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Lun 16 Juil 2012, 16:58

Bast, oh ma précieuse, ma tendre Bast. Je pensais a elle avec cette rage amer, ce goût de la mort en bouche. Comme il était tendre de voir les zombies s'effondrer, mais ce n'était pas tant moi que d'autre qui avait mis fin a leur vie. Enfin je ne pouvais parler de vie, restait à avouer que de nombreux êtres s'étaient effondré, leur tête loin de leur corps. J'étais plus calme, plsu lucide à présent que j'étais seule et l'unique être encore présent s'était Bast, je changer de pièce pour éliminer un zombie dès l'entré, sa tête vola, en rondelle à cause des griffes. J'avais presque envie de rire mais en me^me temps je me faisais peur a moi même. Étais-je un monstre ou dépendais-je donc autant des autres pour être moi-même ? Je n'avais nul réponse mais une danse effroyable débuta avant qu'un corps ne s'écrase devant moi et qu'une voix ne raisonne, je souriais, levant la tête.

"Je crois ne plus être seule, mais comment monté à ce mur ?"

La encore je n'avais nulo autre réponse si ce n'était l'instinct, je valser entre les zombies, le sixième s'écrasa dans mon dos, sa tête roulant entre mes pieds. Je souriais, effroyable vérité que d'avoir tant tué. Puis, agacé de tourner en rond à traverser pièce et pièce je déchainer un souffle d'air qui envoya deux autres adversaires contre un mur avant que mon éventail ne finisse le travail. J'avais pourtant perdu le compte en passant la porte suivante, retrouvant la fameuse jeune femme qui cherchais compagnie en ce lieu sinistre.

"Hé bien vous n'êtes point seule à présent."

J'essayais pour ma part d'ignorer la déchirure de mon cœur, au loin on entendait les râles de Bast, le changement se ferait il plus vite car elle était animal ? Nul réponse une fois encore, et juste l'envie de la retrouvé, d'éviter que d'abject zombie ne la touche bien que le mal soit déjà là. Je songer a Anty, que faisait le dragon noir si solitaire ? Surement bien des choses. je fermais les yeux un instant, Alec, ou Zoro, ou bien même Kotaro, peux m'importais mais j'avais envie de voir l'un de ses hommes, de pouvoir me reposé sur eux et ne plus avoir a subir cette douloureuse blessure à l'idée que ma compagne la plus proche et la plus fidèle aller me quitter dans d'attroce souffrance surement.

Mon regard se reposa sur la demoiselle, mais s'était un regard vide, las, je voulais juste découvrir l'identité du coupable et l'égorger, ou un antidote à supposer qu'il en existe bien un. Peux m'importais tant que je pouvais agir et ne pas rester là a pleurer et souffrir. Car oui, des larmes s'échappaient de mes yeux, véritable sillon d'argent sur mes joues alors que mon regard se faisait plus farouche. Il n'était que temps de pouvoir fuir cet endroit, temps de trouver une solution véritable. Mon instinct me poussait a fuir mais ma voloçnté voulait se battre. Finalement c'est ma raison qui prenait le dessus, nous devions retrouvé les autres.
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Ven 20 Juil 2012, 14:12

Gabriel regarda Ophalee qui s'occupait de l'enfant assise au sol, perturbée. L'enfant pleurait à chaudes larmes tandis que la plus grande bélua tentait de la calmer. On lisait dans le regard de son compagnon qu'il fallait faire vite. Après une brève minute, l'enfant dévoila son bras à la louve.

- Un vilain monsieur m'a mordu, ça fait mal ...

La bête en resta stupéfier d'horreur. Anna arriva en secours alors qu'Ophalee reculait. Elle posa des questions primordiales à l'enfant et celle-ci lui répondit que cela ne faisait pas longtemps que la morsure était présente. La compagne d'Ophalee demanda à l'enfant qu'elle tende le bras et qu'elle ferme les yeux. Celle-ci frissonnait de peur, le mal ne s'était pas encore propagé dans ses veines.

Sans attendre une seconde de plus alors qu'Ophalee se chargeait des sans-âmes, Gabriel lui trancha le bras. On put entendre dans toute l'enceinte de la tour un cri d'enfant aussi aigüe qu'il puisse l'être. Gabriel jeta le bras sur le côté, le donnant en pâture aux sans-âmes qui ignorèrent cette chair. Anna fit vite, déchirant son tissus, elle fit d'abord un garrot afin que le sang ne s'écoule pas plus et banda le reste de l'épaule. L'enfant souffrait et ne voulait plus se lever. Néanmoins, Gabriel la força à aller sur son dos alors que la louve qu'était Ophalee se chargeait de dégager un chemin, faisant rouler les corps au sol.

Finalement ce fut Anna qui porta l'enfant de bas âge sur son dos. Gabriel se chargea de surveiller l'arrière car le cri avait attiré bien plus qu'une tête.
La bélua ne compta pas le nombre de sans-âmes qui gisaient au sol grâce à leurs bonnes armes. Toutefois il devait y en avoir plus qu'une bonne dizaine.

Anna raconta une histoire à l'enfant, histoire qu'elle pense à autre chose et surtout qu'elle ne s'évanouisse pas. Ils pénétrèrent dans une salle plus fraîche que les autres. Ils continuèrent leur route tandis que les murs s'amusaient à changer de place. Ils finirent par arriver à tout hasard dans une salle meublée de belles choses, comme des tableaux ou bien des statuts. Que faisait cela ici ?

Ophalee s'arrêta et vit trois êtres qu'elle avait déjà rencontré : Solira, Zelerion et Edwina. Derrière le petit groupe qui venait d'arriver, l'entrée se mura. La bélua et son groupe se rapprochèrent des autres. Elle reprit forme humaine, en dégageant une lueur noire de son corps (c'est à dire sa fourrure) qui s'estompa bien vite. On voyait sur le visage d'Ophalee du sang qui masquait la moitié de celui-ci sous des traits sanguinaires.

Elle les salua à nouveau alors que son regard se posait sur Solira. A fortiori elle aussi venait d'arriver car la bélua avait pu l'entendre dire qu'elle savait qui était derrière tout ce grabuge.

- Qui est-ce ?

Demanda Gabriel qui avança aux côtés d'Ophalee. On lisait dans son regard une impatience qui le rongeait.
Anna déposa l'enfant qu'elle avait sur le dos au sol et la banda à nouveau.
Ophalee abaissa la main qui s'agitait de l'homme. Il était nerveux.

- Pourrais-tu nous dire, s'il te plaît ?

Sa mine était inquiétante à cause du sang mais pas surprenante. Elle ne témoignait en cet instant aucune animosité qui pourtant la distinguait bien. Anna fit savoir à ses deux compagnons qu'il fallait qu'ils sortent vite d'ici. Elle espéra que Solira partage ce qu'elle savait.

