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 I - Fiche de race

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Mer 31 Juil 2013, 11:45



Les Orines

Créatures merveilleuses et mystérieuses, les Orines sont de véritables muses qui existent depuis la nuit des temps. Jusqu'à leur dix-sept ans, elles demeurent recluses à Maëlith, le village secret qu'on nomme Capitale des Arts et des Beautés, tant ces deux mots siéent à la perfection à la nature même de cet étrange peuple. Une Orine est indéniablement une jeune femme magnifique, et il ne peut en être autrement. Elle doit l'être, pour plaire aux hommes, et tout particulièrement à celui qui la désirera de tout son être et répondra correctement à son énigme. L'Orine ne naît que dans cet unique but : servir son maître. Une fois la bonne réponse énoncée, le Lien se crée, et l'Orine ne vit plus que pour cet homme, oubliant même sa propre personne. Les Orines sont rares et précieuses, et on vante leur talent artistique et leur éducation si particulière à travers tous les continents. Elles sont très liées aux arts en tout genre et à la nature. En posséder une est un signe distinctif. Bizarrerie de la nature, cette drôle de race est presque entièrement féminine. Il faut dire qu'une particularité chez elles résident dans l'enfantement, et c'est peut-être pour cela que les enfants sont par défaut des filles. Il existe donc très peu d'Orine au masculin, pendant très longtemps considérés comme des aberrations, mais on peut noter quelques cas de temps à autre. Les Orines ne sont pas particulièrement typées. Si elles sont toujours envoûtantes, elles sont toutes très différentes. Certaines peuvent cependant avoir les oreilles légèrement pointues à la manières des Elfes, d'autres des couleurs de cheveux ou de peaux étonnantes qui n'est pas sans rappeler les Faes. Presque toujours naïves, douces et malicieuses, les Orines ne brillent que très rarement pour leur jugement de la nature humaine et leur force physique frôlant le néant.
:copyright: Vanille



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Informations



  • Création de la race : La première Orine a vu le jour à l'ère de la Grande Fronde, comme une touche de clarté en des temps sombres. Il y a de nombreuses hypothèses et spéculations sur l'apparition de cette espèce. Savant mélange de Génie, d'Elfe et de Fae, elles semblent le fruit d'une expérience, peut-être celle d'un mage elfique à demi-fou selon certains, plutôt créées par un Aether, jaloux des créations de Phoebe et de l'Aether Originel pour d'autres.
  • Grands événements historiques : Les Orines se sont très longtemps faites discrètes dans l'Histoire des Terres du Yin et du Yang, bien que leur parcours personnel soit très riche. On peut relever la Grande Bataille de Maëlith, journée sombre durant laquelle des clans maléfiques attaquèrent le village qui finit presque entièrement rasé. C'est aussi le jour où périt la Vénus Eléwonore et celui où Lily-Lune Araé lui succéda.
  • Espérance de vie : Une bien vaste question. Tout d'abord, il faut savoir qu'une Orine ne peut survivre sans son maître. Ainsi, à la mort de celui-ci, il ne reste plus que dix-sept ans environ à vivre pour la jeune femme qui retournera au village pour enfanter et élever sa progéniture. Mais si le maître est un éternel, l'Orine vit elle aussi éternellement. Et qu'en est-il des rebelles qui refusent de se lier ? Cas très rares, il en existe pourtant quelques-unes qui semblent vivre éternellement, à ceci près qu'elles finissent presque toutes par se suicider, devenues folles à lier. Si leur espérance de vie est incertaine, elles ont la jeunesse éternelle. Jamais une Orine n'a semblé dépasser la trentaine, elles arrêtent de vieillir autour de leur vingt-cinq ou trente ans.
  • Nombre approximatif : Environ soixante mille
  • Les pouvoirs de base :

    • Le Lien.
      Spoiler:
    • Art Divin.
      Spoiler:
    • Invocation Céleste.
      Spoiler:


  • Economies : Les instruments de musiques, les pierres précieuses et fines [sauf celles citées dans d'autres races], le cachemire, la dentelle, les roses, les fraises, les cerises, le matériel de couture, les framboises.
  • Dieux Protecteurs : Mère Nature [Phoebe] et Kennocha


  • Les spécialités à favoriser : Tout dépend de l'Orine, mais en principe, la force est à mettre de côté par rapport aux autres spécialités.
  • Lieu(x) de la race
    - Maëlith – Cité des Orines depuis la nuit des temps
    - Les Terres d’Émeraude – annexion de Lady Lily-Lune Araé
    - La Cité des Mirages – annexion de Lady Lily-Lune Araé
    - La Forêt Enchanteresse – annexion de Lady Lily-Lune Araé
    - Jueru - construction demandée par Lady Lily-Lune Araé, achevée sous le règne de Marcus Araé.
    - Hébény - Cité sous la protection des Orines, construite par Lady Lily-Lune Araé et appartient à celle-ci.

