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 Sortie brutale (PV Cocoon)

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Mar 23 Oct 2012, 11:34

On venait de le jeter en prison. ENCORE ! Jeter était le mot exact, car Bandreux était tellement célèbre en ce lieu que les gardes n'avaient plus aucun tact à son égard. C'est donc tout naturellement qu'il s'écrasa sur le sol poussiéreux. Il connaissait fort bien cette prison, à l'odeur de moisi, l'aspect glauque et les fuites d'eaux un peu partout. Se relevant rapidement, le temps de se jeter sur la porte afin de se défendre, alors que les cliquetis des clés retentissaient, fermant la porte à double tours. Une porte a barreaux classique, par laquelle Timoré pourrait se faufiler.

Non mais c'n'est pas moi ! Je vous jure ! Pur hasard si ce collier a atterri dans ma poche !

Suivi d'une tête digne d'un Chat Potté. Le rire gras des deux gardes retenti alors dans l'édifice du pierre, suivi d'un "tu nous l'as fera pas cette fois ci Bandreux !" Non évidemment. Au vu de sa notoriété, impossible de paraître crédible. Surtout depuis que sa tête était affichée un peu partout et couronnée d'un "recherché". D'ailleurs il n'était pas souvent mit en valeur sur ses affiches, ce qui l'énervait régulièrement, atténuant son sex apeal.
Long soupir lorsque les gardes s'en vont. Voilà que le truand va s'asseoir, contre un mur, prêt à attendre, voir à réfléchir à sa tentative d'évasion habituelle. Il n'avait absolument pas remarqué le grand mec décuvant de sa dernière nuit alcoolisée, contre le mur du fond.
Timoré, la jeune belette, fier acolyte de Bandreux le rejoins discrètement dans la cellule. C'est a partir de ce moment, que le mode survie du cerveau, du voleur qui l'était, se mit en route. Discutant discrètement de ses plans avec sa belette, qui semblait parfaitement le comprendre, il ne se préoccupait de rien d'autre.
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Mar 23 Oct 2012, 14:20

Cocoon, voulant oublier certaines choses de sa vie pour le moment, eu le très bon reflexe de quitter sa maison pour s’alcooliser avec plaisir. Cherchant une taverne, il finit par en trouver une, en dehors du quartier résidentiel, là où ses voisins ne pourraient pas le voir si jamais il buvait un petit peu trop. Hasnna était resté avec son compagnon, et ce dernier comprenait le besoin soudain de son maître. Sortant dès que la petite fut couchée, et la nuit bien tombée, il finit par trouver une bâtisse plus accueillante que les autres, dont le propriétaire ne rechignait pas devant sa carrure imposante. C’était si dommage de faire fuir les clients. S’asseyant à une table, d’abord renfrogné, il finit par boire une, deux, trois chopes, puis finit par se faire des amis aussi ivres que lui, ne manqua pas de se battre –sinon ce n’était pas de vrais amis- et sortit en milieu de nuit, totalement bourré. Marchant –enfin, titubant- dans la rue, il hurlait plus qu’il ne parlait, avec ses « amis » et créait trop de grabuge aux yeux de la garde. Alors lui comme les autres furent embarqués de force. Cocoon n’hésita pas, dans l’ivresse, de balancer quelques coups de poings, mais bien trop lent pour que les soldats se les prennent en pleine face. Au final il se laissa embarquer dans une vieille charrette ramassant ce genre de personne, direct pour la prison.

-Tu décuveras là bas sale ivrogne !

L’orisha ne pu même pas répondre et sa dignité en prit un sacré coup.
Une fois arrivé la prison, il fut balancer dans une cellule, sans grand ménagement, et accueilli ceci comme la fin d’un supplice. Les ballottements de la charrette n’avaient pas évité certains hauts le cœur, dont les conséquences se retrouvaient sur les pavés de la rue. L’estomac lui brûlait et il voulait juste dormir et continuer de ne plus penser à rien. Seul dans cette pièce aux murs et aux barreaux froids, il se sentait bien. Lui qui avait chaud, le sol froid le rasséréna et il poussa un gémissement d’agonie, prêt à s’endormir. Son débardeur et son pantalon noir n’avait pas écopé de la substance ressortant de son estomac, lors du trajet.
Evidemment, il n’entendit pas le jeune chapardeur entrer dans son cagibis.
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Mar 23 Oct 2012, 21:33

Le plan était au point, Timoré était prêt. Bon honnêtement en voyant ainsi Bandreux converser avec sa belette, on aurait pu le prendre très largement pour un autiste. Cependant il n'était pas si stupide lorsqu'il s'agissait de sa survie, et accessoirement de s'échapper ENCORE UNE FOIS de cette fichue prison. Evidemment il n'était jamais mis dans la même cellule deux fois de suite donc impossible de se servir du même plan. Enfin si se gourer de fenêtre et se retrouver contre une parois assez lisse du bastion et devoir crapahuter en risquant sa vie, était un vrai plan. Il fallait l'avouer, il manquait parfois de méthode voir d'organisation, ou simplement de jugeote. Mais bon c'était Bandreux, on l'aimait comme ça (enfin apriori).
Tandis que le regard vide de Bandreux fixait le mur d'en face, signe réel de réflexion (enfin il semblerait), il sorti de sa rêverie pour PAF être heurté par une idée brillante. Une tarte dans la gueule même de la part d'une idée ? Se tournant vers Timoré il lui glisse discrètement quelques instructions. La belette hoche la tête et s'élance, saute de son épaule, et passe la porte a barreaux en rasant les murs.
Regard à droite, à gauche, Bandreux s'approche alors de la porte et observe son compagnon à l'action. Agrippé aux barreaux le jeune voleur était sous pression. Timoré rase les murs discrètement et tente de se diriger vers les gardes qui n'ont rien d'autre de mieux à faire qu'à picoler (gros gros cliché). Evidemment cette belette ayant autant de jugeote que Bandreux (ce qui n'est pas flatteur) ce dernier doit la rappeler à l'ordre en gesticulant.


