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 Rencontre inattendue

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Sam 13 Avr 2013, 11:38

« Tu veux déjà repartir ? », Nastaé arrêta de se coiffer, et regarda son frère avec insistance. Ils n'étaient arrivé dans cette auberge que depuis la veille, et l'Ondin avait sentit un clair désintéressement de la part de son frère. « Je ne veux pas rentrer, je veux juste... Aller ailleurs. Nous sommes là depuis des semaines. », et alors ? C'était bien les terres d'émeraudes non ? Nastaé soupira et finit de clipper sa barrette, avant de froncer les sourcils : « D'accord, va où tu veux, j'irai ailleurs. », « Ne te fâche pas... Nous ne pouvons pas y aller ensemble ? », « Non, les terres arides ne m'intéressent pas. ». Nanti arrêta de se battre. Il baissa totalement les bras, et s'assit contre Tora pour la caresser. « Tu peux la prendre si tu veux. », « Mais, et toi... ? Qui va te protéger ? », « Hé, Ant', je ne suis pas un petit garçon, je sais me défendre tout seul. ». Nastaé commençait à s'irriter. Il n'aimait pas quand son frère le traitait de cette manière, comme une pierre précieuse à laquelle il faut faire attention qu'elle ne tombe pas, pour ne pas la briser. C'était énervant. L'Ondin avait des projets dans la vie, de l'ambition, et avoir toujours son frère dans les basques, de cette manière là, aller forcément lui porter du tort. Alors il essayait de faire ses propres choix, son propre chemin, exactement comme là.

Nastaé ne connaissait que des légendes sur la rivière qui traversait ce continent, mais il décida tout de même d'aller vérifier. En amont de cette source, se trouvait la ville d'Avalon, repère des Déchus qui étaient actuellement en crise avec les Anges. L'Ondin le savait mais ne prenait pas part au conflit, ne sachant pas vraiment si le peuple dont il faisait partie, était plus d'un côté, de l'autre, ou neutre. Cependant, habillé de voiles blancs, avec des bijoux comme des colliers et bracelets, finement ouvragés, incrustés de pierres pour certains, le faisait rayonner. Alors quand il pénétra dans la ville, des regards interrogateur se posèrent sur lui. Il ne lui fallut pas dix minutes pour qu'il soit encerclé par la milice, et téléporté au poste de garde où il fut interrogé pendant deux heures.
Lorsque les Déchus le relâchèrent, ils faisait nuit, et les tavernes et cabarets étaient fortement éclairés. Les rues étaient pleines de monde, de soulards comme de gens louches, tous les pêchés étaient réunis en cette ville. Nastaé se délecta de cette vision, et il aimait ce naturel qui se dégageait de la population. Seulement, la population elle, ne le lui rendait pas...

L'Ondin parcouru quelques rues, avant d'être intercepté par trois hommes. C'était bien sa veine. Il n'avait aucune force, ne savait absolument pas se battre physiquement en plus, il ne volait pas, donc autant dire que là, il n'avait rien pour lui. Les types étaient grands, costauds surtout de graisse plus que de muscles, et l'un d'eux mit sa main sur son épaule. L'Ondin fut légèrement écœuré, et se décala doucement, quand l'autre dit : « Mais qui avons-nous là ? Alors mon mignon, tu t'es perdu ? » Nastaé fronça les sourcils, et croisa les bras, se tenant droit. « Non, je rentrai justement. Excus... », il n'eut pas le temps de dialoguer trente secondes qu'il fut sauvagement attrapé pour être balancé dans une ruelle adjacente. Les types ne firent même pas attention à savoir si quelqu'un les avait vu ou non, mais vu la ville dans laquelle ils étaient, l'Ondin ne croyait pas à un âme charitable. Etalé sur le dos sur les pavés durs et froids, il regarda le ciel, se demandant s'il devait fuir ou essayer de résister. Laquelle des deux solutions aggraverait le plus son cas ? Il ne savait pas, mais clairement, il choisit la seconde. Quand un des types commença à attraper ses différents voiles blancs, qui lui servaient de vêtements, Nastaé agita ses pieds, et lui donna un coup dans l'épaule. Totalement ridicule. Puis la lune se voila, et la ruelle devint noire. Nastaé disparut dans l'ombre, ressortant dans un mur à peine plus loin. Là aussi, il pensait avoir gagné, mais le second acolyte lui barra carrément la route, le plaquant au mur. « Tu pensais vraiment que j'allais laissé filé un si joli minois... ? » Oui. Il le pensait vraiment.
Essayant de freiner la main baladeuse du type, il commençait à suffoquer, se sentant totalement seul et démuni au possible. Il n'était pas chez lui, personne n'allait pouvoir l'aider.
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Dim 14 Avr 2013, 03:40

Zaïdham était en train d'aiguiser la lame de son épée fine et sifflotait tranquillement. Le déchu travaillait tard, souffrant souvent d'insomnie. Passer de longues nuits debout ne le dérangeait plus. Il avait enlevé sa chemise blanche et se tenait tout simplement torse nu afin de travailler plus librement. Le déchu avait gardé son pantalon et sifflotait tranquillement alors qu'il se protégeait les yeux des éclats de métal. Il taille souvent son arme afin de l'affiler. On n'a jamais mieux confiance qu'envers soi-même. Puis, lorsqu'il vit que l'épée était comme il le souhaitait, le déchu prit un chiffon mouillé afin d'enlever l'excédent de métal en poudre qu'il avait créé lors de sa lime et la rangea calmement dans son fourreau et l'accrochait à l'endroit habituel sur le côté droit de ses hanches. L'homme sortit de son atelier sans prendre la peine de reprendre sa chemise. La nuit semblait plutôt fraîche mais on était bien à l'extérieur.

L'homme avait simplement prit une serviette humide afin de s'éponger le visage de tout résidu qu'il avait reçu et surtout afin d'enlever la sueur de sa dure labeur au travail. Calmement, il se mit à se mettre en marche dans Avalon. C'était une ville magnifique. Soudainement, il vit un groupe de garde commencer à interroger quelqu'un. Les yeux de Zaïdham se braquèrent sur eux. Mais l'homme interrogé ne semblait pas malmené par les gardes. Il ne s'en inquiéta donc pas. Si les gardes l'avait laissé partir, c'était certainement parce que tout était en règle. L'homme se remit donc en marche et s'arrêtait pour admirer la lune dans le ciel pendant de longues minutes. Il ne s'était pas vraiment rendu compte qu'il s'était éloigné plus loin que prévu. Il parcourut alors des yeux la place et vit qu'il était dans une ruelle qui lui était plutôt inconnue. Le déchu s'avancait donc vers la gauche et tournait dans une autre ruelle. Il sût où il était grâce à une maison qu'il reconnaissait bien. Alors que Zaïdham allait quitter la place, il entendit des voix non loin de lui. Intrigué et surtout surpris de voir des gens à cette heure, le déchu se déplacait donc en direction de ceux-ci.

Le spectalce qui s'offrit à lui fit simplement bouillir le sang dans ses veines et l'homme qui essayait de débarasser le pauvre innocent au sol qui se débattait perdit soudainement la vue. Surpris, il se redressait en se couvrant les yeux et en hurlant qu'il ne voyait plus rien. Il courut dans un sens et comme il l'avait bien prévu, frappa un mur de plein fouet et s'entendit sur le sol, inconscient. Quel coup sur la tête... Le déchu se rapprochait alors et fit face aux autres. Ses yeux jaunes semblaient même scintiller dans les nuits. Zaïdham était parsemé de tatouages, même dans son visage.