  • Chef de race actuel : Marcus Araé [PNJ]
  • Muses du Conseil joueurs :

    • Aédé : [PNJ]
    • Uranie : -
    • Clio : -
    • Thelxinoé : -
    • Erato : -
    • Mélété : -
    • Melpomène : -
    • Mnémé : -
    • Arché : -
    • Calliope : -
    • Euterpe : -
    • Polymnie: -
    • Terpsichore : -
    • Thalie : -



  • Anciens chefs de race connus :

    • Alice et Célia
    • Marcus Araé
    • Enya
    • Eléwonore
    • Lily-Lune Araé



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Mer 31 Juil 2013, 11:49



Hiérarchie

Les Orines sont des créatures très attachées aux bonnes mœurs, à l'élégance et à l'étiquette. Elles ont pendant très longtemps cherché un système politique adapté à leurs principes, pour finir par installer une monarchie, avec une Reine toute puissante, nommée la Vénus ou le Mars dans l'hypothèse où l'Orine sur le trône serait un homme, conseillée par un petit groupe de femmes appelé les Muses. Les notions de justice et d'égalité ne sont pas de celles qu'on connaît d’ordinaire, puisque la nature même des Orines repose sur la soumission. La plupart du temps, elles aiment être sous l'autorité de la Reine et du Conseil, qui, plus que des dirigeantes, sont des enseignantes et des protectrices. Des mères de substitution en somme. Les autres Orines ne se départagent que par la puissance et le rang du Maître. Elles participent rarement à la vie politique, trop occupées à satisfaire le moindre désir de leur Maître. Et c'est bien ce qui compte le plus pour elles.

~~~~~~~~~~

L'éducation d'une Orine est un long chemin tumultueux, d'excellence et de perfection, prodiguée par les Muses, par la mère pour quelques points de détails, et parfois même par la Vénus si celle-ci aime se mêler aux autres. L'éducation s'achève la veille du dix-septième anniversaire de l'Orine, qui pourra profiter de la matinée du grand jour comme elle l'entend. On l'appelle alors Hanatsu (niveau 1). Le cœur plein d'espoir de découvrir un nouveau monde, de rencontrer des hommes et de voir d'autres paysages, elle quitte Maëlith. La gorge serrée, elle fait un dernier signe au loin à sa mère, qui s'éteindra durant la nuit pour rejoindre le champ de campanules. Et ainsi démarre sa nouvelle vie, l'occasion de se faire une idée sur le reste de ces terres et chercher l'homme le plus important de son existence.

A quelques exceptions près, Sœrei (niveau 2) est celle qui a trouvé son Maître. Encore faible et face à une toute nouvelle relation, elle débute sa vie de servitude. Elle ressent pour la première fois le Lien et ses effets parfois insupportables sur les humeurs et les sentiments. Certaines ont du mal à supporter les obligations qui découlent du Lien, la pression qu'elles ressentent et qui les contraignent à agir d'une façon qui leur déplaît pourtant. Mais le Lien nouveau est incontrôlable, et l'Orine ne peut aller contre la volonté du Maître, qu'elle cherchera à satisfaire dans la moindre de ses demandes. Et malgré les quelques réticences à ces chaînes, elle ne peut que se remettre en question sur son efficacité, encore fragile. L'Orine dévouée est pleine de paradoxe, une recherche de soi, une mise en pratique concrète de l'enseignement reçu.

A mesure que le temps passe, l'Orine et le Maître apprennent à se connaître. Elle sait le servir et le satisfaire au mieux, et parvient à déchiffrer ses pensées avec exactitude pour le contenter sans qu'il ait besoin de formuler quelques demandes. Moins maladroite, elle sait se mettre en valeur pour rendre fière son Maître. Yōenæ (niveau 3) est plus autonome, plus libre, elle peut retourner à Maëlith avec gloire et dignité pour faire part de ses réussites, conter son expérience aux plus jeunes pour les rassurer et les faire rêver.