Prend à gauche là. Non ! Non ! Ton autre gauche !

Le tout en faisant de grands gestes, d'une façon si discrète et subtile. Bandreux dans toute la splendeur. Il se tape sur la tête, de désespoir, tandis que Timoré manque encore une fois de se faire repéré. Il semblerait que la mission commando s'avérait compliquée, mais ne désespérons pas.
Le regard ne s'était pas posé une seule seconde sur le grand gars au fond. Enfin le gars tout court, Bandreux était trop occupé à tenté de ne pas être discret pour se soucier du fait d'être éventuellement observé par un mec qui lui aurait casser la gueule en deux secondes chrono.
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Mar 23 Oct 2012, 22:43

Cocoon rêvait paisiblement de chose et d'autre. Il voyait sa fille jouer, puis Dæmon puis d'autre gens, puis lui au marché.. bref, la belle vie. Mais, toujours dans son rêve, un son plutôt agaçant se fit entendre. Il se répétait en échos dans sa tête, comme si l'orisha n'arrivait pas à saisir le sens de ces paroles :

Citation :
Prend à gauche là. Non ! Non ! Ton autre gauche !

Pourtant... C'était pas très très compliqué à comprendre mais lorsqu'on décuvait, il y avait un certain taux d'acceptation. Et là, ça passait pas. Commençant alors à se réveiller, il se mit à bouger doucement. Le sol froid ne l'était plus, enfin là où il était, et rien ne lui permettait de savoir qu'elle heure il était exactement. Apparement, plusieurs heures avaient passées car quand il était rentré, ce type là bas n'était pas là. Tournant la tête vers la source du bruit -qui lui paraissait être un bordel pas possible- il leva un bras pour le mettre sur son front. Le bras mit trente ans à arriver. Il était encore dans le pâté, et entre l'alcool dilué dans le sang, et l'autre là bas, c'était dur de se remettre les idées en place. Alors il attendit quelques secondes, puis son mécanisme se remit en route. Ca allait mieux. Son cerveau captait ses mouvements, et pouvait évaluer la distance lorsque Cocoon levait un bras. C'était déjà ça. Tout revenait. D'accord, il était encore un peu... "joyeux" mais à part ses pupilles dilatées, ça ne se voyait pas vraiment. Ahah si... Son haleine. Bordel.

Commençant à voir si son corps était opérationnel, il se mit en position assise. Il n'avait pas sa besace sur lui, ce qui n'était pas vraiment étonnant, au vue des lieux. Fouillant dans la poche de son pantalon, il y trouva de la menthe, dont il mangea quelques feuilles non seulement pour masquer son haleine d'alcoolique en puissance, ainsi que pour lui rafraîchir la bouche et les idées par la même occasion ! Une fois un peu mieux aussi de ce côté là, il se concentra quelque seconde sur la source du bruit. Un gringalet était en train de donner des ordres à on ne sait qui, le tout très discrètement. L'orisha se leva doucement et une fois debout mit sa main dans les cheveux en les ébouriffants. Regardant l'autre faire un moment il finit par dire en croisant les bras :

-Je peux savoir ce que tu fais espèce de crétin ?

Ok. Ca c'est ce qu'on appelle le tact. Sympas non ?
Cocoon avait naturellement une voix grave et masculine, et avec les effets de l'alcool elle prenait des allures de mâle dominant... un peu trop dominant d'ailleurs. Mais cela ne lui enleva pas la curiosité de savoir ce que fichait exactement cet homme au visage peu commun. Bien qu'il soit anti social de base, mais qu'il ait évolué, dans des moments comme ça il lui était difficile de ne pas débiter exactement ce qu'il pensait. Et là, il pensait que son compagnon de cellule était un crétin.
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Mar 06 Nov 2012, 11:33

Arrêté en plein action. Oui, il fut arrêté net par la voix rauque de son compagnon de cellule. Ah, parce qu'il avait un compagnon de cellule ? Visiblement ce "détail" de deux mètres lui avait échappé. N'osant plus bouger d'un pouce, sous le regard interrogateur de Timoré, sa fidèle belette, Bandreux ne savait pas trop quoi faire. Ou plutôt si il devait faire quelque chose, craignant relativement beaucoup de se faire casser la gueule.
Décidant finalement de se retourner, faisant signe à sa belette de continuer sa chasse aux clés, il observa son interlocuteur. Ca sentait mauvais, très mauvais pour le jeune voleur. Bon, maintenant il fallait la jouer fin, décontracté et genre "non mais j'n'ai pas peur, j'suis swag et détendu". Passant donc la main dans ses cheveux, il entreprend de répondre, se raclant la gorge.


