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 Les sous-vêtements de Madame {Aria Mitsuko Taiji} [-18]

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Sam 31 Aoû 2013, 17:44

Musique d'écriture •  Radioactive - Imagine Dragons
Une seule solution...

Faire disparaître un à un ces lambeaux du passé qui avaient été à la fois si joyeux et si douloureux, qui avaient procuré tant de plaisir mais qui, aujourd’hui disparus, étaient les pires étapes que l’on pouvait connaître dans une vie. À quoi bon s’accrocher à des scènes qui n’auraient plus jamais lieu d’être et qui n’étaient rien d’autre qu’une source de souffrance pour la personne qui avaient le malheur de s’en souvenir. Détruire, déchirer, réduire en morceaux, brûler, peu importe la façon dont cela se passerait, il faudrait trouver un moyen de faire disparaître à jamais ces objets reliés à tant de souvenirs affectueux impossible à oublier tant qu’une trace de ceux-ci existeraient encore. L’hybride était bel et bien décidé à oublier cette maison qu’il détestait tant à présent.

Le feu aurait probablement réglé bien des problèmes, notamment de cette maison maudite ; le Réprouvé se serait délecté de ces flammes léchant les murs de l’habitation, carbonisant un à un les meubles de la bâtisse, réduisant à néant ce que certains s’étaient acharnés à construire. Le feu avait quelque chose de fascinant pour l’hybride, il le craignait autant qu’il l’adorait, il le fascinait autant qu’il le repoussait ; était-ce un don du ciel que d’avoir la capacité de s’en servir ? Il s’en était toujours posé la question, et tout ce qu’il réalisait pour le moment était le fait que cette capacité lui aurait été grandement utile pour faire brûler la maison où lui et Reiya avait décidé de vivre leurs derniers jours avant qu’elle ne soit violemment assassinée. Jamais il n’y remettrait les pieds, il ne voudrait jamais plus la voir, ni même y penser voilà pourquoi il s’était demandé pendant quelques secondes s’il ne valait mieux pas la faire brûler entièrement pour en faire disparaître toutes traces, mais retourner sur les lieux du drame lui aurait été bien trop douloureux à supporter.

Il s’était donc mis à la recherche d’une maison capable d’accueillir Eliosse et quatre autres de ses compagnons, Asio pouvant presque faire office de fantôme dans le décor. Il lui faudrait un endroit sûr, loin de tout danger, voire loin de toute civilisation pour empêcher l’enfant d’être un jour confronté aux horreurs que lui réservera sa future existence. Un lieu où il pourrait s’épanouir en toute quiétude, sans se préoccuper de la moindre personne qui oserait s’approcher de lui ; Maak en était presque arrivé à l’idée de créer une bulle rien que lui et son fils, dans laquelle quiconque essaierait de rentrer n’en sortirait pas indemne. Un lieu en sécurité, de calme, peut-être trop calme, coupé de monde réel, de cette dure réalité de la vie que l’enfant devrait affronter un jour où l’autre. Un moyen peut-être d’échapper lui-même aux explications qu’il devrait donner à Eliosse lorsque le temps des questions viendrait.

En attendant que cet instant des plus redoutés ne survienne, le Réprouvé était à la cherche de cette perle rare, et était même décidé à aller chercher dans les lieux les plus improbables pour la dénicher. Quitte à aller chercher cet endroit dans « L’antre des damnées », qui n’était peut-être l’emplacement rêvé pour y bâtir quoique ce soit d’habitable. La brume embaumait l’air, des ombres apparaissaient dans chaque recoin où passait l’hybride, des silhouettes passaient de temps à autre, toute de noire vêtue observant l’homme qui se baladait dans ces allées brumeuses. Est-ce que Maak était effrayé ? Pas vraiment, pas du tout à vrai dire, il était déjà passé par ici des dizaines de fois pour des contrats ou autres, et il s’en était toujours sorti plus ou moins indemne. En moins mauvaise état qu’il était en ce moment en tout cas car, même s’il ne portait plus cette grosse cape, le Réprouvé portait toujours ce bandeau autour de la tête lui permettant de couvrir son œil, seul marque restante de sa volonté de mourir.

« Bon, y’a rien à voir ici... ». Plus l’hybride avancé dans ces terres de désespoirs, plus il se disait que c’était une très mauvaise idée de vouloir chercher quelque chose ici ; qui aurait été assez fou pour vouloir construire quoique ce soit en ces lieux ? Cependant, il semblait y avoir de grands malades sur ces terres ivres de cette sensation qui vous faisiez sentir que vous alliez mourir à chaque instant car, à travers ces nuages de brumes plus épais que n’importe quel mur, une bâtisse se dessina peu à peu. Les traits d’une maison apparurent à chaque pas que faisait le Réprouvé, il se mit alors à voler vers celle-ci pensant presque que ce n’était qu’un tour de plus de son esprit qui lui faisait voir mille et une hallucinations. Mais ce n’était visiblement pas le cas, quelqu’un avait bel et bien construit une demeure dans « L’antre des damnés », ou plutôt... Un portail car à vrai dire, Maak ne pouvait que deviner l’existence de celle-ci tant la brume l’empêchait de voir quoi que ce soit.

Ouvrant celui-ci sans ménagement, le Réprouvé continua son avancé, croyant voir ce qui ressemblait à un jardin, mais le brouillard était tellement épais qu’il ne pouvait pas en avoir la certitude. Au bout de plusieurs minutes à batailler pour trouver une trace d’humanité, l’hybride tomba sur une demeure – imposante soit dit au passage – et ses deux portes pour accéder à l’intérieur. En poussant ces dernières, il s’attendait à voir de tout : des meubles misent en morceaux, des araignées grimpant au plafond, de la poussière à s’en faire décoller les poumons, mais ce ne fut absolument pas le cas. Plusieurs personnes montaient et descendaient des escaliers centraux, certains entraient et sortaient de pièce quelconque, il crut même en voir pleurer quelques-uns. Maak les observait d’un air à la fois dubitatif et amusé à la vue de cette scène surréaliste, jusqu’à ce que l’un d’eux ne se dirige vers lui, un mouchoir sur la bouche, visiblement très effrayé.