Être une Orine n'est pas toujours aisé, et la vie de ces belles créatures peut parfois réserver des surprises. Le Maître n'a pas toujours fait l'objet d'un choix, car un homme avide a très bien pu arracher l'énigme à la jeune fille et trouver la bonne réponse, obligeant la demoiselle a se lier à un être qu'elle trouvait abject. Mais Niseira (niveau 4) vit depuis si longtemps avec son maître que même si le Lien pouvait être cassé, elle refuserait cette offre. Le Lien est puissant, et crée des sentiments d'attache hors du commun. Le Maître est un père, un frère, un mari, un amant, il est tout ce qu'il veut, et l'Orine est prête à accepter ce qu'il veut d'elle. L'Orine est fidèle sans vergogne, jamais elle ne pourrait envisager de le quitter. Elle a tellement appris de lui que le caractère du maître à pu déteindre sur elle. Ils sont plus proches que jamais, presque un. L'Orine a gagné en force, et peut venir en aide aux autres de son peuple qui seraient en perdition sur ces terres. Maëlith peut envoyer des missions aux Orines pour le bien des leurs en cas de besoin.

La plupart des Orines se contentent d'arriver jusque là et sont des plus heureuses dans leur vie. Cependant, certaines décident de mettre leur talent à profit, d'aider plus intensément la communauté en devenant une des Muses du Conseil (niveau 5) Composé de quatorze membres, les Muses sont des enseignantes et des sages, respectées et honorées, elles lèguent leurs savoirs aux apprenties. Elles sont expressément choisies par la Vénus pour leur qualités et leur qualification d'enseignement. Une Orine prétendant à un poste n'aurait qu'à demander une audience à la Vénus pour défendre son cas. Elles reçoivent en plus du titre de Muse et du rôle associé -revue dans le décret de Lily-Lune Araé lors des réformes- , un nom honorifique qu'il convient d'utiliser jusqu'à ce que l'Orine quitte ses fonctions. Les Muses ne sont pas des dirigeantes, mais des conseillères, des professeurs. Elles ne sont pas autorisées à prendre de grandes décisions sans le consentement direct de la Vénus ou de la Muse Aédé, qui est la seconde de la Reine et donc la plus haute placée de la hiérarchie des Muses. Les autres sont à un égal piédestal, bien qu'elles n'aient pas toutes les mêmes fonctions à remplir. En effet, on peut distinguer plusieurs catégories au sein des Muses. Ensemble, elles forment le Conseil. Mais certaines font partie du Conseil Restreint, réuni en cas de questions particulièrement délicates qu'il convient d'ébruiter le moins possible, ou bien si le Conseil Général n'est pas parvenu à s'entendre. Il existe aussi les quatre gardiennes, chargées en plus de leur affectation de chercher continuellement à améliorer la vie au village et les protections des frontières. Puis enfin les cinq Muses qui s'occupent d'une matière si importante pour les Orines qu'elles ne peuvent se permettre d'occuper un autre poste. Aédé n'est pas jouable.


  • Aédé - Muse des Arts du Combat, seconde de la Vénus et membre du Conseil Restreint
  • Uranie - Muse de l'Astrologie, membre du Conseil Restreint
  • Clio - Muse de l'Histoire, membre du Conseil Restreint
  • Thelxinoé - Muse de la Justice, membre du Conseil Restreint
  • Erato - Muse des Relations, membre du Conseil Restreint

  • Mélété - Muse de la Méditation, gardienne du Grand Temple de Mère Nature
  • Melpomène - Muse de la Nature, gardienne du Grand Temple de Mère Nature
  • Mnémé - Muse de la Mémoire, gardienne des archives de la Grande Bibliothèque
  • Arché - Muse du Savoir, gardienne générale de la Grande Bibliothèque.

  • Calliope - Muse de l'Éloquence et de la Poésie
  • Euterpe - Muse de la Musique
  • Polymnie - Muse de la Rhétorique
  • Terpsichore - Muse de la Danse
  • Thalie - Muse de la Comédie et de la Tragédie


Le Conseil des Muses est donc présidé par la souveraine, dont le titre honorifique est Vénus. La Vénus (niveau 6) est l'Orine la plus puissante de ses terres. Elle gère le village d'une main de maître et s'emploie à le protéger contre l'avidité des hommes qui chercheraient à s'en emparer. Tenue d'être auprès de son peuple, elle n'a d'autre choix que de vivre à Maëlith, ce que son Maître doit accepter. Sa puissance lui permet d'échanger sa personne contre une autre Orine en laquelle elle a une confiance absolue pour être aux côtés de son Maïtre, si tel est son désir, bien que la plupart du temps, il soit bien trop important pour qu'elle songe à s'en séparer. La Vénus est un modèle de grâce et d'élégance. Elle frôle la perfection artistique, devient une œuvre d'art à part entière. Elle doit mettre en avant son raffinement et son bon-goût pour véhiculer une image immaculée des siennes.

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Mer 31 Juil 2013, 11:50



