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 Les profs METAAAL [PV Luka R.]

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Dim 29 Sep 2013, 15:31

Vissé sur son trône, Cocoon écoutait distraitement les doléances des pauvres sujets de sa ville. Lorsque le dernier fut partit, il soupira longuement, se disant que vraiment, comment avait-il pu accepter si facilement cette condition pompeuse ? Qui lui avait imposé ça d'ailleurs ? Déon... Il se tourna d'ailleurs vers son bras droit, assis à ses côtés, en train de noter les dernières demande qu'ils avaient reçus. Sentant le regard de son souverain il prononça machinalement :

« Oui ? »

L'Orishala secoua la tête, levant les yeux au ciel, avant de se lever et partir de là. Il voulait décompresser, voir ailleurs, et se vider la tête. Faisant appeler Azrëel, il lui confia la garde de l'armée pour trois jours, avant de lui prouver son affection, contre un mur de son bureau. Une fois les affaires terminées, et la braguette remontée, il sortit de là. L'après midi touchait à son terme, et la nuit allait arriver plutôt rapidement. En bon baroudeur, il n'avait pas envie de rentrer chez lui, dans sa maison familiale. Oui bien sur, revoir sa fille était important mais c'était tout. Il faudrait qu'il pense à l'emmener au Palais un jour à cette jolie Reine.

Cocoon arpenta les rues de la ville, qu'il connaissait presque par coeur, et poussa la porte du cabaret. Il alla directement voir le barman, saluant des connaissances au passage. Le staff du lieu le laissait entrer tout le temps, alors même que l'endroit n'était pas ouvert. Il était un habitué, avant meme de monter sur le trône, alors y passer une fois de temps en temps avant l'heure de pointe, n'était finalement qu'une routine absolue. Une fois un verre vidée, deux trois nouvelles prises sur des connaissances à lui, et sortit des lieux, il se dirigea vers un endroit qui lui seillait tout autant : la taverne. Poussant la porte en chêne, il pu remarquer les différentes lumières qui éclairaient la pièce et constata effectivement que le ciel changeait de couleur. Combien de temps était-il resté aux Cuisses Brûlantes ? Haussant les épaules, il s'approcha du tavernier en disant :

« Ta femme n'est pas là ? »
« Hè Cocoon ! Non, elle a attrapé mal juste après l'accouchement alors bon... »
« Courage. Si t'as besoin de potions je suis là. Bon je vais m'asseoir, y a des têtes connues ? »
« Pas pour le moment. Encore beaucoup de gens de passage. »
« Ca marche. Une bière patron. »
« De suite chef ! »

Ricanant Cocoon arpenta la salle pour finalement sentir non loin une présence connu. Il n'était pas lié avec elle, mais son instinct lui annonça que si, il connaissait cette personne. Cherchant du regard, son empathie le guida immédiatement vers une table, où un homme était assis, dos à lui, en face d'une femme -qui avait l'air fort séduisante, mais aussi fort éméchée-. Sourire en coin, l'Orisha s'approcha et prit place à côté de la femme. C'était une vendeuse de charme, et elle semblait vouloir alpaguer Luka dans ses filets. Une fois à côté d'elle sur le banc, il se pencha vers son oreille pour lui murmurer quelque chose. La jolie sourit, s'en alla en lui faisant un clin d'oeil et partit.

« Hey, ça fait plaisir de te voir ici. Désolé, les filles sont gentilles mais elles ont des conditions de travail un peu rude, alors elles deviennent chiantes. »

La tavernier apporta la consommation et Cocoon le remercia avant de reprendre :

« T'es ici pour les affaires ? »

L'orisha n'avait rien à voir avec l'espèce de dépressif qu'il avait connu la dernière fois qu'ils s'étaient vu. De plus, depuis le temps, Cocoon n'avait pas oublié de réussir sa vie, et son ascension sociale. Et ça se voyait. Plus fort, plus sur de lui, plus sage... Pour quelqu'un l'ayant connu à l'époque, ouais, un sacré changement s'était opéré même.
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Dim 29 Sep 2013, 16:06

J’étais enfin arrivé à Megido, et dès le premier coup d’œil sur la ville, je fus surpris des changements qu’elle avait subi depuis la dernière fois. Je n’appréciais guère la civilisation, mais que ce soit pour le travail ou le loisir, il me fallait parfois faire des concessions, et accepter de me noyer dans la foule. Je n’étais pas revenu ici depuis des années, et j’eus bien du mal à m’y retrouver dans toutes ces ruelles. Forcément, je ne pu échapper aux Orishas qui s’amusèrent à lire en moi comme dans un livre, et je ne me gênais pas pour en faire de même et afficher un sourire semblable aux leurs, ce qui les déstabilisait assez pour qu’ils me foutent la paix. Eh oui, depuis que je savais comment ils marchaient, il était beaucoup plus facile de ne pas se laisser atteindre par leur curiosité mal placée ! Toutefois, j’avais un grand respect pour ce peuple, et je m’efforçais de rester dans les rangs pour ne pas faire de grabuge.

Avec l’aide de quelques passants, je trouvais vite l’adresse exacte de livraison et arrivais à bon port dans les temps. Cette fois, c’était une bonne cargaison d’objets divers que j’avais du transporter, et nous mîmes un moment à tout retirer de ma besace sans fond. Ceci fait, j’eus le droit à ma paye en plus d’un petit mot de choix : le lieu précis où se trouvait la taverne ! J’avais besoin de décompresser après ces heures passées à dos de cheval, et la taverne restait l’endroit le plus simple pour s’alcooliser à petit prix ! Je m’installais vite à une table, seul et consommais un verre de Whisky, jusqu’à ce qu’on vienne me déranger.

« Vous êtes seul ? » Pas de réponse de ma part. C’était une question rhétorique ou elle attendait vraiment une réponse. Elle s’assit bien vite et renchérit dans la foulée « J’espère qu’un peu de compagnie ne vous dérange pas … » - « Ne le prenez pas mal, mademoiselle Galaäsh, mais je ne suis pas d’humeur à parler affaires en ce moment ! » - « Comment connaissez-vous mon … » - « En revanche, on peut discuter de tout et de rien, cela ne me dérangerait guère, surtout en si bonne compagnie ! »

J’ignorais si c’était le fait que je l’avais identifiée facilement, ou que je n’avais pas le cerveau à la place de mon entrejambe, mais nous nous mîmes vite à discuter, effectivement de tout et de rien, et j’en appris beaucoup sur ce que cette ville avait vu depuis quelques années. Je la remerciais en lui offrant la boisson - ce qu’elle ne refusa pas - mais elle ne tarda pas à laisser la place à un autre gabarit, à la poitrine moins arrogante, mais pas repoussant pour autant ! « Hey ! Ca fait un bail ! Oh t’inquiètes, en fait on s’est mis à discuter de tout et de rien, et j’allais lui demander ce qu’était devenu ce cher Orisha … Mais il semblerait que tu aies fait du chemin depuis le temps, félicitations en passant ! »

Eh oui, les Rehlas étaient les plus gros tricheurs sur ces terres, à savoir tout sur tout le monde, mais cela n’était pas pour me déranger ! « Oui, j’avais une livraison à faire, et là j’en profite pour faire une petite pause avant de repartir ! Tiens d’ailleurs, tu fais quoi de beau ? Ca te dirait de m’accompagner jusqu’à ma prochaine livraison ? Ca me changera un peu des voyages en solo ! »

J’avais encore beaucoup de chemin à faire aujourd’hui, alors si je pouvais passer le temps avec une bonne connaissance, se serait parfait ! Mais je n’étais pas non plus pressé au point, et je ne tardai pas à commander une autre boisson, rajoutant « Bon alors, raconte moi un peu, qu’as-tu fait de beau depuis la dernière fois ? Parce qu’il semble que tu gravi quelques échelons, non ? »
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Dim 29 Sep 2013, 17:26

« Ouais, la vie m'a tendu la main pour une fois, alors j'ai saisi ma chance. »

Cocoon appréciait bien ce type. Luka était de très bonne compagnie, ils étaient à peu près sur la même longueur d'onde, et vraiment le voir ici lui faisait plaisir. D'habitude assez prostré dans des sentiments qu'il ne révélait que peu, ici il les laissait allé à sa guise, pensant passer le début de la soirée seul. Ca ne l'étonna donc en rien que l'homme connaisse sa situation, et même le chemin qu'il avait parcouru pour arrivé jusque là, ayant sa destinée étalée sous ses yeux gris. Cocoon n'avait pas cette carte dans son jeu, mais il en avait certainement d'autres, tout aussi intéressantes.
Sirotant sa bière, ne voulant pas se mettre minable avec de l'alcool fort, dès le début de la soirée, il écouta son ami.