La bélua vint à se souvenir de la promesse de la Voix. Elle leva sa tête et dit alors haut et fort :

- J'ai achevé dix de ces monstres. Je souhaiterai connaître la sortie de ce labyrinthe.

Elle eut une autre question en tête qui fut sur l'antidote, néanmoins ils avaient besoin de s'esquiver d'ici et elle pensa qu'elle pourrait partager cette réponse avec les survivants comme Zelerion et Edwina.

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Ven 20 Juil 2012, 14:17

Time to Run



- J'en ai marre de cet endroit ... Marre ...

- C'est pas moi qui ai insisté pour qu'on s'embarque là-dedans , et tu le sais !

- Je sais je sais . Mais il n'y a rien qui pourrait nous aider de toutes façons .

- Tu croyais que les indices allaient venir à tes pieds certainement ? Qu'on aurait le om du coupable et la formule de l'antidote d'un claquement de doigt peut-être ?

- Non bien évidemment mais ...

- Moi qui croyait que même en tant que génie , tu avais les pieds sur terre et prenait conscience du fait que même tes voeux ne peuvent ps tout faire ...

- Allez on s'en va avant que quelque chose d'autre nous tombe dessus .

Je descendis lentement les escaliers , Aaron sur l'épaule . Le silence se fit pendant quelques instants , alors que je tournais la tête dans tous les sens , cherchant la sortie dans ce dédale où les murs constituaient le sol , autant qu'on pouvait marcher sur le plafond ... Aaron m'interrompit dans mes pensées , souriant d'un air ironique que je détestais : j'étais partie pour avoir tort si vous voulez mon avis .

- Et euh ... Où est la sortie ?

Le silence se posa à nouveau , et le regard arrogant du chat voulait dire qu'il était fort content de son coup , de m'avoir donné tort et d'avoir semer le doute en moi . Il était comme ça des fois , hyper bizarre et sournois , prêt à m'envoyer sur les rails de la folie .

J'avalais durement ma salive . Ça tremblait à nouveau mais je m'y préparais et parvenait à rester stable sans paraître stressée comme jamais , restant simplement debout avec le chat noir sur l'épaule qui regardait les blocs de pierre trembler et former un nouveau puzzle en queqlues secondes . Mon regard se fit froid , tandis que ce bazar monstrueux des plus bruyants prenait enfin fin . Je m'avançais doucement avant de faire un grand mouvement de bras vers la droite , faisant réappaître mon manteau bleu ciel aux coutures dorées , Aaron se demandant ce que je faisais . Je ne répondis pas à sa question , ni même du regard et ne prenant point la peine d'attraper ma capuche pour al mettre , lançait simplement :

- Accroche-toi , ça va secouer sec !

Mes pieds se décollèrent du sol et bien vite , je m'élançais d'un côté planant maintenant à toute vitesse , semblable à une étoile filante glissant dans l'air entre les couloirs avec une facilité et vivacité saisissante . Je sentais presque les griffes de Aaron se planter dans mon épaule mais n'en démordait pas , continuant mon chemin le plus vite possible , zigzaguant entre les murs de cette tour joueuse . Puis tout se remit à trembler alors que j'étais encore en vol . J'écarquillai les yeux lorsque je vis le mur à droite , devant moi bouger . Je visais le sol , le frappant violemment , roulant un moment dessus , m'étalant royalement , le chat volant un peu plus loin .

Je fus figée un instant , voyant la pierre parée à se refermer sur le chat . Mais dans un élan de courage que je ne me connaissais point , je me jetais dessous , attrapant le chat sous un de mes bras avant de sauter à l'aide mon pied contre le mur (qui était peut-être le plafond en passant) et reprenait mon envol alors que la pierre s'écrasait dans un gros fracas contre l'autre . Je regardais derrière moi , ce qui fit que je ne vis pas la vitre en face de moi . Je la traversais et par réflexe , mit mon bras devant mes yeux , protégeant de la paume de ma main le regard du chat ... puis me viandait totalement dans l'herbe ... J'étais dehors ?

Il fut un temps assez long pour que j'ouvre les yeux et remarque que la tour avait disparue . Je soupirais rassurée , et attrapai Aaron , commençant à m'éloigner de ce lieu maudit à souhait . Plus jamais je ne viendrais dans le coin .

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Sam 21 Juil 2012, 22:36

Petit fond sonore

Je façonnais, modulais, j'avais l'impression que la magie que je possédais m'avait toujours caché ses talents. J'avais l'impression qu'elle m'avait trahi en fait, comme si tout ce temps elle m'avait regardé, riant de ma faiblesse, riant de mon état sans se dévoiler, jamais. Mais à présent que je la sentais m'envahir, je la voyais comme une drogue, quelque chose dont je ne pourrai plus jamais me passer. Et, en même temps, au fond de moi, je sentais la puissance des femmes de mon clan, des sorcières Syrkell. Le pouvoir était grisant et dangereux. Je savais pertinemment que beaucoup se perdaient dans ce dernier et j'espérai secrètement que si moi-même je m'y perdais, ce serait pour de bon, définitif. Et alors que je songeais à ce pouvoir qui m'envahissait, l'homme que j'avais aperçu tout à l'heure débarqua dans l'endroit que j'avais créé, détruisant les murs, me demandant s'il était à la mode. Je ne compris pas tout de suite, m'apprêtant à bégayer une réponse maladroite avant qu'une voix me souffle :

* Calme toi, si tu prends le temps de répondre, tu auras celui de la réflexion, de la répartie. Regarde le dans les yeux, laisse un silence. Il vaut mieux répondre tard que maladroitement. *

Il ne faisait aucun doute qu'il s'agissait de Melinda, ma mère. Cependant, je n'aurai su dire comment elle faisait pour me parler ainsi...possédait-elle le don de télépathie? Je soufflai intérieurement, regardant le jeune homme. Il parlait de Naram, les cheveux bleus. Je finis par lui sourire :

« Je crains que non. Mais si vous voulez, je connais un bon coiffeur... »

C'était pas vraiment dans mes habitudes de dire cela. En fait j'étais plutôt habituée à caler sur plusieurs mots d'affilés, bégayant avec les individus que je ne connaissais pas. Mais mon ancêtre ne voulait visiblement pas laisser la dernière des Syrkell se comporter comme une petite fille naïve et pleine de rêves idéalistes et totalement irréalisable. Je lui dis alors, me rappelant Naram un instant :

« Oui, je le connais...enfin, je crois. »

Je ne savais pas vraiment, je ne l'avais vu que deux fois, il y avait quelques temps et à présent. Mais j'avais cette impression, peut-être fausse, de le connaître. Mais pourquoi me demandait-il ça? Qu'est ce que ça pouvait bien faire? Etions nous ici pour discuter ou pour tuer ces horribles monstres. Ce fut d'ailleurs à ce moment précis qu'une jeune fille arriva, criant à tord et à travers qu'elle connaissait le coupable. Mais elle ne fut pas la seule car un petit groupe de personnes fit son entrée également. Bien, s'ils étaient ici, c'est peut-être qu'il ne restait plus beaucoup de zombies? Je ne savais pas vraiment mais ceux que je contrôlais arriveraient bientôt ici. Je regardais Ophalee puis Solira. Je voulais moi-même savoir qui se cachait derrière tout cela...mais à présent, je devais finir ce que mes compagnons avaient commencé. Car depuis le début, je n'avais fait que fuir, me réfugier derrière l'idée que je ne serai bonne à rien.

