous comprenez qu'il vous attend avec impatience.

D'après ce que j'avais entendu, ses animaux étaient plus intelligents que leur confrère sans ailes, je n'étais cependant pas certaine d'avoir réussi. Cependant, quand tous prirent leur envol vers le pied de la montagne, je souris et me tournais vers Joey qui nous attendait déjà pour descendre.
On remonta alors sur le dragon et on retourna près du dresseur. Celui-ci était en train d'accueillir tous ces animaux avec une joie non feinte.

— Je vous remercie, vraiment, je ne sais pas ce que je peux faire pour vous remercier. Mais en tout cas, sacher que vous avez toute ma reconnaissance et bien évidemment, si vous voulez toujours visiter les iles, c'est gratuit pour vous.
— Merci, mais je crois qu'il vaut mieux les laisser de reposer un peut. A mon avis ils en besoin.

Je commençais alors a lui expliquer ou ils étaient passée et sans doute pourquoi, il se trouvait un peu bête de ne pas y avoir pensée, mais soit. Il le serait pour l'année prochaine. J'étais donc rester quelque heures, enfaite j'avais passée la nuit chez lui pour que dés le lendemain je puisse profiter du vol, franchement c'était tout simplement magnifique. Mais si la vue que ce voyage m'apportait était splendide, ce n'était rien face au réelle amour qui liait Jhaleb et ses animaux, c'était tout aussi magnifique a voir et je me doutais bien qu'il n'aurait jamais vraiment à s'inquiétée d'un véritable fuite éventuelle tant qu'il se comporterait ainsi avec ses amis, plus que ses animaux.


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Jeu 05 Déc 2013, 14:48

Aujourd'hui, il y avait un cataragon qui était surement le plus heureux des siens.... Si tenté est qu'il y avait encore des siens quelque part ! Car ce jour particulier, la jeune Impératrice était parvenue à réussir l'exploit de se réserver une journée juste pour son dragon félin. Au programme des réjouissances, ballade, chasse, gratouillage, trempette dans une source chaude, massage, re-câlinage, jeu et on recommence ! Un petit goût de paradis pour Baal'Iag qui pouvait profiter de sa maman/maîtresse comme il le souhaitait. Ce genre de moment était devenu rare, trop rare pour l'imposante créature qui nourrissait un amour profond et partagé avec la jeune fille qui avait toujours été là pour elle, dès le premier jour. Bien sûr il était toujours là pour elle dès qu'elle devait faire de longs trajets. Et ils avaient donc toujours quelques petits moments d'intimité et d'échange avec son protégé. Mais c'était bien insuffisant pour la complicité qu'ils avaient l'un pour l'autre. Elle regrettait de ne pouvoir lui accorder plus de temps, et elle avait dû faire un caprice royal pour pouvoir se libérer. Mais cela en valait le coup. Les deux compagnons voyageaient ainsi dans les airs, savourant l'air frais qui venait leur caressait le visage. Un air frisquet que n'importe qui trouverait mordant. Mais que ce soit par le pelage de Baal qui le protégeait, ou l'habitude de Yulenka qui était née dans ces montagnes, ni l'un ni l'autre ne s'en incommoda. Tous deux observaient le paysage et tandis que Baal fendait tranquillement les airs, la jeune fille caressait doucement son pelage pour son plus grand bonheur. Elle lui fredonnait les chansons et berceuse qu’elle lui chantait lorsqu’il était encore dans son œuf.

En cet instant il n’y avait pas de meilleurs endroits et de meilleurs moments au monde que le cataragon pouvait vivre. Cheveux aux vents, la demoiselle et sa monture virent au loin plusieurs groupuscules d’îlot flottant dans les airs. Curieux l’un comme l’autres, ils s’approchèrent des îlots constatant avec étonnement leur lévitation. Nul fil et aucun adepte de la magie dans les alentours…. Le vent était calme, alors qu’est-ce qu’il pouvait bien se passer ici ? Baal’Iag vint poser une papatte sur un des îlots voir s’il allait tenir ou s’il allait tomber. Lorsqu’il vit qu’il semblait tenir, il en vint à se poser complètement. Mais son support ne sembla pas perturbé plus que ça. L’imposant félin-dragon trouva cela amusant et se mt à bondir d’îlot en îlot ce qui amusa également la jeune fille. Mais tout de même la question restait en suspend dans son esprit. Comment un tel prodige était capable ? Cela ne lui semblait pas naturel, du moins c’était bien la première fois qu’elle voyait ce genre de phénomène. Et tandis qu’elle cherchait une explication à son mystère, elle vit bien plus loin en contre bas, un monsieur qui semblait fort contrit. Surement savait-il ce qu’il se passait ici. Indiquant à Baal leur nouvelle destination, ils rejoignirent l’homme, et se posant non loin de lui, Yulenka l’interpella. Pour une fois que son cataragon n’effrayait pas les gens…. Soit cet homme avait vraiment de très grave problème, soit il était habitué aux dragons à leur taille colossale et leur stature imposante. Descendant de sa monture, la jeune vampiresse le salua et vint lui demander ce qu’était cet endroit. Et contre toute attente il s’agissait bien d’une zone naturelle, elle était même selon lui, une zone de prédilection pour les créatures ailées dont les dragons. Ce qui expliquait qu’il n’était pas étonné de voir Bélial débarquer. Le voyant aussi désolé la jeune fille finit par lui demandé ce qui semblait autant le chagriner. L’homme en vint alors à se confier sans peine et il lui apprit ainsi qu’il était originaire de ces contrées aériennes. Il y avait sa petite affaire qui se portait plutôt bien, le tourisme ayant de beaux jours devant lui….. Ou pas. Car le pauvre bonhomme lui apprit alors que ses amis ailés, qui ne le quittaient d’habitude jamais, avaient subitement disparus, et qu’ils ne redescendaient plus. Et lus curieux encore, il pouvait malgré sentir leur présence en ces lieux ! Alors là l’affaire était des plu singulière. Ce jeune homme nommé Jhaleb, lui indiqua qu’un peu plus haut se trouvait une jeune femme, Joey, qui serait en mesure de pouvoir lui en dire plus. Car il en vint à demander à la jeune fille son aide, lui proposant même le dernier dragon resté à ses côtés. Yulenka observa son compagnon pour voir si ça le dérangeait, mais il semblait tout autant intrigué que sa maîtresse. Et puis cela ne lui ferait pas de mal de croiser d’autres créatures volantes de son gabarit. Bien qu’il demeurait solitaire de par sa nature, un peu de compagnie ne lui ferait pas de mal. La jeune fille accepta et tous deux suivirent je dragon doré dans les cieux.

Ce dernier les conduisit jusqu’à la dénommée Joey. La jeune vampirette salue la jeune femme qui lui rendit son salue d’un signe de la tête. Yulenka vint ensuite lui demandait ce qu’elle pouvait faire pour l’aider à comprendre ce qu’il se passait ici. La jeune femme acquiesça et chevaucha le dragon doré pour les conduire davantage en hauteur. Yulenka scrutait l’horizon. Elle entendait divers grognements, des rugissements et des grondements. Elle voyait des ombres filer de-ci de-là, mais de manière générale, les créatures qui parcouraient le ciel semblaient très occupés et surtout très bruyant. La jeune fille se demandait quoi. Ils semblaient tendus et certains se battaient parfois férocement. La jeune Impératrice n’y comprenait rien. Elle observa Joye se poser un peu plus bas et fit signe à Yulenka et Baal de venir la rejoindre. Et là commença l’exercice délicat de se faire comprendre sans les mots. Elle commença à faire tout une suite de gestes qui laissèrent la jeune fille et son félin cornu ailé complètement pantois. Le langage des signes n’était pas une des compétences de la jeune Impératrice de la Nuit. Ainsi commença un échange assez comique entre les deux jeunes filles, Yulenka tentant désespérément de comprendre le message qu’elle essayait de lui communiquer. Elle lui lançait des mots et des phrases qu’elle déduisait plus ou moins justement de ses mimiques, mais au bout de dix minutes, il fallait se rendre à l’évidence…. Elles n’allaient pas s’en sortir de cette manière ! Joye se saisit alors d’un bâton et commença à tracer un dessin sur le sol. Elle ne faisait pas une œuvre d’art, mais elle parvint à griffonner de manière compréhensible, deux dragons qui se faisaient face, avec un cœur au-dessus deux. Illumination ! Il fallait dire que là au moins c’était plus clair ! Yulenka leva son regard vers le ciel un petit sourire aux lèvres. Cela expliquait beaucoup de chose, la saison des amours c’était pour tout le monde après tout. Et ça expliquer la tension ambiante, les mâles devaient chercher leur compagne. Elle se demandait à quoi pouvait bien ressembler leur parade et leur prestation pour séduire ces demoiselles. Elle observa Baal en se demandant si lui aussi allait prendre part à ce genre de spectacle. Après tout son bébé était un mâle, et un jeune adulte en pleine force de l’âge ! Et c’était pour elle le plus beau de toute sa race il avait donc toute ses chances ! Ce fut donc avec une certaine motivation que tous deux rejoignirent les cieux.

Et le moins qu’on puisse dire c’est qu’après avoir suffisamment pris de la hauteur, il y avait du monde ! Mais malgré le trafic aérien conséquent, pas une seule des créatures ailées n’entrée en collision avec une autre. Cela dit certaines se volaient volontairement dans les plumes, ou plutôt dans les écailles. Il était amusant de voir que les femelles étaient facilement identifiables. Elles étaient toutes couchées ou assises sur différents petits îlots et observaient ses messieurs se batailler pour elles. La bonne place quoi. Certains s’affrontaient au corps à corps ou en usant de leur magie, d’autre étaient en compétition dans les spectacles de vol aérien et de « chants » plutôt gutturaux au vue des bestioles. Mais tandis que les deux compagnons évoluaient parmi l’agitation ambiante, ils se rendirent rapidement compte que les cataragon ne couraient pas les airs…. Et pour ainsi dire il n’y en avait aucun ! C’était quand même fort ça ! Ils firent plusieurs fois le tour du périmètre mais rien à faire ! Il n’y avait pas un seul cataragon dans le périmètre…. Et encore moi de demoiselle cataragon. Pauvre Baal’Iag…. Yulenka était triste pour lui de constater qu’il n’avait pas de congénère qu’il puisse rencontrer. Mais peut-être n’avait-il pas les mêmes périodes de reproduction que les autres ? Après tout le monde était vaste, et Baal’Iag était encore jeune. En tout cas le mystère des créatures ailées disparues était résolu. Il fallait à présent trouver un moyen de faire redescendre tout ce petit monde pour rassurer leur maître. Mais pour le coup, Yulenka s’interrogea. Déjà parce qu’il n’était pas très judicieux de venir déranger toute une pléthore de grosses bébêtes déjà survoltées, ensuite parce que cela risquait de les perturber dans leur cycle. De toute manière leur saison des amours n’allait pas durer bien longtemps non plus. Déjà certains couples s’étaient formés et partaient faire leur petite vie. Finalement ce n’était pas le moment d’aller semer la zizanie. Après tout c’était dans l’ordre des choses, et puis en y repensant bien Jhaleb serait même plutôt content. Car cela annonçait également des futures naissances et donc son cheptel qui s’agrandissait. Observant avec attendrissement les couples formés qui partaient petit à petit, elle et Baal’Iag finir par repartir eux aussi. Elle s’inquiétait pour lui mais en fait, il ne semblait pas souffrir outre mesure que cela de sa solitude. Surement que l’espèce devait être de nature plus ou moins solitaire. Retrouvant Jhaleb plus bas, celui vint à son encontre prendre des nouvelles.

Lui expliquant la situation, il se sentit soulager de savoir que tout allait bien et qu’il n’avait pas de raison de s’inquiéter. Ses compagnons seraient bientôt de retour, surement avec de la compagnie, donc…. Il remercia la jeune fille et lui demanda si elle désirait qu’il lui réserve un des futurs bébés. Mais Yulenka déclina l’offre poliment, et caressant le museau de son dragon félin, elle lui dit qu’elle avait déjà son propre bébé dont elle s’était occupée depuis l’œuf. L’homme s’étonna de voir qu’une personne qui n’était pas dans le métier ait réussit à s’occuper d’une telle créature jusqu’à aujourd’hui, surtout que la bête semblait être dans une forme olympique. La jeune impératrice lui assura qu’elle ne désirait rien en guise de récompense, que le spectacle qu’elle avait pu voir là-haut lui suffisait amplement. Jhaleb la salua alors, la remerciant une dernière fois, avant de s’en retourner chez lui. Il avait des travaux d’agrandissement à faire en vue des futurs nouveau-nés….. Et Yulenka reprit sa journée avec Baal’Iag là où ils s’en étaient arrêtés.

[1826 mots 2 pts de spé magie merci ♥]
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Ven 06 Déc 2013, 19:14


L’Empereur Noir avait entendu parler de ces étranges îles qui dominaient de leurs ombres massives le sommet de la Montagne de l’Edelweiss. Sa curiosité titillée l’avait poussé à se rendre sur place pour répondre à son besoin de réponse. Relayant les affaires de l’état à un second degré comme à son habitude, Valkan se téléporta, sa silhouette apparue au gré de la neige immaculée. Noir sur blanc. S’approchant de ce qui semblait être une maison d’élevage pour animal ailé, il remarqua l’absence des dits animaux.  Ce qui attira son attention était le magicien qui se tenait sur le seuil. Celui-ci se figea à l’approche de l’Empereur Noir. Ennemi naturel, ambivalence entre Chaos et Ordre. Les magiciens et les sorciers semblaient être l’antithèse les uns des autres et il arriverait certainement un jour ou le monde serait trop petit pour accueillir les deux races. Balayant ses réflexions, ses prunelles dorés fixées sur l’homme, il fut sur lui en quelques enjambés. Sans plus de cérémonie et de présentations, l’Empereur Noir lança sa question au magicien. Comment accède-t-on aux iles ? Ca le fatiguait déjà. En un sens il était peu probable que son interlocuteur lui réponde, il eut un mouvement de recul, fronçant les sourcils et finit par parler. Je…Pourquoi vous voulez vous savoir cela ? Agaçant à souhait, le sorcier n’aimait guère qu’on lui réponde par une autre question.  Certainement pour y accéder, sans quoi je ne vois pas vraiment l’utilité de me renseigner sur le sujet. Ne prenez pas cet air, je suis là par curiosité. Heureusement pour vous. Le magicien jugea Valkan d’un regard sinistre et se mit à parler très vite. On ne peut plus, je faisais la jonction. Nous sommes à la saison des amours et mes animaux-ailés sont partis pour…Sa phrase demeura en suspens. Le magicien parut réfléchir plusieurs secondes pendant Valkan resta de marbre. Vous ne songez pas à m’aider tout de même ? L’Empereur Noir eut ce sourire avide et amusé, le magicien en fut choqué. Il réitéra son incompréhension. Pourquoi ? La voix de l’Empereur Noir se fit lasse. L’ennui, juste l’ennui doux magicien. Outre le fait que vous n’ayez pas confiance en moi, je doute que votre choix soit aussi large que vous l’aimeriez. Alors que décidez-vous ? A contre cœur le magicien expliqua plus en profondeur la situation à Valkan. Celui-ci apprit que l’homme peiné s’appelait Jehaleb et que de l’aide serait bienvenue. Plus intrigué qu’autre chose, l’Empereur fut amusé de la situation. C’était pratiquement risible d’imaginer un sorcier aidé un magicien et contre tout attente c’était bien l’Empereur Noir qui allait faire acte de charité à première vue. Ce n’était pas le cas, il n’était pas question de charité ou de ces sottises de béniouioui. L’intérêt du sorcier se portait sur ces îles suspendues qui semblaient receler de bien des merveilles. Après quelques minutes de discussions ou Jehaleb  se montra tendu, il confia finalement sa monture. Le voyage prit peu de temps et à présent, la vision était intense.

