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 [RP pour tous] La coupe des nations

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Dim 1 Déc 2013 - 0:53


Ou comment passer pour le maladroit de service. Pour quelqu'un qui venait de passer l'épreuve d'agilité, avouons que ça fait un peu tâche. Ayant néanmoins laissé ma fierté en haut d'une montagne ou au fond d'un trou lambda, je préférai adresser un sourire d'excuse à l'inconnu que je venais de heurter de mon aile, qui ne tarda naturellement pas à me demander ma race habituelle pour comprendre l'origine d'un tel malaise. Avant de faire émerger à son tour des ailes écarlates de son dos, sans vraiment prévenir, ce qui ne manqua pas de me faire sursauter. Que voulez-vous, ce n'est pas la première chose à laquelle on s'attend lorsque l'on discute paisiblement avec quelqu'un... Mais comme quoi, je n'étais le seul à m'inquiéter de mon état physique futur... - même s'il semblait que mon interlocuteur avait un peu plus de chance que moi, à moins qu'il ne soit très doué pour dissimuler sa déconfiture.

« C'n'est rien, fis-je avec un sourire quelque peu amusé – quand bien même son acte inattendu m'avait quelque peu surpris. J'veux bien comprendre que ça vous inquiète... »

Non, en fait, je ne comprenais qu'à moitié, mais baste. Les ailes de l'inconnu n'étaient caractéristiques d'aucune race, sauf peut-être celle des Démons. Mais une partie de mon esprit ne voulait pas croire à la nature démoniaque de mon interlocuteur. Avec minutie, je repliai mes ailes de plumes dans mon dos, de façon à ce qu'elles prennent le moins de place possible, histoire de ne pas attenter à la vie d'une autre personne en ces lieux – quoique, tuer par un coup d'aile, fallait vraiment le vouloir pour le faire – avant de répondre aux interrogations de l'homme aux cheveux noir de jais.

« Ca va p'tetre vous sembler bizarre, mais j'ai l'habitude d'être un Fé. Nos ailes n'sont pas aussi... Waaaah ! »

Je ne pus retenir mon cri de surprise – décidément, tous s'étaient mis d'accord en ce jour funeste pour essayer de causer ma mort par crise cardiaque – lorsque, sans prévenir une nouvelle fois, quelque chose apparut brutalement devant moi pour se jeter sur moi – oui, à partir du moment où c'était plus grand que moi, ça se jetait sur moi, et être plus grand que moi, c'était pas bien difficile. Ou plutôt, quelqu'un. Une jeune femme aux cheveux blonds qui n'hésita pas un instant à me serrer dans ses bras, que je ne tardai pas à reconnaître. Et avant même que je n'ai pu me remettre de ma surprise – c'est-à-dire faire autre chose que de rester figé stupidement, les bras écartés – une gamine aux cheveux roux vint se glisser entre nous pour se joindre à ce qui devenait un câlin surprise collectif.

« Euh... Mère ? fis-je bêtement. »

Qu'on se le dise, je n'ai jamais revendiqué le titre de l'homme le plus intelligent et le plus posé de ce monde.  Non, je n'étais qu'un pauvre type dont le cerveau avait du mal à suivre à chaque fois qu'une représentante de la gente féminine m'attaquait sournoisement en me prenant ainsi dans ses bras. Quoique, en y réfléchissant, je n'avais pas vraiment de réactions vraiment posées et intelligentes quelle que soit la gente en question dans l'embrassade surprise. Un sifflement mêlant surprise et ironie attira mon regard sur Feyd, qui s'était fait discret jusque-là, se contentant de poser un regard amusé sur la situation.

« Quoi ? fis-je avec un regard mauvais au Tiregan. Toi aussi tu veux participer ? »

Je n'étais plus à ça près, hein... Ne restait plus qu'un accord de la part du type que j'avais heurté par maladresse quelques instants plus tôt, et nous serions partis pour un magnifique câlin général qui ne manquerait pas d'attirer l'attention de certains des passants – quoique là non plus, je n'étais plus à ça près. Posant doucement une main sur l'épaule de ma mère, je jetai un bref regard à la gamine aux prunelles émeraude – comme quoi, Mitsuko aimait bien les gosses – et invitai de l'autre main le Tiregan à nous rejoindre, non sans esquisser un rictus ironique.

« Merci, mais non merci. J'm'en passerai bien, répondit le jeune homme roux avec un sourire amusé. »

Je laissai échapper un soupir faussement déçu avant de poser ma deuxième main sur l'épaule de ma mère, m'efforçant de ne pas trop penser à l'amour que venait de me déclarer l'enfant inconnue, et par extension à celui que me portait ma mère – sinon, seuls les Aetheri savaient dans quel bug mon cerveau allait partir.

« Moi aussi j'suis content d'vous revoir mère, mais l'attaque surprise, c'était obligatoire ? demandai-je avec un sourire gêné. »

Entre ma mère et ma souveraine qui jouaient à ce genre de jeu, nul ne savait jusqu'à quand mes coronaires et mes neurones allaient survivre. Même si, dans le fond, je ne pouvais vraiment affirmer qu'une telle marque d'affection me déplaisait vraiment.

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Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

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Eerah
Dim 1 Déc 2013 - 1:39

La simple apparition d’Ophalee avait provoqué chez le Rehla un changement brusque et radical de comportement. De l’homme sombre et taciturne, il était passé à l’ami joyeux et taquin. L’ambiance générale en était grandement apaisée, et chacun s’autorisait à sourire sans retenue. La coïncidence était intéressante, le monde n’était pas si petit, et pourtant ils avaient trouvé une personne qu’ils connaissaient tous les deux. Mais visiblement, elle avait pris de l’avancement. Les trois autres personnes présentes étaient un peu en retrait, en position d’attente. Le Déchu les sentait tendus, mais ils ne pipaient mot. L’envie d’emprunter la vue de quelqu’un pour voir à quel point la Bélua avait changé était forte, mais ç’aurait été surement considéré comme de la provocation d’un côté, et comme une menace de l’autre. Dans tous les cas, mieux valait s’abstenir. Elle salua Luka, Sean, et arriva enfin à lui, en prenant sa main.

Eerah manqua de sursauter en sentant les petits doigts. Les doigts d’une enfant, d’une jeune fille. Et pourtant, aucun doute possible sur son identité, elle avait exactement la même odeur. L’aveugle souriait, le visage tourné vers une hypothétique personne. Sa voix sonnait plus aigüe que la dernière fois, et surtout, provenait de plus bas que dans son souvenir. Pris d’un doute, il avança sa main, dans l’objectif de trouver le haut de son crâne, et attrapa une poignée d’air. Et pour cause, il ne toucha son cuir chevelu qu’une vingtaine de centimètres plus bas. Qu’est-ce que c’était censé signifier ? En théorie, qu’il existait un futur où la Bélua rajeunissait. Ou alors, que tout ce qu’on racontait sur le dôme était erroné, que tout ça n’était un effet aléatoire d’une magie chaotique. Il dut couper court à sa réflexion quand la petite Ophalee l’entraina à travers la pièce, avec une force qui laissait supposer que seule son apparence physique avait été touchée. Avec un rictus amusé, le Déchu écouta l’échange animé, jusqu’à ce que la louve ne lui adresse la parole.

-« Nous nous sommes rencontrés il y a quelques minutes, à peine. Je cherchais un champion, je ne pensais pas toucher juste du premier coup. »

Renfield compléta en énonçant la raison de leur présence, et Eerah de hocher la tête.

-« Voilà. Et toi ? Tu as participé aux épreuves, alors ? J’aurais bien aimé voir ça. Enfin… »

Il étira une grimace sarcastique, et derrière lui, la petite voix de Sean s’éleva. En quelques mots, il parvint à ôter le sourire du visage de son père, et à faire revenir son caractère foudroyant. Une paire de secondes passa avant que Luka ne prenne congé, de sa voix sombre. Un court silence s’installa et lorsque l’aura de colère se dissipa, Eerah se tourna vers le garçon, ajoutant doucement :

-« Tu as peut-être été un peu dur avec lui. Il n’a pas l’air de pouvoir contrôler ces pulsions, en ce moment. »

Pour éviter de pousser plus loin son ingérence, il reporta son attention sur la Bélua. L’air transportait une odeur de bandages, d’alcool à désinfecter, une odeur de soins. Elle avait dû en voir de toutes les couleurs. Peut-être était-ce lié à l’alcool qui avait entaché leur première rencontre, mais il l’avait toujours vue comme une ombre intouchable. Si quelqu’un, ou quelque chose, avait été à même de la mettre dans cette état, peut-être qu’il allait falloir commencer à craindre l’épreuve à venir. Il se rappela soudain d’une chose, et d’un geste leste, se saisit de son bâton, en le montrant à la jeune femme.