Je me levais alors, sachant que j'allais devoir utiliser une puissance magique importante qui me viderait sans doute de toute ma force...tant pis. Je me concentrai alors, appelant les zombies que je contrôlais, des zombies qui ne tardèrent pas à entrer dans la pièce, accompagnés de cris d'horreur, avant que Solira n'ait pu répondre à la question qui se posait. Alors, les sans âmes déposèrent doucement les personnes qu'ils tenaient, personnes qui ne tardèrent pas à se réfugier aussi loin d'eux qu'elles le pouvaient. Maintenant, cela allait être le plus dur. Je regardais les murs que j'avais façonné en divers objets plus ou moins tranchants. Il y avait même des armes. Je murmurai alors :

« Entre-tuez vous... »

Cela me demanda tellement d'énergie que je sentais mes forces voler en éclat, comme si ma vie était un vase troué qui se vidait petit à petit au fur et à mesure que les morts-vivants prenaient les armes et se décapitaient entre eux. Je sentais ces forces vitales m'abandonner petit à petit et je trébuchais sur mon estrade faite de magie, tombant dans le vide, ma conscience me quittant comme les pensées quitte l'homme qui s'endort. J'espérai que les autres tueraient les derniers zombies, j'espérai rouvrir un jour les yeux. Je ne vis qu'un homme apparaître devant moi avant que je perde connaissance, lui : Iro.
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Sam 21 Juil 2012, 23:43

    "Tu rigoles, tu te moques mais tu sembles bien plus affolé qu’autre chose Naram, c’est un bon style qui émane de toi mais es-tu vraiment l’image de toi ? N’as-tu pas peur de ce lieu plus qu’autre chose Naram...-Sin ?"

    " qu'en sais-tu ? Misérable. " lui dis-je avant qu'il ne tente le grand plongeon que j'avais jugé inutile de faire.

    " Je te retrouverai l'ami, ne t'en fais pas. " soufflai-je avec un ton plutôt acide dans ce silence grisant en regardant d'un oeil interrogé le vide profond qui m'attendait.

    Me retournant vers la direction opposée, je vus une fois encore ces morts que le glas n'a suffit à taire et dans cet effroi insupportable, je décidai de jouer ce rôle de faucheur. Bien sûr, cela était contradictoire avec tout ce que j'avais pu dire jusqu'à lors, mais je pensais pour l'heure que tout ceci avait bien trop duré.

    Je voyais bien qu'une magie, grande et belle, celle d'une magicienne hors paire, nous guidait à travers l'ombre des lieux et s'il fallait que la source de tant de beautés soit aux pieds de la chute, alors mon devoir n'était-il pas, envers cette magicienne, de faire en sorte que plus rien ne passe ? Mieux encore, je comprenais doucement qu'avec réflexion, trouver le coupable n'avait pas grand intérêt pour l'heure. Mes compagnons de fortune menaient l'effort battant à chercher quel visage se cachait sous toutes ces pourritures d'outre tombe que j'aurais été bien bête d'utiliser une même énergie au même but. Alors que tant de morts vivants étaient à ma portée, c'était l'occasion, de m'amuser.

    Ils arrivèrent, comme les tambours d'une guerre, grognant d'un coeur qui ne bat plus mais qui sommeille, comme s'ils cherchaient à puiser la vie en chacun de nous, refusaient-ils à ce point leur destin ? Je l'aurais refusé à leur place après tout.

    Je jetai l'épée que j'avais trouvé juste avant et ramassai deux petites dagues encore tâchées d'un sang frais. Je les observai un instant, ils suffiraient car de toute manière, je n'étais pas un grand combattant. Me jetant dans la gueule du loup, je prenais appui sur mes chevilles pour tourner d'un geste ample et frapper au torse mon premier opposant dont la chute fit basculer deux de ses congénères. Sur ma droite vint un autre problème, il semblait différent, comme transformé depuis peu et ne présentant pas le même aspect végétatif que ses congénères peut-être plus originel. Une belle occasion pour moi. Je le plaquai au mur et saisissais sa mâchoire avec force pour l'obliger à me regarder. Le dernier se débattait, tous ses membres tremblaient mais je tenais bon, car je voulais simplement un regard et engager le pouvoir de fissure et ainsi plonger dans son âme, je serai au moins fixé sur ses sensations, et sa conscience s'il en a une.

    Et lorsque l'homme à l'air blafard commis l'erreur de ne détourner qu'un seul instant, ses deux iris vers les miens, ce fut comme une immense vague sur une terre aride, je fus emporté par la houle d'un tsunami vertigineux qui m'emporta loin dans son esprit, si loin que j'en fus emporté ailleurs. Il avait une âme celui-ci, j'en étais certain. C'était comme une immense terre fissurée dont les morceaux craquelaient avant de chuter vers un vide toujours plus grand, c'était comme si l'on rongeait son âme avec douceur mais rage.

    Je détournai mon regard et lui tranchai la gorge. Les trois de tout à l'heure revinrent à la charge, il était vrai qu'il fallait viser la tête. Je m’exécutai pour respecter la bonne formule en retenant d'une main le poignée trop vacillant de l'un d'eux vers ma propre peau, alors même que pour l'heure, je n'avais pas envie de rejoindre leur grande communauté qui faisait chaque jour de plus en plus d'adeptes.

    Un autre zombi vint me serrer la pince et vu ma politesse légendaire, je lui tranchai ce dernier en reprenant l'épée que j'avais laissé au sol mais ce dernier brisa la lame avec ses dents. Je notai au moins la résistance prononcé des canines au contact du fer.

    " Mais ils arrivent par combien, argh ? " Oui, argh. Alors que l'un d'eux fonçait sur moi, je passais mon bras par dessus sa tête pour le faire basculer à la façon d'un torero et qu'il s'écrase dans la paroi. Ce n'était pas tellement beau à voir et moi je me fatiguai.

    " Bon ben, replis stratégique. " dis-je enfin en prenant l'un d'eux comme siège éjectable avant de me lancer dans le vide. Au moins il amorcerait ma chute.

