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 ¤ Lieu novembre/décembre - Un combat onirique ¤

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Sam 02 Nov 2013, 19:35



Lieu du mois – La porte des Songes

¤ Lieu novembre/décembre - Un combat onirique ¤ 322074grobill
La porte des songes est probablement l’un des lieux les plus mystérieux de ces terres. Propre à chaque esprit qui la parcoure, sa réalité n’est que l’avatar de l’inconscience collective. Aujourd’hui, vous faites parti de ces rêveurs qui s’y abandonnent. Besoin d’évasion, hasard du destin… la raison importe peu. Prit dans la réalité du songe, vous laissez aller votre esprit à quelques créations personnelles et découvrez, ou redécouvrez, le plaisir de soumettre tout un univers à votre volonté. Car ici, le monde est votre, fruit de votre imagination et vous êtes son seul maître.
Du moins, c’est ce devrait avoir normalement cours… car au bout d’un moment, à dérouler paisiblement le fil de votre rêve, les choses se mettent à prendre une étrange tournure. Progressivement, vous réalisez que le rêve que vous vivez n’est plus le vôtre. Autour de vous, le décor se délite, l’intrigue se désagrège. Vous perdez votre emprise sur les choses. Au bout d’un moment, force est de constater que quelque chose ne va pas, votre esprit se met en alerte. Il apparaît bien vite que vous n’êtes plus le seul à contrôler la réalité.

Bientôt, un homme se présente à vous. D’allure peu avenante, vous remarquez immédiatement son apparence à moitié animale, qui renforce un physique déjà disgracieux. Celui-ci ne tarde pas à vous aborder. Après un court échange, vous apprenez qu’il s’agit d’un rêveur, tout comme vous. Etrange, quand on sait que les rêves de chacun ne sont pas censés se mêler… Mais vous n’avez guère le temps d’y réfléchir, car le bélua vous agresse presque immédiatement. Sa détermination est telle, que toute tentative pour le raisonner semble désespérée. Il revendique clairement son désir de vous refaire gratuitement le portrait. D’ailleurs, c’est manifestement la seule raison pour laquelle il s’est invité dans votre rêve et il se peut fort que vous ne soyez pas le premier.
En bref, vous voilà impliqué dans un combat que vous n’aviez pas anticipé… et qui promet de ne pas être simple ! Torrents de flammes, explosions fulgurantes, bouclier : votre adversaire n’hésite pas à utiliser les possibilités infinies du rêve pour vous mettre en difficulté. Pour vous en sortir, il va falloir redoubler de créativité ! Mais le jeu en vaut la chandelle, car une fois battu, ce rustre personnage fichera enfin la paix à tous les rêveurs, vous y comprit !
Explications
Ce grossier personnage possède en réalité le pouvoir d’entrer dans les rêves des autres ! Il se plaît ensuite à martyriser tout le monde, sans autre raison que la rancune. Pour mettre fin à cela, vous devez l’expulser du rêve. La seule manière d’y parvenir est de le battre.
Mais n’oubliez pas qu’il s’agit d’un rêve ! Chacun de vous le contrôle dans une certaine mesure. En outre, vous êtes tout deux potentiellement dotés de tous les pouvoirs existants. Autant dire que le combat ne sera pas simple à remporter, car pour chaque attaque, il existe autant de défense et inversement. En bref, il vous faudra faire preuve de ruse et surprendre votre adversaire, par l’utilisation de pouvoir incongrus. Mais si cela semble complexe, ce sera aussi, pour vous, une merveilleuse occasion de vous lâcher ! Avant le retour à la réalité et sa normalité, bien entendu.

- Il vous faudra faire un minimum de 1200 mots.
Gain(s)

- La bague de gros Bill, vous permettant de faire tout ce que vous voulez, sauf que c’est une illusion et que vous êtes seul à la voir + 1 point de spé

OU

- Le pouvoir d’entrer dans le rêve de quelqu’un – accessible aux humains grâce à un pendentif qui sera investi du pouvoir.

OU

- Le pouvoir de sortir d’un rêve – accessible aux humains grâce à un bracelet qui sera investi du pouvoir.

Bill
¤ Lieu novembre/décembre - Un combat onirique ¤ 948102grosbill
Difficile de passer à côté d’un personnage tel que Bill. Bélua de sang mêlé au totem du cochon, ce dernier n’a jamais entretenu d’autres rapports avec ses semblables que la moquerie et l’humiliation. Depuis sa plus tendre enfance, il fait l’objet de brimades, avec une foule de surnoms peu sympathiques, le plus usité étant « gros Bill ».
On imagine toutefois qu’il aurait pu trouver sa place parmi les siens. Après tout, les terres du Yin et du Yang recèlent de créatures plus étranges les unes que les autres… Mais Bill, en plus du physique, s’avérait également doté d’un caractère de cochon. Il ne fit donc, au cours de toutes ses années d’existence, qu’accumuler haine et frustration à l’égard de ses pairs.
Bien sur, il tenta de gagner quelques succès en partant à l’aventure, mais le talent lui faisait également défaut. Tout le monde n’a pas une grande force de caractère, ni un grand courage : c’est le lot de la vie. En d’autres termes, Bill se retrouva vers la moitié de sa vie à contempler une existence pauvre et décevante.
On suppose qu’après cela, quelque chose se brisa simplement en lui. Le bélua en eut assez. Il décida donc de se venger du monde entier. Qu’il s’agisse de personnes charismatiques, puissantes ou simplement insouciantes, il les détestait de manière unanime, comme si elles étaient responsables de ses échecs personnels.
C’est à ce moment la que Bill eut l’idée de s’inviter dans les rêves des autres. Plongé dans la fiction du songe, il pouvait enfin jouir de cette puissance, dont il avait toujours rêvé. C’est donc un bien triste personnage, sous cette apparence belliqueuse, que l’on découvre.

Récapitulatif des Gains

Ambre / Fiche / bague de Grobill, +1 spé MAGIE [Fait]
Lioons / Fiche / Le pouvoir d'entrer dans le rêve de quelqu'un [Fait]
Setho / Fiche / Bague de Grobill, +1 spé INTELLIGENCE [Fait]
crystallus / Fiche / Bague de Grobill +1 spé MAGIE [Fait]
Heavenly / Fiche / Bague de Grobill +1 spé FORCE [Fait]
Erza / Fiche / Bague de Grobill +1 spé FORCE [Fait]
Luka C / Fiche / Bague de Grobill +1 spé CHARISME [Fait]
Takias / Fiche / Bague de Grobill +1 spé MAGIE [Fait]
Ethan / Fiche / Bague de Grobill +1 spé CHARISME [Fait]
Emivia / Fiche / Le pouvoir d'entrer dans le rêve de quelqu'un [Fait]
Nom de la personne / lien de la fiche / gains choisis
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Dim 17 Nov 2013, 12:02

Une fois de plus, aujourd'hui, Hayina n'avait pas prévu de faire grand chose. Elle était dans une période dite de vacances, sa première depuis énormément longtemps. Finie la course à l'argent et à la notoriété : quand elle était arrivée à Somnium, l'orisha avait été envahie par l'esprit du lieu et n'avait eu dans l'idée que d'en profiter. La porte des songes était aussi un endroit magnifique pour elle, et c'était avec plaisir qu'elle y passait la moitié de ses journées.

C'est qu'il n'y avait aucune limite hormis celles de son imagination, ce qui faisait que Hayina ne s'ennuyait jamais. Elle avait l'impression d'être une artiste, façonnant le monde à sa façon; un monde à son image. Elle voyageait dans des villes inexistantes, elle pouvait devenir une sirène ou une ange, elle était dotée des pouvoirs les plus fous et arrivait même à inventer des personnages, même si c'était un peu plus ardu. En fait, ils avaient souvent quelques incohérences... d'ailleurs, aujourd'hui, Hayina avait décidé de se concentrer sur cela.

L'orisha commença à rêver et à dessiner les traits de son univers. Il s'agissait d'une ville des plus normales, mais construite dans une forêt, dont les maisons étaient enfouies sous la terre, si bien que l'on pouvait ne pas comprendre comment autant de monde pouvait passer son temps dans une forêt sans édifices. Les seuls témoins des bâtisses étaient ces trappes où l'on pouvait descendre. Parfois, c'était un nom de famille qui était gravé dans le bois de la trappe; et parfois, un nom d'échoppe. Se concentrant, Hayina laissa le vent souffler et pensa à l'odeur si particulière de la forêt somnolante au soleil.

Après le décor, Hayina imagina la foule. La plupart étaient comme des fantômes, l'orisha ne se donnant pas la peine de leur imaginer une apparence. Tous s'écartaient sur le passage de Hayina et même, certains la saluaient ou lui offraient des choses diverses. Hayina avait envie d'être la Reine parmi la foule. Elle s'amusa à imaginer les plus beaux vêtements qui soient, se vêtant d'une robe traînant sur le sol mais sans se salir, et fit apparaître une couronne d'or sur ses cheveux parfaits. Elle était le rayon de soleil parmi la ville, la personne que tout le monde adulait et aimait. Amusée par le concept, Hayina imaginea un espèce de trône sur une grande place ronde, autour de très vieux chênes. Elle alla s'asseoir et resta ainsi un long moment, laissant son esprit imaginer le monde qui tournait autour d'elle.

Cette dernière imagina des gardes (convenant à son idéal masculin, bien sûr) autour de son trône et fit apparaître un tapis de fleurs au-dessous d'elle. Oui. Elle se jetait littéralement des fleurs. Alors que l'orisha débordait de fierté, à voir le monde à ses pieds comme cela, des éléments étranges commencèrent à se produire. La douce mélopée à la harpe qui tournait en boucle depuis le début de son rêve s'évanouit et laissa place à une musique inquiétante, comme annonçant l'arrivée d'une chose maléfique. Puis, ses gardes si beaux se mirent à changer et à devenir moches. Enervée, Hayina les fit disparaître, ne comprenant pas comment elle pouvait perdre le contrôle des choses. Ensuite, elle vit que la foule se mettait à l'ignorer et que le soleil se voilait. Enfin, pour couronner le tout, il se mit à pleuvoir. De plus en plus agacée, Hayina fit en sorte que les gouttes de pluie l'évitèrent et braqua un rayon de lumière sortant de nulle part sur elle. Non mais, qui osait tenter de gommer sa magnificence ??

Soudain, la personne la plus laide de son rêve apparut à côté d'elle et se mit à lui taper la conversation, comme si tout était normal. Ce... n'était même pas un homme, en fait. C'était un homme-cochon aux sourcils froncés et au nez plissé. Hayina tenta alors de le réduire à néant, mais elle n'avait aucun contrôle sur lui, comme s'il n'était pas réellement à l'origine de son imagination. D'ailleurs, ce dernier eut la bonté de lui révéler que c'était elle qui était dans son propre rêve et qu'il voulait pouvoir rêvasser tranquille. D'où ce mec s'incrustait, ruinait son paysage parfait et l'agressait ? Totalement énervée, cette fois, Hayina lui répondit :


« Mais c'est toi qui es dans mon rêve, Piggy ! Alors maintenant, tu dégages de là et tu me laisses faire ce que je veux ! »

Mais alors que l'orisha s'attendait à ce que ce dernier ait peur et s'en aille sans demander son reste, sa réponse eut l'effet totalement inverse : le cochon tenta de lui mettre un pain. Oui, un coup de poing, un vrai, à une fille ! Fort heureusement, Hayina l'évita de peu et recula le plus possible. Quand elle vit le regard de l'intrus, elle devina qu'il n'allait pas repartir sans avoir obtenu soit des excuses, soit une victoire de la part de l'orisha, chose qu'elle ne lui donnerait certainement pas.

« Bien ! Tu veux me faire perdre mon temps ? Laisse ta Reine te faire retourner dans ta porcherie ! » lui cria-t-elle en se mettant à réfléchir aux pouvoirs les plus fous qu'elle pourrait utiliser contre Piggy.

[En cours ! \o/]
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Jeu 21 Nov 2013, 21:39


C'était une étrange sensation de se retrouver ainsi, s'abandonner même, à la Porte des Songes. Ambre était dans un état de bien-être assez prononcé. Autour d'elle, elle revoyait son village d'origine. Ici, la maison de ses parents, là, son terrain de jeux favori. Elle entendait des rires joyeux d'enfants qui se poursuivaient en slalomant entre les adultes qui travaillaient, leurs pieds claquant contre le sol pavé. Les bonnes odeurs chaudes de cuisine s'échappaient des maisons aux alentours. Elle ferma les yeux quelques secondes, se concentrant uniquement sur son odorat et son ouïe. Une main effleura son épaule et elle ouvrit les yeux, curieuse de voir ce qu'il se passait. Un magnifique jeune homme se tenait devant elle. Il lui sourit et elle ne sut comment réagir, le souffle coupé, ce qui eut pour effet d'élargir le sourire de l'inconnu. L'Orisha ne s'attendait pas du tout à ce qu'une pareille chose se produise.

Elle allait parler ou au moins bouger lorsque son univers bascula et elle se retrouva dans un nouveau lieu. Elle écarquilla les yeux et se rendit compte que non, ce n'était pas un nouveau paysage mais le même que précédemment, sauf que tout était détruit. Les maisons, en partie effondrées, avaient été noircies par les flammes, des objets cassés jonchaient le sol, des cadavres d'hommes, de femmes et même d'enfants étaient visible d'ici. Un sang noir tachait les pavés encore gris clair il y avait cinq secondes. En haussant les sourcils, la jeune femme lâcha :


"Mais qu'est-ce que..."

