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 [RP pour tous] La coupe des nations

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Mar 28 Jan 2014, 23:09

Ca y est, c'est fini ? J'suis réveillé ? J'suis bien revenu à Utopia, à la cérémonie de la Coupe ? Comment j'peux être sur qu'c'est vrai et qu'j'suis pas encore en train d'rêver dans l'épreuve ? Si ça se trouve, j'ai râté ! Ou j'ai pas encore trouvé la bonne solution et ça, c'est un autre obstacle à résoudre ! m*rde m*rde m*rde, comment j'le sais moi ?! Purée ! Pourquoi ils ont fait une épreuve dans nos rêves ?! Qu'est ce qui est vrai et faux maintenant ? Hein ? Ils peuvent me le dire ?! Et puis … même s'ils me le disent, qui me dit pas que c'est pas un tour d'mon esprit rêveur manipulé par je ne sais pas qui ?! … Si j'me pince ? Après tout, c'est pas la coutume d'se pincer quand on pense qu'on rêve pour voir si on rêve vraiment ? Ca veut dire que si je me pince et que j'ai mal, c'est pas un rêve ! Allez !

Pince-mi et Pince-moi sont sur un bateau, Pince-mi tombe à l'eau, qui reste-t-il ? .. Pince-moi !

Aïe !! Purée, mais ça fait mal de se pincer ! … Hey, j'l'ai senti ! Ca veut dire que je ne rêve pas ! … Hum … Mais j'l'ai bien senti aussi la paroi, dans le labyrinthe … et pourtant je rêvais à ce moment là … OH m*rde !!! COMMENT JE SAIS LA VERITE MOI ????!!! J'ai mal quand j'rêve et quand j'rêve pas ! C'pas juste !

C'EST PAS JUSTE !!!

… Oh mais j'y pense, en fait, si ça se trouve, je rêve depuis le début de ma vie ?! J'ai peut être jamais existé, j'suis juste un rêve ?! Allez, repince toi pour arrêter de dire des bêtises ! C'est pas possible de rêver depuis toujours ! …

Aïe !!

… J'm'en serais rendu compte depuis l'temps. Doit y avoir une autre explication ! Ou alors, tout à l'heure, c'était pas un vrai rêve, pendant l'épreuve ?! … Mais ça me dit toujours pas si là, j'suis réveillé ou qu'j'rêve qu'j'suis réveillé !! P't'être qu'j'me pince pas au bon endroit. Ou pas assez fort. Ou pas d'la bonne manière …

Outch !! Aouuuh !!! AÏÏÏÏEEEE AÏE AÏE OUILLE OUILLE OUILLE.

Ca fait bien mal pourtant !! Un mal de chien ! Même s'il n'y a pas de chien ! J'suis sur qu'j'suis tout rouge aux endroits où j'ai serré la peau ! Mais ca me dit toujours pas dans quel « état » je suis !!! RAAAH JE HAIS CES PROBLEMES METAPHYSIQUES !!!

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Lun 03 Fév 2014, 20:34


Presque coupé de la réalité, j'errai entre questions, remords et doutes, espoir et colère, sans avoir conscience de ce qui m'entourait, que ce soient ces ailes de plumes noires dont je n'étais pourtant pas habitué ou le Tiregan dont le regard incandescent était rivé sur moi, dans un mélange de colère et de compassion. Le rouquin ignorait tout de la teneur de notre conversation, aussi n'avait-il pas la moindre idée de la puissance avec laquelle les mots de la déesse m'avait frappé, mais toujours était-il qu'il en voulait à la fois à l'Aether et à ma propre personne pour l'état dans lequel je me trouvais, puisqu'il était rare de me voir me morfondre ainsi. Car s'il n'était pas si inhabituel pour moi d'être perdu psychologiquement parlant – mine de rien, je me pose beaucoup de questions – il était en revanche peu commun que je me laisse aller à un tel abattement, surtout en public. En vérité, il était bien plus dans mes habitudes de tout prendre sur moi sans laisser rien laisser paraître, mais « l'attaque » que venait de me délivrer ma mère avait franchi toutes mes défenses, même les plus profondes, pour ne laisser place qu'au désarroi le plus total.