« Il faut nous aider ! Très rapidement !
- Pardon ?
- Il faut nous aider à retrouver le sous-vêtement de notre maîtresse ! Rapidement ! »

Une blague ou un véritable appel à l’aide ?
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Dim 01 Sep 2013, 16:07

Mitsuko avait un petit sourire gravé sur les lèvres, un sourire qui faisait peur à chacun de ses serviteurs qui savaient très bien que s'ils ne retrouvaient pas la pièce que leur maîtresse voulait, la soirée finirait très mal. En réalité, elle n'en avait pas particulièrement besoin, possédant des tas de sous-vêtements. Le problème c'est que les démons ne peuvent s'empêcher d'être exigeants et non conciliants comme les anges. Mais à quoi cela sert-il au juste d'être conciliant? A rien, juste à ne pas obtenir ce que l'on souhaite réellement. Et, justement, la créature voulait se soutien gorge rouge, en dentelle, au tissu si fin que l'on pouvait percevoir sous ce dernier le bout de ses seins. Elle aimait la sensation qu'il lui apportait bien qu'elle ne porte jamais rien très longtemps chez elle. D'ailleurs, elle déambulait élégamment dans le manoir, vêtue uniquement du bas qui était assorti au haut introuvable. Ses cheveux cachant ses seins, elle n'avait aucun autre vêtement, juste un accessoire : une paire de talons hauts qui claquaient doucement sur le parquet. Un verre de vin rouge à la main, elle le buvait doucement, avançant en rythme avec sa canne épée. Elle n'en avait pas besoin mais elle aimait en donner un bon coup aux serviteurs qui passaient trop près d'elle sans avoir trouvé le tissu qu'elle souhaitait. Le monde appartenait à ceux qui désiraient et non aux personnes qui se contentaient de suivre, oubliant leurs propres besoins. « Ma reine... je crois que nous avons un invité. ». « Vraiment? ». Pour une fois, elle n'allait pas rosir le dos d'un serviteur. Le dernier invité qu'elle avait eu était le roi des sorciers en personne. Elle ne savait pas trop quoi en penser mais ce qu'elle avait tâté lui avait plu. Dommage qu'il y ait des individus qui préfèrent tomber amoureux et s'enchainer plutôt que de profiter de la vie. Elle les trouvait répugnants. Peu importe que son cœur aime, elle dissociait totalement ces deux concepts. Elle aimait les plaisirs charnels, ne s'en cachait nullement et si cela ne plaisait pas à quelques jaloux ou trop bien pensant, elle n'en avait que faire. Le problème dans ce monde, celui qu'elle avait découvert en revenant d'entre les morts, c'est que les maléfiques n'étaient que des pisseux à l'ego surdimensionné. Ils pensaient être les représentants du mal mais n'étaient que de fades répliques des grands noms ayant marqué l'histoire. Un être maléfique devait être sans pitié, ne pas se lier d'amitié avec des créatures bénéfiques, avoir de l'ambition et aimer faire le mal, sous toute ses formes. Quand elle voyait de « gentils » démons, elle avait envi de les tuer.

« Conduis moi à notre invité dans ce cas! ». C'était un ordre. Il faut dire que son serviteur était resté planté devant elle sans rien faire. Elle allait recevoir cette personne comme il se devait. Après tout, faire le mal ne voulait pas dire perdre ses bonnes manières. Justement, le faire tout en gardant une certaine maîtrise de soi était d'autant plus appréciable. « Bi...bien ma reine. ». Les serviteurs l'appelaient encore ma reine, simplement parce qu'elle avait été une très grande reine, malgré le temps qui avait fait son œuvre, emportant l'histoire de sa vie, une histoire inconnue des nombreux incultes dont ce monde regorgeait. Elle détestait être si faible mais elle vivait avec, sentant ses forces revenir de temps en temps, petit à petit, au compte goûtes.

Elle ne chercha pas à s'habiller car, après tout, c'était cet invité qui avait pénétré chez elle. Elle n'était pas pudique et, au contraire, un tantinet provocatrice. Arrivant devant ce qui lui sembla être un homme des plus appétissants, elle murmura simplement « Oust... » à l'adresse de ses serviteurs, se retrouvant très vite seule avec lui. Ses lèvres s'étirèrent en un sourire charmant. « Bonsoir et bienvenue. ». Elle lui fit un petit signe vers l'intérieur, comme si elle l'invitait à entrer, ce qui, bien entendu, était le cas. Simplement vêtue d'un string en dentelle, elle ne semblait même pas s'apercevoir de sa tenue, fixant l'homme étrangement, le détaillant tout en se mordillant la lèvre inférieure d'un air ravi. « Veuillez excuser mes serviteurs. Je suis plutôt embêtée... il me manque le haut de ma tenue... ». Sa voix était sensuelle, une voix qui était d'ailleurs naturellement ainsi, quoi qu'elle dise, quoi qu'elle fasse, même lorsqu'elle se montrait autoritaire, même lorsqu'elle était effrayée, bien que peu de choses l'effraient réellement. Elle s'approcha un peu, lui demandant alors : « Si je vous offre le gîte et le couvert, voudriez-vous bien m'aider à chercher? Hum? C'est que, la dernière fois que je l'ai mis, j'étais accompagnée... peut-être pourrions nous refaire le parcours que j'avais emprunté? ». Elle semblait amusée, ressemblant presque à une enfant innocente. Pourtant, la dernière fois qu'elle avait retiré ce sous-vêtement, le parcours qu'elle avait effectué, avec un homme qui plus est, n'avait absolument rien d'innocent. Elle avait toujours été plutôt directe dans ce genre de propos, n'ayant aucune envi de tourner autour du pot cent sept ans. Elle ne le retenait pas, il pouvait partir en courant si l'envie lui disait.
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Mer 04 Sep 2013, 00:23

Musique d'écriture •  Ghost I/ Ghost II - Rococode
Le goût du pouvoir...

Certains le possèdent dès l’enfance, obligeant leurs petits camarades à exécuter le moindre de leurs caprices, jouissant d’avoir réussi à obtenir un jouet tant attendu. D’autres en revanches l’acquiert avec les années, exerçant leur pouvoir avec méthode pour sans cesse améliorer leur technique de manipulation et mettre le monde à leurs genoux. Qu’importe le nombre, qu’importe le sexe de la personne qui serait manipulée, qu’importe la façon dont cela se produirait, le pouvoir est toujours source de plaisir pour quiconque l’exercerait. Et quelle satisfaction pour ces individus fins manipulateurs que d’avoir à leur service tout le personnel d’un manoir...