« Tu vas livrer où ? Ouais, sérieusement ça me dit bien de partir avec toi car pour le moment, j'ai besoin de jours de congés là... »

Alors que Luka commanda un autre verre, Cocoon regarda par dessus son épaule, saluant quelqu'un qui lui disait bonjour, et reprit :

« Ca a été... Compliqué. Au bout d'un moment, j'avais un peu l'impression de stagner. Tu sais, ce genre de moment où il ne se passe plus rien dans ta vie... Où tu as l'impression de voir le monde tourner, alors que toi même tu ne bouge pas. Alors je me suis intéressé d'un peu plus près à mon gouvernement. Et t'aurais vu la gueule de notre armée... C'était juste dérisoire. C'est peut être un peu prétentieux mais... J'ai été enrôlé lors d'une mission, pour remplacer le chef des armées qu'il y avait à l'époque. »

Se grattant la nuque il continua :

« On était en période de crise, c'était particulièrement dur. Notre souveraine avait eu une période creuse, elle nous avait abandonné à notre sort alors que nous nous faisions massacrer... Tu te rappelles des morts-vivants d'Orion ? On a du se battre seuls contre eux. Mégido était à feu et à sang... Bref. On va dire que d'un commun accord, elle a reconnu ses faiblesses, et j'ai pris la tête des armées, pour créer une vraie protection militaire pour mon peuple. J'ai apporté beaucoup, et le peuple est reconnaissant envers les gens qui méritent. »

Buvant une gorgée, il reprit :

« Puis la Reine nous abandonna à nouveau. Elle est morte. Et de tous les Grands, j'ai été le seul à être capable d'assumer le rôle du souverain. Alors ça c'est un peu fait naturelle, et on m'a vissé la couronne sur la tête. Et ça a redonné vie au peuple. Il s'essoufflait. Tu sais, quand tu n'as même plus foi en ton propre gouverneur, alors tu ne vis que pour toi, et tu ne compte plus sur personne. Le fait que les miens m'aient vu évolué en guerre, sur plusieurs front, a fait que ouais, je méritais plus ma place que l'autre. Désolé, je palabre beaucoup. On va dire que mes sujets aiment mon côté socialiste. Mégido a failli se faire complètement rasée, alors je l'ai renforcée, et j'ai mis des plans en place pour protéger les miens. Je pense qu'ils ont appréciés ce geste. Tu vois, que je ne protège pas que le Palais. Les gens aiment que l'on s'occupe d'eux. J'espère juste avoir la trempe, jusqu'au bout, pour supporter tout ça. »

Et partir, aller voir du pays, lui ferait du bien. Personne ne lui en voudrait, et il y avait bien des gens pour assurer les fonctions. Finissant son verre, il haussa un sourcil en regardant la porte s'ouvrir, et une tornade débouler jusqu'à sa table. Azrëel était là, dans sa robe aussi bleu que ses cheveux. Elle se pencha vers lui et dit :

« Trouve moi Déon ! »
« Hè, je suis avec quelqu'un là. Pourquoi tu veux voir Déon ? T'as regardé le plafond du Palais ? »
« Parce que je dois lui mettre une raclée. »

Elle était énervée, les bras croisés, et regardait méchamment Cocoon. Les yeux curieux de la taverne étaient braqués sur eux, et les voix s'étaient taris. L'Orisha soupira :

« Bande de gamins, vous grandirez quand ? DÉON ! »

Un grand Orisha agile, habillé de noir, tomba du plafond, comme une panthère. Personne n'entendit ses pieds toucher le sol.

« Oui ? »
« Sortez d'ici, et foutez moi la paix. »
« Toi ! »

Azrëel attrapa le bras de l'Eshu, et tous deux se téléportèrent ailleurs. Cocoon soupira. Il n'avait pas bougé, ne s'était pas levé, mais son regard avait était dur et froid, et son ton avait totalement changé de celui avec le quel il avait raconté son histoire à Luka :

« Ils sont très efficace, mais c'est ça en permanence. C'est épuisant. Bon, je suis prêt, nous partons quand tu veux. »
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Dim 29 Sep 2013, 18:30

« Plus on est de fous, plus on rit ! J’vais à Aeden, je dois récupérer quelques trucs au palais de la reine. J’suis son livreur d’armes attitré et surtout ça paye assez bien en plus de me faire voir du pays ! » Je me foutais un peu de la reine, son cas ne m’importait pas plus que ça. En revanche, l’or qu’elle pouvait me fournir était bien plus intéressant ! Après tout, n’importe qui avait besoin d’or, et si par mésaventures le métal perdait de sa valeur, il pouvait facilement servir de décoration ! Mais je digressais là, et m’empressais de recentrer la conversation sur mon interlocuteur, qui m’en appris beaucoup en peu de temps.

« Je comprends très bien tu sais ! Et je me doute que tu as fais ce qu’il fallait pour ton peuple, logique qu’ils te soient reconnaissants je dirais ! » Avoir une vie complètement vide de sens, être à l’écart du monde, le regarder évoluer, être témoin de son évolution sans pour autant y prendre part … Oh que oui, je connaissais très bien ! « Mais je pense que les Orishas peuvent être fiers de t’avoir en souverain ! Bon par contre, faudrait leur dire de se calmer avec leur empathie, c’est un peu gênant d’avoir tout le temps l’impression de se faire déshabiller à chaque regard. S’ils continuent, c’est moi qui vais examiner leur vie au peigne fin et leur donner du fil à retordre à grand coup de Spleen ! » MWAHAHAAH ! Sérieusement, puisque j’avais un souverain en face de moi, je pouvais au moins en profiter pour lui faire remarquer une petite chose ou deux, non ? J’étais un sacré privilégié, et j’assumais pleinement !

« Je crois que tu as de la visite … » Et quelques secondes plus tard, voilà qu’une tornade bleutée déboulait dans la taverne, rien que ça ! Je me permis d’insérer un discret mais assuré « Bonjour ! » dans la conversation, entre la remarque de Cocoon et la raclée que l’autre devait mettre à un certain Déon. Curieux personnage semblait-il, mais j’eus l’occasion de faire la connaissance de celui-ci bien plus tôt que ce que j’avais pu imaginer. Surpris par l’arrivée impromptue de l’invité surprise, mon visage se ferma lorsqu’il se présenta le plus naturellement du monde à son roi. Comment diable avais-je fait pour ne pas le remarquer ? Et qu’avait-il à gagner à nous épier de la sorte ? Une chose était certaine, je le notais dans mes petits papiers et en demanderai plus aux étoiles sous peu ! Et bien sûr, je ne cachais en aucun point mes émotions ou ressentiments, ça lui ferait les pieds au type trop curieux !

« J’en ai vu que quelques secondes et j’en ai déjà marre en effet. Par contre, si je chope ce Déon à squatter le plafond de ma table à nouveau, je le taillade en rondelles jusqu’à ce que mort s’en suive ! » Et je ris un peu, à moitié sérieux. Aucun respect ces Orishas, non mais ! « Je finis mon verre et on est bons ! » Verre que j’avalais cul sec. En sortant, je payais les consommations et siffla comme si je m’attendais à ce que quelque chose vienne à moi. Et c’est ce qui arriva !  « T’as un moyen de locomotion ou on se retrouve au portail le plus proche menant à Aeden ? » Pour ma part, à peine avais-je achevé ma question qu’Ace apparu dans quelques volutes noirâtres. Il avait l’air toujours aussi mort que d’habitude, et je vis quelques Orishas reculer en le voyant. Ace devait s’en faire une joie pour sa part ! J’attendais donc l’Orisha, et plutôt que de fuser jusqu’audit portail en fusionnant avec l’Ether, je pris mon temps, à déambuler fièrement dans les rues et à voir mon cheval se faire un plaisir de hennir jusqu’à faire peur à quelques passants. Lui, narcissique ? Que nenni !

« Je crois qu’il aime quand on le regarde ! Il est capable de prendre une autre apparence, plus commune, mais il ne prend celle-ci qu’en présence de gentes demoiselles ou de femmes en détresse. Si jamais tu veux le voir sous cette forme, tu sais ce qu’il te reste à faire ! » Et je ris aux éclats tandis que nous sortions enfin de la ville. Ace connaissant notre destination, il se dirigea de lui-même vers celle-ci et je n’eus pas grand-chose à faire, si ce n’est rester bien accroché pendant que monsieur se lâchait dans quelques pointes au galop, comme pour tenter de faire la course avec l’Orisha. Restait à voir si l’intéressé acceptait de jouer le jeu contre un cheval fantôme !
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Dim 29 Sep 2013, 19:14

Cocoon en avait marre des gamins qui peuplaient sa cours, alors que c'était censé être lui le plus jeune de tous. Visiblement, Azrëel avait besoin d'avoir des rapports de force, avec un Déon qui devait la faire chier toute la journée. D'ailleurs, que ce dernier apparaisse de nulle part, ne surprit pas Cocoon, mais il sentait quelque chose en Luka qui changea. Ne s'en occupant pas jusqu'à ce que les deux gugusses disparaissent, il fut étonné d'entendre ce que son ami lui dit. Fronçant les sourcils il dit :

« Hè, du calme. Déon n'est pas méchant, et je ne suis même pas sur qu'il était physiquement ici. Tu es quelqu'un que j'apprécie, tu n'as pas à te méfier de lui. »


Même si c'était un Cocoon assez sérieux qui parlait, il avait saisi que l'homme avait aussi un peu dit ça sur le ton de la plaisanterie. Mais seulement à moitié, alors il était toujours bon de clarifier l'autre moitié, et de faire comprendre qu'il valait mieux avoir l'Orishala en ami qu'en ennemi. Pour assurer une bonne compréhension et non un malaise, il esquissa un demi sourire.
Le bronzé paya sa consommation, et sortit de là, suivit de près par Luka. Une fois sur les pavés, ce dernier siffla, et quelque chose approcha rapidement. Une sorte de cheval defraîchit, même carrément mort, apparu dans la rue et tous eurent un mouvement de recul. La bestiole s'amusait à parader, alors que tout le monde laissait un bon périmètre de sécurité entre elle et eux, Cocoon y comprit.

