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 Kidnapping sexy | [Quête unique - PV Cocoon]

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Mer 15 Mai 2013 - 20:43

Lorsque le monstre avait failli leur passer sur le corps, et que Cocoon se replongea dans l’étreinte de la sirène, il la sentait frissonner, il la sentait vibrer sous ses mains d’homme, a en perdre presque haleine. Quand il se sépara d’elle, il laissa sur le sol un corps grelottant, mais partiellement submergé par des émotions qui lui semblaient nouvelles. Absynthe était pour lui, une jeune fille, dont il fallait cueillir toute la vertu alors, il ne s’étonna pas de voir son visage muer en certaines expressions, comprenant sa curiosité. Et surtout ses questions, quand bien même elle en avait. Cependant, le fait qu’elle ait pleuré sur son corps, tout à l’heure, le perturbait toujours, et il ne comprenait pas pourquoi elle avait fait une chose pareille. Alors quand elle dit naturellement, qu’elle était aussi bouleversée que lui quand elle était dans ses bras, et qu’elle ne pensait qu’à lui, il fut heureux de savoir ses sentiments de l’instant, partagés.

Une fois debout, et en pleine séance de déshabillage, il se régala de voir la curiosité, mêlée à la gêne, et même de l’incompréhension, sur le visage de sa Muse. Elle était déboussolée et ne savait pas quoi faire, jusqu’à ce qu’il la prenne contre lui. Alors elle frissonna dans ses bras, et il toucha pleinement ses écailles, sa queue, en la portant jusqu’au bassin. Lui-même fut parcouru d’une sensation étrange, lorsque les doigts de la jeune femme glissèrent sur le haut de sa cicatrice. Il savait que les femmes la touchaient toujours, mais il ne s’y faisait jamais, et ça lui faisait toujours le même effet. Cette sensation de picotement n’était pourtant pas désagréable, mais elle effleurait du bout des doigts, un passé sombre dont il avait honte, et ça le mettait mal à l’aise. Bien sûr, en ten que gros dur, il ne montrait pas sa gêne et sa honte, et garda un visage neutre en toutes circonstances.

Une fois sous la cascade, la sirène disparu se poser sur un rocher et, fermant les yeux, il se frotta le visage. Il réfléchissait à l’éventualité de sortir un jour d’ici vu qu’ils étaient encore visiblement dans une grotte où, à l’intérieur, était en train de pousser une forêt. C’était déroutant, et à la fois ça donnait du caractère à ce lieu qui semblait magique et irréel. Cependant, il ne fallait pas oublier que leur but était de sortir d’ici, et non de s’y perdre. Lorsqu’il ouvrit les yeux, ses deux billes bicolores ne virent plus Absynthe, mais le mouvement de l’eau près du roc indiquait qu’elle avait plongé. Une sirène… C’était magnifique, majestueux, et elle, elle semblait refouler cette nature. Que se passerait-il si lui, il ne voulait pas être ce qu’il était ? S’il cherchait à tout prix de changer de race, de permuter, de se transformer… ? Tournant le dos au monde, il bougea ses épaules, et profita de la pression de l’eau pour que l’élément le masse au niveau de ses omoplates.
Il finit par sortir de sous la chute, tout en y restant près, et malgré le bruit dans les oreilles, il entendit distinctement la remarque d’Aby. « Il y a en ce monde des Hommes qui naissent avec une couleur de peau différente. La majorité de mon peuple nait comme moi, ou plus foncé. Rare sont les plus clairs… » Prenant sa main dans la sienne, il enroula ses doigts aux siens, appuyant cette différence de mélanine. Elle était si blanche, si pure, et lui si tanné par ses origines et le soleil. Pourtant, son teint n’était pas foncé mais assez bronzé pour le différencier d’une personne « blanche ».