Les îles suspendues déversaient leurs ombres sur les flancs de l’Edelweiss. Oasis luxuriante suspendus au creux des Cieux. Leurs mouvements étaient presque invisible, légère palpitation de ces rochers géants. La faune comme la flore paraissait variée et pleinement développée. Il était évident que certains en viendrait à se poser des questions essentielles. Comment la vie avait pu arriver ici ? Comment le développement c’était produit ? Y avait-il une forme de magnétisme, d’énergie à l’œuvre ? Et surtout comment était-il possible que des masses de ce genre puissent évoluer dans les Cieux ? Comprendre ces origines et la base de l’évolution autant du microcosme que du macrocosme pouvait permettre d’entrevoir une véritable science. Ce n’était pas seulement de la connaissance, c’était l’appréhension du monde.  La monture de Jehaleb décrivit plusieurs arcs de cercle en zigzaguant dans l’air avant de se poser sur l’un des îlots les plus importants du groupe. Joey l’attendait, d’après  les dires du magicien, cette jeune fille était sa protégée. Sourde, il était inutile de dialoguer et un sens ça convenait parfaitement à l’Empereur. Comme le disait l’adage, la parole est d’argent et le silence d’or. On pouvait prendre ça au premier degré, il n’en demeurait pas moins qu’il y avait un sens profond caché dans cette maxime accessible qu’aux initiés. D’après les dires de son bienfaiteur, la jeune fille, Joey savait s’exprimer de bien des manières. C’était au travers du chant qu’elle avait trouvé une forme d’expression incroyable semblant sublimé le monde et ses alentours. Elle souriait et elle dégagea cet aspect lumineux que Valkan n’appréciait pas particulièrement. C’était ce genre de personnes qui redonnaient espoir aux désespérés ou semblait pouvoir amené de la lumière aux creux des ténèbres. Ce n’était pas une question de victoire ou de défaite de l’un ou l’autre de ses aspects. Il y avait simplement une ambivalence. Comme en cet instant, son sourire faiblissait un petit peu voyant l’homme qu’était Valkan, elle ne le perdit pas pour autant. C’était rare de trouver ce genre de personnes réceptives qui semblaient être en mesure d’ignorer ce qu’était la nature pour trouver uniquement le bon. Parfois cela fonctionnait, parfois pas. Valkan faisait partie de ces êtres qui avaient acceptés leurs conditions au-delà d’un simple choix de vie ou d’un idéal. C’était eu cœur de son esprit qu’il avait emprunté la voix du carnage. Pour lui, les Ténèbres étaient la seule voie qui trouverait un écho dans son cœur. Telle deux contrastes sur une même feuille, Joey et le sorcier se scrutèrent pendant plusieurs secondes. Finalement il s’inclina sans un mot et l’invita à avancer, afin de le guider. Se contentant d’hocher la tête, elle ouvrit la route. Il était certain qu’il ne ferait pas plus ample connaissance, ils n’appartenaient pas au même monde après tout. Bien plus que la barrière du dialogue, en les voyant évoluer, juste au travers d’une marche simple, une évidence était  marquante. Il irradiait quelque chose de pur, quand à Valkan…C’était simplement plus avide. Il en profita pour observer de plus près la faune et la flore. Le paysage était relativement attrayant. Une beauté profonde et sauvage au travers de panaches multicolores. Cette beauté envoutante cachait moult dangers. Et c’était souvent au travers de ce mystère et de cet aspect hypnotique que se cachait la mort, parfois lente et parfois rapide. Quel que soit sa forme, la mort restait la mort en tous les cas. Soudainement il repensa à Aya, elle aussi était d’une beauté envoutante et hypnotique. Tous deux allaient se marier, ils s’aimaient au-delà de cette passion. Et tout deux savaient que cela serait difficile. Il savait qu’elle ne pourrait guère avoir le choix concernant le choix de son partenaire, qu’il soit là ou non. Ce serait lui et aucun autre. Pourtant leurs conceptions des limites à tous les deux étaient difficilement acceptables d’un point vu concret. Le défi, l’engouement et le danger semblait être une source profonde de leur passion. Elle perdurait c’était certain. Qu’arriverait-il si ce n’était pas le cas ? Il balayait cette question mentalement. Ca n’arriverait pas. Au fond de lui il savait qu’aussi sauvage qu’il soit l’une et l’autre une part d’eux même avait déjà été domptée. Et de ça, Valkan et Aya en étaient réellement dépendant. Joey le tira de ses pensées, marquant un arrêt brutal fixant un monticule de terre plus loin devant eux. Ou plutôt en contrebas. Il se trouvait sur une falaise qui donnait un à pic vertigineux. Gardant son sourire et en offrant un large à Valkan, elle mima plusieurs choses faisant comprendre au sorcier qu’il devait aller là-bas. Indiquant un détour qui leurs prendraient toute la journée. Le sorcier n’avait pas toute la journée. S’approchant de la jeune fille, il attrapa délicatement son avant-bras et les téléporta.
Réapparaissant en bas, Joey inclina la tête et esquissa le mot « merci » avec sa bouche. Ils reprirent leurs marches.  La jeune fille semblait avoir compris que le sorcier avait une patience qui n’était pas inépuisable et avait pressé l’allure. Avançant à un rythme soutenu mais pas trop épuisant, dans le silence, Valkan replongea dans ses pensées. Les bruits exotiques de cette jungle suspendus accompagnaient ses réflexions.

Le monde était capricieux en un sens. Il était devenu Empereur Noir, pourtant le sens de sa voie lui échappait encore. Le Chaos, énigme profonde pour les êtres mortels et immortels. Aethers, divin mot qui exprimait à la fois tout et rien. Ca l’agaçait de savoir son destin entre les mains de ses être complétement désuets et qui n’avait au final, comme intérêt, que leur propre personne.  Jun avait presque réussit. Il ne nourrissait pas le désir, de reprendre la voie de ce dément inutile. Il fallait quelque chose de plus grand, plus nourrissant et qui serait lui donner assez de…Une nouvelle fois Joey l’interrompu. Ils étaient de nouveau devant une falaise, elle lui indiqua un point plus en hauteur et lorsque Valkan s’approcha pour lui saisir le poignet, elle secoua vivement la tête en signe de négation. Fronçant les sourcils le sorcier se fit attentif. Cela prit plusieurs minutes à décrypter, mais elle parvint à se faire comprendre. Les animaux ailés étaient nichés dans leurs nids en hauteur. S’ils se téléportaient là-bas ils les effraieraient. Expliquant la situation et les possibilités pendant plusieurs minutes au travers de dessins et de mimes, elle exposa à Valkan que le seul moyen d’attirer les animaux au centre de Jehaleb était de trouver une plante qui produisait un genre de phéromone qui attirait les animaux. Joey indiqua une position un peu plus lointaine et le sorcier se mit en mouvement. Il s’éleva rapidement dans les airs et fit de la reconnaissance. Pendant plusieurs minutes sa silhouette voleta en tous sens et il trouva enfin la plante dessiné avec précision par la protégée du magicien. Lorsqu’il retourna au près d’elle, il hocha vivement la tête, un grand sourire sur les lèvres. Il n’aima guère la suite du plan, consistant à s’enduire le corps de la sève de la plante pour devenir un appât. Secouant la tête, Valkan signifia son refus. Il lui expliqua ce que lui plutôt avait en tête. Elle parut réfléchir quelques instants et fini par accepter. Ce fut elle qu’elle enduisit de la sève et Valkan dirigea les vents pour que l’odeur arrive aux nids. Ils c’était déplacé dans une clairière et bientôt le balai commença.

Jehaleb fut surpris. Ses animaux-ailés apparaissaient un à un dans leurs enclos. Il pensa…Comme par magie. Ce qui le fit sourire. Pendant plusieurs secondes, les bêtes apparaissaient ici et là. Puis ce fut Valkan et Joey. Il y eut des remerciements et le magicien souligna même qu’il c’était peut être trompé sur les sorciers. Valkan eut un sourire amusé. Avant de partir il lui offrit quelque chose, quelque chose de précieux. Vous savez, Magicien, un jour tôt ou tard, un être qui me ressemble viendra. Joey n’a pas voulue chanter pour moi, pourtant elle finira par chanter pour lui. Et son chant ne sera que remplit de souffrance, lorsque cela arrivera et ça arrivera. Sauvez votre vie, vous ne pourrez rien faire d’autres.

Note:
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Sam 07 Déc 2013, 20:11


« Yun.» L'intéressée, assise en tailleur dans un coin du salon, relava les yeux. Un peu plus loin, dans l'embrasure de la porte, se tenait Vanille. Les bras croisés, légèrement penchée, elle était appuyée dans l'encadrement. Ses grandes mires vertes étaient rivées sur la demoiselle au teint hâlé. « J'ai à te parler.» Troublée par le ton sérieux et grave de sa mère et par l'absence de sourire sur ses traits angéliques, elle ferma le gros livre qui reposait sur ses genoux et le posa sur le côté, avant de se relever. « Je vous écoute.» Un petit sourire étira doucement les lèvres de la Sirène. Mais bizarrement, cela ne rassura guère Yun car l'expression qui ornait le visage doux de l'Ondine avait un côté effrayant. « Que ce soit clair, tout ce que j'ai à te confier doit rester entre nous. Tu cherches à me prouver ta fidélité et ton engagement. C'est le moment de démontrer ta valeur. Je compte sur toi.» Compréhensive mais néanmoins inquiète, Yun hocha la tête, silencieuse. Elle attendait que sa mère daigne enfin lui dire de quoi il en retournait. Mais d'un geste de la main, en se redressant, Vanille incita sa fille à la suivre. Et elles allèrent dans le bureau pour discuter un peu. Yun, les yeux écarquillés, bafouilla timidement. « Mais … Êtes-vous réellement sûre de vous ? » Vanille ne répondit pas, posant à son tour une question sans prendre en compta la demande de Yun. « As-tu bien compris ce que je veux de toi ?» Yun laissa quelques secondes s'écouler, pensive. « Oui. » Vanille sourit. « Alors parfait. » Vanille, jusque là assise sur le bureau, fit quelques pas pour s'installer plus conventionnellement. « J'ai à faire maintenant.» - « Vous avez quelque chose de prévu aujourd'hui ? » - « En effet. » - « Je peux peut-être vous accompagner. Cela m'aiderait, pour la suite.» Vanille haussa les épaules. « Si tu y tiens.»

« Et bien Jhaleb. Moi qui pensais ton entreprise infaillible, voilà que je te retrouve seul au milieu de ton élevage, sans la moindre bête à l'horizon.» s'amusa Vanille avec un certain cynisme, tandis qu'elle s'approchait du jeune homme. Le Magicien se tourna pour faire face à la Sirène, et sourit. « Alice. Je ne t'avais pas vu depuis un bout de temps.» - « C'est parce que la plupart du temps, je ne prends pas la peine de te parler pour t'emprunter un de tes animaux.» - « J'espère que tu paies à chaque fois.» railla-t-il. « Toujours. Dans le petit pot de fleurs jaunes.» - « C'était donc toi qui avait cette curieuse manie. Je me posais des questions. Tu ne voulais donc pas me voir.» - « Pas spécialement. J'étais animée par le plus urgent. Je suis peinée de voir que je ne peux faire mes petites manigances aujourd'hui. Où sont donc tes animaux ? Leur aide est précieuse pour aller aux îles.» - « Je suppose que tu as un énième rendez-vous là-haut. Tu es la seule que je connais qui a des amis dans pareil lieu, et qui y vivent.» Vanille rit. « Tes bêtes, Jhaleb.» Gêné, il détourna le regard. « Elles ont toutes disparues.» La demoiselle arqua les sourcils. « Est-ce que tu veux bien m'aider, ma tendre Alice ?» - « Ne tente pas le chantage affectif, ça ne marche pas avec moi.» - « Et bien vois tes propres intérêts. Tu pourras mieux m'emprunter mes animaux si je les aies encore.» - « Certes. Mais je dois aller sur les îles.» - « C'est aussi dans les environs que, je pense, se trouvent mes bêtes.» - « Et comment diable vais-je pouvoir m'y rendre ?» Il réfléchit brièvement, avant de dire, plutôt à contrecœur : « Sempra. » Un grand dragon doré surgit des cieux pour se poser non loin de son maître. Il lui murmura quelques mots à l'oreille, avant de s'adresser à l'Ondine. « Je te le prête.»

Sempra était une bête forte et majestueuse. Il n'eut aucun mal à transporter Vanille et Yun, ces deux poids plume, jusqu'à l'une des îles. Le voyage fut bref, silencieuse. Ses ailes déployés, Sempra filait à vive allure, fendant les airs. Il ne tarda pas à se poser sur l'un de ses amas de terre volant, choix hasardeux, avant de se laisser tomber à la renverse pour filer, une fois les deux passagers descendus. « On a de la visite.» constata Vanille. Yun, perplexe, contempla les environs. Elle ne voyait personne, pas âme qui vive.  « Mais ...» - « Sors de ta cachette, petite.» Un petit bruissement résonna. Les feuillages se firent légèrement bousculer. Et une petite demoiselle qui ne semblait pas avoir quinze ans sortie. « Joey je suppose. Jhaleb m'a déjà parlé de toi.» - « Tu ..» - « Elle est muette Yun.» - « Ah. » Mais de ses grands yeux marrons, la petite interrogeait du regard. Vanille soupira. Elle ne tenait pas particulièrement à se traîner un boulet telle que l'Humaine. Certes, elle connaissait bien les lieux. Mais c'était aussi le cas de Vanille, qui avait vécu dans les Montagnes durant un siècle entier. Les îles avaient été de son quotidien. « Viens avec nous si tu veux aider.» finit par lâcher Vanille de mauvaise grâce. Elle n'avait qu'une envie, pousser cette demoiselle par dessus bord. Il allait être dur pour elle de résister à cette tentation. Yun ne semblait pas plus ravie.