Clefs de compréhension

Maëlith : Le village des Orines est certainement l'un des secrets les mieux gardés du Continent Naturel. Situé quelque part au beau milieu des Terres d'Émeraude, personne ne sait réellement où il se trouve, si ce n'est les Orines elles-mêmes.  Le chemin qui mène jusqu'à lui n'est que piège et embuscade, et la magie emplit les lieux pour garder ses frontières invisibles pour des regards avides. Dame Nature veille aussi ardemment à le conserver hors de portée d'atteinte. Capitale des Arts et des Beautés, Maëlith est un lieu tout aussi enchanteur que les créatures qu'il héberge. Convoité par bon nombre de personnes, il renferme un véritable trésor dont beaucoup aimerait s'emparer  pour de bien vils raisons. En effet, vivent en son sein les Orines les plus puissantes, soit les Muses et la Reine, avec les enfants, les mères et les femmes enceintes, ainsi que quelques rebelles ou simples nostalgiques, orines de passage dans leur maison natale. Il fait l'objet de recherches et de spéculations intensives. Jamais aucune carte ne fut dessinée sur son emplacement, ou plutôt, il n'en existe plus aucune. C'est un crime très grave puni comme il se doit, et des Orines sont immédiatement dépêchés pour détruire les exemplaires en circulation.

L'énigme : Durant son apprentissage, l'Orine apprend l'art des énigmes et des devinettes pour qu'elle puisse confectionner la sienne, celle qu'elle posera très certainement plus tard à un homme. Il n'est pas rare qu'une Orine s'amuse à en faire des dizaines, enfantine comme d'une complexité rare, pour favoriser une bonne réponse face à un homme désiré et faire échouer celui qui lui aurait arraché ces quelques mots. À l'origine, l'énigme devait tester les capacités de réflexion des prétendants, car les Orines étaient si rares qu'elles ne voulaient se lier qu'à des êtres exceptionnels. Mais avec le temps, elle est devenue ruse et jeu pour les jeunes demoiselles effrontées qui cherchent à se rire de la vie, d'un monde qu'elles ne connaissent souvent pas et de leur condition. Il faut aussi savoir que l'on ne peut poser une énigme qu'une seule fois à une même personne. Si un être échoue la première fois, il n'aura pas de seconde chance et une bonne réponse à un autre essai n'entraînera rien, si ce n'est une intense douleur à la tête pour le tricheur. Et une bonne réponse à une énigme signe la création du Lien, incassable et inviolable.

Le Maître : Il est l'homme qui a répondu correctement à l'énigme de l'Orine. Par cette bonne réponse, il entraîne la création du Lien et des obligations qui en découlent pour la jeune fille. Une Orine ne peut se lier qu'à un homme, ou du moins, à un être qu'elle croit être un homme. Une femme à la puissance nécessaire pour changer son apparence pourra berner l'Orine. Si elle a vu juste, l'Orine lui appartiendra et la révélation de sa véritable identité n'aura aucune conséquence sur le Lien. Dans le cas d'une Orine Mâle issue d'un Chef de Race, le jeune homme ne pourra se lier qu'à une personne qu'il croit être une femme. L'Orine Mâle avec le pouvoir d'androgyne pourra choisir n'importe quelle personne. Le Maître a un statut tout particulier dans le cœur de son Orine. Qu'il la traite mal ou la torture, qu'il lui formule des demandes malsaines ou immorales n'y changera rien, l'Orine cherchera toujours à le satisfaire quitte à oublier sa propre personne. L'Orine ressentira toujours envers lui un amour inconditionnel et le voudra fort et puissant. Ainsi, une Orine supérieure à son Maître culpabilisera. Une Orine sans maître sombrera peu à peu dans la folie au fil du temps. Un individu ne peut posséder qu'une seule Orine.

Il existe aussi un cas particulier qui engendre des Liens multiples : c’est l’hypothèse où la personne ayant répondu correctement à l’énigme possède au moins un jumeau. Une Orine est liée à l’âme, qu’elle recycle après la mort de son Maître. Ainsi, si l’âme est scindée, l’Orine est liée à chacune des parties, de manière parfaitement indépendante, car l’Orine a besoin de l’âme entière pour l’enfantement et ne peut qu’attendre que toutes les parties lui reviennent. C’est l’unique situation où l’Orine appartient à plusieurs Maîtres. Pour les âmes jumelles, l’Orine est un moyen de survivre aux autres En effet, l’Orine absorbe la partie de l’âme du jumeau ayant perdu la vie, permettant aux autres de continuer à mener une existence normale, jusqu’à ce qu’ils aient tous rendu leur dernier souffle : l’Orine peut aller procéder au recyclage. Il n’y a pas de hiérarchie entre les Maîtres et l’Orine est contrainte de composer avec des ordres parfois contraires.