- Que celui qui ne veut aucune représailles de la garde de la reine s'en aille immédiatement. Vous devriez avoir honte de vos agissement. Si ce n'était que de moi je vous jetterai aux cachots. Partez!

Ne voulant aucun problème face à un homme de la garde proche de la reine, les autres types partirent. Les yeux jaunes du déchu se posaient sur le corps inconscient de l'homme plus loin. Zaïdham avait relâché son pouvoir qui contrôlait l'un des cinq sens juste après qu'il se soit percuté contre le mur. Le déchu se retournait maintenant contre l'homme au sol et ramassait lentement les quelques voiles qu'il pouvait ramasser au passage. Il lui tendit tout d'abord une main afin de l'aider à se redresser.

- N'ayez crainte, je suis Zaïdham, un déchu et un garde de la reine. Vous parlez d'une heure pour vous baladez en ces lieux. J'espère toutefois que vous n'êtes pas blessé?

Zaïdham n'est pas un homme bien mauvais mais il ne vaut mieux tout simplement pas le chercher. Il reste respectueux et à la fois il ne l'est pas. C'est un homme de vices et de péchés. Toutefois, il sait se faire apprécié des gens qu'il veut. Manipulation? Un peu, peut-être. Car s'il n'obtient pas ce qu'il veut, il pourrait très bien se retrouver avec beaucoup d'ennuis. Toutefois, le déchu n'est pas un homme qui parle souvent de lui sauf dans ses titres et avec son nom. Son passé reste souvent secret. Il aime rester un homme plutôt mystérieux.
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Dim 14 Avr 2013, 12:44

Nastaé était vraiment en mauvaise posture. D'habitude, il comptait sur son charisme pour s'imposer et faire fuir les gens mais ce qu'il ne se doutait jamais, c'était que son charisme avait plus tendance à le rendre beau et accessible, que imposant et menaçant. Alors les gens le remarquaient et allaient naturellement vers lui. Surtout pour lui causer des ennuis. L'Ondin se maudit de n'avoir que quelques dont magique, dénué de force physique. Son corps n'était pas sculpté, il était juste très grand et mince... C'était affligeant. Dans un cas pareil, il ne pourquoi QUE être la victime.

Un des types ne se gêna pas pour lui arracher un voile, le laissant choir par terre, et s'occuper de sa peau nue, mais alors que le jeune homme tentait de repousser cette main répugnante, il entendit crier. Un des agresseurs hurlait qu'il n'y voyait plus, et se mit à courir dans tous les sens, avant de se prendre un mur de plein fouet. Nastaé soupira. Bon sang... Eux aussi étaient affligeants en fin de compte.
Cependant, l'homme ne le lâcha pas pour autant, même en voyant son collègue assommé, à terre. « Lâchez-moi vous... », « La ferme ! », et malpolie en plus de ça. Il s'étonna que ce type ne soit pas un démon plutôt qu'un déchu...

Ils virent sortir de l'ombre un ange, aux ailes noires, et Nastaé commença vraiment à avoir peur. Il ne se disait pas que c'était leur collègue, un quatrième qui venait se rajouter, encore moins lorsqu'il immobilisa l'un d'eux, mais peut être était-ce un pervers qui voulait l'Ondin pour lui seul ? Le jeune homme détourna la tête lorsque l'homme passa dans la lumière de l'astre stellaire, se focalisant sur la main qui empoignait sauvagement ses habits. Quand sa voix dure, et sévère se fit entendre, les oreilles du jeune homme chantèrent. Alors il n'était pas là pour lui faire du mal ?
Devant les paroles menaçantes du déchu, les deux acolytes partirent, jetant Nastaé sur le sol froid. Ses voiles blancs étaient devenu gris de saleté, à force d'être traîné dans ce coin sordide et boueux, et certaines parties de son corps étaient endolories.

Nastaé leva les yeux sur le corps de l'ange tatoué, juste devant lui, admirant ce corps d'apollon qui lui faisait face, de façon assez admirative. Cependant, lorsqu'il lui parla, il remit les pieds sur terre, et se leva rapidement, époussetant les quelques vêtements qui lui restaient.
Citation :
- N'ayez crainte, je suis Zaïdham, un déchu et un garde de la reine. Vous parlez d'une heure pour vous baladez en ces lieux. J'espère toutefois que vous n'êtes pas blessé?
L'Ondin prit doucement ses voiles, touchant la même occasion la main de l'homme, avant de se retirer. Lui souriant, il se perdit dans ses yeux dorés et dit : « Merci beaucoup de votre aide. Je m'appelle Nastaé et je comptais visiter la ville, mais les gardes m'ont retenu toute l'après-midi, à cause d'un malentendu. » Ce n'était pas un Ange, point barre. Son charisme, allié à son agilité, le faisait presque danser quand il rhabilla son torse à moitié découvert. Il passa les voilages de part et d'autre de son corps, avec une souplesse et une certaine dextérité qui le caractérisait bien. Une fois que sa peau diaphane fut cachée, aux yeux des autres, il renchérit : « Je ne suis pas blessé, mais ces types ne m'ont pas ménagé. Y a-t-il souvent ce genre personnes ici ? C'est la première fois que je viens... » Nastaé se sentait un peu gêné d'être aussi nouveau dans cette ville. Il n'était pas d'ici, ça se voyait, et les étrangers étaient souvent mal accepté. Surtout en temps de crise.

Cependant, Nastaé ne resta pas de marbre devant Zaïdham. Ses tatouages mettaient en valeur les muscles dessinés de son corps, sa stature, et son teint. Ses yeux d'or étaient magnifiques, et il avait rencontré bien peu de gens avec une teinte qui lui scillait à merveille comme ça. Sans vraiment savoir pourquoi, il voulu le toucher. Bien sur, il ne le fit pas par politesse, mais serra ses vêtements, discrètement, pour arrêter de dévisager cet homme. Ce si bel homme... Il se dégageait de lui une aura autant malsaine que bénéfique, tellement, que c'était difficile de juger de quel côté il était. Mais cet dangerosité attirait l'Ondin plus que de raison, et même s'ils n'étaient qu'aux balbutiements de leur rencontre, il voulait en savoir plus. Croisant les bras, il tourna la tête, regardant la rue principale un peu plus loin, préférant se concentrer sur les soulards et les pickpockets, que de savoir si oui ou non il se jetterait impunément sur Zaïdham.
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Mer 17 Avr 2013, 20:35

Zaïdham avait regardé les hommes disparaître dans la nuit comme si de rien n'était arrivé. Cependant, le déchu s'était retourné vers le pauvre homme sur le sol et il lui avait tendu ses voiles tout comme la main. Le jeune homme espérait qu'il accepte son aide. Le soldat n'aimait pas particulièrement se mêler des activités des autres mais le jeune homme avait été agressé dans la ville qu'il surveillait et surtout protégeait. Il n'avait donc pas pu se résoudre à fermer les yeux sur ce qui venait d'arriver. Zaïdham avait eu l'envie de poursuivre ces hommes et de les faire taire à jamais mais le déchu était resté auprès du jeune homme étendu sur le sol. Il ne semblait pas du tout venir d'ici. Ses traits étaient trop fins, son corps à peine celui d'un homme que l'on voit marcher à longueur de journée. Il semblait avoir une peau de satin, peut-être aussi douce que la soie mais un homme qu'on avait l'impression qu'un grand coup de poing pourrait le faire éclater en milles et un morceaux.