Vanille leva doucement les yeux, pour contempler brièvement les cieux. De temps à autre, des ombres filaient à vive allure, par dessus les nuages. « Hum. Ce ne sont pas les créatures de Jhaleb.» - « Comment le sais-tu ?» - « Cela se voit d'un coup d’œil. On peut aisément voir la différence entre les sauvages et les domestiqués. Mais un point commun les lie. Je crois.» Un petit tapotement frénétique attira l'attention des deux demoiselles, qui se tournèrent vers Joey. Celle-ci dansait presque, à force de bouger dans tous les sens pour faire comprendre ce qu'elle voulait. Yun plissa les yeux. Vanille rit. « Arrête de gesticuler dans tous les sens, petite, tu t’essouffle pour rien.» Joey s'arrêta net et soudainement, le regard noir. « Non je ne me moque pas de toi.» La petite humaine écarquilla les yeux, surprise et perplexe. « Je lis les pensées. Donc calme toi et laisse sagement le fil de tes pensées courir.» Cette nouvelle agaça Joey. C'était toujours embêtant de se trouver dans la même pièce qu'un de ses fouineurs d'esprit. Il n'y avait rien de plus dur que de contrôler ses pensées, et elle se doutait bien qu'elle allait devoir redoubler de prudence. Si Jhaleb appréciait la Sirène, ce n'était pas le cas de la jeune fille qui se méfiait. Vanille sourit, refrénant un rire. Joey détourna les yeux. Dur de contrôler ces pensées, a-ton dit. « Bon.» commença Vanille. « Calme-toi et laisses moi fouiller dans tes pensées pour dénicher l'information que tu aimerais faire partager.»

Vanille pencha doucement la tête sur le côté. Un sourire étirait toujours ses lèvres. « Je vois. Ce sont tous des mâles.» - « Pardon ?» s'étonna Yun qui ne comprenait pas grand chose. « Les créatures qu'élèvent Jhaleb sont toutes des mâles.» - « Et alors ?» La Sirène fit quelques pas, laissant le vent emmêler sa longue chevelure cuivrée. « Il fait beau, les oiseaux chantent, les fleurs sont écloses ...» récita-t-elle presque. Yun réfléchit durant deux ou trois secondes, avant que ces yeux s'écartent sous l'effet de l'illumination. Elle avait comprit. Elle hocha la tête avant de lâcher : « C'est la saison des amours... ? » - « Exactement.» confirma la belle ondine. Joey sourit. Elle était heureuse qu'au moins le message soit passé. Elle voulait venir en aide à son protecteur, celui qui l'avait aidé, qui lui avait tendu la main. « D'après ce que Joey a en tête» enchaîna Vanille qui en avait déjà marre de cette journée. « Il existe une le particulière où mes bêtes se retrouvent. C'est là que nous devons aller.» - « Et bien … Nous te suivons, Joey !» conclut Yun, de mauvaise grâce pour la simple et bonne raison que sa mère ne semblait pas satisfaite. Joey ne se préoccupait pas de tout cela. Et elle se mit à marcher.

D'un pas tranquille, et sans encombre, le petit trio passa d'île en île. Les débuts furent d'une facilité déconcertante. Guidées par Joey, Vanille et Yun passèrent quelques parcelles, qui étaient dans un état relativement décent. Mais l'Humaine pointa les cieux. Yun haussa les sourcils. Vanille, de son côté, ne broncha pas, guère impressionnée. C'était pourtant un impressionnant chemin qui les attendait. Une île plutôt petite les attendait. Cependant, la végétation était à profusion. Épaisse et abondante, la flore étouffait le paysage, on ne pouvait rien discerner. Légèrement plus haute que les autres, il n'y avait pas de pont pour la rejoindre. Des petits amas de terre n'ont relié formaient cependant une route archaïque. Vanille contempla brièvement les environs, avant de s'adresser à ses deux compagnons d'infortune. « Attendez-moi là.» - « On ne t'accompagne pas ?» - « Je ne préfère pas.» - « Pourquoi donc ?» Vanille se tourna vers elle, les scrutant avec prudence mais néanmoins amusement. « J'espère que c'est une question rhétorique.» ricana presque la Sirène en tournant les talons.

Féline, la demoiselle bondit sur le premier petit pilier de terre. Relativement fragile et instable, la moitié s'effondra, mais la Sirène était droite et agile. Rapidement, comme un félin en chasse, elle continua sa route sans se préoccuper des dégâts qu'elle semait derrière elle. Le chemin ne serait à présent plus praticable. Mais cela, la demoiselle s'en fichait. Ses projets pour ramener les bêtes à Jhaleb n'étaient pas délicats. C'est avec force, violence et fermeté qu'elle allait agir, et ses gestes seront irréversibles. Elle s'aida de branchages, racines et lianes, pour parvenir à ses fins. Et elle mit enfin un pied sur l'île. Les cris rauques des créatures ailés résonnaient. Il y en avait des dizaines et des dizaines. Vanille souleva doucement l'un de ses pieds. Ce petit monde tombait en lambeaux. Cela la confortait dans ces idées, et justifierait ces actes pour le moins inadmissible. Vanille s'accroupit et réunis un petit tas de bois mort et brindilles. Souffle ardent. Ce n'était pas de la création du feu, mais cela allait l'aider à faire une flamme. Au bout de quelques minutes, le feu prit. Et bientôt, il partit, dévorant la flore si vive et présente.

Vanille avait fui en moins de temps qu'il ne fallait pas le dire. Yun et Joey, plus que troublées, la dévisageaient. Joey devenait mentalement presque vulgaire. « On s'en va.» déclara calmement l'ondine. « Au revoir, Joey.» Le message était clair, leur route commune s'arrêtait maintenant et ici. Vanille, en compagnie de sa fille par procuration, alla à la rencontre de son ami, dans une île à une heure du lieu où elles étaient. Et en fin de soirée, elles redescendirent. Jhaleb était déjà couché, il était tard. Mais ces bêtes avaient retrouvés leur place. Avec des femelles.

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Mer 11 Déc 2013, 23:05

[justify]Setho leva la tête, et admira les îles au loin, suspendus dans le ciel. Il était toujours aussi surpris de les voir flotter ainsi. Il était déjà venu une fois ici, il y a quelques années, et n'avait toujours pas résolu se mystère. C'est d'ailleurs, pour ça qu'il était venu ici à nouveau, sa curiosité sans fin pour ce qu'il ne comprenait pas l'attirant comme une lumière un insecte. Si seulement... *Non mais franchement, tu peux pas arrêter de penser à ta foutu curiosité? C'est pas que ça devient soûlant, mais un peu quand même*. Le Réprouvé serra les dents, , supportant tant bien que mal les plaintes de Zess, qui commençait à lui taper sur les nerfs. Setho tentait déjà d'essayer de tourner la page sur la mort de Caatalina, se reprochant de ne pas avoir été assez fort pour vaincre le ''démon''. Mais il n'y arrivait pas. Il avait déjà bien des regrets à porter sur ses épaules, mais là, c'était vraiment la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. A chaque instant, la moindre petite émotion un peu trop forte, lui faisait potentiellement péter un câble, et, même s'il le cachait très bien derrière son habituel sourire amical. Du coup, tous ceux qui commençait à lui chercher des ennuies le faisait exploser. Il s'était déjà battu plusieurs fois il y a quelques temps, et gardait encore quelques bleus, et avait des points de sutures au niveau de l'arcade sourcilière.

Alors, pour tenter de contenir son trop pleins d'émotions, il se plongeait entièrement dans ses recherches, refoulant ses sentiments au fond de lui, comme il le faisait en permanence, même si aujourd'hui, c'était bien plus dur. Donc, le Réprouvé avait décidé d'aller étudier les îles suspendues, et pour cela, il allait voir un éleveur qu'il connaissait. C'était un Magicien, plutôt sympathique, mais, il se demandait s'il était encore vivant, car cela faisait un moment qu'il était allé là-bas. D'ailleurs, il ne tarda pas à arriver chez ce Magicien, et vit qu'il y avait eu beaucoup de changements.Il vit un jeune homme et s'approcha vers lui, tout sourire. Il ne le reconnaissait pas, mais voyait qu'il y avait des ressemblances avec le Magicien qu'il connaissait.*Peut-être son fils*, se dit-il. «Bonjour! Vous êtes l'éleveur d'animaux ailés?». S'exclama Setho. L'homme se retourna vers lui, un peu surpris, et l'observa de la tête aux pieds, tandis que le Réprouvé souriait, mais il remarqua tout de suite qu'il avait l'air inquiet. «Bonjour monsieur, oui c'est bien moi, mais pour le moment, je ne peux pas faire quoique se soit pour vous». Dit le Magicien, les yeux un peu ternes. «Que se passe t-il?» «Eh bien... Mes animaux ailés se sont tous enfuis pour une raison que j'ignore. Je les connais assez pour savoir qu'ils avaient sûrement une bonne raison, mais... Je m'inquiète beaucoup, et sans eux je n'ai aucun revenu pour subvenir à mes besoins». Dit-il, un peu honteux de ce son aveu. Après tout, c'était normal, un éleveur dire qu'il avait perdu ses animaux ailés, et qu'il n'arrivait pas à les retrouver, était assez honteux.

Setho réfléchit, se disant qu'il allait sûrement l'aider. Et à ce moment là, Zess se montra. *Ah non! Tu vas tout de même pas l'aider! Manquerai plus qu'on aide tout le monde* *Ferme là*. Lui répondit Setho, avant de se concentrer sur le Magicien. «Eh bien, je vais vous aider alors! Je connaissais votre père, et il m'a bien aidé». Le fait qu'il connaisse son père sembla étonner l'éleveur, qui pourtant lui répondit. «Ce serait très gentil de m'aider, je vous en remercie. Je m'appelle Jhaleb». Les deux discutèrent un moment, avant d'en conclure que, pour trouver quelqu'un qui en sache plus, Setho devait aller voir Joey, présente sur l'une des îles. Il lui prêta un vieux dragon, nommé Sempra. Le Réprouvé aurait pu tenter de dire non, mais en réalité, il ne pouvait pas y aller, même avec ses ailes, et accepta la proposition de Jhaleb. Il monta sur l'animal, qui décolla, battant des ailes paresseusement. Le Réprouvé profita de la petite balade, posant sa joue sur l'encolure de la bête, et ferma les yeux. Il ne bougea pas pendant quelques minutes, avant que le dragon qui se posa sur une île. Setho sauta au sol, et parcourut l'environnement du regard, avant de tomber sur une jeune fille. Celui-ci la salua d'un signe de la main, et d'un sourire. Elle lui répondit de la même façon, avant de chercher dans son sac, et de lui expliquer qu'elle était muette. «Tu n'es pas obligé d'écrire, j'arrive à comprendre le langage des signes». Et il lui démontra en lui disant la même chose par signes.

Joey, en voyant ça, sourit, heureuse, et commença à lui parler en signe de mains. Puis elle lui fit un signe de la main pour qu'il la suive. Le Réprouvé la suivit en marchant à coté d'elle, son œil émeraude, vif, malgré la fatigue, observait tout autour de lui. La nature était sauvage, et on voyait qu'il n'y avait pas eu d'empreintes humaines. Setho se déplaçait aisément dans cette dernière, habitué à tout ceci. Après tout, il avait passé toute son enfance dans l'antre des marais, un endroit bien plus sauvage que celle-ci. Il vit la jeune fille s'arrêter soudain, et, ne suivant pas tout de suite le mouvement, il faillit tomber, se retenant, in extremis, à une branche, tournoyant de l'autre bras. Il réussit à reprendre son équilibre, et se redressa. Il se tourna vers la jeune fille, qui lui désigna l'île en fasse d'eux, à plusieurs centaine de mètres d'eux. Il observa le point de départ, puis d'arrivé, et se tourna vers Joey, lui demandant s'il pouvait voler, mais, d'après ce qu'il comprit, il ne pouvait pas voler. «Ah super, et on fait comment pour traverser?». Lui demanda t-il gentiment. Elle sourit légèrement, avant de prendre du sable et de le lancer dans le vide. Enfin, c'est ce qu'il crut, car une petite partie ne tomba pas. Au contraire, elle glissa le long d'une chose invisible, comme si une poutre avait été installer là.

Setho regarda le vide, puis l'île en face de lui, et ensuite la jeune fille, qui l'observait en souriant. Elle s'avança sur la poutre, les bras écartés, et avança en tâtonnant devant elle avec son pied. Elle semblait plutôt sur de ce qu'elle faisait, et se retourna même en faisant un signe de main au Réprouvé, toujours sur la rive. Il regarda à nouveau le vide, et déglutit. *C'est fou, encore un peu et on pourrait croire que tu as le vertige*. Lui dit Zess, et Setho lui répondit par un grognement. Il n'avait pas le vertige, se serait un comble pour un être ailé, mais bon, une chute serait mortelle. Il étendit ses bras sur le coté, et posa un premier pied dans le vide. Il crut tomber, et retint ses instincts, qui lui criaient de s'accrocher à quelque chose et de ne pas tenter l'impossible, mais il le posa quand même, et vit aussitôt qu'il y avait un ''sol'' sous ses pieds. Petit, mais il était là. Il souffla, puis continua d'avancer. Il y avait beaucoup de vents, ce qui n'arrangeait en rient sa progression, déjà bien ralentit par le fait qu'il ne savait strictement pas où il mettait les pieds. En plus, son instinct lui criait de faire demi-tour, car, ce n'était pas du tout normal de marcher dans le vide, contrairement à voler, par exemple.

Setho put voir du coin de l'oeil, Joey avancer, presque légère. Il s'en voulait de paraître aussi lent et pataud, alors qu'il était plutôt agile d'habitude. Un coup de vent souffla, et il faillit tomber, ses bras faisant des moulinets, tandis que son bassin faisait des allers-retours, pour tenter de reprendre son équilibre. Il finit par poser les mains sur la poutre, les genoux pliés. Il attendit que la rafale se termine, même si, à cette altitude, ce n'était pas souvent. Il se redressa, et continua d'avancer. Heureusement pour lui, il ne se trouvait pas encore au point d'avancer en ''éléphant''. *Encore heureux! Déjà qu'aider cette gamine est vraiment chiant, mais si tu te mettais à avancer comme ça*. Commença à se plaindre Zess. *Ah! Ferme-là, et va te faire voir. J'ai pas envie de t'entendre de plaindre ok?!*. Cette fois-ci, le Réprouvé avait ''haussé'' le ton en pensée, ce qui n'eut que pour effet de faire rire l'autre. Le Réprouvé l'ignora, et continua d'avancer, lentement mais sûrement, tentant de ne pas tomber à chaque rafale, et bien sur, aucune d'entre elle n'était petite, mais il n'était pas encore tombé, une bonne chose.

Après quelques temps, un peu moins d'une dizaine de minutes, il finit, enfin, par sauter sur l'autre rive. Il s'écroula au sol, face contre terre, avant de rouler sur le coté, heureux, pour la première fois depuis des années, de retrouver le sol visible. Il avait la respiration courte, et commençait à être fatigué, car, marcher en équilibre sur une poutre invisible, où le vent ne cessait de souffler, était réellement crevant. *Ah, aucune enduran...* *Je t'avais pas dit de la fermer toi?*. Coupa t-il la parole à Zess. Puis il s'assit, levant la tête vers Joey, qui était arrivée depuis un moment. «Eh bah,elle est pas de tout repos cette balade, heureusement que la poutre ne faisait pas de virage, sinon je serais tomber. Quoique, on sait jamais, avec un peu de vent, et un peu de temps, j'aurais eu largement le temps de me redresser, de faire un p'tit loupigne, et up! Sur la terre ferme!». Bien sur, le Réprouvé n'était pas sérieux en disant ça. Même avec des ailes, la gravité finissant toujours par rattraper.