« J'ai mes propres moyens... Merci bien... »

Et puis pour rien au monde il n'enfourcherait cette bête. S'occupant plus de lui, qu'autre chose, il sortit de son sac un collier, qu'il garda dans la main, le temps d'arriver aux portes de la ville, entendant son ami parler.

« Eh bien, je ne savais même pas qu'un animal pouvait seulement aimer se montrer. A croire que l'humilité ne l'étouffe pas ! »

Il ricana avant que tous dépassèrent les remparts. A ce moment là, Cocoon attrapa son débardeur par le col, pour tirer dessus et l'enlever entièrement. Le bijoux vint orner le cou du puissant bronzé, et deux ailes bleu nuit apparurent dans son dos, avant de se déployer, proportionnelles à son envergure. Fourrant le vêtement dans sa besace il remonta son pantalon qui tombait un peu trop bas pour la décence publique, et vit le cheval disparaitre pour partir. S'élevant dans les airs, faisant de grosses bourrasques de vent, il prit le direction la plus proche et le chemin le plus court, pour arriver au premier portail qu'il connaissait, pour aller à Aeden.

Pendant le très court voyage, il se posa des questions sur le Rehla. Quel métier faisait-il pour transporter des armes et autres objets, qu'il livrait visiblement un peu partout dans le monde ?
Puis d'autres paroles lui revinrent en tête. Il faudrait qu'il lui apprenne à se fermé pour ne pas subir l'empathie des Orishas mais c'était assez  difficile à faire quand on n'en n'avait pas l'habitude.
Une fois devant le portail, il remarqua qu'ils étaient arrivé avec peu de temps d'écart, peut être quelques secondes, et Cocoon dit :

« Attend, laisse moi deux minutes. »

Il enleva son collier, avant de s'étirer.

« J'ai des problèmes de dos et voler n'arrange rien... Aah ! »

Un soupir retentit lorsqu'il fit craquer ses lombaires. Rangeant le bijoux, il s'occupa de chercher son débardeur pour le vêtir, et cacher son torse brun.
Une fois fait, il acquiesça, et passa le portail, pour se retrouver à une des entrées de la ville.

« Bon... À partir de là, je te suis. Je ne connais pas la ville, et encore moins où tu dois te rendre. Si on croise des empathes, je te donnerai des tuyaux pour essayer de te fermer à eux. C'est pas très très dur... Faut juste s'entrainer ! »


Il ricana, avant de le suivre, mettant ses mains derrière sa tête, et écartant ses coudes, les yeux vers le joli ciel noir de nuit.
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Dim 29 Sep 2013, 19:56

« Désolé, c’est juste que … Je déteste être surpris de la sorte, ça me met mal à l’aise. » Je m’en voulais un peu d’avoir réagi de façon si véhémente, mais je n’avais pu m’en empêcher. Il était difficile d’avoir confiance en qui que ce soit pour moi, et voir une personne de confiance de l’Orisha qui nous épiait, cela me laissa amère. Bon, je n’essaierai pas de le tuer, mais il se prendrait un sacré savon quand même ! Nous ne tardions pas à sortir et j’esquissai un sourire quand Cocoon vit Ace, ainsi que le peu d’envie qui se lisait aisément dans sa réponse. Il était vrai qu’Ace n’était pas très … Non, il ne donnait guère envie d’être monté au premier abord, mais il n’y avait rien à craindre de lui, vraiment ! Aussi, je laissais le cheval faire son petit spectacle tandis que je discutais avec l’Orisha, amusé par son nouveau commentaire sur Ace. « Oh ça non ! S’il pouvait jouer à ça tous les jours, je suis quasiment certain qu’il serait bien incapable de s’en lasser ! »

Une fois sortis de la ville, la donne changea et je compris pourquoi Cocoon disait avoir ses propres moyens. Effectivement, c’était peu contraignant, facile à ranger et surtout très classe ! Ace ne tarda pas à partir droit vers le portail d’Aeden, et les étoiles m’indiquèrent que l’Orisha n’était pas très loin, même s’il se trouvait un peu plus haut dans le ciel. En effet, lorsque nous arrivâmes, il nous suivit de près et Ace henni soudain, comme pour se moquer de l’Orisha. Avait-il seulement remarqué que l’emplumé n’avait pas cherché à faire la course ? Je préférais ne pas glisser ce commentaire à ma monture, l’équidé aurait été foutu de se vexer dans la foulée ! « Ca a l’air bien pratique ce collier en tout cas, je vois mieux pourquoi tu n’avais guère besoin de monture toute à l’heure ! »

Je descendis et Ace repartit au galop, pour disparaître quelques mètres plus loin. Il allait sûrement retrouver Sean, que j’avais laissé dans ce lieu qui nous servait actuellement de maison, le temps que je trouve un logement un peu plus confortable. J’écoutais l’Orisha et souris à sa proposition, à laquelle je répondis « Ca pourrait m’être bien utile en effet, merci ! Je dois juste faire un saut au palais, régler quelques détails avec un intendant et livrer un autre colis et on aura ensuite bien assez de temps pour visiter la ville ! »

Je pris la tête du cortège et emmenais son éminence jusqu’au palais. Il était beau certes, mais je ne m’y sentais guère à mon aise. On sentait là toute la puissance des éléments qu’ils insufflaient un peu partout, et cela me rendait mal à l’aise. Manquait plus que je me mange une boule de feu ou que je finisse congelé à cause d’une décoration qui me tomberait dessus ! « Attends là, j’en ai pour deux minutes ! » Et je me dépêchais de trouver ce foutu intendant. On m’avait donné quelques armes à livrer, mais on ne m’avait pas précisé à qui, intelligent tout ça ! Je trouvais vite l’intéressé et obtenais les noms et adresses nécessaires, puis je m’activais pour trouver mon client supplémentaire, qui attendait apparemment une fée élémentaire que j’avais du garder en cage pour éviter qu’elle ne me crame la figure. Ceci fait, je retournais vers l’Orisha et lui lançais, soulagé « Bon, une bonne chose de faite ! C’était plus rapide que ce que j’avais prévu pour tout dire ! Qu’est-ce qui te tente ? On fait le tour de l’île ou tu veux visiter un lieu en particulier ? »

Déambulant dans les rues à la recherche de quelque chose d’intéressant - vraiment difficile à trouver à cette heure, ils semblaient couche tôt ces élémentals - nous finîmes par tomber sur un mur d’annonces. Machinalement, je m’attardais dessus à la recherche de quelques activités intéressantes, et remarquais une annonce cachée par quelques autres. J’arrachais vite le papier et en extrayais les informations les plus intéressantes, à voix haute. « Ecole Elementaire … blablabla … cherche détective pour retrouver un professeur disparu. Cherche aussi des professeurs de mathématiques et d’éducation physique, bon salaire à la clé. Pour postuler, merci de vous rendre à l’école élémentaire d’Aeden, et patati et patata. » Je tendis le bout de papier à Cocoon, et bien tenté par l’idée, je lui proposais « Ca te tente de passer ton congé à apprendre la vie à quelques gamins mal élevés ? Si on a de la chance on pourrait bien retrouver leur prof de maths par la même occasion, t’en dis quoi ? »

Bien que j’ignorais pourquoi, j’étais pourtant certain que l’idée ne tenterait pas que moi !
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Dim 29 Sep 2013, 20:53

« On ne dirait pas comme ça mais, une paire d'aile c'est bien pratique ! »

On pouvait parcourir de grandes distances en très peur de temps et surtout, des lieux impraticable à pied tels que l'Océan. Une fois en ville, le cheval partit de son côté et les deux gars discutèrent. Ils s'approchèrent alors du palais, fait de tous les éléments confondus, et Cocoon resta volontiers à l'extérieur. Il se sentirait tout à coup un peu trop claustrophobe, et enfermé. Il étoufferait... Et ce serait difficile. Etre entre quatre murs, ou entre des éléments indécis bougeant dans tous les sens, ce n'était pas franchement pareil, loin de là.
L'Orisha laissa volontiers Luka se perdre dans le Palais, alors qu'il s'appuyait sur ce qui semblait être un mur, attendant son ami. Une femme d'un certain âge vint l'aborder en souriant, et Cocoon l'ignora totalement, mettant les mains dans les poches de son pantalon. Elle tenta de communiquer avec lui, mais il lui répondit assez sèchement qu'il n'était pas là en touriste, seulement pour les affaires. Devant ce visage fermé elle recula légèrement, et le Rehla apparut à ce moment là.

« J'sais pas. Viens on bouge de là. »

Cette bonne femme l'avait irrité à rester comme ça, si proche de lui, et emboitant le pas au Rehla il attendit d'être suffisamment éloigné pour dire :

« Je sais pas si tout le monde est aussi énervant ici, mais c'est franchement étrange. Elle voulait absolument me toucher et me parler, comme si sa vie en dépendait. Sérieusement quoi... »

Haussant les épaules il finit par tourner au coin d'une rue puis, ensemble, vadrouillèrent, de nuit, sur les pavés d'Aeden.
Ne sachant pas vraiment quoi faire ici, Cocoon allait proposé d'aller se rincer le gosier à la taverne -il n'en loupait jamais une- mais voilà que Luka lu un papier à voix haute, présentant alors une jolie enquête. Non, plus qu'une enquête un vrai défis : s'occuper de rejetons chiants et instables, pour leur faire cracher leurs tripes. Croisant les bras, un sourire en coin s'afficha et il dit :

« Tu me laisses le sport, et je signe. Je vais les motiver moi ces troupes ! »

Cocoon, ancien militaire, peu créer un séisme juste en marchant... Ouais, ils allaient sacrément prendre cher même les ado en crise.