L'inconnu qui était resté toujours le même jusqu'à présent commença à se métamorphoser sous ses yeux. Il rapetissa, s'empâta, sa peau devint bien rose et son visage prit un aspect proche de celui du cochon. Ambre lâcha une exclamation de dégoût et fit un bond en arrière ce qui amusa beaucoup l'homme en face d'elle. Finit le beau jeune homme, elle avait en face d'elle une créature répugnante. Et dire qu'elle l'avait trouvé attirant quelques instants plus tôt. L'Orisha secoua la tête et lança d'un air menaçant :

"Qui êtes-vous et que foutez-vous dans mon rêve ?"

Elle avait bien insisté sur le "mon" tout en déposant ses poings sur ses hanches. Elle ne faisait pas peur et elle le savait, mais elle ne pouvait s'empêcher de réagir comme cela à chaque fois qu'elle était confrontée à un individu à problèmes. D'ailleurs, cela finit d'amuser l'inconnu qui se mit à rire.

"Hé oh, gros porc, je vous ai posé une question, j'attends une réponse et maintenant."

Son hilarité redoubla. Dépassée, la jeune femme maugréa :

"Qu'est-ce qu'il y a de si drôle ?
- Juste une pimbêche qui se croit menaçante."


Elle étouffa un juron et envoya son pied dans les parties de l'homme cochon en espérant lui faire mal. Quelle ne fut pas sa surprise quand elle se sentit projetée en l'air et atterrit brutalement contre le sol quelques mètres plus loin. Elle poussa un cri de douleur qui déclencha un ricanement satisfait du côté de son adversaire. Ambre se releva difficilement en grimaçant et le défia :

"Ah ouais ? Tu veux jouer ? Approche sale tranche de lard."

Le vouvoiement avait disparu. Elle l'avait gardé jusqu'à présent car elle était malgré tout bien élevée mais il avait dépassé les limites. L'Orisha sentit la colère monter en elle et elle imagina que l'inconnu se faisait rôtir comme tout bon cochon. Elle fut étonnée de constater qu'il poussait des petits cris de douleurs avant de recevoir une bonne quantité d'eau sur lui. Elle pensait comprendre quelque chose. Elle imagina cette fois qu'une lourde pierre écrasait l'homme et instantanément, la même chose se produit dans la réalité. Un sourire satisfait étira ses lèvres même si l'homme cochon se déplaça à une vitesse vertigineuse pour éviter l'énorme roche.

Il lança une attaque, elle se retrouva emprisonnée dans un cube de glace pendant qu'il s'approchait d'elle. Elle le fit exploser de l'intérieur dans un vacarme assourdissant. Elle contre attaqua avec de la foudre qu'elle fit s'abattre sur lui mais il utilisa de nouveau son impressionnante rapidité pour ne pas être touché. Elle fit trembler la terre pour le déséquilibrer mais il se rapprocha trop près d'elle et elle refit un vol plané. Malgré tout, cette fois, elle réussit à se stabiliser avant de s'écraser et imagina un matelas de mousse sous ses fesses qui atténua la chute. Elle se releva et disparut pour tenter de le contourner. Le porc eut un léger instant de panique mais se ressaisit vite. Elle n'était plus qu'à dix pas lorsqu'il envoya tout autour de lui un liquide coloré qui révéla sa présence. Elle jura et s'éloigna en usant de la plus grande rapidité dont elle pouvait faire preuve. C'est alors que le monde changea. Elle ne se retrouvait plus sur un terrain dévasté mais tout en haut d'un volcan. Ne pouvant résister à lancer une pique, elle lui cria :


"Vraiment ? C'est d'un ridicule et quel cliché."

Ambre songea qu'elle pouvait faire de même et tenta de modifier son environnement en imaginant un désert de glace puis l'océan, puis un désert de sable, puis une jungle. Elle profita de la surprise de l'homme pour s'approcher et lui asséner un puissant coup de pied dans les parties, sa force décuplée par des pouvoirs inconnus. Il lâcha un cri porcin et s'effondra. Cependant, avant que l'Orisha puisse continuer, il s'était téléporté derrière elle et la propulsa la tête en avant droit devant elle. De nouveau, elle fit apparaître un matelas de mousse avant de se rompre le cou contre les arbres.

La jeune femme eut l'idée de se servir des lianes pour tenter de l'entraver. Elle devait faire vite, elle commençait à ne plus avoir d'idées assez rapides pour attaquer et craignait que son adversaire prenne le dessus. Elle devait le surprendre. Le cochon brûla les plantes avec un sourire mauvais et lui lança une boule de feu. Elle créa une vague gigantesque qui absorba les flammes, créant beaucoup de vapeur, et qui se dirigea vers l'inconnu. Il créa un gouffre où chuta l'eau et il changea l'environnement autour d'eux. Ils se retrouvèrent tout en haut d'une immense tour. La peur du vide paralysa quelques secondes Ambre qui prit un coup de poing invisible dans l'estomac. Le souffle coupé, elle s'écrasa sur le sol. Elle roula vite sur le côté, son instinct de survit lui ordonnant de rester en mouvement. Elle lança une bourrasque de vent impressionnante dans toutes les directions, espérant éjecter le porc et en finir mais il s'abrita derrière un mur qu'il venait de créer.

L'Orisha jura et fit apparaître un énorme rocher pour se cacher derrière. Peine perdue, l'inconnu suspendit la gravité sous ses pieds et elle s'éleva doucement. Soudain une idée absurde lui vint à l'idée. Il fallait qu'elle se rapproche. Mais d'abord, éviter d'être envoyée dans le vide. Elle attaqua le cochon de la même manière et pendant qu'il s'élevait, elle se propulsa dans sa direction grâce à la pierre qui flottait avec elle. Une fois hors du champ d'action des pouvoirs de l'homme, elle s'écrasa sur le sol mais se releva rapidement. La jeune femme commençait à être dans un sale état. Des rougeurs de partout, du sang qui s'écoulait de plusieurs plaies plus ou moins sérieuses dues à ses chutes et un regard meurtrier.

Ambre rétablit la gravité et l'homme cochon s'écrasa sur le sol. Elle bondit sur lui, augmenta son poids ainsi que la force de la gravité pour l'immobiliser. Elle se dépêcha de créer des chaînes qui lièrent les mains et les pieds de l'inconnu de manière très serrée ce qui le fit se tordre difficilement dans une position improbable. Et pour l'empêcher de contre-attaquer, la jeune femme se mit à le chatouiller avec une grimace de dégoût. Elle trouvait répugnant le fait de devoir toucher un être aussi écœurant mais elle tint bon. Il protestait et tentait de la désarçonner mais les chaînes des Orishas étaient des plus solides. Elle continua jusqu'à ce qu'elle eut une autre idée qui ne l'enchantait pas du tout. Et encore, cette formulation était un euphémisme... Elle créa d'abord une odeur nauséabonde au ras du sol pour accentuer le malaise du porc. Il essaya de répliquer en l'éjectant mais elle tenait bon. Difficilement certes, mais elle tenait.  

Soudain, le monde changea de nouveau autour d'elle. Ils se retrouvèrent dans l'océan. Ambre coula comme une pierre tandis que l'inconnu en profita pour s'enfuir un peu plus loin et détruire ses chaînes. Elle manipula toute l'eau pour qu'elle enferme l'homme cochon et lui apporta une pression phénoménale. Il contre-attaqua en transformant l'eau en une multitude de bousiers qui s'envolèrent dans la direction de la jeune femme. Elle les fit brûler pour qu'ils disparaissent et fusilla le porc du regard. Sa colère venait de monter à un degré assez impressionnant et elle fit apparaître des dizaines de couteaux qui prirent la direction du visage de l'inconnu. L'Orisha jura quand ce dernier les fit fondre à deux mètres de lui et lorsqu'il lui renvoya les gouttes de métal en fusion. Elle érigea un mur de glace qui refroidit assez le métal pour créer des billes et s'aplatit au sol pour les éviter. L'environnement se modifia encore et ils se retrouvèrent dans le blizzard. Ambre hurla son mécontentement et fit exploser le porc de l'intérieur. Elle se retrouva aspergée d'un mélange de boyaux, de morceaux de chair sanguinolente et de graisse. Elle fit vite apparaître une grande quantité d'eau au-dessus de sa tête pour nettoyer tout cela mais elle ne fut pas assez rapide et rendit son précédent repas. De plus, la pression du liquide la fit assez tomber sur le sol brutalement pour lui faire bêtement perdre connaissance.

L'Orisha sursauta en ouvrant les yeux. Ce n'était qu'un rêve. Oui, tout ce qu'elle venait de voir était impossible. Elle devait encore avoir abusé de la bouteille. Rassurée par cette analyse très convaincante, elle décida de ne plus se poser de questions et d'oublier l'homme cochon dans un coin sombre de sa mémoire... Jusqu'à ce qu'elle aperçoive la bague qu'elle avait maintenant en main et qu'elle n'avait vu que sur son adversaire de rêve.


"Et meeeeeeerde."

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Mer 04 Déc 2013, 21:59

Laisser libre court à son imagination, se laisser aller complètement, être maitre de ses songes les plus enfouis et voyager librement dans son inconscient… C’était pour ces raisons que Lioons s’était rendu à la porte des songes. Son oncle lui avait longuement parlé de ce lieu mystérieux, à la fois envoutant et terrifiant. Il lui en avait fait un récit tel que le garçon avait souvent rêvé de se rendre dans ce lieux, chose bien paradoxal, où il obtiendrait peut être des réponses enfouies dans son inconscient. En effet, le jeune homme avait beaucoup de question sur lui même, et il avait toujours recherché des réponses. Peut être que contrôler ses rêves, limite entre la conscience et les limbes de l’inconscience, l’aiderait à en savoir plus sur lui même et peut être sur ses origines. Il n’était sûr de rien et peut être qu’il n’aurait que plus de question à se poser. Mais cela valait le coup d’essayer. Et puis, la porte des songes, c’était très certainement un lieu magique que tout aventurier se devait d’avoir parcouru au moins une fois. C’était ce que se disait le jeune Oricha qui souhaitait faire d’une pierre deux coups : vivre une aventure pour la moins particulière et en apprendre plus sur lui même. De manière générale, c’était ce qui guidait la vie du jeune homme. S’il devait quitter ce monde, il voulait le faire en ayant une parfaite maitrise et connaissance de lui même, ainsi que du monde et y avoir vécu un maximum de rencontre et de péripétie. Ainsi, aujourd’hui, il se laissait aller à ses songes, voguant dans les méandres de son esprit.

La première chose que ressentît Lioons était cette sensation étrange d’apparaître au milieu de nul part. Comme si rien n’avait jamais été avant, mais qu’il était normal qu’il se retrouve dans ce lieu inconnu. Il était sur une scène qui lui était étrangère et il mit quelques instants à se rappeler qu’il rêvait. Dans son esprit naquit la peur de ne pas pouvoir sortir de ce rêve. Apres tout il aurait très bien pu penser qu’il n’était pas dans un songe et vivre une autre vie sans jamais s’échapper de son esprit, comme prisonnier de son propre corps. Alors il se rappela ses origines et conclu simplement que même un rêve ne parviendrait pas à retenir un Oricha prisonnier. De plus son oncle était bien revenu de la porte des songes, il n’avait aucun souci à se faire.

Lioons était confortablement assis dans un large fauteuil.  Jetant un coup d’œil autour de lui, il comprit, sans vraiment savoir comment, qu’il se trouvait dans son salon. Enfin pas vraiment le sien. Ce salon appartenait à ses parents. Cela semblait évident. Et pourtant il n’y avait jamais mis les pieds, tout du moins si c’était le cas il n’en avait aucun souvenir. Un personnage fit alors interruption dans la pièce. C’était son oncle. Il n’avait pas changé depuis qu’il avait laissé Lioons voyager seul. Il était exactement le même que dans les souvenir du jeune homme. Il souriait et de légères rides se formaient sur sa peau brunie par le soleil. C’était un homme chaleureux et Lioons était vraiment heureux de le retrouver. Ce dernier se leva et se dirigea vers son oncle qui prit la parole. Le jeune homme vit les lèvres de son oncle bouger mais aucun son ne sortit. Pourtant il avait tout compris. C’était comme si le rêve était muet et que chaque son parvenait quand même au cerveau du jeune homme. Ainsi voilà ce qu’il comprit à défaut de l’avoir entendu :

- Tu devrais aller les saluer.

- Qui ca ?
Demanda Lioons curieux de savoir qui etait avec son oncle.

- Eh bah tes parents. Répondit le vieil homme comme si cela était tout à fait naturel. Ils sont juste la. Finit il en montrant la porte derrière lui.