Hem... Je tâche de m...de nous faire sortir d'ici !

Bon c'est sur que maintenant qu'il avait pu juger de la stature de son compagnon de cellule, il n'allait pas préciser qu'à la base il essayait surtout de sauver sa propre peau de la potence. Enfin cependant il se doutait bien qu'il avait un grand intérêt à sortir également de là l'homme de haute stature car il redoutait un peu la vengeance de ce type de personne. Oui car la vengeance des gardes, en soit, il s'en battait le steak, les trollant régulièrement.
Le voilà alors qui sourit, innocemment.


En fait j'ai euh... Un plan ! Oui un plan ! Exécuté en ce moment même par ma belette.

D'accord, en parlant de sa belette il ne serait surement pas très crédible mais bon, il lui fallait s'expliquer, enfin, il avait cru le comprendre. Oui car Bandreux arrive à réfléchir correctement lorsque sa survie est en jeu.
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Mar 06 Nov 2012, 13:56

Ce type était un peu étrange. Il avait l'air stressé et... Non, il était bel et bien stressé. Cocoon ressentait les sentiments des gens autour de lui, alors cet espèce d'humain n'en réchappa pas. Ses sentiments et ses pensées étaient facilement accessibles, un peu trop même, et l'orisha capta tout ce qu'il ressentait. Lorsqu'il se redressa, passant la main dans ses cheveux d'un signe amical de détente, il se mit à parler. Un sourcil suspicieux se arqua du côté du bronzé, dénotant une certaine méfiance dans les dires. Il était persuadé que cet homme ne l'avait pas vu, jusqu'à il y avait quelques secondes.
Mettant ses mains sur ses hanches, il en passa une sur son visage, essayant de se remettre les idées en place. Bon, ce type était visiblement de son côté, seulement pour servir ses propres intérêts. Ok, tan que ça sortait Cocoon de là, pourquoi pas. Relevant les yeux vers lui il dit :

-Un plan ?


Sentant la présence de l'animal derrière le mur, il se rendit compte qu'elle bougeait et essayait d'exécuter un magnifique stratagèmes. Aux vues des indications que lui donnait son maître, il se fit légèrement méfiant quant à la réalisation de cette tactique.
S'avança vers la porte, il vit le verrou rouillé, le loquet serré dans la bride, le tout tenant la porte bien fermée. Certes il fallait des clés, mais Cocoon avait d'autres ressources. Cependant, il avait encore le cerveau embrumé, et ne préférait pas prendre le risque de passer une autre nuit en prison, si jamais il se faisait prendre à s'enfuir. S'appuyant contre le mur en soupirant il lança :

-Je t'écoute... Je peux peut être nous aider à sortir de là.


L'orisha restait neutre, calme, la pierre refroidissant son dos seulement recouvert de son débardeur. Il était méfiant avec les minables mis en prison et essayant de s'évader, mais il ne se voyait pas rester un jour et une nuit entière de plus. Alors autant tenter ça. Avant qu'il ne commence il préféra poser ses conditions :

-Si tu sors, et que tu me laisses ici, pour tes propres intérêts, je te retrouve et je te tue, c'est clair ?


Ses yeux se firent menaçants puis se calmèrent dans la foulé, ne voulant pas non plus faire peur au jeune humain en face de lui. Ce qui était bien c'est que même s'ils avaient une sensibilité moins forte à la magie, Cocoon pouvait compenser par la force, et au vue des muscles de ses bras, une tête pressée contre un mur ne résisterait surement pas. Évidemment, ils n'en n'étaient pas encore là, c'était à son binome de décider de son propre sort...
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Lun 03 Déc 2012, 10:28

Ca pue. Ca pue grave même ! On pouvait dire que le jeune voleur était dans une situation délicate au vu de la stature de son compagnon de cellule. Nerveux, c'était son état actuel. D'une part son plan DEVAIT fonctionner pour sa survie et celle de sa belette, mais en plus il devait absolument sortir d'ici. Il sentait venir de plus en plus le "tu vas croupir en prison" si délicat ou pire encore, la potence. C'était une option qu'il envisageait de plus en plus au fil de ses délis mais surtout de son visage qui commençait a être affiché dans certaines villes qu'il avait du quitter... Un peu précipitamment !
Maintenant il lui fallait être crédible et surtout efficace, il sentait bien que sa survie était en jeu et honnêtement, il avait plus peur de son compagnon de cellule que de la potence. Donc, exposer le plan... discrètement !


Donc, le plan. Vois tu j'ai comment dire, mes marques ici car j'y suis un... Hem... Client régulier. Du coup je sais que les gardes, ayant veillés toute la nuit, en profite pour boire un peu de vin et finissent donc par s'endormir.

Il marqua une pause, se racla la gorge, se gratta le cou et passa la main dans ses cheveux. Regard à droite, à gauche pour s'assurer de ne pas être espionné. Bandreux tu es entre 4 murs en pierre, espèce d'imbécile. Il se ressaisit alors et expose son idée.

Timoré, ma fidèle belette, est en ce moment même en train d'aller leur subtiliser les clés, accrochées à leur ceintures pendant qu'ils ronflent paisiblement. Elle va nous apporter le tout et nous pourrons sortir d'ici. Je serais le guide à travers les couloirs.