-« Tiens, regarde. Ma nouvelle arme. On ne s’est pas vu depuis que je t’ai laissée dans ce temple, mais j’ai pas mal appris, grâce à toi. Je te suis redevable. »

Le Déchu la laissa examiner Ulthiel, avant de se racler la gorge. Le seul problème était que dans l’état actuel des choses, redevable ou pas, il ne risquait pas de pouvoir faire grand-chose pour elle. Gêné, il se gratta l’arrière du crâne.

-« Mais… En attendant, tu crois que tu saurais où je peux trouver quelqu’un pour m’indiquer la route ? J’avoue que je me vois mal déchiffrer tous les panneaux un à un… »

Et, en se tournant vers le garçon, d’un clin d’œil :

-« À moins que tu n’aies envie qu’on se fasse une visite ? »

Résumé :


[RP pour tous] La coupe des nations - Page 3 GqzDWY

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Dim 1 Déc 2013 - 2:09

Moi... Oui, moi, au fond, j'étais quoi ? Si peu de temps avait passé, et tant de changement. Le tournoi des nations, des pierres, la richesse, une couronne. Tant de choses pouvaient arriver en un si court moment. J'étais enroulée dans une cape accompagnée cette fois du véritable Alasar. Et face à moi... Mon double, ou plutôt moi, plus jeune en fait, cette chose instable à la quelle je ne devais pas parler. La jolie petite elfe coifée de fleurs, j'étais mignonne vu d'ici, si candide... haha. Pourquoi étais-je deux ? Cette histoire était si longue, une mauvaise rencontre, un désir de changer les choses... J'avais souhaité qu'un génie changes ce qui avait été écrit pour moi et maintenant, j'étais apparue. Ce qui au final, n'avait guère arrangé mon problème, d'autant qu'à cette période, autrefois, je traverçais la "maladie",  plus hystérique que jamais... Et pourtant. Mon moi plus jeune m'avais supplié de l'y ammener. Pour elle, c'était quelques heures seulement quelques jours après l'épreuve, pour moi, une déscenie. Quoique, qui était réellement moi, au final, c'était celle que je voyais devant moi, qui avait la capacité de changer mon destin. Et je n'avais qu'une envie, la renvoyer d'où elle venait, du passé, car mon moi plus jeune allait bientôt réécrire l'histoire, et me sauver la vie. Bref, j'allais avoir de sacrés ennuis avec la mort le jour où je me présenterai face à elle, lui ayant déjà volé deux morts, soit quinze années d'existance, et je m'apprétais à encore grapiller cette fois des ciècles entiers.

J'avais un souvenir, celui d'avoir déjà participé à cette réunion, mais à travers ses yeux à elle, je savais ce qui arriverai, Svana, qui était la femme de Jun allait me proposer un thé à la marjolaine, j'allais la remercier, on allait parler culture et elle m'inviterai à Drosera pour m'occuper de la botanique... Entre autres. A présent moi moi plus jeune savait comment m'éviter à moi une lente agonie, m'éviter de devenir une ombre car au final, c'était moi seule qui m'était infligé ce qui peut être demain m'aurai tué. Je ne pouvais que la regarder faire, puis m'approchai d'un pilône pour observer les exploits d'Ophalee sur la montagne de l'edelweiss.

Ca me frustre d'être deux... Il faut la renvoyer. Tant qu'elle ne sera pas partie... On cours le risque de créer de nouveaux soucis.
"Laisses la faire, tant que tu ne seras pas guérie, il faut attendre, je te rappelles qu'à cette époque tu n'étais qu'une elfe capricieuse et bornée, tu ne peux exiger d'elle la maturité dont tu fais preuve aujourd'hui. Il faut encore du temps, avant qu'elle se dissuade de courir après les fragments de cristal maître
C'est vrai... j'ai souvenir de la discussion qui va suivre, Je devrais aller à drosera dans quelques temps, mon jeune double le lui a promis. Et c'est moi qui irais, je crois.

...

Je me balançais d'une jambe à l'autre, les yeux rivés sur le sol devant moi. Puis une dame vint me sortir de mes pensées, C'était une grande femme aux oreilles pointues, très entretenue, soignée... Mais ce n'était pas une elfe, c'était certain, et elle me tendait une tasse de thé. "Merci" Dis-je en lui souriant. Vous êtes bien gentille de vous soucier de moi. Vous êtes une lointaine cousine alfar, à ce que je vois, et je suis heureuse de constater que vous n'entretenez pas le dédain au quel votre peuple m'a habituée. Et je lui sourit. Vous connaissez des personnes, ici ? Il n'y à que cet adorable elfe pour ma part , dis-je en pointant le vide devant moi, où je voyais Alasar qui n'était en fait qu'une illusion.
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Dim 1 Déc 2013 - 2:29


Vanille sourit, illuminant ses traits angéliques d'une expression tout à fait charmante. Les paroles de son interlocuteur ne laissait point place au doute. Ainsi donc, il s'agissait bel et bien de Jun. Quelle ravissante nouvelle. La Sirène était persuadée que si elle avait pu tomber amoureuse, c'était de lui qu'elle se serait entichée. À défaut, elle l'estimait, ce qui relevait déjà du miracle pour cette femme au cœur de cendre. Jun. Il serait déraisonnable et d'une stupidité hors du commun de prononcer le nom de cet homme en public. Elle se garderait bien de ruiner le costume savamment pensé de son vieil ami. Alors elle tâcherait simplement de l'appeler Naram, ou de ne pas l'appeler du tout d'ailleurs. « Hum je l'aurais parié. Quel parfait déguisement pour une divine comédie. Cependant, cher Génie ...» Un éclat de malice scintillait dans ses yeux perçants. Et doucement, la jeune femme se mit sur la pointe des pieds, puisqu'elle était largement plus petite que le Djinn a qui elle faisait face, et glissa ses bras autour de son cou pour déposer un léger baiser sur sa joue. Dans un murmure, elle lui glissa à l'oreille. « Navrée, bien que je demeure prude et innocente dans ce geste, mais je ne peux m'empêcher de l'embrasser à chacune de nos rencontres. Tu comprendras aisément que j'aime qu'on me voit en compagnie de l'ancien Marid. Dans l'hypothèse de son retour, je serais ravie qu'il apprenne des ragots à lui donner la nausée.» Elle rit brièvement, songeant à une réception ondine où pour obtenir un artefact qu'elle possédait, il n'avait pas hésité un seul instant à l'embrasser devant plusieurs centaines de témoins dans une étreinte pour le moins langoureuse et sulfureuse. Qui se douterait des véritables sentiments qui animaient ces deux là ?

Et Vanille se détacha de Jun, avant de reculer de quelques pas. « Quoiqu'il en soit, plaisir partagé. Te revoir est bon. Quant à tes choix, je les respecte. Tu devrais savoir que les projets des autres ne m'encombrent pas pourvu qu'on laisse les miens en paix.» Elle tourna très légèrement la tête pour poser son regard sur les deux demoiselles qui patientaient un peu plus loin et qui ne perdaient pas une miette de cette conversation incompréhensible. Les yeux de la belle durent être assez expressifs, puisque Nausicaa ne tarda pas à tourner les talons pour s'asseoir plus loin. Blanche foudroya sa sœur quelques secondes, avant d’obtempérer à son tour et rejoindre sa nièce. « Je rêve du jour où je pourrais enfin la dévorer.» souffla-t-elle d'une petite voix douce qui contrastait étonnement avec le venin que l'on sentait couler dans ces quelques mots. Elle rit en relevant les yeux sur Jun, qui allait très certainement se questionner sur cette étrange phrase. « Des raisons inavouables.» finit-elle par dire, pensive, en citant le Génie. « M'avancerais-je en ...» Elle ne termina pas sa phrase, suggestive. Et surtout, elle vit au loin la petite silhouette fine et élancée d'une jeune Elfe pressée de fuir les environs. « Ritournelle.» Un sourire acide se dessina sur mes lèvres. La petite demoiselle avait du voir que la femme de tous ces cauchemars était présente, puisqu'elle avait fui avec une vivacité étonnante. La Sirène posa ses grands yeux curieux sur son interlocuteur. « Si l'envie te prend un jour, il est vrai que j'apprécierais de plus amples explications sur ce que j'ai appris par moi-même. C'est par pure sympathie à ton égard que cette fille est encore en vie. Comme j'ignorais tes desseins comme tes sentiments, je n'ai pas voulu aller trop loin.» Ce qui ne l'avait pas empêché de bien malmener l'adorable créature. Mais cet acte qui relevait de l'altruisme pour elle méritait d'être souligné.

