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 Pour les beaux yeux d'une femme [Pv Takias]

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Jeu 03 Mai 2012, 19:31


    L'homme était partie, ça y est. Mais j'étais heureuse car il avait l'air d'avoir retrouver sa bonne humeur et la tape qu'il 'avait lis sur les fesses au moment de partir en était la preuve. Habituellement j'aurais dû le coller au mur en lui plaquant mes griffes d'acier sous la gorge pour bien lui montrer qu'il valait mieux pour lui éviter de jouer à ça avec moi. Seulement c'était différent. Il avait le cœur brisé et j'avais trop de peine pour lui pour daigner lui dire quoi que ce soit. Déjà il m'avait demandé d'arpenter avec lui les Terres du Yin et du Yang et j'avais refusé, je ne pouvais pas et je ne voulais pas m'engager mais heureusement pour moi il n'en avait guère tenu compte et était partit les mains derrière la tête et un sourire aux lèvres au coucher du soleil. Et pourtant je savais que la blessure qui lui avait été infligée au cœur ne cesserait de se rouvrir. Que même si pour le moment il affrontait cette fatalité avec courage, il y aurait des moments où sa souffrance serait terrible. Mais il n'était pas le seul. Beaucoup ont souffert avant lui, peut être différemment, mais la souffrance reste la même. Et parmi ces personnes, j'étais là. Moi qui avait un cœur mutilé et blessé de par et d'autres de vieilles cicatrices qui ne cessaient de se rouvrir dangereusement. Mon cœur avait été intact et pur que pendant peu de temps. Les années douces de mon enfance s'étaient arrêtés alors que je n'avais que huit ans. Qu'est ce que c'est huit ans pour une petite fille? Ais-ce donc un âge de raison? Non. A huit ans on est rien, à huit ans, lorsque l'on a ni héritage, ni père ni mère, ni personne pour nous aider on est rien. On vit misérablement on apprend à voler et lorsque c'est nécessaire pour survivre à tuer. On se rend compte des pouvoirs qui se sont livrés à nous en nous arrachant à notre famille. On apprend peu à peu à les manier et à les contrôler sans tout brûler autour de nous. Et puis alors, quand la puissance met un terme à ce temps misérable qu'on a passé dans les rues, la vengeance prend le dessus. Le désir de meurtre et de toujours devenir plus fort pour atteindre ce but devint quasi insoutenable et on commence à faire des choses horribles que l'on regrette ainsi.

    Et ce genre de blessures sont bien plus graves qu'un chagrin d'amour. Elles ne se soignent pas. Rien ne peux les amadouer ou les faire cicatriser. Elle sont inscrites pour toujours dans notre cœur et y resteront à jamais. Elle se rouvrent quelques fois, prodiguant une force dévastatrice et douloureuse autour d'elles. Ces blessures n'étaient autres que les miennes. La mine sombre et le visage crispé par ces souvenirs douloureux, je m'avançais dans la nuit seule dans l'arène. La lune éclairait faiblement l’amphithéâtre qu'était cet édifice. On entendait les rires et le chants des noces fêtés. Pourquoi ces souvenirs revenaient ils maintenant? Pourquoi? Pourquoi au moment où j'ai réussi à guérir un cœur, le miens se meurtris et fait ressortir ces vieilles blessures? Pourquoi la malédiction réagit elle dans ce genre de moment qui sont censés être heureux, satisfaisant? Ma transformation avait eu quelque chose de plus compliqué que les autres Elémentals. Lorsque j'avais reçu la boule de feu qui m'avait transformé, un sort de magie noire avait été jeté en même temps, une sorte de malédiction qui me rappelait à chaque fois ce que j'avais subi. Et c'est ce qu'il se passa une fois de plus à mon plus grand damne.

    Je commençais à suffoquer mais surtout ma cicatrice au cou. Ma brûlure juste au dessus de la poitrine semblait brûler, sensation tout à fait anormal pour une Elémentale de feu qui ne craint plus de se brûler. Puis le pire. Les images. Les souvenirs. Les réminiscences. Tout me revenait en mémoire tandis que mes mains crispés sur ma tête semblaient empêcher cette dernière d'exploser. Le sort faisait toujours son effet même dix ans plus tard! J'étais seule au milieu de l'arène en proie à une malédiction qui me pourrissait la vie après m'avoir meurtrit le cœur. Du sang coulait de ma bouche et les yeux fermés je m'entendais hurler. Un long cri lugubre entre celui de l'agonie et de la supplication. Les images qui défilaient dans ma mémoire étaient les pires. La mort de mon frère et le sourire.... ce sourire maudit du sorcier satisfait de sa besogne. Il savait que j'étais encore vivante. Il le savait, il me faisait un sourire lorsque j'étais en train de brûler sans me consumer par terre. Et mon désir de vengeance n'en était que plus fort! Cela voulait dire qu'il savait que j'allais survivre et qu'il souhaitait me voir grandir avec la crainte de ce que je fuyais. Puis les images cessèrent d'affluer. La dernière resta longtemps gravé dans ma tête. Celle de ma maison incendié avec le bruit du crépitement des flammes et moi au milieu, brûlée de partout sans ressentir de douleur, le corps de mon frère à côté de moi un sabre planté de le ventre et les cadavres de mes parents un peu plus loin. Lorsque je rouvris les yeux, mon regard était hagard et je suffoquais dangereusement. Une marre de sang se trouvait au dessous de ma bouche et j'étais allongé sur le sol, face contre terre, remplie de poussière. Mon corps était brûlant, surtout ma cicatrice dans mon cou. Elle était aussi rouge que mes yeux et brûlait d'une lueur magique. Mes doigts étaient crispés dans la poussière et mon cœur battait à tout rompre, mis à rude épreuve. Ce n'est qu'à ce moment là que je me rendis compte que quelqu'un se trouvait derrière moi, je voyais son ombre dans la nuit. m*rde! J'étais seule et si ce gars était mal intentionné, ainsi affaiblis j'étais dans de beaux draps!
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Ven 04 Mai 2012, 21:28

Pour les beaux yeux d'une femme [Pv Takias] - Page 2 94250

Zoro, ne soit pas en retard, comme d'habitude.
Ouais t'inquiète ! J'suis pas de ce genre ! Tu me connais !

Kenji resta muet. Oui, il le connaissait même que trop bien. Le combat avait été intéressant, mais pour un seul des deux garçons. En effet, Zoro c'était endormis en plein spectacle. Le grand mystérieux avait regardé jusqu'à la fin. Il trouvait cette histoire assez triste, mais rien ne pouvait percer son coeur alors il ne ressentait aucune compassion, peine ou autre sentiment de ce genre. Ils avaient terminé de regarder ce combat et venait de sortir. Il y avait peu de distraction, même dans la ville, alors ils y remédiaient comme tous le monde. Regarder des guerriers combattre était la seule chose intéressante. Et cela permettait aux deux garçon de critiquer, même si l'un s'endort en court de route. D'ailleurs, celui-ci ne voulait pas partir maintenant. Il voulait voir celui qui était le vainqueur pour lui adresser ses salutations. Kenji haussa les épaules et lui donna rendez-vous au port avant la nuit. Sinon, il allait se fâcher. Le garçon ne comprit pas cette menace pourtant très claire, mais il lui adressa un sourire et, mains dans les poches, il se mit à marcher. Kenji haussa les épaules et, après avoir secouer la tête, il reprit sa marche. Bras le long du corps, il marchait lentement sans se presser, regardant le ciel. Ce n'était pas l'un des plus épiques combats qu'il avait vu, mais ce n'était pas non plus le plus mauvais. Il l'avait trouvé...Intéressant mais pas captivant. Bien que le tsunami avait l'air de l'avoir surpris. Zoro, quand à lui, pensait à tout autre chose. Connaissant la coin, il fut obligé de se perdre comme il était vraiment un imbécile. Il ne regardait pas où il allait alors, forcement, fallait bien que ça arrive. Mais, pendant sa marche vers les noces du vainqueur vivement fêté, il entendit une cri de souffrance. Il souris. Enfin de l'action se disait-il. Il attrapa son bandeau à la poignée de son arme et l'accrocha à son front. Laissant juste son regard or rayonner dans l'ombre que ça lui faisait, il sortit ses deux sabres de leur fourreau et partit en courant.

Il arriva rapidement à la source de ce bruit et vit une femme. Une femme dont les yeux de feu lui faisait vaguement penser qu'elle l'avait remarqué aussi. Il s'en ficha un peu. Juste que, si elle était dans un état pareil, au point de s'étaler sur le sol, il fallait qu'il fasse quelque chose. Il ne pouvait donc pas attendre là, la regarder en train de souffrir. En plus, ça devait être douloureux. Il planta la pointe de ses armes dans la terre et la rejoint à vive allure. Dans une glissade magistrale, ses genoux raclèrent le sol, son pantalon noir se tachant du vert de l'herbe, et il arriva à ses côté. Il lui fit relever la tête, voyant le sang qui sortait de sa bouche par flot. Il sentait une grande chaleur lui brûler les mains, mais il ne fit que froncer les sourcils. Admettre la douleur lui permettait de mieux la surmonter. Il la secoua légèrement. Il l'inspecta ensuite dans tous les recoins et aperçu sa cicatrice au niveau de cou. Elle avait l'air incandescente et, d'après lui, la cause de cette infection. C'est comme si elle brûlait, mais de l'intérieur. A part la lancer dans un lac, il ne savait pas comment faire pour la calmer. Il détacha ce qui cachait son visage et lui accrocha au cou, serrant assez fort pour tenter de faire cesser la douleur ma pas trop pour ne pas l'étrangler. Il la lâcha un moment, la retenant avec son pied. Il souffla sur ses mains rouges. C'était chaud ! Il devait s'y faire et c'est ce qu'il essayait de faire. Puis il la reprit dans ses bras, la serrant bien.

Hey ! Qu'est-ce qui se passe ? C'est pas normal tous ça ! Faut trouver de l'eau !

C'était bien beau de dire ça, mais où ? Il regarda autours de lui. Il n'y avait aucune source d'eau à part la pluie. Mais il fallait qu'elle se résigne. Il ne pouvait rien faire, mais il ne voulait pas se décider à la laisser là. Il n'était peut-être qu'un humain et elle n'était peut-être qu'une inconnue, mais il ne pouvait pas laisser un être dans un état similaire. Il soupira. Elle devait bien connaitre ce qui lui arrivait. A moins que ce n'était qu'un sort jeté par un de ses sorcier maléfique qu'il ne pouvait supporter. Il avait envie, à chaque fois, de leur donner un coup de boule. Il sourit, se montrant rassurant malgré que sa voix était rapide, pleine de doute.

Qu'est-ce que je peux faire ? Dis moi ! Va bien falloir que je te sorte de là sinon, qui pourra le faire ?