Bon, voilà qui était dit. Maintenant il s'agissait que son très... Grand compagnon de cellule lui fasse confiance. Le risque était aussi qu'il lui casse la gueule une fois sorti d'ici. Bon de toute façon, dehors ou ici, il valait mieux dehors, au moins Bandreux pourrait ramper jusqu'à un coin tranquille après s'être prit la dérouillée de sa vie. Cependant, il allait essayer d'éviter ça.
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Lun 03 Déc 2012, 21:06

Apparemment la menace de l'ivrogne avait fait effet, puisque l'humain se tint à carreaux. Ainsi il avait un plan en bon et dû forme ?

-Un client régulier ?


Cocoon haussa un sourcil en croisant les bras. Ca alors, un voleur à la tire ? Au vue de son corps mince et élancé, surement. Car s'il tentait d'égorgé quelqu'un, l'orisha était certain que ce serait lui qui aurait la gorge tranchée. Mais voilà qu'il continua, un peu mal à l'aise. Alors le bronzé renchérit :

-Une belette ?


Y avait vraiment que les humains pour avoir des compagnons pareils. Levant les yeux au ciel, il commença à marcher dans sa cellule, jusqu'à la meurtrière.

-Eh bien alors nous n'avons plus qu'à attendre ton animal. Je peux facilement défoncer la porte mais j'ai peur de réveiller les gardes.


C'était un fait. La porte en ferraille rouillée, attachée au mur, avait les loquets et gonds branlant. Pour Cocoon c'était un jeu d'enfant, mais le but n'était pas d'être un hors la loi.

-Tu t'es retrouvé ici pourquoi ?


Il pensa à ses amis à l'extérieur. Il était un peu trop en bas dans le cachot pour que ses connaissances viennent le libérer et il soupira. Il devait se contenter d'un humain et d'une belette, quoi de mieux ? Un peu las de l'alcool qui circulait encore dans son sang, il s'assit sur le banc en bois rudimentaire, essuyant deux / trois gouttes d'eau de transpiration qui perlaient sur son front.
Un peu plus loin, il entendit des bruits de clés, l'animal couiner, sans vraiment savoir ce qu'il se passait exactement. L'orisha aurait aimé dormir mais dans son lit, chez lui, et non ici sur cette paille pas fraîche. Sa tête lui faisait un peu mal et rien ne permettait de faire passer cette douleur. Ils n'avaient même pas d'eau potable pour boire.

-Si elle réussit pas, j'appelle le garde et je l’assomme contre les barreaux de la porte, faut que je sorte d'ici...

Il n'en pouvait plus, il aurait aimé récupérer son épée, et son attirail. Il avait une mixture revigorante qui lui aurait fait le plus grand bien en cet instant. Alors il prit son mal en patience, attendant que l'animal fasse ses preuves. Sinon c'était à lui d'agir.
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Mar 04 Déc 2012, 10:22

Il est vrai que pour ce genre d'établissement le terme "client régulier" n'était pas très normal. Cependant c'était un fait. Même lors de ses courses poursuite épique, détruisant plusieurs stands du marché en semant les gardes, il finissait souvent quelques fois, par se faire attraper. Ce qui le conduisait directement au cachot du coin où il avait pu faire ses marques. Un large sourire à l'agent secret, ou encore pour une pub de pâte dentaire à son compagnon de cellule.

Oui hem, je suis hum... Un roub... Un artiste !

Ce n'était pas un mensonge, seulement une interprétation de sa "profession". Mais voilà que l'orisha semblait perplexe sur son fidèle Timoré.

Oui une belette. C'est mon fidèle compagnon qui m'aide dans tout mes vo... Spectacles !

Ca faisait peut être un peu pédé. C'est vrai. Mais une belette a beaucoup de ressources ! Plus qu'elle n'en a l'air. Agile, souple, discrète. Parfait pour voler en toutes tranquillité ou bien... Récupérer les clés pour sortir de prison. Aussi. Le jeune voleur acquiesça les dires du mec-de-deux-mètres-de-haut, et tendit l'oreille pour savoir où en était Timoré, jusqu'à ce que son compagnon de cellule lui posa une question. Sourire à la Bandreux avant de répondre.

Trouble à l'ordre public. La milice n'apprécie pas mon talent semble t-il.

C'est vrai que cela devenait un talent le vol. Surtout la fuite en fait, il avait un immense talent pour ça. Ça et embobiner la gente féminine afin de pécho.
Retour alors à la réalité, regard à droite, à gauche, concentration sur les petits sifflements de Timoré. Il ne prêta pas attention à la tactique de secours de son compagnon. Il avait confiance en les talents de sa belette, qui parfois, était bien plus maline que lui.


Ah ah ! Je pense qu'elle a réussi.

Le jeune voleur se frotte alors les mains. Maintenant il allait falloir sortir d'ici. Ni une, ni deux, en effet Timoré fit son entrée dans la cellule, clés en gueule. Il lui tapota la tête, prit les clés et se dirigea vers la porte de la cellule.

Et on se casse !
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Mer 05 Déc 2012, 14:30

-Un artiste hein ?