Aussi ne perçus-je guère l'arrivée d'un troisième protagoniste dans ce théâtre des larmes et de la colère. Et si Feyd fronça les sourcils en voyant s'approcher l'équidé, il ne fit toutefois rien pour l'empêcher de fourrer son naseau dans mes plumes, et les écarter doucement. Après tout, si la licorne, qui lui paraissait vaguement familière, avait des idées bien plus constructive que les siennes s'apparentant à celles d'une plante verte afin de me secouer un peu les plumes, autant la laisser faire... Pas qu'il ait l'habitude de confier ses amis aux bons soins des équidés de manière générale, mais une fois n'est pas coutume. Et je ne tardai pas à me rendre compte de l'efficacité de la décision du Tiregan. Car si je ne bronchai guère en voyant vaguement apparaître une tête d'équidé corné devant mes yeux, je vis toutefois toutes mes pensées glorieuses et moins glorieuses se disperser brutalement sous l'effet d'un souffle aussi efficace que puant. Je sursautai littéralement tout en laissant échapper un cri de dégoût :

« Eeeeeerk. »

Tentant de chasser le fumet incommodant – c'était un euphémisme... – de mes narines et de devant moi d'un geste de la main, je croisai le regard équin de l'auteur de ce crime contre la bienséance et grimaçai, reconnaissant autant l'animal que son caractère aussi imprévisible que pénible – voyager à bord d'un bateau pendant quelques temps en tant que médecin bénévole avait suffi pour me convaincre de l'excès de la bestiole. Le foudroyant du regard, je ne trouvai néanmoins rien à répliquer à l'équidé, dont la sagesse me surprit autant qu'elle m'irrita.

« Casse-toi, grommelai-je finalement. »

Je n'avais pas la dépression agréable, c'était le moins qu'on puisse dire. Mais plutôt que de me renfermer à nouveau sur moi-même, je me redressai, appuyant mon bras contre le mur pour m'aider à me relever, et jetai un regard noir à Feyd, qui prenait visiblement son pied à voir une licorne me faire profiter de son haleine nauséabonde – erk, cette infection m'emplissait encore les narines et me donnait presque la nausée. Sans rien ajouter, ni même adresser un nouveau regard à l'animal, je m'éloignai, enfonçant mes mains dans mes poches, quelque peu frustré.

« Qu'est-ce que j'fous... soupirai-je, désabusé, tant par ma déconfiture que par l'extrémité à laquelle il avait fallu parvenir pour me sortir de ma torpeur. »

J'étais loin d'avoir une réponse à toutes mes questions. Mon indécision tant que mon amertume demeuraient, mais je me sentais soudainement moins enclin à les laisser m'envahir et me ronger sans lever le petit doigt. Comme quoi, il me fallait un bon parfum de fromage qui pue pour me remuer... Pensée qui me tira une nouvelle grimace, tant l'expérience avait été désagréable. Si je devais remercier la licorne pour son acte, je ne manquerai pas non plus de lui en vouloir pour quelques temps au moins. Probablement que Charlie l'avait deviné, d'ailleurs, au vu de la familiarité de langage à laquelle je m'étais laissé allé...

« Efficace, constata le Tiregan avec admiration et amusement en s'approchant de la licorne. J'essayerai la prochaine fois. »

Le regard incandescent du rouquin s'était rivé sur mon dos, sans pour autant que le reste de son corps ne suive. Sûrement allait-il me laisser seul, avec la certitude que je n'irai pas très loin, et que, surtout, je ne me laisserai pas aller une seconde fois. Broyer du noir, oui, mais pas dans l'inutilité la plus totale.