Zoro soupira. Il la lâcha et alla chercher ses deux armes. Il les replanta dans le sol et l'adossa à elles, lui faisant une chaise de secours. Il fit des gestes bizarre avec ses bras, cherchant à lui envoyer de l'air. Elle devait lui dire quoi faire sinon ça allait mal se passer. Mais qu'est-ce qui à bien pu arrive pour qu'elle soit dans un état pareil ? Il se gratta la tête. Puis il eu une idée. Courant comme un fou, il arriva devant une flaque. Ce n'est pas très sain, mais c'est comme ça. Il enleva sa chemise et la plongea dans l'eau. Heureusement, la pluie causé par l'autre élémental lui avait donné une solution de secours. Il la rejoint et posa le morceau de tissu sur le tête. Ça devrait la calmer, enfin il l'espérait.
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Sam 05 Mai 2012, 01:32


    C'était un homme plutôt grand et avec deux grands sabres. Il planta ses armes dans le sol et s'approcha de moi rapidement, m*rde! Il me semblait que c'était un pirate avec le bandana vert qui cachait son visage mais comment être sure de quoi que ce soit? Une trainée de sang coula encore de ma bouche et un long bruit sourd bourdonnait dans mes oreilles, comme si on avait fait exploser quelque chose juste à côté de mon tympan. Je crispais mes doigts enfoncés dans le sol encore humide de l'assaut aqueux qu'il avait subi. Je ne pouvais plus bouger et je sentais mes forces choir. Il s'approcha de moi un peu plus et s'abaissa près de moi. Il me fit remonter la tête avant de me secouer un peu. Je ne bougeais pas. Non pas que je ne voulais pas, mais je ne pouvais pas tout simplement. Je recrachai encore un peu de sang en essayant de me relever moi même, sans franc succès je devais dire! Il ôta son bandana et me le plaqua contre mon cou sur ma brûlure, cela atténua un peu la souffrance mais ce n'était que passager. Cette souffrance était magique et les pires conséquences étaient morales, les conséquences physiques ne tarderaient pas à s'effacer totalement, il me fallait juste un peu de temps pour reprendre mes force et surmonter la malédiction. Elle me dévorait un peu plus chaque jour et bien que des réminiscences comme celle ci soient rares, elles étaient de plus en plus longues, à mon plus grand dam! J'avais l'impression de m'étrangler avec mon propre sang, impression relativement dérangeante si puis-je dire. Mais il y avait au moins une bonne nouvelle dans tout cela, l'homme qui était présent ne me voulait pas de mal et essayait même de m'aider. Je n'étais pas en assez bon état pour lui faire comprendre qu'il ne pouvait rien pour moi, si ce n'est que de ne pas m'attaquer. Mais il ne semblait pas en avoir l'intention et je préférais attendre que mes maux cessent plutôt que de faire des efforts inutiles qui gâcheraient le peu d'énergie qu'il me restait pour tenter de combattre ce qui ne pouvait l'être. L'homme semblait chercher une solution pour atténuer ma souffrance. Je tentais de reprendre mon souffle mais mon cœur battait trop rapidement pour cela. Il me laissa retomber un moment avant de me reprendre dans ses bras et de dire:

    Hey ! Qu'est-ce qui se passe ? C'est pas normal tous ça ! Faut trouver de l'eau !

    Pour toutes réponses, une trainée de sang pourpre coula de ma bouche. Je n'arrivais pas à parler, je tentais bien de prononcer quelques paroles mais à chaque fois que j'ouvrais la bouche c'était pour recracher des gouttes de sang. Ma tête me tournait encore et je retombais dans un sommeil à semi-consciente. Ce n'était pas vraiment un sommeil c'était comme un rêve mais que je voyais vraiment. C'était la première fois que ces crises duraient aussi longtemps, à moins que je ne délire et que ma notion du temps était déréglé, tout était probable dans l'état où j'étais! Lorsque j'entrouvris les yeux je vis le visage de l'homme penché sur moi avec un sourire qui se voulait rassurant. Je ne pu lui répondre que par un rictus de douleur intense et il dit:

    Qu'est-ce que je peux faire ? Dis moi ! Va bien falloir que je te sorte de là sinon, qui pourra le faire ?

    Comment lui faire comprendre qu'il ne pouvait rien pour moi? Je ne le pouvais pas mais il semblait avoir trouver une solution. Enfin, je n’appellerais pas ça une solution...disons qu'il pensait en avoir trouvé une...il poussa un soupir avant de planter ses deux sabres derrière mon dos de façon à me tenir le dos droit, tel un dossier de siège. Il tentais de me faire de l'air à l'aide de grands gestes ridicules qui auraient pu me faire sourire si seulement je n'étais pas dans un tel état. Mes paupières se fermaient d'elles même et il était dur de ne pas succomber à la tentation de les laisser se fermer. Mais bientôt, je sentis que le bandeau noué autour de mon cou était enlevé. Partait-il? Avait-il compris qu'il ne pouvait rien pour moi? Je regrettais cependant de ne pas pouvoir le remercier pour ses efforts qui, bien qu'inutiles étaient partis d'un bon sentiment. Mais soudain, je sentis que l'on me plaquait une serviette mouillé sur ma blessure, ce qui apaisa quelques peu la brûlure. Sauf qu'au contact de mon corps d'Elémentale, l'eau fraîche ne tarda pas à devenir aussi brûlante que la plaie elle même. Il posa ensuite l'étoffe que je reconnus être une chemise sur ma tête. Pendant un instant, la douleur sembla s'estomper, puis elle revint doucement. Au bout de quelques minutes cependant, les signes de souffrances disparurent tout doucement. Ma brûlure brillait avec moins d'intensité, mon mal de crâne se changea en une simple migraine et les traînée de sang qui coulait de ma bouche s'estompèrent. J'attendis encore quelques minutes, le regard vide et les yeux hagards avant de m'écrouler dans un râle d'épuisement et de satisfaction. Enfin, ça c'était arrêté! Je me relevais non sans quelques difficultés et, me tenant debout, j'ôtais la chemise de ma tête en la rendant à son propriétaire. En titubant un peu je lui dis:

    "Merci énormément pour votre aide... c'est très compliqué à expliquer...je...je vous remercie!"

    Puis je m'affalais épuisée sur le sol, assise près d'une flaque.


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Dim 06 Mai 2012, 09:44

Zoro ne savait plus quoi faire. Elle était dans un sale état et lui, il ne pouvait pas l'aider plus que ce qu'il avait déjà fait. Et si, ça empirait ? Si, elle succombait à ça ? Il ne pouvait se résigner à y penser. Cela voudrait dire qu'il aurait été plus qu'impliqué, puisqu'il n'aurait rien fait pour empêcher ça. Alors il se fixait à l'instant présent, gardant un air rassurant alors qu'il essayait tant bien que mal de trouver une autre magnifique idée. Mais, il ne savait pas. Il avait tous testé ! Ce qu'il faudrait, ce serait un torrent. Il n'avait pas le temps de la transporter jusqu'au lac ou à la fontaine. Alors il allait devoir se contenter de ce qu'il avait à sa portée. Le sang qu'elle laissait échapper de sa bouche commençait à devenir de plus en plus important. Les symptômes empirait lentement, et il ne pouvait pas l'empêcher. Le sang recouvrait leur alentours. Le sol était rouge. Ce n'était pas comme si on aurait décapité quelqu'un, mais il y en avait un peu partout autour d'eux. Il en avait un peu sur lui, mais franchement, ça ne le traumatisait pas. Il pouvait trancher un humain en deux avec du sang plein sur le visage, alors ce n'était pas quelques giclée qui allait lui faire peur. Alors qu'il tenait son morceau de tissu humide sur son front, il fut rapidement surpris. Sa chemise fut rapidement sec. Il gloussa et la remit rapidement sur ses épaules. Il gardait son sourire, pour ne pas qu'elle s'affole. A ce qu'il pensait. Même s'il aurait pu aller chercher de l'eau, encore une fois, ça lui aurait prit trop de temps. Le bandeau qu'il lui avait attaché pour empêcher la brûlure de s'intensifier s'était défait et il glissa lentement, comme un vulgaire morceau de papier, sur le sol. Il ne s'en soucia pas, ce n'était pas très important sur le coup. Même si c'était un souvenir très ancien, il ne valait pas une vie humaine, quelle qu’elle soit. Il soupira, rassuré. La chaleur commençait à retomber et le sang diminuait d'intensité. Ca retombait à la normal. Il ricana et recula un peu, lui laissant la place pour respirer. Il trouvait ça légèrement amusant. C'était repartit aussi vite que c'était arrivé. Même si cette manifestation n'avait pas dû être de tous repos pour elle, il espérait lui avoir au moins apporté le soutiens moral. Bien qu'il avait été un peu déçu de ne pas entendre sa voix lui répondre. Mais bon, apparemment, il avait trouvé le remède. Enfin, c'est ce qu'il croyait.

Elle se releva difficilement, alors il la rejoint, lui offrant ses épaules pour l'aider. Il passa son bras sur celles-ci et la soutenait, posant sa main sur la hanche de la femme. Il souriait toujours. Ça n'avait pas dû être très facile à supporter. Il avait beau voir été là, il ne pensait pas que ça lui avait été d'un quelconque secours. Puis, souriant légèrement, il commença doucement à la lâcher, la reposant sur ses propres fondations. Même si ça avait dû être douloureux, il fallait qu'elle se relève seule. Il ne servait que d'aide moral. Un guerrier doit savoir tenir sur ses propres moyens. Il se retira un peu et la regarda. Il hocha la tête et se courba. Il reprit ses armes, les rangeant dans leur fourreau dans son dos. Il se retourna et se retourna. Il faisait déjà nuit et Kenji devait s'impatienter. Ce n'était pas bon quand il était en retard. Il avait l'excuse d'avoir sauvé une femme, mais malgré ça, il allait se prendre un savon qu'il n'oubliera que le lendemain. Ce n'est pas très impressionnant. Il reprit son bandana en passant et le regarda. Sa couleur verte recoudrait tous le tissu. Mais maintenant qu'il regardait bien, il y avait une trace légèrement noire qui s'étendait. Il sourit. Au moins, il partira avec un petit souvenir de son excursion. Et puis, s'il rencontre encore une fois cette demoiselle, il pourrait lui faire rappeler de leur rencontre avec ça. Il soupira et se stoppa lorsqu'elle prit la parole, un peu fébrile. Malgré les remerciements un peu poussé, trouvait-il, qu'elle lui avait adressé. Il soupira, perdant doucement son sourire en regardant sur le sol. Il ne demandait pas qu'elle s'explique, ni qu'elle le remercie. Il était intervenu parce qu'il avait trouvé qu'il en était obligé. Même si ça présence ne fit que la gêner, sûrement, il avait trouvé sa place acceptable. Elle avait eu un problème et il ne demandait aucune précision. Peut-être une seule, mais il verra après. Il s'assit à ses côtés, la regardant.

Ce n'est rien. Ça se trouve, ce n'est pas moi qui ai mis fin à ce...Truc ! Mais tu peux dire que tu es tomber sur ton ange gardien. Il rit de son ironie. En effet, c'était lui qui était censé en avoir un de gardien. Et il en avait un, Kenji. Il lui tapota gentiment la joue. Tu devrais te remettre de..Enfin tu me comprends !