« Merci beaucoup de votre aide. Je m'appelle Nastaé et je comptais visiter la ville, mais les gardes m'ont retenu toute l'après-midi, à cause d'un malentendu. »

Pendant et même après la guerre entre les anges et les déchus, les gardes étaient fortement sur leurs gardes afin d'éviter que des anges masqués ne pénètrent dans la ville. Vu son corps et ce que cet étranger dégageait, Zaïdham comprenait pourquoi les gardes l'avait arrêté. Toutefois, même malgré la frêle lueur de la lune, le déchu pouvait discerner ses traits et son corps. Malgré les voiles qu'il avait remit, ou qu'il essayait, le soldat avait remarqué la stature et le corps qu'il avait. Il le vit se rhabiller. L'homme avait une agilité plus grande que la tienne, rien qu'à en voir ses mouvements pour passer les voiles sur son corps. Le déchu, lui, avait plus la force que l'agilité.

« Je ne suis pas blessé, mais ces types ne m'ont pas ménagé. Y a-t-il souvent ce genre personnes ici ? C'est la première fois que je viens... »

Les yeux dorés du déchu se détournaient quelques secondes de l'homme. Il regardait la ruelle dans le fond où les hommes s'étaient enfuis. Mais l'autre était toujours inconscient au sol. Vu la force avec laquelle il était entré en collision avec le mur, le soldat se disait qu'il se réveillerait certainement à l'aube. Soudain, il revint à la conversation qu'il tenait avec l'inconnu. Les ailes noires du déchu retrouvèrent leur place dans son dos et se cachèrent. Il se tenait maintenant, physiquement, comme un simple homme.

- Avalon est en temps de crise. La guerre a fait rage et nous ne prenons aucun risque avec les étrangers. Vous n'êtes pas du tout familier avec cet endroit, votre visage nous est totalement inconnu. Et vu votre délicatesse, comme la plupart des anges, il est un peu normal que les déchus vous ont arrêtés pendant un petit moment. Cependant... ces genres de personnes sont plutôt rares. Mais la nuit il est plutôt déconseillé de s'aventurer seul dans ces petites rues. Surtout si vous ne les connaissez pas.

Zaïdham suivit quelques secondes le regard de l'ondin qui se tournait vers la rue principale. Ce qui inquiétait un le déchu en ce moment était que ces hommes reviennent à la charge s'il décidait de le laisser seul. Nastraé allait avoir besoin d'un endroit pour la nuit ou les prochains jours, dépendant du nombre de temps qu'il désirait rester dans cet endroit. Le jeune homme fit alors tomber de nouveau ses yeux dorés sur lui.

- Il ne serait certainement pas prudent que vous restiez dans les rues toute la nuit. J'imagine que vous ne savez pas où aller, ni que vous n'avez aucun endroit où vous reposer? Je crains que si vous continuez votre route seul cette nuit, ces gaillards risquent de revenir du même nombre ou malheureusement plus nombreux. Que voulez-vous choisir?

Le déchu lui donnait l'occasion de choisir l'issue de la soirée. Soit les deux hommes partaient en direction d'une auberge, soit Zaïdham l'amenait dans sa suite même si elle n'était pas très grande ou Nastraé continuait seul sa route dans ses rues sombres à peine éclairées et risquait qu'on le retrouve sans vie ou sérieusement amoché le lendemain.
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Mer 17 Avr 2013, 21:51

Quand la voix du déchu retentit, pour répondre à Nastaé, des frissons discrets, lui parcoururent la colonne vertébrale. Cette voix de velours ne le laissait pas de marbre, mais quand bien même il était mal à l'aise, il ne préférait pas le montrer, et regarder à nouveau l'homme lorsqu'il s'adressait à lui. « Je n'ai pas à vous blâmer, je comprends qu'une ville de cette envergure, avec les moments difficiles qu'elle connait, prenne toutes ses précautions. Et puis je n'ai rien à me reprocher, alors la milice a vite vu que il n'y avait aucun mal à me faire entrer ici. » Devant sa remarque, sur son physique, et ses messages subliminaux, il sourit à l'ange au visage sévère. Peut être était-ce quelqu'un de froid, de difficilement atteignable ? D'inaccessible ? L'Ondin voulait creuser, en savoir plus, mais il renchérit : « Et puis... Je n'ai de délicat que mon apparence, car je sombre facilement dans certains péchés. », un peu trop même, se disait-il. Epoussetant son épaule il dit : « Je voulais juste apprécier les jolies rues de la ville, jusqu'à ce que ces hommes me fassent comprendre que la nuit, il ne faisait pas bon ici... » Nastaé regrettait de ne pouvoir être quelqu'un d'assez fort et intelligent, pour passer outre ce genre de menace, et renvoyer la balle en pleine figure de ce genre de type. Il ne voulait pas -plus- être la parfaite victime -même si dans un cas comme ça, son "sauveur" s'avérait être un charmant inconnu, dont il était difficile de détacher le regard-.

Lorsque l'homme lui proposa plusieurs solutions, Nastaé fit vite le tour de la question. « Je suis un peu venu ici sur un coup de tête... Je ne pense pas avoir assez de quoi payer mon lit pour cette nuit, et pour tout vous dire, je ne serai pas franchement rassuré si vous me laissiez seul. », se rendant compte de ses paroles, il lui sourit gentiment en disant : « Bien sur, c'est déjà très aimable à vous de m'avoir apportez votre aide, et je ne veux pas vous retenir, si des affaires vous appellent. » Cependant, si des "affaires", l'appelaient, l'Ondin se retrouverait sur le carreau, seul, et c'était assez contraignant pour lui. Comme Zaïdham lui avait dis, il risquait clairement de se faire à nouveau accoster par ce type d'hommes, et il s'en passerait bien. Malgré le fait que l'ange ait l'air d'être quelqu'un de rigoureux, dur et sévère, il était là, devant lui, à lui proposer des réponses à des questions qu'il n'avait pas encore eu le loisir de se poser, et ainsi, peut être l'aider à ne pas se faire égorger pour cette nuit. Alors, après quelques secondes de réflexion, il se rapprocha de lui, et présenta son visage agréable, et charmeur, devant lui, en disant : « Si vous avez une idée, je vous suis bien volontiers ! ». Il était de parfaite humeur. Oui, il s'était fait agressé, mais Zaïdham lui avait redonné le sourire et il ajouta, après avoir réfléchis quelques secondes : « Je me sens... En sécurité quand je suis à vos côtés, alors j'aimerai rester avec vous ce soir, si ça vous va. »

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Mer 17 Avr 2013, 22:34

Zaïdham n'était pas un homme qui montrait facilement ses émotions mais il savait plaire aux autres et surtout se faire apprécier. Très grand et d'une stature imposante qui le devenait de plus en plus au fil du temps, le déchu s'approchait des gens et s'en liait d'amitié, ou d'une autre genre de relation. Le jeune homme n'avait aucun mal à profiter de la vie, que ce soit de la luxure ou même des biens-faits comme boire plusieurs verres. Il était toujours à son poste lorsqu'il le devait et jamais il n'avait déçu qui que ce soit lorsque c'est son quart de travail. Toutefois, la rencontre de Nastraé avait de nouveau éveillé un petit quelque chose dans l'esprit du déchu. Celui-ci percevait l'ondin comme un jeune homme sans défense mais qui pouvait aussi cacher des choses. L'homme restait donc sur ses gardes mais restait en même temps ouvert aux propositions. Le déchu l'entendit parler de la milice. Il était certain que les gardes dans le ville importunaient les nouveaux arrivants pour s'assurer qu'il ne s'agissait pas d'anges. Ils savaient ce qu'ils font et Zaïdham ne s'en fait aucunement pour Nastaé. Ils savent leur bouleau et savent donc discerner les anges des autres.