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Mer 05 Fév 2014, 21:16

J'avais continué à sangloter doucement bien après que la main du jeune homme se soit posée sur mon épaule, après que nous ayons quitté les abords du buffet pour atterrir je ne savais trop où. Je ne relevai pas la tête, me doutant au bruit de la foule en contrebas que nous n'avions pas quitté Utopia. Ercan n'avait fait que m'écarter – nous écarter – du centre du truc, histoire de fuir les regards des curieux sans doute. Ce qui avait constitué une initiative assez appréciable, d'ailleurs, étant donné qu'avoir un tas de cons qui me fixaient pendant que j'arrosais le désert avec mes larmes m'aurait probablement gonflé assez vite. Même si me retrouver seule avec Ercan n'était dans l'immédiat pas non plus la chose la plus souhaitable qui soit, compte tenu de mon état relativement peu glorieux.

Peu à peu, j'étais parvenue à me calmer, les sanglots laissant place aux larmes silencieuses. Je ne savais même plus pourquoi je pleurais ; je n'étais même pas certaine qu'il y ait une raison précise. Culpabilité, soulagement, sentiments plus si indéterminés – mais toujours confus – que j'étais incapable d'exprimer, peur, et le reste ; tout semblait ne plus former qu'un enchevêtrement de nœuds sans fin, et sans aucun bout de fil sur lequel tirer pour démêler un peu ce merdier mental. La faute à l'alcool, très probablement, en partie du moins. Ouais, pour le coup, j'aurais mieux fait d'écouter Charlie... Enfin, m*rde, je pouvais pas non plus deviner qu'Ercan allait se pointer comme ça. S'il m'avait laissé comater tranquillement sur le dos de ma licorne, je me serais sans doute contentée de m'assoupir et d'oublier tout ça. Et de me réveiller le lendemain – en admettant que j'aie pu parvenir à pioncer en tailleur sur un équidé, certes – avec une gueule de bois monumentale, mais bon. De toute façon, la peine et l'embarras que sa présence insinuait en moi n'allaient pas faire disparaître les effets du lendemain de cuite... La cuite en elle-même était simplement moins agréable.

Et pourtant, j'étais contente qu'il soit là. À peine contradictoire, je sais, ouais. Mais bon, je choisis pas ce qui se passe dans ma tête, je vous ferait dire... Pas à ce niveau-là, du moins. Mais j'étais contente qu'il soit venu, contente d'avoir la preuve qu'il allait bien, que rien n'avait été réel. Contente que mon comportement sans doute parfaitement incompréhensible à ses yeux ne l'ait pas fait fuir, qu'il ait choisi malgré tout de ne pas me laisser en plan. Et je n'en pris pleinement conscience que lorsque sa voix résonna de nouveau dans mon dos, sans que je sache vraiment pourquoi ces quelques mots avaient une si grande importance. 'Je suis là'. Bien sûr qu'il était là, il aurait franchement fallu que je sois très conne pour pas m'en apercevoir... Ou vraiment, vraiment bourrée, sinon. Ou sourde et aveugle. Alors allez savoir pourquoi je m'étais sentie apaisée, soudainement, pourquoi cette simple phrase avait suffi à stopper mes larmes. Encore un truc que j'étais incapable d'expliquer, bordel... Toujours est-il que j'avais fini par relever la tête, posant mon menton sur mes bras croisés sans me tourner vers le jeune homme. Je n'étais pas totalement certaine de parvenir à ne pas me remettre à chialer si mes yeux se posaient de nouveau sur lui, à vrai dire – bonjour la maîtrise de soi, je sais. Je me contentai donc d'observer la foule en contrebas, mon sens de la déduction sans pareil me laissant penser que, pour être aussi haut, nous devions nous trouver sur le toit d'un bâtiment. Vue de si loin, la masse humaine qui s'agitait au sol ne me semblait pas aussi insupportable qu'elle l'était habituellement... D'ici, ils ressemblaient à un genre de tas d'insectes désordonnés et bariolés, un peu comme une colonie de fourmis multicolore que quelqu'un se serait amusé à faire tremper dans de la bière avant de les relâcher dans la nature.