Cocoon avait cru bon de prendre sa main seulement pour appuyer ses dires, et il la lâcha aussi tôt. Il ne vit donc pas les sentiments qu’elle éprouvait, ni ses poings qui se serrèrent. Impunément, trouvant la vie belle à cet instant, il siffla quelques notes, finissant de frotter ses bras, sans voir le mal être de sa Muse. La pauvre était dans un état assez critique, et ne la regardant pas, il ne comprit pas pourquoi elle avait craché ses mots. Cependant, il n’eut pas le temps de répliquer, qu’elle fuya son regard pour s’enfoncer dans les abysses du courant. L’Orisha restait perplexe. Pleurait-elle donc pour cela tout à l’heure ? Par peur de le perdre ? Par peur d’être séparé ? Pourtant, il lui avait bien prouvé que sirène ou pas, elle restait la même non ? Son cerveau de mâle ne comprenait plus rien. Les femmes, c’était décidément trop compliqués.

Sortant de l’eau, il nagea jusqu’à la petite rive, rejoignant la bestiole. Prenant ses vêtements, il les frottas dans le bassin d’eau tempéré, enlevant la boue et la terre humide, les rendent ainsi presque propres, au moins pour finir le trajet. Lorsque Absynthe sortit de l’eau, Cocoon avait tellement la tête dans ses vêtements, qu’il ne vit même pas la bestiole partir dans les fourrés. La réflexion d’Aby le contraria légèrement : pourquoi était-elle si froide ? Il fallait qu’il sache le fond de ses pensées. Pour lui répondre il dit : « Tu maitrise l’eau non ? Alors tu pourrais surement faire partir toutes l’humidité et les gouttes dans le lac, comme tout sèchera instantanément, non ? » Si seulement il savait le faire, il l’aurait fait mais…La magie, c’était déconseillé pour lui, il était bien trop nul pour ne serait-ce arriver à se téléporter dans les règles de l’art.

Une fois qu’elle l’eut écouté, et qu’ils séchèrent à vitesse grand V –ça ne prit même pas cinq minutes- il plongea son regard dans le sien, essayant de déceler la signification de la couleur de ses yeux, ou même lire en elle, comme un livre ouvert. Il n’y arrivait pas comme les plus grands, mais il était assez intelligent pour voir quelque chose de fort, et d’enfouis en elle, et juste à entendre son cœur battre d’ici, il savait parfaitement de quoi il en retournait. Un sourire en coin, dévoilant déjà ses intentions pour quelqu’un d’un peu futé, il s’approcha d’elle et comme plus tôt, dans les souterrains, se baissa pour mettre ses mains derrière ses cuisses, et la soulever. Une fois la jeune femme contre lui, à sa hauteur, il plaqua son petit dos féminin contre un arbre tout proche, et fit glisser sa joue sur la sienne, de manière à avoir sa bouche au niveau de son oreille. Elle n’entendait pas ? Très bien, ce temps allait être révolu. « Absynthe, ne fais pas semblant, tu sais que tu es une bien piètre comédienne… Surtout avec moi. Laisse moi faire le vide dans ton esprit. » En même temps qu’il lui envoya la pensée, il parla à voix haute, soufflant ainsi chaque mot au creux de son oreille, son cou, de son souffle chaud, comme si elle l’entendait réellement, comme si elle avait retrouvé l’audition. Son ton, autant intérieurement que extérieurement, était langoureux, doux, suave, rauque, et masculin au possible. L’atmosphère était pesante, et une certaine lourdeur était tout à coup apparut.