Le soldat entendu dire qu'il sombrait souvent dans les péchés. Tiens donc? Nastaé ressemblait un peu à Zaïdham sur ce côté. Toutefois, il fut content de l'entendre dire qu'il avait comprit que pendant la nuit, il n'était pas bon de se promener dans de petites rues à peine éclairées, surtout lorsque l'on n'est pas un habitant normal d'Avalon. Et surtout quand on ne connaissait rien des rues... Le déchu n'apprécie pas beaucoup que l'on en sache beaucoup sur lui, préférant garder une vie mystérieuse face aux autres. N'être que celui que l'on regarde avec des interrogations dans les yeux et qu'on espère un jour qu'un secret sur lui franchirait ses lèvres. Mais qui, pourtant, ne franchirait jamais ses lèvres.

« Je suis un peu venu ici sur un coup de tête... Je ne pense pas avoir assez de quoi payer mon lit pour cette nuit, et pour tout vous dire, je ne serai pas franchement rassuré si vous me laissiez seul. »

Le déchu fit mine de froncer légèrement les sourcils face aux paroles de l'ondin. Il n'avait rien de quoi payer pour passer la nuit? Et ensuite, il l'entendit dire que le déchu avait certainement des choses à faire. Pourtant, c'était faux. Zaïdham était libre cette nuit. Il était sorti afin de prendre l'air et il était tombé sur ces malfrats et ce pauvre jeune homme. Le soldat s'était mit à son aide afin de le débarrasser de ses hommes mais maintenant... il ressentait le curieux besoin de ne pas le laisser seul. Les yeux de l'ondin semblaient fasciner quelques instants l'esprit du déchu qui ne se détachait pas de ce regard prenant. Au bout de quelques secondes à le contempler, il revint complètement à lui. Son visage redevint aussi dur qu'à l'habitude. Il l'entendit parler que s'il avait une idée, il était preneur et qu'il le suivrait. Zaïdham avait bien sûr une idée mais l'ondin le suivrait-il?

« Je me sens... En sécurité quand je suis à vos côtés, alors j'aimerai rester avec vous ce soir, si ça vous va. »

Un faible sourire vint soudainement briser le visage froid et de marbre du déchu. C'était quelque chose qui était rarement vu sur son visage tatoué. Zaïdham redressait un peu le menton et regardait le corps de l'homme inconscient un peu plus loin et vérifiait de nouveau la ruelle un peu plus loin pour vérifier qu'aucun homme ne s'y cachait. Le soldat retournait de nouveau son attention sur le jeune homme. Il pensait que payer une chambre ou deux ne servirait à rien. Le déchu avait donc une seule option qui lui restait: l'amener dans le palais dans sa propre suite. Les yeux dorés de l'homme aux tatouages semblaient s'illuminer quelques secondes avant de redevenir normaux.

- J'aurai peut-être une solution pour toi. Je t'amène directement dans le palais d'Orae. Tu pourras dormir dans ma propre chambre pour cette nuit, si cela te convient.

Zaïdham attendit une réponse et voyant que l'ondin n'était pas contre son idée, le déchu se dirigeait maintenant vers le palais. Ils leur fallu une dizaine de minutes de marche avant d'y arriver. Lorsqu'ils y pénétrèrent, le soldat ne fut pas interrompu. Nastaé était en sa compagnie et les gardes n'allaient pas se mettre dans ses chambres. Zaïdham se dirigeait dans de nombreux couloirs jusqu'à arriver à une porte. Calmement, il empoignait la poignée et la tournait afin de rentrer dans la pièce. La luminosité était moyenne. Juste assez pour bien voir le tout mais ne pas aussi être aveuglé par la lumière. Il fit entrer l'ondin avant de refermer la porte derrière lui. Zaïdham se dirigeait alors vers son bureau pour y déposer le fourreau avec son arme.

- De quel peuple es-tu? Pour moi, il n'es nul difficile de le savoir. Mais pour toi, j'ai un peu de difficulté à le deviner. Pour quelques peuples c'est évident...

Le déchu avait le fessier contre sa table de bois, ses paumes contre celle-ci et s'était accosté. Son torse était un peu allumé par une chandelle qui brûlait un peu plus loin. Il y en avait beaucoup d'allumées mais elles ne déclencheraient pas le feu dans sa chambre puisque tout était contrôlé, leur disposition. Les yeux dorés de l'homme fixaient ceux de l'ondin, brillants, il attendait sa réponse. Quelque chose semblait se passer dans son esprit. Il analysait plutôt l'homme devant lui. Des envies se manifestaient peu à peu mais il savait très bien se contrôler, surtout en présence d'un inconnu.
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Mer 17 Avr 2013, 23:43

Nastaé commençait à apprécier ne serait-ce que le physique à moitié dénudé du déchu. Il était fasciné par ses ailes -qu'il avait de toute façon fait disparaitre- et voulait à tout prix les toucher, mais il préféra se mordre la lèvre, que de céder à une pulsion bénigne pour lui, mais qui pouvait représenter gros chez l'homme en face. Ses paroles, ses gestes, tout allumait une lueur dans les yeux doré de Zaïdham, que Nastaé adorait voir apparaitre, il voulait encore provoqué de drôle de sensation à cet homme, pour voir ce que ses yeux lui diraient. Aussi mystérieux et inaccessible soit-il, Nastaé l'admirait.
L'Ondin était la fraîcheur incarnée. Dès qu'il bougeait ou qu'il parlait, sa voix tintait, comme le doux son de petites clochettes, et son corps se mouvait avec grâce et agilité. Une fois, une femme lui avait dis qu'il allait être, à lui seul, un œuvre d'art, si il persévérait dans cette voie là.

Nastaé avait fini par piquer au vif, une certaine curiosité chez le mercenaire, et il était devenu tout à coup familier avec lui. Le jeune homme se trouva très proche de lui, et espérait l'être un peu plus, voulant en savoir plus. Plus que son nom, mais sans lui poser la moindre question... Du moins pour le moment. Cependant, sa proposition surprit l'Ondin. Sa propre chambre ? Carrément ? Il l'invitait à partager son lit ? Non pas que ça le dérangeait mais... Il savait que les Hommes étaient différents des Sirènes, et proposer comme cela, un contact rapproché, était particulièrement rare. Tournant légèrement la taille, il dit : « Je... Te suis très reconnaissant, merci beaucoup. » C'était sa façon de lui dire qu'il le suivait, et qu'il ne prenait pas ça à a la légère. Il savait parfaitement que s'il avait voulu, il ne l'aurait même pas tiré de cette fâcheuse situation, et il ne l'aurait surement pas proposé sa chambre, alors oui, Nastaé n'insista pas en faisant des manières et des politesses, et accepta sa condition.

Le déchu avait l'air simple. Rude, froid, inaccessible, mais simple. Nastaé comprit rapidement qu'il fallait jouer franc jeu, ne pas se cacher. Peut être que s'il lui montrait un signe d'hésitation, ou d'appréhension, il se rendrait fragile -plus qu'il ne le paraissait déjà, ce qui était assez dur...- et Zaïdham serait plus tenter à prendre soin de lui, soin de son corps diaphane... C'était une bonne expectative, encore fallait-il savoir l'appliquer.