    Arrivé à terre, je fus étonné que juste avant de toucher le sol, je fus comme arrêté par une sorte de bulle d'air qui me gardais quelques centimètres au dessus de dalles qui ne m'auraient pas fait beaucoup de bien. Je remarquai également ces fleurs qui avaient poussé et tous mes compagnons, réunis de nouveau. Mais s'il fallait ne remarquer qu'une chose, ce fut Edwina au sol, inconsciente.

    " Edwina ! " il régnait en ces lieux une aura si malsaine qu'elle glaçait le sang à tout le monde et avec l'obscurité, je n'arrivais pas à discerner s'il avait été mordue ou non. Je m'approchai d'elle puis me mis à genoux pour juger de son état. D'un toucher rapide, je vérifiai s'il y avait des déchirures sur ses vêtements, du sang qui coulait ou une trace de morsure, mais rien. J'étais moyennement rassuré.

    " Bon sang, je m'absente deux minutes et tu ne tiens plus debout, je vais finir par croire que tu le fais exprès " lui soufflai-je malgré la certitude qu'elle ne m'entendait pas.

    Me relevant, je restai devant elle pour éviter que les charognards ne profitent de son inconscience ponctuelle.

    " Ô chère tour inconnue. Moi j'ai une question " et je dégainai à nouveau les deux poignards avant de m'en prendre à l'un des morts vivants.

    " Toi qui semble tant savoir sur ce qu'il se passe ici " et j'en faisais valser un autre plus bas.

    " Toi qui semble être l'omniscience dans cette horreur. " criant plus fort, je me baissai en écartant les jambes pour en frapper un aux cervicales.

    " Peu m'importe le nom du coupable. Ce que je veux savoir, moi... " et j'en prenais un en passant mon bras derrière son cou pour lui couper la tête d'un geste bref mais propre. Prenant le dixième de ma liste par les cheveux, je le traînais sur quelques mètres avant de murmurer : " Puisque je n'ai que faire de l'écho des pierres qui résonne. "

    J'observai le regard vide de ce dernier, ce regard sans vie qui m'intriguait tant.

    " Ce que je veux que tu me montres, c'est par quelle magie ledit coupable a réussi à faire renaître un corps sans vie sans que celui-ci ne veuille à nouveau connaitre la mort. "

    La résurrection avait été imparfaite mais la technique résultait d'un grand génie, et ce au sens propre. Dans ma quête envers la renaissance, il semblerait que le coupable de ce phénomène ait réussi là où j'ai échoué. Peu importe ce que le Mârid ou l'esprit de la mort peuvent faire avec les morts, peu importe s'ils peuvent les faire revenir d'un royaume si mystérieux. Ceux-ci manqueraient tant de vie que cela ne servirait à rien. Jun étant l'exemple le plus frappant, depuis son retour, il n'était qu'un monstre dont l'âme se nécrose de jour en jour. Jouer avec la vie n'était jamais la bonne solution. Mais si l'on ajoute ce pouvoir au procédé du coupable, alors qui sait. Je devais en avoir le coeur net et comprendre les aboutissants du retour des trépassés.

    Coupant comme un filet mignon le cou de mon dernier opposant, je la laissais gémir au sol avant qu'il ne retourne à son repos éternel ou presque.

    " Mais malheureusement, tu n'es qu'un artifice, un artifice que je pense créé par le fameux coupable. Celui-ci a-t-il donc tant envie de nous révéler son nom ? Soit. Et tu ne pourras jamais répondre à ma question. Cet endroit ne fait que nous retarder, il nous a emprisonné, a joué avec nous mais n'est capable de rien, si ce n'est engendrer plus de questions que de réponses par des indices préparés par les soins de celui ou celle qui a programmé tout ça. "

    Revenant vers Edwina que je soulevai puis prenais dans mes bras pour la porter, je m'éloignais des cadavres et du groupe. Passant devant l'espèce de fée clochette que j'avais cherché tout à l'heure, je lui dis :

    " Le coupable ? T'arrive un peu tard ma grande. Tu t'es fais mordre en vain. A part si tu as un plan de sortie tatoué sur le dos, tu ne sers à rien. " et je lui frottai la tête en souriant.

    " Mais promis, je reviendrais te voir pour te guérir si on trouve un remède. " puis je réfléchis un instant.

    " en fait, non. Mais tu verras, c'est cool la vie de zombie. C'est comme la vie de chat, on mange, on dort.. enfin je ne sais même pas si ça dort en fait ces choses là.. "

    Puis je m'approchai de la bélua qui avait l'air la plus à même capable de trouver la sortie.

    " C'est toi qui a raison. Nous n'avons rien à faire là. Il faut partir tout de suite. Je te suis, passe devant ! "

    Puis regardant Edwina que je portai et dont le poids n'était pas si risible que ça en fait.

    " Et elle aussi, enfin elle n'est plus trop en état d’acquiescer mais qui ne dit mot, consent. " puis je riais, la dernière fois aussi je crois, au pylône de Delix, elle était tombée inconsciente. C'était une fâcheuse habitude pour la demoiselle qui ne manquait pas de courage pourtant, il fallait au moins lui laisser ça.


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Sam 21 Juil 2012, 23:47

¤ Ambiance ¤:

"N’ayez craintes mademoiselle, je vais vous aider. Ne baissez pas les bras aussi facilement.

C’est ce que dit Zelerion en admirant la demoiselle qui utilisait toutes ses forces pour mettre fin à cette apocalypse. La tour inconnue fut toute chamboulée par les pouvoirs de la magicienne. Elle ne devait pas être nulle dans son domaine apparemment. Le chaman regardait tout attentivement, et quand il vit la femme succombait à cette perte d’énergie soudaine. Il déposa tendrement sa main sur son épaule et chuchota à la demoiselle ceci :

"Je vous offre ma puissance magique, prenez là, je vous la donne avec plaisir, je ne suis pas un être puissant mais cela vous permettra de tenir plus longtemps... vous voulez bien ?"

L’énergie du chaman se fit alors drainer inconsciemment par la magicienne qui reprenait des forces grâce à lui. Pendant qu’elle récupérait du pouvoir, lui en perdait, ce fut alors à son tour de succomber à ce manque d’énergie soudain.
"Prenez pas tout quand même, gardez-en assez pour vous et moi !"

*Tu es un idiot Zelerion*
Pensa Mitsuko à l’intérieur de son esprit, il ne répondit rien... à part un sourire content.

Malheureusement la magie de la femme, bien que puissante n’allait pas suffire à tous les tuer. Il retira sa main de la demoiselle par réflexe avant de s’évanouir. En sueur et complétement essoufflé, il regardait la magicienne qui semblait dans le même état que lui mais au moins elle n’était point inconsciente. Il se releva difficilement, empoignant son arc, il décocha une flèche mais sa vision était bien trop trouble pour réussir à toucher une cible, et la vitesse du projectile pas assez puissant pour transpercer un crâne.