L'enfantement : Les Orines n'engendrent pas d'une façon banale et commune. Il faut tout d'abord savoir que si une Orine tombe enceinte au cours de sa vie, l'enfant à naître appartiendra à la race de son père. Il est impossible qu'il en soit autrement, car le gène de l'espèce Orine ne se manifeste en aucun cas au cours d'une grossesse qu'on pourrait qualifier de normale. En revanche, il se déroule un étrange processus à la mort du Maître d'une Orine. L'Orine, sans même s'en apercevoir car cette opération n'a rien de conscient ni de volontaire, effectue comme une purification et un recyclage de l'âme de son défunt Maître pour qu'il survive d'une certaine manière. Et la jeune femme porte alors un enfant confectionné à partir de cette âme, qui deviendra neuf mois plus tard une ravissante petite Orine. A la mort même du Maître, l'Orine se rend à Maëlith pour y vivre sa grossesse et accoucher, pour ensuite élever sa fille selon les rites ancestraux. Et lorsque la jeune fille atteindra son dix-septième anniversaire et qu'elle prendra son envol, la mère mourra. Mais il existe aussi un second cas encore plus extraordinaire, dans l'hypothèse où une Orine était liée à un Chef de Race. L'enfant à venir sera alors un garçon, sosie parfait de son père, il lui sera semblable en tout point et aura la même façon de penser. Si son éducation sera celle d'une Orine commune, l'on tâchera tout de même de lui enseigner l'histoire et les coutumes de l'espèce de feu son père. Ses pouvoirs seront très maladroits, voir incontrôlables et destructeurs, car en lui se battront deux entités durant de très longues années. Et lorsqu'il parviendra à l'âge fatidique, il sera face à un choix. Il peut décider de prendre la race de son père, et ces dons magiques se stabiliseront enfin avec pour prétention de retrouver sa puissance d'antan. La mère, en mémoire de son Maître et face à son sosie parfait, ressentira envers son fils le Lien, et elle continuera à le servir jusqu'à ce que la mort les sépare. Mais si le jeune homme décide de devenir une Orine, il n'obtiendra qu'un seul vieux pouvoir de son père, comme un héritage lointain, et sa mère mourra à son départ.

Les Orines au Masculin : Créatures d'une rareté exceptionnelle, on ne dénombre pas plus d'une douzaine d'Orines Mâles en vie sur les Terres du Yin et du Yang. Il existe deux hypothèses qui permettent l'apparition d'un être pareil. Tout d'abord, si une Orine et un Chef de Race sont liés, l'enfant à naître à la mort du Maître sera un garçon. Mais il arrive parfois dans quelques drôles de cas qu'au lieu d'une fille, ce soit un petite garçon qui voit le jour, sans raison apparente. Il sera une parfaite petite Orine Mâle, à ceci près qu'il développera un drôle de pouvoir : celui d'androgyne, qui lui permettra d'être homme ou femme selon ses désirs. Les Orines Mâles nées alors que l'enfant aurait dû être une fille est assez mal vu, car considérées comme une aberration, ou tout du moins, un raté. .

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Mer 31 Juil 2013, 11:53



Légendes

Savant mélange d’Elfe, de Fae et de Génie, les Orines sont des créatures mystérieuses qui existent depuis la nuit des temps. Jadis elles étaient souvent confondues avec des Anges protecteurs, qui apportaient talent et inspiration aux hommes qui les côtoyaient et réalisaient tous leurs désirs, où alors assimilées à des démons charmeurs, succubes envoûtantes dévorant les âmes des malheureux qui s’éprenaient d’elles pour donner vie à une nouvelle Orine. Mais la réalité est toute autre et certains livres anciens récemment découverts racontent l’histoire de cette race d’êtres énigmatiques. Deux grandes théories s'affrontent sur l'origine des Orines. Aussi plausible l'une que l'autre, les préférences ne tiennent qu'au goût de chacun. On accuse pourtant la première version, romancé, de n'être qu'une divagation amoureuse de la seconde.