Pendant dix minutes, il suivit l'homme dans les rues d'Avalon, essayant de repérer les endroits par où il passait, sans succès. Il faisait trop sombre, et la ville était trop blindées -sur certaines rues- pour faire vraiment attention au lieu, et retenir un quelconque itinéraire.
Une fois dans la chambre, Nastaé fut surpris de la lumière tamisée, faites de bougies de toutes largeurs, et de toutes tailles, qui régnait dans la pièce, mais cette ambiance le détendit immédiatement. C'était doux, chaud, il aimait tellement cela...
Admirant par ailleurs l'architecture, et tout ce qui était ouvragé, il n'écouta que distraitement la question du déchu. Arrêtant de piétiné, pour se retourner, en regardant le plafond, il posa ses émeraudes sur l'ange qui, maintenant, se trouvait relativement près de lui. En observant la décoration, il avait autant bougé que ça ? Cependant, cette petite distance ne le surprit pas, et ne le dérangeait pas, au contraire, il appréciait cela, et apprécierait bien plus le contact, mais il préféra se concentrer sur la réponse. Baissant un peu les yeux, il attendit quelques secondes pour lui répondre : « Je suis... Différent. » Il serra un peu son vêtement, avant de regarder à nouveau Zaïdham : « On raconte beaucoup de légendes sur mon peuple. Pourtant, beaucoup sont fausses et tirées de mythes erronés... », passant une main dans ses cheveux longs, qui s'étaient détachés pendant la bataille, il dit : « Je suis un Ondin... » C'est à dire ni un ami, ni un ennemi, alors pourvu qu'il ne se fasse pas capturer pour se faire dépecer ! Il ne connaissait que trop bien ce genre de bourreaux, qui voulait savoir d'où était dû leur mutation au contact de l'eau, et ainsi les étudier, en faisant des expériences macabres... Cependant, il n'eu pas vraiment cet état d'esprit en voyant Zaïdham.

Regardant l'homme posé contre son bureau, il du mordre à nouveau sa petite lèvre inférieure, pour ne pas le dévisager, mais c'était plus fort que lui. Il avait un corps sublime, un tatouage qui lui faisait à merveille ressortir ses qualités physiques, une certaine assurance non négligeable, des yeux... Ses iris... Nastaé était maintenant sacrément proche de lui. En le détaillant, il n'avait pas pu s'empêcher de se rapprocher de lui, comme s'il était aimanté. Les deux grands hommes étaient affreusement proche, face à face, et Nastaé dit, dans un murmure de velours : « Tu as des yeux... Magnifiques. » Ce yeux dorés... Il se damnerait pour eux.
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Jeu 18 Avr 2013, 03:37

Les cheveux en bataille, le déchu regardait l'ondin qui était maintenant dans sa chambre. L'ange déchu n'était pas certain d'un côté de ce qu'il désirait. Il était certain que pour lui, le plaisir charnel d'un homme avec un homme était différent d'un homme avec une femme mais Zaïdham s'en fichait. Il avait expérimenté les deux et cela le contentait, d'un côté comme d'un autre. Toutefois, la symbiose entre deux personnes du même sexe n'est pas du tout la même. Le déchu pensait même qu'elle était plus grande, plus parfaite. Les longs cheveux cendrés de l'ondin lui entourait le visage, faisant ressortir des yeux aussi vert que des émeraudes. Calmement, le déchu avait posé une main contre son propre menton, ses pensées basculant vers l'arrière. Il réfléchissait. C'était un homme qui ne parlait pas beaucoup mais allait directement à l'essentiel quand il parlait. Mais le soldat est un homme qui réfléchit énormément. Malgré son intelligence, il fonce tête baissée et réfléchit très peu lorsque ses émotions le submergent. Il se tuerait certainement face à un ennemi si celui-ci devait le mettre hors de lui.

Zaïdham écouta Nastaé lui parler qu'il était différent. Que voulait-il dire par là? Tout le monde, d'une certaine manière qui leur est propre, est différent. Puis, il apprit que le jeune homme était en fait un ondin. Un des rares hommes parmi le peuple des sirènes. L'ange déchu savait ce peuple en avis favorable avec la reine des déchues. Le soldat n'eut donc aucune crainte à avoir par rapport `a l'avoir amené dans sa chambre ce soir. Zaïdham se fichait de ''comment cela fonctionne-t-il'' avec le queue au contact de l'eau alors que lorsqu'ils sortent de l'eau et que leur peau sèche, des jambes humaines apparaissent. Il s'en fiche mais il n'en a jamais vue de sa vie. Peut-être en la voyant il restera estomaqué mais jamais il ne poserait des questions sur comment est-ce que cela se produisait. Il savait que la queue des sirènes était quelque chose qui venait naturellement avec leur naissance. Alors pourquoi s'entêter à se le demander?

L'ange déchu ne l'avait pas vraiment vu s'approcher de lui de cette manière. Il s'en rendit compte lorsque la masse de l'ondin lui parvint directement devant les yeux. Les iris dorés de l'homme tatoué rencontraient alors les yeux verts de cet homme des océans. La seule question que se posait le déchu, c'était de savoir quelle sensation pouvoir nager et respirer sous l'eau proccurait-il? Peut-être était-ce la même chose pour eux de se demander ce que cela faisait de pouvoir voler, sentir l'air caresser son visage et de ne pas sentir le sol sous ses pieds?

« Tu as des yeux... Magnifiques. »

Zaïdham avait perdu son sourire un peu plus tôt pour revenir de marbre. Le compliment de l'ondin fit renaître ce petit sourire sur ses lèvres et levant la main, il empoignait tout doucement le menton de l'homme qui se tenait devant lui. Le déchu plongeait alors profondément son regard d'or dans le tiens, aussi prenant qu'une forêt brillante sous le soleil une journée d'été. Calmement et doucement, il laissait vagabonder son pouce contre la lèvre inférieure du jeune homme.

- Tu as une fâcheuse tendance à te mordiller la lèvre inférieure... Si ça continue, c'est moi qui viendrait de la mordiller.

Le déchu le relâchait alors doucement et gardait son sourire aux lèvres alors qu'une lueur nouvelle venait d'apparaître dans son regard. Une fenêtre était ouverte, permettant à l'air de pénétrer dans la chambre du soldat. Le déchu aperçu l'un des voiles mal accroché commencer à partir au vent. Calmement, il l'attrapa et l'entourait juste sur la nuque de l'ondin pour soudainement l'approcher à lui, tenant fermement le voile de ses deux mains.

- J'ai l'habitude de profiter simplement d'une personne un petit temps... J'ignore qui tu es, Nastaé, simplement que je n'ai pas cette même envie qu'à l'habitude. Dès que je t'ai sauvé dans cette ruelle, j'ai eu cette impression.

Zaïdham ignorait pourquoi il avait cette sensation face à l'ondin. Normalement, il l'aurait simplement amené dans une auberge et ils seraient tout de suite monter dans une chambre. Dès que les choses auraient été terminées, le déchu se serait volatilisé lorsque l'homme se serait endormit. Pourtant, il avait décidé ce soir de l'amener dans sa propre chambre et de ne rien forcer dans les évènements. Pourquoi maintenant... pourquoi cet homme? Tout n'était que questionnement...
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Jeu 18 Avr 2013, 10:11

« Tu as des yeux... Magnifiques. » Suite à cela, l'ondin vit un sourire se dessiner sur le visage de l'homme. Ce n'était pas un sourire gentillet, ou de béatitude non, c'était un sourire en coin, comme il connaissait chez certains représentants de son espèce. Le genre de sourire qui voulait tout et rien dire à la fois, qui pouvait être de bon augure, comme de mauvais augure. Cependant, ça donnait du charme à Zaïdham. Il restait mystérieux au possible, et ce n'était pas un tort. La fraîcheur de l'Ondin l'atteignait visiblement assez, pour qu'il ne le repousse pas, au contraire...