"Hé mince..."
*Tu vois que tu es un idiot* Rajouta l’esprit satisfaite.
*Certainement mais je préfère essayer plutôt que regarder*
*A chacun son point de vue* Rétorqua l’ancienne reine du mal.

Au lieu de s’énerver, le chaman rit à ce qu’elle venait de dire comme si il se fichait totalement de ses propos provocants. Elle ne rajouta rien, sachant pertinemment qu’il ne réagissait pas comme les autres hommes qu’elle avait rencontré.
Quant à lui, il espérait que d’autres aventuriers prennent le relais, lui était à bout, il annula d’ailleurs la fusion afin de ne pas faiblir d’avantage. L’esprit qu’était Mitsuko était maintenant visible de tous...

"Zelerion !"
Cria t-elle avec un ton qui se voulait autoritaire, elle ne souhaitait pas revoir Naram, si celui-ci pointait le bout de son nez, qui sait ce qui pouvait arriver...


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Dim 22 Juil 2012, 21:58


¤ Event Partie I : Groupe II ¤  - Page 2 583210PNJgroupeII

Solira regarda autour d'elle, regardant Ophalee qui lui demandait de dire qui était le coupable, regardant l'homme qui lui demandait de dévoiler son nom, regardant cette femme aux cheveux bleus qui usaient de sa magie pour faire s'entre-tuer les morts-vivants qui venait d'apparaître, glaçant le sang de la Bélua papillon. Pourtant, d'ici peu, elle serait comme eux, un être vide de toute pensée. Solira, cependant, détesta les remarques stupides de l'homme qui porta Edwina. Il se prenait pour qui? Elle s'était faite mordre en vain? Elle? Elle le regarda s'éloigna, plantant ses yeux dans son dos avant de lâcher crument :

« Je suis certaine que vous ne trouverez jamais ce que vous cherchez, quoi que ce soit. Et vous ne serez jamais heureux non plus. »

Était-elle devin? Avait-elle des dons de voyance? Peut-être. Quoi qu'il en soit, elle détourna le regard de cet individu qu'elle détestait pour reporter son attention sur Ophalee et les autres. Si l'homme aux cheveux bleus ne souhaitait pas entendre, il devrait partir ou trouver une toute autre solution. Elle n'avait que faire de se stupidité et de sa tendance à rabaisser les autres. Que connaissait-il d'elle? Que connaissait-il du monde? Elle sourit, comme si de rien n'était, indiquant alors à ceux qui voulaient savoir :

« Celui qui est responsable de cela est Orion Shidori, le roi des sorciers... »

Elle ne savait pas quoi faire d'autre à présent. Si elle restait avec eux, elle était certaine qu'ils allaient la tuer parce que d'ici quelques temps, elle deviendrait zombie. Solira n'était pas folle, elle savait que l'antidote n'avait pratiquement aucune chance d'être trouvé...et si un jour il l'était, elle serait sans doute déjà morte pour de bon depuis longtemps. Enfin, peu importait. Solira décida de partir, empruntant une porte, elle sortit du champs de vision des autres, se perdant de nouveau dans le labyrinthe de la tour inconnue. Peut-être qu'elle serait à jamais prisonnière de cet endroit? Mais avait-ce au moins une quelconque importance?

~

La voix asexuée retentit alors aux oreilles d'Ophalee :

« Je vais te montrer le chemin. Suis ce que tu vois et tu sortiras de la tour... »

Alors, au sol, se traça une ligne d'un rouge sang qui montrait la direction à la Bélua. Elle était bien entendu la seule à la voir mais elle pouvait en faire profiter ses compagnons si elle le désirait. Quoi qu'il en soit, hormis Solira, la tour avait été débarrassée de tous les zombies. Seulement, laisser une seule personne contaminée en ce lieu était la garantie qu'elle serait de nouveau bientôt emplie de zombies. Mais il semblait trop tard maintenant pour retrouver la Bélua.

La voix ne semblait pas en avoir fini avec les protagonistes car elle murmura à l'oreille de Naram afin de répondre à sa question :

« Pourquoi me le demander à moi? N'as tu pas envie de demander au coupable lui-même? Ou pourquoi pas à celle que tu as en face de toi à présent? »

Mitsuko apparut devant le génie. En réalité, il ne s'agissait que d'un hologramme, un hologramme qui observait le petit groupe depuis un certain temps, qui avait poussé Solira à se battre pour que la voix de la tour lui donne le coupable. Mais, comment pouvait-elle partir sans saluer Naram, sans lui avouer le petit arrangement qu'elle avait conclu avec son ancêtre? Cela faisait un certain temps qu'ils ne s'étaient pas réunis et cet instant ne durerait qu'une minute. Elle lui dit alors :

« Zelerion est intriguant n'est ce pas? Un chaman, le premier. Et je te laisse deviner qui est son esprit compagnon, je pense que c'est bien plus intéressant que de savoir comment Orion a procédé. Du moins, sur un plan personnel. »

La déesse disparut, riant doucement de ce rire cristallin qui lui ressemblait tant. Avait-elle fait cela par vengeance? Par jalousie? Par amusement? Hum...comment savoir?

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Dim 22 Juil 2012, 22:56


Il y eut des scènes où Ophalee ne put aucunement agir. Edwina, celle qui se trouvait à sa droit avait semblé usé beaucoup de sa magie en forçant les sans-âmes qui arrivaient à s'entre-tuer. Elle s'écroula à même le sol lorsque le seuil de l'impuissance fut atteint, ce qui attira l'attention de plus d'un, notamment de Gabriel, Anna et un être qu'Ophalee avait déjà vu, le génie. Il arriva du ciel et trombe, amortis par la magie d'Edwina. Ophalee recula, levant de nouveau son regard vers l'immense plafond qui l'étourdissait. Cet endroit était étrange et effrayant. A sa guise la tour pouvait se métamorphoser sous leurs yeux. La salle où ils se trouvaient tous, avaient autrefois été bondée de tableaux, statues. Néanmoins, au bon vouloir du maître des lieux, ou du lieu en lui-même, ceux-ci disparurent, remplacés par un mur vierge et froid.

Alors que le génie s'occupa de la demoiselle au sol, des entrées se firent un peu partout. Gabriel reprit son arme et la louve eut une gueule de loup sans se métamorphoser totalement. Ils attaquèrent les nouveaux arrivants, les égorgeant à chaque reprise. Le sang giclait partout, les murs autrefois vierges se retrouvèrent tachetées de ce fluide qui ne leur étaient plus vitale. Un spectacle tant bien morbide que cruel : les esprits qui occupaient les corps n'avaient aucunement souhaité cela, Ophalee en était sûre, il aurait fallu être idiot pour croire le contraire. Qui rêverait d'une nouvelle mort ? Aux mots du génie qui s'ébranlait à la tâche, Ophalee donnait des coups. C'était un battement à suivre qui anéantiraient bientôt tous les sans-âmes qui les cherchaient. Le petit groupe à leurs bons soins allaient être bientôt sauf. Ce fut Gabriel qui acheva le dernier qui venait en le tranchant en deux. Sa tête roula au sol.