« Quant à ce monde … mon pauvre ami, qu'il est fade et sans goût ces derniers temps. Les nouvelles sont peu intéressantes, et ton apparence indique clairement que tu sais le plus important.» A savoir la disparition de Naram. « L'on voit monter de nouvelles figures à la tête de certaines races. Je t'avouerais sans peine ne pas être étrangère à ces événements.» Sourire moqueur. Il est vrai que Vanille était responsable du massacre des fées et avait presque couronner elle-même Myrialuna, qu'elle s'amusait cordialement à martyriser. Et pour obtenir de précieuses informations, elle avait joué un charmant petit jeu au sein du peuple Bélua qui avait mené Ophalee à devenir Déesse Totem, et avait contribué aux révoltes. Mais elle ne pouvait décemment pas révéler tout cela en public. « Face à l'ennui mortel de ces terres, je me suis tournée auprès de ma famille. D'ailleurs, j'aurais un service à te demander. Rien de bien méchant, ne t'inquiète pas, mais j'ai tout de suite pensé à toi pour cette tâche.» Elle se rapprocha de Jun. « Je suppose que tu te souviens de mon enfant, ce fils que j'ai désiré à un père bien particulier. S'il m'avait promis la mort et qu'il ne me l'a pas donné, il n'a cependant pas hésité à m'arracher mon bébé, et pour mieux m'agacer, il a choisis de le confier à cette garce d'Orine.» Elle fit une brève pause. Éternelle paradoxe, Vanille souriait et son ton était sucré alors que ses yeux tuaient. « Je ne sais pas ce que tu trouves à cette fille.» Mise à part qu'elle était plutôt belle, et donc, une fois écarté les considérations purement sexuelles. « Mais tu es doué, dans mes souvenirs, pour la troubler. Si tu croises sa route, penses à moi. Pour l'heure, je dois l'éviter.» Elle devait se faire oublier un certain temps. Dans le cas contraire, le village entier aurait été rasé.

Bref soupire. Et à nouveau un sourire. Vanille glissa son bras dans celui de Jun, avant de changer radicalement de sujet. Elle était douée pour sauter d'un thème à l'autre sans réelle transition, si ce n'est celle qui paraissait logique à son esprit. « Ressens-tu mon essence ? Perçois-tu ses infimes changements ? En cet instant, je ne suis plus une fille des eaux mais l'une de ses servantes qui obéissent à cette chère Lily. Cela me donne la nausée. J'aimerais trouver quelque chose pour me désaltérer. Acceptes-tu de m'escorter et me protéger des vilains monsieur qui me considèrent en ce moment ? » Elle se moquait clairement de ceux qui la dévisageaient sans savoir qu'elle était la Dame des Abysses, et sentait son aura d'Orine. Elle se montrerait très certainement expéditive si on s'approchait d'elle avec de mauvaises intentions. Se balader au bras de Naram avait un effet radical. D'un léger nouveau coup d’œil, Vanille vit au loin la petite Ritournelle, discuter avec une femme dont l'identité ne lui était pas inconnue. « Hum

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Dim 1 Déc 2013 - 10:59

« Je sais. Mais il faut parfois poser les limites, sinon il risque d’aller encore plus loin dans ses petites piques et en devenir méchant. » Argumenta Sean, avec une neutralité absolue. Il savait exactement comment je fonctionnais et il avait raison. Bien que je m’étais offusqué de sa remarque, je n’aurais pu m’empêcher de devenir encore plus caustique au fil du temps. Oh, je n’irai pas m’en excuser, mais une fois que j’aurai assez réfléchi, cela m’éviterai sûrement de recommencer à l’avenir. Il n’était sûrement pas commun de voir le fils sermonner son père, mais nous avions depuis quelques temps pris nos habitudes. J’avais vécu trop longtemps hors limites de quoi que ce soit, et Sean représentait un garde fou que je m’efforçais d’écouter, tout comme il avait besoin de moi pour réapprendre à vivre. Nous étions sûrement complémentaires, mais il ne fallait pas nous laisser trop longtemps en publique dans la même pièce, sinon cela risquait vite de dégénérer !

Pour pallier à cela, j’étais donc parti à la recherche d’une bonne petite taverne et étais sûr d’en trouver au moins une dans les parages, la question étant dans combien de temps j’allais la trouver ! Cette fois, on me foutu la paix dans les rues, j’étais un inconnu comme un autre et personne ne tiqua sur ma tronche qui rappelait vaguement un quelconque participant à une épreuve. Je pu même demander mon chemin sans que j’eus à donner des poings dans la face en retour, c’était vraiment Noël là ! C’est alors que je tombai sur LA taverne, le genre king size avec alcool à flot. Me sentant déjà revivre, j’entrai et commandai d’emblée un bon alcool fort, que je descendis cul sec. Le breuvage m’arracha la bouche, me défonça la gorge et brûla lentement mon œsophage en descendant, exactement ce dont j’avais besoin ! Satisfait, j’en pris un autre, puis un autre … Et fini assis sur un banc, dans un des coins de la taverne, à sévèrement déprimer sur la vision d’horreur que j’avais eu lors de l’épreuve, ainsi que tous les souvenirs de ma défunte femme qui revenir pour pimenter un peu le tout.

Sean quant à lui n’avait pas bougé, écoutant patiemment ce qu’il se disait entre Ophalee et Eerah, ne serait-ce que pour comprendre le lien qui les unissait. Il avait toujours autant de mal avec les relations humaines, même s’il connaissait dorénavant le lien père fils, déjà fort malgré le peu de temps passé depuis nos retrouvailles. Amusé par le fait que la bélua avait tant changé en passant la barrière du dôme, il le fut encore plus quand Eerah lui fit une proposition qu’il ne pouvait refuser. Un large sourire se dessina sur son visage, et il n’y avait pas besoin d’être voyant pour comprendre que cette idée le remplissait de joie. Aussi, il inspira d’un coup pour lâcher un « Ouais ! » très expressif, de quoi me rendre jaloux si j’avais été dans les parages !

Déjà bien impatient, il alla prendre la main du déchu pour l’emmener dehors, à la recherche de son lieu de repos. Mais il n’oublia toutefois pas Ophalee, lui proposant en passant « Dis, tu veux venir avec nous pour chercher son appartement ? Ca pourrait être marrant ! » et il en savait quelque chose, déjà au courant qu’il n’allait sûrement pas s’ennuyer sur le chemin ! Une fois en marche, le petit Rehla du se contenir pour ne pas déranger le déchu, mais sa curiosité fut telle qu’il ne parvint pas à tenir longtemps. Spontanément, il demanda à l’intéressé, le plus normalement du monde pour ne pas passer pour un gros turbulent - même si c’était un peu le cas, il se lâchait en ce moment ! - « Il a quoi de spécial ce bâton ? Tu as dit que c’était une arme, mais un bâton ne peut pas vraiment être utilisé de façon offensive, non ? » La curiosité et les Rehlas, une grande histoire d’amour !
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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

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Jun Taiji
Dim 1 Déc 2013 - 13:18

Vanille m'était toujours d'une excellente compagnie et ses actes, je devais l'avouer, me plurent. Après tout, même si Naram m'avait en quelque sorte sauvé, il ne faisait aucun doute que je lui en voulais et que je n'attendais qu'une chose : qu'il réapparaisse, et pas exactement pour de bonnes raisons. J'y voyais plus clair, nullement encore aveuglé par un amour que je ne pouvais maîtriser envers la déesse de la justice, mais mon passé n'allait pas tarder à se présenter à moi. Il y avait des choses que je devais savoir, notamment sur le début de l'existence de ce génie. Et puis, même si je ne le savais pas encore, Mitsuko et moi avions un ancêtre en commun ce qui, par conséquent, nous faisait appartenir à la même famille. La question porterait alors sur le rôle du Mârid déchu. Depuis quand existait-il et est-ce que le fait qu'il rencontre la première des Taiji fut une action du hasard ? Mais, pour l'heure, je souris, répondant à la dame des abysses : « Je ferai tout ce qui sera en mon pouvoir pour faire en sorte que mon double ait la nausée. ». La perspective me plaisait énormément, surtout que s'il ne s'agissait que de quelques petits rapprochements, cela était tout à fait dans mes cordes, même devant ma femme. Après tout, elle savait mieux que quiconque que le pouvoir demandait parfois quelques petits « sacrifices », bien qu'ici, ces sacrifices nécessaires soient totalement inexistants, voire plutôt amusants. La vérité c'est que je voyais la dame comme une alliée dont je devais tout de même légèrement me méfier. Pourtant, depuis que nous collaborions ensembles, jamais elle ne m'avait trahi et, pour tout avouer, je n'avais pas l'intention de le faire non plus. Je pensais, faisant de l'autodérision, qu'un homme qui avait servi des millénaires une même famille, était un chien bien fidèle. Peut-être était-ce vrai, ou peut-être pas. Comment savoir ce que, au fond, j'avais dans la tête ? Mais, en ce qui concernait Vanille, ma fidélité serait toujours intacte tant que nos desseins suivraient le même chemin. Elle venait juste de le confirmer.