Il croisa les jambes et les bras, ceux-ci sur son torse. Il gardait son attitude rassurante, même s'il n'avait plus besoin de l'afficher. Elle devait encore se reposer, et ça ce n'était pas du luxe. Il soupira et se releva. Il allait partir, il n'y a pas deux minutes, mais il décida finalement de l'assister jusqu'à ce qu'elle reprenne assez de force. Il alla à la rencontre d'un arbre et sourit. Il sortit ses deux sabres et, dans des mouvements fluides du poignet, il fit tourner ses épée l'une avec l'autre comme un bouclier. Puis, parallèles l'une à l'autre, il frappa le bois. Les lames restèrent dans le bois. Mais un second coup comme celui-ci à la vertical lui permit d'avoir du bois gratuit. Il rassembla les morceau qu'il avait ramassé et, se rappelant de son excursion avec une dénommé Alice, il frappa son épée contre la seconde. Après quelques tentatives, une étincelle apparu et alluma un petit feu. Soufflant, il essaya comme il pouvait de le faire brûler encore plus.

Ce n'est peut-être pas de ton essors. Mais je me demande si tu connais le lutteur qui a gagné le tournois. Parce que Kenji a fait une réflexion dans les tribunes qui m'a un peu choqué. Je veux savoir ce qu'il voulait dire par "Ce n'est pas lui." T'aurais une idée toi ?

Il rit. Bien sûr que non, mais il avait tout de même pu essayer. En effet, le chapeauté était un fan du guerrier qui avait participé; Un fan est peut-être un bien grand mot, mais il suivait souvent ses combats et il pouvait dire s'il était de bonne humeur ou pas. Zoro soupira et passa ses bras sur sa nuque, regardant le ciel. C'était une bonne nuit.
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Dim 06 Mai 2012, 10:51


    L'homme me regardait, il semblait vouloir que je me débrouille seul pour ce qui était de me relever. Tant mieux car c'était mon souhait à moi aussi. Je voulais bien montrer que je n'étais pas faible -ce pour quoi j'étais en train de passer pour le moment- et pour cela il me fallait un minimum de crédibilité. Personne ne connaissait la malédiction qui m'avait été jeté et je savais que de l'extérieur, tout le monde pensait, lorsque la malédiction revenait, que ce n'était pas grand chose et que je n'étais qu'une jeune femme sans défense. Cela me faisait d'ailleurs enragé plus qu'autre chose. Je ne voulais pas passer pour faible, et puis je ne l'étais pas! J'avais battu cet homme que l'on disait si fort, j'avais tué un bon nombre d'ennemi d'un simple mouvement de bras et Dieu sait que j'en avais tué beaucoup. Non je n'étais pas faible! Le seul fait de penser à cet phrase, je sentais mon habituelle colère monter en moi rapidement. Mais c'était une bonne chose, car ça voulait dire que j'étais de nouveau maître de mes esprits, si je ne l'étais pas encore de mon corps. Je pris une inspiration et j'entendis une fois de plus la voix de l'homme à côté de moi.

    Ce n'est rien. Ça se trouve, ce n'est pas moi qui ai
    mis fin à ce...Truc ! Mais tu peux dire que tu es tomber sur ton ange
    gardien.


    Il commença à rire et ne pouvant le suivre jusque là, je lui adressais quand même un sourire sincère. Il me tapota la joue et je me vis redevenir petite fille. Je me voyais avec mon père qui me faisait ce que tout les enfants détestaient qu'on leur fasse. Pincer la joue généralement ronde et rose et secouer un peu. Ce n'était pas méchant, non. Mais c'était quelque chose de quelques peu ridicule pour un enfant. Et d'ailleurs ce geste était bien souvent accompagné de :"Mais qu'il est meugnon!!!!" Je souris encore plus en chassant ces pensées plutôt joyeuses pour une fois. Il reprit ensuite en retirant sa main:

    Tu devrais te remettre de..Enfin tu me comprends !

    Je hochais la tête. Oui...je savais bien que ce n'était pas lui qui avait mis fin à ma crise, mais il n'était pas nécessaire de le lui dire, de toutes façons sa simple présence m'avait aidé psychologiquement. Et puis j'avais eu énormément de chance d'être tombé sur quelqu'un comme lui plutôt que de quelqu'un d'autre qui aurait très bien pu profiter de cet instant de faiblesse pour tout autre chose. Mais je ressentais les forces me revenir petit à petit et c'était une drôle de sensation quoique agréable. J'avais l'impression d'être un jouet mécanique et que l'on était en train de tourner la clé dans mon dos pour me permettre de me relever jusqu'à la prochaine crise. Je souris à cette drôle de comparaison. J'avais vraiment eu beaucoup de chance....ce qui, il fallait bien l'avouer était plutôt rare ces temps ci! Bientôt je pu commencer à bouger un peu. Mon corps endoloris me faisait souffrir, en particulier ma tête qui me tournait affreusement, quoi que la véritable douleur et les images s'étaient envolés. Je réussis néanmoins à me lever, bien que difficilement. Alors l'homme revint vers moi pour m'aider. Il me présenta ses épaules solides et sans chercher à comprendre je m'y accrochais en m'y appuyant. Je m'adossait ensuite contre un arbre proche et repris mon souffle doucement. Bientôt j'allais pouvoir repartir sans problèmes. L'homme poussa un soupir et commença à partir. Je le remerciais d'un sourire en attendant d'avoir assez de force pour reprendre la route de la taverne et boire une bonne chope de bière avec mes amis pirates. Surtout ceux avec qui j'avais parié. Bon nombre me devait de l'argent aussi parce qu'ils avaient parié sur l'Elémental de l'eau qui était mon adversaire. C'était ceux qui ne me connaissaient pas encore assez pour savoir que je perdais jamais ce genre de chose, pas lorsque je m'y étais engagée de mon plein gré tout du moins. Je souris rien qu'à voir leur tête, ce serait drôle. D'ailleurs ils devaient se demander où je me trouvais sachant que tout était fini. Peut-être pensait-il que j'étais aux noces, dans ce cas ils ne tarderaient pas à y aller eux-même. Je ne l'espérais pas parce qu'après avoir pris une bonne cuite, je les savais capable de parler du paris et du fait que c'était moi qui avait remplacé l'homme. Un frisson me parcourut...Non, Karther, leurs chefs n'étaient pas assez inconscient pour faire une telle chose. Je le connaissais que trop bien. Un bruit sourd stoppa là l'avancée de mes pensées et m'obligea à regarder derrière moi. Le pirate au bandana vert se trouvait derrière moi et coupai de morceaux de bois d'un vieille arbre. Tiens, il était encore là lui? Je levais des yeux surpris vers mon sauveur et il donna un nouveau coup de sabre pour récupérer du bois. Usant d'une technique qui ne m'était pas familière, il réussit à arracher un petit feu de bois à l'écorce tendre du chêne. Il s'efforça de le faire grandir puis dit à mon attention:

    Ce n'est peut-être pas de ton essors. Mais je me demande si tu connais
    le lutteur qui a gagné le tournois. Parce que Kenji a fait une réflexion
    dans les tribunes qui m'a un peu choqué. Je veux savoir ce qu'il
    voulait dire par "Ce n'est pas lui." T'aurais une idée toi ?


    m*rde....m*rde, m*rde, m*rde!!! Ça s'était vu tant que ça? Non, quand même pas? Oh mon Dieu si jamais cette histoire était ébruité, j'étais dans de beaux draps, vraiment! Je m'efforçais de paraître calme tandis que le gars au bandana riait de lui même, certainement persuadé que sa question était stupide et que son camarade s'était trompé et que je n'en savais rien. Je ne savais pas quoi faire. Fallait-il lui dire? Ou non? Il m'avait aidé et je lui devais bien la vérité mais en même temps, si quelqu'un l'apprenait, j'étais foutue! Je pris une inspiration et me tournais vers lui, tant pis! Il me fallait jouer la carte de l'honnêteté de toutes façons je n'étais qu'une piètre menteuse et je n'arrivais à tenir les mensonges que peu de temps. Je serais vite piéger. Je levais les yeux vers les étoiles et lui dit d'une voix lointaine avec un petit rire sarcastique:

    "...Cela se voyait-il tant que ça?"

    Mon regard était vague et mes paroles aussi, comme si je revivais ce moment...Ce qui était peut-être le cas d'ailleurs. Puis regardant le petit feu je lui dis gentiment:

    "Attends, j'ai retrouvé mes forces, écarte toi un peu s'il te plaît!"

    Je dépliais mes jambes pliées en tailleur de puis tout à l'heure et me levais avec vivacité. Imposant la main directement dans le feu je fermais les yeux. Quelques instants plus tard, un immense feu avait remplacé les quelques flammèches sur le bois. Je le lovais à l'intérieur de ce dernier comme une fée le ferait dans sa fleur. La chaleur rassurante de mon élément et le contact brûlant contre ma peau eut raison de ma force et je sentis la malédiction maintenant lointaine....jusqu'à la prochaine crise tout du moins. J'écartais mes bras et cette fois, ma puissance totale était revenu, je n'avais plus de maux de tête, mes muscles n'étaient plus endoloris et mon corps était emplis d'une vivacité naturelle. Fermant les yeux je murmurais à l'intention des flammes qui m'entouraient:

    "....vous m'avez manqué...."

    Un combat sans feu, quoi de plus horrible pour une Elémentale? Mes yeux avaient recouverts leurs teintes rouges rubis et malicieuses. Ils étaient vivace et non pas endormis ou souffrants. Mes cheveux ondulaient dans le feu et me tournant vers le pirate au bandana je lui dis d'une voix forte qui n'était pas celle troublée et souffrante que j'avais tout à l'heure:

    "Takias Mirsaalak! Maître Elémental du feu!"

    Comme c'était bon d'être en présence de flammes. Les langues de feu léchaient mon corps de guerrière et je me sentais comme un Phoenix renaissant de ses cendres!
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Lun 07 Mai 2012, 12:55

Zoro soupira, voyant que la situation s'arrangeait lentement. Ce n'était pas son truc de paniquer pour rien, même s'il le faisait très souvent. Ne faudrait-il qu'une simple secousse pour qu'il perd son sang froid et qu'il hurle au séisme. Mais il ne faut pas se fier aux apparences, c'est un fier combattant, et il l'était assez d'avoir aidé, peut-être que moralement, cette femme. Il la laissa reprendre ses forces lentement alors que lui riait de sa propre question. Ce n'était pas très fin de demander ça dans une situation comme celle-ci. Mais il était assez torturé par ces mots. Il avait beau être fan du guerrier, comment pouvait-il voir que ce n'était pas lui ? Il faudrait des explications. Et l'un des rares points commun entre Kenji et lui était qu'ils ne pouvaient pas rester sans réponse à une question. Enfin, quand c'est important et quelque chose disait à notre ami que c'était assez important. Mais il sourit quand même. Quoiqu'il resta un peu surpris quand elle lui demanda si c'était si visible que ça. Il haussa un sourcil.

Qu'est-ce que tu veux dire par là ? Tu peux m'expliquer ? Tu le savais toi aussi ? Il se gratta la tête. Je ne suis pas très rusé non plus, mais quand même. Je l'aurais sûrement remarqué, comme vous.