Il se releva, retira l'herbe de ses vêtements, puis suivit Joey, qui s'était mit remit à marcher lorsqu'il s'était mit debout. Cette île était encore plus sauvage que celle qu'ils venaient de quitter, mais il remarqua quelques amas de branches sur les falaises un peu plus loin, mais ne réussit pas à voir ce que c'était, même en plissant les yeux, et il dut attendre un moment pour avoir sa réponse, Joey ne voulant pas lui répondre tout de suite. Par la même occasion, Setho ignora les remarque de Zess, qui ne cessait de se plaindre, ou de lui dire de la manipuler. Enfin, le genre de chose que détestait le rouquin, et il le savait. Il le faisait exprès pour essayer de faire craquer mentalement le Réprouvé, afin de pouvoir prendre le contrôle de leur corps, et de s'amuser à nouveau. Et pour résister à un type dans son genre, il fallait avoir un sacré sang-froid, et maîtrise de soit même. Heureusement, c'était le cas de Setho, qui arrivait, tant bien que mal, surtout en ce moment, à le contrôler. Heureusement qu'il avait ses recherches pour l'aider, sinon il aurait déjà péter un câble, et Zess aurait facilement prit le contrôle.

Au bout d'un moment, Setho put voir que c'était des nids, ou ce qui s'en rapprochait, placés dans les creux de la roche. La jeune Humaine et lui s'approchèrent de ceux-ci, sortant de la forêt dans laquelle ils étaient depuis un moment. C'est à ce moment, que le rouquin vit les animaux ailés. Ils étaient tous de sortis, tournoyant dans le ciel, certains se battant, d'autres s'amusant à se pourchasser. Il observa quelques secondes leur petit jeux, avant de comprendre. «C'est la saison des amours». Dit-il à voix haute. *Mon dieu, manquerai plus que tu te mette à chanter*. Répliqua Zess. *Et dire que je pensais que t'avais décidé de me laisser enfin tranquille*. Soupira Setho, désespéré. Puis il les observa pendant un moment, avant de se tourner vers Joey. «Aller, allons prévenir Jhaleb que ses animaux vont bien, et qu'il devra attendre un moment avant de les récupérer, sauf s'il veut se les mettre à dos». La jeune fille acquiesça en souriant, avant de faire demi-tour, Setho sur les talons, reprenant le chemin du retour.

Après moult péripéties, et quelques frôlement de gamelles mortelles pour Setho, ils finirent par retrouver le dragon, et redescendre sur la terre ferme. Il s'avança vers Jhaleb, qui était complètement affolé, les voyant revenir sans ses animaux ailés. Setho lui expliqua calmement la situation, sans perdre son calme. Il finit par calmer l'éleveur, et par réussir à lui faire comprendre ce qui se passait. Au bout d'un petit moment, il remercia le Réprouvé en lui serrant la main, le sourire aux lèvres. Il semblait plutôt rassuré par le fait que ses animaux soient encore en vie, qu'ils allaient bien, et même qu'il aurait de nouveaux petits à élevés. Il voulut offrir quelque chose au rouquin, qui refusa, balayant la proposition d'un geste de la main. Il salua les deux personnes, ainsi que le dragon, puis s'en alla en marchant. *Au final t'as même pas pu faire tes recherches* *Ah, ferme-là*. Lui répondit Setho.

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Mer 18 Déc 2013, 02:15

Le jeune homme aux cheveux roux posa sa main devant ses lèvres pour étouffer une quinte de toux, avant de lever son regard orangé vers le firmament, d'un bleu presque trop parfait, comme il n'en avait encore jamais connu. Dans ce futur d'où il venait, le ciel avait toujours eu une teinte morne, grisâtre, à l'image des terres qu'il emprisonnait. Pas une seule étoile ne faisait parvenir sa lueur aux pauvres hères qu'étaient devenus les ersatz d'humains qu'étaient devenus les habitants des contrées du Yin et du Yang, qui ne connaissaient le bleu du ciel que par les rares peintures provenant du passé ou par les descriptions presque effacées des merveilles d'antan, sur les pages de livres à moitié déchirés. L'ombre d'un sourire passa sur les lèvres du Tiregan, qui n'avait pas persisté dans son effort et s'était octroyé le luxe d'une pause dans son ascension. Quel étrange sentiment d'appartenir à un monde dans lequel la beauté existait encore, côtoyant la joie et l'espoir... A un point qu'il se demandait parfois s'il n'était pas l'objet d'une énième torture psychologique des alliés du porteur du cristal maître, qui avait réduit le monde à un théâtre d'atrocités. Cependant, la brise froide qui mordait sa chair et les rayons doux d'un soleil lointain lui paraissaient si réels qu'au final, il se fichait de savoir si il se trouvait ou non dans une réalité construite de toutes pièces. Non seulement celle-ci était bien plus agréable que celle qu'il avait quittée, mais il aimait également croire que sa vie avait enfin un sens, que sa rencontre avec Enzel avait été réelle. La pensée de savoir Feyd Doï Arkh décédé était en revanche moins agréable, mais il ne pouvait en vouloir à qui que ce soit, au vu des circonstances dans lesquelles son aîné Tiregan avait perdu la vie. La seule personne vers laquelle il pouvait diriger sa rancune était morte elle aussi, le fil de sa vie tranché par la lame sombre de l'Illuminae qu'il considérait comme un frère.

D'un mouvement de la main, le jeune homme roux chassa le souvenir désagréable de son esprit. Ekiel était mort, encore pur, par le choix d'Enzel. Par le principe du moindre Mal. Et même s'il avait du mal à cautionner ce principe, il savait plus que quiconque que ce n'était pas par plaisir que le Fé avait agi ainsi. Et que lui tourner le dos pour cela aurait été l'une des pires choses à faire. Aussi ressasser un nombre incalculable de fois ce souvenir était inutile. Mieux valait se concentrer sur le présent, et sur un futur autrement plus joyeux que celui dont il était originaire. Estimant que sa pause était finie, le Tiregan raffermit sa prise sur le bâton de bois dont il s'était pourvu pour l'ascension, jeta un œil au sommet lointain et reprit sa marche. En vérité, son objectif se trouvait bien plus loin que ce pic enneigé surplombant un massif entier. Mais fixer son regard sur des points noirs mouvants parsemant le ciel bleu dépourvu de nuages semblant être une assez bonne idée pour se casser la margoulette, il préférait prendre comme point de repère le sommet de la plus haute montagne du massif.

Cependant, le jeune homme ne tarda pas à repérer une plate-forme qui détourna son regard du sommet, une plate-forme sur laquelle devait se trouver son premier objectif, qu'il atteignit au bout d'une vingtaine de minutes de marche. Et lorsque le Magicien qui occupait les lieux sortit de sa demeure, il ne put que poser un regard surpris sur le Tiregan qui reprenait son souffle, visiblement épuisé physiquement par son ascension, mais qui souhaitait vraisemblablement se rendre sur les Îles Suspendues. Le regard orangé de Feyd ne tarda pas à croiser celui de l'homme aux longs cheveux blancs, mais il n'eut guère besoin de prendre la parole pour que le dresseur voit au-delà de ses intentions.

« Je suis désolé pour vous, mais pour le moment, l'accès aux îles est impossible. »

Se redressant et cessant de prendre appui sur son bâton, le Tiregan haussa un sourcil interrogateur, alors qu'une certaine déception ne tardait pas à se frayer un chemin jusqu'à son cœur. De même qu'un certain agacement, car il est bien connu que les Tiregans ne sont pas les êtres les plus patients qui soient.

« Pardon ? Ne m'dites pas qu'j'ai monté tout ça pour rien... »

Un sourire peiné s'étira sur les lèvres du Magicien, dont le regard demeurait indéchiffrable. Poussant un soupir, le Tiregan détacha son regard de celui du dresseur pour le river vers les îles. Ce qui n'eut pour effet que l'exacerbation de sa frustration. Il était loin d'être au meilleur de sa forme, mais avait tout de même choisi de monter jusque-là... Même s'il n'était pas particulièrement vénal, le jeune homme aimait voir ses efforts récompensés.

« A vrai dire, c'est assez indépendant de ma volonté, poursuivit le Magicien en soupirant. Mes animaux ont disparu, aussi m'est-il difficile de vous en prêter un pour vous rendre là-haut.
- Disparu ? répéta Feyd, incrédule. Ca n'disparaît pas comme ça, un élevage d'animaux ailés, si ? A moins qu'ils n'se soient mis d'accord pour un cache-cache géant...
- Je ne sais pas. Mais je dois vous avouer que ça m'inquiète. Plus pour leur bien-être que celui de mes clients, ajouta-t-il en plantant son regard dans celui de Feyd.
- Et vous n'avez pas tenté d'les chercher ? »

Le silence répondit au Tiregan. Qui finit par soupirer une nouvelle fois. Tant pis, si le Magicien ne souhaitait pas s'aventurer sur les îles, il pouvait éventuellement y envoyer quelqu'un d'autre. Comme un pauvre Tiregan atteint de Vaakum dont les pouvoirs n'étaient toujours pas revenus dans leur intégralité.

« Changeons d'question alors. J'peux les chercher pour vous ? J'vois qu'il vous en reste un, là, ajouta-t-il en désignant du chef un dragon doré dont le regard reptilien était rivé sur les îles.
- S'il vous plaît. Joey, une jeune fille humaine, doit déjà être sur les îles en train de chercher. Peut-être la croiserez-vous. Sempra saura vous conduire comme il se doit jusqu'aux îles. »

Feyd acquiesça d'un signe de tête, avant de s'approcher du dragon aux écailles d'or. Celui-ci, sentant approcher le Tiregan, planta son regard dans celui du jeune homme, qui s'arrêta à quelques mètres de la créature. L'échange silencieux dura de longues secondes, avant que Sempra ne se baisse pour permettre au jeune homme roux de prendre place sur son dos. Peut-être que le dragon avait senti que son passager n'était pas à sa place dans cette époque. Nul ne savait quelle sagesse détenait un animal aussi vieux.

« Quand bien même, c'est pas toi qui vas m'empêcher d'rester, marmonna le jeune Svent. »

Prenant son envol, le dragon perçut toutefois la remarque du jeune homme et ne se priva pas de faire tanguer son dragonnier, lui arrachant un cri de surprise, suivi d'un juron coloré, qui tirèrent un sourire crispé à Jhaleb. Dans le pire des cas, Sempra saurait cependant se débrouiller seul pour revenir auprès du dresseur... La rancune céda néanmoins rapidement la place à l'émerveillement au sein du cœur du Tiregan, qui se trouva, tel un enfant ébahi, à apprécier pleinement les joies du vol, comme il ne les avait jamais connues. Les dragons n'étaient pour lui que des animaux de légende disparus, et voler un privilège accordé uniquement aux puissants alliés du détenteur du cristal maître.

Feyd fut néanmoins rappelé à la réalité lorsque le dragon d'or exécuta lentement son atterrissage sur l'une des îles de l'atoll flottant dans les airs, plusieurs centaines de mètres au-dessus des sommets du massif qu'il venait de quitter. Descendant de sa monture avec un sourire d'enfant flottant sur ses lèvres, le jeune homme roux ne manqua toutefois pas de repérer la silhouette élancée d'une jeune fille, qui observait le dragon d'or et son passager, la main posée délicatement sur le tronc de l'arbre à l'ombre duquel elle se tenait.

« Joey ? »

La jeune fille répondit au Tiregan par un sourire accompagné d'un léger signe de tête, suivi d'un geste des mains : ses deux index étaient posés sur ses lèvres, croisés. Et malgré le peu de connaissance qu'il avait du langage des signes, Feyd ne tarda pas à comprendre quel était le mal qui affligeait la jeune Humaine. Celle-ci, loin de se sentir concernée par le regard peiné du Tiregan, invita ce dernier à la suivre d'un geste enjoué de la main, avant de disparaître sous le couvert des arbres.

« Hé, att- »

La protestation du jeune homme se perdit dans un marmonnement incompréhensible de sa part, ce qui ne l'empêcha toutefois pas de se lancer sur les traces de la demoiselle, qu'il retrouva quelques mètres plus loin, avant que celle-ci ne disparaisse à nouveau entre deux arbres. Le jeu se poursuivit pendant de longues minutes, pour durer une heure, amenant le jeune homme roux à slalomer entre les arbres de différents gabarits sur cette île qui lui paraissait être immense tant il n'en voyait guère le bout. Ce ne fut que lorsqu'il étouffa une nouvelle quinte de toux que la jeune Humaine s'arrêta et revint sur ses pas pour s'assurer de l'état de celui qui était après tout loin d'être guéri du Vaakum.

« Désolé, maugréa le Tiregan. »

La jeune Humaine posa une main apaisante sur l'épaule de Feyd, qui, surpris, ne riva son regard orangé dans celui de Joey que lorsque celle-ci eut de nouveau un temps d'avance sur lui, menaçant de disparaître à nouveau entre les arbres. Un sourire désabusé s'étirant sur ses lèvres, le Tiregan se redressa et suivit de nouveau la jeune femme jusqu'au pied d'une falaise d'une dizaine de mètres de haut. Après avoir adressé un regard contrit au jeune homme, l'Humaine s'éleva dans les airs sous l'effet d'une magie de lévitation, franchissant l'obstacle avec une facilité enfantine.

« Comme si j'n'en étais pas moi aussi capable, grommela le Tiregan, visiblement autant motivé par le défi que par la concurrence déloyale. »

Ses mains vinrent se caler dans les anfractuosités de la roche et il ne tarda pas à se hisser à mi-hauteur de la falaise. Mais lorsqu'il posa son pied sur ce qui lui semblait être une prise sûre, il fut forcé de constater son erreur, glissa et chut, ayant toutefois d'assez bons réflexe pour éviter de se fouler une cheville ou de se déplacer une vertèbre. Un juron plus tard, il replaça de nouveau avec précaution ses mains sur la roche, parvint à se hisser au sommet de la falaise sous le regard enjoué de la jeune Humaine, et s'accorda une pause, s'asseyant en tailleur au bord de l'obstacle qu'il venait de franchir. Cependant, lorsqu'il leva les yeux vers la cime des arbres, il lui parut apercevoir deux silhouettes ailées entrelacées, si bien qu'il en oublia sa fatigue et bondit sur ses pieds, pour se précipiter en direction de l'endroit où il avait aperçu les deux animaux. Suivi par une Joey aussi surprise qu'enthousiaste, il s'arrêta dans un fourré au bord d'une clairière au sein de laquelle les deux animaux ailés s'étaient posés. Interloqué, le Tiregan jeta un regard interrogateur à la jeune Humaine. Qui mima quelque chose d'assez explicite avec ses doigts, ses joues rosissant légèrement. Et, comprenant soudainement la raison pour laquelle les animaux ailés avaient disparu, de même que la scène qui se déroulait sous ses yeux, le Tiregan sentit lui aussi le rouge lui monter aux joues.