Nastaé vit sa main bouger sur son menton, avant de sentir un pouce passer sur sa lèvre inférieure, où des traces de dents résidaient encore. Sa voix, alliée à chacun de ses mots, firent perdre connaissance à Nastaé pendant une seconde. Pendant une seconde il ne voyait plus que cet homme, à l'apparence dure mais au touché si doux. Alors qu'il le relâchait doucement, l'Ondin voulu presque se jeter sur lui, le touché, le sentir... Mais Zaïdham se décala à peine, et quand Nastaé cligna enfin des yeux, il constata que les yeux de l'homme avaient changé. Oui ils étaient toujours dorés, mais brillaient de mille feux, et pour Nastaé, c'était magique, magnifique.
Un peu étonné de ses initiatives, il voulu tout de même répliquer mais n'en n'eu pas le temps, avant qu'il dise autre chose. « Je... », non.

Seulement, il était tellement plongé dans ses yeux d'or qu'il ne vit pas un de ses voiles s'envoler. Zaïdham, la main un peu plus experte que lui sur ce coup là, rattrapa le vêtement finement travaillé, pour le passer autour de la nuque de Nastaé, et le faire venir contre lui, le tenant prisonnier. Dans le geste, le jeune homme ne pu s'empêcher, pour ne pas non plus littéralement s'étaler sur lui, de mettre ses mains en avant, pour se retenir. Ainsi, ses paumes fraîches atterrirent directement sur le torse du déchu, contre sa peau hâlé, et bien plus chaude que la sienne. Cependant, il ne rougit pas, ne se sentit pas gêné. Les contacts avec autrui, il ne s'en formalisait pas mais ici, il capta quelque chose d'étrange : Il en voulait plus. Nastaé voulait du bonus. Il ne voulait pas seulement se contenter de son torse...

Encore une fois, la voix rauque de Zaïdham résonna légèrement dans cette chambre à l'ambiance tamisée, sereine. Il avait eu l'impression que Nastaé était différent pour lui, et qu'il ne vivrait pas les mêmes choses avec lui ? Rien ne pouvait ravir plus l'Ondin de se savoir légèrement différent, presque inédit, aux yeux de quelqu'un. Surtout un homme comme lui... Alors il sourit doucement... Et ses mains glissèrent lentement sur les hanches aussi étroites que les siennes, du jeune homme, pendant que sa tête s'approchait de la sienne. Oui, c'était plus fort que lui, cet ange l'attirait plus que n'importe qui, il était prêt à tomber dans ses bras, dans ses filets, à se laisser guider, manipuler par lui... Il voulait être à lui, et qu'il ne l'oublie jamais.

Ses lèvres touchèrent les siennes, charnues, enivrantes, scandant silencieusement son nom. Nastaé cru mourir de bonheur quand il atteignit enfin l'objet de ses désirs. Sous ses paupières closes, ses yeux brillaient, savourant ce contact plus que jamais, voulant revenir à la charge à chaque fois, comme quelqu'un qui n'était jamais repus. Lorsqu'il interrompit l'acte, il se décala de quelques millimètres, ses lèvres entrouvertes, donnant seulement un léger coup de langue ses les lèvres encore humides de Zaïdham, lui faisant comprendre qu'il en voulait plus. Ses yeux rayonnaient, son corps se réchauffait anormalement, alors que le vent s'engouffrait toujours dans la chambre, et un souffle ardent de désir, sortir de sa gorge, pour venir heurter les lèvres du bel homme. Ils n'étaient qu'à quelques millimètres d'écart, soit trois fois rien avant d'annihiler complètement la distance entre eux. Nastaé était toujours appuyé sur lui, ses mains toujours au même endroit, son bassin contre le sien, ses jambes de part et d'autre d'une des siennes, pour mieux se rapprocher.
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Jeu 18 Avr 2013, 19:21

Zaïdham était un homme qui ne parlait pas souvent et quand il parlait, c'était pour dire quelque chose de concret. Toutefois, cette fois, il avait parlé pour ne rien dire, ou presque. Mais l'ondin semblait heureux des paroles qu'il avait prononcé. Le déchu regardait ses réactions, ses moindres réactions. Ses yeux dorés observaient ainsi surtout son visage. Quand il l'avait rapproché avec le voilage, il avait sentit les mains en plat de l'ondin contre son torse. Le déchu affichait un sourire un peu plus uniforme qu'un sourire en coin. Peut-être était-ce la chose dont il avait eu envie? Nastaé n'était pas au courant de ce que pouvait penser le déchu et il était bien heureux de constater que cela marchait bien pour le moment. Malgré son apparence robuste et son côté mystérieux et froid, Zaïdham reste un homme charmant. Il n'est pas le genre à dominer tout le monde. Cela ne reste qu'une facette de son caractère lorsqu'il joue le grand soldat et qu'il n'est pas seul avec lui-même ou avec quelqu'un d'autre où il pouvait laisser ce voile s'envoler et devenir quelqu'un d'autre, en quelque sorte.

L'ange déchu était attaché aux yeux vert émeraudes de l'ondin. Comme si rien ne pouvait maintenant plus l'en détacher. Il ignorait ce qui le poussait à simplement plonger son regard dans le tiens et ne plus penser à rien... sauf à lui. Zaïdham n'avait jamais eu cette impression avec qui que ce soit. Pourquoi est-ce qu'un homme fraîchement rencontré venait tout chamboulé dans cette partie de son esprit tout comme de ses habitudes? Ce n'était pas naturel du tout. Mais le déchu essayait de réprimer ses envies, il se ferait certainement violence pour essayer d'éloigner Nastaé de lui. Il ne le voulait pas, mais ce serait peut-être la bonne solution à faire. Mais les gestes de l'ondin arrêtèrent cette idée. Les mains douces comme le satin du jeune homme glissaient contre les muscles de son torse pour lentement dessiner les lignes vers son bassin. Une respiration plus profonde accentua soudainement le rythme cardiaque de l'homme aux yeux d'or.

Il était submergé par plusieurs pensées. Mais tout s'envola quand il vit l'ondin au dernier instant. Il était si proche qu'il sentait son souffle chaud contre la sienne. Leurs lèvres étaient si proches. Zaïdham allait le blesser s'il le repoussait et il n'en avait pas envie. Pas envie de le blesser ni même de le repousser. Le déchu avait envie d'un rapprochement. Mais il ignorait lequel exactement. Nastaé déposait ses lèvres contre les tiennes. Le déchu sentit ce contact chaud et doux venir envahir tout son corps au complet. Mais il retenait cette envie, là aussi le sang allait affluer pour démontrer son attirance envers cet homme. Il réussit à se contenir de justesse. Lorsqu'il rompait le contact, l'ondin était encore très proche et un coup de langue contre ses lèvres suffit à déclencher le bouillonnement dans les veines du déchu. Calmement, il rabaissait son regard doré dans celui verdoyant de cet homme des océans. Le dernier souffle chaud et ardent que lui rendit Nastaé suffit à faire craquer la compréhension de l'homme.