Cocoon toucha son lobe de ses lèvres, les décalant sur sa peau petit à petit, avant de venir toucher son cou et remonter sur sa mâchoire. Il voulait qu’elle s’accroche à lui, qu’elle lui arrache la peau de ses ongles, qu’elle le marque de sa langue, il se fichait bien mal d’avoir des problèmes en sortant d’ici, il voulait Aby, et pour rien au monde il n’aurait interrompu cet instant. Alors il le prolongea, en lui donnant des baisers tout le long de sa joue, jusqu’au coin de ses lèvres, avant de déposer les siennes sur sa bouche rosée. Il aimait ce contact, cet saveur, il adorait sa texture, il aimait quand elle était aveuglément passionnée quand il l’embrassait, quand elle se laissait aller et il préféra lui dire : « Oh Aby, Aby… Abandonne toi à moi… ». Elle pouvait interpréter ça comme bon lui chantait, il assumait tous ses propos. Alors il poussa la réflexion un peu plus loin, passant sa langue sur les lèvres de la jeune femme, attisant un peu plus son désir pour lui de la sorte. Il voulait qu’elle se libère de ses contraintes, et il serait toujours là pour faire sauter ses verrous.
La sentant accrocher à lui comme un koala, il lâcha ses cuisses, pour aller doucement pétrir ses fesses, sa taille, caressant ses cuisses, frôlant l’arrière des genoux, avant de totalement remonter dans son dos, attrapant ses épaules, glissant sur ses bras. Il était en train d’imprimer ses courbes, de savoir les retenir pour la reconnaitre entre mille. Aucune femme n’était pareille pour lui, et chacune, unique était tout aussi importante l’une que l’autre. Mais il y en avait où cela n’avait pas été réciproque, et qu’il n’avait jamais revu… Et il s’en fichait. Celles qu’il avait en ce moment étaient pour lui les meilleures, et il était prêt, à tout instant, de servir de maitre à Absynthe.Il la désirait tellement, qu’il en devenait dingue, il ne pensait à rien d’autre. Il avait failli se noyer pour elle.

Au fur et à mesure que sa réflexion avançait ses gestes étaient passionnés, ses lèvres dévoraient tout sur leur passage, il avait déjà souillé son cou, une partie de ses épaules, et il savait que s’il continuait… Il allait la déshabiller et l’allonger. Or, il ne la forcerait jamais et, ici… Non, ce n’était pas bien. Ce n’était pas un bon endroit…
Pendant qu’il réfléchissait, il laissa la passion de la jeune femme l’envahir, et se laissa faire, se laissa guider dans son ballet, comme un pantin, ravis qu’elle mène la danse.

Mais, et bien que Cocoon serait resté des heures à l’étreindre de ses flirts, un bruit sourd retentit. Il ouvrit les yeux,leva la tête, et regarda l’eau, non loin. A nouveau le même bruit retentit, et l’eau se troubla. Oh non… Non… Il se concentra quelques secondes sur le petit bassin, mais rien ne se produisit : « Il faut partir d’ici, et vite. »
Il répondrait à ses interrogations après.

Une fois habillé –car oui, il était encore en sous-vêtements pendant qu’il pelotait la douce Muse-, il sangla son épée et prit la main d’Aby, pressant le pas. Faisant cinquante centimètres de moins que lui –ou pas loin, mais pour lui c’était du pareil au même- il voyait qu’elle ne suivait pas son rythme. Cependant, la terre qu’il sentait trembler sous ses pieds ne le rassurait pas, et enlevant son arme, il se baissa : « Monte, dépêche-toi ! » Prenant son épée à la main, il se mit à courir sur une certaine distance, parcourant ainsi un nombre de mètres inconsidérables, avant de se trouver à un carrefour. La petite bestiole s’agitait dans tous les sens, les enguirlandant, et elle se mit à presser le pas elle aussi. Marchant rapidement derrière elle, il fut ravi de voir qu’elle les menait dans un tunnel où, au loin, il voyait de la lumière. Le soleil ? Il espérait tellement mais en même temps… Il n’y avait pas de soleil dans ces marais-là, alors qu’est ce que cela pouvait être ?
Suivant toujours le chemin, il leva sa main pour toucher les cheveux de la sirène, et caresser son bras : « Tu vas bien ? Désolé de t’avoir un peu secoué, je ne voulais pas t’abandonner en route. Pourquoi crois-tu que je te garde si près de moi ? Car je ne veux pas que tu partes, et que tu me laisses… Je ne veux pas me séparer de toi… »
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Ven 17 Mai 2013 - 18:45