Sa voix se fit suspicieuse, et il arqua un sourcil.
Faisant quelques pas dans sa modeste cellule, il sentit le courant d'air frais venir de la meurtrière. Automatiquement il s'y dirigea, regardant au dehors. Soupirant, il décroisa ses bras, puis s'assit sur la planche en bois servant de lit. Il avait encore très chaud, l'alcool dans le sang ne l'épargnait à aucun moment. Sa veste avait été réquisitionné avec son arme, et c'était tan mieux, car ça aurait vraiment été dommage qu'il y vomisse dessus. Alors que la cahutte était à peu près calme, il ressentit une joie venir d'un petit être vivant miniature au delà du mur de pierre. Un bruit de ferraille s'en suivit. Alors la belette avait réussi à prendre la clé ? Mais ce que ça peut être efficace ces bêtes là ! Lorsqu'elle apparut dans la cellule, son maitre fut aussi fou qu'elle, et il crut un moment qu'il s'était transformé en chien, à qui on avait rapporté une friandise.

Se levant, il suivit d'abord mollement son binome. Puis dit :

-Les gardes ont réquisitionné mon arme et mon manteau... Faudrait accéder au coffre.

Sortant dans l'étroit couloir, il regarda à droite et à gauche, devinant aisément par où il fallait passer.
Remontant les escaliers, il entendit des pas. Se figeant automatiquement, il vit l'ombre de gardes passer, disant qu'ils allaient se coucher. Ça tombait vraiment bien. Longeant plusieurs couloirs, ils arrivèrent ainsi à l'entrée principale du cachot. Dans cette pièce ronde, un garde était là, dormant à point fermé, et la bougie qui était censé éclairer son bureau miteux, allait bientôt s'éteindre. Trouvant la malle, il se dirigea vers elle et remarqua qu'elle n'était pas fermé, vu que son épée en dépassait. Ainsi il pu vêtir son manteau et dégagea son arme de son fourreau. Malgré la faible lueur de la pièce, il pu voir la pureté de la lame. Ainsi, elle était intacte. En revanche elle avait était trainé sur le sol, car le fourreau -composé seulement de lien de cuirs- représentait un coin écorché. Mettant le tout dans son dos, il se sentit tout de suite moins nu. Mais à peine avait-il enfin réussi à récupérer ses affaires, qu'il entendit un vacarme non loin. Le type venait de grimper l'escalier et de trébucher sur la dernière marche, emportant avec lui un chandelier sur pied, qui réveilla le garde quand il tomba par terre. Deux secondes se passèrent, et les deux gars déguerpirent montant les escaliers, pour sortir du donjon.

Ils couraient ensuite dans la forêt, alors que deux cavaliers avaient été lancés à leur poursuite, pour tenter d'échapper à la milice. Mais encore une fois, l'humain trébucha sur une racine. Cocoon sentait les gardes se rapprocher à toute allure et il revint vers le type pour le prendre brutalement par le col, de sa main libre, et le porter sur une certaine distance, avant de se planquer derrière un vieil arbre. Mettant sa main sur sa bouche pour ne pas qu'il hurle pour X raisons, il attendit que le mouvement de panique soit partit. Relâchant, il respira fort de manière à souffler, entendant les sabots des chevaux s'éloigner.
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Mar 12 Fév 2013, 13:48

Récupérer son arme et son manteau. Sur le coup Bandreux se demanda si c'était une si bonne idée étant donné que l'homme en question était déjà suffisamment dangereux à mains nues. Mais bon lorsque ce dernier s'approcha, debout, plutôt... grand. Bandreux su qu'il n'avait pas vraiment le choix quand aux affaires du dit homme.
Il le laissa alors passer devant. C'était stratégique. Si il venait a y avoir bagarre, au moins le jeune voleur serait protégé, et il ne doutait pas de l’efficacité qu'il pourrait avoir pour poutrer du garde de prison.
La discrétion s'imposait, cela tombait bien, c'était une des spécialités de Bandreux (en principe). La base pour être un voleur disons. Suivant prudemment son compère d'évasion il observait les moindres détails. Malgré le sang de raté qui coulait dans ses veines, il avait encore de bons réflexes. Du moins c'est ce qu'il croyait, jusqu'au moment ou, dans un élan de grâce, il s’effondra en haut des escaliers se rattrapant au premier objet venu, et pas très adapté, un chandelier sur pied.
Pour le côté discret, c'était clairement la m*rde. Remontant rapidement sur ses pieds il couru récupérer ses affaires avant de se faire mettre un taquet par son compagnon d'évasion. Le temps se faisait de plus en plus précieux, surtout avant que les trois quarts de la garde se ramène.

Courant à travers les couloirs, dans un joyeux vacarme, les cris des gardes les poursuivant, la sueur commençait à perler au front du jeune voleur. Il avait... Un peu la pression ! Course dans la forêt, un départ sur de bonnes bases, des sauts agiles jusqu'au drame. La racine furtive ! L'humain s'étala magnifiquement, de tout son long, sur le sol. C'est alors qu'une sensation nouvelle prit part de Bandreux lorsqu'il se senti soulevé par le col par l'Orisha. Tout d'un coup il avait plus l'air d'un sac de farine que d'un humain, mais il sentait bien que le moment n'était pas à la causette.
Cependant il ne manquerait pas de se plaindre de la considération qu'il avait subi pendant quelques minutes. Chose qui fut visiblement anticipée par son compagnon qui lui mit la main sur la bouche. Bandreux prit une mine blasé, non réellement paniqué par les gardes. Non, à ce moment précis, son orgueil d'humain avait prit le dessus.



Une bonne chose de faite ! Je t'avais dis que je pouvais nous faire échapper.Suivi d'un large sourire brillant.