Il ricana et la regarda se lever. Il resta à sa place, même quand elle lui demanda de se pousser un peu. Puis il paniqua quand elle mit sa main dans le feu. Il se leva immédiatement. Non mais elle est folle ?! se disait-il en agitant les bras comme un fou. Il allait lui sauter dessus pour l'obliger à partir du feu, mais les flammes furent plus rapide que lui. Elles se levèrent rapidement, le faisant reculer brusquement. Il tenta de reprendre son équilibre mais se cogna contre un arbre. Il la regarda entrer dans les flammes, et apparemment ça ne la dérangeait pas. Il haussa donc les épaules et soupira. Il se releva et se rapprocha un peu, essayant de ne pas trop se faire brûler. Il serra le poing, prenant un visage admiratif. Il lâcha un trop cool avant de retourner s'asseoir prêt des flammes. Elle se présenta à lui comme étant une certaine Takias. Il hocha la tête. Jolie nom. Il était content qu'elle ai retrouvé sa vitalité qu'elle avait, sûrement, perdu lors de cette manifestation étrange. Il se releva et tassa ses affaires. Il pointa son pouce vers lui, le posant sur son propre torse.

Zoro ! Et tu auras beau chercher, tu ne trouveras jamais meilleur sabreur que moi !

Il était peut-être un peu trop prétentieux, mais il assurait avoir une aptitude au combat plutôt bonne malgré sa race. En effet, les humains étaient réputé pour être faibles et se cacher dans un coin en attendant que la mort vient les chercher. Ils ne vivaient pas longtemps et la plupart ne connaissaient pas le maniement des armes. Mais, à ce qu'il avait entendu dire, une poignée d'humain commençaient à se lever contre cette vie. Le garçon s'en fichait un peu, seulement parce qu'il ne trouvait pas ça juste. Pas qu'il voulait laisser sa race dans l'état actuelle des choses, et c'était ça le problème. Il voulait bien que les humains soient vu comme une race à part entière, mais lui et son ami ne s'étaient jamais caché à la vu des autres. Et c'était pour cela qu'ils n'avaient aucune répartit dans cette affaire. Alors Zoro préférait jouer sa carte maîtresse qui consistait à se jeter des fleurs. Et il savait plutôt bien le faire.

Heu...Tu devrais peut-être sortir d'ici non ? C'est dangereux les flammes tu sais ? Et puis c'est pas hygiénique.

Il rit. Comme elle l'avait dit elle-même, c'était une élémental de feu, elle n'avait pas à craindre ce feu. Il en connaissait un rayon sur cette race par contre. Bien qu'il ne s'en doutait même pas. Il bailla et se releva, tapant dans ses mains. Il se recula jusqu'à un arbre. Il posa un genou à terre et ferma les yeux. Il prit une grande inspiration. Il ne devait pas tarder à partir, mais il voulait marquer le cou. Il leva la tête vers Takias, affichant un sourire moqueur. Bon, c'était prendre des risques pour rien, mais s'il prenait assez de vitesse, il pourrait s'en sortir indemne. Il prit une seconde inspiration avant de partir en courant. Hurlant comme un imbécile un Waza des plus honteux, il ne s'arrêta même pas devant les flammes du brasier. Il bondit sur l'élémental à toute vitesse. Il l'attrapa au vol et, retombant par terre le premier, il éclata de rire. Il ne se releva même pas.

Désolé, je voulais marquer le coup pour pas que tu m'oublie. Je vais pas tarder parce que Kenji m'attend, déjà que je vais me faire tuer.
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Sam 12 Mai 2012, 21:54


    L'homme lâcha un:

    trop cool

    Ce qui eut pour cause de me faire éclater de rire. Il devait être un humain pour s'extasier ainsi devant le contrôle du feu. Je lui rendis un sourire charmeur. Lorsque j'eus finis de me présenter, il posa son pouce sur son torse et dit fièrement:

    Zoro ! Et tu auras beau chercher, tu ne trouveras jamais meilleur sabreur que moi !

    Vraiment? Je hochais la tête pour lui faire comprendre que je le croyais. Je n'étais pas douée en sabre. J'étais certes imbattable au fleuret et à l'épée mais pas au sabre. Ce n'était pas mon élément, peut-être faute d'entrainement. Quoi qu'il en soit je repris:

    "Et bien Zoro, ravie de faire ta connaissance!"

    J'étais contente de connaître le nom de mon "sauveur". Bon le mot n'était pas très approprié étant donné qu'il n'était pour rien dans l'arrêt de ma crise mais le fait qu'il soit resté près de moi et qu'il ait essayé de m'aider signifiait bien des choses. Et je n'avais pas besoin de lui expliquer qu'il n'était pour rien dans ce phénomène. Je n'en avais guère envie de toutes façons. C'était comme si c'était grâce à lui après tout. Je me concentrais de nouveau sur le pirate au bandana et celui ci finit par dire en regardant les flammes non sans une certaine méfiance:

    Heu...Tu devrais peut-être sortir d'ici non ? C'est dangereux les flammes tu sais ? Et puis c'est pas hygiénique.

    Il se mit à rire et je le suivis aussitôt. Il avait certainement entendu lorsque je m'étais présenté que j'étais une Elémentale du feu et il avait dû lâcher cette phrase sans trop réfléchir, sinon il n'aurait pas rigolé. Mais qu'il le pense ou non c'était pour moi un véritable bonheur que de me retrouver enfin dans mon élément. Après ces heures de mensonges et de comédie sans mes flammes, je me sentais comme un drogué sans son précieux produits. Comme une fumeur sans ses cigarettes ou un alcoolique sans ses bouteilles. Cette comparaison me fit sourire. Je n'étais aucune de ses trois personnes mais le résultat était le même. Je me demandais d'ailleurs si ce n'était pas ça qui avait produit ma crise. le fait que je n'ai pas utilisé mes flammes pendant un moment aussi long. De plus, je ne supportais pas mentir. J'avais toujours été honnête et une bien piètre menteuse. Je ne supportais pas me cacher derrière un mensonge, considérant cela comme une faiblesse et une sorte de lâcheté. Mais la situation exigeait ce mensonge et je ne pouvais le regretter. J'avais certes fait un malheureux mais il avait retrouvé sa bonne humeur et maintenant c'était deux heureux qui fêtaient leurs noces en ville grâce à moi et à mon mensonge? Comment m'en vouloir pour ça? Je ne pouvais pas...Mais je n'eus pas le loisir de pousser plus loin mes réflexions. Un cri perçant me fit tourner la tête vers Zoro. Le pirate bondit sur moi à une allure folle en criant comme s'il allait plonger en boule dans une piscine, c'est à dire comme un bourrin. Il m'attrapa au vol en sautant par dessus les flamme et se ramassa par terre un peu plus loin à côté de moi. J'étais trop abasourdie pour laisser ressortir la colère qui aurait normalement enfler mon cœur. Je finis par exploser de rire en tentant de de percevoir ma tête au moment où il m'avait surpris, ç'avait dû être bien comique! Le pirate ne prit pas la peine de se relever et dit:

    Désolé, je voulais marquer le coup pour pas que
    tu m'oublie. Je vais pas tarder parce que Kenji m'attend, déjà que je
    vais me faire tuer.


    Je relevais la tête en m'appuyant sur mes coudes en stoppant mes rires doucement, sans pour autant perdre mon doux sourire ensorceleur. Je poussais un soupir de satisfaction et dit avec amusement:

    "Ah, ça pour sûr, je ne risque pas de t'oublier, crois moi!"

    Je ris de nouveau en regardant le ciel. La lune brillait d'une lueur magique. Il devait partir. Mais je n'en a avis aucune envie moi de me retrouver de nouveau seule. Je m'approchais doucement de lui et plongeai mon regard de braise dans ses yeux. Approchant mon visage du sien je murmurais au creux de son oreille sur le ton de la confidence:

    "C'était moi tout à l'heure dans l'Arène...Une potion avait transformé mes traits et j'ai combattu à la place de l'homme car il avait été blessé..."

    Mes lèvres étaient subitement attirées par les siennes mais je m'empêchais de faire quoi que ce soit. Mon désir de Veuve Noire était ardent, mais je ne l'exécutais que si il était consentant et je ne le savais pas encore. Néanmoins le fait d'avoir prononcé cette phrase me délivrait d'un poids beaucoup trop lourd à porter. Celui du mensonge et de la mesquinerie. Cela faisait du bien de se confier à quelqu'un et d'enfin pouvoir partager ce secret avec une autre personne. J'attendis sa réaction en regardant les étoile. Allongée dans l'herbe en appui sur mes coudes. Mon visage extrêmement proche du sien.
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Dim 13 Mai 2012, 10:49

Il sourit. Il était assez content de la voir sourire comme ça. Elle était assez joyeuse finalement, bien que lorsqu'il l'avait rencontré, elle n'avait pas l'air dans son assiette. Bon, il savait qu'il n'avait pas fais grand chose et il se demandait s'il aurait pu mais le mieux c'est qu'elle s'en ai sortit. Et puis rire est la seul moyen de voir la vie en rose. Sourire, laisser son bonheur éclater était la chose qu'il ne fallait jamais oublier. Et malheureusement, dans ce monde, beaucoup n'y arrivait pas. Beaucoup trop de monde oubliait ce qu'était de sourire. C'était tellement facile de perdre toute sa joie de vivre. Même si on amassait tous le bonheur depuis sa naissance, gardant un sourire des plus joyeux, un seul brin de malheur s'incrustant dans votre vie et vous ne voyez plus les choses comme avant. Et c'est pour cela que les humains étaient les plus vulnérable. Même s'ils étaient heureux dans leur cachette, le malheur était présent tous le temps chez eux et leur empêchait d'aller de l'avant. Zoro en savait beaucoup puisqu'il l'avait vécu. Les deux garçon étaient resté sur leur île jusqu'à ce que leur but se découvre enfin. Kenji croyait que c'était parce qu'ils n'avaient pas de but que les membres de leur race étaient aussi faible. Il l'avait déduit puisqu'à présent, maintenant qu'ils devaient venger la mort de leur amie ils étaient devenu fort. Dans le sens où ils ne se cachaient plus à présent. Ils avaient trouvé leur voie, et c'était mieux ainsi. Le garçon fit un signe à la jeune femme pour lui rendre la pareil. En effet, elle lui avait dit qu'elle était enchanté de le rencontré et il essaya de lui faire comprendre d'un geste de la main que c’était pareil pour lui. Malgré ça, il avait quand même décidé de ne pas trop tardé et, pour marquer le coup, il avait fait un bon de dix mètres pour s'écraser avec elle sur le sol.