« Je garde l'affiche, on ira leur sonner les cloches demain matin, ce sera bien drôle. Auberge ? »

Le sadique qu'il était parfois, ricanait déjà de voir leur tête de pioches en train de cracher leurs poumons. Une fois qu'ils se furent mit d'accord, ils allèrent directement dans un lieu convivial pour manger et dormir. Or, Cocoon ne savait pas si c'était les élémentals qui étaient asociaux, mais l'ambiance qui régnait dans la chaumière était morte, à faire pâlir un cadavre. Silencieusement, il regarda son partenaire avant de s'avancer et prendre place à une table. Une fois assis face à face, l'Orishala scruta les environs par dessus l'épaule de Luka et sortit en un murmure :

« J'les ai jamais vraiment sentit les élémentals, mais alors là... Pour la convivialité, on repassera. »
« Ces messieurs désirent... ? »
« Deux repas chauds, de l'alcool, et une chambre »

L'aubergiste repartit, pour s'affairer en cuisine et leur porter d'abord les boissons. Cocoon n'avait pas prit la peine de prendre deux chambres, ils s'étaient bien débrouillés la première fois, pourquoi pas le seconde. Pire encore, il n'avait pas pris assez d'argent sur lui, pour se régaler assez, alors partager la note en deux lui faisait plutôt du bien. Déposant sa besace sur le banc à côté de lui, il regarda son biceps, constatant que le bracelet était toujours là, avant de se focaliser sur son ami :

« Je pense qu'on va partager les frais cette fois-ci. J'ai pris trois malheureuses pièces en partant de chez moi, j'aurais pas assez pour une chambre seul. Ca te dérange pas n'est ce pas ? Puis ce n'est pas comme si c'était la première fois. »

Bien sur que ça ne dérangeait pas Luka. Ca n'avait pas intérêt tout du moins !
Changeant de visage pour en reprendre un plus soft -il avait de léger soucis de personnalité ce type, décidément- il dit :

« Mais où est-ce qu'ils ont foutu leur professeur sérieusement ? S'il faut, c'est un scientifique complètement déluré qui est mort dans une crevasse, en faisant des recherches. On ne le retrouvera jamais. »

Sortant l'annonce de son sac il la lu. Non, aucun indice super probants.
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Dim 29 Sep 2013, 21:30

« Je crois qu’il ne faut pas vraiment chercher à les comprendre … Si ça ne tenait qu’à moi, je ne serais jamais venu sur cette île, depuis qu’ils ont cette reine en souverain, rien ne va plus tu sais. Certes, le commerce va bien grâce à ses armes, mais j’ai cru comprendre qu’elle avait fait quelques mauvais choix pendant une guerre récente, et ça a sapé le moral à bon nombre de citoyens. » J’avais l’impression d’être une vieille peau prévenant le jeunot qu’il ne devait pas rester dans le coin s’il voulait vivre un jour de plus, mais dans le fond, ça représentait plutôt bien la situation. Finalement, nous pûmes nous éloigner de ces bonnes gens et déambuler tranquillement dans les ruelles. Comme prévu, l’annonce fit mouche aussi chez l’Orisha et je lui répondis presque du tac-o-tac « Ca tombe bien, je meurs d’envie de les tuer à la tâche avec quelques bonnes grosses équations, ils vont apprendre ce que c’est que de faire marcher leurs cerveaux à ces abrutis en puissance ! » Eh ouais, aucun respect pour les petits élémentals, qui étaient connus de tous comme de sacrés chieurs dès leur plus jeune âge, de vrais petits démons !

« Ouais, je commence à avoir faim ! » Heureusement que j’avais eu la bonne idée de me repaître de sang avant d’arriver à Megido, cela m’éviterait bien des soucis à Aeden, surtout qu’ils avaient l’air de bien apprécier les vampires depuis que je ne sais plus quoi avait sauté dans le coin ! Nous arrivâmes bien vite à l’auberge, et je m’asseyais rapidement à la première table libre, une parmi tant d’autres semblait-il. « Tu parles, on se croirait à un banquet chez les Ombres ! Soit y’a un Rehla dans le coin qui fait la gueule et qui a un peu abusé du Spleen … Soit ils sont vraiment spéciaux ces élémentals ! » Ne sentant rien de bien méchant à l’horizon, j’optais immédiatement pour la seconde solution. Puis je repensais aux dires de Cocoon et réagis avec un petit temps de retard « Au fait, pourquoi une seule chambre ? »

Je l’écoutais s’expliquer et soupirais. Forcément, je ne lui avais pas vraiment laissé le temps de se préparer non plus, j’étais donc en partie fautif. Enfin, il avait raison, ce n’était pas ça qui nous tuerait ! « Tu n’avais qu’à demander, j’ai reçu une bonne somme en paiement pour mes livraisons ! Et je m’occupe de cette note, c’est à mon tour de payer de toutes façons ! »

Je me mis à manger, plutôt affamé en réalité. L’appétit vient en mangeant, pour le coup j’avais une sacré faim et la nourriture était vraiment bonne ! Nous discutâmes un moment, jusqu’à ce que la question du professeur ne se pose. Aussi, je réfléchissais un instant et lançais les quelques idées qui me passaient par la tête « Ouais … Ou alors il a vu un truc qu’il aurait pas du et il s’est fait évincer … Peut être qu’il a refusé d’être soudoyé et qu’il l’a payé de sa vie ? On ne peut pas s’étonner de grand-chose quand on traite avec les élémentals … » Le reste de la soirée se passa plutôt bien et je montais après avoir payé d’avance la chambre auprès de l’aubergiste. Lorsque je lui donnais une pierre rouge sang en paiement - bien plus que d’usage, mais je voulais qu’on nous foute la paix, demain était une grosse journée - sa main entra au contact de la mienne et je le vis se retirer violemment, comme s’il s’était pris une décharge électrique, ou de froid. Un peu étonné par son geste, je mis cela sur le comportement étrange qu’ils avaient en temps normal et ne relevais pas plus de détails.

Une fois arrivé dans la chambre, je pris le premier tour à la douche, pour ensuite me vêtir d’un simple caleçon. Je me faufilais ensuite dans le lit froid et fit mon possible pour m’endormir rapidement. Bien que mon sommeil était complètement décalé, il fallait vraiment que je dorme. Aussi, un « Allez, bonne nuit. » fut la dernière chose que je lançais à Cocoon avant de tomber dans les bras de Morphée, mais pas pour longtemps. Je devais avoir dormi quelques heures - et je dormais encore - lorsque la porte s’ouvrir dans un fracas assourdissant. J’ouvrir mes paupières lourdes sur une scène qui sentait le déjà vu et l’horreur, pour tomber sur l’aubergiste, sa femme et quelques voisins armés de fourches et de torches. Non, c’était une blague ? Je ne savais si je devais les tuer pour cet affront ou rire de leurs méthodes arriérées. Je n’eus d’ailleurs pas besoin de leur demander ce qu’ils nous voulaient - je m’y attendais un peu et les étoiles étaient assez loquaces pour le coup -  car un « VAMPIRE !!! » hurlé par l’aubergiste suffit comme explication pour justifier leur comportement plus que reprochable.

Toutefois, les souvenirs remontèrent assez rapidement, et le visage de ma Lucy hurlant de douleur sous le joug des flammes me revint en tête pile au mauvais moment. Toujours assis à ma place, mes seules paroles furent pour Cocoon, quelques murmures graves qui se résumèrent à « Tu t’en charges ou tu me les laisse ? Si je m’en occupe, prépare la saucisse et les marshmallow, je te garantis que l’humain allumé au feu d’élémental est une très bonne source de chaleur. Et non, je n’en suis pas à mon premier barbecue … » et j'étais on ne peut plus sérieux.
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Lun 30 Sep 2013, 19:19

Guerre récente ? Cocoon le savait pour sur, il y avait même participé. Il ne s'était pas attaqué à elle en particulier, mais bon nombre de ses troupes sont tombées au combat, et ce fut ten pis pour elle et ses alliés. Seulement ici, il n'était pas venu en ennemi, seulement en touriste, avec son ami. Lui avait eu des choses à livrer, et Cocoon l'avait suivit volontiers. Alors une fois dans l'auberge, à manger et boire comme s'ils ne s'étaient pas nourri de six jours, l'Orisha et le Rehla parlèrent entre eux.

« Je pense qu'ils sont vraiment à part. Je ne les comprendrai jamais. Ils sont même indécis dans leurs sentiments, tout est tellement étrange... »


Bref, des êtres d'un autre monde, et ce n'était pas un compliment.