Le cœur de l’Oricha se serra violemment et rata un battement avant de reprendre un rythme plus régulier quoi que trop rapide. Lioons avança doucement vers la porte et attrapa la poignée. Ses tempes battaient violemment et il avait peur de ce qu’il allait trouver derrière cette porte autant qu’il avait envie de la franchir. Il se retourna vers son oncle pour trouver son approbation dans son regard. Mais il n’était plus la. Livré à lui même, le jeune homme prit son courage à deux mains et ouvrit brusquement la porte. Il fut comme happé par la nouvelle pièce et ne put pas résister à l’attraction de cette dernière. Atterrissant maladroitement sur le sol de ce nouveau lieu, il reprit son équilibre avant de chuter et regarda rapidement autour de lui pour voir où il se trouvait. C’était un labyrinthe. La encore il ne pouvait pas vraiment le savoir. Les murs autour de lui étaient bien trop haut pour s’en rendre compte mais il le sentait. Le couloir dans lequel il se trouvait ne semblait pas avoir de fin et derrière lui ne se trouvait aucune porte. Il n’avait pas le choix il devait avancer dans le dédale qu’était son inconscient.

Lioons parcourait son esprit depuis quelque temps sans vraiment avancer et parvenir à quoi que ce soit. Il n’aurait su dire s’il était coincé dans ce lieu depuis quelques minutes ou plusieurs heures. Son horloge biologique était totalement déréglée. Il n’avait ni sommeil, ni faim, ni soif. Il voulait juste avancer et comprendre. Sur son chemin il avait trouvé plusieurs portes. Il en avait ouverte certaine qui menait sur des pièces vides. D’autre sur de petites grottes qui lui rappelait celles où il avait parfois dormi avec son oncle pendant un voyage. Encore d’autre lui rappelait certaine chambre d’hôtel où il avait séjourné. Il y avait aussi des pièces vides ou remplies d’objets en tout genre qui rappelaient sans arrêt un souvenir à Lioons. Enfin certaines portes ne s’ouvrait pas et obligeait le jeune Oricha à continuer son périple. Malgré le fait qu’il ne ressente rien de ses besoins naturels, Lioons avait conservé tous ses sentiments, et la détresse commençait à le gagner. Il s’arrêta au milieu d’un couloir, regardant le plus loin possible, essayant de lui trouver une fin. Il commençait à s’épuiser mentalement. Il en avait plus que mare. Il s’énervait et dans son esprit grandissait de plus en plus son mécontentement. La tout de suite il voulait trouver la sortie de ce labyrinthe. Il avait quelque chose à lui révéler et il voulait savoir quoi. Alors il se passa quelque chose d’inattendu. Comme une illusion d’optique, Lioons eu l’impression que les murs rapetissaient et que le couloir devenait de moins en moins long. Une porte était visible à l’autre bout et elle se rapprochait de lui. En quelque seconde elle parvint à son niveau. Il n’avait plus d’hésitation à avoir. Il devait la franchir. Mais alors qu’il tendait la main, une autre, plus grosse, lui passa devant et saisit la poigné. Il ne l’entendit pas mais compris comme un murmure dans son cerveau :

- Tu permets ? Il savait que ce murmure provenait d’une voix grasse et qui devait être peu agréable à entendre.

La porte s’ouvrit et Lioons se retrouva dans une nouvelle pièce. Devant lui se trouvait une homme, ou plutôt une créature bien grossière. Il ressemblait à moitié à un cochon et cela ne l’embellissait pas vraiment. Il était petit, gros et désagréable. Il observait la scène qui se déroulait devant lui. Le jeune Oricha fit de même. Au fond de la pièce se trouvait un lit à baldaquin. Il ne parvenait pas à voir ce qu’il s’y passait car un homme se tenait non loin devant le lit à baldaquin, bloquant la vue de Lioons. La chambre, joliment décorée mettait ce dernier mal à l’aise. Il y avait une tension palpable et un grand malheur semblait flotter dans la pièce. Le demi homme demi porc prit de nouveau la parole :

- Eh bah c’est pas du joli. T’as des rêves vraiment étranges.

Lioons se décala sur le côté pour mieux voir la scène. Mais celle ci lui fit horreur. Une femme était étendue, inerte dans le lit. Les draps étaient d’un rouge sombre, tachés par le sang qui s’était écoulé. La femme avait le visage tordu par la douleur. Elle était partie en souffrant. Mais ce qui était étrange, c’est que si Lioons savait cela, il n’arrivait cependant pas à voir les traits de cette femme. C’était comme si elle n’avait pas vraiment de visage. L’homme qui se tenait devant le lit à baldaquin se retourna vers Lioons. Comme la femme, ce dernier n’avait pas de visage, mais on parvenait à y lire la tristesse et la folie. Provenant de cet homme, Lioons comprit qu’il prenait la parole :

- Bonjour mon fils, regarde comme ta mère est belle.

Lioons avait compris. Avant que son père ne parle, il avait compris. Il espérait seulement se tromper. C’était un cauchemar des plus horribles. La phrase de son père l’avait totalement bouleversé et voir sa mère dans cet état ne l’aidait pas vraiment. Il voulait quitter cet endroit. Il voulait s’enfuir loin, le plus loin possible et sombrer. Alors tout bascula autour de lui et il se retrouva trempé de la tête au pied, à des mètres sous la surface. Non loin de lui se trouvait le cochon qui ne semblait pas vraiment apprécier un tel tour. Il jura et s’adressa à Lioons :

- Ca tu vas me le payer !

L’océan disparu et les deux personnages atterrir dans une grande ville, sur un boulevard. La ville semblait être déserte. Ils étaient seuls.

- Eh oui ! Tu n’es pas le seul à maitriser ton rêve. Attend voir, je vais te montrer.

Le gros personnage claqua des doigts et deux explosions apparurent autour de Lioons. Se dernier eu tout juste le temps de plonger sur le côté pour les éviter. Sa vision d’aigle lui avait encore une fois sauvée la vie. Mais le cochon ne s’arrêta pas la. Il recommença de nouveau et cette fois une volée de flèche fondit sur Lioons. Ce dernier se précipita par dessus le comptoir d’une étale pour s’y refugier. Les flèches s’abattirent violement tout autour de lui. Il ne devait pas rester la. Il fonça le plus vite possible dans la ruelle la plus proche. Sans se retourner il continua en zigzagant dans les ruelles entendant souvent derrière lui des explosions. Au tournant d’une rue, il eut la sensation d’avoir semé sont agresseur. Il se mit à l’abri et tenta de réfléchir calmement. Mais le répit ne fut pas long. Il vit le cochon traverser un mur et se positionner face à lui. Pris par surprise il n’eut pas le temps de se mettre en position. Le bélua envoya son poing en plein dans le ventre de Lioons. Ce n’était qu’un rêve et pourtant il se plia de douleur. Il n’eut pas le temps de contrer le second coup qui vint le heurter en plein visage. Ce n’aurait du être qu’un coup normal, certes peu agréable à recevoir mais il n’aurait pas du faire s’envoler l’Oricha dans les airs et le propulser cinq mètre plus loin. Ca n’avait aucun logique. C’est alors que Lioons compris. Tout était possible dans son rêve. Il demanda alors au temps de s’arrêter et celui ralentit brusquement. Le vol plané de Lioons aussi ralenti. Mais lui gardait toute possibilité de mouvement. Exécutant une simple pirouette, il retomba sur ses pieds, comme un félin. C’était ceux à qui il avait pensé et c’est ce qu’il était devenu. Un jaguar faisait maintenant face au cochon. L’animal bondit sur ce dernier ne lui laissant pas le temps de réagir. Ce dernier parvint quand même à réagir. Il créa un mur de brique juste en face du félin. Il était certes aisé pour ce dernier de bondir à une très grande vitesse. En revanche il n’allait pas parvenir à s’arrêter à temps. Mais pourquoi s’arrêter ? Il suffisait de se dire que le mur n’avait aucune consistance et cela se produisit. L’animal passa au travers du mur exactement comme l’avait fait son adversaire un instant plus tôt. Au moment où il pensait refermer ses griffes sur le corps de l’homme, ce dernier disparu cependant. Lioons reprit alors forme humaine et trouva le cochon sur un toit. Il se tenait la poitrine. Son vêtement était légèrement teinté de rouge. Il n’avait pas réussi à esquiver totalement le coup.

- C’est mon rêve le cochon ! Hurla Lioons mettant toute la volonté dans son cri et créant une énorme bourrasque qui balaya ce dernier du toit. Alors dégage !

Mais Lioons n’allait pas laisser le temps au cochon d’utiliser un autre de ses tours. Il se concentra et décida de changer de lieux. Il était maintenant en pleine forêt. C’était un lieu que Lioons connaissait bien. Il s’était toujours entrainé dans ce lieu avec son oncle. Sans plus attendre il sortit son épée de son fourreau et fondit sur le cochon. Ce dernier dévia le coup à l’aide d’un bouclier. Mais le jeune homme continua sur sa lancé et bondit derrière un arbre. Puis il surgit d’un autre coté, frappant à nouveau. Mais l’adversaire para encore. Lioons recommença ainsi plusieurs fois. Mais il ne toucha pas le cochon. Cependant il n’avait pas le temps de prévoir l’attaque et n’avait pas non plus l’occasion d’attaquer. Le rythme des attaques se fit de plus en plus intense. Le cochon ne savait plus ou donner de la tête. Il était difficile de comprendre combien de personnes attaquaient. Alors, une attaque frontale vint se heurter contre le bouclier du cochon. Mais cette fois l’attaquant ne bougea pas. Le Bélua compris alors qu’il avait perdu. Ce n’était pas Lioons qui lui faisait face mais son oncle. En une dernière attaque, le jeune homme avait surgit au même instant derrière le cochon et le transperça de sa lame. Le perdant disparu sur le coup. Il avait enfin quitté le rêve. A présent c’était au tour de Lioons de partir. Seuls dans la forêt, le jeune homme sourit à celui qui l’avait élevé. Il avait vécu une aventure, certes différentes de ce qu’il attendait, mais une aventure quand même. Et il avait trouvé des réponses. Il ne savait pas qui était ses parents mais il avait quand même une famille. Il n’était peut être pas nécessaire de rechercher des réponses, mais peut être de vivre et attendre qu’elle vienne à lui. En attendant, il avait son oncle pour le soutenir. Apres cette dernière pensée, Lioons sortit de son rêve, en ayant la sensation d’être plus fort.

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Dim 08 Déc 2013, 22:23


«Non mais tu vas la fermer oui?!». S'écria soudain Setho a une des remarques de Zess. *T'as qu'à me rendre mon corps si tu veux que je me taise*«Bah bien sur». Marmonna le Réprouvé. Son autre coté avait fait bien trop de dégâts pour le moment. Entre tuer Caatalina, s'amuser avec Noah au Circus, ou tuer un innocent, même si c'était pour la science, était contre ses principes. Il faillit se frapper la tête, mais se retint, sachant que ça n'allait rien changer. En plus, déjà que tout le monde le regardait comme s'il était fou. Eh oui, parce qu'il venait de hausser le ton en plein dans une auberge. Super... Ou pas. Il se leva, ne terminant même pas son repas. Il était à peine habitué au fait qu'il est une seconde conscience à l'intérieur de son crâne, et en plus il devait entendre toutes les remarques, et quelques unes de ses pensées. Heureusement pour lui que Zess réussissait à bloquer les siennes, et Setho également. Par contre, chacun avait toujours accès aux souvenirs de l'autre. Certains en serait heureux, mais surtout pas l'un d'entre ses deux là, surtout en prenant compte de leur différences caractérielles.

Le rouquin se jeta sur son lit, et ferma son œil émeraude. Il resta ainsi pendant quelques temps, avant de s'endormir, tentant de se laisser aller, chose qu'il n'avait pas fait depuis qu'il avait tué son père. Il se sentit flotter dans les airs, puis soudain, il atterrit dans un endroit entièrement blanc, sans sol, plafond, ni aucun repère. Il regarda tout autour de lui, avant que la gravité ne revienne, et qu'il se retrouve dans une plaine verte. Il reconnut aussitôt les terres d'émeraudes, un endroit merveilleux. Une brise d'air souffla, et il ferma son œil, savourant l'endroit. Des souvenirs lui revinrent, et il se souvint de source chaude. Il se retrouva soudain dans une eau brûlante, nu. Il regarda tout autour de lui, ne comprenant pas tout à fait ce qui venait de se passer. Il avait comprit qu'il était en rêve, mais tout de même, les rêves ne suivaient pas souvent les pensées du rêveur. Des questions commencèrent à monter dans son cerveau, mais il les repoussa, cherchant à profiter de ce moment, car il n'avait pas entendu parler Zess depuis qu'il était ici. Il ferma l'oeil, et se laissa couler, jusqu'à ce que l'eau lui monte en dessous du nez. Il resta un temps indéterminé comme ça, quand il sentit que l'eau devenait glacé. Il se redressa aussitôt, et fit disparaître l'eau, de nouveau habillé, et debout. Ce n'était pas normal tout ça.