Il avait eu beau être en premier par terre, la rattrapant de justesse, il ne savait pas comment réagir. C'était facile de s'énerver sur un coup pareil, mais il fallait le comprendre. Dans un monde comme celui-ci, où rien ne va plus comme il faut, il fallait bien détendre l'atmosphère. Et puis, il aimait faire quelques blagues. Il sourit quand elle éclata de rire et, après avoir tapoté sa joue gentiment, il se releva, s'asseyant à côté d'elle. Il n'était pas d'accord avec elle. Ce qu'il venait de faire ne l'assurait pas qu'elle allait le garder en tête. Alors il secoua la tête pour lui faire comprendre. C'était quand même tellement facile, beaucoup trop à son goût. Il regardait lui aussi le ciel. Les nuage était comme invisible dans la nuit, mais les rayons de la lune était leur seul source de lumière, excepté le feu, et faisait ressortir les nuages qui prenaient leur forme dans l'imagination de ceux qui les regardait. Il faisait très tard et il devait rentrer, mais au final il devrait peut-être plutôt rester non ? Si Kenji lui tombe dessus maintenant, il allait s'en prendre une et bien fort. Plus tard sera le mien à présent. Et avec un peu de chance il retrouvera son ami endormit à l'entrée du parc et pourra essayer de lui faire croire qu'il était revenu beaucoup plus tôt. Oui, il allait finalement rester ici un petit moment, histoire de tenir un peu compagnie à Takias. Il sursauta lorsqu'elle rapprocha son visage du sien. Il rougit légèrement, se grattant la nuque. Elle avait faillit lui faire faire un bon de cent mètres. Il ne fallait pas le déranger pendant qu'il pensait, c'était assez dangereux. Il regardait ses lèvres se diriger à son oreilles et soupira. Dommage. Il l'écouta avec attention. Sa main retomba sur ses jambes comme si elle pesait quatre tonnes. Ses yeux devenaient ronds comme des montgolfière. Il entrouvrit la bouche. Il avait du mal à croire que c'était elle.

Dans ce genre de situation, il avait du mal à distinguer mensonge de vérité. Si c'était vraiment elle, en avait-elle la preuve ? Puis il haussa les épaules. Il allait finalement la croire, pourquoi mentir maintenant ? Il hésitait quand même un peu. Il espérait quand même qu'elle avait été récompensé en conséquence et qu'elle a reçu de grands remerciements. Sinon ce serait du gâchis et Zoro aurait du mal à accepter ça. Il lui sourit et la regarda dans les yeux, prenant sa main avec les siennes comme il avait l'habitude de le faire.

Geeeeenre ! Mais c'est génial ! C'est pour ça qu'il disait que c'était étrange ! Tu es une vraie pro toi alors ! Il lui tira la joue avant de la lâcher. Il lui donna un coup de coude et chuchota. Je dirais rien à personne, promis. Son ton remonta assez vite. Et puis aucun d'entre nous deux veut détruire le couple qui vient de se former aujourd’hui hein ?

Il ricana et s'assit à ses côtés, laissant sa tête tomber sur son épaule. Il faudrait penser à éteindre ce feu non ? Il sourit et se redressa, marchand jusqu'aux flammes. Oui, mais comment ? Il n'avait rien sous la main. Il haussa les épaules et revint à sa place au final. Il posa sa joue contre celle de Takias sans gêne, souriant, yeux rivés sur le ciel. Son bras droit passait derrière le dos de l'élémental. Il prenait appuie pour ne pas s'écrouler comme un boulet. Il sourit et lâcha un petit bâillement, retirant légèrement sa tête pour ne pas paraître impolie et la reposa contre celle de Takias. Puis il eu une petite illumination et de sa voix toute simple, calme, il lui demanda.

Dis...Est-ce que ça te dérangerais de me dire ce que c'était ? Tu sais...Le truc que t'avais quand je suis arrivé...
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Lun 14 Mai 2012, 17:18


    Il était tombé avant moi et avait ainsi pu me rattraper. Ses lèvres semblaient attirer les miennes mais je m'y résolut rapidement. La réaction de Zoro fut plutôt troublante. Il semblait vraiment étonné mais aussi excité après cette confidence:

    Geeeeenre ! Mais c'est génial ! C'est pour ça qu'il disait que c'était étrange ! Tu es une vraie pro toi alors !

    Puis il me lâcha et, me donnant un petit coup de coude, me chuchota:

    Je dirais rien à personne, promis. Et puis aucun d'entre nous deux veut détruire le couple qui vient de se former aujourd’hui hein ?

    Je luis souris avec sincérité, comme c'était bon de parler à quelqu'un d'une chose qui nous coûtait sans craindre qu'il ne le crie sous tout les toits. Je me sentais rassurée.
    Mon regard se perdit parmi les mille étoile suspendus dans le ciel sombre. La fumée du feu montait doucement et une pointe de nostalgie s'implanta dans mon corps. Nos ombres étaient déformés par les flammes et semblaient danser autour de ce dernier. Je souris lorsque le pirate posa sa tête sur mon épaule. Il y avait longtemps que je n'avais pas eu confiance comme cela en un homme. D'habitude j'étais plutôt méfiante avec ces derniers, mais c'était aujourd'hui différent. Les outrages qu'ils avaient infligés à ma soeur étaient loin d'être lavé mais je n'avais pas non plus envie de faire souffrir tout les hommes que je croisais, en particulier ceux que je jugeais nullement responsable de mes expériences troublantes. Et lui faisait parti de ces innocents. Il se releva ensuite, cherchant visiblement à éteindre le feu, puis, ne trouvant aucune source capable de l'éteindre- ce n'était pas le peu d'eau des flaques qui le pouvait- il revint vers moi et reprit sa position initiale en posant sa joue fraîche contre la mienne. Il ne semblait pas gêné au contraire. Tant mieux, car je ne l'étais pas moi non plus. Je regardais les étoiles brillant dans le ciel noir...Il fit passer son bras droit juste derrière mon dos et je le laissais faire, un petit sourire flottant sur mes lèvres rouges. Il regardait le ciel, tout comme moi... On aurait pu croire à un tableau de deux amants perdus. Ce qui n'était pas le cas quoique... Je ne pu pousser mes réflexions plus loin, la voix du jeune pirate m'interrompit dans mes pensées douteuses:

    Dis...Est-ce que ça te dérangerais de me dire ce que c'était ? Tu sais...Le truc que t'avais quand je suis arrivé...

    Je baissais les yeux qui jusque là étaient resté rivé sur l'immensité du ciel. Laissant retomber mon regard dans celui du jeune homme, je pris une petit inspiration et commençais doucement:

    "C'est l’œuvre d'un Sorcier, qui en plus de m'avoir arraché ma famille et transformer en Elémentale, m'a aussi jeter une sorte de malédiction."

    Je fis une pause et rouvrais le lacet de mon corset pour lui montrer la brûlure qui ressemblait plus à un tatouage, ou à un sceau. Elle ne brillait plus comme tout à l'heure mais les marques étaient plus que visibles. Le corset était maintenant décolleté mais je m'en fichais, c'était la cicatrice que je lui montrais. J'enlevais ma main de la blessure et continuais:

    "Cette malédiction agit aléatoirement dans ma vie. Elle le fait revivre l'enfer que j'ai vécu lors du massacre de mes parents. C'est une façon de me montrer que je suis faible et que quoique je fasse ou dise, je ne peux combattre une telle puissance. La seule façon de faire disparaître la malédiction, c'est de tuer le lanceur, c'est à dire le Sorcier. C'est mon but, ma vengeance. Mais pour ne pas la rater, il me faut attendre encore, attendre de devenir encore plus puissante afin de ne pas échouer face à mon transformateur."


    Je baissais de nouveau les yeux avant de les re-diriger vers la douceur du ciel. Ce Sorcier allait payer pour tout ce qu'il avait fait. Le contact frais de la joue de Zoro me fit revenir sur terre et je m'obligeais à oublier ces désirs de vengeance. Ce soir je désirais autre chose... Je m'appuyais un peu plus fort contre le pirate et avant que celui ci puisse faire un commentaire je lui dis sur un ton de souffrance sincère:

    "Mais pour ce soir je veux oublier cette foutue malédiction s'il te plaît..."

    Je posais avec délicatesse mes lèvres sur les siennes. Je n'étais pas forcément consciente du fait que j'embrassais un homme que j'avais rencontré il y avait à peine quelques heures. Mais il m'attirais et j'espérais que cela ne le gênais pas...J'avais compris de ses gestes que lui aussi éprouvait quelque chose pour moi mais avais-je bien interpréter ses paroles et actions?
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Lun 14 Mai 2012, 20:01

Il resta bien contre elle, attendant sa réponse. Elle avait l'air de ne pas trop apprécier la question qu'il lui avait poser, mais il était curieux. Et puis si c'était une maladie, il pourrait trouver quelque chose qui pourrait la "sauver" ou juste rendre les symptôme moins violent. Parce qu'apparemment, c'était douloureux. Mais ses espoirs disparurent rapidement et avec eux son sourire. Une malédiction ? Il se mordit la lèvre et baissa le regard, plissant les yeux. Sur le coup, il s'en voulait un peu d'avoir demandé ça. Puis il redressa la tête, la voyant trifouiller avec son corps. Ses joues devinrent légèrement rouge alors qu'il la regardait faire. Mais quand elle lui montra son tatouage, il secoua la tête, poussant un soupire. Je me mis devant elle, regardant la marque. C'était elle qu'il avait vue lorsqu'elle était souffrante. Il était beaucoup moins incandescent. Il osa, timidement, passer sa main dessus avant de reprendre sa place. A présent, il écoutait son histoire avec attention et plus elle se déroulait plus il regrettait. C'était vraiment triste. Comment a-t-on pu faire une chose aussi horrible ? C'était complètement insensé ! se disait-il, sourcils légèrement froncés à présent. Il lui prit la main, l'écoutant parler et finir sa phrase. Il était inquiet pour elle et lui prouva en tapotant sa main. Il allait parler, la réconforter pour lui dire ce qu'il avait sur le coeur, qu'il regrettait ce qu'il avait dit. Mais elle ne lui laissa pas le temps. Il garda son regard sur elle. Il comprenait maintenant pourquoi elle regardait autant le ciel que lui, d'un air mélancolique sûrement. Lui aussi il faisait comme ça, et il pensait aussi que la plupart des personnes dont le passé est un chantier faisait la même chose. Mais il ne revenait jamais en arrière. Il en regrettait qu'une seule chose dans sa vie, ne pas être plus fort. La mort de son amie, lui aussi allait la venger. Le démon qui l'avait tué courrait toujours, il le savait. il l'espérait.

Toutes les nuits, tous les jours, chaque fois qu'il est seul et a le blouse, il repense à lui. A ce qu'il allait lui faire. Il devenait chaque jour plus fort. Il s’entraînait encore et encore pour pouvoir, un jour, se venger. Il trouvait quand même assez intéressant qu'ils aient tous deux un désir de vengeance les rongeant au plus profond de leur être. Mais lui, ça ne se voyait pas dans son comportement. Contrairement à la plupart des gens, et peut-être à Takias puisqu'il ne la connaissait que depuis quelques heures, il ne s'était pas transformé en armoire à glace insensible à tous. Il avait gardé sa bonne humeur, son sourire, son rire et tous ce qui le caractérisait en tant que lui-même parce qu'il savait que d'en haut, Marya le regardait et qu'elle était fière de lui. Montrer au monde qu'on peut être heureux et avoir un passé meurtris en même temps n'est pas la chose la plus faites. Il le pensait très fort, mais il ne voulait pas le dire. Mais ses yeux devinrent ronds, encore une fois. Son coeur commença à battre à tous rompre. Ses lèvres sur les siennes, il se demandait ce qui lui était passé par la tête pour l'embrasser comme ça. Il n'opposa aucune résistance, mais ne fit rien avec elle. Il resta juste surpris, serrant l'herbe de ses mains. Il la regarda. Pourquoi faisait-elle ça ? Il n'en savait rien et n'allait pas attendre de le savoir pour protester. Il n'avait pas envie de se laisser emporter trop non plus, bien qu'il devait avouer qu'il le voulait ce baiser. Mais un homme de savoir se faire désirer non ? Bon, ce n'était sûrement pas le cas de Takias de succomber aussi facilement, mais il devait bien y avoir une raison de lui avoir "sauté dessus' comme ça.