« On verra bien demain ce qu'on trouvera sur ce pauvre type. Ils font leur magouille entre eux... Alors ça ne m'étonnerait pas que la moitié de la population soit de mèche sérieusement. »


N'étant pas vraiment d'humeur à batailler sur l'argent et la note totale de leur séjour, l'Orishala acquiesça, faisant comprendre à Luka qu'il pouvait bien payer s'il le voulait, ou non, et puis plia son repas rapidement, avant d'aller se coucher. La nuit avait bien commencé, et ce ne serait pas du luxe que d'enfin se reposer. Retirant son haut et tous ses vêtements, à part son sous vêtement, Cocoon s'affala sur le lit dans un râle de bien être, et tourna le dos à Luka, lui renvoyant machinalement son bonne nuit. Ce n'était pas étrange de dormir à ses côtés, c'était même quelque chose dont Cocoon se fichait éperdument. C'était Luka, alors ça allait. Vraiment, il avait l'impression de le connaitre depuis tellement d'année, alors que ça ne devait faire qu'un an, grand maximum. Ils n'avaient jamais eu l'occasion de beaucoup se croiser, mais le peu de fois avait été très amicales et agréables. Bref, un bon ami.

Toujours dans la même position, l'Orisha n'avait pas bougé d'un iota, préférant montrer son puissant dos au Rehla, et à la porte d'entrée. Cependant, quelque chose le dérangea. Il ne réagit bien sur pas assez vite, mais eu le temps d'émerger, et d'ouvrir les yeux, un peu alerte. Des émotions noires et plutôt négative se rapprochaient de lui à vitesse grand V. Son coeur s'était accéléré anormalement dans sa poitrine, et il entendit un fracas de tous les diables. Se retournant, il vit la porte défoncée, et une demi douzaines de types se tenant devant eux, en hurlant au vampire. Quoi ?
Luka était passablement irrité, ce qui se comprenait, et lui fit par de sa version des faits. Cocoon soupira et se leva, se dressant de toute sa carrure, presque en bombant le torse. Bras croisés, il articula :

« Cassez vous. Y a pas de vampire ici. Dégagez le plancher. »


Mais les types ne bougèrent pas. La femme du tavernier était là, prête à embrocher le premier qui arrivait vers elle.

« Comme vous voulez et... Ah oui, nous n'épargnons pas les femmes. »


C'était eux qui avait choisis de vivre ou, en l'occurrence, de mourir. Cependant, Cocoon fit passer Luka en premier. Il était le plus énervé et le plus près de la porte de toute manière, donc c'était surtout à lui de leur mettre une branlée, ça le calmerait un peu.
Les types envahirent la chambre, et un bonhomme se jeta sur l'Orisha, les bras en avant, et torche brandit. Cocoon eu un mouvement de recul, mais une braise vint sauter sur son sous vêtement, qui commença à brûler. S'en séparant rapidement il haussa un sourcil :

« Vous avez de drôles de pratiques ici... »


Le gringalet se refroidit d'un coup, observant la montagne devant lui, avant d'essayer de reprendre de la contenance. Seulement l'Orisha le devança et le poussa par l'épaule, avant de lui mettre une gifle, qui eu le don de le coller au mur à côté. L'attrapant par le col, il le prit brutalement dans ses bras pour au final le lancer en flèche vers son groupe de potes, dans lequel il entra violemment.

« Strike ! Bon aller, je vais me coucher, je te laisse passer le balais devant la porte. »


Et l'Orisha se gratta le menton, en se remettant au lit. Il allait surement dormir une heure, deux tout au plus. A cause de la chaleur de la pièce et de la moiteur de sa peau, il se vaudra sur la couverture, et s'endormit sur le ventre, dans le plus simple appareil. Ses cheveux blancs lui tombèrent sur les yeux et dans la nuque, et ses avants bras se fourrèrent sous son oreiller.

Le lendemain arriva plus vite que prévu. Il ne dormit pas bien longtemps de plus, et du rapidement se lever et se laver. Roulant sur la couche, il marmonna dans sa barbe, avant de s'asseoir sur le bord du lit. Il n'avait absolument pas envie d'aller affronter une flopée de mioches... ! Poussant sur ses jambes, il se mit debout, face à la fenêtre, avant de s'étirer. Sa peau dorée captait tous les rayons du soleil, naissant à l'horizon, et il se languit de ne pouvoir en absorber trois fois plus. Où étaient les grandes vitres de l'Eorishaze, qui éclairaient son lit dès le petit matin ? Se contentant d'un bain de soleil assez léger, il marcha jusqu'à la douche en baillant. C'était vraiment très difficile. N'ayant besoin de rien enlever pour se laver, il se contenta d'une toilette d'un quart d'heure, avant de se rhabiller. Luka avait-il l'humeur aussi maussade que lui dès le réveil, ou est-ce qu'il pouvait s'attarder à au moins lui lancer le bonjour de politesse ?
N'ayant pas faim, il l'indiqua à son ami le moment venu, en précisant que lui pouvait manger s'il le voulait et qu'il l'attendrait, avant de se mettre en route pour l'école.
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Lun 30 Sep 2013, 21:10

J’avais toujours du mal à croire ce que j’avais devant mes yeux. Toutefois, Cocoon était prévenu que je n’étais pas d’humeur à boire un thé avec eux, et à mon plus grand bonheur celui-ci les envoya royalement bouler. Toutefois, cela ne sembla pas suffire à ces triples idiots et j’attendis qu’un des deux camps ne craque en premier. Ah cet Orisha, quel gentilhomme ! En même temps, quand on voyait la tronche de la « femme », il était presque logique de la considérer comme un homme ! Et puis bon, ça voulait me faire la peau, alors peu importait le genre, ils restaient toujours de la vermine à exterminer pour passer une nuit paisible. Un peu comme des gros rongeurs armés de pics !

« Bon, ben puisque personne ne veut faire le premier pas, j’me lance ! » Et je me levais. Aussitôt, l’aubergiste fonça sur moi, fourche en avant. Je m’étais déjà assez fait bien malmener ces derniers temps, et j’avais autre chose à faire que guérir ! Aussi, j’usais de la télékinésie pour faire dévier la fourche et le gros tas qui la dirigeait, ce qui déstabilisa grandement mon ennemi. Ensuite, je n’eus qu’à lui mettre un bon coup de pied dans les reins et mon assaillant se mangea le mur d’à côté. Et un de moins ! Je jetais un œil vers Cocoon, pour voir comment il s’en sortait et … Et je le trouvais égal à lui-même, à combattre à poil comme si c’était la chose la plus normale du monde, avec la classe s’il vous plaît ! Je souris même à ce raisonnement et manqua de me prendre un coup de pelle de la part d’un autre ennemi. Lui manqua de peu de manger mon feu sombre, et il recula de quelques pas en comprenant que même un élémental ne pouvait avoir le contrôle sur cet élément si singulier.

« Quoi ? Mais c’est toi le plus fort de nous deux, tu pourrais au moins faire le videur ! » Sauf qu’il était déjà recouché, et qu’il semblait que je n’avais pas le choix. Bon, eh bien ces élémentals avaient intérêt à être dociles s’ils ne voulaient pas passer le restant de leur vie en tant qu’Ombre ! L’aubergiste s’était enfin relevé, prêt à me mettre la pâtée, mais le regard que je lui jetais le mit plus que mal à l’aise. « Vous avez été d’un tel manque de savoir vivre ! Oser agresser vos clients sur une fausse supposition, vous devriez mourir pour cet affront ! » Aussitôt, j’usais du Spleen et donnais ainsi à mes mots une dimension toute autre. Leurs visages se fermèrent et transpirèrent la honte. Ils se calmèrent bien vite et je vis même l’un deux manquer de pleurer dans la foulée. Sérieusement ? Quelle bande de petite natures. « Vous avez le choix : soit vous vous excusez et nous foutez la paix, soit vous payez ce crime de votre vie. Que préférez-vous ? »

Je tentais de ne pas pousser le Spleen trop fort pour pas qu’ils ne s’en suicident - après il fallait faire le ménage, très peu pour moi - mais assez pour qu’ils n’osent pas y redire quoi que ce soit. Aussi, nous eûmes le droit à un « Nous sommes sincèrement désolé, pardon pour le dérangement … » et une retrait à petit pas de la chambre, en marche arrière s’il vous plaît ! Tellement bien élevés qu’ils en avaient même fermé la porte pour nous ! Certain que leurs esprits en seraient marqués pour des mois - au moins de honte de s’être fait ramasser par deux clients endormis - je me recouchais bien vite, pour grappiller quelques heures de sommeil qui seraient toutefois insuffisantes pour garantir ma bonne humeur le lendemain matin.

« ‘Lut … » Je bâillais, la tête encore dans le coaltar. Punaise, j’avais vraiment passé une nuit de m*rde ! Je m’habillais du mieux que je pu - ne pas avoir les yeux en face des trous n’aidait pas beaucoup - et je descendis les escaliers pour manger quelque chose et arriver à cette fichue école le ventre plein. Je pris mon petit déjeuner assez rapidement et le service fut des plus silencieux. Aucun regard, aucun commentaire, et aucune note à payer d’ailleurs, ils étaient bien dressés, j’y reviendrais à cette auberge ! Une fois repus, je pris mes affaires et rejoignis Cocoon sur le pas de la porte, direction l’école !