C’était amusant de voir tous ces individus courir de tous les côtés à la recherche d’un sous-vêtement quelconque. Comment est-ce qu’une femme pouvait autant être attachée à quelque chose d’aussi ridicule que ce genre de morceau de tissu ? Il fallait vraiment ne plus rien avoir à faire de son temps pour demander à tant de personnes de se mettre à la recherche d’une telle chose à priori, et sans nul doute, sans aucune importance. Juste un simple caprice d’une bonne femme qui se plaisait à voir des personnes se démenaient pour elle tandis qu’elle se délecterait de les voir courir comme des animaux dans tout le manoir, tentant désespérément de trouver un vêtement probablement introuvable. Non, le Réprouvé ne comprendrait jamais ce genre de comportement, et voudrait bien savoir à quoi pouvait bien ressembler la maîtresse de cette demeure. Quoique l’attente ne fut pas réellement longue.

Une jeune femme se mit à descendre les escaliers centraux et se dirigea lentement vers l’hybride, une démarche féline accompagnant ses mouvements, balançant ses hanches au rythme des marches qu’elle descendait jusqu’à arriver devant Maak. Elle finit par renvoyer le jeune homme totalement désespéré à sa tâche et se préoccupa d’avantage de celui-ci qui s’était introduit chez elle sans permission. Cette femme était belle, très belle, sublime même, et le fait qu’elle ne soit qu’à moitié vêtue prouver qu’elle en était parfaitement consciente et semblait même en jouer. N’importe quel homme serait sans nul doute littéralement tombé dans ses bras et profiter de ce corps si cette femme voulait lui offrir ses faveurs, mais pas le Réprouvé. Avoir été séparé de la seule femme qu’il n’avait jamais aimé dans sa vie, il n’était pas d’humeur à languir devant la propriétaire de ce manoir.

Voilà pourquoi il se contenta de la regarder dans les yeux, sans la dévisageait un seul instant tout le long de ses paroles, même lorsque les intonations dans sa voix recelées bien des insinuations. À vrai dire, le Réprouvé avait bien plus l’air d’être blasé par la situation qu’intéressait, mais il réfléchit quelques secondes ; le jour était presque tombé et il n’avait ni le temps, ni l’énergie pour se débarrasser des quelques crétins qui essaieraient de s’en prendre à lui pendant son voyage de retour. Eliosse était sous la bonne garde d’Asio, Maak n’avait donc rien à craindre pour lui, autant profiter de l’opportunité qui lui était offerte et après tout, un soutien-gorge ne devait pas être si difficile que ça à trouver.

Dépassant la propriétaire des lieux, le Réprouvé avança à travers le personnel du manoir qui continuait à courir dans tous les sens, montant quelques marches de l’escalier avant de se retourner vers la jeune femme :

« Par où on commence ? En haut, en bas, à gauche, à droite ? On se dépêche, je n’ai pas que ça à faire. »

La courtoisie, autant que le respect ou la patience, n’avait jamais fait bon ménage avec Maak, ces trois mots lui semblant presque inconnus et incompatibles entre eux. Quelques serviteurs passant par-là semblèrent indignés d’entendre de telles paroles prononçaient à leur maîtresse, d’autres encore semblèrent vouloir sauter au cou du Réprouvé pour le tuer, à qui il répondait par un simple regard.

« Je te remercie de bien vouloir m’offrir l’hospitalité pour la nuit, mais si je veux vraiment en profiter, j’aimerai bien qu’on retrouve ce soutien-gorge que tu cherches tant et qui te sert à cacher ce que tu exhibes sous mon nez depuis tout à l’heure. Alors on remballe sa marchandise et on essaie de se souvenir ce qu’on a fait de son truc ! »


Le Réprouvé avait à présent les bras croisés sur sa poitrine et continuait de fixer la jeune femme sans l’ombre d’une émotion dans le regard ; il était comme un mur que l’on essayait de franchir, impossible de le briser. Si cette scène c’était passée quelques temps plus tôt, il se serait montré plus agréable auprès de cette dernière, il l’aurait probablement même vouvoyé pour paraître moins brute. Mais ce n’était pas le cas en ce moment, il s’était tout simplement montré exécrable et ce n’était probablement que le début de cette histoire... D’un dernier geste dans les airs, Maak pressa la jeune femme pour monter les escaliers, avant de lui-même en gravir les marches, ignorant les regards lourds de sens qui pesaient sur lui.

« Et on perd pas de temps ! »
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Jeu 12 Sep 2013, 15:38

Mitsuko sourit aux derniers mots de l'inconnu, un sourire plutôt satisfait, amusé. « Hum... ». Elle aimait beaucoup cette voix autoritaire, les ordres donnés. C'était toujours excitant d'inverser les rôles. « Homme de caractère à ce que je vois. J'ai toujours pensé que c'était les meilleurs. ». Les plus difficiles à faire plier. Cela dit, le jeu en valait la chandelle. Elle aimait les proies difficiles. Cela dit, son manque de manière était aussi déroutant que désirable. Il lui rappelait légèrement le mari de sa descendante qui était désagréable au possible. Et si ce dernier ne s'était pas amouraché de sa déesse, elle aurait pu lui faire vivre un moment d'exception. Mais, encore une fois, il paraissait que les hommes de ce monde aimaient bien plus qu'ils ne trompaient. Au final, c'était décevant de les voir enchaînés à une seule femme, comme des bêtes en cage, des toutous perdant tout de leur virilité. Valkan faisait partie de ceux-là, Zéleph également. Qu'en était-il de cet homme à l'identité non révélée ? « Et puis, sachez que vous êtes venu de vous-même ici. De ce fait, vous devrez vous habituer à ma tenue et... hum... ». Elle l'avait rattrapé en haut des marches, se plaçant devant lui pour lui barrer la route. « pourquoi pas vous adapter aux us et coutumes de la maison ? ». Elle rit, tournant les talons avant d'avancer de nouveau vers une direction prise au hasard. En réalité, elle l'amena là où tout avait commencé, vers sa chambre. Seulement, elle ne le ferait guère entrer, il s'agissait juste de partir d'un point pour faire une reconstruction étape par étape de la scène d'antan.