Setho regarda tout autour de lui, avant d'entendre une voix, qui le fit sursauter. «T'es rêves sont vraiment nul». Il se retourna, sachant très bien qu'il n'aurait pas à faire à Zess, car se n'était pas sa voix. A moins qu'il se soit amuser à changer de voix. Par contre, il fut plutôt étonner par ce qu'il vit. Une sorte de gros cochon sur deux pattes l'observait, les bras croisés. «Je te signale qu'on est dans mon rêve, et si tu les trouve nul, alors dégage! En plus je suis vraiment pas d'humeur pour discuter». L'inconnu se mit soudain à rire, avant que l'endroit ne change soudain. D'une plaine verte, ils passèrent à une montagne, ou une avalanche se déclara, et fonça droit sur le Réprouvé. Ce dernier fit aussitôt apparaître ses ailes et les déploya. Il fonça droit vers le ciel. Il vit alors le cochon voler aussi. «Alors? T'as pas aimé ma petite avalanche? Et si on jouait? Bats moi et je sortirais de ton rêve» «D'habitude je joue pas à ce genre de jeux, mais ça me permettra de me défouler». Avant que l'intrus puisse faire quoique se soit, il transforma le paysage en un amas de rocher, avant d'augmenter la gravité, et le cochon manqua de peu de s'écraser au sol. 655

Le Réprouva continua d'augmenter la gravité, mais il sentit qu'il était bloqué. Il se mit soudain à lancer du feu, et l'intrus contrat par de l'eau. Classique. Il fallait absolument qu'il trouve autre chose. Le cochon lui balança des pierres, et Setho dut utiliser toute son agilité aérienne pour les esquiver. Et une idée le traversa pendant ses manœuvres. Il se planqua derrière un rocher, tout en créant une illusion de lui-même. Il la laissa esquiver quelques rochers supplémentaires, avant que l'illusion ne s'en prenne un. Le cochon rit, croyant, au départ, avoir écrasé le rouquin. Mais ce dernier ne tarda pas à lui prouver le contraire. Il créa des piques de glaces, et les balança sur le cochon, qui, in extremis les esquiva. Setho jura, mais continua sa salve d'attaques, le cochon les esquivant toute avec une telle rapidité qu'il semblait devenir flou.

Setho sentit soudain un poids sur ses épaules, et battit autant des ailes qu'il put, mais il tomba quand même, à une vitesse fulgurante. Il se mit à réfléchir aussi vite qu'il pouvait pour éviter de s'écraser comme une crêpe. Il finit par trouver une solution, et créa un ciel infini, sans fond. Et, bien entendu, la gravité ne fit plus effet, car rien ne pouvait être attirer par quelque chose qui n'avait ni haut, ni bas, et encore moins d'objet qui pourrait en attirer un autre. Il redressa son vol, et se remit en ''place''. Le cochon fut étonné de se retrouver dans une telle situation. Quand soudain un étrange sourire apparut sur son visage, avant que Setho ne perde la vue. Il fut déstabilisé, avant de se reprendre, fermant son œil. Bon, ça ne changeait pas grand chose, mais c'était pour la forme. Il se concentra sur son ouïe, remarqua qu'il n'en avait plus, avant de se concentrer sur ses autres sens. Il sentit un mouvement d'air, et esquiva, ainsi qu'un autre, et encore un autre, puis il répliqua. Il fit tourner des armes tout autour de lui, empêchant ainsi une attaque, se dissimulant à la vue de l'ennemi par la même occasion. Il devint alors invisible, tout en créant un double cette fois-ci, et s'en alla en dehors du cercle d'arme, qui ne tarda pas à être briser. Son double chercha à attaquer le cochon, laissant l'occasion au vrai Setho de les observer se battre, ainsi que le mode de pensée du second personnage. Il vit rapidement qu'il cherchait plus à s'amuser et faire durer le combat, plutôt qu'à le finir rapidement.

Le Réprouvé prit encore quelque temps en plus pour réfléchir à une idée, et finit par trouver. C'était un plan long a installer, et, si le cochon remarquait quelque chose, il foirerait, mais, Setho était discret. Il installa différents pièges, qui pouvaient être actif sur presque n'importe quels terrains. Lorsque tout fut en place, il fit disparaître son double, et réapparut. Setho envoya une salve de vent sur l'intrus, qui recula en arrière, le terrain étant de pierre. Il fit un pas de trop, et le sol se déroba sous ses pieds. Il crut atterrir dans un endroit sur, mais tomba dans de la vase. Il tenta de changer le paysage, mais se retrouva face à un piège qui lui fit perdre tous ses sens. Il faillit perdre conscience, mais tint bon, et réussit à changer le paysage. Setho avait prévu ça, et un autre piège se déclencha, noyant le cochon sous une masse d'eau et de pression. Il n'eut pas le temps de réagir que le lieux changea à nouveau, cette fois-ci dans une boite noire qui se rétrécissait à une grande vitesse. Il ne tarda pas à réduire en bouillit le cochon sur deux pattes. Le Réprouvé se posa doucement au sol, tandis que la petite boite disparaissait. Il avait un léger sourire aux lèvres, mais vraiment léger. Bien que son rêve ne se soit pas vraiment passé comme il l'avait prévu, moment de détente et autre, ce petit combat l'avait bien divertit. Il supporterait peut-être un peu mieux la présence de Zess, même s'il en doutait fortement. Enfin, le souvenir de la mort de Caatalina, et de son sang sur ses mains, le hantaient en permanence. Ce n'était peut-être pas lui qui l'avait tué, mais il en avait le souvenir, et, il était en plus ''coupé'' en deux, entre le sentiment de jubilation qu'avait ressentit Zess, et celui d'horreur qu'il avait ressentit.

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Sam 21 Déc 2013, 05:58

Choses étranges, Crys avez vue tant de chose insoupçonné que l’on puisse même douter qu’elle existe, il a assisté à des événements si surprennent que l’on se demande s’il n’avait jamais eu lieu pourtant il y avait des choses qui n’avait pas encore vue et d’ont il savait qu’il aurait lieu. Etre un rehla n’avait rien de simple, loin de là et être Crys était bien plus compliqué encore. Tous commençait d’un murmure, le bruit véritable, ces mots sans grâces ne voulait le quitté. Sans en comprendre le véritable sens il en ressentait les effets, il tentait en vains de la faire taire, en se noyant dans le vins dans une taverne. Il voulait oublier un instant à quel point c’était dure d’être lui, seulement les effets était limité et la voix sombre grandissait en lui tandis que lui sombrais dans l’alcool. Il s’était mit minable, cette voix qui le poursuivait sans cesse le poursuivait, encore et dans son sommeil, il lui apparaissait tel des échos.

Il rentrait dans un rêve ou un cauchemar, s’était difficile à dire, tout était là et n’y était pas. Le  mirage était réel, il se sentait mal depuis quelque temps, en apparence il n’y avait aucune raison seulement la raison n’était pas visible lorsqu’il était éveillé. Le voilà devant la cause de ses mots, Une tête de cochon avait infiltré ses rêves, toutes les nuits il lui rendait une visite pas vraiment amical.

L’alcool avait bousculé son les rêve du rehla et c’était bien ce qu’il en attendait, à chacun de ses rêve passé il en avait que quelque fragment, mais sa lui avait suffit pour débusquer le porc. Et puisque c’est dans sa tête qu’il s’amuser à le torturé, il avait décidé de le désorienté autant que lui, le rêve ne faisait que lui montré l’établissement où il avait fait halte. Les murs bougeaient le sol aussi, pourtant crys n’en était pas affecté car s’était son état et seul son sa stabilité pouvait permettre de ce déplacé librement. Comme dans tout rêve il n’était pas seul et d’autre personne était à ses coté eu aussi restait stable, mais dans le vont de cette salle une seul personne semblait dérangé par ces va et vient répétitif et complètement impossible à deviné à l’avance quant on n’est pas Crys. Les autres personnes n’étaient pas réelles par conséquent elle venait du relha et ne pouvait être affecté par l’altération de sa condition.

Cette tête était répugnante, la tronche de lard était au sol et n’arrivait pas à se mouvoir dans l’esprit de Crys, Profitait du monde qui l’entourait dans son rêve pour le capturé et l’interrogé lui semblait la meilleur idée qu’il avait à se moment là.
« et les gas j’offre vins et bière à se lui qui me chope celui là » fait Crys en le désignant du doigt

Tout à coup tout les personnes présente dans la pièce se rué vers le porc pour le chopé, même s’il avait beau se débattre il était rapidement mis sous contrôle. Et Crys s’approchait de lui le sourire aux lèvres, satisfaite que cette nuit il allait pouvoir lui faire payer pour ses mauvaises nuits précédente.

« Alors sa t’amuse d’écourté mes nuit raclure. » disait Crys tout en lui donnant un coup de point

Il avait se regard dégoutant de ceux qui ne réussissait jamais rien même martyrisé Crys à longs terme ne lui serait permis. En se moment présent, il était à sa merci, pourtant Crys prenait le temps de le regardé dans les yeux. Il avait tout se qui lui manquait pour être heureux, il se jalousait tout deux, lui aurait voulu son courage sa force de caractère et sa puissance tandis que Crys ne lui enviait que son unique solitude, car dans le fond c’est dans la solitude que l’on peut le mieux en accord avec soit même. Le regard du rehla avait changé, comme il était soupe au lait à cet instant, il passait de colère à tristesse. La douleur il la connaissait aussi bien que celui –ci brisé par le simple fait d’être en vie, il n’avait se sourire que pour masqué sa souffrance aux yeux qui l’observe, pour ne pas avoir à s’expliqué sur le fait que sa blessure venait simplement du fait que l’on vienne le voir.

Crys faisait signe à ses projection de son esprits de le lâcher, ainsi il disparaissait du rêve les laissant tout deux en face de l’autre, leur aire grave, leurs yeux semblable il venait de le remarquer tout deux et pas un mot n’avait besoins d’être dit pour qu’il se comprenne en se moment là. Même si tout deux avait compris qu’il était l’un comme l’autre identique par bien des choses Crys plus téméraire entamait la discussion.

« Comment tu t’appelle » disait Crys d’une voix désabusé. « Je m’appel Bill » disait il d’une voix tout aussi désabusé. « moi c’est Crys » disait il en lui serrant la main avant de reprendre. «  Tu sais, je ne t’en veux pas de faire se que tu fais, mais fait le aux bonnes personnes au moins. La vérité sa ne fait mal que à ceux qui ne la connaisse pas. » Disait-il tout en plissant les yeux.

Bill semblait tout aussi lassé que Crys il n’avait en commun que ce fait, il connaisait mieu que les autre la vie et ce qu’elle inflige, peut importe les malheur que l’on a cela ne fait qu’empiré avec le temps. Alors qu’il se regardait de se regard sans vie se rappelant la nostalgie de leur vie passé, Crys était parcouru de frisson pour la simple raison que sa vie serait aussi longue que l’éternité, c’était surtout pour cette raison qu’il était aussi lassé. il allait avoir plusieurs vie pour y penssé à cette question terrible qui on décimé tant de civilisation et de peuple, rien n’était plus douloureux que de ce posé cette question sans cesse et il savait qu’avec le temps il tenterait d’y répondre un jour.

Gros Bill lui tendait une bague, c’était sans doute une manière informel de s’excuser de l’avoir replongé dans les méandres de ses songe les plus hostile, Crys le voyait bien ce n’était pas le genre de personne qui montre ses sentiment, tout comme lui-même il ne supportait pas de semblait faible. Et dans notre orgueils s’était de la faiblesse que de s’avoué son erreur, lui et Crys était bien trop orgueilleux pour faire des excuses car dans le font il avait eu tord lui aussi en le violentant quelque minute plus tôt. IL acceptait ce cadeau que lui faisait Bill car il ne l’aurait pas offusqué en le rejetant lui et sa bonté soudaine. Bill lui faisait signe qu’il s’en allait, Crys lui fait signe de la main, puis plus que lui restait dans son rêve, un sourire lui revenait en quelque instant, il était seul enfin il n’aimait le rêve que pour cette raison c’est le seul moment où il peut être enfin seul et attendre paisiblement les avertissements et conseils de sa conscience comme de son inconscience. Sa seul joie il la trouvait dans la solitude de ses pensé, tantôt le rêve se finissait et la triste réalité lui revenait, il était dans un sale état les sons lui semblait fort, le moindre bruit lui retournait le crâne la migraine le gagnait en même temps que le réveil ne se complétait.
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Sam 21 Déc 2013, 16:56

Le monde pouvait être étrange. Mais encore plus étrange que cela puisse paraître, l'esprit d'une personne pouvait se révéler être d'autant plus. Heavenly ne savait pas quand elle c'était assoupie. Quand est ce que son esprit c'était envolé dans la porte des songes. Cela c'était fait sans doute naturellement sans qu'elle puisse contrôler la fatigue qui sommeillait en elle. Mais elle était là, du moins son esprit venait de se retrouver dans un lieu où a réalité et la fiction, la création comme la destruction se mélangeaient dans un espace infinie et illimité pour les plus grands rêveurs. Le paysage qui se déroulait sous ses yeux n'était pas un lieu qu'elle connaissait. C'était sans doute juste l'oeuvre de son esprit et de son imagination. Mais c'était sans doute justement parce c'était un monde façonnait par ses pensées et par ses désirs, que la belle vampire se sentait paisiblement bien et sereine.