« On n'va pas les déranger, hein ? avança-t-il, presque avec timidité. Ils vont rev'nir vers Jhaleb une fois les choses finies, non ? »

La demoiselle acquiesça d'un signe de tête. La pauvre, elle n'avait probablement pas dû arriver à faire comprendre au dresseur la raison de la disparition momentanée de ses bêtes. Ce qui signifiait que c'était au Tiregan de s'y coller. Celui-ci invita l'Humaine à faire demi-tour d'un geste de la main.

Le chemin inverse fut plus aisé à accomplir, étrangement. Toujours est-il que le Tiregan poussa un soupir de soulagement en retrouvant Sempra à l'endroit où il l'avait laissé. Restait à présent à expliquer le concept de procréation à un Magicien qui avait probablement cinq fois son âge...

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Mer 18 Déc 2013, 14:20

« Qu'y a-t-il au-delà des sommets ? »

Le jeune 'homme' aux cheveux argent haussa les épaules, ignorant la réponse, et ne souhaitant pas vraiment la trouver. Ce genre de question existentielle ne lui convenait guère, et il préférait vivre de manière un peu plus pragmatique que la demoiselle aux ailes hétéroclites, qui se tenait à deux pas du vide. Il avait beau avoir eu droit à ses séances d'introspection, l'Elémental n'affectionnait toujours pas particulièrement les prises de tête devant lesquelles Xena le forçait à se positionner. Faisant machinalement tourner entre ses doigts un anneau en argent, le jeune Eren fixa le sol recouvert d'une couche de neige éternelle de son regard vermeil. Quelques mois plus tôt, il s'était tenu au même endroit, une tourmaline verte à la main, et une Réprouvée derrière lui désireuse de le pousser en avant sur le chemin de la vie. A présent, il était derrière elle, son choix de vie effectué, un anneau en argent à la main, sans ressentir un quelconque besoin d'aller plus haut. Mais il savait pertinemment que ce sommet sur lequel il se trouvait ne suffisait plus à la Réprouvée, qui était enfin parvenue à le gravir, non sans aide de la part de l'Elémental toutefois. Et si ce dernier savait que le prochain objectif de la demoiselle serait une ascension en solitaire, il réalisait également que la jeune femme ne pouvait rester éternellement fixée sur le même objectif. Pour se sentir vivre, pour se sentir exister aux yeux d'un monde qui niait l'existence même des Réprouvés, Xena avait besoin de changements constants, de défis toujours nouveaux, qui la mèneraient soit à sa perte – ce dont elle saurait se contenter, en tant que bonne Réprouvée – soit à la poursuite d'une existence dont elle aurait encore besoin d'éprouver la réalité. Décidément, avoir des ascendances aussi complexes que celles de la jeune Fer'yul ne rendait pas les choses simples...

Les mains de la jeune femme aux cheveux poivre et sel étaient tendues vers le firmament, et son regard gris acier scrutait, entre ses doigts fins, le ciel bleu parsemé de quelques nuages blancs et effilés. Le froid qui mordait sa chair n'avait d'égal que la douce chaleur dispensée par les rayons d'un soleil lointain, qui ne suffisait guère à faire fondre les neiges éternelles dans lesquelles ses pieds cramponnés étaient légèrement enfoncés. Mais plus que cet astre inatteignable – elle n'était pas tarée au point de croire qu'elle pourrait un jour aller à la rencontre du soleil – c'étaient ces îles lointaines, flottant dans le ciel, qui avaient attiré l'attention de la Réprouvée. Plus hautes que le sommet de cette montagne dominant un massif entier, elles ne pouvaient pas avoir échappé à l'oeil ambitieux de la demoiselle. Son regard gris acier se détacha de ces petits points noirs errant entre les nuages, et se riva dans celui vermeil d'Ercan, un sourire espiègle se dessinant sur ses lèvres, ses mains toujours tendues vers le firmament.

« Alors ? demanda-t-elle d'un ton malicieux. »

Le jeune 'homme' aux prunelles vermeil laissa échapper un soupir. Xena savait qu'elle ne pouvait trouver mieux que l'Elémental comme source d'information sur cette partie du monde. Ercan était un enfant des montagnes et il connaissait de ce fait celles-ci comme sa poche. Même si cela ne l'empêchait pas de se perdre assez régulièrement dans le massif – mais cela ne l'offusquait pas plus que cela, étant donné qu'il aimait errer entre monts et vallées sur ces terres. Se levant du rocher sur lequel il avait posé son postérieur, le jeune 'homme' s'approcha du vide, scrutant le pied de la montagne de son regard rubis.

« , finit-il par désigner d'un signe de tête, laconique. »

Le regard de Xena suivit celui de l'Elémental pour se poser sur ce qui semblait être une plate-forme, s'avançant dans le vide, au pied de la montagne qu'ils avaient gravie. En fait, plus qu'une plate-forme, elle distinguait une vague avancée rocheuse au vu de la distance qui les séparait de celle-ci, mais au vu des connaissances locales de l'Elémental, elle ne chercha pas à remettre ses propos en question. Si tant est qu'il puisse y avoir une remise en question d'un propos aussi peu explicite que ce 'là'. Un sourire malicieux se dessina sur les lèvres du joaillier, qui attrapa le bras de la Réprouvée avant de l'entraîner vers le vide. Tous deux sautèrent – la jeune femme bien malgré elle – et un cri féminin brisa le silence de la montagne avant que les deux excentriques ne disparaissent, emportés par une vague de magie contrôlée.

Enfin, plus ou moins contrôlée. Le cri trouva sa suite au-dessus du toit d'un petit refuge, et les deux compagnons effectuèrent un magnifique atterrissage raté sur les planches de la modeste demeure, dont le toit fut toutefois assez solide pour ne pas céder sous leur poids. Bras et jambes emmêlés, l'Elémental et la Réprouvée roulèrent tous les deux jusqu'au bord du toit, et s'écrasèrent lamentablement devant la porte du refuge, sous le regard perplexe d'un homme aux cheveux blancs comme neige.

« Salut ! ne manqua pas de lancer avec entrain la Réprouvée encore au sol. »

Se redressant bien plus rapidement que l'Elémental, qui demeura étendu sur le sol en se posant de nouveau des questions existentielles quant à sa nouvelle piste d'atterrissage, la jeune femme tendit une main enjouée au propriétaire des lieux, autant déstabilisé par l'arrivée peu commune du duo peu commun que par l'énergie de la demoiselle. Et, quelque peu étonné, il ne put que prendre la main de la Réprouvée pour le lui la serrer, avant que celle-ci ne se retourne vers son compagnon encore étalé au sol.

« Qu'est-ce qu'on fait là, au fait ? demanda la demoiselle avec un rire. »

Le jeune 'homme' aux cheveux argent se redressa pour s'asseoir en tailleur, rivant son regard vermeil sur le visage du Magicien, dont l'esprit semblait être ailleurs. Comme si la vue de cet énergumène aux cheveux argent lui rappelait quelque chose, sans qu'il ne puisse savoir quoi exactement...

« C'est Jhaleb, expliqua sans le moindre détour l'Elémental. Il prête des animaux ailés pour aller sur les îles. »

Un large sourire s'étira sur les lèvres de la Réprouvée, dont le visage ressemblait à présent à celui d'un enfant qui venait de trouver un moyen de mettre la main sur une sucette convoitée depuis des heures. Elle savait qu'elle pouvait faire confiance à l'Elémental pour résoudre ses problèmes logistiques au sein de la montagne. Restait à présent à savoir le montant d'une location d'animal ailé.

« Ah, voilà, fit soudainement le Magicien, en proie à une révélation soudaine. Vous êtes l'enfant d'Ilian Eren. »

Ilian Eren s'occupant de porter des courses à travers tout le massif voire tout le continent, il n'était guère surprenant de voir que le Magicien connaissait le père de l'Elémental. D'ailleurs, il devait également en connaître la mère, celle-ci ayant parfois recours au dresseur pour se rendre sur les îles et chercher des matériaux dont elle avait besoin pour la joaillerie – et oui, l'hyperactivité des Eren n'avait pas de limites. D'ailleurs, s'il cherchait bien dans sa mémoire, probablement que le jeune joaillier trouverait le souvenir d'une excursion familiale dans les îles au dos de l'un des animaux de Jhaleb.

« Mais la dernière fois que je vous ai vu, il me semblait que vous étiez une fille, ajouta le dresseur avec circonspection. »

Le jeune 'homme' haussa un sourcil. La Réprouvée esquissa un sourire amusé.

« Peu importe, fit-il en haussant les épaules. Ca n'va pas changer la face du monde, si ? »

Question rhétorique, bien entendu. Le sourire de la Réprouvée s'élargit, tandis que la perplexité ne faisait que grandir dans le regard du Magicien. Décidément, le commun des mortels avait des préoccupations bien pénibles, du point de vue de l'Elémental. Son sexe n'avait pour ainsi dire aucune importance pour le problème du jour.

« Si vous le dites, finit par admettre le Magicien, néanmoins peu convaincu. De toute façon, je n'ai aucun animal à vous prêter pour vous rendre sur les îles. Ils ont tous disparu, sauf Sempra. »

Haussement de sourcils de la part de l'Elémental. Et mine boudeuse de la part de la Réprouvée. Dont l'esprit ne tarda toutefois pas à être l'objet d'une illumination soudaine.

« Et si on vous prenait Sempra ? Quittes à aller faire du tourisme là-haut, on peut bien aller vous chercher vos animaux, non ?
- Hum... fit le Magicien, perplexe.
- Y'a d'l'idée, commenta le plus inutilement du monde l'Elémental. »

L'homme aux cheveux blancs comme neige jeta un regard au dragon doré, allongé quelques mètres plus loin au bord de la plate-forme, dont l'oeil reptilien s'était rivé sur les nouveaux arrivants dès le moment où son nom avait franchi les lèvres du Magicien, avec lequel il sembla échanger un regard entendu.

« Et bien, pourquoi pas. Que vous les retrouviez m'ôterait une épine du pied. Parce que je ne sais vraiment pas où ils sont passés, ni ce qu'ils fabriquent. Joey est déjà là-haut en train de chercher, peut-être qu'elle en sait un peu plus. »

Xena n'eut guère besoin de plus pour se détourner et courir vers le dragon avec un grand cri de joie, suivie par un Ercan un peu plus indolent, sous le regard sceptique du Magicien. Pouvait-il vraiment compter sur ces deux-là pour lui ramener ses protégés... ? Toujours est-il qu'il avait suffisamment confiance en Sempra pour ne pas s'inquiéter outre mesure du sort de son vieil ami draconique de toujours. Ben ouais, avec deux gus pareils, il y avait de quoi se faire du souci...

Après un vol ponctué par les cris de joie et d'excitation de Xena, qui manqua de peu de tomber du dos du dragon à deux reprises, les deux compagnons excentriques posèrent enfin le pied sur l'une des plus grandes îles de l'atoll flottant. Et si Ercan descendit du dos du dragon dans la plus grande indifférence, Xena quant à elle ne put effacer sa mine boudeuse de voir son expérience aérienne prendre ainsi fin. Se sentant néanmoins rapidement d'humeur exploratrice, elle ne tarda pas à s'enfoncer dans la forêt de l'île, après avoir adressé de grands gestes d'adieu au dragon.

Bien entendu, compte tenu de l'excitation de la Réprouvée qui faisait fuir à toute vitesse les trois neurones de son cerveau et le sens plus que médiocre de l'orientation d'Ercan, le duo d'excentriques ne tarda pas à se perdre, tournant en rond pendant une bonne vingtaine de minutes avant de faire une pause dans une clairière somme toute assez banale.

« Gyaaaah, un fantôme ! sursauta la Réprouvée, qui, à peine eut-elle posé son postérieur sur un caillou aperçut une silhouette humanoïde émerger d'entre les arbres. »

L'Elémental riva un regard désabusé sur la jeune Humaine aux cheveux ébène, dont les lèvres étaient étirées par un sourire euphorique qui avait probablement été la source de l'inquiétude de la Réprouvée.

« Ou alors, juste Joey, suggéra ironiquement le joaillier. »

La Réporuvée afficha une grimace en s'approchant de la jeune fille, dont le sourire se teinta de malice. Habituellement, on la décrivait comme trop stupide pour avoir peur de quoi que ce soit, mais elle devait admettre que le silence de l'Humaine allié à son étrange euphorie était pour le moins inquiétant. Tout du moins pour elle, car l'Elémental n'avait quant à lui pas l'air d'être troublé davantage par la jeune fille.

« C'est juste pour nous dire coucou, ou t'as trouvé quelque chose ? demanda sans ambages l'Elémental. »

La jeune Humaine acquiesça d'un signe de tête avant d'inviter le duo à la suivre. Leur progression dans les bois dura encore une vingtaine de minutes, pendant lesquelles le silence étrange qui s'était installé entre les trois protagonistes n'était brisé que par les exclamations de Xena, qui ne pouvait s'empêcher de s'extasier sur le moindre détail pouvant faire l'objet d'un défi débile. Et quand bien même la progression était loin d'être aisée, la Réprouvée s'en moquait joyeusement, tandis que l'Elémental usait de ses pouvoirs de téléportation à la moindre difficulté ne pouvant être relevée uniquement par son agilité.

Finalement, ce fut lorsqu'un tigre ailé émergea d'un bosquet, suivi d'un autre de la même espèce que l'Elémental et la Réprouvée commencèrent à se douter de la nature du phénomène ayant amené les bête de Jhaleb à fuguer.

« Et ben... fit la jeune femme avec un sifflement admiratif devant les ébats du couple. L'amour est dans l'pré, comme qui dirait ! »

L'Elémental ne fit aucun commentaire, et Joey fit mine de n'avoir rien entendu, alors qu'un couple de serpents ailés passait au-dessus de leurs têtes.

« Y'a qu'à les ramener quand ils auront fini, décréta nonchalamment l'Elémental. »

Qu'ils demeurent une semaine de plus ou de moins loin de leur dresseur ne devait pas faire trop de différence. Et comme Xena semblait être déterminée à demeurer un certain temps sur les îles pour y faire à peu près tout et n'importe quoi, la solution ne semblait pas être si déraisonnable. De toute façon, ils avaient de quoi survivre pour une semaine. Joey, approuvant d'un signe du chef ne tarda pas à disparaître entre les arbres, aussi silencieusement qu'elle était apparue. Quelque part, elle ne doutait pas que ces deux énergumènes allaient ramener ses animaux à Jhaleb une fois le moment venu. Un tel défi ne faisait qu'enflammer le cœur de l'intrépide Xena, après tout.

Ainsi, une semaine plus tard, Jhaleb vit revenir une horde d'animaux ailés, presque deux fois plus nombreux qu'auparavant. Et à leur tête, une folle furieuse chevauchant un dragon en poussant des cris de joie.