Le mage et la fleur

Il était naguère un puissant mage elfique un peu fou qui vivait reclus au fond d’une forêt, loin des siens et de toute autre civilisation. Ce mage, du nom de Maëlith, faisait des recherches sur l’immortalité et le maintien de l’âme dans le monde des vivants, espérant pouvoir rester éternellement dans ce monde et en apprendre tous les secrets. Le fou mélangeait formules anciennes et potions mystérieuses sans relâche, tentant de créer un glyphe qui lui donnerait la vie éternelle à laquelle il aspirait. Et bien sûr, il testait toutes ses créations sur les seuls cobayes à sa disposition, soit les plantes de son jardin et de la forêt. Toute cette puissante magie déversée sur la végétation avait rendu celle-ci malade mais aussi, phénomène étrange, lui avait donné une conscience propre. La forêt, pourtant banale et inhabitée de la moindre créature mystique était elle-même devenue magique et réalisait le mal que provoquait chez elle l’érudit. Mais l’Elfe ne s’en était pas rendu compte et continuait chaque jour ses expériences, provoquant petit à petit la colère de la forêt qui était blessée qu’on se serve d’elle comme d’un vulgaire laboratoire de test. Aussi, la forêt décida d’envoyer à l’Elfe un message pour lui faire comprendre son erreur. Elle choisit sa plus belle fleur, un joli petit campanule bleu, qu’elle transforma en une merveilleuse jeune femme à l’allure elfique et qu’elle envoya chez le mage afin de l’arrêter. La jeune femme s’en alla donc chez ce dernier et lui expliqua combien ses expériences étaient nocives pour la forêt. Maëlith décida alors de conclure un pacte avec la forêt. Il consentait à cesser ses expériences si la jeune femme restait avec lui pour le servir. La forêt accepta et la petite fleur, renommée Orine par le magicien Elfe, se mit à son service.

Orine qui n’était qu’une fleur à la base n’avait pas la moindre notion de bien ou de mal. Elle ne comprenait ni la colère, ni la joie, ni l’amour, ni aucun sentiment que possède chaque être. La forêt lui avait demandé de servir Maëlith et c’est ce qu’elle faisait, obéissant à ses moindre désirs, avoué ou non car la jeune femme pouvait lire dans son esprit. Très vite, Maëlith s’éprit de la jeune femme, qui semblait à ses yeux comme une jeune enfant ignorant tout du monde et uniquement douée pour les choses simples que la nature offre à chacun, les arts. Aussi, l’Elfe qui avait toujours envisagé de reprendre ses recherches un jour ou l’autre se demanda si la forêt ne lui reprendrait pas Orine lorsqu’il manquerait à sa promesse. Il jeta donc sur la jeune femme un sortilège très puissant qui la liait à lui pour l’éternité et la condamnait à toujours le servir. La forêt, folle de rage qu’on lui ai volé pour toujours sa plus belle fleur, maudit alors Maëlith, condamnant son âme à être consumée par celle qu’il venait de lier à lui pour l’éternité. L’Elfe quitta la forêt avec Orine et nul ne sait ce qu’il advint de lui pendant les cinq cents ans à venir… Lorsqu’il revint dans la forêt, à la veille de sa mort, il jurait qu’il avait trouvé le moyen de conjurer la malédiction de la forêt et que, si sa puissance le permettait, il serait réincarné par sa bien aimée. Il mourut le soir même de son retour et fut enterré au fond du jardin.

Neuf mois plus tard, Orine donna naissance à deux petites filles, les deux véritables premières orines. La fleur qui n’avait jamais été souillée d’aucune manière avait bel et bien recyclé l’âme de son ancien maître pour donner naissance à deux enfants qui héritèrent également des sorts ayant effet sur leur mère : liées et condamnées à obéir pour l’éternité à qui obtenait le droit de les avoir à leur service mais consumant en échange l’âme de leur maître à sa mort, lui empêchant le repos éternel, pour donner naissance à de nouvelles Orines.