C'est alors qu'observant les alentours, il se souvint d'un petit village à côté de la prison, vers le nord. Oui car cette prison était la plus grande du coin aussi elle rassemblait les malfrats d'un peu partout. Indiquant la route à l'Orisha, prenant quelques directives, il n'avait pas prévu qu'un homme les avaient aperçu et fonçait droit sur eux.


Il veut quoi c'llui là ? Arquant un sourcil d'un air dubitatif.

Arrivant alors à leurs hauteur, le type, haletant, prononça tout de même une phrase.


J'ai besoin de vôtre aide ! Regard alors vers son compagnon. C'est à dire que Bandreux était plutôt un criminel notoire. Dont la tête était mise à prix. Cependant, il était intrigué par ce jeune homme. Pourquoi s'adresser à eux ?
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Mar 26 Fév 2013, 00:29

Une fois les gardes loin, très loin pour ne plus les voir, ni les entendre, Bandreux, son ex-compagnon de cellule, fit une remarque que Cocoon ignora avec brio. Echappé grâce à lui ? L'orisha aurait plutôt attribué le mérite à l'animal et qui plus est, à sa discrétion à lui, quand à la poursuite vieille d'une minute. Ce gros boulet d'humain n'avait fait que suivre en semant le trouble et la panique. Rien de très étonnant quand on regardait le joyeux luron en action. Ainsi, Cocoon rajusta la sangle de son fourreau, qui barrait son torse, et se redressa.

Alors que le type s'agitait dans tous les sens, pointant mille et unes direction, un autre raté se précipita vers eux. Etait-ce un humain ? L'homme couru sur Bandreux, avant de se prendre la même racine que lui précédemment, et faire un vol plané pour lui atterrir dessus, au pied de l'Orisha. Cocoon haussa une fois de plus un sourcil, confirmant de la sorte qu'il était bel et bien en présence de deux humains, transpirant visiblement d'intelligence.
N'aidant pas le type à se relevé -ce qu'il fit tout seul- Cocoon commença à partir, et prendre la roue, silencieusement, quand il lui dit :

-Hé ! Attendez ! Où allez vous ?


Cocoon se retourna et dit :

-Quoi ?


Le type gigota sur place, ne sachant plus où se mettre, avant de dire :

-J'ai quelque chose à vous dire... Vous n'avez rien remarqué d'étrange dans la prison ?

Le bronzé jeta un coup d'œil à son binome, attendant un signe quelconque de sa part. Devant le mutisme des deux hommes il continua :

-Moi et ma famille était tranquille dans notre petit village tranquille, enfin c'est ce qu'on croyait. Ils sont venus par millier, alors que nous dormions ils encerclèrent notre ville et attendirent notre réveille pour déclarer le décret d'arrestation par je ne sais qui. Nous n'eûmes pas le temps de répondre, de nous défendre, la moitié de la ville était dans des charrettes nous menant à la prison. J'ai réussi à m'évader lors de notre trajet mais j'ai laissé les miens. Ilfaut que vous les sauviez sinon ils vont mourir de faim.*

Attend... Ils venaient de sortir de la prison, ce n'était pas pour y rentrer à nouveau non ? Et puis la moitié des geôliers avaient vu leur visage. Cocoon croisa les bras et répondit :

-D'accord, mais tu viens avec nous. Personne n'est censé savoir que tu faisais parti du village assiégé, donc tu nous guideras. Hein Bandreux ?

Regardant le type qui l'accompagnait, il appuya fortement son regard pour lui faire comprendre qu'en fait, il n'avait pas le choix, qu'il le veuille ou non. Et puis une petite récompense à la clé... Ca ferait toujours du bien de toute façon. Surtout pour un artiste comme lui. S'approchant du voleur, il dit :

-Tu disais qu'il y avait un village non loin d'ici, je ne serai pas contre une bonne sieste...

L'aventure pourrait attendre demain, et puis les prisonniers n'allaient pas s'enfuir de toute façon donc autant qu'il se remette de ses émotions et décuve l'alcool qui restait dans son sang.
Tous trois marchèrent côte à côté, et Cocoon se demanda si ce type savait faire des numéros de cirque. Il avait tout l'air d'un guignol, ou d'un bouffon, et rien que d'y penser, l'orisha souriait mentalement de se l'imaginer danser, ou jongler. Le humains étaient là pour quoi après tout ? Et puis une question lui vint à l'esprit :

-Pourquoi les anges ne vous ont-ils pas aidé ?

-Nous ne les avons pas appelé, et maintenant ils ne peuvent rien faire...

-Très étonnant...

Cocoon mit ses mains derrière sa tête et dit :

-Je connais personnellement la Reine des Anges, et si tu penses qu'elle laisserait passer cela, tu te méprends fortement. Elle n'a juste pas été informée.

Ouais, personnellement, c'était ça le pouvoir.
Mais le type haussa les épaules, plus désireux de ne pas se mettre Cocoon à dos d'ici demain. Atteignant le village, l'orisha eu le réflexe de se diriger dans une auberge. Attrapant Bandreux par l'épaule il lui dit :

-Hé le pouilleux, tu reste avec moi. Si j'apprends quand je me réveille que tu t'es tiré, je te retrouve et je te flingue.