Sur le chemin, je dus tout de même mettre des lunettes aux verres teintés pour ne pas subir le courroux du soleil, et ne pas avoir les étoiles comme compagnes en cette journée me rendit d’assez mauvais poil. Je n’avais pas vraiment envie de parler de cette foutue nuit, et encore moins des gentils élémentals qui occupaient cette île … Quelle bande d’arriérés ! Au bout d’une dizaine de minutes, nous arrivâmes au lieu précisé sur la fiche et je nous présentais comme les nouveaux profs en montrant l’annonce. « Oh, bienvenue à vous ! Nous pensions que personne ne viendrait, vous tombez à pic car les cours commencent dans cinq minutes ! » Quoi ? Sérieusement ? On nous présenta vite l’équipe pédagogique et je n’eus qu’une seule envie en les voyant : les frapper ! Lorsque la cloche tinta d’un son qui bourdonna plusieurs secondes de plus dans mes oreilles, on nous orienta vers nos classes respectives et je lâchais un simple « Bon, on fait le point à la pause ? Le premier qui craque et démonte le visage d’un élève a perdu ! » avant de partir, même si pour le coup je n’étais vraiment pas certain de gagner, car ma patience n’était pas sans fin avec ce genre de mioches, surtout dans mon état !
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Lun 30 Sep 2013, 23:05

Une fois levé et habillé de sa tenue habituelle -un débardeur, un pantalon en lin, et des chaussures, le tout de couleur noire- Cocoon fut rapidement rejoint par le Rehla. Ils étaient définitivement tous les deux d'une humeur massacrante pour aujourd'hui, et fallait sacrément pas les faire chier. Bien qu'il soit passé sous la douche, les épis dans les cheveux blancs de Cocoon dénotait clairement sa mauvaise humeur, qu'il n'arrivait pas à tempérer. Tellement pas qu'au fond de son ventre, enfoui sous des boucliers, quelque chose bougea légèrement, voulant sortir, s'enfuir, pour attraper les tripes de l'Orisha. Seulement, il ne laissa rien se produire, préférant de loin paraitre neutre, voir menaçant. Aujourd'hui ça lui allait bien.
La nuit dernière avait été un sacrée fiasco, il avait fallu se rendormir, mais à quel prix ? Au final, ce n'était pas vraiment une si bonne idée d'aller faire cours à ces attardés mentaux, si c'était pour en massacrer un ou deux.

Le bronzé et son ami se présentèrent à l'accueil, en montrant l'annonce. Les mains dans les poches de son pantalon, il toisa la bonne femme derrière son petit bureau, avant de tourner la tête vers un couloir qui menait sur différentes portes. Cocoon était en charge de l'exercice physique des gamins, et lorsque l'équipe pédagogique lui fut présenté, on lui tendit un papier. Le programme scolaire. Foutaises ! Suivant Luka un peu à l'aveugle, il s'aperçut qu'ils étaient devant une porte. Oui, mais ce n'était pas là que lui devait aller. Le gymnase, où était donc ce foutue gymnase ? Faisant claquer sa langue, d'irritation, il dit alors :

« D'accord, rendez-vous à la pause mais sérieusement, je te promet rien... »

Vu comment il s'était levé du pied gauche, il n'avait pas envie de faire de cadeau à ces zonards. Le guerrier sortit du bâtiment, et se dirigea vers un autre, bien plus grand et plus spacieux. Sera un peu moins claustro comme ça... Fera pas de mal tiens !
Lisant toujours sa fiche, il voulu pousser la porte pour entrer, mais celle-ci se dégonda, comme si le mur qui la tenait était du beurre, et tomba au sol immédiatement. Il soupira en voyant les dégâts.

« M*erde... »


Plus loin, un groupe de quinze élèves attendaient, dans le silence absolu. Ils regardèrent tous l'Orisha entrer dans leur terrain d'entrainement. Cocoon s'avança jusqu'à eux :

« Bon je crois que c'est ici... »


Rangeant son papier, il commença à parler. Les mômes avaient peut être treize... Quatorze ans maximum. Enfin pendant deux heures du moins. Les deux prochaines heures, il ferait voir du pays à d'autres personnes encore.
Le premier cours se passa bien pour lui, il n'y eut pas de débordement. Clairement, les gosses étaient tellement tétanisé par sa stature et sa grosse voix qu'ils s'exécutaient comme des robots, en faisant forcément, n'importe quoi. Cocoon les mettait doucement à l'épreuve, leur faisant comprendre que franchement, ils étaient mal partit pour être des grands guerriers, ou des sportifs de haut niveau. A ce rythme là, ils allaient même finir par moisir dans un laboratoire défraichit. Puis arriva la pause.
Visiblement, pour lui, tout ses cours se passaient dans ce gymnase, et il n'avait qu'à venir ici pour s'occuper de ses élèves. En plus la secrétaire lui avait pondu un programme, alors bon, il était carrément assisté.

Arrivant machinalement dans les couloirs pour rejoindre Luka -toujours les mains bien enfoncée dans les poches-, il vit sa salle de classe. Allant vers elle, il pu croiser une charmante créature, aux formes assez enivrantes. La suivant du regard, même lorsqu'elle lui passa à côté, il ne vit pas vraiment le professeur de mathématique et lui marcha sur le pied.

« Ah désolé. Hé t'as vu ce les jolies fleurs qu'il y a ici... ? »

Et puis ils virent d'autres enseignants se diriger dans la même direction que cette femme. Où allaient-ils ?

« Viens. »


L'Orisha se mit à suivre un type, à travers les couloirs, avant d'arriver devant une salle. Visiblement c'était le quart d'heure de pause des éducateurs, toutes matières confondues. Sans gêne, il entra à l'intérieur, et des coups d'oeils curieux se firent comprendre. On les observait et les jaugeait. L'Orishala traversa là pièce, pour aller se poster près d'une fenêtre ouverte. Ayant un large rebord, il s'assit dessus, alors que Luka était non loin.

« Alors ces morveux... Ils étaient en forme ? Je n'ai pas vu de traces sur les murs, félicitation. »


Ses lèvres s'élargissant en un sourire en coin, il passa la main dans ses cheveux blancs, avant d'embrasser la salle du regard.

« On doit tenir combien de temps ? Une semaine ? »
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Mar 01 Oct 2013, 00:11

Qu’il se rassure, je ne lui promettais pas grand-chose non plus question résultat ! Ce n’était qu’un petit pari, histoire de nous motiver l’un l’autre, rien de plus ! J’étais enfin arrivé à ma salle de classe, et je n’avais clairement pas envie de faire cours, surtout avec les étoiles si loin de moi, je me sentais démuni ! Toutefois, je du bien me résoudre à passer la porte et faire face à une classe entière de petits chenapans qui savaient apparemment déjà utiliser les éléments … En cours ! Lorsqu’ils me virent, certains se calmèrent tandis que d’autres reprirent de plus belles leurs jeux à coup de bulles d’eau ou de courants d’air. Bon … Ca commençait bien, mais ça n’allait pas durer.

Ma besace tomba lourdement sur le bureau, et je me saisis d’une craie que je fis volontairement crisser au tableau. Le son strident m’arracha les tympans, mais pas seulement les miens ! Je perçus bon nombre de gémissements mais j’eus l’effet escompté : ils s’étaient calmés. N’ayant guère envie de jouer les victimes, je prenais d’emblée le dessus et m’asseyais sur le rebord de la table. Présentations obliges, je troquais mes grosses lunettes de soleil contre des lunettes de vue qui, en plus du costume, me permirent de passer pour un type un peu plus sérieux et un peu moins shooté. « Bon, on va pas passer cent-sept ans aux présentations. Pour vous, je serai M. Jones, ça vous va ? » Comme s’ils n’avaient attendu que cela, ils se remirent d’emblée à papoter et faire un bordel monstre. Une nouvelle craie crissa, encore plus fort que la précédente, mais cette fois je n’avais pas bougé d’un poil et j’étais surtout dos au tableau, ce qui ne manqua pas d’en surprendre plus d’un. « Ca vous va ? » - « Oui monsieur … »

« Monsieur ? » Une main se leva, et un peu plus calme, je répondis cordialement « Oui ? » - « Vous avez fait usage de télékinésie ? » Je souris « Perspicace ! Vous avez chacun vos petits tours, mais n’oubliez pas que j’ai aussi les miens ! Je note toutefois que tu as l’œil, Mia. » Elle fit les yeux ronds, mon sourire s’élargit d’une façon imperceptible, sauf pour moi, et la classe entière était médusée. Maintenant que j’avais en partie la paix, je pouvais commencer à faire cours. « Mais ce n’est pas la magie qu’on va étudier ici, vous serez donc priés de ne pas en faire usage. Pouvez-vous me dire où vous en étiez avec votre prof précédent ? » Lorsqu’ils me répondirent, je crus m’étouffer. Sérieusement ? C’était quoi ces incultes ? Je soupirai, et ne pu m’empêcher de commenter leur niveau de connaissance « Bon, je vais pas vous mentir, votre niveau frôle le zéro absolu, vous n’avez même pas les bases pour vous démerder dans ce monde. C’est affligeant à un point … Comment diable s’appelle le baltringue que vous avez eu comme prof avant moi ? »

Etrangement, au moment où j’eus qualifié mon prédécesseur de bon nombre de mots doux, la classe sembla un peu plus enclin à m’écouter, et les deux heures passèrent plutôt vite. Nous n’abordâmes pas le sujet sensible des maths, mais je commençais au moins à les avoir dans la poche, ce qui me permettrait d’avoir la paix avec ces chenapans, je l’espérais du moins ! Lorsque la cloche sonna, ils partirent tous en pause. Je les avais pour quelques heures encore et je ne pouvais décemment pas les laisser ruminer ici comme des lions en cage, même pour moi c’était insupportable ! Je sortis enfin de ma classe, et à peine eu-je le temps de fermer la porte que l’Orisha apparu d’une façon assez impromptue.