La famille de Vanille était un réelle casse-tête mais je n'étais plus réellement à cela près, amusé de la façon dont ces deux accompagnatrices avaient été « poliment » écartées de notre discussion. Seulement, si ces femmes ne m'intéressaient pas le moins du monde, l'enfant que la dame avait eu avec Naram était bien plus divertissant. Je m'étais déjà posé la question sur un éventuel enfant mais dont je serai le père car, après tout, plongé dans ce cauchemar long et douloureux, j'avais eu le temps de songer à bien des choses. Cela n'avait rien à voir avec mon désir d'avoir d'autres enfants, mais simplement d'une interrogation qui me rongeait de l'intérieur : est-ce que Naram et moi étions si semblables ? La magie était entrée dans mon processus de fabrication et même si un même père ne faisait guère des enfants naturels identiques à une femme, est-ce que si je faisais un enfant à Vanille, par magie, celui-ci serait semblable à celui qu'elle avait confectionné avec Naram ? Peut-être. Mais peu importait. « Ne t'inquiètes donc pas, je pensais justement rendre une petite visite de courtoisie à cette chère reine des orines. ». Il est vrai que cela faisait longtemps que je ne l'avais pas croisé et puisque, là encore Vanille avait raison, j'aimais éperdument la troubler, j'allais faire en sorte de continuer mon œuvre. Ainsi donc, c'était elle qui détenait Caliel ? Ce cher génie possédait des femmes prêtes à tout pour ses beaux yeux dans tout le pays. « J'aurai préféré qu'il m'aide à la détruire plutôt qu'il décide de m'affronter... ». Je l'avais dit plus bas mais si ce... hum... je ne devais pas être impoli, si mon cher double avait décidé de m'aider, jamais Aria n'aurait pu me manipuler. Il n'était pas comme moi, ce n'était pas le servant de cette dame, sa création, il aurait pu la contrer, voir clair dans son jeu alors que je n'étais qu'aveuglé par la haine que je portais à Mitsuko, cette haine qui n'était que le reflet de mon amour pour elle. Et lui qui avait toutes les femmes de ce monde à ses pieds, il avait préféré lutter pour sauver la seule qui n'était, au final, plus à lui. Quel crétin.

J'escortai donc Vanille comme demandé, m'apercevant alors que ses dires étaient vrais. Les hommes la sentaient, la voulaient. S'en était presque déplacé et ça me mit légèrement en colère, presque autant que quand j'aperçus une comédie que j'aurai préféré ne jamais observé. Ritournelle et Svana. Je n'avais rien dit lorsque la dame des abysses avait abordé le sujet parce que je pensais qu'il n'y avait rien à ajouter qu'elle ne savait déjà mais... « Je te suis reconnaissant de l'avoir épargné. Je dois avouer que je préférerai la tuer moi-même si jamais cela devait se faire. Me priver de cela condamnerait la personne responsable à d'atroces souffrances. ». Je fixai les deux femmes en parlant à Vanille. « La vérité c'est que... ». Je souris, me ravisant. « Hum, peu importe, je vais avoir besoin de toi pour que jamais Svana ne fasse le lien entre cette elfe et moi. Je ne la trompe pas, mais j'aime passer du temps avec Ritournelle, sans qu'elle ne le sache. Elle est, en quelque sorte... ». Comment dire ? « un moyen de décompresser, à peu de choses près. ». Vanille comprendrait. Maintenant, je devais m'occuper de ces hommes stupides qui étaient attirés par la dame des abysses comme des mouches par de la viande. « Il est vrai que Naram repousse les individus, et c'est une caractéristique que nous avons en commun, mais je pense que sa simple aura n'est pas réellement suffisante. ». J'étais doué pour faire semblant mais jamais je ne me serai aventuré là dedans si mes sentiments étaient profonds. Mon épouse pouvait me blâmer mais je n'étais pas le genre d'homme à coucher avec toutes les femmes qui voulaient bien se poser sur ma couche. Et les dieux savaient que j'avais eu bien des occasions. Je passai ma main autour de la taille de Vanille, la rapprochant de moi avant de me tourner vers ces messieurs, les fixant comme si j'étais prêt à en tuer un ou deux directement. Puis, d'un geste ferme et précis, je collai celle qui était à présent une orine contre moi, alliant mes lèvres aux siennes quelques secondes. Un baiser langoureux mais qui restait tout de même plutôt correct en public. Je me détachai, souriant, et plutôt amusé par ces hommes qui avaient préféré revoir légèrement leur façon de penser. « Je crois que les rumeurs ne pourront pas plus écœurer mon double. ». Je jetai un petit coup d'oeil en direction de Svana, évitant de regarder Ritournelle puisque Naram ne la connaissait pas. Ainsi, ma femme aurait l'esprit perturbé par mon acte et non par mon elfe. Je reportai mon attention sur Vanille, lui servant à boire. « Pourquoi Orine ? ». Après tout, je n'étais toujours pas éclairé sur la magie du lieu et puisque je notais chez moi aucun changement, je ne savais pas ce que cela voulait dire.

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Dim 1 Déc 2013 - 23:25


C'était un ravissant petit jeu de faux-semblant, aux notes quelques peu malsaines et dangereuses. Mais cela ne rendait cette étrange situation que plus délicieuses. Vanille et Jun étaient loin d'être des âmes égarées, et ils se complaisaient dans ce petit monde, qui était entre leurs mains. Ils savaient ce qu'ils faisaient. Le risque était nul entre ces deux créatures qui cherchaient à servir leur intérêt, et à vivre une existence plus palpitante, moins ennuyeuse. Vanille se laissa faire lorsque Jun glissa sa main sur sa taille pour la coller à lui. L'étreinte était davantage sensuelle et sulfureuse que ce que la Sirène s'était autorisé quelques instants auparavant, et le baiser échangé plus ardent. Mais le tout demeurait dans le politiquement correcte. Toujours dans les bras du Génie, la jeune femme lui glissa tout bas : « Les rumeurs se feront extravagantes, et cela me plaît. J'aime qu'on me prête une histoire avec cet homme que tu sembles être. Où qu'il soit, j'espère qu'il voit combien nous l’entachons. Imagine les têtes et les réactions si j'avais pu être en compagnie de mon fils, dont l'apparence signe son ascendance paternel. Cela aurait été divin, de voir les autres penser à ce que lui et moi aurions pu faire.» Vanille se détacha de Jun, éternellement souriante. « À défaut, il est agréable de penser que l'honneur de la Vénus est tâché par les divagations. Elle a fait l'erreur de dire mon fils comme étant sien. Il est considéré comme le jumeau de sa fille. Mais avec un visage comme le sien, il se murmure que la demoiselle aurait trompé l'homme avec qui on lui prête une romance.» Elle rit, cynique. « Ravie de savoir que tu comptais aller la voir.» Ce n'était pas tout à fait vrai. « Penses bien à moi, à ce moment là.» Vanille, perdue dans la contemplation de son interlocuteur, voyait bien au-delà de l'apparence de Naram. Elle voyait Jun. Et doucement, elle chuchota. «C'est à toi que j'aurais du demander un fils.»

Vanille saisit délicatement, du bout des doigts, la coupe que lui tendait Jun. Dans un sourire, elle reprit la parole, choisissant d'abord d'évoquer le sujet elfique qu'était la petite Ritournelle. « Loin de moi l'idée de te priver de cette fille. C'est en la bousculant un peu que j'ai découvert cet étrange lien qui vous unissait. Mes plans à son encontre ont alors changé. C'est bien pour toi, vieux fou. Mais en vue de son comportement,je crois l'avoir traumatisé.» Elle rit, songeant à cette après-midi à la Forêt aux Milles Clochettes. Elle y avait déniché une pierre pour le moins intéressante. Retrouvant son sérieux, mais sans dénué son visage d'un sourire craquant, elle continua : « Je me fiche de ce que tu fais avec elle, cela te regarde exclusivement. Ne cherche pas à te justifier, tu as des allures de modèle comparé à mes agissements avec les hommes.  Mais c'est assez amusant. À ta façon de parler, on dirait une espèce de drogue.» Elle sourit, portant à ses lèvres son verre pour en boire une gorgée. « Alors je la protégerais à ma façon pour que tu puisses encore et toujours avoir tes doses. Svana est fière. Je pense qu'elle préférerait savoir que tu couches avec cette Elfe sans éprouver de sentiments plutôt que de t'entendre parler d'un besoin irrépressible de la voir, d'être en sa compagnie.» Elle fit quelques pas sur le côté, posant ses yeux sur Blanche et Nausicaa qui n'avaient pas bougé. Elles avaient plutôt intérêt.