Mitsuko s'appuya contre le mur de sa chambre, sur la porte murée en réalité puisque personne ne pouvait entrer dans cette dernière à part elle. D'ailleurs, elle avait entendu dire que le seigneur Dante de Mallet avait transféré tout le sang d'un Taiji en lui pour pouvoir pénétrer la chambre. Elle aurait beaucoup aimé le connaître, autrement que derrière les prunelles de sa descendante. Et puis, un seigneur déchu ne pouvait être qu'intéressant. Et cet homme, quelle était son essence ? A quelle race appartenait-il ? Et puis, il est vrai qu'ils n'avaient pas encore fait les présentations. Il la tutoyait déjà mais, peu importe le vocable irrespectueux de ses interlocuteurs, elle restait ancrée dans ses manières, celles qui étaient celles d'un monde dans lequel elle avait vécu, celles qui avaient tendance à s'estomper à présent. Le monde courait à sa décadence, les rois semblaient tous sauf sérieux, à faire des plaisanteries dignes d'enfants de cinq années. La jeune femme se demandait comment les dieux pouvaient laisser de telles choses se produire. A moins que cela ne les arrange ? Lorsque les peuples renieraient leurs souverains, ils se tourneraient forcément vers eux, tout puissants et inaccessibles. « Bien, avant tout, je suis très heureuse que vous ayez décidé de m'aider et de rester. Maintenant votre accord établi, comme je l'ai dit, nous allons refaire le parcours... de la même manière. ». A moins qu'elle ait omis de le dire ? Oh, peu importait, cela n'allait pas tuer cet homme que de rester quelques longues minutes près d'elle.

Elle quitta son mur pour venir se mettre de nouveau devant lui, avançant pour qu'il recule. « Laissez-vous faire, je resterai à une distance suffisante. ». Suffisante... tout était une question de point de vue. Elle avança pour qu'il se retrouve lui-même collé au mur, se positionnant presque contre lui, à quelques millimètres d'écart. Elle pouvait sentir son parfum de là où elle se trouvait. Elle leva les yeux vers lui. « Je m'appelle Mitsuko Taiji, heureuse propriétaire de ce manoir et démone de mon état. Mais je suppose que vous l'auriez deviné... ». Elle sourit un instant, ne lui posant pas la question de son identité en retour puisqu'il était coutume que lorsque quelqu'un se présente, l'autre ne puisse faire autrement. A moins qu'il ignorait cela également ? Le son de sa voix baissa doucement et elle finit par lui murmurer : « Bien, nous étions ici quand tout à commencer. A vrai dire, l'ambiance était bien plus chaude qu'à présent mais nous devons garder la tête froide pour notre reconstitution, n'est ce pas ? ». Elle semblait jouer, comme s'ils étaient assis l'un et l'autre d'un côté opposé d'une table. Pourtant, c'était très loin d'être le cas. « Maintenant, vous allez devoir me faire reculer vers le mur d'en face qui en réalité est un faux mur. Nous entrerons dans une chambre qu'il faudra fouiller. Ce sera également votre chambre cette nuit. Une servante viendra vous laver, ou, puisque je n'ai rien à faire ce soir, je le ferai moi-même. Je prend toujours soin de mes invités. ». Elle sourit puis dit du même ton qu'il avait employé avec elle plus tôt : « Allez-y ! Ne perdez pas de temps ! ».
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Mer 02 Oct 2013, 22:00

Musique d'écriture •  Do I Wanna Know? - Arctic Monkeys

Il avait du mal à rester dans la même pièce que cette femme, extrêmement de mal, non pas à cause de la beauté de son corps, ou le fait qu’on avait l’impression  qu’elle voulait se jouer de Maak, non rien à voir. C’était tout simplement son comportement qui l’exacerbait au plus haut point ; son air hautain, le fait qu’elle prenne presque le Réprouvé pour un objet duquel on puisse se jouer. Il n’allait certainement pas se faire dicter son comportement par qui que ce soit, femme ou non, et encore moins par l’une d’entre elle qui, à l’évidence, n’avait qu’une envie en se présentant à son hôte de cette façon, était de l’emmener dans son lit. Lui qui avait bien du mal à se remettre encore aujourd’hui de la mort de Reiya, il n’allait certainement pas se jeter dans les bras de la première femme nue qui se présentait à lui. Il s’en désintéressait totalement à vrai dire, et elle pourrait employer tous les moyens possibles, usé de la voix la plus mielleuse et des gestes les plus doux, rien ne pourrait faire plier Maak.

Mais il ne put faire autrement que suivre les directives de la jeune femme, et marcher sur ses pas dans l’escalier central, non sans un énorme soupir de mécontentement pour lequel quelques serviteurs se retournèrent, le regard noir. Peut-être pensaient-ils que c’était un véritable honneur d’avoir une visite guidée par la maîtresse des lieux en personne, mais ce n’était pas vraiment le cas du Réprouvé qui regrettait presque d’avoir accepté la proposition, mais il ne pouvait revenir dessus... L’hybride monta péniblement les marches menant jusqu’au couloir, puis un mur, avant de s’arrêter net devant celui-ci et d’expliquer à Maak comment aller se dérouler la suite des opérations. A l’idée seule qu’il devrait rester avec cette femme, une migraine le prenait, se mettant à gratter péniblement son front du bout des doigts en fermant les yeux. Qu’est-ce qui pouvait bien encore l’attendre...