À vrai dire, je ne savais absolument pas pourquoi ce spectacle me paraissait soudain si passionnant – la faute à l'alcool, une fois de plus, probablement... Toujours est-il que la question du jeune homme me fit émerger de ma contemplation, mon cerveau visiblement incapable de se concentrer à la fois sur une observation poussée des comportements humains et une question à la portée si métaphysique. Je laissai échapper un soupir léger, tentant de déterminer le type de réponse qu'attendait l'élémental. Ce qui s'apparentait plus à de la réflexion inutile qu'à autre chose, en réalité ; de ce que je connaissais de lui, Ercan était plus du genre à balancer ce qui lui passait par la tête en vrac qu'à chercher à construire une discussion censée. Mais, à cet instant, mon esprit semblait être totalement incapable de formuler une réponse quelconque, intelligente ou non.

- Sur un toit, j'présume, finis-je par marmonner. Un toit plat.

La précision m'avait semblé utile, sur le moment. Parce que si le toit n'avait pas été plat, je me serais probablement écrasée par terre une seconde après y avoir atterri. Certes, la réponse n'était pas des plus pertinentes... Mais, vraiment, je n'avais rien de mieux à offrir. Aucune phrase magique qui m'aurait simplement permis de tout expliquer, ou au moins de clarifier la situation, qui commençait à devenir franchement bizarre. Maladroitement et quelque peu chancelante, je me relevai et me rapprochai du jeune homme, sans idée précise de ce que je comptais faire. Je ne l'avais toujours pas décidé lorsque je parvins à sa hauteur, en fait ; et c'est tout naturellement que je glissai ma main dans la sienne, sans aucune réflexion préalable. Et – une fois n'est pas coutume – je ne le regrettai pas, mon esprit embrumé ne faisant même pas mine d'être gêné par cette proximité soudaine.

- Pour le reste j'sais pas trop. Mais sans doute que ça n'nous avancerait à rien d'le savoir. En tout cas, j'suis... Contente, d'être sur le même toit plat que toi. Merci.

Je refermai un peu plus mes doigts sur les siens, tentant malgré tout de ne pas les broyer en mode 'gros bourrin'. Je n'étais pas vraiment certaine que ce que je venais de dire avait un sens, mais peu importait au fond. La tristesse semblait avoir disparu momentanément, laissant place à une sorte de bonheur confus qui ne semblait avoir d'autres motifs que la simple présence de l'élémental à mes côtés. Ouais, je sais pas ce que je veux, je sais... Mais je ne cherchai pas tellement à le savoir, en cet instant. J'étais ivre, confuse, bizarre, instable ; mais seul comptait cet étrange apaisement mêlé de bonheur qui s'insinuait lentement en moi au contact d'Ercan. Ouais, c'est niais, ça va, je sais. Mais à ce moment-là, vraiment, j'en avais plus grand-chose à foutre.

---

Si Charlie avait pu sourire, nul doute qu'il l'aurait fait devant la réaction d'Enzel. Ou qu'il aurait ri, il ne le savait pas trop lui-même... Toujours est-il que contre toute attente, les propos du jeune homme ne le vexèrent nullement, l'amusant même plus qu'autre chose. Et puis, son intervention avait tout de même été utile... Il n'était pas utile plus souvent que ça. Fixant son regard sur le rouquin tandis que l'autre s'éloignait, la licorne dressa les oreilles, relativement satisfaite que quelqu'un reconnaisse les mérites de son initiative. Ça non plus, ce n'était pas si fréquent.

*Merci bien. En revanche... Si jamais vous êtes contraint d'utiliser cette technique, ajouta-t-il en fronçant les naseaux, veillez à avoir de quoi vous rincer la bouche ensuite. *

Sur ces sages paroles, Charlie tourna les talons et s'éloigna, fier du devoir accompli et désireux de trouver un met capable de chasser le goût du fromage puant de sa bouche – ou, éventuellement, d'autres victimes, parce que c'était quand même marrant.



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Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36409
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Sam 22 Fév 2014, 16:11

Les jours avaient passé, des jours emplis de festivités diverses. Utopia n'avait sans doute jamais rencontré pareil intérêt de la part de la population des terres du Yin et du Yang et, finalement, tous voulait savoir. L'annonce fut faite, sonnant la fierté de certaines races, la défaite d'autres. Mais qu'importait car, après tout, le principal était de participer. Alors, que ce soit dans la cité des humains ou dans l'esprit de ceux qui ne s'y illustraient pas de leur présence, une voix retentit, les résultats tombant.