Son regard d'un topaze aussi claire et aussi bleu que la glace, c'étaient portés sur le vaste paysage qui c'était matérialisé sous ses yeux. Une plaine remplis de fleur sous un soleil tapant, où les néfastes effets de l'astre n'avait aucune répercutions sur elle. Le calme régnait sur le lieu et seul une légère brise printanière, faisait bouger la verdure étendue à perte de vu. C'était peut être parce que dans le monde de la réalité, Heavenly avait beaucoup de travail, qu'elle s'était retrouvée ici. Elle avait besoin de calme et de tranquillité et son esprit l'avait amenée là où coeur voulait être. Oui les rêves étaient quelque choses de tellement étrange que la belle vampire oublierait presque que tout ce qu'elle voyait et tout ce qu'elle était en train de vivre, n'était rien d'autre qu'un simple désir illusoire. Tout en marchant le long d'un chemin qui se dessinait en fonction de ses pas, Heavenly ressentait comme un profond béatitude, d'apaisement. Elle n'avait pas vraiment envie de savoir où le chemin allait la menait, elle voulait juste marchait sans vraiment se prendre la tête.

Vivre l'instant présent sans penser au lendemain. Etre libre sans avoir des contraintes et des responsabilités. Un rêve, une illusion, un désir mais c'était bon de rêver et de s'y perdre l'espace d'un instant, de quelque heure. Seulement voilà, alors que la belle vampire marchait tranquillement, sans qu'elle ne sache ni pourquoi ni comment une seconde route venait de se matérialisée effaçant son chemin. Si elle c'était un instant arrêtée avant de lever son regard vers cette nouvelle route. Heavenly c'était mise à la suivre, poussée par la simple curiosité. Avançant toujours tranquillement et tout en voyant le paysage défilée. Étrangement alors qu'elle c'était soudainement dit qu'elle allait se reposer et peut être même s'allonger un petit moment, le soleil était soudainement devenu agressant et des picotements désagréables, étaient en train d'agresser sa peau laiteuse. Levant son regard vers le ciel, avant de fixer l'immensité de ce bleu intense. Une ombrelle rouge planait lentement des cieux avant d'atterrir dans ses mains. Et se protégeant de ce soleil, Heavenly poursuivit son chemin quelque peu contrariée.

Mais alors qu'elle pensait être tranquille, la jeune femme avait une nouvelle fois arrêtée sa marche lorsque son pied venait de se poser sur la neige. Le contraste entre la plainte remplit de fleurs et la neige était brut et le paysage qui était devant elle n'avait rien à voir avec le paysage qui était derrière. Cela n'allait plus...ce n'était pas ce qu'elle désirait. Entendant un tintement de cloche derrière elle, Heavenly c'était retournée, mais voyant qu'il n'y avait rien, la jeune femme se retourna à nouveau avant de voir avec surprise un étrange homme, à quelque pas devant elle. Un homme à l'allure disgracieux qui ressemblait plus à un animal mal formé qu'à quelque chose de potable. Restant un instant silencieuse avant de foncer les sourcils, qu'est ce que cet homme faisait ici ? Hélas pour elle, Heavenly se rendait alors bien vite compte que cet homme était lui aussi un rêveur et que ses intentions étaient loin d'être bonnes.


- Qui êtes vous ?
- Je me nomme Bill...
- Que faites vous ici ?

Un sourire étrange c'était alors dessiné sur ses lèvres, alertant les sens de la belle vampire. C'est alors que d'immenses boules de feu apparurent sur sa tête et sans prendre garde, ce dernier la lui lança alors à une vitesse affolante. Elle n'avait pas le temps de rester bouche bée plus longtemps et devait aussitôt réagir. C'était son rêve et cela était en train de se transformer en cauchemar ! Levant alors sa main avant de construire un énorme golem de glace devant elle. Et l'ordonnant par la force de ses pensées de donner un coup de pied, le golem c'était mis à l'obéir avant de renvoyer les boules de feux vers son destinataire. Transformant les boules de feux en de petits oiseaux, le regard du Bélua avait jeté un regard mauvais à la belle avant de lui lancer ses volatiles, prenant formes à des rapaces aux tailles sur dimensionnés. Faisant disparaître son golems avant de laisser les oiseaux venir, Heavenly avait aussitôt créer une sorte de mur dans laquelle chaque oiseaux qui la traversaient, se transformaient en épée qu'elle balança aussitôt vers son ennemie.

Ainsi une joute entre eux venait de s'installer s'attaquant mutuellement, déformant le paysages et les changeant à nouveaux à leurs souhaits. C'était un combat sans fin dont le premier qui se déconcentrait ou détournait son regard, était voué à perdre. Pourtant c'était devenu lassant...très lassant ! Et bien énervant ! Elle était ici pour se reposer, c'était son rêve à elle et ce petit impertinent se prenait un malin plaisir de non seulement y pénétrait, mais en plus de l'attaquer ! Il fallait donc à tout prix réagir ! Provoquant un tremblement de terre afin que le sol ne s'écoulent à ses pieds, Bill avait sortir deux paires d'ailles avant de voler, mais le laissant pas le temps de réagir, Heavenly avait aussitôt lancer une attaque de glace à sa gauche et une attaque dont il réussit à esquiver, avant de voir qu'une seconde attaque venait d'être lancer à sa droite. Ayant eux le temps d'esquiver de justesse la seconde attaque. Ce dernier avait souris fièrement en se disant que c'était à son tour de riposter. Sauf que voilà, elle avait remarquée qu'ils n'avaient de cesse de ce balancer des attaques mais aucuns d'entre eux n'avaient fais un pas.

Et sans le laisser le temps de pensée quoi que ce soit, Heavenly c'était déjà déplacée juste au dessus de lui. Si il ne voulait pas venir directement à elle c'était à elle de venir à lui ! Et les bonnes vielles méthodes étaient parfois les plus efficaces ! Portant alors un grand coup de poings sur son visage en utilisant toute ses forces, Heavenly fit !

- Dégage de mon rêve !!!!!

Le projetant alors au sol ! Pour une surprise c'était une surprise ! Il ne s'attendait pas à celle là hein ? Allongé sur le sol, Bill avait levée son regard, l'esprit complètement sonné vers Heavenly qui se tenait à présent à côté de lui. Le paysage qu'il avait créer commencé à disparaître, prouvant que cette attaque venait de le perturber. Décidément, il n'y avait pas moyens d'avoir un peu de paix...Et c'était dans un regard remplit de froideur que la belle vampire avait matérialisé sa faux, identique que l'arme qu'elle avait dans la réalité, avant de s'approcher vers le Bélua qui essayait de se remettre.

- Non attends...Ne fais pas ça...Je...
- J'attends pas...Va t'en d'ici et tout de suite !

Et sans le laisser le temps de répondre, Heavenly avait porter son coup de faux tranchant sa tête, le faisant disparaître définitivement des portes des songes. L'univers qu'il avait crée était en train de peu à peu de disparaître. Et bientôt la vision de la belle vampire était en train de plonger dans l'obscurité....Et puis plus rien. Lorsque Heavenly avait ouverte ses jolis yeux, elle était restée un instant perdu. Mais reprenant peu à peu consciente, avant d'inspecter la pièce qui ne lui était guerre étrangère. La pièce était calme et chaleureuse et des feuilles c'étaient un peu éparpillés sur le sol. Elle était allongée sur le canapé de son bureau et elle se rendait compte qu'elle n'avait fait que rêver..Se relevant doucement avant d'inspecter les lieux, ainsi donc c'était un rêve. Un rêve bien étrange mais qui lui avait semblait si réaliste...Poussant un petit rictus avant de se relever, Heavenly allait donc se remettre à travailler, espérant de ne jamais plus revoir l'immonde Bill lorsqu'elle aura à nouveau les yeux fermés. Car un rêve après tout pouvait très vite se transformer en cauchemard

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Dim 22 Déc 2013, 13:14

« Amaaa !! Dis moi pourquoi cet ange reste dans mes pensées ! J'en ai marre ! Fais moi un câlin ! Je veux l'oublier ! ». Erza venait de se jeter sur Amadäus qui dormait paisiblement. Elle puait l'alcool, comme d'habitude et rentrait, à pas d'heure, d'une des nombreuses soirées qu'elle faisait dans les tavernes du coin. Son frère se demandait comment elle faisait pour réussir à revenir, souvent, au château Malkavian. C'était comme si elle avait un don inné pour se retrouver. Néanmoins, il n'en était rien, Erza avait dû voler des heures avant de trouver le château. Et encore, elle avait tourné autour de ce dernier sans le voir bien longtemps. La jeune femme n'avait absolument pas le sens de l'orientation et il était inutile de se demander de qui elle tenait cela. Quoi qu'il en soit, Amadäus finit par la prendre dans ses bras, ne cherchant plus vraiment à comprendre le comportement étrange de sa sœur. Elle l'énervait mais il devait la supporter, supporter de sentir son corps à moitié nu contre lui. Il savait qu'ils n'avaient rien en commun : elle était l'enfant biologique de sa mère et lui avait été créé par magie. C'était comme si sa sœur ne l'était pas, comme s'il s'agissait d'une femme parmi les autres et le fait qu'elle enlève parfois la totalité de ses vêtements pour venir ensuite se glisser dans son lit était une source de contrariété pour lui. Erza semblait totalement incapable de penser une seule seconde à lui, à sa pudeur, à son ressenti vis à vis d'elle. « Qui est cet ange ? ». Il la questionnait parfois, ne sachant pas trop quoi faire d'autre. Lui, tout ce qu'il voulait, c'était devenir plus fort pour pouvoir servir sa reine. Elle, elle ne semblait pas avoir de réel but, rentrant ivre presque tous les soirs. D'ailleurs, il est vrai que depuis quelques temps, elle ne dormait plus qu'ici, comme si elle avait arrêté de fréquenter des types louches pour se sentir moins seule. Mais, du coup, lui devait la supporter tous les soirs dans son lit. Le château Malkavian ne manquait pourtant pas de chambres, ni même la partie qui avait été réservée pour elle. Mais Erza manquait cruellement d'affection, chose qu'il comprenait, bien qu'il aurait largement préféré qu'elle en demande habillée. « Un ange violeur de chèvres ! ». Ben voyons. Il sourit. « Il ne doit plus avoir les ailes blanches alors, non ? ». Elle se blottit contre lui. « Si... Et il m'énerve ! Il est là et moi devant lui je me sens toute chose. ». « Tu as envie de le rendre déchu ? ». « Non... ». Elle finit par tourner la tête vers lui, lui demandant alors : « Et toi ça va ? Des nouvelles de maman ? ». Le sujet qui fâche. « Non, pas pour l'instant. Je pense qu'elle est occupée. Et puis, je suis souvent avec toi alors... ». Erza soupira. Sa mère lui en voulait toujours. Elle le comprenait mais... « Je pense qu'elle t'observe quand même... ». « Quoi ? ». « Tu vois, moi, avant, je dévorai les âmes des gens. Elle aurait pu m'éliminer mais non, elle m'a enfermé et même si c'était à sa manière, elle venait prendre soin de moi. ». Erza doutait que sa mère puisse l'observer. Justement, elle faisait tout pour que la déesse lui montre qu'elle l'aimait quand même, elle faisait tout pour s'attirer des ennuis mais, au final, il n'y avait rien qui venait. Aucun signe, aucun geste, aucune apparition. « Tu sais qui c'est mon père ? ». Amadäus savait mais il ne souhaitait pas lui confier. C'était quelque chose dont il ne voulait pas parler. « Non... je croyais que c'était Jun ? C'est pas ce que tu m'as dit ? ». Si, Erza lui avait dit. « Il ne me ressemble tellement pas... ». Le vampire la regarda dans la demi-pénombre. Il faisait déjà jour dehors mais lui préférait se reposer en journée, comme tous les membres de son espèce. C'était d'ailleurs pour cela qu'elle et lui dormaient souvent ensembles. Lui parce que c'était ainsi, elle parce qu'elle faisait la fête toute la nuit et ne rentrait qu'au petit matin. Enfin, en attendant, elle avait raison. Amadäus voyait sa mère lorsqu'il regardait sa sœur et c'était en cela que ça le troublait. Il n'y avait que ces deux yeux rouge qui lui donnait un air différent, mais sinon... « Tu es vraiment belle tu sais. Tu ne ressembles pas à Jun mais bon, en même temps, tu serais légèrement masculine si c'était le... ». Elle dormait. Le vampire leva les yeux au ciel avant de rabattre un peu la couverture sur sa sœur. Il l'avait détesté au début et elle l'énervait souvent encore, mais il commençait à s'attacher un peu à elle. Le seul problème restait son nudisme. Peut-être qu'il devrait lui dire que si elle souhaitait finir avec un ange, il fallait qu'elle s'habille correctement ? Et puis, c'était qui cet ange d'abord ?