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Ven 20 Déc 2013, 02:18

EN COURS
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Lun 23 Déc 2013, 00:32


« Je suis désoler » « Comment je vais faire ? » « Je suis désolé. » Neros ne riait plu. Il c’était gentiment moquer, avait taquiné, bousculer l’homme, mais devant son désarroi il ne pouvait qu’être navré par le sort de cette homme. Pouvait-on avoir l’air aussi démunie que ce magicien à cet instant ? Neros, en toute honnêteté n’était pas bien sûr que cela soit possible. Oh pourtant il en avait vue des hommes pour qui le monde s’effondré, mais jamais avec un tel regard d’animal blesser. Il semblait voir était battue à mort. Un homme à qui on avait arraché le cœur. Ce qui faisait le plus mal à l’ange c’était de le comprendre. Cette empathie en vers l’inquiétude qu’avait Jhaleb pour ses bêtes. Où étaient-ils ? Que c’était-il passer ? Des bêtes aussi grosses ne pouvaient pas toutes disparaitre comme ça, de cette façon, sans que personne n’est rien vue. C’était impossible. Neros qui voulait monter dans les îles pour faire un contrendu, il aller avoir du mal à monter tout seul et cela malgré ses ailes. En plus avec Cameo et Jekil il n’aller pas aller loin. Sa mission était de toute évidence tomber à l’eau, et sa journée inutile. D’ici qu’il ne soit pas altruiste il n’avait aucune raison de ne pas aider ce pauvre homme qui lui faisait bien de la peine et qu’il ne pouvait pas laisser ainsi, tout seul. « Combiens en avez-vous ? » « Huit, ils sont huit. » Pour des animaux ailés, dresser a volé jusque-là haut, c’était un beau chiffre et le rouquin avait presque envie de le félicité, mais ayant un minimum de tact pour ne pas le faire il se retint. Huit bête aussi grosses disparaissant au même moment sous le nez de leur maitre qui les chérissait comme ses enfants, c’était bien malheureux et sur tout incompréhensible. Neros avait beau chercher à comprendre et poser des tonnes de question, Jhaleb répondait avec gentillesse et toute la bonne foi du monde, cela n’aider en rien, car aussi surprenant que cela puisse l’être, malgré qu’il connaît la région par cœur, le magicien n’avait aucune idée de ce qui avait bien pu se passer. L’ange ce retrouvé sans aucune autre information que la certitude de l’homme que ses animaux adoré étaient dans le ciel, certainement sur les îles, quelque part. Il avait après tout parcourut toute la région et n’avait vue nul par une trace d’eux. Qu’aurait-il faient seul au dehors des frontières, ils ne connaissent rien d’autres que les îles. C’était dangereux pour eux et ils ne s’éloigneraient jamais autant de la maison, ça Jhaleb en était certain et le juré sur sa propre vie. Neros n’en demander pas tans, il le croyait sans mal sur parole, cela lui suffisait amplement. L’homme avait l’air si bouleversé que Neros décida d’aller lui-même vérifier. Après tout il n’avait plus rien à perdre, une journée foutu pour une journée foutue après tout qu’est-ce que cela pouvait bien changer au fond ? « Vous en êtes sur ? Je ne voudrais pas vous ennuyez, vous avez bien d’autre choses à faire. » « Que d’aider un homme qui semble tout avoir perdu ? Je ne crois pas. Je ne serais pas un homme si je ne venais pas en aide à ceux qui en ont besoin. Ne fait pas cette tête, ils reviendront où par eux même retrouver leur père, où bien j’irais les chercher. Reste donc là que je fasse un tour, peut-être qu’entre temps ils seront de retour seul. Après tout ils connaissent le chemin de la maison non ? Alors tu vois, à mon avis ils ont dû avoir peur de quelque chose et s’être enfuit, tout simplement. » « Vous avez probablement raison, mais ce n’est jamais arrivé et j’ai peur. » « Je sais. » Neros donna une tape amical à son camarade avant de se retourner vers Sempra. Un dragon doré, magnifique. « Vous pourrez voyager avec elle, elle vous amènera a Joey. Une fois avec elle vous serrez en sécurité sur les îles. La petite est muette, ne soyez pas froisser si elle ne vous répond pas, mais elle sait ce faire comprendre malgré tout. » L’ange acquiesça simplement. Prenant Cameo dans ses bras, il monta sur le dragon et ce laissa emporté vers les îles. C’était fou comme ce genre de créature était fait de puissance et d’une rapidité fulgurante. En quelque secondes ils étaient déjà bien haut dans le ciel, si haut que même pour un ange comme lui, il en avait le vertige. Les îles ce firent plus distincte et très rapidement, ils en furent au abord. Atterrissant sur une terre, Neros si jeta avec son persian. Ici ce fut effectivement une jeune adolescente qui les accueillit d’un drôle de sourire. Sempra s’envola alors à nouveau, laissant là les deux drôles de compagnons livrés à leur propre sort entre les mains d’une gamine qui n’avait pas quinze ans. Comment faisant-on pour parler à une muette ? Le rouquin n’avait jamais pratiquer le langage des signes, a par quand il était à moitié dans le coma après avoir tellement bue qu’il pouvait en sentir ses reins exploser, bien que cela ne lui soit plu jamais arrivé depuis sa réincarnation. Soyons honnête, il était bien moins soulot que du temps où il était humain. Il ne voulait pas être désagréable, mais en attendant, il était planter devant cette charmante demoiselle sans savoir quoi lui dire ni comment communiquer et il avait des animaux échapper à retrouver. L’ironie de la situation était qu’elle semblait comprendre son embarra et s’en amuser, ce qui eut fini de l’achever.

Pour finir il y eut assez de contact visuel pour que chacun puisse décrire l’autre avec exactitude avant que Joey finisse par décidé qu’il était temps de lui rendre la tâche plu facile et lui faire signe de la suivre. EN réalité elle était là pour le guider, histoire qu’il ne meurt pas comme un idiot dans cette endroit inconnue qui semblait aussi dangereux que les terres arides, bien qu’il ne pouvait pas juger vue qu’il n’y avait jamais mis les pieds, pas même un malheureux orteil. « Ça fait longtemps que tu vie ici ? » Qu’elle ne puisse pas lui répondre, cela n’avait pas grande importance pour l’ange au fond, elle pouvait lui faire des signes, ils trouveraient toujours le moyens de décodé. Elle lui fit le geste de l’infini, il traduisit qu’elle était née ici. « Je vois, tu connais les îles par cœur alors. » Elle acquiesça et sourit savant qu’il ne faisait qu’entretenir gentiment la conversation car la balade était longue et que ni lui, ni elle ne voyait encore d’animaux ailé à l’horizon. Elle semblait apprécier Caméo, ravis d’être encore une fois le cœur de l’attention d’une personne, et sur tout d’être apprécier pour sa grande beauté. Cette animal était plu narcissique qu’une vieille sorcière. Neros était sûr que si un vampire avait pu avoir un reflet il se serrait regarder a en passer l’éternité devant un miroir et que Cameo aurait étaient l’un d’eux. Seulement il ne lui reprochait pas son vice car au-delà de son orgueil deux fois plus gros que l’Edelweiss enneiger, le persian avait un cœur qui regorger d’amour à en surprendre le plus vil des démons. C’est ce qui d’ailleurs le rendait si adorable et le sauver de s’étouffer avec sa propre estime de lui-même.

Il fallut une heure, voire d’eux peut être à marcher et zigzaguer joyeusement dans un silence uniquement couper d’une discussion entretenu par Neros, pour apercevoir enfin un autre vie que la leur. Un animal. Seulement ce n’était pas un de Jhelab. Joey le signifia bien vite au rouquin. Il ne devait pas s’approcher car celui-ci était bien un animal ailée, soit, mais loin d’être une bête dresser. Qui sait ce que pouvait lui faire un animal sauvage perdu si loin dans la nature. Pressant tout de même le risque de s’approcher, ils se rendirent bien vite compte que ce n’était pas une, mais des dizaines et des dizaines d’animaux ailés qui n’étaient pas au magicien qui se trouvaient à cet endroit. Le pire dans cette histoire ce fut que Joey la petite fille née dans ces lieux avaient l’air plus encore surprit de voir un tel spectacle que Neros lui-même. Cela n’avait pas grand-chose de rassurant, mais l’ange ne ce signifier pas de si peut. Maintenant il fallait avoir l’espoir de retrouver les huit appartenant a leur ami. Cela n’aller pas être simple au milieu d’autant de bête, sur tout lors ce que comme pour Neros, on ne les avait jamais vue avant et on avait eu droit à une simple description oral, qui cela dit, n’étaient pas des plus incroyable. Neros avaient connue comme compteur, des biens plus éloquents dans leur façon de décrire des hommes ou bien des créatures. Quoi qu’il en soit il avait dû s’en contenter. Il avait très vite comprit à la vue de la parade de certaine bêtes, qu’il s’agissait ici de la saison des amours et que par conséquent les fidèles enfants de Jhelab étaient joyeusement allé se reproduire sans en avertir leur père. A leur place il aurait fait la même chose, mais dans sa famille, même si cela paraissait étrange de ce comparé à des animaux ailées, ils n’étaient déjà pas comme les autres familles, donc cela dit il ne savait pas trop quoi penser. Quoi qu’il en soit, il fallait encore retrouver parmi tout cela les animaux du magicien et les lui ramener. Heureusement Joey savaient a quoi ils ressembler et très vite elle lui les montra. Fallait-il encore gagner l’île où ce trouver tout ce beau monde et leurs faire comprendre qu’il était temps de quitter leur compagnes par ce qu’il n’aller pas attendre patiemment qu’ils aient fini leurs petites affaires avant de retourné en bas. Joey les fit aller sur l’île en question. En réalité il était possible de marcher d’île en île sans problème tant qu’ion ne regarder pas en bas. Une spécificité qui fit sourire l’ange. Marcher sur les nuages. Cela dit il avait des ailes et donc pas grand besoin de cet effet vu qu’il ne marcher plu beaucoup déjà depuis un moment.

Un puis, deux, puis trois, il fallait tous les retrouver et les ramener. Malheureusement ces messieurs c’étaient trouver de charmantes compagnes et ne voulaient plu les quitter. C’était donc fidèle une bête comme celle-ci ? bien Neros n’avaient rien cotre l’amour, bien au contraire, mais tant que cela n’était pas contrariant pour lui. Malheureusement, les animaux n’étaient pas tous aussi docile les un que les autres et les femelles n’était surtout pas dresser et poser d’incroyables résistance que les males appuyait pour défendre leur belle, bien sûr. Après tout si cela avait était trop facile Neros n’aurait pas trouvé ça amusant, il fallait bien l’avouer, cela lui faisait un peu de mouvement dans sa vie ennuyeuse d’ange. Puis cela lui rappelait lors ce qu’il dresser les bicornes a Bouton d’or. Cela semblait si loin lors ce qu’il y pensait, mais quoi qu’il en soit ça revenait au même. Quand tout le monde fut enfin près a partir, Joye le ramena sur la première île. Il remonta en compagnie de Cameo sur Sampra et n’attendit pas une seconde pour redescendre et ne plus faire attendre ce pauvre Jhaleb qui se ronger les sangs. Quand il vit ses animaux et huit autre femelles les accompagner, Neros crue bien qu’il aller s’évanouir, mais il fut ravis d’avoir pu l’aider. Depuis le magicien voue une reconnaissance éternelle l’ange, bien que celui-ci n’est jamais rien accepter en échange de ce service qu’il trouva bien maigre et tout à fait normal.

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Lun 23 Déc 2013, 16:40

- Je veux aller la haut.
- Opalyne, t'es pas sérieuse, tes ailes te porterons jamais jusque la.
- Alors on va trouver un autre moyen Azazel. Et pas de plainte sur ton prétendu vertige qui tienne, boule de poil.

Mon petit télépathe n'ajouta rien, il le savait, ce que je veux, je l'ai, d'une manière ou d'une autre. Et en voyant ses îles flottaient loin au dessus de la terre ferme, je me suis décidée à aller la haut, et je défie quiconque essaiera de m'en empêcher, même si je sais que je manque encore cruellement de puissance, une histoire de temps dirons nous surtout. Azazel m'emboîte le pas de mauvaise grâce, je sais pas ou je vais mais quelqu'un doit bien savoir comment on peut aller la haut, c'est quand même pas impossible. Alors certes, j'ai pas vraiment eu le temps de découvrir le monde, puis qu’ayant a peine quitter les enfers, je me suis retrouvée en prison, mais il est largement le temps de remédié à ça, et ma curiosité naturelle n'est pas pour plaire à mon renard à six queue en réalité. Je souri pourtant joyeusement en enfouissant ma main dans sa fourrure douce et finalement, accueillante. C'est une véritable petite peluche renfrogné qui me tiens compagnie, ce qui est, sommes toutes, assez amusant. Et la montagne qui s'étend largement devant nous n'a pas l'air de le rendre heureux, après tout, la joie est éphémère, j'ose espéré que son mauvais caractère aussi.

- Hé vous ! Vous semblez intéresser par les îles, je peux peut-être vous aidez, malheureusement j'ai un petit problème.
- Opalyne, j'aime pas quand tu souri comme ça, tu vas faire quoi encore ?
- Oui, je cherche effectivement à y aller.
- Alors voilà, mes créatures ailés ont récemment disparu, je peux vous prêter Sempra, mon camarade, mais j'ai besoin de vous.
- Il peut pas se débrouiller tout seul ?
- C'est d'accord ! Racontez moi donc tout en détail !

Je lance un regard a Azazel à mes pieds, visiblement il ne va pas cesser de ronchonner, et même si je suis d'accord avec lui, j'accepte d'aider ce vieil homme si ce "Sempra" nous mène effectivement vers les îles, c'est honnête comme marché non ? Bon ce que je ne dit pas, c'est que côté honnêteté j'ai un peu de mal, ceci dit si l'aider peux me faire gagner quelques choses, pourquoi pas. Pour un peu je lui ferai presque signé un pacte, mais ce vieil écervelé comprendrais de suite à quel race j'appartiens, et l'endormir sous mes airs doux n'aurait servie a rien alors. Soudain je recule d'un pas, si Sempra c'est ce grand dragon dorée, j'ai d'autant plus intérêt à être aussi sage qu'un démon puisse l'être et à aider son propriétaire, sans compter qu'il a l'air d'en savoir beaucoup sur ses îles, une bonne raison de pas tenter le diable comme ont dit.
Et que de prudence pour chevauché cet animal. L'envol est juste spectaculaire, rien n'avoir avec mes faibles ailes, raison de plus pour me faire silencieusement fulminée en fait, mais je sais qu'un jour, je pourrai voler tout autant, et qui sais, peut-être même bien plus vite que le tas d'écaille sous mes cuisses. Le paysage en dessous se rétrécit, très perturbant comme expérience, je suis jamais monté aussi haut dans le ciel. Et traverser les nuages deviens me^me grisant, je crois que je vais pas oublier ça de sitôt. Adieux bande de démon ramolli, bientôt ce seras moi qui vous materez. Enfin j'en suis pas encore la et bientôt, la première île se dessine. Et accessoirement, la silhouette de sa fameuse habitante, Joey si je me souviens bien, même si je vois pas trop l’intérêt de m’embarrasser de cette fille.