« AIE ! Bordel Cocoon, tu veux me péter tous les os du corps ? » J’esquissais un sourire et finis par en rire. Depuis notre dernière rencontre, j’avais acquis une capacité de régénération accrue, et d’ici quelques minutes sa pédicure foireuse ne serait plus qu’un mauvais souvenir. « Pour l’instant je n’ai vu que des gamins aussi abrutis que leurs parents ! Enfin on verra bien sous peu je pense. » - « Tu vas où ? » Je tentais de le suivre, mais en boitant cela releva du parcours du combattant. Je trouvais une canne au coin d’un couloir et l’attrapa au passage, je la remettrai plus tard ! Equipé de ma troisième jambe, je pus rattraper l’Orisha et arriver jusqu’à la salle des profs en un seul morceau, puis suivais Cocoon jusqu’à la fenêtre, pour m’adosser au mur adjacent.

« Il leur faut pas grand-chose pour les fasciner, et une fois que tu les as assez étonnés, je crois qu’ils te tiennent au respect. Enfin, j’ai encore deux heures pour vérifier ça ! Et les tiens, y’en a qui ont fini en orbite ? » Je suivis son regard et toisais les autres professeurs, tout en écoutant la question de l’Orisha. « Au moins ouais, il va falloir tous les faire parler pour en apprendre le plus possible sur ce prof de maths, avec un peu de chances on en apprendra plus sur lui et ses relations. » Et pas question de compter sur les étoiles, il y avait tellement de personnes au mètre carré que j’en aurais la migraine dans la minute à force d’examiner leurs vies au peigne fin ! Je discutais encore un peu lorsque la cloche sonna. Je me dirigeais de nouveau vers ma salle de cours, mais cette fois avec une sale appréhension. J’ignorais lequel d’entre nous était destiné à quelques heures parfaitement ignobles, mais j’étais certain d’une chose : si c’était pour ma pomme, alors il y avait de grandes chances que j’ai refait la peinture de ma salle une fois la pause de midi annoncée !
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Mer 02 Oct 2013, 19:35

Lorsque Cocoon était arrivé vers Luka, et qu'il lui avait malencontreusement marché sur le pied, il ne s'était pas aperçu que le pauvre homme boitait. Il arrivait souvent comme une fleur, sans faire attention où il mettait les pieds et c'était assez dérangeant, surtout pour celui qui se trouvait en dessous. Alors la seule chose qu'il pu sortir fut un pauvre :

« Ah euh... Désolé, je t'avais pas vu. »


Evidemment. Lui rendant son sourire, il finit son chemin dans la salle allouée aux professeurs. Il y avait tout genre de personnalités, et surtout quelques femmes sur lesquelles les yeux de l'Orisha s'attardèrent. Luka lui demanda certaines choses auxquelles il répondit, finissant par le regarder :

« On va dire que c'était le matin, ils avaient la tête sacrément dans le derrière, donc ils n'ont rien fait de dangereux pour eux. J'ai filles et garçons séparés, et là ça va être une classe remplis de gonzesse. Je pense que je vais rapidement me retrouver dans un poulailler. »

Sauf que les poulettes, Cocoon avait l'habitude de les faire taire autrement, qu'en leur criant dessus. Soupirant, il entendit la sonerie et poussa une sorte de cri qui ressemblait plus à un brame.

« Faut qu'on retrouve ce professeur rapidement, et que les agresseurs se prennent la dérouillée de leur vie... Et on se tire d'ici ! »


Les derniers mots furent murmurés, pour ne pas en faire par à ses collègues ponctuels. Les mains dans les poches, il s'avança alors vers la double porte, et atterrit dehors à nouveau. Ses pas le menèrent directement vers le grand gymnase où il entra calmement. Depuis l'autre bout de la grande salle, il voyait les filles jacasser entre elle, et rire aux éclats. Au moins, elles ne perdaient pas de temps elles...
Lorsqu'il s'approcha assez près, elles commencèrent petit à petit à se taire, le regardant. Il y avait des triples redoublantes ? Certaines paraissaient assez... Âgées et c'en était déroutant. Seulement l'Orisha essaya d'en faire abstraction et commença à parler, en leur indiquant que pour cette semaine ce serait lui qui assurerait les cours d'éducation physique. Mais certaines s'interrogèrent :

« Vous allez nous apprendre quels sports ? »

« Le sport de chambre ? »

A cette annonce elles pouffèrent toutes de rire. La plus vieille du groupe avait sortit cette fabuleuse remarque, et Cocoon s'approcha d'elle. Lui prenant le menton, il rapprocha son visage du sien avant de lui dire :

« On peut toujours essayer, mais je doute que tu puisse remarcher avant trois jours. »


Lui ayant répliqué quelque chose à laquelle elle ne s'attendait pas forcément, elle poussa sa main et se renfrogna, alors qu'il repartit pour faire face à toutes :

« Bien... »


L'orisha leur indiqua l'échauffement, en leur expliquant certaines vertus. Seulement là encore, il ne fallut pas dix minutes pour que les donzelles se déconcentrent, et regarde ailleurs, pour au final chuchoter entre elles. Cocoon lâcha l'affaire et passa à la pratique. Au moins si elles couraient, elles ne piailleraient pas. Mais voilà qu'au bout de trente petites secondes de course tranquille, certaines s'arrêtèrent, marchèrent, et se remirent à parler.

« Vous... Vous allez me saouler... »


Croisant les bras, il ne pu nier que ces deux heures allaient être sacrément longues...

Une fois que midi sonna, Cocoon libéra les pies, et se rendit tranquillement vers ce qui semblait être un point de restauration de masse. Voyant son ami attablé, il le rejoignit, et s'assit en face de lui.

« Je pense que je vais atomiser l'école avant la fin de la journée sérieusement... »


Non parce que ces quatre heures avaient été vraiment infernales, et l'après midi il n'avait que des filles à nouveau.
Cependant, une des filles qu'il avait eu précédemment, vint l'interrompre à sa table.

« Je... Euh... Je peux vous parler... ? »


Cocoon jeta un regard à Luka puis vit, par dessus son épaule, les amies de cette fille, chuchoter en les regardant.

« Euh... Ouais... »


Il aurait préféré être pénard. S'avançant dans les couloirs vide, il n'en finit plus de marcher. Elle lui annonça qu'elle préférait aller dans une salle de classe vide, et lorsqu'ils entrèrent, elle alla derrière le bureau. Ne comprenant pas vraiment, le soldat fut assaillit de partout par des morveux, qui se jetèrent sur lui. Instinctivement, il appela Luka par télépathie, et lui fit ressentir son empathie, pour qu'il sache où il se trouvait exactement. Balayant l'air de son bras, il envoya quatre garnements contre les murs, et les autres essayèrent de le frapper, notamment sur le crâne. Mais l'Orisha était du genre plutôt coriace...
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Mer 02 Oct 2013, 20:24

« Je suis d’accord, quelques coups dans la tronche devraient leur faire du bien ! » Et à voir la tronche des insulaires qui habitaient ici, je ne pouvais qu’être d’accord avec l’Orisha. Lorsque la sonnerie tinta, je me dirigeais vers ma salle de cours, et cette fois je ne boitais presque plus dans les couloirs. Toutefois, je gardais tout de même la canne, au cas où. En arrivant dans la salle, je perçu un calme plat, celui qu’on sent avant une énorme tempête, et cela ne tarda pas à arriver !

« Bon, maintenant qu’on a tous fait connaissance, on va pouvoir passer au cours ! » Le soupir général était assez révélateur, mais je préférais ne pas en tenir compte, sinon je n’allais avancer à rien ! Aussi, je repris à la suite de leur programme pour abrutis en puissance et faisais fi des murmures dans la classe, jusqu’à ce que Mia ait la merveilleuse idée de parler géométrie. « Monsieur ? » - « Oui ? » - « On a fait beaucoup d’algèbre cette année, et on aimerait bien passer à autre chose … » - « Eh bien pourquoi pas. Qu’est-ce qui vous intéresse, tous ? » Et c’est à ce moment que j’eus le droit à la plus mauvaise surprise de l’année. En réponse, ils sortirent des crucifix, un par personne, tendus vers moi. Bien loin de m’affecter physiquement - seuls les imbéciles étaient assez cons pour oser une approche aussi absurde sur un vampire - ce n’en fut pas le cas moralement, car ils me rappelèrent tous ces villageois, armés d’ail, de crucifix et de fourches, qui eux étaient arrivés à leurs fins. Déconcerté et décontenancé, j’eus un mouvement de recul qui les fit sourire, chacun d’entre eux.

« Tu vois, je t’avais dit que c’était un vampire ! » - « Ca explique tout, sauf le fait qu’il connait mon nom … » - « Les autres profs ont du lui donner un plan de classe … » Oh le petit bâtard de Ludo, lui j’étais sûr que j’allais lui faire bouffer sa croix si je le chopais ! Mais je n’en eus pas l’occasion, car les élémentals de feu se déchainèrent. Bien que relativement faibles, le duo crucifix + feu alluma le brasier de mes souvenirs et je me sentis mal, très mal, trop mal en réalité. Normalement, j’étais capable de reprendre le contrôle sur ce genre d’émotions quand cela m’arrivait, mais cette fois, il y avait comme un vide en moi et je faiblissais à vue d’œil. « DEGAGEZ DE LA, TOUT DE SUITE ! » Je l’avais beuglé comme jamais, et vu le sursaut que certains eurent, je leur avais au moins fait peur.