Il posa ses mains sur les hanches de la femmes et les fit glisser le long de son corps, dessinant ses courbes. il les fit monter jusqu'à ses joues. Il lui faisait croire qu'il allait se laisser faire, appréciant le baiser qu'il allait bientôt brisé. Il fallait qu'il l'avoue, il ne trouvait pas ça désagréable, au contraire. regarda l'élémental, gardant les yeux ouverts tous le long de cette embrassade. Mais au final, dans un éclat de la lune dans ses yeux, il la retourna, la faisant tombé en même temps.. Il se retrouvait donc au dessus d'elle, assit sur son bas ventre. Il brisa lentement le baiser, lui tenant fermement les épaules. Il ricana. Ses joues étaient un peu rouge. Il ne s'y habituerais sûrement pas, mais c'était quand même bizarre qu'il était gêné juste par ça. Bon, il faut dire qu'ils étaient tous deux de sexes opposés et dans une position assez compromettante, puis ça n'allait pas s'arranger. Il enroula ses jambes autours des siennes. Espérons que quelqu'un ne passe pas par là. Il lui sourit. Il prit la parole d'une voix douce et sans colère ni surprise. Plutôt discret. Il n'allait pas le crier sur tous les toits non plus qu'elle lui avait sauté dessus. Il ne voulait pas la faire fuir non plus. Ce serait dommage. Surtout en ce moment, alors qu'il venait, en retard, d'avoir terminé son plan.

Qu'est-ce que tu fais..? Je n'ai même pas pu te réconforter. Il ricana et posa son doigt sur sa bouche pour pas qu'elle ne réponde. Il chuchota, son visage contre le sien, ses lèvres devant son oreille. Ce n'est pas l'endroit approprié...

Il redressa sa tête, la regardant. Il détourna ensuite le regard vers les flammes. Il avait beau ne pas vouloir brusquer les choses, il n'aimait pas la regarder. Sa beauté lui donnait vraiment envie de l'embrasser. Génial, maintenant elle lui avait donné envie. Il en avait prit goût. Elle aurait quand même pu se retenir. Il ferma les yeux. Elle aurait quand même pu refermer son corset, ça m'aurait évité d'être dans cette situation. Se disait-il en retournant lentement la tête vers elle. Oh et puis zut ! Autant terminer ce qu'ils avaient commencés. Sans lui laisser le temps de répondre, il l'embrassa à son tour, glissant lentement pour finir coucher sur elle. Ses mains glissèrent lentement jusqu'à ses joues. Et cette fois-ci, il ferma les yeux. Il n'avait plus qu'à attendre comment elle réagissait et il pourrait savoir s'il en faisait un peu trop ou si elle était d'accord.
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Ven 18 Mai 2012, 12:14


    Il parut d'abord surpris et quoi de plus normal? Je l'avais embrassé comme ça, sans prévenir. Bon ce n'était pas comme si je m'étais jeté sur lui avec sauvagerie mais cela n'en restait pas moins surprenant, je pouvais le comprendre. Et pourtant ce n'était pas ma faute. Il m'attirait irrésistiblement, comme beaucoup d'autre...J'étais une Veuve Noire et j'aimais ces futiles plaisirs charnelles mais pas avec n'importe qui, ça non. Généralement, c'était avec des personnes que je connaissais plutôt bien, pas avec un parfait inconnu, enfin...un homme que je connaissais depuis quelques heures à peine. Mes lèvres brûlantes touchaient les siennes, douces et irrésistibles. Mais passé l'instant de surprise, Zoro reprit confiance et fit glisser ses mains le long de mes hanches. Il redessina ainsi le contour de mes formes voluptueuses. Ses mains puissantes remontaient jusqu'à mes joues pendant que nous profitions du "tendre" baiser.Je laissais ses mains toucher mon corps brûlant à travers la mince chemise de soie fermée par mon corset entrouvert. Puis il y eut un retournement de situation frappant. Sans même avoir le temps de dire ou de faire quoi que ce soit, Zoro me fit tomber dans l'herbe fraîche en prenant ainsi l'avantage sur moi. A cheval il était assis sur mon ventre et je me retrouvais donc en position de faiblesse, position que j'avais rarement le loisir de tester, même dans un lit. De ses mains puissantes, il tenait fermement mes épaules, rompant notre baiser. Il rit doucement. Je sentais son souffle chaud dans mon cou. Une fois l'effet de surprise et de se retrouver dans une telle position passé, je lui fis un sourire malicieux. Le pirate enroula ses jambes musclées autour des miennes. Puis il dit d'une voix douce et sans colère:

    Qu'est-ce que tu fais..? Je n'ai même pas pu te réconforter.

    J'ouvris la bouche pour répondre mais il rit en posant son doigt sur ma bouche. Je refermais cette dernière en suivant son indication. Il était tellement attirant... Il se trouvait au dessus de moi et moi j'étais allongée dans l'herbe fraîche. Mes cheveux détachés autour de moi comme de longs rayons de soleil noirs. Puis il rapprocha son visage du mien et me chuchota à l'oreille:

    Ce n'est pas l'endroit approprié...

    Je souris. Pas l'endroit approprié? Comment devais-je prendre cette phrase? Était-ce une façon de dire qu’il valait mieux aller dans une auberge? Ou bien était-ce tout simplement un refus? Je ne savais pas exactement comment la traduire en fin de compte. Je ne répondis rien et plongeais mon regard de feu dans le sien. C qui était drôle c'est qu'il avait prononcé cette phrase mais qu'il n'avait pas bougé ensuite, signe évident que cela ne lui déplaisait pas non plus. Il détourna le regard vers les flammes comme s'il fuyait le mien. Ce qui était peut-être le cas. je me rendis alors compte que mon corset était encore ouvert sur la marque de la malédiction, laissant ainsi percevoir ma généreuse poitrine. Je n'avais pour ma part, aucune envie de stopper là nos affaires. Je ne voulais pas et j'espérais qu'il en allait de même pour lui bien que l'incohérence de ces paroles ne le montre guère. Finalement, il replongea son regard sur moi et m'embrassa de plus belle en fermant les yeux. Je devais prendre ça pour un oui, non? Il me fit lentement glisser et il finit par tomber allongé sur moi, ce qui ne me gênait pas vraiment, au contraire. Ses mains étaient plaqués contre mes joues et je savourais avec plaisir ce second baiser. Cette fois notre position était vraiment "allongée". Moi sur le sol et lui sur moi. Je brisais avec douceur notre baiser pour changer de position. Mes lèvres se détachèrent doucement de celles de Zoro et je dis avec malice:

    "Tu penses que ce n'est pas l'endroit idéal? moi je pense que si..."

    Sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, je fis la même chose qu'il avait fait auparavant. Je changeais la situation en roulant de l'autre côté, inversant ainsi les positions. Je me retrouvais donc au dessus de lui. Avec un petit sourire malicieux je poursuivis:

    "Moi je trouve justement que c'est le meilleur des endroits... personne ne passe par ici en pleine nuit, encore moins quand un buffet gratuit est donné un peu plus loin..."

    Je laissais quelques secondes mon regard divaguer autour de nous pour être sûre qu'il n'y avait en effet personne. Puis, me concentrant de nouveau sur Zoro, je passais mes douces mains sur sont torse musclé. Je savais pertinemment que ce serait bientôt de nouveau l'inverse et que je me retrouverais dans la même position que tout à l'heure, en position de faiblesse. Je ne pouvais pas de toutes façons rivaliser avec Zoro en terme de force, bien que pour une femme, j'avais une puissance physique hors du commun dû aux multiples entrainement aux armes lourdes mais aussi à mon métier de forgeron. Je laissais mes mains glisser sur le torse du pirate avec un petit sourire, attendant "secrètement" de me faire renverser à mon tour.
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Ven 18 Mai 2012, 18:23

Il était un peu gêné. En effet, ce n'était déjà pas son habitude de trouver une femme, qui possédait un corps d'une beauté à couper le souffle, en train d'agoniser. Non plus de se faire embrasser sans prévenir et encore moins dans un endroit comme ça. Il souriait quand même, appréciant le moment magnifique qu'était celui-ci. Mais il ne tarda pas à prouver à Takias sa supériorité. Seulement, il n'aurait pas pu envisager qu'elle réussisse à faire de même. Alors qu'il l'embrassait avec passions, elle brisa se baiser qui, fallait l'avouer, commençait à bien lui plaire. Il ricana à ses mots et essaya de répondre. Mais elle fut beaucoup plus rapide. Il n'eu à peine le temps d'ouvrir la bouche qu'elle le renversa. Lâchant un peu "Hey !", il la regarda. Maintenant, elle était sur lui. Mais ça ne lui empêchait pas de la tenir fermement par les épaules. Souriant, il haussa un sourcil et la laissa parler. Buffet gratuit ? Il passa sa langues sur ses lèvres. La chance n'empêche, un buffet avec pleins de truc gratuit ! Mais ce n'était pas le moment de penser cela. Lui, il avait déjà sa propre ration gratuite. Il ricana et se redressa légèrement, assez pour pouvoir déposer ses lèvres sur celle de la femme, frissonnant sous ses mouvements de main. Il sentait la chaleur de son corps contre le sien, appréciant chacune des secondes qui passait. Regardant discrètement sa poitrine d'un coin de l'oeil, non à l'abris des regards, il les dirigea ensuite au fond des siens, laissant retomber sa tête sur le sol. Elle avait l'air d'attendre quelque chose. Mais tous ce qu'il faisait c'est entourer sa taille de ses bras. Il était bien comme ça, couché dans l'herbe fraîche, restée humide à cause de la pluie. Pourquoi bouger.

Il ricana, un peu arrogant. Il lui sourit et la serra contre lui, la faisant coucher sur lui. Il sourit et l'embrassa fougueusement, glissant ses mains jusqu'à sa nuque. Il ne savait pas ce qu'elle voulait faire, ce qu'elle attendait, mais il savait que ce n'était qu'une histoire de nuit. Illuminés par la lune et les flammes crépitantes, ils étaient l'un contre l'autre et Zoro espérait vraiment que personne ne soit là. bien que croyant les dires de la jeune femme, il n'entendait pas les cris ou les rires de joies venant de là-bas. C'était peu être parce qu'ils étaient trop loin, ou peut-être pas. En tous cas, il n'avait pas à penser à cela. Il était avec Takias, prêt du feu. Il est vrai que sont corset ouvert lui donnait un côté des plus attirants, laissant sa poitrine attirer les yeux du garçon. Mais il ne prenait pas leur acte comme un simple moment de perversité. Il ne se voulait pas comme la plupart des hommes, asservit par les corps nus. fallait quand même avouer qu'il avait du mal à détourner le regard de celui-ci. Et puis, sans même le savoir, il fit ce qu'elle attendait. Un peu en retard, mais il le fit quand même. Il la bascula, se rapprochant encore plus des flammes. Il reprit sa place, en haut, mais restait cependant collé à elle, ne détachant pas ses lèvres des siennes. Ses paupières se fermèrent lentement. Il appréciait ce baiser comme tous les autres à sa juste valeur. Ses mains glissèrent sur le corps de l'élémental, la caressant, venant jusqu'à son coeur qu'il sentait battre. Le sien aussi battait, de plus en plus vite.