Elle avait l'habitude de ce sentiment, de cette colère qui l'envahissait soudain et enveloppait son cœur d'un voile ténébreux, dévorant sa raison un peu plus chaque jour... Incapable de refouler la rage qui rongeait ses sens, Absynthe préférait ne pas regarder l'Orisha en face, de peur de le décevoir, ou même de l'effrayer. Heureusement, il semblait perdue dans une joie nouvelle, souriant sous le torrent. Elle le trouva plus beau que jamais mais évita de le montrer, détournant la tête au plus vite pour ne pas finir hypnotisée par ses yeux bicolores si envoûtant et qui ne cessaient de la fasciner.
Lorsqu'il répondit à sa question à propos de la couleur de sa peau, la sirène s'intéressa de nouveau clairement à lui. A peine eut-elle retrouvé son attention que Cocoon saisissait ses doigts et les entremêlait aux siens avec tendresse, dévoilant un contraste certain entre la peau claire de la jeune femme et celle de l'Eshu, plus foncée. Plus qu'une preuve directe de leur différence, cette étreinte avait ravivé la flamme dans le cœur d'Aby, et elle sentit une douce chaleur envahir ses joues. Bientôt pourtant, il la libéra, et elle sentit un manque se créer en elle soudain. Elle faillit protester mais n'en fit rien, consciente de son caprice. Elle se contenta de rejoindre le rivage et de retourner à ses démons, jurant contre le temps et l'eau, pendant que Cocoon nettoyait la boue de ses vêtements à ses côtés.

Si plus tôt il n'avait pas relevé sa jalousie noire, cette fois, il sentait sa frustration et sa colère et tenta de la calmer en lui murmurant une solution. Quelle idiote elle faisait ! Sa rage l'avait aveuglée, l'empêchant de réfléchir. Un seul mot de l'Orisha aurait suffit à l'apaiser. A peine eut-il terminé de parler que déjà elle soufflait plus doucement et les faisait sécher en express, obligeait l'eau à retourner dans le petit lac. Il fallut quelques instants à Absynthe avant de pouvoir retrouver l'usage de ses jambes. Elle remua ses orteils, comme si il s'agissait de la première fois qu'elle les voyait, et un fin sourire illumina ses traits sombres. La sirène redevenue humaine n'eut pas le temps de se mettre debout, déjà Cocoon la soulevait et la plaquait contre lui, puis dos à un arbre. Elle ne réagit pas immédiatement, déboussolée et encore sous le choc. Mais lorsqu'il vint rompre son silence et souffler des murmures réprobateurs dans son esprit, elle se figea et sentit son cœur s'emballer. Elle ne pouvait entendre, et pourtant, elle savait qu'il avait aussi dit cela à voix haute. La chaleur humide de son souffle contre son oreille lui arracha un frisson et elle entrouvrit la bouche, respirant plus fort et plus vite, alors que l'Orisha, de lui laissant aucun repris, laissait ses douces lèvres se perdre dans ses caresses sur son cou, ses joues... Absynthe, incapable de résister, croisa ses bras dans la nuque de Cocoon et se cambra, lui dévoilant un peu plus son cou. Elle avait fermé les yeux, s'isolant dans son silence et savourant le moment, agrippée au jeune homme.
Alors il vint déposer un baiser sur ses lèvres et c'en fut déterminé des raisonnables résolutions de la sirène. Perdue dans son monde, elle osa le partager avec l'Eshu, répondant automatiquement à sa demande de s'abandonner à lui. Prête à tout en cet instant, elle désirait se fondre en lui, ne faire qu'un avec celui qui avait dévoré sa raison et volé son cœur. Pressant ses lèvres sur les siennes avec passion, Absynthe sentait ses mains se promener partout sur son corps frêle et à moitié nu, lui arrachant des frissons de plaisirs. Ses mains étaient immenses par rapport à ses courbes fines, mais il les laissaient aller avec douceur et sensualité. Elle s'en trouva encore plus attirée et crispa ses cuisses autour de la taille de l'Orisha. Ses mains étaient venues de perdre dans la naissance de ses cheveux au niveau de sa nuque, et elle s'y agrippait avec force, lui faisait probablement mal. Elle n'en avait pas idée, complètement aliénée par les baisers de Cocoon sur tout son corps. Petit à petit, elle oublia qui elle était, et ne songea qu'à ce qui pouvait arriver. Contrairement à la peur qu'elle prévoyait, c'était un désir ardent qui possédait son cœur et son corps, et elle le démontra à son prince en venant à son tour caresser son dos nu et ses fesses et l'embrasser avec fougue... Avant qu'il ne tourne la tête et qu'elle ne trouve plus rien à aimer... que du vent.