« Pourquoi orine ...» répéta-t-elle, pensive. Son sourire était à présent sarcastique. « Disons simplement que, dans l'hypothèse où tu étais Vérité et non Mensonge, je ne pouvais me permettre de me présenter à toi sans changer quelque chose en moi. Tu aurais été de ceux qui savent ce que signifiait l'absence de changement. Et tu m'aurais hais davantage. Pour ne pas dire que tu aurais voulu mettre fin à mes jours dans la minute. C'était une simple précaution. J'ai changé mon essence grâce à un magnifique artefact que j'ai dérobé à l'une de nos amies communes.» Elle ne pensait pas devoir préciser qu'il s'agissait de la Couronne des Orines, dérobée à la Vénus. « Et si ta question concernant mes motivations profondes, que dire si ce n'est qu'elles sont purement malsaines ?» Elle rit encore, terminant son verre. « J'avais simplement envie de connaître d'autres sensations que celles reliées aux eaux. Et tu connais ou te doutes de mon penchant pour les petits jeux. Quoi de plus divertissant que de se glisser dans la peau d'une de ces créatures soumises ? Je suis une véritable Orine en cet instant. Une Orine libre, une énigme à prendre. Et je me laisserais appartenir à un homme.» Un type à l'ego surdimensionné s'approcha, torse bombé. « Mais je ne me lierais pas à n'importe qui.» Elle se tourna légèrement vers l'étranger, un nouveau verre à la main. « Cours toujours.» dit-elle tout bas. Bras tendue, elle renversa le contenu de la coupe sur le crane sans cheveux du grand gaillard. Et dans un petit rire moqueur, elle courut se cacher derrière Jun comme une princesse en détresse.

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Lun 2 Déc 2013 - 1:14

Alasar était parti me chercher un verre, très aimable de sa part et il me le tendais tout sourire.
Merci. Je n'en peux plus, j'ai envie de de me giffler tant j'étais sotte ! Courir après des cailloux, comme si ca changeait quelque chose. Mon ton était hautain, mauvais. Et l'histoire que je détenais n'était que pure invenson de cette petite et fragaile créature. Elle m'insupportais avec son sourire, ses beaux yeux et sa bonté à en faire pleurer une nonne. J'avais envie de la tuer, de la faire soufrir pour qu'elle comprennes que le bonheur n'existait pas et qu'elle ne ferai que traverser la vie sans la vivre à force de courir après l'inaccesible.

"Eh bien, allez le lui faire savoir, montrez lui l'exemple."

Et alasar disparut, réaparaissant aux côtés de Ritournelle, derrière Svana.

...

je me mis à boire l'infusion, le visage radieux. Quel bonheur, une boisson chaude après tout ce temps passé au frais en haut des montagnes. On m'a dit grand bien de Drosera, il parraît que cette ville est un des joyaux du monde. Vous les alfars, avez bien de la chance de posséder un si beau lieu... Voyez, notre cité à nous, Earudien, est seulement au début de sa reconstruction... Je n'aime pas cette situation, elle donne l'impression que les elfes sont un peuple brisé et fragile.

Je m'arrêtai soudain de converser, quelque chose était entré dans mon champ de vision C'était... Moi ? je me voyais tel dans un miroir, une couronne sur la tête, les mains noircies et les yeux d'un bleu marine affolant. je regardais alors le thé que Svana m'avait tendu, puis Alasar qui me souriait encore plus qu'à son habitude. Celui ci, j'en étais certaine, s'était épris de moi vu qu'il s’arrangeait toujours pour passer du temps en ma compagnie. Ce qui était gênant, car l'elfe de rubis, avait très certainement plus important à faire que de me courir après. J'étais pourtant loin de la vérité.

Depuis le début de l'épreuve, Alasar n'avait fait qu’exécuter les ordres du conseil des elfes, et avait été chargé de me transmettre "la maladie". Et il n'avait rien trouvé de mieux à faire que d'exploiter mes pensées et mon esprit pour créer un moi futur et malfaisant, doué d'une conscience propre et convaincu que j'étais responsable de son malheur... Tordu comme plan, mais pire que ça, je ne me doutais de rien. Mon double me regardais avec insistance, pointant svana du doigt, et me mima en train de renverser sur elle, volontairement, ma tasse de thé. je plissais le front puis regardais à nouveau svana, car mon double était tout proche d'elle, mais l'alfar ne remarquait pas sa présence. je fis mine d'avoir une poussière dans l'oeil pour dissimuler ma grimace précédente. puis lui adressais un sourire bienveillant. Je n'avais qu'une hâte, partir d'ici et pour de nombreuses raisons. La première, vanille, qui ne me voulait pas que du bien... Alasar, qui était patéthique tant il manquait de discression, et mon... double, ou plutôt mon êtat mental, car j'avais réellement l'impression d'être devenue folle, où que quelqu'un ici se jouais de moi.
Puis derrière à la buvette... naram sin embrassant Vanille. Je fis une seconde grimasse, cette fois due à une situation bien réelle
"Tout va comme vous voullez, Ritournelle ? " Dit Alasar.
"Pour le mieux merci, Je suis en bonne compagnie et suis impatiente de connaitre les scores." Faux... Mais il fallait bien que je me tiennes, que je fasses bonne figure, l'image des elfes était en jeu... Je n'étais pas sociable, j'avais peur des gens, je devenais folle et dans la foule une personne ici avait au moins trois raisons de me tuer, et en plus, était collée aux lèvres du plus puissant génie dont j'avais connaissance.

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Lun 2 Déc 2013 - 5:21




Il avait fait le périple vers Utopia avec sa merveilleuse compagne et son chaton qui ne l'a quittait presque jamais. Voyage agréable sur les mers à bord d'un navire marchand qui voulait profiter de l'événement de la coupe des nations pour y écouler sa marchandise. Pénétrant dans l'enceinte de la ville, Ethan avait ressenti quelques picotement, sensation bizarre comme si un changement s'opérait en lui mais physiquement n'y voyait rien. Il avait entendu parler de cette magie qui opérait sur les lieux, qu'il pouvait ainsi connaître ce qui l'attendait dans un futur plus ou moins proche. Assurément il était curieux mais effrayé, redoutant de ne pas aimer son avenir... Si tel étais le cas, il ferait tout pour contourner la voie qui l'y mènerai. Une impression d'être plus fort mais aussi plus noir l'avait envahi, une envie de répandre le mal traversait son esprit. Il prit conscience de ce qu'il était, un démon... une nouvelle vie voué au mal et l'épanchement de ses colères. Visiblement assez puissant pour user du changement d'apparence, conservant ainsi l'allure d'Orisha qu'il était à l'exception de ses yeux plus foncé qui paraissant selon les idées qui traversaient son esprit.

Il secoua la tête, désireux de se concentrer aux raisons de sa venu, la compétition d'intelligence qui débuterai sous peu et bien sûr être en compagnie de sa bien-aimée. Celle-ci arrivant justement de son épreuve d'agilité pour l'honneur des sorciers. L'idée de concourir dans cette épreuve lui était passé en tête mais au final il ne regrettait pas d'avoir laissé à d'autre de sa race le soin de perdre contre sa compagne. Après une brève absence pour se vêtir de sa robe, magnifique disons-le, elle l'enlaça dans son dos, sourire sur son visage de la sentir près de lui, menant une main à sa hanche.

- Coucou au fait… As tu pu voir mon parcours dans la montagne?... Je ne sais pas pourquoi mais je me sens un peu ridicule à présent…

- Tu n'as rien de ridicule, tu a réagi au quart de tour pour monter jusqu'au sommet malgré tout ce qui t'es tombé dessus, je suis fier de toi.

Elle déposa un baiser dans son cou et demande pour une boisson afin de se rafraichir, il n'eut même pas le temps de répondre que devant eux le buffet prenait place avec largement plus qu'il n'en faut pour la satisfaire. « Ce serait pratique comme magie à la maison...». La suivant pour y prendre un alcool à son tour pour se détendre, souriant de l'entendre gémir de satisfaction à sa première gorgée. Lui murmurant à l'oreille avec humour...

- Ai-je à me soucier de l'effet d'un verre sur tes sens plutôt que mes mains ?