Durant ce temps Solira n'énonça pas un mot, regardant le spectacle qui s'offrait à ses yeux. Ophalee rangea les griffes et les crocs et revint sur ses pas aux côtés du guerrier. Elle regarda Anna qui n'avait pas pu s'occuper d'Edwina au sol, elle avait un enfant souffrant et amputé dans les bras qui d'ailleurs commençait à avoir la fièvre. La fille des loups, en bonne mortelle, pria qu'on lui réponde vite. Trop de victimes, trop de pertes. Qu'avait-il en tête, ce Roi des sorciers ? Ophalee ne se préoccupait pas réellement du coupable car même une fois atteint, les ravages seraient toujours présents. C'étaient plutôt ces conséquences qui préoccupaient la bélua. Une pensée fut pour son frère.

Solira avait été mordue par un sans-âme, elle ne tarderait pas à devenir comme eux. La mine de la bélua se changea au fil des mots du génie qui tenait dans ses bras la magicienne. Néanmoins, quelque chose d'étrange se déroula quand bien même plus aucun sans-âme n'apparaissait. La bélua regarda l'homme aux cheveux bruns et aux yeux bleus d'un étrange air. Une drôle d'âme traînait à ses côtés, Ophalee pouvait sentir quelques reflux certainement grâce à sa maîtrise de la télépathie. Il n'avait pas été rare pour cette dernière d'avoir son esprit en dehors de son corps brièvement. Cependant elle n'arrivait pas à mettre les mots sur ce qu'elle entendait. Un étrange son qui la gênait plus que l'intéressait. Il était constant jusqu'au moment où une belle femme apparut à ses côtés. Elle n'était certainement pas humaine. Qui étaient-ils donc?

Ophalee ne doutait pas qu'on puisse être maître d'un esprit, pour elle c'était invraisemblable et certainement déroutant que posséder un autre que soi en son sein. Alors elle les regarda silencieusement jusqu'au moment où la Voix s'éleva au dessus de sa tête. Elle semblait être la seule à l'entendre, car Anna et Gabriel ne réagirent pas. Une même femme que celle qui accompagnait Zélérion apparut devant Naram mais alors la bélua avait le dos tourné et ne la vit pas ni même entendit.

Face à elle, une ligne se traça au sol d'un rouge pourpre. C'était le chemin à suivre afin de sortir de là. Naram vint la voir, portant la demoiselle sur le dos et lui dit qu'il était prêt à la suivre. Elle plongea son regard dans le sien, sans dire mot et hocha simplement la tête. Une nouvelle pensée fut pour les survivants. Elle sortit de sa besace magique une baguette magique, celle d'Alienor. Alors elle se mit en marche, pensant que les sans-âmes seraient trop bêtes pour voir le chemin. Oui, Solira était partie, seule Phoebe savait qu'est ce qu'il adviendrait d'elle. Ophalee en avait une sombre idée et ne souhaita aucunement la suivre. La bélua aux ailes féeriques allaient d'abord se perdre en son sein avant que son âme ne soit volée pour que son corps ne connaisse jamais le repos jusqu'à ce qu'une arme vienne la trancher. Ce ne serait pas Ophalee qui l'abattrait, elle, cette bélua, s'avançait entre les allées, semant sur sa route une multitude de lucioles qui restèrent à leur place. Le chemin était éclairée par cette lumière animale. Ils ne disparaitraient pas de si tôt.

Sur la route qu'ils entreprenaient, elle remarqua que les passages ne bougèrent pas. Seuls les factices le faisaient afin de perdre les âmes dans leur propre délire.

- Par-ici.

Indiqua-t-elle à nombreuses reprises car certains passages étaient plus étroits que d'autres. Gabriel prit en main l'enfant. C'était tranquille. Pour le moment ...

Ils finirent par déboucher sur une lumière de plus en plus présente hormis celle des lucioles qu'Ophalee propageait dans l'air en secouant comme une fée sa baguette. C'était la sortie, enfin.

- TU'HUM !

Cria-t-elle, faisant écho face à ce grand paysage. Soudain sortit de terre un dragon de la taille d'un lit baldaquin d'une place. Il regarda le monde qu'avait mené la demoiselle, sans rien énoncé. Ils étaient tous libérés de cette folie que pouvait opérer un labyrinthe. Ophalee salua ceux qu'elle avait mené jusqu'ici sauf Gabriel et Anna, et leur souhaita à tous du courage. Ils en auraient beaucoup besoin, quand bien pour connaître l'antidote que le procédé de l'accusé. Elle regarda une dernière fois l'homme aux cheveux bruns [HJ : Si Zélérion a suivi] et de son oeil droit, le vit de travers. Qu'était-il? Puis au dos de ce soleil éclatant, elle sourit, s'épongeant la face du revers (désormais elle avait une diagonale propre sur ce visage crasseux) et les quitta tous en les saluant de la main alors qu'elle partait affronter un nouvel endroit avec de nouveaux compagnons.

important à savoir :
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Mar 24 Juil 2012, 23:19

Perdu, oui s'était ce mot qui venait a mon esprit fatigué, impuissante que j'étais malgré les cadavres qui s'amoncelaient derrière moi. Tantôt des bras, des jambes, bref, tous des morceau autrefois humain ou presque appartenant maintenant à des mangeur de chair n'ayant plus de tête après mon passage. tant de fois j'eus crains de me retrouver dans pareil état, s'était une peur bien réel qui me prenais au ventre. Mais non, j'étais toujours là, toujours debout pour me battre même si le liquide visqueux de certaine de ses odieuses créature me couler le long des bras, témoins visible et silencieux de mon acharnement. J'avais éliminé bien des zombies mais je n'avais pas recroisé Bast, ma chère et tendre compagne féline. Ce qui attira finalement mon regard, ce fut une allée de luciole.

"C'est étrange, on dirait qu'elles forme un chemin ..."

J'étais trop troublé pour comprendre une seule seconde ou imaginer que ceci pouvait être la clé pour sortir, et puis de toute façon je m'en moquais bien. Une petite voix me criait que je devais suivre ses insectes et je n'avais guère envie de me perdre davantage, de toute façon j'allais quand même me perdre. Un rugissement lointain me fit dresser l'oreille, s'était Bast à n'en pas douter, mais que lui arriverait il ? Tout cela rester un mystère que je n'avais pas vraiment envie d'élucider pour l'instant même si l'envie de la revoir était très forte. Il se passa bien une heure avant que je ne me retrouve face à une jeune créature qui disparue tout aussi rapidement vers le noir absolue. S'était finalement assez amusant de voir comme un rayon de lumière vous laisse à penser que tout le reste est noir.