Que se passait-il donc ? Avait-elle fait quelque chose de mal ? Avait-elle été trop loin ? Inquiète et soudain paniquée, la sirène osa ouvrir les yeux et se confronter à la réalité. Elle trouva le jeune homme perdu dans la contemplation du lac, visiblement inquiet. Y'avait-il un bruit suspect ? Aby frissonna alors, mais de peur cette fois. Soudain, Cocoon la lâcha et se revêtit à la hâte, sous les yeux mornes de la sirène. Elle ne bougea pas pendant qu'il masquait son corps avec des morceaux de tissus inutiles, et cacha sa moue déçue. Il fallait partir avait dit le jeune homme... Pourquoi ? Ne pouvait-il pas s'expliquer ? Il ne lui laissa pas le temps de poser des questions ; déjà il saisissait sa main et la tirait à sa suite. La jeune femme, les jambes engourdies par sa récente transformation et le kidnapping sexy de l'Eshu, avait du mal à coordonner ses mouvements et manquait de tomber à chaque pas. Cocoon finit par voir qu'elle était en difficulté et lui proposa de monter sur son dos, après s'être organisé pour qu'elle soit à l'aise. Ne réfléchissant même pas, Aby se hissa rapidement et serra le jeune homme contre elle, à la fois pour éviter de tomber, et pour sentir son corps chaud contre le sien.

En écho à ses pensées, il vint s'excuser avec des caresses de l'avoir secouée, et lui avoua ne pas pouvoir se décrocher d'elle. Elle rit et lui embrassa la tempe avant de caler son visage sur son bras, sa joue touchant celle de l'Orisha. Soudain, il s'arrêta, simplement parce la bêbête avait fait de même quelques mètres plus loin. Elle se dandinait dans tous les sens et Absynthe fronça les sourcils. Peut-être les avertissait-elle d'un danger ? Ils n'avaient de toute façon pas le choix de suivre... La sirène le conseilla à son ami « Suis la ». Ce qu'il fit. Ils se rapprochaient d'un point lumineux, et la jeune femme sentait la sortie toute proche ! Elle était excitée à l'idée de retrouver l'air libre, mais les marais ne l'attiraient plus vraiment... quoique qu'ils resteraient – et ces grottes plus particulièrement – l'endroit où elle aurait les plus beaux souvenirs. A l'idée que Cocoon ne l'oublie en dehors de ce sanctuaire de la passion et des révélations, Aby sentit son cœur se serrer. Elle se roula un peu plus contre le jeune homme et rumina ses craintes en silence pendant qu'ils arrivaient près de la lumière. Une douce et apaisante lumière...

Ils franchirent la dernière limite qui les séparait de l'extérieur, et la sirène eut l'impression d'avoir laissé une partie d'elle derrière eux. Pourtant, le spectacle qui s'offrait à ses yeux la fit oublier ses peines les plus intarissables. Elle releva la tête, totalement émerveillée par ce monde magique qui se dévoilait. Des milliers de fleurs, les pieds dans les trous d'eau des marais, s'étalaient devant leurs yeux, luisantes comme autant d'étoiles. C'était donc cela, cette étrange lumière... « C'est magique... Cocoon, tu ne trouves pas ? » Elle restait hypnotisée par cette démonstration de la nature de longues minutes. La petite créature la ramena à la réalité en remuant de nouveau, agitant ses minuscules bras en piaillant – du moins elle le devinait – afin de les faire bouger. Incertaine dans cet environnement inconnu, Aby préféra continuer à suivre la bestiole, bien qu'elle ai confiance en l'Orisha. Elle s'approcha de son oreille et lui envoya ses pensées, tout en caressant sa joue d'une main. « Nous ferions mieux de la suivre, elle nous a déjà conduit jusqu'ici, je crois qu'elle pourra retrouver Zarig mieux que nous. » Afin de ne pas le vexer, la jeune femme fit pivoter sa tête et déposa un baiser papillon sur les lèvres de son amant, avant de lui rendre sa liberté et qu'ils reprennent le chemin.