Les deux petites filles grandirent au milieu des terres d'émeraude et le jour de leurs dix-sept ans virent avec stupeur leur mère se transformer en campanule. Elles déposèrent la fleur sur une tombe et celle-ci ne se flétrit jamais. Les deux jeunes filles quittèrent les terres chacune de leur coté, se trouvèrent un maître à servir et le jour de sa mort, revinrent toutes deux dans les terres d'émeraude pour donner chacune vie à de nouvelles Orines. Et comme leur mère avant elles, elles se transformèrent en campanule le jour des dix-sept ans de leurs filles, qui à leur tour les déposèrent sur la tombe. Les générations d’Orines se succédèrent et au cœur des terres d'émeraude se fonda le village caché de Maëlith, le village où naissent les Orines. Et au milieu du village, se trouve désormais un champ de campanules bleues qui ne se faneront jamais, le cimetière des Orines.

Le Dieu cupide


« Aujourd'hui, je sais avoir été témoin d'actes que mes yeux n'auraient jamais dû voir. J'ai peur, je ne peux le cacher, car je pressens que très bientôt, la colère divine viendra m'emporter, c'est pourquoi je m'empresse de rédiger ces quelques mots en espérant que quelqu'un ait un jour assez de curiosité pour lire mes lignes et assez d'audace pour rétablir la vérité, qui je suis sûr, sera écartée au profit d'une belle histoire. Elle est cruelle, mais elle reste ce qu'elle est et je pense que je la préfère à un vulgaire mensonge. Je tâcherais de retranscrire ce que j'ai vu, les dialogues, le plus fidèlement possible, tel que je l'ai vécu. Je n'ai jamais eu confiance en les Dieux. Je les hais et les méprise pour ce qu'ils sont. Ainsi, je n'avais guère envie d'en rencontrer un, et je ne pensais pas qu'un jour, j'en croiserais un au beau milieu des bois, alors que je coupais quelques bûches.

Lorsque je relevais les yeux, je le vis. Rien ne m'incita d'abord à penser qu'il s'agissait d'un Dieu. Il n'était pour moi qu'un jeunot aux cheveux blonds issu d'une riche famille puisqu'il était vêtu de blanc et de soie. Un fin sourire aux lèvres, il contemplait avec une certaine satisfaction et un drôle d'amour la petite fleur bleue qu'il tenait entre ses mains. Je me souviens avoir été perplexe. Certes, c'était une fleur des plus magnifiques à la tige élancée et pâle comme du lait, aux longs pétales dégradés … Mais ce n'était qu'une fleur. Je crus apercevoir la silhouette de quelques femmes, mais je ne me préoccupais guère de cela. Je croyais être face à un espèce de fétichiste psychopathique, et je commençais à m'éloigner sans plus d'explication. C'est alors qu'une lumière vive, aveuglante, jaillit de la clairière où ce Dieu était. Trop surpris pour laisser le moindre cri s'échapper de mes lèvres, je finis néanmoins par terre, le souffle court et mes mires meurtris. Et trop curieux et intrigué, je rampais dans les feuilles mortes pour voir ce qu'il pouvait bien se passer. Ma plus grosse erreur, et ses images resteront gravés à jamais dans ma mémoire, dans les moindres détails.

Il y avait bien trois jeunes femmes, comme je le pensais, mais j'aurai dû être plus attentif. Elles étaient toutes attachées, pieds et poings liés, ballonnées, l'une d'elles était même inconsciente. Il ne m'était pas difficile de connaître leur race. La première était une jolie petite Fée qui ne devait pas avoir vingt ans. Reconnaissable avec ces grandes ailes de libellule, elle avait des cheveux roses coupés court. Immobile, paupières closes, elle semblait dormir. À côté d'elle, une Elfe à n'en pas douter. La pointe de ses oreilles dépassait de sa chevelure blonde et ses yeux verts comme la forêt respiraient la sagesse qu'on conférait aux siens. Je n'aurais pu deviner que la troisième était une génie si je ne la connaissais pas. C'était Maïwen, j'avais été son maître dans ma jeunesse.

Pourquoi ? Que voulait-il faire d'elles ? Et je n'eus pas même le temps de me questionner, ni même de songer à intervenir car une seconde fois, je fus ébloui par la lueur blanche qu’émanait les paumes du Dieu. Et elles se mirent à crier. Peu de secondes s'écoulèrent, et pourtant, elles vieillissaient à telle point qu'un en clignement de cils, je les vis centenaire. Consumées, il ne resta bientôt que leur cendres et leur os. J'étais bouche bée, mes mains tremblaient. Mais je ne pus qu'être stupéfait. Car la fleur avait cédé sa place à une bien belle créature aux cheveux argentés. Nue, elle semblait perdue, sa main dans la paume du Dieu qui la dévorait du regard, de toute évidence ravi. « Orine.» murmura-t-il. « Tu es parfaite.»

« Maëlith !» tonna une voix féminine  qui semblait hésiter entre une rage profonde, une panique désœuvrée ou un léger chagrin. Et une Déesse apparut. Elle observa la scène de crime d'un œil sévère avant de toiser l'autre, à court de mot. « Phoebe.» lui répondit-il d'un ton aimable.