Le dragon se pose alors que je descend d'un bond, relâchant sur la terre ferme Azazel qui semble bien déboussolée, ce qui fait rire cette fille trop souriante et joyeuse à mon goût. Enfin autant ne rien dire la dessus alors qu'elle m'adresse un sourire tout joyeux. Je lui rends d'ailleurs un sourire de façade comme je sais si bien le faire, histoire de cacher qu'elle me tape déjà sur les nerfs. De ce que j'ai compris, elle sait pas parler, un atout précieux en fait, mais je découvre vite qu'elle sait ce faire comprendre la garce, car elle a attraper un bâton et dessine des mots sur le sol. Je m'approche dans son dos, sentant sur moi le regard attentif du dragon, bon pour cette fois, autant me contenter de lire.

- Vous êtes venu pour les animaux ? Hé bien oui, c'est ça.

Le visage de Joey s'illumine alors que je me recule d'un pas, elle dessine de nouveau quelques chose, une sorte d'île, mais les îles ont l'air de se ressemblait toute ici. je me retiens de soupirer de frustration quand Azazel s'amuse encore à utiliser la télépathie.

- Dit, tu crois qu'elle pourrait nous guider ?

Je lui réponds d'un simple signe de tête alors que je réfléchis, oui, c'est possible, autant demander à cette fille, mais quand je la regarde de nouveau, elle n'est plus là. je tourne la tête pour la découvrir sur le dragon, comment cette fille muette à t'elle put comprendre ce a quoi je penser ? Aucune idée, néanmoins elle a l'air de vouloir qu'on remonte sur Sempra, quel bonheur. ah non, le vrai bonheur c'est qu'elle me laisse guider alors que je comprends rien à ses signes incessant. En fait on évite de peu une cascade surgit de nul part dont l'eau semblent se déverser loin dans l'océan en bas, pas sur ceci dit, je vois à peine à travers l'épaisse nappe de nuage en dessous de nous. Et puis je commence a avoir mal partout à force de tourner la tête en tout sens, autant se poser, mais mon premier choix d'île est vite repoussé, mêmes les plantes ont l'air de vouloir nous bouffer, et après ça on va essayer de me faire croire que ce lieu est un paradis et que les sous-sol sont démoniaque. Et bien les anges savent pas à quel point l'enfer est plaisant alors.
Je peux pas dire que j'ai peur, mais entre les vents qui nous empêche d'aller vers la ou ont veux et les îles qui semble prête à nous croquer vivant, enfin façon de parler, et bien, je suis pas prête de trouver le fameux chemin que cette Joey semble connaître. Si seulement cette fille stupide savait parler ! Enfin, e doit me calmer, pas question de la jetée par dessus bord, de une je perdrais toutes chances de découvrir des dizaines d'animaux ailés, et de deux, je crois que le dragon ne ferait de nous, qu'une bouchée.

- Bon, nous voilà posé, désolé heu ... Joey, mais je comprends rien à ce que tu veux me dire. on va jamais y arriver dans les airs, alors si tu pouvais me dessiner ce que tu veux, je crois qu'on arriveras plus facilement à quelques choses.
- Ça m'arrangerai, j'ai le mal de l'air je crois.

Je prends Azazel contre moi, c'est vrai que le renard en mène pas large, enfin, je regarde ce que cette fille dessine en chantonnant, incroyable ça, elle parle pas mais elle chantonne. je fais taire je ne sais comment mon envie de l'égorger, sans doute les crocs de mon compagnons sur mon poignet suffisent à me faire comprendre que ce serait la une faute grave pour notre survit.
Finalement après de très longues minutes qui mettent ma patience à rude épreuve, je comprends enfin ce qu'elle veux dire, pas trop tôt. Sempra c'est même endormi tiens ! La chance. Enfin, cette simple humaine réveil le dragon sans mal, et il nous regard d'un air calme, qui me rappel presque un démons plus puissants qui me regardait comme ça ... enfin ceci étant une longue histoire, je vais oublié ce fou de luxures pour me concentrer sur le moment présent. Et on remonte donc sur notre monture un peu particulière, alors que je me demande à quoi peuvent bien me servir mes ailes une fois de plus.

La fameuse île fini par être à porté de main, et à vrai dire, le spectacle vaut le coup d’œil, des centaines de couple d'animaux qui batifolent, je comprends mieux ce que Joey voulait me dire un peu plus tôt, elle essayait d’expliquer la parade amoureuse de ses créatures. Je regarde la jeune humaine, elle a des étoiles dans les yeux tiens, une bonté qui me donnerait presque envie de vomir. Enfin, maintenant va falloir décidé ses boules de poils à redescendre, sinon adieux ce que l'autre vieux fou doit me donner. En plus, je commence à douter que le vieil homme soit humain, sans doute magicien, un sorcier s'abaisserait pas à tant de bonté même pour tromper son monde.

- Je sais ! Azazel est télépathe, il pourra sans doute leur faire comprendre !
- Ne compte pas sur moi !

Joey à l'air d'accord avec moi, et visiblement, elle est décidé à attraper mon compagnon à fourrure, lequel recule en montrant les dents. pathétique mais terriblement drôle en même temps en fait. Sempra gronde soudainement et Azazel se tapis au sol alors que je recule, il lui prend quoi a lui, je comprends aussitôt, j'avais raison, ce tas d'écaille protège la fille. Azazel a les oreilles basses, quant à moi j'avance avec prudence. Joey c'est arrêter et caresse doucement la tête du renard, qui à pas vraiment l'air content, néanmoins j'ai vraiment besoin qu'il soit coopératif pour une fois alors bon.

- Aller, s'il te plais.
- Si vous y tenez, mais si ils m'écoutent pas, tu te débrouille !

ll a beau faire sa mauvaise tête, peu à peu, ce sont des centaines de paires d'yeux qui se tournent vers nous, avant qu'un grand lion ailé avance, suivit de près par sa compagne. Je me recule un peu, alors que Joey souri comme une gamine qui se satisfait d'un rien. Mon camarade à six queue me saute dans les bras, se blottissant contre moi. il a rarement peur mais devant ses deux gros fauves, je ne peux que le comprendre. néanmoins les deux animaux s’élancent dans le vide, sous mes yeux écarquillée de surprise.

- Je ... ça a marché !

J'ai peine à y croire, au contraire de l'humaine qui secoue la tête de haut en bas et tapant joyeusement dans ses mains, et accessoirement sur mes nerfs aussi. Il est en fait temps de redescendre, surtout que maintenant, les sorciers que je fuis peuvent très bien arriver ici, c'est donc pas bon de rester là. Certes m'être évadé de prison a déclencher cette chasse, mais s'était ça ou accepter la mort, et je suis pas encore prête à dire que mon heure est venue. Joey est déjà juché sur le dos du dragon, à nous attendre. Partout, des couples plongent dans le vide, c'est très beau à voir, un poil angoissant aussi. Et j'ai bien raison, le dragon du vieux descend en piquer, s'arrêtant juste pour déposer Joey avant de reprendre sa chute vertigineuse, me clouant le bec, et au passage, rendant Azazel plus malade encore. mais heureusement, il se pose en douceur, sous les yeux amusés de son maître alors que je descend en vacillant.

- Vous avez réussi !

Je regarde l'homme, incapable de répondre, j'ai l'estomac noué, mais quand il parle de la fameuse récompense, mes yeux s'illumine. Il me propose alors trois choses, et sa dernière proposition confirme mes soupçons, c'est un magicien. ceci dit je vais pas cracher sur le fait qu'il est capable de renforcer ma magie, il me doit bien ça après cette journée épuisante. Ça, une nuit de sommeil chez lui et un bon repas le lendemain au réveil, avant que je ne décide de reprendre la route, remise de toutes ses aventures.

HRP:
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Mar 24 Déc 2013, 14:46

C’était une journée magnifique. Tinuviel n’en avait vu de pareil depuis le début de l’hiver. A moins que ce ne soit simplement le fait de retrouver enfin la forêt ? Sa dernière expédition sur le continent glacé avait bien failli miner définitivement son moral. Alors, elle s’était accordée ce voyage en solitaire. Laissant à son compagnon angélique les affaires du sanctuaire, elle arpentait depuis le continent naturel. Son énergie avait retrouvé son meilleur niveau : elle se sentait prête à gravir les montagnes.
A propos de montagne, c’est au pied des pics de l’edelweiss enneigé qu’elle arriva bientôt. La dernière fois qu’elle s’y était aventurée, ce fut pour venir en aide à tout un village. Une belle aventure, qui la faisait encore sourire. Tinuviel se demandait ce qu’étaient devenus les villageois. Avaient ils abandonnés leurs rêves de richesse ? Peut être aurait elle l’occasion de les revoir un jour, d’ici là…

Son regard fut immédiatement capté par les îlots en suspension dans les airs. Belle démonstration des forces magiques veinant ce monde. Elle éprouva immédiatement le désir d’y grimper, imaginant déjà la superbe vue qu’un tel poste pouvait offrir. Le seul problème était surtout de savoir comment rejoindre ces plateformes. L’elfe ne tarda pas à apercevoir un homme, en flanc de montagne. Autour de lui étaient des enclos, habituellement utilisés pour les animaux ailés. Pensant qu’il était en mesure de la renseigner, elle décida de l’interroger.
« Hélas mademoiselle, répondit il, c’est à moi que revient habituellement cette charge. Je permets aux voyageurs de rejoindre les îles suspendues grâce à des créatures volantes. Malheureusement, toutes mes bêtes ont filées. J’ignore pour quelle raison. Comprenez bien que dans ces conditions, je ne peux rien faire pour vous.
- Oh… Ne vous en faites pas pour moi. Répondit l’elfe. C’est surtout pour vous que c’est gênant !
Il haussa les épaules d’un air désolé.
« Hé oui… Mais qu’est ce que vous voulez…
- Mais à la limite, je pourrais peut être vous aider !
- Vous feriez cela ?

Le magicien ne parut pas désintéressé, mais il tenta tout de même d’avertir l’elfe. Une telle expédition n’était pas sans risque, mieux valait connaître les îles. Evidemment, Tinuviel insista pour faire quelque chose. Sa serviabilité n’était plus à démontrer.
« Bon, dans ce cas voilà ce que je vous propose. Commença t’il. Vous rejoindrez l’île qui se trouve là bas, vous voyez ? Vous y trouverez Joey, c’est… ma fille en quelque sorte. Elle vous guidera sur les îles.
- D’accord, mais comment vais-je faire pour m’y rendre ?
- Je vous prête mon dragon personnel : Sempra. Alors, qu’en dites vous ?
- Hé bien, je dis qu’attendons nous ?


Jhaleb remit les rennes de son dragon à Tinuviel. Elle n’en avait jamais dirigé, mais celui-ci était si bien dressé qu’elle eut juste à se faire porter pour arriver à destination. Là, elle retrouva effectivement Joey, auprès de qui elle s’empressa de tout expliquer. Cette dernière reçu plutôt bien la nouvelle, sans doute heureuse de recevoir un peu d’assistance.
« Et alors, vous avez une idée de ce qui a pu motiver les animaux de Jhaleb à s’enfuir ?
La jeune humaine se tourna en direction d’une plateforme au loin, qu’elle désigna du doigt. Elle joignit ensuite ses deux mains et les posa sur son cœur.
« Ils sont là bas ?
Elle acquiesça puis, saisissant un bâton, traça sur le sol de terre quelques mots et schémas, en forme d’explication.
« Aah… C’est la saison des amours ! Je vois. Ça risque d’être compliqué de les faire redescendre alors…
Tinuviel réfléchissait : convaincre ces messieurs d’abandonner leurs femelles ne serait pas de tout repos. Enfin, elle aurait tout le temps de réfléchir à un plan en se rendant sur place.

L’île en question était devenue le théâtre d’un incessant ballet aérien. Les mâles et les femelles, aisément discriminable par le dimorphisme sexuel existant entre eux, se livraient à de véritables parades. Outre les démonstrations de haut vol, on assistait à toute sorte de chants et autres comportements, plus ou moins gracieux. Aux râles rappelant le brame du cerf, se succédaient des exhibitions des parties les plus séduisantes du corps : postérieurs et écailles colorées en tête de liste. Enfin, cela devait être particulièrement attirant pour les femelles de cette espèce, car on voyait des couples se former. Tinuviel, de son côté, trouva tout ceci plutôt grotesque. Mais qui peut juger les choix de mère nature ?
Sempra atterri au milieu de tout ce petit monde. L’elfe et l’humaine devaient maintenant trouver le moyen d’agir. Par facile, lorsqu’on ignore tout de ces créatures. Alors, la blonde commença par essayer d’effrayer les animaux. Peut être que de cette façon, ils rejoindraient la terre ferme ? Inutile de dire que du haut de son mètre soixante et avec sa jolie bouille, elle échoua lamentablement. Les ardeurs des bêtes étaient bien trop intenses pour ne serait ce que noter la présence de la jeune femme. Autre idée, Tinuviel essaya de les capturer. Une fois longés les uns aux autres, elle pourrait peut être les remorquer ? Second échec cuisant. Les animaux s’envolaient à son approche. La jeune femme tenta alors les supplications… Mais qu’est ce qu’une monture pouvait bien avoir à faire de cela ? Rien du tout : c’est ce qu’elle obtint. De son côté, Joey observait la scène, non sans amusement. Elle tenta bien d’expliquer à Tinuviel que rien ne détourne un grand mâle d’une femelle en période de rut, mais rien n’y fit. Les faits étaient la : la fille de la nature devait toujours trouver une solution et ne pouvait se contenter d’un simple « on ne peut rien y faire ». Découragée, la blonde s’assit sur un rocher, tête appuyée sur les mains, pour réfléchir.
« Les mâles veulent à tout prix leurs femelles… Si je prenais les femelles avec, peut être que ça marcherait ?
Mais comment convaincre une femelle d’abandonner son lieu de nidification ? La aussi, le problème paraissait insoluble. Certaines avaient déjà commencé à bâtir des nids pour leurs futures progénitures… Jamais elles n’accepteraient de quitter les îles pour rejoindre la terre ferme et leurs prédateurs potentiels. Non, les femelles n’étaient pas la solution.
« Les mâles veulent leurs femelles, les femelles veulent leurs nids. Y’a rien à faire… Elle soupira. Si Sempra était une femelle, peut être qu’ils le suivraient. Mais comment faire pour déguiser Sempra en femelle ?
Une idée ! Cette fois, Tinuviel était sûre que ça marcherait. Elle se leva d’un bond, pleine d’une énergie nouvelle.
« Joey, j’ai besoin que tu m’aides ! Alors par contre, je te le dis tout de suite, ça ne va probablement pas te plaire…
Et pour cause : la jeune femme confia des fioles d’alchimie, qu’elle utilisait pour la confection des médicaments, à l’humaine avec pour consigne de… récolter l’urine des femelles. Son idée était simple : cette substance contenait des hormones, hormones utilisées pour le marquage territorial, mais aussi pour indiquer au mâle l’état de sa fécondité. En période de reproduction, cette substance devenait un véritable filtre d’amour pour tous les mâles en rut du coin. Donc, ce qu’imaginait Tinuviel, c’était que si Sempra se retrouvait imbibé de cette odeur envoûtante, les mâles de la colonie se mettraient certainement à sa poursuite. Hypothèse qui restait à vérifier, mais n’était ce pas là que résidait toute l’excitation de la science ?