Zaïdham était toujours contre lui et calmement, il libérait l'une de ses mains pour la poser contre son épaule et la fit lentement glisser contre la base de son cou avant de la laisser venir prendre totalement possession de sa nuque. Il avait envie de sentir de nouveau les lèvres de cet homme contre les tiennes et le déchu vint les déposer sur cette bouche invitante mais lorsque le baiser allait être rompu, il entrouvrit délicatement la bouche pour s'emparer de la lèvre inférieure de l'ondin et d'ainsi la mordiller mais sans toutefois le blesser par cette action. Le relâchant alors, Zaïdham le regardant dans les yeux, toujours se franc sourire sur son visage.

- Que veux-tu de moi, Nastaé? Rares sont les gens que j'amène dans ma propre chambre et que je laisse ainsi m'approcher...

Le déchu relevait alors une main afin d'y passer le pouce contre sa joue et remettait une mèche cendrée derrière l'oreille de l'ondin.

- Je ne peux nier cette attirance pour toi, confessa-t-il. Mais je te demande de répondre à ma question précédente...

Il voulait savoir ce que ressentait un peu l'ondin à ce moment précis. Pas simplement juste par une démonstration physique. Il voulait savoir ce qui se passait dans sa tête. Savoir ce que Nastaé voulait de lui.
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Ven 19 Avr 2013, 16:53

Nastaé trouvait Zaïdham à tomber. Son corps, son visage, ses yeux... Et en même temps, il avait envie d'en savoir plus sur lui. Bien sur il n'était pas bête, il n'allait pas lui poser des questions sur sa vie, son passé, ou ce qu'il a été avant. Déjà, chacun connaissait le prénom de l'autre, c'était pas mal, après c'était à voir s'ils se diraient autre chose, mais bien plus tard. Pour le jeune homme toujours en manque d'expérience affective, ça avait un côté excitant et enivrant, de ne quasiment rien connaitre de l'autre. Un endroit, un moment, eux deux, sans en savoir trop sur l'autre, définitivement, ça plaisait à l'Ondin.

Lorsque Nastaé l'embrassa, puis se décala juste à peine, il voulu encore toucher son torse, encore le caresser et s'imprégner de ses formes masculines, mais ne fit rien, restant figé malgré lui dans cet instant, son corps chauffant de plus en plus. Il se voyait mille fois entre les bras de cet homme, son odeur musquée sur sa peau de porcelaine... Il lui embrouillait l'esprit, et depuis le début en plus.
Son sourire se fit entier cette fois, et Nastaé n'arriva pas à lui rendre, il... Il n'arriva pas à bouger, à parler, pourtant il savait que lui aussi avait bien des charmes, et pouvait avoir un réel impact sur Zaïdham, mais là... C'était impossible. La main matte du déchu glissa jusqu'à son épaule, avant de s'arrêter sur son cou. L'Ondin ne bougea toujours pas, se laissant faire passivement, quand il reçu à nouveau ses lèvres. Légère impulsion sur la nuque le faisant se rapprocher de lui, et il remarqua, malgré la situation, que sa main prenait une sacrée partie de son cou.

Ses doigts fins et blancs se serrèrent légèrement sur les hanches du bel homme, avant que celui-ci ne mette à nouveau fin à cet échange subtil, mordillant doucement sa lèvre. C'était affectueux et ça le touchait ce genre de petites attentions qui, aux yeux des autres, peuvent paraître bénignes. « Non... Encore... Ne t'arrête pas... » aurait-il voulu dire. Nastaé ne pu se résoudre à se détacher de lui, et même en ouvrant les yeux pour le regarder, lorsqu'il parla, il finit complètement collé contre lui. La joue de l'Ondin se colla d'abord à celle de Zaïdham, avant de glisser doucement l'une contre l'autre, et finir sa course sur son épaule. Pendant que ses mains remontaient dans son dos, pour s'accrocher un peu plus à lui, son souffle chaud envahissait le cou du déchu. Alors d'une voix de velours, presque feutrée il commença : « Je... », mais il ne pu la finir, se redressant lentement, faisant le chemin inverse avec sa tête, mais s'arrêta à hauteur de son oreille. « Je veux tout de toi... Je te veux toi Zaïdham... », et alors, un sourire aux lèvres, il se décolla de lui, pour reculer de quelques pas.

Nastaé maîtrisait parfaitement son charisme, dans ce genre de situation et l'impact qu'il pouvait avoir sur les gens auxquels il plaisait. Ici, c'était le déchu de qui il voulait capter toute l'attention. Comme si ce fut son allié, le vent s'engouffra en quelques bourrasques dans la chambre, face à l'Ondin, diffusant alors son odeur florale et fraîche dans toute la pièce, soulevant ses cheveux, et quelques voiles de ses vêtements. Comme dans la ruelle, il joua avec ses voilages, mais pour en enlever une partie. Ses gestes, ses bras, tout était une danse, donc les gestes étaient parfaitement synchronisés, de telle sorte que l'on aurait dis que c'était entièrement calculé. Et personne n'était insensible au charme et à la beauté d'un être gracieux. Le vent l'aidant dans sa danse nocturne, éclairé par l'astre lunaire, et quelques bougies environnantes, il pu finir sa course torse nu, avant de laisser échapper un petit rire, et de s'approcher à nouveau de Zaïdham. Passant ses bras autour de son cou, joignant ses mains derrière, il dit, proche de lui : « Alors bel homme... Convaincu ? », puis à nouveau, mais plus sensuellement, transpirant de désir, il l'embrassa, effleurant d'abord sa bouche avant de vraiment la coller. Il espérait vraiment déchaîner la passion et le désir de l'ange déchu avec ces simples gestes, pourtant ravageurs.
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Jeu 09 Mai 2013, 04:38

Beaucoup de choses ne finissent plus alors que l'on souhaite qu'elles finissent et beaucoup d'entre elles font le contraire. Elles finissent trop tôt alors qu'on voudrait qu'elles durent éternellement. C'était cela le cycle malheureux de la vie. Le déchu était prit dans une situation de la deuxième réalité. Il était dans un environnement où il souhaiterait que le temps s'arrête et que les heures ne se poursuivent pas. Comme s'il voulait que ce moment dure aujourd'hui et pour toujours mais malheureusement il ne possède pas un si immense pouvoir. Zaïdham avait quitté les lèvres de l'ondin pour lui poser une question essentielle et il espérait que Nastaé puisse répondre à celle-ci. Alors qu'il l'observait, il le vit s'approcher et son souffle vint caresser la peau basanée de l'homme tatoué. Ce simple souffle chaud fit naître chez lui des frissons imperceptibles puisqu'il arrivait encore à se contrôler. L'ondin était presque accroché totalement à lui. C'était quelque chose qu'il appréciait mais sur le moment immédiat il avait surtout peur que ses pulsions cèdent. Soudain, son souffle chaud s'arrêtait à la cime de son oreille.