¤

Erza se trouvait dans un endroit étrange, un endroit qu'elle ne connaissait pas mais qui lui était pourtant si familier. Le manoir Taiji en réalité, une bâtisse qu'elle n'avait jamais visité à cause de la main mise sur cette dernière par son ancêtre. Seulement, tout semblait différent à présent. Il y avait beaucoup de domestiques mais également beaucoup d'hommes. Elle devina qu'il s'agissait de ses frères, ses frères, tous réunis, c'était le rêve assuré. Ils la regardaient, la saluaient, même qu'un grand brun qu'elle ne connaissait pas la prit dans ses bras pour lui dire bonjour. C'était si... plaisant, cette grande famille réunie. C'était tout ce qu'elle avait toujours voulu : se retrouver prise dans le cocon familial, sentir la chaleur du feu de bois, ses crépitements, alors qu'ils se racontaient tous leur journée. Et puis, il lui semblait qu'ils l'acceptaient tous, que dans cette famille, peu importe l'origine, peu importe la race, tous s'aimaient, se comprenaient. Elle avançait vers ce feu crépitant où deux silhouettes se trouvaient de dos. Elle reconnut sa mère, tenant la main d'un homme bien plus grand qu'elle, bien plus costaud, un homme qui semblait si fort... Elle le sentit, au plus profond de son être... cet homme, c'était son père. Elle n'avait qu'à avancer vers lui, qu'à exercer une pression sur son épaule pour voir enfin son visage... Elle se rapprocha et exerça cette fameuse pression. Seulement, lorsque l'homme se retourna, il avait perdu quelques centimètres, avait perdu ses cheveux blanc et une énorme tête de porc se trouvait à la place de son visage. Erza fut si surprise qu'elle en tomba au sol. Sa mère s'effaça, ses frères aussi, le manoir également. Elle se retrouvait dans une sorte de champ, sans doute Bouton d'Or en réalité, devant un homme difforme qui lui sourit d'un air amusé. « Alors, ça t'a plu ? ». Qu'est ce qu'il lui avait plu ? Qu'est-ce qu'il foutait là cet abruti ? Et puis, visiblement, ce qu'elle venait de vivre ne ressemblait en rien à la réalité. Un rêve ? Elle devait réfléchir, se remémorer ce qu'elle faisait avant. « Mais oui idiote, tu es dans un rêve ! Tu sais bien que personne ne t'aime... ». Quoi ? Qu'avait-il dit ? La jeune femme haussa un sourcil. Qu'elle pense que personne ne l'aimait était une chose mais qu'un inconnu qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam se permette d'interférer dans son rêve et en plus de lui sortir ce genre de choses, c'était totalement inconcevable. Prise d'une colère noire, elle se jeta sur lui, l'homme semblant surpris par cette femme qui n'avait manifesté jusqu'ici qu'une grande joie, que des sourires heureux. Ce qu'il ne savait pas c'est que, rêve ou pas, Erza savait se battre et possédait une force qui détrônait celle d'un grand nombre d'hommes. Il croyait quoi cet idiot ? Qu'il allait se pointer et lui pourrir la vie dans le royaume même de l'homme qui l'avait protégé dans le futur ? Bien sûr, elle ne le savait pas mais le monde des rêves avait appartenu à Naram et ce monde n'allait pas laisser ce gros porc gâcher la vie de celle que le Mârid avait voulu protéger. Aussi, elle lui donna un uppercut digne des plus grands, créant un trou noir dans le rêve qui envoya valser monsieur porc hors de celui-ci. « Non mais ! ».

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Lun 23 Déc 2013, 23:43


Ses paupières vinrent se coller l'une à l'autre tandis qu'il laissait sa conscience fuir ses domaines et chercher de nouvelles proies à ses caprices. Mais qu'attendait-il au juste ? De voir quelque chose subvenir et palier à ce manque sans y avoir ne serais-ce qu'un peu de lui-même ? C'était idiot puisque cela n'arriverait jamais par de telles coïncidences mais au final peu importait ... Après tout, agir de manière irréfléchie est parfois nécessaire à tout le monde et d'autant plus à ceux dont la raison n'est que synonyme de confusion.  

Sa promenade s'éternisait entre tavernes et sabots, lumières et discutions enflammées autour d'un trinque, un air empli des plus diverses liqueurs auxquelles Luka n'avait jamais goûté, le tout sans parvenir à trouver un but précis à cette marche errante. Le calme ne semblait être nulle part entre les bâtiments plongés dans l'ombre et les rires stridents parcourant les rues, tous ces éléments se mêlant dans une cacophonie assez impressionnante. Bien assez vite quelques ivrognes, qui décidément n'étaient plus assez sains d'esprit pour être capables de retracer le chemin jusqu'au domicile familial, vinrent ébranler cette tranquillité que le vampire convoitait. Ils firent claquer leurs talons sur le pavé toujours un peu plus fort que les pas précédents comme pour affirmer de leur présence.

Les vents glacés, que Luka sentait doucement sur sa frimousse pâle, le sortirent lentement de sa rêverie éveillée. Celui-ci ne put empêcher une moue d'indignation ne voyant pas en ces terres de lieu qui pourrait lui offrir ce qu'il souhaitait le plus, autrement dit un tant soit peu de paix à son âme tourmentée. Les crocs des doutes les plus aiguisés semblaient se renfermer sur sa chair molle et lui se voyait totalement exposé à leur puissance destructrice. Des doutes, des doutes et encore des doutes, toujours que des doutes ... Il voulait que ça cesse. Car il est bien beau de s'aventurer sur ces terres à la recherche de trésors inestimables, il est bien présomptueux de se croire invincible et hors de portée de toute influence humaine ... Mais c'est bien pour cela qu'il ne faut pas oublier de prendre parfois un peu de recul, tant cette routine peut vous mener à votre perte.

Luka n'esquissa cependant pas le moindre geste voyant les expressions enivrés et enjoués de ces petits malfrats de pacotille passer au néant, au vide le plus total d'expressions, leur teint prenant une coloration presque cadavérique. Déviant quelque peu son regard pour apercevoir ce qui semblait tant les effrayer, il vit son loup, source de leurs tourments, qui décidément revenait le chercher pour qu'ils puissent s’atteler de nouveau au long trajet qui leur restait encore à parcourir. Sans leur porter une grande intention ou une rancune particulière, il se laissa glisser entre les deux ou trois corps immobiles le séparant de l'animal, bien trop tétanisés pour bouger ne serais-ce que le petit doigt, et s'empressa de monter sur son dos, celui-ci n'ayant clairement plus aucune envie de s'attarder sur place.

Leur voyage s'acheva à l'aube, ils virent le soleil se lever, sortir de sa couche pour remplacer l'astre lunaire ayant veillé sur eux toute la nuit. Arrivant à cette destination tant attendue, lieu où Venom tenait particulièrement à emmener Luka pour je ne sais quelles raisons qu'il trouvait évidentes considérant l'humeur maussade dans laquelle se voyait plongé son maître malgré lui, il pressa son maître de poursuivre. Sans réellement prendre le temps d'observer le paysage pour le moins charmant et digne du plus grand admirateur, Luka pénétra, poussé grandement par son compagnon exalté, dans un rêve dont l'étendue lui resta dévoilé jusqu'à son apogée. Il était absolument incapable de comprendre d'où lui venaient ces nombreuses visions, qu'il savait inconsciemment ne pas être rationnelles, et ce qui aurait bien les provoquer, son ami n'ayant pas daigné lui fournir plus de détails que cela au sujet de cette caverne aux milles merveilles et trésors pour l'âme. Le jeune homme se contenta donc de rêver, de vivre pleinement les sensations que l'endroit lui apportait, le calme qu'il lui inspirait sans chercher à en décoder la source, à déterminer le genre de phénomène.

Une brise légère lui caressa les cheveux, ses boucles azurs criardes agréablement comme une paume douce et chaleureuse au contact de son anatomie glacée, et le berça quasi jusqu'au sommeil le plus profond. S'apercevant d'une telle mollesse, il se leva d'une traite et, sans plus aucun poids dans son corps meurtri par les épreuves, il commença paisiblement à explorer le monde que lui-même s'était créé et qu'il saurait maîtriser à sa guise.

Tout semblait lui obéir, céder à ses envies les plus égoïstes sans qu'il n'ait besoin de se débattre. Une simple demande suffisait à exaucer ses vœux, rien de plus, rien de moins. L'eau cristalline coulait lente et doucereuse mais aucun décor ne se formait clairement, le vampire ayant déjà bien assez parcourut le monde réel pour vouloir affronter en rêve sa furie et son instabilité. Naïf de sa part que de croire que la destinée céderait aussi facilement à ses demandes, les lui accorderait aussi cordialement et sans broncher. De toute évidence non, ce n'est pas une chose qu'on peut atteindre sans un minimum de sacrifices.

Luka perplexe, observa un personnage pour le moins rustre, aux manières grossières et aux larges mouvements bien trop confiants, s'approcher de lui, complètement étranger à l'atmosphère angélique de l'endroit. Le croyant encore une invention de son esprit, il tenta d'abord de l'effacer mais sans succès. Le personnage, à l'engeance particulière mais que Luka par simple politesse s'efforçait de ne pas fixer plus que cela, semblait plutôt amusé par ce geste et bien assez rapidement le jeune homme dans une tentative vaine de le raisonner, connaissant le caractère pacifiste du bonhomme, l'aborda le premier. « Il me semble que vous n'êtes guère le bienvenu ici ! Si vous vous êtes trompé, chose que je doute fort mais tout de même, je vous prierais de quitter les lieux assez rapidement. Vous vous trouvez dans MON rêve après tout et je tiendrais à l'apprécier comme bon me semble tant qu'il peut encore durer. » fit-il essayant toutefois de montrer une autorité inexistante et croyant peut-être de cette manière le chasser plus facilement.

Celui-ci comme il fallait s'y attendre n'en eut que faire de ses paroles et aurait été capable de bailler tant celles-ci l’ennuyaient. Il ne prit pas longtemps avant de réagir à ses remarques claquant des doigts pour changer le décor paisible en un enchaînement de couleurs et nuances s'opposant mutuellement, allant des tons orangers les plus vivants aux violets les plus obscurs. Ce nouveau ciel se déchirait à coups de tonnerre sous le regard inquiet de l'astre lunaire voyant des cicatrices informes se former sur la chair de sa compagne plongée dans un bain lugubre. Il était divisé assouvi par des assaillants puissants, d'un côté les éclairs triomphants ne voulant pas léguer leur place aux nuages monstrueux alors que de l'autre des rafales de vent dominaient la nature et les flots se déchaînaient contre la terre.

Ils savaient tous deux qu'ils ne tarderaient pas à dépasser le stade des mots, une fois ceux de l'homme moitié pourceau sortis de sa bouche et Luka se voyant à même le sol un semblant de couteau bloqué sous sa gorge fine, une nuque facile à briser. « Alors petite poupée, tu tiens tant que ça à t'enfermer dans ton petit monde à l'eau de rose ? Tu veux pas plutôt t'amuser un peu avec moi ? Après tout, il n'y a que ça de vrai pour des vrais hommes, le combat, le sang, la sueur, l'acharnement de deux adversaires ! Cela étant dit, je crains que ce ne soit définitivement pas pour toi, délicat comme tu es ou devrais-je dire efféminé ? » avait-il prononcé en accentuant particulièrement et en roulant malicieusement les derniers mots avec on ne peut plus d'ironie dans sa voix, une ironie qui normalement passerait inaperçue mais qu'il avait voulut rendre évidente au point où Luka comprit de suite à quoi il se référait.

Luka, voyant que son adversaire avait déclenché les hostilités le premier, bondit rapidement en arrière prenant presque son envol, n'était pas tout à fait conscient de toute l'influence de ses pensées, se perdit dans ce qui semblait être un ciel étendu à l'infini plongé dans le désarroi. Le bougre, ayant pris lâchement la fuite en voyant le jeune homme se débattre pour se délivrer de son emprise, reprit son attaque acharnée en lançant quelques pieux de glace lancés à son intention presque arbitrairement espérant qu'ils finissent par toucher leur cible. Incapable encore de contrôler parfaitement la volonté qu'il imposait au paysage, le vampire commença par de simples petits tests, voulant uniquement trouver un semblant de point faible dans la carrure plus imposante que la sienne ou une manière assez aisée de l'immobiliser, le forcer à quitter les lieux sans subir trop de dommages inutiles, n'ayant d'autre choix que de procéder à de simples défenses qui le sortaient avec difficulté de la zone de danger.

La glace ne semblait pas avoir beaucoup d'effet mais l'homme ne semblait pas prêt à tenter d'autres chances, celui-ci possédant des réflexes assez lents mais un esprit bien tourné, ouvert aux suggestions ainsi qu'aux stratégies. Cela ne représentait qu'un avantage pour Luka, le combat simple et rapproché étant une piste qu'il ne souhaitait ne serais-ce qu'envisager, se voyant déjà perdre avec ses piètres aptitudes au combat. Il n'avait jamais réellement accordé d'importance à ces dernières bien qu'il ait passé des années à s'entraîner sur les bases du maniement de la lame, et craignait aujourd'hui ne pas être assez instruit pour que sa vie en dépende. Aussi, n'avait-il aucunement conscience de l'étendue des talents de son bourreau et ne voulait sous aucun prétexte être la cause même de sa chute, celui à se tendre le piège mortel d'où il ne pourrait guère s'échapper par la suite.

Le malfrat enchaînait les attaques d'une violence sans égal, toutes divergeant vers la mort de son opposant qui lui semblait plus prompt à surveiller ses faits et gestes, à se défendre, plutôt qu'à foncer la tête la première dans les ennuis, chose qu'il fallait bien avouer en temps normal il aurait fait. Croyant judicieux de faire preuve d'une certaine prudence, Luka resta en retrait, faisant apparaître derrière son dos ce qu'on pourrait considérer une copie exacte de sa lame, celle-ci voyant son poids largement diminué tandis que sa taille avait doublé. Il fallait bien profiter de certains atouts, ce qu'il pourrait considérer comme un désavantage pour son opposant reviendrait à signer sa victoire, son triomphe si utilisé à bon escient.