Le lâchant, il partit se coucher, lui filant des pièces pour qu'il paye sa nuit. Bizarrement, il avait flairé la bourse vide du type à des kilomètres. Celui ci pourrait passer le reste de l'après midi dehors, dedans, sur le toit bref... Ou il voulait, le bronzé s'en fichait bien mal.

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Mar 05 Mar 2013, 19:27

L'homme qui les avaient abordé se mit à courir vers eux. Bandreux ne pu s'empêcher de se marrer très largement lorsque l'homme se prit la racine et trébucha. Ok notre jeune humain avait fait la même peu de temps avant mais c'était dans le feu de l'action donc nous dirons qu'il avait une excuse voilà ! Enfin finissant par se relevé il remonta à leur niveau.
Bandreux posa son regard sur son compagnon d'évasion lorsque se dernier commença à se barrer. Pourquoi le sale boulot retombe toujours sur moi ? Pensa t-il. Fait chier quoi. Et non, l'homme qui venait des les aborder, aborda l'homme de deux mètres de haut. Tandis que ce dernier répondait d'un "quoi ?" relativement froid, Bandreux serra un peu les dents. L'humain qui leur demandait de l'aide allait surement se faire casser la gueule. Et ce n'était pas vraiment une perspective intéressante.

Bandreux se remit alors aux côtés de "son compagnon" bien qu'il en avait plus peur que confiance en lui. Mais passons. Ils écoutèrent alors ce que ce gars avait à dire. Remarquer des choses ? Sans blague ! Apart des rats, de la mal bouffe et des gardes complètement beauf. Bandreux se tapota alors le menton.
Le récit ne dura pas très longtemps. L'expression de notre humain fut une expression légèrement blasée. Il passait un peu trop de temps dans cette prison ces derniers temps. Donc la perspective d'y retourner ne le remplissait pas littéralement de joie, c'était un fait. C'est alors que son compagnon d'évasion s'adressa à lui, Bandreux revint alors dans la réalité. Visiblement il était piégé. Il serra les dents, grommela et dans un magnifique sourire hypocrite.


Grmblblb... Enfin, euh.. Oui bien sur !

Il était enchanté. Comment ça, cela ne se voyait pas ? Il avait surtout remarqué qu'il ne pouvait pas vraiment dire non à l'orisha qui était à ses côtés. Il n'aimait pas vraiment se faire casser la gueule.

Oui, à une heure de marche environs, allons-y.

Tandis qu'ils prenaient tout trois la route, Bandreux songeait. Ce qui était sur c'était que notre jeune humain avait très envie d'un bon repas et de pioncer d'un trait. Toutes ces aventures l'avait bien épuisé. Puis peut être qu'il pourrait jouer les "artistes" dans la taverne. Il sourit à cette perspective.
Bandreux laissa les deux hommes parloter, il n'écoutait pas vraiment, préférant se concentrer sur le paysage et ses futurs larcins. C'est alors qu'il "senti" qu'on s'adressait à lui. Pouilleux ?! Non mais oh ! Non Bandreux calme toi, ce type fait 2 mètres de haut et le double de ton gabarit.


Très clair, chef !

Ca faisait vachement lèche botte mais au moins c'était clair. Pour ce coup ci, le jeune voleur allait la jouer fine. Prenant les pièces que l'orisha lui donna, Bandreux sourit, en effet ça allait lui économiser des numéros de jonglerie. Allant prendre un bon repas, il commença à mater de la donzelle. Il avait bien envie de pecho un peu.

LENDEMAIN MATIN...

Bandreux c'était réveillé en forme ce matin. Bien que l'idée de retourner dans la prison ne l'enchantait pas, la perspective de la récompense le motivait bien plus. Il avait prit un bon petit déjeuné entendant son compagnon d'aventure ainsi que l'autre glandu qui avait besoin de leur aide. Lorsqu'ils furent tous rassemblés, Bandreux prit la parole.


Je connais un raccourci souterrain qui nous fera arriver directement dans la prison. Au niveau des cachots les plus lugubres. Une fois là, nous pourrons libérer les vôtres. Il fini ses paroles en posant son regard sur l'humain.

C'est la solution la plus simple.

Cependant leur avis importaient peu pour Bandreux. Il savait que c'était de loin la solution la plus simple et la moins dangereuse, il n'avait pas vraiment envie de devoir combattre tout un tas de gardes. Après bien sur il savait aussi qu'il devrait se plier à la décision de l'orisha. Chose qui l'enchantait beaucoup moins étant donné que ce dernier semblait être un bon bagarreur.
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Mar 05 Mar 2013, 23:15

Cocoon avait pioncé toute la fin de journée, et toute la nuit. Il avait évacué de son sang les dernières gouttes d'alcool de l'avant-veille, et avait décidé de rester sobre les jours qui arrivaient. Ainsi, lorsqu'il se leva le matin, il était assez en forme, bien plus qu'il ne le croyait. Dans sa tête, plusieurs jours de sommeil ne lui aurait jamais suffit, mais après avoir passé environ quatorze heures dans le plumard, il s'aperçut que c'était largement suffisant.
Après la routine de la douche et du petit-déjeuné, il sortit, rejoignant Bandreux à l'extérieur. Le type insignifiant ne tarda pas à arriver à son tour et l'espèce d'artiste prit la parole. Une solution simple ?
Cocoon haussa un sourcil. Il ne connaissait que la prison du palais de Mégido, mais l'autre lui était totalement inconnue, mais il ne douta pas une seule seconde que ça devait être du gâteau d'y entrer, avec tous les trous et passages souterrains qu'il pouvait y avoir.