Sans attendre de réponse, il avait jouer des doigts sur ses reins, profitant de l'absence de tissu à cet endroit. Glissant ensuite la main jusqu'à son ventre pour y croiser les doigts avec les siens pour la serrer contre lui pour un doux moment après l'adrénaline qu'elle venait d'avoir en montagne. En profitant pour regarder les gens déjà présent pour voir si le visage d'une personne lui évoquerait un souvenir. Ses pensées se croisant avec ceux de sa compagne qui le questionna à ce propos.

- Je ne reconnais personne parmi tout ce monde… As tu repéré une vieille connaissance, toi?
- Hum... oui là-bas... allons-voir.

Un visage lui semblait familier, non pas une grande connaissance mais une impression de déjà vu. Il relâcha son étreinte tout en tenant toujours la main d'Emivia, le chaton accourant pour réclamer une balade lui aussi. Ethan se pencha pour que la boule de poil viennent prendre place sur son épaule fièrement, profitant de la hauteur pour tout voir en fidèle protecteur de sa maîtresse qu'il est. Ils s'arrêtèrent devant un trio formé d'une femme, son fils si on se fiait aux mots qu'il attendit et une mignonne petite fillette. Ethan s'approcha de la blonde, lui adressant la parole tout en restant légèrement à l'écart pour ne pas sembler menaçant ou paraitre intrusif.

- Pardonnez-moi, j'ai l'impression de vous avoir déjà vu quelques part, comme si vos traits me sont connus mais votre nom m'échappe totalement.

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Lun 2 Déc 2013 - 14:46




Elle fit un beau sourire suite aux dires de son cher époux, appréciant le doux réconfort que ces simples mots. Les murmures qui suivirent son gémissement la firent rire doucement et ses pensées s’égarèrent au contact des doigts délicieux qu’il faisait parcourir sa peau, lui arrachant un soupir.
- Tu sais bien que tes mains ont sur moi un plus grand effet mon chéri…

Traversée par un frisson intense sur toute la longueur de son échine, elle savoura l’instant en se mordillant la lèvre d’envie. Elle se serait bien éclipsée en sa compagnie s’il n’avait pas attrapé sa main pour la conduire auprès d’un petit groupe, une femme, deux enfants ainsi qu’un homme un peu en retrait. Son regard scruta la blonde de la tête aux pieds et elle aurait bien avalé sa gorgée de travers. « C’est qui celle là?... ». Son félin mit ses oreilles légèrement en arrière et garda son regard rivé sur celle-ci. Elle grommela subitement entre ses dents, ne lésinant pas sur ses paroles, juste après celles de son conjoint, serrant ses doigts dans les siens.
- Je suis curieuse de le savoir aussi…

Une petite pointe de jalousie pointa le bout de son nez, son épreuve l'ayant stressée ne l'aidant vraiment pas à se contrôler. Son regard affichait clairement du dédain et ses sourcils se froncèrent légèrement. Ses yeux se posèrent ensuite sur le jeune brun puis la petite rousse avec un peu plus de douceur, retrouvant lentement son calme. Son amour pour les enfants n’avait donc pas changé. Elle enchaina tout de même avec un certain mépris dans la voix, petite provocation à destination de la jeune femme. Que voulez vous, la brunette n’était pas dotée de tact mais sa franchise était sans conteste, les courbettes n’étant vraiment pas sa tasse de thé.
- Si ce sont vos enfants, ils ne vous ressemblent aucunement… Assurément le charme de leur père…

Avouons-le. Dans d’autres circonstances, elle lui aurait certainement sauté dessus toutes canines dehors sans attendre pour aucune réelle raison apparente. Fallait-il seulement une raison pour cela, ceci dit ? Son épreuve, aussi dure soit elle, l’avait cependant un peu fatiguée. Il fallait dire aussi que le lieu, plutôt bondé de monde et assez imprévisible au vue des changements s'opérant sans arrêt, ne permettait point non plus ce genre de subtilité. Elle observa ensuite l’homme légèrement à part un peu plus attentivement. Il avait fière allure et était même un tantinet sexy aux yeux d’Emivia. Ses yeux se remirent à briller alors qu’elle parcourrait le corps de l'inconnu du regard et un petit sourire revint illuminer son visage. « Mmmh… Pas mal du tout… Un vrai plaisir pour les yeux cet homme... ».

Elle tourna ensuite légèrement la tête afin de jeter un coup d’œil sur la salle une nouvelle fois, cherchant des têtes connues afin de se détendre et en oublia même sa légère colère. L’Empereur ne semblait pas s’être déplacé ou peut être était il dans une autre salle. Elle ne trouvait pas non plus les connaissances et amis qu’elle s’était faite depuis tant d’années. Dommage, ce lieu semblait pourtant propice aux retrouvailles. Arrivaient-ils peut être plus tard?


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Lun 2 Déc 2013 - 17:42

Lucain s’était longuement étonné de l’apparence que le sort lui avait donnée, au moment d’entrer dans la cité d’Utopia. Debout de toute sa stature, il émanait un fort charisme angélique. Son aura s’était amplifiée, magnifiant ses traits et le rendant plus imposant. Aussi, il avait visiblement mûri. Son visage traduisait une pondération teintée de sérieux, toujours dominée cependant par cette douceur qui lui était propre. Lucain paraissait simplement sûr de lui, comme un ange qui aurait acquit assez d’expérience pour ne plus douter de ses valeurs et du chemin à suivre.
Outre le ressenti, l’apparence de l’ange avait aussi subits quelques changements flagrants. Il portait désormais une longue chevelure blonde qui descendait jusqu’à ses épaules, ainsi qu’une barbe bien taillée. Quant à ses vêtements, ils s’écartaient de la mode angélique. Et peut être que si Lucain avait eut davantage de culture, sur les différents peuples des terres du Yin et du Yang, il en aurait reconnu l’inspiration. Car l’ange ne le savait pas encore, mais coupe comme couleur provenaient d’une tribu orisha nomade du désert. Enfin, il aurait tout le loisir de faire le lien ultérieurement, avec une expérience future… si tant est qu’il se souvienne de son habilement du jour, d’ici là.

Non, ce qui impressionna le plus Lucain était la paire d’aile supplémentaire dans son dos, attestant d’un destin en tant qu’archange véritable. A quelle vertu il se verrait associé, il n’en savait rien. Peu importait : elles étaient la, trônant dignement sous sa première paire d’aile; réduisant le jeune homme à une grande perplexité.
Car oui, Lucain n’était pas très en phase avec les vertus en ce moment. S’il avait cherché à se retrouver, aujourd’hui au milieu de la foule dans une peau différente de la sienne, ce n’était pas par hasard. Il voulait fuir sa situation actuelle et l’abyme de questions, de doutes dans lequel il se sentait plonger jour après jour. C’était un mal silencieux qui le rongeait sans douceur. Et plus le temps passait, moins il se sentait apte à trouver des solutions.
Alors, cette apparence… Cette enveloppe incarnant une ambition passée, il ne savait qu’en penser. S’avouer, même en silence, qu’il n’en voulait pas ne lui paraissait guère correct. Il savait aussi pertinemment que le futur était une chose toute relative. Son expérience avec les maîtres du temps lui avait au moins enseigné cela. A quoi bon, alors, s’éterniser devant un pâle reflet ? Il quitta donc l’image du miroir pour se fondre dans la masse des anonymes, sans plus de considérations stériles.

L’endroit était décoré avec goût. L’ange laissa son regard papillonner de tous les côtés, comme pour capter l’atmosphère de la ville. Elle baignait d’une extraordinaire effervescence. Il faut dire qu’un tel évènement était chose rare. Dommage, peut être… car une telle compétition offrait à tous les peuples le moyen de se mesurer autrement que par la guerre. Il appréciait le concept en tout cas et se laissa volontiers distraire par l’ambiance bon enfant affichée par les visiteurs... Lui, se contentait du simple plaisir de se promener... Chose fort précieuse.
Après une courte errance, il arriva au cœur de la ville. L’essentiel de la foule s’était agglutinée autour des cinq pylônes, sur lesquels étaient fichés de grosses sphères. Chacune d’elle retranscrivait en direct les épreuves. Lucain prit alors quelques minutes pour regarder autour de lui. Il ne connaissait pas l’immense majorité des gens, quoique certains visages lui évoquaient vaguement quelque chose. Et comme on se bousculait, il décida de chercher un coin un peu plus tranquille, en s’extrayant du flot des passants.
Le jeune homme fini par arrêter sa course non loin du pied d’un des pylônes. Il remarqua alors Enzel, entouré de proches. Du moins, c’est ce qu’il déduisit de l’attitude de ceux qui l’entouraient. L’ange hésita à aller le saluer, mais se ravisa, ne voulant pas le déranger. Sans doute l’abordera t’il un peu plus tard, mais pour l’heure, il était curieux d’observer le déroulement des épreuves.  