Les projectiles lui étant dirigés étaient nombreux, perçaient l'air et il est inutile de dire qu'entre toutes ces courses essayant de les dévier et ces maints murs qu'il se voyait obligé d'ériger, il ne put empêcher quelques uns d'effleurer sa peau au point où il crut la douleur ressentie bien plus réelle que la normale, la peur notamment y étant pour beaucoup psychologiquement. Le bélua s'impatientait, ça se voyait, se lisait sur ses traits déformés par une grimace, mélange d'impuissance et d'un acharnement inutile. Il tournait autour de la petite cachette du vampire, essayait d'y discerner sa proie se croyant encore de toute évidence le chasseur tout puissant, intouchable, insaisissable; tenta de le repérer croyant une fois de plus naïvement le moment bien choisi pour asséner le coup de grâce à un ennemi dont il n'était même pas sûre de la faiblesse, chose qu'il avait déduit de par son apparence frêle, androgyne, tentatrice.

Faute grossière le concernant puisque, pris au dépourvu, il se retrouva bloqué entre la paroi de pierre et la lame noirâtre et enflammée, arme qu'on ne s'attendait pas à voir surgir soudainement, le prédateur s'étant fait surprendre, perdu suite à une vague impressionnante de flammes bleues ayant pendant quelques instants brouillé son champ de vision sans pour autant y laisser quelques séquelles. Luka, sortant un couteau plus petit qu'il avait prit soin de créer quelques instants plus tôt, l'approcha de l'autre côté de l'homme alors qu'ils se voyaient tous deux collés.

Il finit par ajouter quelques paroles dans le seul but de lui suggérer une bonne fois pour toutes de partir, ayant laissé derrière lui ce ton candide, chaleureux qu'on pouvait bien attester faire partie de sa personnalité, pour l'échanger avec un plus sec, méprisant. « Les apparences peuvent être bien trompeuses tu sais. J'espère que la princesse que je suis t'a déjà donné bien assez de leçons pour aujourd'hui et que tu m'accorderas un repos bien mérité. Fiche le camp et que je ne te vois plus dans les rêves de qui que ce soit. » L'homme s’exécuta rapidement grognant à qui voudrait l'entendre des excuses de cet échec et n'acceptant aucunement la supériorité, loin d'exister en réalité, à l'intérieur du jeune idylle.

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Lun 30 Déc 2013, 01:59

Just Dream...
La Porte des Songes


Elle rêvait... paisiblement dans un monde qu'il n'appartenait qu'à elle de changer s'il ne lui plaisait pas. Elle retouchait un paysage printanier embelli de parfums de fleurs fraîches. Il n'y avait que des fleurs rouges, oranges ou encore jaunes, des couleurs chaudes et des feux qui voletaient autour d'elle à perte de vue. Il y avait de la verdure partout, des herbes, des arbres, surtout des cerisier, Takias adorait les cerisiers et en particulier les fleurs roses de cet arbres. Le tapis de verdure chatouillait les pieds nus de la jeune Elémentale et ses longs cheveux de jais étaient parsemés de fleurs rouges sangs, peut-être des roses... cela importait peu. Le paysage naturel et accueillant était celui de Takias et le ciel d'un bleu azuré était dégagé de tout nuage, de tous problème, ici, Takias n'avait rien à craindre. Elle portait une robe de soie légère, blanche et rouge dont les pans rappelait ceux des kimonos. Elle se laissa rouler dans l'herbe fraîche en laissant tout autour d'elle des pétales de fleurs rouges. Un papillon se posa sur son nez fin et elle le laissa repartir en voletant tandis qu'une flamme venait réchauffer sa paume. C'est alors qu'elle aperçut dans l'immensité chatoyante de son univer, une fleur bleue. La jeune femme fronça les sourcils et se leva pour marcher doucement vers cette fleur inconnue. Takias détestait les fleurs bleus... Elle la prit et l'arracha lorsqu'une deuxième poussa immédiatement à quelques mètres plus loin. L'herbe devient alors d'une couleur ocre avant de se changer en paille. Takias jetait des regards affolés autour d'elle. Pourquoi cela changeait-il? Cela ne devait pas changer, elle était dans SON monde, dans SA dimension. Elle en était la maîtresse, la créatrice! Elle sentit la peur puis la colère et enfin la frustration monter en elle. N'était-elle pas la seule propriétaire de ce monde qui était le sien? Au moment même où elle arracha une touffe de paille du sol, elle entendit des pas derrière elle. Elle attira à elle ses boules de feu qui tournoyait autour de son corps et jeta un regard mauvais sur le nouveau venu. Lequel était d'une laideur peu croyable. Un homme énorme qui devait tenir d'un cochon avait la peau rose et les oreilles pareilles à l'animal cité précédemment. D'une puanteur à peine soutenable et d'un physique repoussant, Takias ne tarda pas à comprendre la raison de ce changement inopiné dans la dimension de son songe.

"B'jour."

Takias observa l'individu avec un dédain non feint et répondit du bout des lèvres:

"Bonjour..."

Elle détacha soigneusement les deux syllabes du mot et entreprit de repartir pour changer son rêve ailleurs, hors de ce cauchemar sorti d'on ne sait quelle partie étrange de son cerveau. Sauf que ce dernier n'en avait visiblement pas terminé, il attrapa l'épaule dénudée de la jeune demoiselle et la tira violemment pour qu'elle se retourne vers lui. La jeune femme ouvrit de grands yeux et repoussa la main poilu tel un duvet de porcelet du monstre. Depuis quand une partie de son inconscient pouvait-elle l'agresser dans son propre rêve?

"Moi aussi je suis en train de rêver." lui dit le plus naturellement du monde l'étrange personnage

Takias haussa un sourcil et voulut lui répondre que c'était fort bien pour lui mais qu'elle s'en fichait royalement et qu'elle avait mieux à faire lorsqu'il lui décocha un pain digne de celui d'un géant. La jeune femme tomba à la renverse en sentant la douleur envahir son visage et sa mâchoire. Elle en était maintenant certaine, ça n'était pas son subconscient et puisque cet homme-cochon de malheur lui avait dit que c'était un rêveur c'était peut-être un homme qui rêvait lui aussi et qui avait atterri on ne sait comment dans le songe de Takias. Quoi qu'il en soit, elle n'allait pas se laisser faire aussi facilement! Même si Takias savait pertinemment que la douleur n'était que dans les songes, il était plus que difficile d'en faire abstraction. Elle fit apparaître des katars sous formes de griffes de métal à ses mains et dans sa petite robe toute jolie et innocente elle se jeta sur celui qui détruisait son rêve tout griffes sorties. L'homme stoppa les griffes avec sa bedaine, aussi étrange que cela puisse paraître et Takias dû faire appel à tous ses sens pour ne pas rester stupidement à observer le ventre graisseux de l'immonde créature qui n'avait pas souffert de ses lames. Elle se recula juste à temps pour se recevoir une avalanche aqueuse qui eut tôt fait de l'emporter elle et son petit coeur qui échappa de peu à la crise cardiaque. Elle ne supportait pas l'eau et on aurait dit que cet enfoiré l'avait bien compris parce qu'il s'était amusé à transformer SON rêve en un véritable océan. Takias utilisa un don de lévitation pour ne pas toucher le liquide bleu qu'elle ne supportait pas. Bon, puisque Môssieur semblait bien s'amuser avec son rire de truie, Takias n'allait pas s'en priver. Elle évita cependant avant de faire quoi que ce soit, une montagne qui s'écroula, une demi douzaine d'éclairs, quelques loups enragés et une sorte de fiole violette qui explosait en libérant un gaz certainement peu commode. Après cela elle réussit ENFIN à envoyer une colonnade de feu sur son pire cauchemar que ce dernier encaissa à l'aide de... d'une assiette. Oui, oui une assiette d'apparence habituelle avec de petites fleurs bleues peintes dans l'émail blanc. Takias fulminait! Mais bordel qui était ce gars qui s'amusait avec ses nerfs dans SON rêve? Elle déchaîna tout ce qui lui passa par la tête, c'est à dire pas vraiment d'originalité: éclairs, tempêtes de neige, boules de feu, arbres mouvants, lianes, rochers, lames de métal, pics de glace, tornade et pour finir quelques dunes de sable qui ne touchèrent même pas leur cible. Elle avait cependant compris quelque chose: si elle était persuadée que telle attaque du Bélua étrange ne passerait pas, alors elle ne passerait pas et ce en utilisant n'importe quoi. Aussi arrêta-t-elle la chute de météorite du monstre avec un parapluie, elle dévia la trajectoire d'un serpent de fumée avec une boite en carton et elle s'amusa à frapper les boule de billard envoyées par le cochon avec une casserole. Disons que le résultat était un peu... non complètement grotesque, mais qu'il fonctionnait! La jeune femme continua donc sur cette lancée en essayant de rire autant que l'hideux personnage mais elle se lassa bien vite et par manque de concentration dans l'espoir de trouver une solution à ce problème et elle se reçut en pleine tête le bloc de glace de la taille d'une maison que lui envoya son "ami". Elle eut sa merveilleuse idée en même temps que ce dernier heurta son front et qu'elle sente couler sur visage le sang de sa blessure. Elle usa d'un stratagème peu glorieux mais désespéré pour tenter de calmer le Bélua qui malgré le sang sur le front de la jeune femme et sa chute sur le sol de de paille du rêve n'avait pas ôté son sourire. Takias transforma alors sa vision en s'appuyant sur le doute qui courait dans le personnage. Elle était restée immobile et avait fait la morte pendant de longues minutes avant de pouvoir reprendre à peu près le contrôle de son rêve. Alors, elle changea le sol de paille en un sol de neige immaculé qu'elle tâcha presque aussitôt de sang pourpre et violent qui se répandit bientôt dans chaque parties neigeuse jusqu'aux pieds de la créature. Elle fit soulever sa poitrine difficilement puis l'abaissa une ultime fois pour ne plus jamais la soulever. Elle fit tomber sa tête dans le sang rouge qui baignait le rêve et un cri de douleur et de tristesse retentit dans le silence du songe. Takias essaya de profiter du doute du monstre pour l'éjecter mais il était encore trop méfiant, il avait encore trop conscience que tout ça n'était pas la réalité. Alors la jeune femme sortit son ultime carte: elle refaçonna avec difficulté le visage de son petit frère qui dans cet univers jouerait le rôle de fils et fit venir son image dans la scène présente. Il lui était extrêmement difficile de faire une telle chose et elle en voulait énormément à ce Bélua cruel mais elle savait qu'elle n'avait pas le choix et que si elle abandonnait maintenant elle endurerait encore beaucoups de souffrances avant de pouvoir enfin se réveiller. Et elle ne le pouvait pas, si son corps se réveillerait, son esprit aurait trop souffert de cette violence gratuite de la part de cette créature. Aussi fit-elle approcher le petit garçon le visage baignée de larmes, marchant doucement dans la mare de sang pourpre. Il retira sa casquette pour la laisser tomber dans le sang et s'agenouilla près du corps inerte de Takias. En hoquetant, le souffle entrecoupé de sanglots et les larmes se mêlant au liquide rouge dans lequel flottait presque la jeune femme, il tourna ses grands yeux bleus-verts en direction du Bélua cochon et fronçant les sourcils en un ultime geste de désespoir, il pointa du doigt la créature et dit sur un ton accusateur:

"Qu'est ce que... vous avez... fait...?"


Puis le garçon s'effondra sur le corps de sa mère, tâchant ses vêtements amples et immaculés de rouge et hurlant, pleurant, laissant aller des émotions fausses mais qui ici étaient réelles. La souffrance de la jeune femme était mentale mais bien présente, puisque c'était là le schéma exact mais inversé de ce qu'elle avait fait lors de l'assassinat de son petit frère. Mais cela n'avait pas été en vain, elle se faufila dans la faille que ce tableau avait crée en l'individu et elle usa de toute sa force morale pour éjecter ce monstre de son rêve. Le Bélua en question ne comprit pas ce qui lui arrivait et s'effaça le visage figé dans une expression de surprise et de terreur. Takias annula d'un revers de main toute la construction de son rêve et... se réveilla.

Gains et mots:

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Lun 30 Déc 2013, 06:31



Après une journée de voyage en compagnie de sa partenaire, ils avaient décidé de faire halte dans une petite auberge au fond d'une campagne peu connue. Un véritable coup de chance que cet établissement que l'on pourrait dire au milieu de nulle part. Louant ses chambres à prix d'or, Ethan n'en avait que faire, désireux de confort et de quiétude pour son couple. Une fois installé au lit, sa belle avait sombré au pays des rêves en un instant, mais ce ne fut pas le cas de l'orisha qui tournait et tournait sous la couette. Comme si quelque chose le perturbait, une impression que la nuit ne serait pas reposante, sombrant au bout d'une heure dans un profond sommeil qui le transporta vers ses rêves ou du moins ce qui semblait l'être.

Ethan se leva de sa couche délabré et n'ayant que pour tenu son boxer quitta le bâtiment qui l'abritait. Au lieu d'y retrouver le champs mal fauché et le sombre manoir, rien de tout ce qui existait n'y était. Une belle rivière coulaient à bon rythme à une dizaine de toise, de longues rives de sable fin et la distance entre lui et l'eau affichait un beau manteau vert orné de fleurs diverses. Paysage idyllique, purement impossible où il était, un rêve sans aucun doute était en train de torturer son esprit avec ses désirs d'évasion. Lentement il se mit à parcourir les environs, faisant fit de sa mince tenu, préoccupation tout autre que son apparat pour le moment. Ses pas le guidait de plus en plus vite vers une grange, lieu qu'il savait détruit par un brasier de nombreuses années avant. Tout était si réel, si vrai, si solide, poussant avec force les deux portes de bois pour tomber nez à nez avec... ses parents. «C'est impossible... ils sont morts ... depuis si longtemps...»