. « Je veux tout de toi... Je te veux toi Zaïdham... »

Ce fut contrôlé comme un murmure. Le jeune homme ne dit rien. Seul son visage semblait parler pour lui puisque Nastaé ne pouvait le voir. Mais dès que l'ondin se mit à reculer, son expression changea. Il redevint l'homme fermé qu'il était. Le déchu sentit le vent qui s'engouffrait soudainement dans sa chambre. Ses yeux se portaient tout d'abord sur sa fenêtre avant de tourner les yeux vers l'ondin. Il se souvient alors de ce qu'il portait. Des voiles fins. Ce qui n'était franchement pas un ami du vent. Il en vit quelques uns partir mais c'était surtout les gestes de l'homme au subtil parfum floral qui l'intéressait. Zaïdham suivait ses mouvements, sa danse, de ses yeux dorés. L'homme ne semblait toujours pas afficher d'émotions même si ce petit sourire sur ses lèvres était toujours perceptible. Mais la flamme dans ses yeux s'était soudainement remise à danser. C'était bien une métaphore pour dire que ce n'était qu'une étincelle.

Un simple grognement, faible, s'échappait des lèvres du déchu lorsqu'il s'apercu que le petit manège de l'ondin l'avait mené à se mettre torse nu. Calmement, ses yeux dorés semblaient perdre un peu de couleur mais c'était surtout parce que le sang du déchu commencait à bouillonner dans ses veines et qu'il n'arriverait plus vraiment à se contenir bientôt. Ce n'était pas juste le charme que dégageait cet homme mais... lui en entier. Lui et tout simplement lui-même. Puis, Nastaé vint s'accrocher au cou du déchu. Ses yeux s'abaissaient pour pouvoir rencontrer les tiens puisque le tatoué était plus grand que lui. De peu mais tout de même assez. L'ondin était beaucoup plus raffiné physiquement et Zaïdham avait une bonne musculature. Lorsque ses lèvres vint se coller aux siennes, tout d'abord doucement avec sensualité, le déchu sembla manqué le nord au début mais perdit totalement la raison au long baiser. Il rompait le contact mais se gardait toutefois proche de l'ondin et redressait les yeux pour plonger littéralement son regard dans le tiens.

- Une parcelle est convaincue... sauras-tu convaincre le reste?

Il passa délicatement le bout d'un de ses ongles contre le dessous de la naissance de son menton et soudainement, il attrapait la hanche opposée de celle qui était la plus proche de lui et il dégageait ses grandes ailes noires afin de s'élever dans la pièce mais son but était très simple. Il se tournait un peu avant de soudainement lâcher l'ondin. Mais celui-ci n'avait rien à craindre. Il tombait sur ses pieds sur le matelas. Le déchu déposait les pieds contre le bois au bout du lit. Il fermait ensuite un peu ses ailes d'un noir corbeau dans son dos et marcha d'un pas pour atterir lui aussi sur son matelas.

- Que saurais-tu faire ou me dire pour que je sois complètement convaincu et qu'un désir fou ne m'assaille?

Zaïdham s'était rapproché de lui, étant de nouveau près. Il attrapa délicatement son menton et déposa un baiser remplit de promesses contre les lèvres de Nastaé. Il passa une main derrière son dos et le pressa calmement contre lui, pour démontrer qu'il ne le laisserait pas partir. Mais il attendait...
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Jeu 09 Mai 2013, 16:53

« Oh Zaïdham, Zaïdham... Je commence à être fou de toi... », c'était le genre de chose que pensait Nastaé à ce moment là. Pendant qu'il agissait, pendant qu'il dansait, il le regardait, et soutenait son regard doré qui rougissait presque de plus en plus. Il avait éveillé quelque chose chez le déchu, et il en voulait plus, il voulait en voir plus. Son expression était neutre, presque froide, juste ses iris et une bribe de sourire lui montrait l'impact qu'il avait sur lui. Mais il ne savait pas qu'en l'Ange, un autre feu s'était allumé. Bien plus grand, plus fort, plus ardent... Nastaé avait réussi à éveiller du désir et de la curiosité. C'était le début du grand jeu de la séduction. Repousser les limites pour voir jusqu'où ils pouvaient tenir, jusqu'où leur passion les porterait...
L'Ondin ne réalisait pas à quel point il pouvait monter à la tête de Zaïdham, et combien sa danse sensuelle, pour se délester de quelques voiles, avait rendu alerte l'homme en face de lui.

Le déchu mit fin au baiser langoureux que lui donnait l'éphèbe, pour lui faire part de ses pensées. Convaincre le reste ? Il aimait son corps musclé, son visage masculin qui, à son grand dam, n'exprimait pas grand chose en cet instant, ses yeux dorés... Il était magnifique, tout son être le charmait dans cette attitude rude, presque froide. Juste le fait qu'il ait ses mains contre ses hanches, qu'il collait son bassin au sien... Enivrait Nastaé. Ses mains fines et blanches parcouraient à nouveau le dos tatoué, et la peau bronzé du bel homme, glissant jusqu'à ses hanches, avant de remonter à nouveau. Leurs visages étaient proches, et Nastaé penchant la tête en arrière quelques secondes, exposant son cou blanc et fin aux yeux avides du déchu, quand il sentit son doigt chaud glisser sous son menton. La redressant, il regarda à nouveau l'homme, avant de se sentir un peu plus attirer, et fermement maintenue contre son corps. Ses bras passèrent à nouveau autour de son cou, et il vit deux grandes ailes noires paraitre dans son dos, et s'ouvrir légèrement. Ses yeux s'écarquillèrent légèrement, et quand il ne sentit plus ses pieds toucher le sol, il se cramponna un peu plus fermement à Zaïdham se rappelant de la dernière fois que quelqu'un l'avait pris contre lui pour s'envoler.

Posant sa tête sur son épaule, il se sentit bouger doucement à travers la pièce avant d'être lâché. Poussant un léger gémissement plaintif, il distingua le matelas sous ses pieds nus, et sentit une vague de froid l'envahir quand son torse se détacha de celui du déchu. Légèrement déséquilibré par le moelleux du sol actuel, il recula de quelques pas pour coller son dos au mur. Mais Zaïdham l'attrapa assez agilement dans ses bras pour lui soumettre une sorte de défis non négligeable, accompagné d'un baiser bien plus profond que les autres. Nastaé sourit et dit doucement, chuchotant presque : « J'ai une solution, mais ce n'est pas équitable, car tu deviendrai fou de moi, sans pouvoir lutter, sans même le vouloir et... Ce n'est pas ce que je veux. Je chanterai pour toi lorsque je serai tiens. » Faisant mine de réfléchir il dit : « Ou alors... » Attrapant un des voiles qui restaient sur lui, il le plia et le tiens entre ses mains avant de commencer à le poser sur les yeux du déchus : « Le désir ne passe-t-il pas par les cinq sens ? Alors que se passerait-il si je t'en enlevai un bel homme... ? ». Nouant le bout du tissu en s'assurant qu'il ne voyait plus rien, il l'invita à s'allonger sur le matelas aux draps de satin.

Tournant la tête, il se posa à cheval sur son bassin, admirant son corps viril, tatoué, bronzé, avant de voir qu'une des plumes de ses ailes, s'était détaché de la masse. Ramassant l'objet noir de jais, il souriait déjà malicieusement...
Baladant d'abord ses doigts sur sa peau, détaillant vite fait son torse, il se servit de la plume pour le chatouiller légèrement à certains endroits, tout en se penchant, déposant ses lèvres douces et charnues, pour embrasser son buste. L'odeur du l'Ondin, ses cheveux tombant sur lui, la plume frôlant sa peau, le tout accompagné de ses baisers, devaient surement exciter les sens de l'aveugle temporaire. Nastaé comptait lui faire de l'effet en le privant de sa vue, ainsi il ne pouvait que s'imaginer le corps de l'ondin, sans pouvoir le voir, et à peine le toucher. Il se faisait désirer...

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