Après une heure de prospection, les deux femmes avaient récolté assez de matière première pour remplir un sceau. Inutile de décrire cette phase, qui fut des plus pénibles pour nos deux altruistes demoiselles. L’odeur était infecte, mais suscitait déjà la curiosité des mâles. L’elfe alluma alors un petit feu, au centre d’un foyer de pierre qu’elle confectionna. A l’aide d’un gros ballon de verre, elle entreprit de faire bouillir le fruit de ses récoltes. Là encore, elle et Joey durent masquer leurs visages, car les effluves auraient suffit à les faire vomir tant elles étaient fortes. Au bout d’une heure, ne restait dans le contenant de verre qu’une infime proportion de produit : un concentré hormonal, véritable bombe d’amour en sirop.
« Bon… C’est vraiment dégoûtant… mais je crois qu’on tient notre panacée !
Le moment était venu de mettre cette hypothèse saugrenue à l’épreuve. La jolie blonde retourna donc auprès de Sempra et entreprit de lui nouer une grosse bande de tissus à la base de la queue. Après cela, elle n’eut plus qu’à déboucher le flacon et à en déverser le contenu dessus, en veillant bien à ne pas s’en mettre sur les doigts.  
« Beerh… J’ai envie de vomir…
Fit elle avec un haut le cœur. Elle regarda la muette, échangeant avec elle une mine dégoûtée. Tinuviel n’attendit pas plus avant de remonter sur le dos du dragon. Elle le fit battre des ailes assez fort pour que l’odeur du produit se répande et arrive aux narines des mâles. L’effet fut immédiat. Tous prirent Sempra pour la femelle alpha. Ils quittèrent les autres et se mirent instantanément à sa poursuite. L’elfe n’eut plus qu’à lancer le dragon dans les airs, direction la terre ferme et Jhaleb. L’impression d’être prise en chasse par tout un escadron de monture en rut lui était des plus singulière. Elle apprécia toutefois la décharge d’adrénaline que cela lui procura : un beau piqué, ça crée des sensations. Mais c’est sans encombres qu’elle termina sa course. Sempra se posa doucement à terre et Tinuviel le débarrassa de son leurre. Se mettre dans la peau d’une femelle n’avait pas dû être des plus confortable pour lui. Il avait été bien docile, autre preuve du talent du magicien en matière de dressage.

« Hé bien, vous m’épatez jeune fille. Mais dites moi comment avez-vous fait pour les ramener tous ?
Demanda Jhaleb, une fois que tous ses dragons furent parqués dans leurs enclos. Le magicien était fort satisfait du travail de l’elfe. Elle s’était débrouillée relativement rapidement et n’avait pas oublié un seul dragon. Assurément, la jeune femme obtenait toute sa gratitude.
« Euh… Hé bien… C’est une astuce de médecin, je suppose.
Tinuviel n’avait rien trouvé de mieux à dire : les démêlés de cette histoire n’avaient rien de glorieux. A ce propos, heureusement que Joey ne pouvait pas parler… Il ne manquerait plus qu’elle lui raconte. Elle-même ignorait si elle évoquerait ce curieux épisode de ses aventures à son compagnon. Il y avait des limites tout de même et pour le coup, elle savait que Lucain se paierait une bonne tranche de rire là-dessus. Ça, elle en entendrait parler pendant des mois !
C’est donc dans un état de perplexité caractéristique de ses péripéties que la fille de la nature repartie sur les routes. Au moins, elle en avait apprit un peu plus sur les dragons ! La leçon la plus importante : évitez tout contact avec ces animaux lors de la période des chaleurs. On est jamais trop prudent.
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Mar 24 Déc 2013, 19:43

Le monde était quelque chose de tellement étrange. Heavenly avait beau être une immortelle, il lui arrivait parfois d'être surprise devant ce que la terre pouvait offrir. Il y avait tellement tant de mystères dans le monde, tant de chose à voir que même ayant une vie éternelle, la jeune femme avait cette impression de découvrir le monde chaque jour un peu plus. Chaque endroit avait une part de mystère, de secret et même une histoire à relater. La belle vampire avait toujours aimée se cultiver lorsqu'elle avait le temps. De nature curieuse, elle aimait apprendre et découvrir. C'était en quelque sorte un passe temps comme un autre, une petite liberté qu'elle prenait le plaisir de s'accorder lorsqu'elle voulait sortir de sa routine quotidienne. Et c'était cette curiosité qui la poussait à aller vers des choses qui pouvaient parfois lui attirer des ennuies, ou parfois lui apporter de nouvelles expériences.

Son joli regard de topaze regardait le ciel aux milles nuances de couleurs chaudes. Le vent soufflait tranquillement tel une petite brise printanière et le ciel, était parsemés de nuages qui ne cessait en permanence d'avancer. Mais ce qui était le plus surprenant, ce n'était ni la beauté du paysage, ni même l'étendu infinie du ciel ou bien même le décor de ce qui pouvait y avoir aux alentours. Non ce qui était en train d'éveiller la curiosité de la belle vampire, étaient ses petites îles flottant par milliers dans le ciel. Ils y en avaient de partout, éparpillés dans différents partie du ciel. C'était bien la première fois qu'elle voyait ça et il était vrai qu'elle se demandait bien ce qu'il pouvait y avoir là bas. Tout en suivant du regard les petites îles, Heavenly c'était décidée à s'en approchée. Elle n'avait pas vraiment de raison qui la poussait à le faire mais, elle avait juste envie. Envie de savoir, envie de découvrir, envie tout simplement d'évasion.

Alors qu'elle marchait tranquillement, d'une démarche remplit de prestance et totalement voluptueuse. Son visage n'avait cessée de fixer le ciel jusqu'à ce ses pas l'avaient amener devant les pieds de la montagne d''Edelweiss. C'était étrange elle avait l'impression que l'endroit constitué une sorte de rassemblement qui permettait plus facilement d'atteindre ses îles. Peut être était ce une impression vu de loin, mais en fixant plus attentivement les plateformes, la belle vampire pouvait distinguée qu'elles étaient à la fois éloignée et proches, comme dispersés tout en restant inexplicablement ordonné. La nature était décidément un véritable mystère dont la jeune femme se surprenait encore de se sentir étonnée et parfois même si ignorante. Pourtant alors que Heavenly fixait sans un mot ces plateformes, une présence avait attirée son attention. Portant lentement son regard de glace vers un homme qui était assis non loin d'elle, depuis quand était il là ? Elle n'avait pas sentis sa présence. Restant quelque peu distante sans pour autant se montrer agressive, Heavenly c'était contentée de dévisagée cet homme.

Le mystérieux inconnu, dégageait une certaine prestance. L'air qu'il affichait sur son visage si fin et si agréable à regarder était remplit de mystère. Mais il n'avait rien d'agressive pour autant. Du moins, Heavenly ne ressentait rien qui pourrait alerter ses sens et l'attaquer. Mais de toute manière, cela lui importait peu car après tout cela ne changeait en rien sur le fait qu'elle restait tout de même quelque peu méfiante envers les inconnus. Ce qui était un sentiment des plus normaux même si elle faisait en sorte de ne rien montrer. Pourtant l'homme, sans doute éblouis par sa beauté était restée un instant à la contempler avant de venir vers elle et se présenter. C'était un magicien où plutôt devait elle dire un éleveur de créatures ailés. Il se prénommait Jhaleb et tenait tranquillement son petit commerce, proposant aux voyageurs de visitait les petites îles. Ce qu'elle pouvait dire, c'était que cet homme avait le sens du commerce ce qui n'était pas déplaisant. Non au contraire c'était même intéressante. Elle même venant d'un clan qui exercer dans le commerce, elle aimait voir ce que les autres proposer et ce qu'ils valaient, lorsqu'ils devait vendre leur produit.

Jhaleb n'était pas un vendeur, il était juste un homme qui avait saisir l'opportunité afin de gagner sa vie, en prêtant ses créatures. C'était très ingénieux mais voilà, il y avait un problème. Les bêtes qui étaient tout de même son gagne pain et qui plus étaient, sa source de revenu avaient tous disparu ! En entendant ses explications, le visage de la belle vampire n'avait sans doute rien affichée comme à son habitude, même si son regard était devenu légèrement moqueuse. D'après les paroles de Jhaleb, ces bestioles étaient tous des mâles, ce qui titilla un instant la belle. Mais préférant ne rien dire, cette dernière étaient restée silencieuse, l'écoutant lui demander de lui venir en aide. Ainsi après quelque soupire et un temps d'hésitation, Heavenly c'était retrouvée sur le dos d'un vieux dragon doré au nom de Sempra.

La belle vampire n'avait jamais vraiment eut l'occasion de monter sur ces bêtes mythique. En faite en y réfléchissant si....Elle était déjà montée sur le gros matou de sa reine Yulenka, mais justement c'était un dragon chat ça ne comptait pas vraiment pour elle même si il avait de quoi être effrayant. Mais il était vrai qu'en dehors de lui, c'était la première fois que Heavenly découvrait le ciel sur le dos d'un de ses bêtes. Et il fallait dire que c'était assez impressionnant et que le sentiment de liberté qu'elle ressentait au plus profond de son être, la faisait frissonner d'adrénaline. Mais alors que le dragon volait tranquillement au dessus des îles suspendues, qu'une douce voix résonnaient à travers ses oreilles. Restant un long moment silencieuse, cette voix était en train de chanter et tel qu'un chant de sirène, la voix était douce, envoûtante lui donnant presque envie de sauter du dos de la bête pour venir la rejoindre. Qui était en train de chanter ? Qu'est ce que c'était ? De toute manière il semblerait qu'elle n'était pas la seule à être charmer par cette sublime voix, car sans rien pouvoir faire à quelque chose et sans avoir le temps de réagir, Sempra c'était dirigée vers cette voix.

Atterrissant dans une des îles flottantes, le regard de Heavenly parcourait rapidement l'endroit avant de voir à sa grande surprise une petite fille. Cette fille ne semblait pas surprise de son arrivée et le dragon semblait la connaitre aussi. Cela devait être elle l'auteur de cette prestation et si elle c'était référée aux paroles du dresseur de dragon, cette fille ne pouvait être que Joey. Jhaleb lui avait dit un peu plus tôt avant qu'elle ne parte retrouver cette fille, dont il semblait d'ailleurs, d'après les descriptions et les émotions affichaient sur son visage très attaché. Ainsi c'était donc elle qui allait l'aider ? Descendant du dragon avant de se rapprocher d'elle, le regard hypnotique de la belle vampire croisait ceux de la fillette. Et d'une voix aussi envoûtante que calme cette dernière fit


- Tu es Joey ? Je me nomme Heavenly et je venue de la part de Jhaleb. Peux tu m'aider ?

En entendant le nom du dresseur de créatures, la petite file hôcha vivement la tête. Pourtant sans lui répondre cette dernière sortit alors un vieux carnet de sa poche avant de griffonner quelque chose et de lui montrer. Comprenant que cette fille devait être muette, Heavenly lui répondit alors

- Les créatures de Jhaleb ont disparu, serais tu où les trouver ?

La voyant cligner un instant les yeux, avant de lever son regard vers le ciel. Heavenly suivit donc son regard parcourant lentement le ciel avant de voir au dessus de sa tête un grand îles remplit de dragons et de créatures volantes....Ah d'accord, ils étaient donc là. Tout en contemplant un instant avant de remarquée que non seulement ils étaient là, mais qu'en plus ils étaient pas seuls ! Ces bestioles semblaient avoir trouvée des femelles. Maintenant elle comprenait mieux pourquoi ils étaient tous partis. C'était donc la saison des amoureux ! Et comme chaque cycle de la vie il y avait un temps pour rester chez soi et un temps pour laisser libre aux phéromones. Tournant son visage vers la petite fille, elle n'était pas sortie de l'auberge. Il y en avait combien d'ailleurs ? Poussant un soupire, la belle vampire devait faire confiance à cette fille.

- Peux tu m'aider à atteindre cette île. Je pense que seule je n'y arriverai pas.

La voyant à nouveau hocher sa tête avec le sourire avant de lui indiquer le chemin en sautillant tranquillement. Joey c'était dirigée vers les bords du plateformes. Et montrant le vide du doigt, pendant un moment la belle vampire se demandait ce qu'elle voulait, mais très vite elle c'était dit que non...C'était tout de même pas ça. Mais voyant le visage sérieux de la petite fille...Bordel, c'était vraiment ça ! Elle voulait la voir sauter dans le vide. Elle n'était pas sérieuse ? Pourtant loin d'être une blague il semblerait qu'il fallait qu'elle fasse ça, le problème c'est qu'elle savait toujours pas où elle voulait en venir et elle n'avait pas envie de finir aplatir comme une crêpe. Mais décidant de lui faire confiance Heavenly avait prit une profonde inspiration avant d'y aller. Et à sa grande surprise un nuage venait d’apparaître et à chaque pas qu'elle faisait un autre apparaissait la menant ainsi jusqu'à l'île. Voyant Joey la suivre derrière sautillant de nuage à nuage. Il y avait pas à dire, cette endroit était vraiment impressionnant !

Se retrouvant dans l'île où les créatures volaient au dessus avec leurs femelles. Maintenant qu'elle avait atteinte cette île, la question était de savoir comment elle allait faire pour les ramener à papa. Elle n'avait ni à manger sur elle ni quelque chose pour les dompter. Et user de sa magie d'hypnose se révélait être un suicide vu le nombre. De plus, elle ne pouvait pas non plus les séparer de leurs femelles. Bordel dans quelle histoire elle c'était encore retrouvée ? Pourtant tout en regardant ses bêtes voler avant de fixer Joey s'émerveillait devant eux. Mais oui...Joey ! Elle avait un don ! C'était celui de chanter. Sa voix envoûtante avait charmée Sempra, si elle faisait de même avec les autres cela ne pouvait que marcher. Se tournant vers la petite fille avant de lui expliquer son idée, cette dernière était restée un moment stupéfaite. Mais gardant toujours son adorable sourire aux lèvres, la petite fille c'était alors mise à chanter.

Sa voix raisonnaient à travers l'îles. Si au début les créatures ailés tournés autour de l'îles, tous c'étaient alors rapprochés d'elle en faisant des rotations dans le vide. C'est ainsi qu'avec l'aide de Joey, Heavenly descendit des îles suspendues, ramenant les créatures et leurs femelles à ce cher Jhaleb qui en pleurait presque de joie en voyant revenir ses bestioles chéries.


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