L'orisha était figé, stupéfait, tombant à genoux sous le choc de les voir tout deux se diriger vers lui avec les bras ouvert. Il pencha la tête qu'il se frappa à deux mains comme si il voulait se réveiller ou au moins chasser cette idée qui lui donnait l'impression d'un cauchemar.  Lorsqu'il releva la tête, plus rien n'existait autour de lui, seul un sol de sable fin, une plage assurément étant donné la mer qui pousse ses vagues sur la côte. Il se releva, marchant sans but précis pour comprendre ce nouveau rêve, voyant une personne allongée non loin. Les courbes étaient sans équivoque, de longs cheveux bruns cernait sa tête, une demoiselle prenait un bain de soleil avec un minimum de vêtement.

Mais alors qu'il s'approchait tout changeait et pas du tout pour le mieux ! Se tenant debout à côté de ce qui devait être une belle brunette, il rencontra plutôt un homme de forte stature. Et encore "homme" c'était pour être poli car c'était carrément un porc... une tête de porc sur un corps d'homme, résultats aux allures plus que désagréable.

- Que fais-tu là sale con ?
- Tu aimes pas les brunettes mon chou ?
- Tu es loin d'en être une !

Sans attendre autre réponse Ethan donna un coup de pied dans le sable pour lui en mettre une bonne dose en plein visage, frustrant passablement le porc sur patte qui tant bien que mal essayait de se relever. Frustré, enragé, il le rua de coup pour le ralentir dans sa remonté, sans pitié pour cet intrus qui envahissait son rêve jusqu'à ce qu'il se tienne debout tout en se tenant les côtes.

- Tu vas le regretter...
- Ouais et quoi encore ? Dégage de mon rêve le bacon.
- Tu vas payer ton insolence !
- Ça tombe mal j'ai pas ma bourse sur moi...

Bill chargea comme le gros porc qu'il est, en ligne droite et tête baissé mais sans aucune précision, Ethan ayant tout juste besoin d'éviter le passage de la brute qui se mit à couiner des trucs plus ou moins compréhensible.

- Tu veux jouer à cela...
- À quoi ?
- À qui domine ce rêve.
- C'est le mien alors dégage.

Loin d'obéir, l'intrus songea à une trentaine de ses semblables qui apparurent derrière l'orisha et se mirent à foncer en courant vers lui. Le jeune entendit le bruit et se retourna en toute tranquillité, se disant qu'un immense trou avec des pics et des braises ardentes feraient un excellent méchoui.  Le sol s'ouvrit sous leurs pieds menant à une symphonie de cri d'agonie et de souffrance, tournant la tête vers le porc.

- C'est tout ce que tu as ?
- Insolent ! Tu oses donc me défier.
- Bah t'es qu'un porc alors pas grand chose à craindre.

L'orisha croisa les bras et attendit tandis que l'intrus baragouinait des trucs incompréhensible quand ses doigts se mirent à faire de petites étincelles. «Chouette il se prend pour un élémentaliste maintenant». Claquant des doigts, un miroir sur pied se plaça devant Ethan au même instant où les éclairs furent lancé puis retournées à l'envoyeur qui se mit à courir en tout sens sur la plage pour éviter. Sable qui devint glace à chacun des pas du lourdaud qui ne put s'empêcher de valser fort peu gracieusement pour s'étendre avec fracas sur la glace qui craquait sous lui. L'orisha s'avança et fit claquer son fouet sur la chair graisseuse du condamné...

- Alors tu fait moins le malin vieux lard... tu es dans mon rêve et c'est moi le plus fort, tout ce que tu feras, je te le retournerai sans gêne. Mais s'en est déjà fini de toi de toute façon, cette glace qui te supporte craque de plus en plus sous ton poids et en dessous c'est de l'eau. Je ne crois pas que tu vas bien nager avec tes nouvelles godasse en béton.

La glace céda, le béton était évidemment de trop, il commençait à glisser dans le trou, précipice sans fond, il essayait de trouver prise, de ne pas sombrer. Une véritable jouissance que le voir ainsi paniquer au point d'en perdre toute notion de réflexion pour profiter de l'infini du rêve.

- Pitié !! cria-t'il dans un dernier souffle.
- Bon débarras... ceci est le dernier rêve où tu emmerdes quelqu'un...

L'ouverture redevenait sable, tout reprenait ses allures de plage jusqu'à ce que plus rien n'y paraisse. Non loin la brunette réapparu, être toujours aussi paisible à savourer le soleil qui réchauffait son corps, un mignon petit chaton couché en boule sur son bas-ventre. Féroce protecteur de sa maîtresse qu'il pu reconnaître à mesure que l'orisha approchait. Sa chérie, son amour, celle qui accompagne ses jours et ses nuits. Le félin ouvrit les yeux pour vérifier qui approchait, reconnaissant le partenaire il s'étira lentement avant de ronronner et s'éloigner d'un pas joyeux. Heureux de pouvoir aller chasser, sachant sa maîtresse entre bonne main.

Ethan effleura ses lèvres des siennes et elle ouvrit les yeux, enlaçant son bien-aimé de ses bras autour de sa nuque. Prémices d'un moment chaleureux bien à eux, le rêve prenait maintenant tout son sens...


Le soleil brillait dans la chambre, réchauffant l'air et leurs corps sous l'absence de couverture, apparemment la nuit avait été mouvementé et les draps n'avaient pas survécu au périple. Ceux-ci se retrouvant un peu partout autour du lit. Ethan enlaça son amour pour un réveil dont il avait le secret avant de reprendre la route suite à un petit déjeuner vivifiant.
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Lun 30 Déc 2013, 11:30

Emivia rentra après une nuit et matinée bien chargées, les nerfs un peu à vif. Elle prit tout de même la peine de se changer pour une tenue légère de nuit et confortable puis se faufila sous une grosse couette. Quelques petites minutes lui suffirent pour sombrer dans le monde magique des songes, endroit qu’elle adorait et où elle s’abandonnait sans crainte. Une plage de sable fin, de l’eau turquoise et limpide, un paysage merveilleux s’offrait à elle. Elle était vêtue d’un petit maillot de bain et regardait l’horizon bleuté qui s’étendait sur l’océan à perte de vue. Elle sentit alors des mains se poser sur ses épaules, caresser sa peau du bout des doigts. Contact qu’elle connaissait et qu’elle reconnut, la faisant sourire et fermer les yeux. Les caresses continuèrent le long de son échine et elle en frissonna, se mordillant la lèvre. Il passait ensuite sur ses flancs afin d’atteindre son ventre et remontait lentement en se collant contre elle.

Elle se raidit et se crispa en sentant tout d’un coup un vent froid lui fouetter le visage. Elle ouvrit les yeux subitement et adieux plage de sable blanc et océan, bonjour forêt hantée et sombre. La sorcière grimaça et observa les alentours. Le jeune homme avait lui aussi disparut. « Si c’est encore le fait d’un démon qui m’a téléporté, je lui arrache la tête… ». A peine eut elle finit sa pensée qu’un rire glauque éclata. Elle porta le regard dans cette direction et aperçut une espèce de cochon sur deux pattes. « Qu’est ce que c’est que ce... truc ?... ». Elle fronça les sourcils de colère et serra fortement sa mâchoire.
- Salut beauté. On t’a déjà dit que tu avais des rêves forts intéressants ?
- Qui es tu et où m’as-tu amené ? Répondit-elle sèchement.
- L’endroit  n’est pas à ton goût ?
- Je préférai de loin la plage…
- Dommage pour toi…
- Qu’est ce que tu veux ?
- Pourrir ton rêve.
- Pardon ?

Le cochon éclata de rire, ce qui mit un peu plus en rage la demoiselle. Par la pensée, elle envoya un tronc d’arbre mort dans la tête de l’importun qui arrêta  celui-ci d’un geste de la main pour le lui renvoyer. Elle le dévia simplement de sa trajectoire avant de crier.
- Rend moi mon rêve sale porc !
Le bélua ne sembla pas apprécier le petit nom charmant qu’elle venait de lui donner et son corps se chargea d’éclair. Il l’attaqua subitement. La demoiselle fit une roulade sur le côté afin d’esquiver. « Oh, il est balèze lui… A moins que… ». Elle pensa à une boule de feu et celle-ci apparut dans sa main. « Chouette… C’est vrai que dans un rêve, on fait ce qu’on veut ! Tu vas voir ce que tu vas voir toi ! ». Elle lui jeta la sphère enflammée qu’il éteignit sans mal avec un sort d’eau, contrattaquant dans la foulée un grand jet d’eau froide. Emivia eut un sourire « Sombre idiot… » et sortit des éclairs à son tour. Conduite par l’eau, la foudre le tapa de plein fouet, le faisant voltiger à quelques mètres. Elle eut un léger rire et ne put s’empêcher de taquiner.
- Mmmh ça sent la saucisse grillée… ça me donne faim!
Elle l’entendit grommeler tandis qu’il invoqua une multitude de clones. Elle fit de même puis invoqua des loups. Après tout, il était connu que ceux-ci aiment les porcins. Elle hurla.
- Chargez !!!

Puis elle fonça dans le tas. Ce fut la mêlée générale. Des sorts fusaient dans tous les sens, abattant les clones les uns après les autres des deux côtés. Emivia se rendit invisible et s’approcha de celui qu’elle pensait être le bon, se jeta à son cou alors qu’il était de dos et le mordit à pleine dent.

Le cochon se mit à couiner puis s’évapora. « Grr raté! ». Elle se concentra alors et balaya la zone d’une tempête glaciale. Elle sentit quelque chose s’approcher d’un peu trop près. Elle se tourna et fit une onde de choc, envoyant valser tout ce qui pouvait se trouver dans les parages. Le porcinet sortit des ombres et alla taper contre l’un des arbres. Avec une vitesse folle, elle fondit sur lui, armée de son katana favoris. Il parât l’attaque au dernier moment à l’aide d’un cimeterre rouillé. Il semblait commencer à manquer d’imagination, contrairement à la demoiselle qui en débordait. Elle afficha un sourire puis bondit en arrière. Paume de sa main vers le ciel, elle invoqua des shurikens qui lévitèrent au dessus de ses doigts. D’un geste vif, elle les envoya sur son adversaire. Il réussit à en dévier certains mais en reçut un dans l’épaule droite, un dans la cuisse gauche et le troisième vient se loger sur son pied droit. Il couina de douleur.
- Sors de mon rêve !
- Jamais !
En désespoir de cause, il fit changer le lieu, passant de la forêt à un désert de glace. La demoiselle se mit à rire.
- Ce lieu ne te sauvera pas…
Le bélua ferma les yeux et tenta une dernière attaque, faisant appel à un épais brouillard composé de minuscules flocons en acier aiguisé. Emivia sentit des microcoupures sur son corps et lâcha un petit cri de douleur avant de hurler de rage.
- ça suffit ! Ma patience a des limites, gros porc puant ! Fou le camp de Mon Rêve !!

Une aura des plus noires envahit l’espace, assombrissant le ciel, plongeant dans la pénombre le rêve tout entier. Des éclairs illuminaient l’espace de temps à autre. La demoiselle grogna et balaya la zone d’un puissant coup de vent malfaisant qui en fit trembler Bill. Un énorme monstre apparut. Sa taille dépassait l’imaginable. Ses yeux rouges sang fixaient le cochon avec mépris et colère.
- Je… Je n’ai pas peur… C’est… C’est qu’un rêve…
Il essaya de chasser cette vision cauchemardesque sans succès. Le démon s’approchait dangereusement de lui. Visiblement Emivia avait vu juste, elle avait invoqué la plus grande peur du porcin, être dévoré par un démon surpuissant et invincible. Enfin invincible, la demoiselle était surtout tellement énervée, que même endormie, elle avait fait appel à ses dons de magie noire afin de venir à bout de cet ignoble énergumène qui polluait ses songes.
- Pitié… Arrêtez…
Elle éclata d’un rire cruel.
- Va au diable !
Il se mit à genoux et elle haussa un sourcil.
- Casse-toi !
L’atrocité fondit sur le cochon qui se mit à courir désespérément. Malheureusement pour lui, sa seule échappatoire était belle et bien de quitter le rêve de la sorcière, de gré ou de force. Le diable n’aurait pu en faire qu’une bouchée mais prit son temps, le torturant avec un malin plaisir jusqu’à lui faire perdre son dernier souffle dans un hurlement de terreur et d’agonie.

Le songe devint alors calme, la bête disparut et la plage reprit ses droits. Elle respira profondément en fermant les yeux puis sourit en sentant des mains délicieusement douces se poser dans son dos. Le jeune homme vint lui murmurer à l’oreille. Elle se retourna et l’embrassa amoureusement, tout sourire. Elle le prit ensuite par la main et l’amena avec elle dans l’eau limpide et chaude qui s’étendait à perte de vue. Un rêve magique et délicieux reprenait sa digne place dans l’esprit d’Emivia.
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