Phoebe. La Grande Déesse des Béluas, la Déesse de la Lune. Je savais qu'elle ne pouvait être autre. Et c'est là que je compris que le dénommé Maëlith était un jeune Aether.

« Mais qu'as-tu fait ?» Sa voix se brisa. « J'ai réussi Phoebe. Est-ce que tu comprends ? Tous, sans exception, vous vous riiez de moi. Vous n'aviez de cesse de me rappeler mes échecs. Je n'avais pas besoin de vous pour savoir que je n'avais jamais réussi à créer ma race. » - « Et tu as décidé de mélanger des espèces déjà présentes pour créer ta chose ? Mais te rends-tu compte de tous les crimes dont nous allons t'accuser ?» - « Je ne crains personne. Et parle moins fort, tu effraie Orine.» Phoebe jeta un coup d'oeil à la demoiselle. Silencieuse, elle semblait la sonder. « N'est-elle pas merveilleuse ? Elle a la beauté et la grâce des fées, l'élégance et des oreilles d'elfe, et je suis parvenu à déformer le Lien du Rêve pour arriver à un tout autre résultat.» - « Oui Maëlith, ta petite Orine est bien belle et je vois un certain potentiel intéressant. Ta création aurait très certainement été mieux reçue si tu n'avais pas agi ainsi.» - « Vous le saviez.» - « Nous nous doutions que tu tenterais quelque chose de semblable.» - « Et vous n'avez rien fait.» Elle soupira. « Nous ne pensions pas que tu oserais … Pas maintenant.» - « Mais je suppose que vous avez déjà discuté de ma peine.» Hésitante, elle finit par articuler lentement. « De la même manière qu'un homme peut s'élever, nous avons décidé de te punir en te faisant perdre ton rang. Tu n'es plus un Dieu. Les autres ont déjà agis, ils ont rassemblé leur puissance pour te déchoir. Tu n'es plus … qu'un homme. À peine un homme.» Il sourit, avant de se mettre à rire doucement. Phoebe en tomba des nues. « C'est ce que tu souhaitais. Tu as tout manigancé.» - « Je ne crains rien, pas même la vie humaine. Lorsque que toutes mes années se seront écoulées, je vivrais encore, d'une manière différente.» - « Quelle est la nature du Lien que je sens entre toi et elle ?» - « Tu comprendra un jour.» - « Si on te laisse en paix mon cher Maëlith. Tu ne sembles pas comprendre la gravité de tes gestes. Je te savais … original. Fou. Tu es complètement fou, avide, orgueilleux, prétentieux et jaloux. Mais je croyais en toi assez pour penser que tu n'userais pas des créations d'autres pour parvenir à tes fins.» Il sourit. « Tout les coups sont permis. Rien ne pouvait me freiner.» - « Pars. Toi et ta race sans nom composée d'une seule créature. Qu'on vous oublie.» - « Ne t'inquiète pas pour la pérennité de mon espèce, j'ai tout prévu. Les légendes nous survivront. Au revoir Phoebe.»

Patient, à moins que je ne sois pétrifié de terreur, j'attendis d'être seul pour me réfugier chez moi. J'ai peur. Mon cadet joue non loin de moi, et j'espère que si les Dieux s'arrangent pour se débarrasser de moi, ils ne s'en prennent pas à mon fils.

Extrait numéro 1 du journal d'un inconnu.

Je suis l'arrière petit-fils du propriétaire de ce journal. Je souhaite que dans sa tombe, il me pardonne de griffonner ces mots sur son journal, mais grâce à son entreprise, la vérité perdure, et j'espère en faire de même. On m'a conté que mon arrière-grand-père était mort dans d'atroces souffrances d'une drôle de maladie, qui l'emporta en quelques jours seulement. Quelques jours après ce qu'il a vu.

Et n'est-ce pas une drôle d'ironie, un curieux hasard qu'on murmure sur toutes les lèvres qu'une nouvelle race marche sur nos terres ? On les appelle les Orines. Je ne sais pas exactement ce qu'elles sont, si ce n'est que bien des hommes les considèrent comme des esclaves à cause du Lien qui les obligent à agir parfois contre leur volonté, et qu'elles recyclent l'âme de l'homme qu'elle côtoie avec ce Lien pour mettre au monde une nouvelle Orine. Et elles vivent dans un village qu'on appelle Maëlith. N'est-ce pas une coïncidence merveilleuse ?

Je ferais perdurer la vérité en l'honneur de mon arrière-grand-père.
Extrait numéro 2 du journal d'un inconnu.
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I - Fiche de race

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