Comme s’ils n’avaient attendu que ça, ils partirent en courant, fiers de leur connerie. Pour ma part, je reculais jusqu’au mur et me laissais glisser jusqu’au sol. J’étais faible physiquement, fébrile même, et il me fallu plusieurs minutes avant de pouvoir me relever. Bien que médecin, mon premier réflexe fut d’aller à la rencontre de l’infirmière de l’école qui, en voyant mon état, me fit immédiatement m’allonger. « Ils vous ont fait des misères ? Ce sont de vrais petits diables, on en a déjà fait part à nos supérieurs mais ils ne veulent rien entendre. Si ça continue il va y avoir des morts … » -  « Je ne le suis pas encore, mais j’ai cru que mon heure était venue ! » En discutant avec elle, j’appris qu’elle était bien plus âgée que ses formes ne laissaient le présumer, et surtout qu’elle possédait une grande connaissance sur la médecine propre à chaque race. Aussi, elle ne tarda pas à s’absenter pour revenir quelques minutes plus tard, avec quelque chose dans la main, qui m’intriguait déjà alors que je ne l’avais pas encore vu. C’en était presque obsessionnel. Avant que j’eus le temps de faire quoi que ce soit, elle me passa la cordelette et son pendentif autour du cou en s’expliquant « C’est un fragment d’une pierre venant des cieux. J’ignore s’il s’agit d’un fragment d’une étoile ou de la Lune elle-même, mais j’en possède quelques exemplaires que je garde précieusement. Elle permet aux Rehlas de mieux supporter l’absence des étoiles et de la Lune. Quand vous m’avez dit ce que vous étiez, j’ai de suite compris ce qu’il vous arrivait. Vous n’avez pas beaucoup flâné sous le ciel étoilé la nuit précédente, n’est-ce pas ? »

Surpris, je lui en demandais plus et elle m’apprit quelques petits choses que j’ignorais sur ma propre personne. Plus un Rehla devenait puissant, plus son lien avec les astres était important, à tel point qu’il devait à tout prix éviter de manquer une nuit sous le ciel étoilé, car cela pouvait être fatal. En quelques minutes, mon état s’améliora nettement et je la remerciais, bien que toujours maussade que de m’être fait avoir par ces gamins. Je partis ensuite déjeuner, et fis encore plus la tronche devant le repas dégueulasse qu’on m’avait servi. C’est alors que Cocoon arriva, et je compris bien vite qu’il avait du subir quelques heures difficiles lui aussi. « Tu n’es pas le seul, crois moi … »

C’est à cet instant que nous fûmes interrompus, et que je laissais l’Orisha avec la demoiselle. Lorsqu’elle partit avec Cocoon, je la vis faire quelques signes indiscrets à ses petits camarades, qui semblèrent pouffer de rire, comme s’ils se délectaient déjà d’une grosse connerie qu’ils avaient préparé. Avec un très sale pressentiment en tête, j’arpentais les couloirs, toujours en marchant comme un vieux même si je n’avais plus besoin de la canne, jusqu’à ce que je perçoive les appels mentaux de Cocoon. Aussitôt, je me dépêchais de le retrouver, ouvris toutes les portes sur mon chemin et tombais sur la bonne, la seule où il y avait un raffut monstre pour dire vrai. A peine la porte ouverte, j’évitais un gamin qui vola au travers du passage et tomba d’ailleurs inconscient, ça le calmerait pour un moment ! J’entrais dans la salle et vit une scène que j’hésitais à qualifier de comique - tous contre Cocoon, alors qu’ils n’avaient aucune chance - ou de dramatique - surtout pour l’Orisha qui devait sûrement se contenir pour ne pas les tuer - lorsqu’ils me virent. Certains se ruèrent sur moi, pour pointer plusieurs crucifix vers ma personne, dont le jeune Ludo à qui je m’étais promis de lui faire bouffer sa croix s’il recommençait, et il l’avait fait. Là, c’en était trop.

D’un geste de la main, je balayais les croix qui vinrent se planter dans le mur. L’un d’eux frôla même le visage d’une gamine qui en eût quelques cheveux pris dans ledit mur. Les iris de mes yeux devinrent pourpres et mes crocs ne se cachèrent pas plus longtemps. Enragé comme jamais, je chopais celui que j’avais dans le collimateur, ainsi que la seconde crois qu’il venait de sortir de sa poche. Le toisant avec mépris, je le plaquais au mur et en hauteur, de façon bien visible de tous ses petits camarades, et je lui fis bouffer sa croix, littéralement puisqu’il du l’avaler et manqua de s’étouffer avec ! Je le lâchais et il retomba lourdement au sol, tout en se tenant la gorge. Il avait de la chance que je ne l’ai pas encore tué, mais cela n’allait sûrement pas tarder.

D’autres tentèrent de se jeter sur moi, mais ils ne firent que me traverser pour se manger le mur à leur tour. Quelle bande d’abrutis ! Décrétant qu’il était temps de mettre fin à cette mascarade, un feu noir naquit au creux de mes mains et vint enflammer l’air de la pièce. « ASSEZ ! » Certains tentèrent de fuir, mais la porte se ferma toute seule, dans un claquement sourd. « Je vous avais prévenu que j’avais plus d’un tour dans mon sac, bande de p’tit bâtards ! » et aussi sec, j’usais du Spleen pour les faire bader comme jamais. Ils étaient peut être de fortes têtes, mais ils restaient des gamins à l’esprit sensible. Voir leur mental se détruire à vue d’œil était un spectacle dont je me délectais, et je me calmais sur le feu sombre tandis que j’augmentais mon emprise mentale sur eux. Oh que oui, il n’y avait sûrement rien pour me retenir de les tuer, et leur mort ne resterait pas longtemps sur ma conscience, pas du tout en fait !
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Mer 02 Oct 2013, 21:50

Cocoon en avait déjà marre. COmbien étaient-ils bon sang ? Bien qu'il restait campé sur ses jambes, il essayait de n'écraser personne, et de ne tuer aucun mômes. Le but était de leur soutirer des informations, et non de faire un carnage. Et puis lui, ne pouvait pas se le permettre. Il ne pouvait plus. Son statut était trop important dorénavant, pour qu'il cause de gros dégâts, surtout à une ville d'un potentiel ennemi. Lorsque Luka entra dans la salle de classe, des garçons sortirent des croix de leurs vêtements, pour les pointer vers lui. Euh... Quoi ? Se laissant distraire par cette mascarade, il ne réagit pas aux coups qu'un petit blond essayait de lui porter à la nuque. Le Rehla commença à s'exciter, se transformant complètement. L'empathie de l'Orisha capta que le type prenait une mauvaise tournure, et fut curieux de voir la suite. Seulement, ça s'envenimait salement, et le fait qu'il commence à changer le rythme alimentaire de certain, le contrit également. Il fallait arrêter cette machine à tuer. Et ces mômes ultra chiant surtout. Mais avant qu'il ne pu bouger, tous se calmèrent, et il ressentit un grand vague à l'âme, s'émanant de la pièce. Jetant un coup d'oeil à son ami, il vit distinctement des traits qu'il ne connaissait que trop bien. D'accord, la conversation sera pour plus tard, pour le moment il faut qu'ils essayent de tirer les bonnes informations.

« STOP ! »


Pour faire cesser les âmes non touchées, et surtout, ramenait à la conscience le Rehla/vampire/j'saispasquoi, Cocoon tapa trois fois son pied sur le sol. Le plancher craqua directement sous ses coups, et le bâtiment trembla légèrement. La salle de classe elle, subit un sacré seisme car le bronzé n'avait pas lésiné sur sa force. Se mettant devant son compagnon il lui dit :

« Attend, tu les tueras après, on doit d'abord les interroger. Le prof de maths, tu te souviens ? »

Se tournant vers les petits loups qui gisaient sur le sol, agenouillés, il tapa dans ses mains.

« S'il vous plait ! Un peu d'attention ! Je sais que c'est difficile, mais je vous demanderai d'ouvrir vos oreilles. Votre prof de mathématique... Ca vous dit quelque chose ? Il est où ? »


Les gosses tournèrent leur tête vers l'orateur, et Cocoon réussit à obtenir un peu d'attention. Il essaya de demander à Luka de se calmer le temps de les questionner, et l'un d'eux dit machinalement.

« Il est... mort. »
« Oui mais où ? »
« Derrière le monument religieux d'Aeden. »
« Bha voilà c'était pas très dur... Bon Luka... »

Mais en se tournant vers lui il préféra le laisser dans la salle. Il ferait ce qu'il voudrait d'eux, mais pour sa part il ne s'en mêlait pas. L'Orisha était un peu irrité, pourquoi ne lui avait-il pas dit qu'il était à moitié vampire ? Ou avec des gênes à la con qui par X ou Y procédés faisait que c'était un vampire ? Fronçant les sourcils, son mécontentement était visible et lorsque son ami sortit de là, il n'eut pas le temps de lui parler qu'un affreux bruit se déclencha. Une sorte d'alarme, soufflée dans une corne de brume.
Prenant ses jambes à son cou, Cocoon se mit à tracer dans les couloirs, pour finalement sortir du bâtiment, et détaler à travers la ville. S'arrêtant dans un coin d'une ruelle peu ragoutante, il souffla un coup et dit à Luka.

« Et maintenant, tu peux m'expliquer ce que tu es au juste ? »
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Les profs METAAAL [PV Luka R.]

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