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Lun 2 Déc 2013 - 21:50

L'intention de l'Ombre n'avait nullement été de faire peur au jeune homme à ses côtés. En fait, à bien y réfléchir, il n'y avait eu aucune intention puisque cela s'était fait presque instantanément, sans qu'il y réfléchisse. Il se sentait d'ailleurs un peu gêné de sa réaction, et surtout de celle qu'il avait provoqué chez … le fé. Enfin … dans ce cas, ça se comprenait qu'il ait quelques soucis avec les nouvelles ailes qu'ils possédaient actuellement. Déjà, ce n'était pas du tout la même taille. Ensuite, qui dit changement de taille, dit changement de position, d'équilibre et autre et surtout, changement de poids. Enfin, le nouveau corps du jeune homme était certainement adapté pour accueillir ses ailes plumées. L'exclamation de son interlocuteur tira un sourire à Raeden. « Waaaah », c'était une façon comme une autre de décrire la situation. Ni mauvaise, ni bonne. Ah non mince, c'était pas pour parler des ailes, sa dernière exclamation. Il venait juste de se faire agresser … enfin, attaquer … non, juste … caliner. Oué, c'était ça. Une femme et une gamine venaient de se jeter sur le futur déchu et le papouiller comme si cela faisait des dizaines d'années qu'ils ne s'étaient pas vu.

D'ailleurs, en y regardant mieux, le Passeur reconnaissait la femme. C'était celle avec qui il avait dansé à la nuit féérique, la fête donnée lors du couronnement de la nouvelle reine des fée, Myrialuna. Il était en train de s'écarter un peu pour leur laisser de l'intimité lorsque la petite fille qui les accompagnait, se tourna vers lui et lui proposa de faire partie du calin, lui aussi. Il resta immobile, les yeux grands comme des soucoupes … Faire une accolade avec des gens qu'il connaissait pas ou à peine ? Elle était sérieuse là, l'enfant ? Et qu'est ce qu'elle avait à le regarder comme ça, avec de grands yeux innocents et limite de chat potté ?! Elle allait le faire craquer à le zieutter ainsi. Après tout, Raeden ne résistait pas souvent à de tels regards surtout quand ils étaient fait par des enfants. Là, quelque chose lui disait que s'il refusait, il allait faire une malheureuse. Il ne pouvait décemment pas faire cela. C'était contre sa nature même de faire du mal à des enfants.

Revenant vers eux, il regarda quelques secondes le groupe avant de s'agenouiller en face de la jeune fille et d'ouvrir lentement les bras.


D'accord. Si cela peut te faire plaisir, je veux bien te faire un calin.

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Mitsu
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Mitsu
Mer 4 Déc 2013 - 0:22

Ce qui avait semblé être une bonne idée à Mitsuko sur le coup la rendit quelque peu perplexe après coup. Jamais elle n'aurait, par le passé, sauté ainsi dans les bras de quelqu'un. Mais, en réalité, elle n'y pouvait rien : quand elle voyait Enzel, elle avait envie de lui faire des câlins. Neros avait également son petit traitement personnel, elle lui faisait des gâteaux, mais c'était sans doute moins perturbant, surtout en public. Si quelqu'un s'était comporté de la sorte avec elle durant sa vie de mortel, elle l'aurait soit repoussé froidement, soit tué. Mais, après tout, elle ne pouvait connaître la mort, ce qui tombait plutôt bien. Cela dit, si Enzel l'avait repoussé avec froideur, elle l'aurait sans doute dilapidé sur place. C'est que, même si elle n'était plus enceinte, elle était tout de même plus sensible qu'avant son élévation... parfois. D'autre fois, c'était tout le contraire et les émotions des mortels devenaient incompréhensibles et inutiles à ses yeux, tout comme toute notion de temps et d'espace. Elle sourit, se voulant joueuse. « Hé bien, je pensais simplement que mon fils serait à présent assez puissant pour sentir mon 'attaque' arriver. ». Elle finit tout de même par apercevoir ses ailes noires, s'éveillant peu à peu au contexte qui entourait son fils. Sa mine changea légèrement, la déesse n'étant visiblement pas d'accord avec cette version de l'histoire. Son fils était si mignon en illuminae ! Il était hors de question qu'il devienne déchu ! Non mais ! « Dis maman... ». C'était la voix de Violette, Violette qui l'appelait ainsi parce que, en réalité, elle était devenue sa mère de substitution. L'enfant était toute seule maintenant que l'ancien monarque démoniaque et son génie avaient disparu. De plus, elle ne pouvait plus prendre de forme adulte et, seule dans ce monde, elle n'aurait pas survécu très longtemps, surtout si ses ennemis avaient appris qui elle était en réalité, à savoir l'ancienne reine des humains.

Devant l'absence de réaction de la déesse, Violette recommença : « Dis maman, tu veux venir faire un câlin au zentil monsieur et à moi ? Parce que toi tu veux zamais faire de câlin à personne et même que les câlins c'est trop biiieeen ! ». Mitsuko regarda enfin autour d'elle, ne considérant plus son fils comme le centre de l'univers. Elle pencha légèrement la tête sur le côté lorsqu'elle s'aperçut que l'homme qui enlaçait Violette n'était autre que Raeden. Elle finit par sourire, légèrement amusée par la situation. « Oui bien sûr ma chérie mais seulement à toi, parce qu'il ne faudrait pas mettre le 'gentil monsieur' mal à l'aise tout de même. ». Seulement, alors qu'elle s'apprêtait à agir d'une façon ou d'une autre, ses sens furent alertés par deux événements : Le premier était la présence d'un futur archange qui attira son attention pour une raison inavouable, surtout pas devant Enzel. Le deuxième était la future présence d'un individu, individu qui ne tarda pas à arriver et à s'adresser à elle. Décidément, elle qui s'ennuyait auparavant, il lui aurait maintenant fallu être deux pour gérer une telle situation. Elle murmura alors : « Mais c'est une idée... ». La déesse n'attendit plus une seule seconde de plus, divisant son corps en deux répliques identiques, l'une d'elle se dirigeant vers Violette alors que l'autre se tournait vers l'inconnu.

Toujours avec le même côté amusé qu'elle avait adopté depuis qu'elle avait aperçu Enzel, elle répondit à l'homme : « Hé bien, vous savez, je suis très vieille. J'ai croisé bien des individus dans mon existence, peut-être faites-vous partie de ces derniers ? ». Ce qui, dans un sens, pouvait être véridique. Seulement, elle n'avait pas l'impression de le connaître, à moins que ses pouvoirs divins ne lui jouent encore des tours. Peut-être avait-il aperçu une représentation d'elle quelque part ? Peut-être était-ce la déesse qu'il reconnaissait en elle ? Si tel était le cas, elle avait bien l'intention de fuir au plus vite. Elle sourit cependant. « Je travaille à la bibliothèque du continent du matin calme, peut-être est-ce là bas que nous nous sommes croisés ? ». Ce n'était pas très correct de mentir mais elle y avait réellement travaillé lorsqu'elle n'était qu'une sorcière. C'était étrange, une déesse qui préférait se cacher mais, finalement, totalement compréhensible si on prenait en compte le fait qu'elle passait ses journées à régler des soucis de justice. Pour une fois qu'elle pouvait s'amuser un peu, elle préférait passer pour madame tout le monde, quitte à paraître un peu idiote sur les bords. « Quel est votre nom ? Vous participez à la compétition ? ».

L'autre « elle » avait pris Violette dans ses bras avant de regarder Raeden. « Je suis désolée, j'espère qu'elle ne vous a pas trop importuné. ». Au pire, l'action de la petite humaine ne pouvait pas être pire que celle qu'elle avait elle-même exercé sur la personne de l'ombre en le changeant en fé. Elle rit en y repensant, tournant les yeux vers l'ange qui se trouvait un peu plus loin. Elle devait lui prendre quelque chose, quelque chose qui lui appartenait et qui pourrait lui être utile. Usant de télékinésie, elle exerça une légère pression sur l'un des cheveux de l'être de lumière, lui arrachant et le ramenant à elle, le laissant flotter à quelques centimètres d'elle, totalement satisfaite. Seulement, son comportement pouvait paraître réellement étrange, oui, complètement. Elle fixa Raeden et Enzel avant de leur dire en souriant : « Je collectionne les jolies cheveux... ». C'était ridicule mais chacun ses lubies. Elle regarda l'ombre un instant... « D'ailleurs, les vôtres ne sont pas mal non plus... ». Seulement, elle ne pouvait pas le changer en fé à leur première rencontre et lui piquer un cheveux à la deuxième, cela se révélait très mal élevé. A présent, elle devait disparaître. Elle la voleuse de cheveux, non son autre elle qui, au final, n'avait rien fait et pouvait très bien passer pour sa jumelle. Elle rit, faisant un petit signe de la main aux deux hommes avant de marcher vers le buffet comme si de rien n'était. Si on vous demande, non, ce n'est pas elle qui a piqué un cheveux à un ange pour en faire un mignon petit enfant. Pas du tout.