Les mouvements de la jeune femme étaient à un tel point calculés et parfaitement synchronisés avec ses paroles, qu’elle ne laissait aucune chance au Réprouvé de bouger dans un sens ou dans l’autre, sans qu’elle n’en ait choisi la direction au préalable. Que pouvait-il faire pour l’empêcher de le diriger de cette manière si ce n’est la pousser violemment  contre le mur ou encore lui parler comme une vulgaire chose, si tenté que ces moyens fonctionnent vraiment. Mais l’hybride n’était pas rustre à ce point, ou du moins essayait de ne pas le laisser paraître, même si « délicatesse » ne serait pas le premier qualificatif venant à l’esprit de quelqu’un en le voyant. Le prénom de la jeune femme ne lui semblait pas être inconnu pourtant, Maak ne pouvait dire où il l’avait déjà entendu. À sa dernière phrase, ce dernier répondu aussi sèchement que possible :

« Merci de cet éclaircissement, je ne m’en saurais pas douter ! »

Dans une conversation normale et courtoise, le Réprouvé aurait dû se présenter à son tour, mais il se retint bien de le faire, simplement parce qu’il n’avait pas envie. La tête froide ? Plus il l’écoutait, et moins l’hybride pouvait sentir cette Mitsuko, chaque mot qu’elle prononçait était comme un pic qu’elle lui lançait, sans parler des sous-entendus qu’elle glissait dans ses phrases et qu’il appréciait de moins en moins... Mais s’il voulait en finir au plus, Maak devait faire exactement ce qu’elle lui demandait, et peut-être pourrait-il espérait qu’elle le laisserait tranquille, ce pourquoi il priait chaque instant... La pousser contre le mur ? Ce serait rapidement fait, en oubliant la douceur dont il aurait dû faire preuve envers la gente féminine. Le Réprouvé pressa alors son avant-bras contre la gorge de la jeune femme et exerça une légère pression pour faire basculer ce mur. Oh, il n’espérait pas qu’elle lui demande d’arrêter, il était presque certain qu’elle apprécierait cette brutalité ; il se pencha alors à son oreille et grogna presque à son encontre :

« Je n’ai pas besoin qu’on s’occupe de moi. »

Le mur vacilla alors pour tomber sur une chambre plutôt somptueuse et sophistiqué, tout autant que la propriétaire pouvait l’être lorsqu’elle parlait. Maak s’écarta alors violemment de Mitsuko et observa les quelques meubles en s’éloignant de quelques pas ; à l’évidence, d’autres personnes étaient déjà passées par là pour vérifier si le sous-vêtement ne se trouvait pas un des tiroirs. L’hybride passa à son tour sa main sur les quelques vêtements se trouvant à terre et pu constater que malheureusement, l’objet recherché n’était pas là où l’attendait, évidemment.

« Je suppose que la dernière fois que tu l’as porté ce n’était pas dans cette pièce n’est-ce pas ? »

Bleu nuit, noir, bordeaux, blanc, à dentelle, en soie, tous les tissus et couleurs étaient présents dans ces tiroirs, tous, sauf celui que Maak et Mitsuko recherchaient forcement. Il entreprit tout de même de vérifier tous les soutiens-gorge un par un, les jetant derrière lui lorsque ce n’était pas le cas, formant un gros derrière lui. Il jeta un coup d’œil à la jeune femme qui semblait ne pas avoir bougé depuis plusieurs minutes.

« Un coup de main ne serait pas de trop ! Essaie de te souvenir où s’est déroulé ta dernière partie de jambe en l’air, lança-t-il d’un ton sec. »
HRP:
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Lun 02 Déc 2013, 21:34

« Hum, c'est amusant, la dernière fois qu'un homme m'a ignoré de la sorte, il s'agissait de ce crétin de Zéleph. ». Aria avait laissé cela s'échapper de sa bouche alors qu'elle était en train de penser au comportement de son invité. Pas que celui-ci la décevait, c'était même plutôt le contraire : plus c'était compliqué, plus ça l'excitait. Après tout, l'on n'apprécie un bon vin que plusieurs années après que le raisin ait été cueilli. C'était, à son sens, exactement pareil avec l'acte charnel. Il fallait cueillir délicatement l'homme une fois qu'il était à maturité et faire en sorte qu'il devienne âpre et rude pour réussir en beauté l'acte. Les hommes doux étaient d'un ennui mortel, sauf s'il s'agissait d'anges. Seulement, à y réfléchir de plus belle, les seuls hommes qui demeuraient réellement intouchables, étaient ceux qui étaient fous d'amour pour une femme. Était-ce le cas de son invité ? Après tout, et sans fausse modestie, son corps appelait à la luxure, il ne pouvait rester ainsi de marbre, sans même un regard, sans bonne raison. Oh bien sûr, elle pouvait très bien l'exaspérer mais sa poitrine était découverte, son corps désireux et la proximité qu'elle avait entretenu avec lui était optimale. Alors pourquoi ce comportement si ce n'était pour l'amour d'une autre ? Le roi des réprouvés avait agit exactement de la même façon, et tout cela pour l'amour de son imbécile de descendante qui devait savoir aussi bien prendre soin d'un homme qu'une autruche d'un hippopotame. Alors oui, tous les hommes refusant de pêcher, de leur plein grès, en sa compagnie étaient des crétins.

Mitsuko fixait Maak, occupé à sa tâche. Allait-elle l'aider à chercher ? Non. Il semblait être un homme tenant ses engagements et, contrairement à lui, elle ne s'était pas engagée à l'aider à chercher quoi que ce soit. S'il voulait qu'elle prenne part à la chasse au trésor, il allait devoir donner un peu de sa personne. Ses lèvres s'étirèrent dans un sourire alors qu'elle se reculait doucement contre le mur, observant toujours l'homme. Comme il devait être bon de pouvoir le serrer entre ses cuisses...

« Alors, comment s'appelle l'heureuse élue ? ». Sa voix s'était élevée comme une lame tranchante s'abattant sur la nuque d'un condamné. Elle laissa un moment le silence planer avant de reprendre son propos. « Après tout, vous ne m'avez pas regardé une seule fois si ce n'est dans les yeux. C'est très aimable à vous mais si j'avais envie de me faire traiter comme l'une de ces prudes qui ne font que fantasmer dans le vide qu'on les force un jour à se comporter de façon défendue, je me serai habillée correctement, vous ne croyez pas ? ». Peut-être que son comportement l'étonnerait mais, après tout, elle était chez elle alors elle avait bien le droit d'avancer les théories qu'elle souhaitait. « Je ne sais pas si vous partagez mon avis mais je pense ainsi : le contact physique est une source de plaisir qui ne comporte aucun aspect négatif. De ce fait, un homme regardera toujours les attributs d'une femme, sauf, sans doute, un homme amoureux, comme le roi des réprouvés donc. Bien que, j'aurai juste aimé le voir mourir des mains de sa femme en réalité... mais passons. ». Elle sourit, imaginant une hypothétique réussite de sa part à faire tomber le colosse sous son emprise. Sa déesse de descendante n'aurait pu le supporter. Après tout, un ennemi pouvait bien avoir une force supérieure, il avait toujours des points faibles. Et l'un de ceux de sa descendante était son mari, un point faible plutôt fort, certes. « Quant à vous, si vous êtes si froid à mon égard, c'est sans doute que, à l'image de cet homme, vous devez être fou amoureux. Pourtant, l'amour n'est pas éternel, un jour, il s'arrête. Et ce jour là, la seule façon de se consoler et de se perdre dans les bras d'autres femmes pour passer à autre chose. ». L'amour n'était pas éternel, elle n'aurait jamais pu être si proche de la situation de Maak. Pourtant, elle ignorait ce qu'il avait vécu. Elle soupira. « Moi qui pensais pouvoir m'amuser, je suis contrainte d'abandonner mes espérances et de me concentrer sur la recherche de ce fameux bout de tissu... ». Elle ne bougea cependant pas de là où elle se tenait.
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Ven 27 Déc 2013, 00:47