Il détacha ses lèvres, la regardant avec des yeux comme absorbés par cet instant. La chaleur de leur deux corps allié à celui de feu rendait lentement, petit à petit, l'atmosphère plus chaude. Il déposa ses lèvres à nouveau sur celles de la jeune femme, mais elles ne s'arrêtèrent pas là. Elles suivirent son corps, s'arrêtant un petit moment au niveau de sa poitrine. Là non plus il ne tarda pas à les faire descendre encore un peu, arrivant au niveau de son ventre. Mais rapidement, il redressa la tête et la regarda dans les yeux. Il lui sourit et passa une de ses mains dans sa sombre chevelure.

Donc, je dois comprendre qu'on reste ici ?

Il ricana et déposa un baiser sur son front, passant sa main sur sa joue avant de la faire glisser le long de son corps pour venir lui caresser la cuisse. Il sourit et l'embrassa encore une fois. Un baiser plein de passion. Il restait comme ça, décidant de ne plus bouger de d'attendre ce qu'elle allait faire. Il se demandait comme elle allait réagir à tous ça. Mais il ne voulait pas le voir, mais le sentir. Et c'est pour cela que ses paupières se fermèrent d'elles mêmes. Il resta sur elle, ne bougeant pas d'un seul pouce. Est-ce qu'elle voulait vraiment passer la nuit avec lui ? L'attirait-il vraiment ? Toutes ses questions se jouaient sûrement pour lui aussi. Alors il décida d'y répondre, sans même qu'elle les ait posé. Il se redressa légèrement, lâchant ses lèvres. Il ricana. Ça faisait quand même assez souvent qu'il goûtait aux siennes et il ne savait même pas si cela lui faisait plaisir ou non. Il ne chuchota pas, mais ne le cria pas haut et fort non plus.

Takias...Je veux que nous passions cette nuit ensemble...Ici.

Il aurait pu avoir envie de rajouter "en pleine nature" si ce moment n'était pas aussi important. Il avait envoyé ses mots de sa voix la plus douce avec sincérité. Il voulait savoir si elle était d'accord. Mais il avait du mal à retenir son envie, baladant son regard sur son corps en se mordant la lèvre. Y'a pas à dire, elle était que trop bien faites.
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Sam 19 Mai 2012, 21:59


    Lorsque j'inversais les positions, Zoro lâcha un petit son de surprise qui me fi encore plus sourire. Je savais très bien qu'il allait changer de position et reprendre l'avantage, seulement j'aimais bien profiter de cet instant de supériorité naïf. D'habitude dans ce genre de moments intimes, c'était toujours moi qui avait le dessus. Mais là, non. Je plongeai mon regard de feu dans le sien, attendant avec un petit sourire imprimé sur mon visage ce qu'il allait faire. Il rigola à mes paroles avant de se redresser juste un peu pour poser de nouveau ses lèvres sur les miennes tandis que je caressais son torse musclé seulement protéger par la fine chemise qu'il portait encore humide de l'eau qu'il m'avait imposé sur le front quelques heures auparavant. Je sentais son corps frissonner sous mes gestes de mains malicieux. Mes lèvres brûlantes ne cessaient de redemander la fraîcheur de leurs semblables. Un baiser de passion et d'amour mais aussi et surtout de désir ardent. Il finit par rompre le baiser en reposant sa tête dans l'herbe. Son regard se dirigea d'abord vers ma poitrine si désirable, bien percevable d'ici avant de replonger son regard dans mes iris rouges. Nous restâmes un bon moment comme cela, décelant le corps de l'autre sans faire un geste, simplement du regard. Mes yeux semblaient transpercer les siens et vice versa. Sa beauté rendait mon désir encore plus fort. J'étais à cheval sur lui, mes mains posées sur l'herbe me soutenant relevée sur son corps. Il finit par m'attirer contre lui et sous sa force, je me laissait tomber, allonger contre son corps frais. En soi, son corps était peut-être chaud, mais étant une Elémentale du feu, mon corps était toujours plus chaud que celui des autres, rendant pour moi tout semblable à la fraîcheur. Je me retrouvais donc collé contre lui encore en position de supériorité. Il fit glisser ses mains sur ma nuque et m'embrassa avec fougue, mes lèvres touchèrent les siennes avec un plaisir puissant, c'était comme une drogue dont je ne pouvais plus me passer. Le contact de sa main sur mon coup, de son torse contre ma poitrine et de ses lèvres contre les miennes était tout simplement divin.

    Je sentais chaque pulsions de son sang dans ses veines tellement je me sentais proche de lui physiquement. Puis il fit ce à quoi je m'attendais depuis quelques minutes, il me fit à son tour rouler en inversant les positions. Mais ses lèvres restèrent coller aux miennes contrairement à la dernière fois et à mon plus grand plaisir. Je savourais chacun de ses mouvements contre moi. Nous restions collés l'un à l'autre nos deux corps rapprochés un petit peu plus des flammes. Puis il fit quelque chose que j'attendais depuis bien longtemps. Ses mains glissèrent tendrement sur mon corps blancs. Ces élans d'amour il y avait un moment que je ne les avais plus ressentis. La dernière fois que je m'étais retrouvé au lit avec un homme, le désir charnel prenait violemment le dessus, et ses caresses tendres n'avaient pas de places. Je sentis mon corps frissonner sous les mains de Zoro. Que c'était bon! Il posa l'une des ses mains sur mon cœur, proche de ma poitrine. Il finit par détacher ses lèvres des miennes, à mon plus grand dam. Il me regarda pendant un instant à le lueur des douces flammes derrière nous et qui au fur et à mesure de nos ébats, devenaient de plus en plus proches. La douceur du feu et le bonheur que j'avais éprouvé tout à l'heure n'était rien par rapport à cela. La chaleur qui se dégageait était des plus agréables, du moins pour moi. Puis il replongea ses lèvres sur les miennes dans un autre baiser avant de faire lentement descendre ces dernières sur mon corps. D'abord dans mon cou nu et au début de mon torse encore nu. Puis elles s'arrêtèrent à mon grand plaisir sur ma poitrine avant de redescendre jusqu'à mon bas ventre. Il releva alors la tête avec vivacité et replongea son regard tendre dans le mien. Un regard tendre mais fort. Un regard d'homme. Il me fit un sourire qui fit battre mon cœur encore un peu plus vite avant de passer une main dans ma longue et soyeuse chevelure de jais. Zoro était toujours à cheval sur moi, à la seule différence que nous étions plus rapprochés, sentant la chaleur corporelle l'un de l'autre. Il dit:

    Donc, je dois comprendre qu'on reste ici ?

    Je n'eus pas le temps de répondre, il me déposa un doux baiser sur le front et posa sa main puissante sur ma joue, la faisant doucement redescendre le long de mon corps, allant jusqu'à ma cuisse. Vu le short que je portais, cela ne fut guère difficile et je sentis un frissons parcourir mes jambes, frisson de bonheur et d'excitation, non pas de crainte. Il m'embrassa de nouveau. Nous restâmes longtemps comme cela, l'un contre l'autre, savourant le contact d'un corps si proche et si attirant. Il avait les yeux fermés et je ne tardais pas à suivre son exemple. Puis il prit la parole, instantanément , mes yeux se rouvrirent, pétillants:

    Takias...Je veux que nous passions cette nuit ensemble...Ici.

    C'était une invitations, je l'avais bien compris et je sentais comme une tensions palpable dans l'air, comme si ma réponse pourrait tout changer. Mais moi je n'avais aucune envie de cesser ce que nous étions en train de faire. Aucune envie de quitter cet homme si charmant et attirant qui me semblait tout droit sortie du paradis. Je ne voulais pas, pas déjà...! Mais ceci étai une invitation, pas un renvois, un sourire se dessina donc sur mes lèvres et c'est avec une voix des plus sensuelles que je répondis:

    "Il en va de même pour moi! Cet endroit est des plus calmes et reposant et... tu m'attires bien plus que tu ne le penses Zoro...!"


    Je laissais comme un peu de mystères dans ma phrase et ajoutai un petit sourire malicieux. Puis je posais mes deux mains sur son torse musclé et passait de nouveau sur lui en descendant jusqu'à son pantalon. Là je passais mes mains sous sa chemise de soie blanche en touchant sa peau nue. Je remontais doucement et commençais à déboutonner son vêtement. Cette si petite barrière matérielle était maintenant loin. J'eus tôt fait de lui ôter son haut et me plaquais contre lui avec une main posée sur son torse chaud. Je tenais de l'autre main la chemise du jeune homme. Je la laissais tomber à côté de nous sur l'herbe fraîche en disant avec un sourire malicieux:

    "J'espère que cela ne te gêne pas si je me débarrasse de cela!"

    La chemise tomba sur le sol et je plaquais mes lèvres sur celles du jeune homme en laissant à mes mains le plaisir de caresser le torse musclé et nu de Zoro. Mes lèvres refirent le même chemin que celles de Zoro précédemment. Elle descendirent dans son cou en redescendant sur son torse, goûtant le plaisir du contact chaud de sa peau nue. Mes mains continuerait de caresser les épaules du jeune homme. Je m'arrêtais comme lui sur son vente avant de replonger mon regard dans le sien
    avec un sourire doux.
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Dim 20 Mai 2012, 00:28

La passion les enivrait tous deux. Ils étaient l'un contre l'autre et Zoro devait avouer que ce n'était pas désagréable. C'était même trop bon. Elle avait des formes tellement belles qu'il ne pouvait se retenir de les dessiner avec ses mains. Il n'avait pas l'habitude de côtoyer des femmes d'une aussi grande beauté. Seulement, maintenant au-dessus d'elle, il avait la vue sur la totalité de son corps et il en était encore plus heureux. Il sentait la chaleur de son corps l'envahir peu à peu. Il ne pouvait s'empêcher de serrer un peu sa poigne sur ses hanches. Qu'est-ce qu'elle était douce et belle. Il avait peut-être l'air rude, mais il adorait toucher son corps au-dessous de ses vêtements. Ses lèvres étaient comme attirées par les siennes. Et ses baisers se répétaient souvent, ne lui laissant pas le temps de parler. Il en voulait pas gâcher ce plaisir intense qui ne faisait que commencer. Le crépitement du feu était leur seul musique. Les flammes se reflétaient dans leur yeux, image de leur désir. Elle avait l'air d'apprécier ce qu'il lui faisait et c'était temps mieux. Bien qu'il n'avait jamais eu ce genre de relation avec une femme, il gardait assurance et joua l'atout de la douceur, lui caressant son corps. Ses jambes s'écartaient sur son corps des deux côtés, sur son bas ventre. Il ne voulait pas l'écraser de son poids, mais ses formes et la chaleur qui s'y dégageait était un peu comme un aiment. Il savait qu'à présent, il ne pouvait pas rester de marbre devant cette déesse. Rien ne pourrait lui faire quitter sa place. il ne voulait pas que ça se finisse. Qu'ils soient dans l'herbe et dans un lit, tous cela lui importait que peu. Maintenant qu'il avait goûter à ses lèvres, à sa chaleur, à son coeur, il ne pourrait plus s'y passer. Quoiqu'il arrive, il sera obligé de la quitter, mais pas question que ce soit maintenant. Il sentait son coeur battre encore plus fort. Ses lèvres ne la laissait pas indemne apparemment. Et ses caresses la faisait frissonner. Il sourit légèrement. Qu'est-ce qu'elle était sexy. Et sachant que des frissons l'assaillaient sous ses caresses en était que plus excitant. Il ne s'attendait pourtant pas à un détournement de situation.