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Jeu 5 Déc 2013 - 1:24

Welverin était donc là pour représenter sa fameuse race pour l'épreuve d'agilité. Mais il semblerait qu'elle ne commencerait pas immédiatement. En effet, la compétition allait débuter par l'épreuve de force. Il se demandait ce que les organisateurs avaient choisi. Ils avait d'ailleurs appris sur place que ces derniers étaient tout simplement les Aetheris. Il espérait que ce ne soit pas juste une histoire de gonflette, de soulèvement d'haltères. Cela n'aurait rien d'amusant ni de véritablement révélateur à ses yeux. Mais cela ne servait à rien de lancer des hypothèses et plutôt d'admirer le déroulement de l'épreuve à partir de la sphère magique qui lui était réservé. Le concept était finalement bien plus plaisant.

Parcourir une distance non fixé pour atteindre un objectif mystère qui risquerait de détruire le moral des champions. Cela va bien l'amuser. Qu'on leur annonce que leur mental allait en prendre un sacré coup et que pourtant, ils soient quand même prêts à se jeter à corps perdu dans l'épreuve, c'était hilarant. Et les petits suppléments auxquels ils auraient le droit avant l'épreuve finale, ce n'était que du bonheur. Et plus ils se défonceront, plus il prendra du plaisir à regarder. On pouvait même le voir sourire. Il comprit alors que cette transformation avait brisé la synergie entre son corps et son esprit. Il se demandait comment lui-même aurait surmonté cette épreuve mais au final, il fut quand même heureux de ne pas avoir demandé à être le champion de la force.

C'était un bon divertissement mais bon, il n'avait pas que cela à faire. L'une des personnes s'occupant du bien-être des participants l'avait informé qu'il fallait aller au bas de la Montagne de l'Edelweiss enneigée. Il lui fallait donc allait jusque là-bas s'il souhaitait réellement joué son rôle. Enneigée ? Il s'était soudainement rendu compte qu'il allait se les geler. En plus, il avait laissé Rayearth à Drosera par précaution. Et sans cape en plus, il allait quand même regretter un peu d'avoir choisi cette épreuve. Héhé, on va voir qui va se marrer maintenant.

Spoiler:
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Jeu 5 Déc 2013 - 1:44

Je souris en écoutant la petite elfe me remercier en souriant. Elle ne manqua pas de reconnaitre la race à laquelle j'appartenais et m'amusa en me qualifiant de cousine. En voila une qui était pour le moins intéressante. Rare étaient les elfes qui ne nous haïssaient pas et ne nous voyaient pas comme des aberrations de la nature à ma connaissance. Il me semblait qu'elle ne faisait pas vraiment corps avec son peuple, je doutais qu'une telle vision des choses soit très bien tolérée par les siens, elle me paraissait un peu trop excentrique pour être bien intégrée. Ce qu'elle me dit quand à la réputation et le comportement de mon peuple me chagrina. Cela soulignait bien l'ampleur de la tâche qui m'incombait désormais. Car je souhaitais que les autres races abandonnent leurs préjugés nous concernant. Nous devions redevenir des créatures enchanteresses dont la politesse et la délicatesse n'étaient jamais mis en défaut. Nous devions nous forger une image de perfection pour mieux cacher nos complots, retrouver notre comportement maniéré et établir pour le reste du monde un mirage qui les berneraient tous tout en nous reflétant délicieusement. Oui ce serait long et complexe mais c'était essentiel. Il nous fallait retrouver notre véritable identité, notre raison d'être, notre essence. Nous étions apparus pour porter haut les couleurs du mal et prouver qu'il pouvait être aussi raffiné distingué et beau que le bien. Ma sœur avait détruit cette vocation et entrainé notre peuple dans sa folie. Aujourd'hui c'est à moi qu'il incombait d'effacer ses erreurs.

Je m’interrogeais quand à la réponse que j'allais lui fournir concernant mes connaissances, mais déjà elle reprenais la parole trop heureuse d'avoir quelqu'un à qui parler et avec qui oublier la raison de sa présence à l'évidence. Elle me parla de Drosera, regrettant que sa cité soit seulement en cours de reconstruction et donne un air de faiblesse à son peuple. Je l'écoutais avec attention tout en surveillant du coin de l’œil l'elfe soit disant "adorable qui l'accompagnait. Il ne me plaisait pas, mais alors pas du tout. Je ne savais pourquoi mais c'était une impression que je ne pouvais faire taire d'une quelconque manière.

"Je regrette que mon peuple ai oublié son devoir premier et se soit un temps permit des comportements dégradants. Je compte y mettre un terme. Le règne de mon prédécesseur à beaucoup nuit à notre image et a dévoyé mon peuple, je m'efforce de lui rendre son raffinement passé. Et malheureusement, même notre cité n'est plus que l'ombre de ce qu'elle a été à une époque. Drosera n'est plus que le reflet d'une gloire passé. Je compte la faire reconstruire et la réaménager. Mais pour cela j'aimerais demander l'aide des elfes, ou tout du moins de ceux qui accepteront de nous y aider. J'aimerais améliorer les rapports entre nos peuples. Je pense que nos connaissances et nos dons sont complémentaires. Nous devrions tenter de nous comprendre et de collaborer au lieu de nous haïr, car j'ai bien peur que ce ne soit là la triste réalité." dis-je doucement l'air sérieux et attristé, une part de mes paroles était une invitation en bonne et due forme.

Mais mon attention tout comme celle de mon interlocutrice fut retenue par un évènement bien différent. Ma chère Vanille et mon délicieux mari venaient dans notre direction et il me sembla un instant que me voir en compagnie de l'elfe l'irrita, à moins que ce ne soit un effet de ma paranoïa. D'autre part, je crus être quelques seconde le sujet de leur conversation. Mais là encore j'en doutais. En tout cas, Vanille avait du nous percer tout deux à jour. Cela ne faisait guère de doute en revanche. Puis je vis Jun enlacer la sirène, ou plutôt l'orine qu'elle était devenue, et l'embrasser avec une certaine ardeur, tout en restant tout à fait correct, avant de foudroyer les hommes alentour. Allons bon, le voila qui jouait les preux chevaliers, pour un peu j'en aurais ris, d'autant plus qu'il me regarda avec une certaine insistance, je lui rétorquais un sourire amusé et insouciant. Me croyait-il bête à ce point ? Je connaissais Vanille de longue date, nous avions été des veuves noires, elle n'avait guère de sentiment, les hommes étaient des jouets pour elle, quoi qu'ils fassent ou ne fassent pas ensemble, et je doutais qu'il aient la moindre relation, je ne m'en souciais guère. Je connaissais assez Jun pour le savoir de jouer la comédie avec un réel talent pour protéger une femme, ou tout simplement lui éviter de faire une démonstration explosive de puissance. Cependant je ne manquais pas de remarquer que Ritournelle semblait perturbé, d'ailleurs l'elfe qui l'accompagnait également. Si bien qu'il se permit de prendre la parole. La demoiselle tenta de le rassurer et pour ma part je le foudroyais du regard les sourcils à peine froncés. C'était un avertissement, je n'appréciais pas qu'il nous écoute et encore moins qu'il intervienne de la sorte.

Prenant la délicieuse demoiselle par le bras, guettant la réaction de mon époux du coin de l’œil en l'entrainant gentiment je décidais de répondre à sa question. "Je connais ces deux personnes, si discrètes. Mais vous n'aurez rien à craindre d'elles en ma compagnie, détendez-vous." j'avais dis cela gentiment, en souriant, me basant uniquement sur mon empathie. Je n'avais pas cherché à guetter les réactions de la jeune femme particulièrement, mais sa proximité physique me rendait ses sensations assez claires bien que je tente de m'y fermer, ce que j'avais toujours du mal à faire. J'ajoutais alors avec bonne humeur, changeant complètement de sujet. "Me feriez-vous l'honneur de m'aider dans la tâche que je me suis assignée et de participer à faire revivre Drosera ?" Cette journée était assez prometteuse, tout compte fait, et la tournure que prenait les évènements m'amusait beaucoup.

Résumé:
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[RP pour tous] La coupe des nations

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