-Je suppose que tu connais ce genre d'astuce lorsque tu tentais une énième évasion... ?

C'était une sorte d'affirmation/question. Cependant, il ne déjoua en aucun cas son plan, préférant éviter tout conflit avec la garde. Malgré tout il préféra mettre les choses au clair avec l'autre :

-T'as posé des questions au corps de gardes ?


Le type nia de la tête.

-Bien sûr, mais c'était totalement inutile. Ils m'ont tous envoyé paitre, ou pire, ils m'ignoraient. Quelque chose a l'air de clocher.


L'orisha haussa les épaules. Il se fichait bien mal de ce qui pouvait aller ou pas dans ce genre de conflit. Ces soldats n'étaient pas ses hommes, loin de là, alors autant de pas se soucier des autres. Faisant un signe de tête à Bandreux, il se mit en route vers la prison.
C'était apparemment à une heure de marche, mais il fallait bien évidemment contourner la prison. Ils s'étaient évadés par la grande porte les deux là, et ce genre de passage secret se trouvaient à peu près partout sauf... Sur la devanture. D'un pas décidé, et de manière pas vraiment discrète, ils commencèrent leur tour. Cocoon savait que la prison avait une certaine envergure, autant sur terre que sous terre, et il ne savait pas si chercher cette entrée ne leur prendrait pas la journée. Suivant quand même Bandreux, car c'était lui le maître des lieux à présent, sur une espèce de grille, menant vers les eaux usées. Il fallait tremper les pieds là dedans ? Avec une expression de dégoût, ils arrivèrent jusqu'aux barreaux et Cocoon dit :

-Hum... Tu as une idée pour ouvrir la grille ou je dois défoncer les barreaux ?


Dans les deux cas, ça ne dérangeait pas l'orisha de devoir prêter main forte pour casser de la barre en métal.

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Lun 11 Mar 2013, 14:02

Énième évasion, énième évasion. D'accord il devait admettre qu'il était peut être à sa vingt-deuxième évasion. Forcément cela lui avait laissé le temps de trouver maintes façons différentes de s'évader. Notons que celle utilisant les murs extérieurs de la prison avait été une très mauvaise idée. Il y avait par ailleurs laissé une montre à gousset qui n'avait pas supporté la chute de quelques mètres qui avait occasionné à Bandreux une belle série de bleu.

Mais la jeune humain n'eut pas le temps de répondre que l'orisha continua de prendre la parole. Il s'adressa cette fois à l'autre glandu qui les accompagnaient. Bandreux écoutait tout en réfléchissant. Après s'être tous mit d'accord pour laisser le jeune voleur gérer sur ce coup, ils se mirent en route. Arrivant à hauteur de la prison, contournant l’édifice, l'humain savait parfaitement où il allait. Même si cela ne semblait pas très clair. Arrivant donc à hauteur d'une grille sur le sol, caché par des herbes diverses (il fallait dire que son évasion par là remontait à un moment) il dégagea les herbes avec un couteau. L'odeur subtile des égouts parvint à leur narine et se retournant vers ses compagnons, Bandreux pu distinguer la mine de dégoût de l'orisha. Il sourit.


l'odeur subtile des égouts...

Regardant la grille, il chercha une éventuelle façon de l'ouvrir. Mécanisme, serrure, enclenchement divers. Non visiblement il allait falloir utiliser la force. Se relevant il posa son regard sur les bras de l'orisha, puis s'adressa à lui, après qu'il est proposé de défoncer la grille.

Je pense que cela ne te posera pas trop de difficultés !

En effet, cela fut comme ouvrir un pot de confiture. Non car parfois les pots de confiture on galère clairement. La grille posée donc à côté, il était temps de s'aventurer dans les souterrains de la prison aux odeurs forts subtiles.

Je vais vous guider, j'espère que ça n'a pas trop changer...

C'était le risque. Si des modifications avaient été apportées suite à son évasion, là se serait un peu plus la m*rde. Heureusement pour eux, à l'entrée de la grille se trouvait des torches et de quoi les allumer, pour les éventuelles inspections des égouts ou recherches de détenues en fuite. Bandreux alluma donc une torche et se lança dans le souterrain. Effectivement, si on n'y connaissait rien, c'était un coup à se perdre. Bandreux prit plusieurs virages, escaliers et porte en bois mouillé. Finalement, ils arrivèrent à hauteur d'une grande grille, prenant tout le tunnel. On pouvait distinguer derrière, un peu plus loin, une faible lueur. Il s'agissait en fait d'une sorte de salle de torture. Bandreux avait pu expliquer la présence des souterrains à cet endroit car parfois, lorsque le prisonnier succombait, les égouts étaient très pratiques pour se débarrasser du corps. Il frissonna.
Donnant la torche à l'autre humain qui les suivaient.


Tiens moi ça.

Il dégaina un outil de base de voleur, un crochet. Large sourire, ce dernier semblait intact. Il était temps de mettre à profit ses... talents. Sortant la langue, signe de concentration, il agita le crochet, le tourna dans plusieurs sens jusqu'au "clic" qui ouvrit finalement la porte dans un léger grincement.

C'est parti !
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Sortie brutale (PV Cocoon)

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