En effet, ayant sûrement une idée en tête, cette magnifique jeune femme la renversa. Il n'opposa certes aucune résistance, mais ils se rapprochaient encore du feu. Mais il trouvait ça que mieux encore. La chaleur venait de monter encore et ça ne faisait que les exciter. Il ne voulait pas la quitter. C'était de loin le plus moment qu'ils avaient dû passer de leur journée, il n'allait pas abandonner maintenant. Surtout que ça resterait sûrement un puissant choc de l'entendre dire non. Il la regardait dans les yeux, admirant ses beaux iris rouge. Elle prit la parole de sa voix tendre qui lui donna encore plus l'envie de l'embrasser. Ces dires lui fit étirer un long sourire. Cet endroit était calme certes, il était même parfait pour ce qu'ils faisaient, mais elle se trompait sur un point. Il espérait vraiment qu'il l'attirait beaucoup. Il se redressa légèrement pour poser ses lèvres sur les siennes, appréciant chacune des secondes qu'ils passaient l'un sur l'autre. Il frémit lorsqu'elle posa ses mains sur son torse, mais son sang chaud qu'il sentait circuler ne faisait qu'attiser son envie de rester accrocher à elle. Ses bras l'avait entouré, s'agrippant à sa chemise. Mais alors qu'elle descendait jusqu'à son pantalon, il rougit légèrement et se laissa retomber en la lâchant. Il ne détourna pas le regard, la regardant fixement en se demandant ce qu'elle comptait faire. Il la regardait, son envie encore plus attisé.

Il se cambra légèrement, frissonnant sous ses mains. Il sentit ses mains envahir son corps d'une douce chaleur, même si elle lui enleva sa chemise. Il la regardait, l'embrassant quand elle fut à portée. Il ricana à ses dires, après avoir brisé le baiser beaucoup trop court à son goût. Il recommença à frémir sous ses baisers, ayant une vague impression de déjà vu. Il ricana, la regardant faire. Puis il lui prit les joues entre ses mains et la ramena au niveau de son visage, l'embrassant langoureusement. Il la fit s'asseoir sur lui, lui enlevant lentement sa chemise qu'il laissa glisser dans l'herbe fraiche.

Pour serais-je le seul à profiter de cela..?

Il regarda son corset avec attention. Ca faisait longtemps qu'il avait envie de faire cela, alors il n'allait pas se gêner. Délicatement, il se redressa encore une fois et passa ses mains derrière son dos. Il lui embrassa le haut de sa poitrine, profitant de sa position. Il défit lentement les ficelles de sont corset et réussit enfin à lui enlever, le jetant à côté de sa chemise. Il regarda ses formes de plus prêt avant de déposer ses lèvres sur les siennes dans un baiser des plus ardent, plein de plaisir. Il se redressa tellement qu'à la fin, il la bascula en arrière. Ils n'avaient pas roulé cette fois-ci. Il glissa sa main jusqu'à son short. Il brisa le baiser la regardant.

A mon tour de t'enlever quelque chose...

Il descendit lentement sous des baisers assez étendu sur son corps jusqu'à ses bottes. Il les défit et les jeta une par une. Il fit descendre lentement ce qui cachait son dernier sous-vêtement avec ses deux mains. Il remonta au niveau de ses lèvres et, envoyant le vêtement rejoindre les autres, embrassa avec passion Takias, lui tenant fermement les hanches.
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Dim 20 Mai 2012, 09:25


    Nos plaisirs semblaient s'étendre sur toute une vie. Je ne savais pas l'heure qui l'était mais je ne voulais pas le savoir, de peur qu'il ne soit trop tard, et que ces plaisirs prendraient bientôt fin avec le levé du jour. Mais un petit coup d’œil à la lune me permit de savoir qu'il nous restait quand même de bonnes heure. J'en frémit de plaisir. Zoro se laissa caresser avec plaisir et quoi de plus normal, mes mains frôlaient ses muscles et son torse, répétant une sorte de ballet qui pouvait aussi s'apparenter à de petits massages. Il rigola lorsque je lui ôta sa chemise, continuant de mêler nos lèvres dans une danse de désir. A chaque fois qu'il rompait un baiser, mes lèvres en demandaient encore plus, attiré par la douceur des siennes. Nous nous rapprochions tout doucement du feu et la chaleur qui montait était semblable à notre désir de l'autre qui ne cessait lui aussi de s'accroître. Quel bonheur de se sentir si proches, si collés au corps de l'autre dans près de la chaleur d'un bucher. Le jeune homme tenait fermement mes hanche de ces mains puissantes. Mes formes divines laissaient rarement sans émois et je m'en vantais bien. La chemise retomba sur l'herbe fraîche. Il me saisit et ramena ma tête vers lui, s'ensuivit un long baiser de passion. Il fit glisser ma chemise sur le sol. Puis Zoro répondit:

    Pour serais-je le seul à profiter de cela..?

    Je souris, en effet, j'avais hâte de pouvoir profiter de cela, comme il disait! Il jeta son dévolu sur mon corset comme je m'en doutais. C'était une des parties la plus voluptueuses de mon corps et j'en était remarquablement fière. Je me retrouvais non plus en position couchée sur lui mais assise sur son ventre. Il se releva à son tour en passant ses bras derrière mon dos. Il posa ses lèvres sur le haut de ma poitrine avant de descendre doucement ses mains sur le lacet qui retenait le vêtement sur mon corps pâle. Il eut tôt fait de se démêler avec les ficelles qui font généralement le cauchemar des hommes pour les enlever. Mais Zoro n'eut aucun problème avec ça, bien au contraire, il y arriva même facilement. Était-ce le désir qui lui faisait aller si vite, ou peut être l'habitude? Je m'en moquais complètement. Le corset glissa de mon corps et Zoro le laissa glisser à côté de la chemise. Il laissa son regard se poser sur mes formes anus. Je me retrouvais donc en soutien-gorge, et il me restait encore mes bottes et mon short qui n'allaient guère rester longtemps à leurs places il me semblait. Il m'attira contre lui et posa ses lèvres sur les miennes, dans une baiser sublime et passionnée. Mes lèvres brûlantes se collaient à celles de Zoro avec une joie infinie. Je me tenais assise sur lui et lui redresser proche de moi je tenais une main sur derrière son dos nu. Sans même m'en rendre compte, je basculais en arrière, Zoro de nouveau sur moi. Il rompit le baiser avec douceur comme il savait si bien le faire, puis fit doucement descendre ses mains sur mon short noir.

    A mon tour de t'enlever quelque chose...

    Je souris comme avec une lueur de défi dans les yeux. Il commença par faire doucement descendre ses mains sur mon corps doux avant de retirer mes deux bottes. Doucement il fit descendre mon short qui ne montra aucune résistance le long de mes jambes avant de le laisser tomber sur le sol. Je me retrouvais donc en soutien-gorge et culotte. Un ensemble noir surmonté d'une fine dentelle. J'étais quasiment nue et je sentis les deux mains puissantes de Zoro tenir mes hanches si bien moulées avec fermeté. Il m'embrassa une nouvelle fois et je me blottis contre lui. Je sentais son torse musclé sur ma peau fine et douce. Une chaleur plus forte m'envahit et un long frisson parcourut tout mon corps comme l'effet d'une drogue. Je plaquais mes lèvres contre les siennes et passais mes deux mains derrière son dos les faisant doucement descendre jusqu'à son bassin. Je me laissais retomber sur le sol en l'attirant sur moi. Mes mains firent encore quelques caresses sur le bas du dos de Zoro avant de revenir sur son ventre, tout cela sans rompre notre baiser remplis de passion. Plus ça allait, plus j'avais envie de lui. Il me semblait être ce que j'avais toujours rêvé, un homme puissant, et en même temps si doux et aimant...Bien sûr je ne pourrais rien tenter de "sérieux" avec lui. J'étais une Veuve Noire et ce genre de plaisir ne pouvait aller plus loin. De toutes façons je n'avais pas envie de me marier ou de m'attacher par je ne sais quel serment à un homme. Ces derniers avaient assassiner ma soeur et c'était quelque chose que je ne pouvais accepter, c'était à sa mémoire que j'avais fait la promesse de ne jamais me lier à un homme. De toutes façons, j'aurais toujours l'envie d'aller vers d'autres hommes quoi qu'il advienne. J'eus un petit mouvement de la tête imperceptible pour me concentrer sur l'instant présent et laisser ses pensées. La chaleur du feue t du corps de Zoro m'enveloppait désormais telle une aura puissante et protectrice. Ses mains sur mes hanches me laissèrent un petit frisson. Je laissais doucement mes lèvres s'écarter des siennes pour le regarder en souriant avant de dire:

    "Hmm tu as triché, tu en as fait deux à la fois!
    -Un petit rire malicieux vint éclairer ma gorge- Mais cela vient à moi!"

    J'avais dit cette phrase avec ironie et sans aucun reproche, au contraire. Doucement mes mains qui caressaient son ventre redescendirent sur la braguette de son pantalon. D'un mouvement précis, j'inversais une nouvelle fois les positions sur le côté, me retrouvant au dessus de lui, en sous-vêtements. Mes mains dégrafèrent le bouton de son pantalon que je fis doucement glisser le long de ses jambes dévoilant un corps musclés et désirable. J'ôtais ses chaussures et jetais le tout un peu plus loin. Toujours assise sur lui nous étions tout deux en sous-vêtements. Je me laissais attirer contre, ma poitrine aux formes généreuses sur son torse musclé. Nos deux intimités seulement protéger par deux fines couches de tissus. Cette fois je mes deux genoux étaient posés sur l'herbe fraîche l'un à côté de la hanche droite de Zoro et l'autre à côté de sa hanche gauche. Je frôlais du doigt son intimité en réprimant un frisson avant de revenir vers son torse. Je posais mes lèvres sur ce dernier et refit le même parcours que la dernière fois en partant du cou puis descendant petit à petit touchant de mes lèvres le torse du bel homme. Sauf que cette fois, je descendis sur son bas ventre et continuais sur son entre-jambe seulement caché par une barrière de tissus infime, je remontais alors pour venir déposer mes lèvres sur les siennes en me blottissant contre lui.


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Pour les beaux yeux d'une femme [Pv Takias]

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