Musique d'écriture •  Band of Skulls - The Devil Takes Care of His Own

Maak en avait plus qu’assez de chercher encore et toujours ce sous-vêtement qu’il ne trouverait probablement pas dans cette pièce. La propriétaire des lieux n’avait manifestement pas l’intention de l’aider non plus à trouver ce pour quoi elle avait quémandé son aide et, même si le fait de se voir offrir le gîte et le couvert pour un soir était bien que de devoir coucher dehors, il n’était pas vraiment disposé à devoir attendre plus longtemps et d’écouter les délires de cette femme. Le Réprouvé avait en général beaucoup de mal avec les rapports humains, mais encore plus lorsqu’il s’agissait de la gente féminine à laquelle il n’apportait que très peu de considération en dehors de Reiya. Ce qui l’énervait d’autant plus été le fait qu’elle était là, à le regarder, planter comme un pic, manifestement indisposée à faire le moindre geste dans sa direction, ce qui rendait d’autant plus difficile la tâche à laquelle il était affecté.

« Je vois... Je vais me débrouiller seul, murmura-t-il pour lui-même. »

Pendant qu’il se démenait à fouiller les innombrables tiroirs, la jeune femme finit par ouvrir la bouche, non pour l’aider pour le comparer à Zéleph. Maak le connaissait et sincèrement, il n’avait rien à faire de savoir si elle l’avait déjà courtisé ou même si elle s’était déjà amusée sur ce lit en compagnie du souverain, c’était le cadet de ses soucis. Mais, le Réprouvé préféra faire comme si de rien n’était, faire le sourd-oreille à ce qu’elle pouvait lui dire, c’était peut-être bien la meilleure façon qu’il avait trouvé pour qu’elle cesse de s’adresser à lui et de lui parler d’amour. Il était fidèle à sa femme, probablement bien plus que tous les autres hommes qui pouvaient habiter sur les terres du Yin et du Yang et, c’était bien là l’une des raisons pour lesquelles il se moquait bien que Mitsuko lui expose ou non tous les attributs qu’elle pouvait posséder.

Dire qu’elle ne possédait pas des formes généreuses voire même désireuses aurait été bien hypocrite de la part de l’hybride, mais ce n’était pas exactement ce qui l’attirait en premier chez quelqu’un. À vrai dire, étant plus jeune l’hybride avait fréquenté beaucoup de bordel, et autres endroits de plaisirs cependant, le Réprouvé avait vu tellement de femmes nues qu’à présent elles ne l’attiraient que lorsqu’elle était habillée. Ce qui n’était pas le cas de cette jeune femme qui se trouvait devant lui, raison de plus pour l’ignorait, elle pourrait bien avancer tous les arguments du monde, se montrer sous un jour plus beau que celui-là, rien n’y ferait, il ne décamperait pas de ses positions. Il s’avait qu’un jour malheureusement son amour finirait par disparaître avec la mort de lui ou de Reiya, mais il préférait ne pas y penser, tous deux se portaient pour le mieux et il n’y avait aucune raison à ce que leur histoire se termine si rapidement.

Maak venait de débarrasser un énième tiroir lorsque Mitsuko prononça une ultime phrase avec un air de fausse tristesse dans la voix. Ce dernier manifesta son agacement en soufflant de manière plutôt bruyante ; l’impatience commençait à le gagner, un état qui le menait assez rapidement à la colère. Il la sentait monter en lui pour toutes sortes de causes : la fatigue, son incapacité à retrouver le sous-vêtement sans l’aide de cette femme, voire même la présence de cette femme dans la pièce.

« Premièrement, si je dois un jour regretter l’amour que je porte à une femme, c’est mon problème et pas le tien et, je me moque bien de savoir si tu aimes prendre du plaisir avec le premier homme qui passe sous ta main. Et à vrai, je préfère être seul que mal accompagné ! Ensuite... »

Dans un geste brutal, mais maîtrisé, le Réprouvé envoya le lit contre le mur, le retournant complétement. Peut-être espérait-il trouver l’objet convoité sous ce qui n’était à présent qu’un amas de bois ? Pas vraiment, il lui fallait seulement trouver un moyen d’évacuer ce trop-plein d’énervement qu’il avait accumulé ces dernières minutes à entendre bavasser Mitsuko.

« J’aime la vie que je mène et je ne changerai sûrement pas cela à cause des faux conseils d’une bonne femme manifestement en manque de plaisir charnel ou, pour parler plus franchement de sexe. Trouve-toi un homme, fait de lui ton jouet, manipule-le ou je ne sais pas ! J’en ai rien à foutre à vrai dire ! »

Il s’approcha de cette dernière avant que son poing ne s’abatte dans le mur près de la tête de cette dernière ; Maak plongea ses yeux couleurs rubis dans les siens avant de reprendre la parole :

« Qu’est-ce qu’il faut que je fasse pour que tu me donnes une put*i* d’indication sur l’endroit où se trouve ton fichu sous-vêtement ? »
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Jeu 16 Jan 2014, 21:12