Elle passa le temps du trajet à chercher des potentiels appels de son fenec, ou à capter ses pensées. Mais rien ne lui parvint. L'Antre étai silencieuse – pour elle – et cela commençait à inquiéter la sirène. Au moment où elle perdait espoir, un cri résonna dans son esprit et elle se recroquevilla contre son porteur, le crâne vrillé. « ABYYYY ! » « Zarig ! On arrive, ne t'inquiète pas ! On est tout près ! » - « Je sais, je vous vois. » La jeune femme haussa les sourcils « Je viens de communiquer avec Zarig, il dit qu'il nous voit... Tu le vois ? » Elle cherchait son ami en même temps et soudain, la créature hystérique s'arrêta au pied d'un arbre et remua encore – c'était devenu une habitude apparemment – pour signifier quelque chose... Absynthe ne vit rien et cru qu'ils étaient perdus. Mais la bestiole insistait... « Je suis là ! Lève la tête ! » Elle obéit et aperçu son fenec perché sur une grosse branche. Elle sourit et s'adressa à Cocoon, sa joie retrouvée. « Il est dans l'arbre ! Je vais le récupérer. » Doucement, elle se laissa glisser du dos de l'Orisha et atterrie les fesses par terre, avant de se redresser et de tendre les bras à son compagnon « Saute ! Je te rattrape ! » - « Tu es sûre que c'est une bonne idée ? Je crois que je préfère... » - « Zarig saute ! » La sirène pouvait de nouveau parler avec le vent, et celui-ci lui rapporta un couinement du fenec. Il attendit quelques secondes puis se lança. Absynthe su qu'elle allait le rater à la seconde où il quitta la branche. Elle poussa un cri étouffé et ferma les yeux de peur. Lorsqu'elle osa les ouvrir, elle trouva le petit animal, tremblant dans les bras de Cocoon. Elle rit ; il n'aurait pas pu mieux tomber ! Les bras du jeune homme étaient l'endroit le plus sûr pour une petite boule de poils sous le choc – et une sirène désespérée – . Aby s'approcha de l'Orisha et plongea son regard dans ses yeux bicolores, le dévorant sur place. Elle finit par se reprendre et récupéra Zarig pour le caler dans ses bras et le bercer. Car bien qu'il passait le plus clair de son temps à sermonner la jeune femme et jouer les chefs, le fenec n'était rien d'autre qu'un petit animal sans défense qui aimait à se faire pouponner par sa douce maîtresse.

Attendrie, la sirène se mit à chantonner alors que son ami se calmait et ronronnait contre son cœur. Elle souriait, heureuse de l'avoir retrouvé sain et sauf. Elle en aurait presque oublié Cocoon... Comment vivait-il ces retrouvailles ? Bizarrement, Absynthe se sentie comme obligée de le rassurer. Elle soufflait toujours sa mélodie lorsqu'elle s'approcha de l'Orisha et vint caresser sa joue d'une main, à bout de bras. « Je ne veux pas être séparée de toi. Jamais. Mais je ne peux suivre tes pas... Tu prends des chemins sûrement différents des mains, noble Orisha... et je ne suis qu'une pauvre vagabonde... folle de toi et incapable de se dire que tout cela n'est pas plus qu'un rêve. » L'aimait-elle ? Elle n'en savait rien... Mais elle savait au moins une chose : son cœur lui appartenait, et elle avait choisi de l'offrir à cet homme immense, à la peau d'une couleur si étrange, et aux yeux bicolores hypnotiques. Qu'il en fasse ce que bon lui semblait. Tant qu'on lui offrait le droit de le contempler en se perdant dans un silence souverain, elle était prête à tout.
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Kidnapping sexy | [Quête unique - PV Cocoon]

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