« En ce jour, nous avons l'honneur de vous communiquer les résultats de la coupe des nations. En ce qui concerne l'épreuve d'agilité, les Elfes la gagnent en la personne de Ritournelle Ak'Loan, puis viennent les Fées avec comme champion Enzel Taiji, et, enfin, à égalité, les Vampires et les Béluas avec leurs concurrents respectifs, Elros Stendorth et Ophalee Sombrois. ». La voix se tut un instant avant de reprendre. « L'épreuve de force est remportée par les elfes avec leur champion, Jun Taiji. Puis les Magiciens se placent en seconde position en la personne d'Elisha Akio. Enfin, les ombres remportent la troisième place avec Raeden Liddel. ». Un silence. « Les Ondins remportent l'épreuve de charisme en la personne de Nausicaa Deslyce, suivie de près par Violette, participante des Humains et Kamaël, participant des Anges. Enfin, en troisième position se trouve Yulenka Liddel, reine des Vampires. ». Un nouveau silence, plus long cette fois. « L'épreuve d'intelligence est remportée par les Anges déchus en la personne d'Eerah Scaldes. Vanille Deslyce remporte la deuxième place pour le peuple des Ondins et Mitsuko Taiji la troisième place pour le peuple des Démons. ». Le silence se fit un peu plus long, voire trop long. L'Aether qui parlait semblait préoccupé par autre chose, quelque chose qu'il ne comprenait pas. Néanmoins, il continua. « Enfin, l'épreuve de magie est remportée par les Réprouvés en la personne de Xena. La seconde place revient aux Orines par la participation de leur reine, Lily-Lune Arae puis la dernière place est attribuée aux Rehlas grâce aux performances de Caleb Suellan. ».

Perché sur une estrade, l'Aether ne dit plus un mot, semblant attendre quelque chose. Il y avait encore beaucoup de personnes à Utopia et son pressentiment n'était guère favorable. Il croisa le regard de William qui plissa les yeux. Lorsqu'un Sympan se retrouve dans l'hésitation, dans la confusion, ce n'est jamais bon, jamais. Il y avait quelque chose qui n'allait pas. Mitsuko était revenue à Utopia elle aussi et même si elle ne sentait pas l'inévitable, elle ressentait cette tension s'ériger parmi les siens. Les Mortels ne pouvaient pas le percevoir, c'était quelque chose de trop puissant, de trop vicieux. Et lorsqu'un cri retentit après une sorte d'explosion, les dieux se rendirent compte que la situation était grave. Un corps venait d'exploser, sans raison, cette magie totalement hors de leur contrôle à eux. Puis un autre, un autre, et encore un autre. La panique gagna Utopia s'infiltrant dans le cœur de tous ceux qui s'y trouvaient. William s'en retrouva pris au dépourvu, tout comme les autres Aetheri. Le mystère était entier, rien ne leur parvenait, ils ne percevaient que du vide, une magie inconnue. Sauf que l'esprit du temple était vieux, très vieux, et quand il perçut la pâle lueur bleue de la magie en question, son visage devint livide. C'était... lui. L'Aether disparut sans plus d'explications alors que des flaques rouges de sang se répandaient dans la ville. L'apocalypse. Mais pourquoi ?

Mitsuko, quant à elle, s'était éloignée, assistant à une scène qui allait la marquer. Un filet de magie bleue toucha de plein fouet un Aether, son corps mutant, ses pouvoirs disparaissant. Il était... Mortel ? Elle s'appuya contre un mur, cherchant du regard la cause de ce phénomène qu'elle ne perçut pas. Elle devait partir, tout simplement. A moins qu'elle ne décide de s'approcher, de prendre le risque... de... Non. Elle ne pouvait pas, pas maintenant. Elle devait comprendre. Aller voir William. Lui savait, elle en était sûre.


Fin.
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