« Ce qu'il faut que tu fasses, hum ? ». Elle le regarda, ayant abandonné l'idée de vouvoyer le réprouvé. Au lieu de quoi, elle profita de la proximité de leurs corps pour l'empoigner par le col, le tirant légèrement à elle, attrapant ses lèvres avec les siennes quelques secondes avant de le lâcher et de s'éloigner. Sa langue vint cueillir les dernières saveurs du jeune homme alors qu'elle se dirigeait vers une commode, attrapant une robe rouge qu'elle enfila. Elle s'ennuyait à mourir et, à vrai dire, elle ne pouvait lutter contre l'amour. Enfin... si, en réalité. Mitsuko n'avait que faire du lit retourné, elle n'avait que faire des dégâts que pouvait occasionner son invité, elle ne voulait qu'une chose : lui. Et elle finirait par l'avoir, en trichant ou non. Elle sourit, terminant d'enfiler sa robe, avant de chercher dans la commode de quoi attacher ses cheveux. Une pince fit l'affaire. Elle finit par poser de nouveau son regard sur l'homme. « Je pense que nous sommes partis du mauvais pied. Quoi qu'il en soit, je suis une démone et c'est ainsi que nous sommes faits nous autres. Si tu voulais te reposer tranquillement sans dérangement, il aurait plutôt fallu te perdre chez une ange. ». La jeune femme fit apparaître dans ses mains une fiole : la luxure en flacon, un parfum capable d'éveiller la libido, petit à petit, encore et encore. C'était un piège délicieux mais qu'importe, il en serait victime et elle lui refuserait ses désirs comme il avait refusé les siens. Amour ou pas, l'on ne pouvait que très rarement lutter contre ses bas instincts. Elle s'en parfuma, étalant l'huile sur son cou, sur sa nuque, faisant tomber malencontreusement une goutte de l’élixir dans son décolleté. Il était résistant mais jusqu'à quel point ?

« Comme vous vous en doutez, mon sous-vêtement n'est pas ici. ». Dire qu'elle savait où il était ne serait pas mentir. Enfin, peu importait, c'était un jeu, un jeu qui occupait les serviteurs de son manoir. Une chasse aux trésors géante en quelque sorte. Elle s'approcha de lui, ses talons claquant doucement sur le parquet. Elle trouvez le vouvoiement bien plus excitant. « Mais vous avez raison, le fait de regretter l'amour que vous portez à une femme vous regarde. Vous le regretterez, c'est certain, car les femmes détruisent les hommes, c'est pour cette raison qu'ils préfèrent les sous-estimer. Elle vous détruira, d'une façon ou d'une autre, et, ce jour là, vous penserez à moi. ». Elle sourit, maintenant en face de lui. Elle fit glisser sa main le long de son bras pour venir ficher ses doigts entre les siens doucement, se tenant suffisamment proche de lui pour qu'il puisse sentir son parfum. « Enfin, après tout, qu'est ce qu'une femme comme moi peut bien savoir de l'amour, n'est ce pas ? ». Elle en savait suffisamment en réalité. Elle le tira doucement par la main, lui murmurant. « Venez, allons trouver mon sous-vêtement, que vous puissiez être libérés de ma présence... ».

Elle le lâcha, sortant de la pièce avant de l'entraîner dans le manoir par plusieurs couloirs, montant et descendant des escaliers jusqu'à une autre chambre. Là elle lui glissa doucement. « Bien, vous le trouverez ici. Il s'agit d'un soutien-gorge rouge, en dentelle. Je suis sûre que vous y arriverez. ». Elle n'allait pas l'aider, au lieu de ça, elle s'allongea sur le lit après avoir mis un oreiller par dessus un autre pour se faire un appui. Elle prit le livre qui se trouvait sur le chevet et sans faire plus attention au réprouvé, elle se mit à parcourir les lignes, lisant en se délectant des scènes érotiques qui composaient l'ouvrage. Elle aimait faire croire que son monde n'était que luxure, elle aimait qu'on la croit sotte. Mais elle était loin de l'être, très loin même, car son sous-vêtement se trouvait justement sous ses fesses, caché entre le draps et la couverture du lit sur lequel elle était posée.
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Dim 02 Fév 2014, 00:23

Musique d'écriture •  Blizzard - Kavinsky

Tout à coup, son monde, ou plutôt le monde illusoire de haine qu’il s’était construit s’ébranla à la simple présence de lèvres étrangères sur les siennes. C’était une grave erreur de sa part de s’être rendu aussi prêt du visage de son hôte, une très grave erreur qui à ses yeux, était pour lui-même impardonnable. Pour d’autres, ce geste aura paru presqu’anodin, de la simple provocation de la part de la Démone car, comme elle-même l’avait dit, il était dans la nature des Démons d’être ainsi, et c’était seulement et uniquement de la faute du Réprouvé si la tentatrice avait réussi à l’embrasser. En ce geste, il avait l’impression d’avoir trahi la mémoire de Reiya, qui n’était plus depuis un certain temps mais envers qui tout de même Maak avait décidé de rester fidèle. Peut-être était-il, à sa façon bien trop attaché à la jeune femme justement et malheureusement, il n’arrivait plus à s’en détacher même si tout le monde lui demandait, même le suppliait de reprendre le cours d’une vie normale. Toutefois, l’hybride était têtu, horriblement têtu, et refusait d’entendre le moindre mot sur la façon dont il devait gérer sa vie ou même écouter les conseils qu’on voulait lui prodiguer, voilà pourquoi il se refermait continuellement sur lui-même. Il dut se retenir, et user du peu d’humanité qu’il lui restait, pour ne pas frapper cette abjecte femme qui avait osé l’embrasser alors qu’il n’en avait jamais manifesté la volonté, bien au contraire, il n’avait manifesté que du mépris pour elle dès le début. Il écoutait à peine ce qu’elle lui disait et tentait simplement de garder l’Ange au plus près de lui, il ne fallait surtout pas que le Démon reste seul à abriter son esprit sinon, et bien malgré lui, le contrôle qu’il avait sur lui finirait par disparaître. À présent, il ne l’écoutait réellement plus, et c’était enfermé dans une bulle où la voix de cette dernière n’existait plus, il voulait également détourner son regard pour ne plus avoir à regarder ce visage de sorcière, mais elle s’était de nouveau approchée de lui avec une grâce féline. Cependant, quelque chose semblait avoir changer en elle, ou plutôt autour d’elle, un parfum étrange qui semblait avoir réveillé tous les sens chez Maak, d’un seul coup, à tel point qu’il ne tenta même plus de lutter lorsque Mtsuko saisit sa main pour lui susurrer de doux mots à l’oreille. De doux mots, voilà qui sonnait encore plus dans les pensées de l’hybride, il y a quelques secondes à peine, il l’aurait tué de ses propres s’il avait pu et à présent, l’animosité ne faisait même plus parti de son vocabulaire. Étonnant changement d’attitude qu’il ne parvenait pas à s’expliquer lui-même.