J'étais toujours perdue, pire, je marchais sans trop regardé vers ou, chaque créature sans âme que je croisais y perdait la tête car si il y avait bien une chose que je voulais en cet instant s'était en éliminer un maximum pour chasser ma frustration d'avoir perdue ma chère Bast. En cet instant j'aurais donné beaucoup, malheureusement je ne pouvais avoir ce que je voulais obtenir et cela était davantage frustrant encore. Silencieuse je finis par trouver une porte et en la poussant, l'air de la liberté, et une lumière presque aveuglante. J'avais compris que je venais de sortir mais quelque chose me poussais presque à rester, Bast ...

Chassant d'un geste agacé mes sombres pensées je me remettais en tête que ma belle compagne, ma fidèle amie ne serait plus la même tant qu'un antidote ne serait trouvé, et dans mon esprit il ne pouvait pas être autrement. Fermant les yeux pour souffler un grand coup je réalisais qu'il était temps de rentrer au royaume des abimes pour me calmer et effacé cette frustration et cette tristesse que je ne pouvais cacher. D'autant plus que bien que loin des autres durant un loin moment, je n'avais en rien échapper à des bribes de conversations et un nom rester. Un seul et unique non qui n'avait pour moi aucune importance jusque là. Il était temps que je me penche davantage sur le sujet. Finalement je soupirais, tournant ds à la tour jusqu'à je ne savais quand.


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Jeu 26 Juil 2012, 00:06

Petit fond sonore

J'étais dans une sorte de brouillard étrange, n'entendant que quelques paroles semblant lointaines. C'était vraiment incroyable, comme si je pouvais être de nouveau consciente mais que mon corps ne voulait pas se réveiller. Il me semblait entendre Naram parler, était-il ici? Ou était-ce mon imagination? Je ne voyais rien, sentant cette étrange sensation propre aux malaises, j'étais épuisée mais peut-être que mon esprit s'était réveillé plus vite que mon corps, effrayé qu'il puisse lui arriver quelque chose, comme veillant sur ce dernier. Pourtant, dès que j'entendis la voix de Naram, je replongea dans le noir le plus complet, comme si son timbre de voix avait suffit à m'apaiser, comme si je me savais en sécurité. Et je revins de nouveau à moi quelques temps plus tard, lorsque j'entendis le nom d'Orion prononcé. Je ne pouvais croire que mon patron était à l'origine de tout cela. Mon esprit relâcha, comme s'il ne souhaitait pas affronter la triste vérité. Je restais je ne sais combien de temps dans cet état végétatif, me sentant remué, bougé, je me demandais si je n'étais pas en train de flotter quelque part...où étais-je? Peut-être que tout ce que j'avais vécu jusqu'ici n'avait été qu'un rêve et que j'allais bientôt me réveiller? Peut-être que ma récente rencontre avec Iro n'avait été qu'un rêve aussi, que je m'étais créé un univers dans mes songes, un univers pour échapper à ma douleur?

J'ouvris les yeux, doucement. Je voyais le cou d'un homme, sa mâchoire, sa bouche. Qui était-il? Clignant des yeux je m'aperçus alors qu'il avait les cheveux bleus, Naram. Alors tout ceci était vrai? Nous avions réussis à gagner contre ces zombies? J'avais l'impression que mon esprit allait au ralenti, comme si le fait que je m'évanouisse l'avait affecté. J'avais du mal à reprendre mes repères. D'ailleurs où est ce que je me trouvais pour être si proche du génie? Je regardais mon corps, je le regardais lui et je pris alors conscience qu'il me portait depuis tout à l'heure. Mes yeux s'écarquillèrent, j'étais étonnée mais après un petit temps, je finis par sourire, toujours silencieuse. J'entendais les gens parler, ne comprenant pas vraiment le sens des mots. Puis, une pensée me revint en mémoire : Orion. Je me remémorai alors notre rencontre, comment il avait regardé les tenus que j'avais confectionné alors que je ne connaissais rien à la couture, comment il m'avait accepté comme apprentie, avec quelle patience il m'avait enseigné des techniques. Mes yeux se mouillèrent petit à petit, ma vision se troublant alors. J'étais tellement triste, plus rien ne serait comme avant maintenant. Comment avait-il pu embrasser les voies du mal aussi facilement? Il devait être tellement perdu, tellement triste pour en arriver là. Son mal me faisait souffrir et je voyais en son acte l’œuvre de quelqu'un de totalement désespéré. Alors, j'enfouis mon visage dans les vêtements de Naram et je pleurai, sanglotant comme une enfant. Seulement, je n'en étais plus une, j'avais grandi mais étais restée la même, toujours incapable de contrôler mes émotions. Je dis alors entre deux sanglots :

« C'est tellement triste... »

Et, avec ma main, j'agrippais l'habit du génie, continuant de pleurer, pleurer de tristesse, pleurer de rage. Je détestais cette situation, je détestais ce présent. Comment des individus pouvaient-ils en arriver là? Pourquoi?

« Pourquoi? »

Je me maudissais intérieurement de pleurer ainsi, de mouiller les vêtements de Naram alors qu'il n'avait rien demander à personne. A chaque fois, il était là pour m'encourager et j'avais l'impression de ne jamais être assez forte, de toujours être faible. Cette situation me dépassait tellement, la fin d'un combat, le début d'un autre...tout ceci n'aurait-il jamais de fin? Etions nous condamnés à être tout le temps en guerre. J'attendis qu'on soit sorti de la tour inconnue puis, doucement, je fis comprendre au génie que je souhaitais descendre. Je le regardai avec mes yeux embués puis finis par lui faire un sourire triste :

« Merci pour tout mais j'espère que nous ne nous reverrons pas si c'est à chaque fois dans ce genre de situation. Pourtant, je t'aime bien et j'aimerai encore passer du temps avec toi...mais...pas comme ça. Adieu. »

Et, usant des forces que j'avais repris grâce à lui, je devins invisible, m'éloignant du groupe sans un seul regard en arrière. Je devais être forte...je devais...mais est ce que je pouvais?

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Ven 27 Juil 2012, 16:12

Tout ce beau monde sembla ignorer le chaman, lui qui venait d’aider la magicienne, il n’avait pas eu le droit à un seul remerciement. Certes, le génie était arrivé entre temps pour lui voler la vedette mais c’est Zelerion qui avait fait en sorte que la magicienne ne soit pas dans les vapes. Il ne devait pas être grand choses pour ces gens dont la puissance dépassait de loin la sienne. Cependant le chaman, ne dit rien, encore sonné, il ne s’énervait jamais et ce genre d’ignorance le laissait bien indifférent. Il n’avait pas besoin qu’on le remercie, il était heureux d’avoir aidé et c’est tout ce qui comptait.
L’esprit de la reine du mal était au bord de la panique, bien qu’elle cachait ses ressenties. Naram était arrivé mais il ne semblait pas encore avoir vu la femme. Maintenant qu’elle était un esprit compagnon, elle pouvait être vu de tout les vivants. Il suffisait au génie de tourner la tête pour revoir celle dont l’Histoire était parsemé d’hommes. Évènement qui se détériora pour Mitsuko quand sa descendante se pointa pour révéler les pouvoirs de Zelerion au génie. L’esprit qui ne souhaitait point se faire remarquer ne dit rien mais fit une grimace significative.