Dans l’autre pièce où Mitsuko l’emmena, tout le trajet Maak n’avait pas à réussi à détacher ses yeux des fesses de la jeune femme en se baladant de temps à autre sur ses reins ou son dos. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait, mais il trouvait cette dernière de plus en plus belle et... désirante... Une fois enfermée dans la même pièce qu’elle, cette idée lui paraissait de plus en plus vrai et les idées qui lui venaient en tête devenait de moins en moins chaste, il était tout simplement perdu. Il s’imaginait ses jambes longues et fines, finement hâlée et ses cuisses entre... Non, il devait chasser ces idées de la tête, il ne pouvait pas se permettre de se laisser aller de cette manière, pas avec une femme comme ça, pas avec cette magnifique créature, pas avec cette exquise beauté... Secouant à sa tête, il se mit de nouveau à chercher le fameux vêtement, dans toute la pièce, mais rien n’y faisait, à chaque fois qu’il détournait le regard, ses yeux venaient immédiatement se poser sur les jambes croisées de Mitsuko, sur sa poitrine proéminente  ou même ses lèvres sucrées dont il regrettait presqu’elles ne soient plus sur les siennes. La jeune femme avait sûrement du lui faire quelque chose pour que le Réprouvé soit aussi rapidement et brutalement attiré par elle malheureusement pour lui, il ne savait pas quoi. Ses envies s’amplifiaient de plus en plus à chaque fois qu’il passait près d’elle et il ne doutait pas un seul instant que celle-ci l’ait remarqué car, elle était loin d’être idiote, très loin même.

Après avoir retourné l’entièreté de la chambre, à part le lit, Maak ne trouva toujours pas ce maudit sous-vêtement et depuis quelques minutes, il avait tellement lutté contre ses propres divagations, qu’il en était épuisé. Il finit par s’asseoir sur le bord du lit, à quelques centimètres du magnifiques corps de Mitsuko et de cette délicieuse odeur qui l’attirait encore plus.

« J’abandonne, déclara-t-il en levant les mains. Je ne sais plus où est-ce qu’il faut que je cherche ! Ou bien alors... »

Le Réprouvé eut alors un geste dont il se croyait incapable jusqu’à maintenant, il s’approcha de la jeune femme et posa délicatement une main sur sa jambe, remontant lentement, soulevant le tissu que constituait sa robe, venant masser ses cuisses si lisses et douces. Il avança alors ses lèvres de sa chair et y déposant mille baisers, ce qui ne faisait qu’accentuer d’avantage son plaisir. Il ne parvenait plus à s’arrêter, c’était tout simplement impossible, ses vieux instincts s’étaient à présent réveillés et, l’appel du corps avait toujours été une prédominance chez lui avant qu’il ne rencontre Reiya. Aujourd’hui, tous ses sens étaient en éveils comme ils ne l’avaient plus étaient depuis bien longtemps, et pour la première fois il avait décidé de suivre les conseils que lui avait prodigué son entourage : se laisser aller. Il avait à présent remonté la robe jusqu’en dessous des hanches et s’enivrait à chaque touché qu’il prodiguait aux fesses rebondies de Mitsuko.

« Est-ce que je devrais chercher ici ? Demanda l’hybride. Ou bien encore... »

Il n’avait cessé de caresser la partie basse du corps de la jeune femme avant d’écarter délicatement les jambes de cette dernière et de s’y faufiler pour atteindre sa poitrine qui n’arrêtait de le narguer depuis tout à l’heure. Les vêtements des deux individus faisaient barrage à plus d’expressivité dans les gestes de Maak mais ce serait qu’une question de temps avant que tous disparaissent. Pour l’instant, il voulait faire durer le plaisir et prendre son temps avant d’en connaître d’avantage sur l’anatomie de cette créature, c’est pourquoi il se contenta de masser un sein de cette dernière, embrassant l’autre qu’il ponctuait de petits mordillements inoffensifs mais qui lui donnaient encore d’avantage d’idée. Il allait de nouveau goûter à cette vie qu’il s’était lui-même refusé d’avoir depuis le décès de Reiya ; Mitsuko était sûrement la dernière personne à qui il rêvait de peloter le postérieur mais peu importe, elle était celle qui lui donnait le plus envie de faire l’amour pour le moment. Les baisers qu’il déposait sur sa poitrine en disaient long, il releva la tête vers la principale intéressée avant d’embrasser une dernière fois le buste de cette dernière :

« Ici peut-être ? »


Le Réprouvé monta alors plus haut sur le corps de la jeune femme abandonnant les caresses de ses cuisses pour ses cheveux flamboyants dans lesquels il glissa ses deux mains et souleva délicatement sa tête. L’hybride plongea ses yeux rubis brûlant de passions dans les yeux de sa partenaire avant de l’embrasser avec une certaine vigueur. Il goûta d’abord ses lèvres exquises quelques secondes, juste le temps d’en capter l’arôme avant de savourer la langue de Mitsuko, de la mêler à la sienne et d’en capter chacune des saveurs. Maak était à présent complétement perdu, il ne pouvait plus lâcher cette femme. Après quelques secondes d’égarement sur la bouche de celle-ci, il leva la tête et remarqua que sa peau ruisselait et que de là se dégageait le parfum enivrant qui l’avait fait chavirer. Mais il s’en moquait bien et vint lécher cette huile ; il trouva les mains de la Démone qu’il plaqua contre la tête du lit, l’immobilisant et l’empêchant de bouger pour que le Réprouvé puisse enfouir sa tête dans le cou de la tentatrice et goûter toutes les saveurs de sa chair, ses doigts glissaient dans ceux de la jeune femme.

« Non, c’est ici, susurra-t-il. »
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Les sous-vêtements de Madame {Aria Mitsuko Taiji} [-18]

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