*Zelerion, tu es malheureusement mon chaman et tu connais l’histoire qui nous lie, lui et moi alors cherche et trouve une solution ! Je ne souhaite point lui parler pour le moment.*Ordonna t-elle par télépathie au jeune chaman.

*Je n’ai plus assez de puissance pour fusionner avec toi... mais j’ai une idée !*

Doucement, il sortit sa faux, et murmura une incantation pendant que la magicienne mouillait les vêtements du génie de ses larmes.

"Esprit, élèves toi et deviens puissance. Sers moi et deviens mon arme."

La reine du mal s’illumina légèrement avant d’être littéralement aspiré par la faux de Zelerion. Il venait d’utiliser un pouvoir appelé l’arme de l’esprit. Il avait désormais un total contrôle sur l'élément du feu à partir de son arme.

"Heureux de vous avoir enfin rencontré monsieur le génie. A plus tard. Et bonne chance à vous mademoiselle la magicienne.

L’arme du chaman prit feu, flammes qui se propagèrent sur tout le corps de Zelerion, rapidement, il ne fit qu’un avec l'élément ardent et devint alors une unique boule de feu, un minuscule soleil. Et avec vitesse, il filait du labyrinthe en suivant un chemin brillant, plusieurs lucioles lui indiquaient le chemin.
Il arrivait à la sortie de la tour heureux. La boule de lumière chaude se stoppa et il reprit forme humaine avec un charisme renversant... Il éjecta respectueusement l’esprit de son arme qui remercia le garçon de l’avoir aidé. Et à trois, ils partirent vers de nouvelles aventures.

"Moi j’ai trouvé ça drôle ! On recommence quand ? Sortit le chaman en souriant. Ruby, bien qu’oiseau semblait dans ces petits piaillements aigus, rigoler de la phrase du jeune homme. Quant à Mitsuko, première du nom, elle se tut... se contentant de sourire.


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Sam 28 Juil 2012, 02:23

    Déambulant comme un errant dans les couloirs de l'ombre, le génie n'écoutait que très peu ce qui se disait, regardant Edwina d'une curieuse façon, il eut comme un long frisson qui lui traversait continuellement et de façon presque désagréable sa colonne vertébrale. Une sensation étrange, comme un doigt fin qui longerait le dos mais dont l'ongle écorcherait la chaire.

    La luciole ridicule joua à un formidable rôle des plus dramatiques dans cette histoire. Et dans son acte finale, à la façon d'un malade imaginaire, elle accepta tristement son sort en décriant haut et fort d'une façon presque surjouée la résignation de devenir une... luciole carnivore ? Je souriais en imaginant l'image. J'avais tant envie tant envie de lui faire payer le prix de tant d'effronteries mais je n'étais pas là pour ça après tout. Lorsqu'elle lança sa réplique assassine, je me mettais déjà en chemin, riant à plein poumons par pur sadisme, je lui glissais tout de même un doux : " On se reverra en enfer. " en claquant du palais pour insister sur la dernière note. Car pour moi, les sans-âmes ne connaîtraient jamais le goût d'un paradis un temps soi peu qu'il existait.

    Marchant juste derrière Ophalee, je glissais tout de même à la bélua : " Drôle d'endroit n'est ce pas. " puis j'observai l'horizon qui s'étendait, les couloirs à l'infini qui zigzaguait du sol et remontait au plafond, l'angle du mur formant en réalité un chemin à lui seul à travers cette immense fourmilière.

    " Je suis tout de même content que nous trouvions facilement la sortie. Votre choix fut le plus raisonnable, je n'aurais pas fait preuve de raison dans ce genre de cas, obnubilé par bien d'autres préoccupations que celle de revoir le soleil. " Puis je regardais à nouveau Edwina, celle-ci semblant bien endormie, ce qui me rassurait peu.

    Chuchotant à présent, je me rapprochai de son oreille en faisant légèrement remonter sa cambrure près de mon visage et profitant de sa taille plus petite, il n'y avait d'autres mots, par rapport à la mienne.

    " Tu sortiras d'ici, aussi saine que tu l'étais en entrant dans cette tour infernale. Je te le promets. " et en tentant de passer ma main dans les cheveux de la belle aux bois dormants même si cela restait chose difficile en vue de la position tenue par cette dernière dans mes bras formant un croissant de lune, je sentais malgré moi que je faiblissais sans le montrer.

    Puis, je repensais au "coupable" puisque cela s'imposait en tant que tel à l'esprit de tout le monde. De quoi était-il coupable ? Nous vivions déjà dans la peur avant qu'il fasse joujou avec les âmes, le nombre de morts ne cessaient de croître, je n'étais pas certain qu'il soit responsable de tant de pertes. Certes, il y avait eu quelques destructions mais en tout temps, nous détruisions ce que nous avions mis tant de coeur à ériger pour vivre en communauté. Orion. Je ne le connaissais vraiment pas. Son nom ne me disait absolument rien et pourtant, il résonnait dans les bouches de tous mes compagnons, comme une étoile qui venait de s'éteindre. Pourquoi tout le monde avait ce goût si amer entre leurs lèvres tremblantes de la peur constante d'être contaminé ? Était-il un homme de bien choisissant d'être soudainement plus intéressant ? Comment ferai-je pour le retrouver ? Je ne connaissais de lui que son nom et il y avait tant d'êtres qui respiraient en ces contrées, celui-ci n'était qu'un soupire de plus parmi tant d'autres. Oui, qui étais-tu Orion ? Pourquoi as-tu fait tout cela ? Je ne suis pas là pour te jeter la pierre l'ami, bien au contraire. Mais je me questionne. Il y a bien une raison là dessous, il y a forcément une réponse. Comment as-tu fait ? Je souhaiterai tant en savoir plus à ton sujet à l'heure actuelle, toi qui n'était qu'inconnu parmi les inconnus, te voilà l'illustre mystère de ma journée. Et alors, tout le monde cherchera surement à te rendre la monnaie de ta pièce. Nous sommes tous en recherche de vengeance, de barbarie, même derrière les mines les plus candides. Et pourtant, j'en faisais la promesse, s'il s’avérait que l'on veuille le pendre, je couperai sa corde. Puisque tout le monde désirait ta mort, je me battrai pour que tu survives.

    Je me fiche éperdument de la justice, ce n'est qu'une chimère parmi tant d'autres. Un homme tel que toi ne doit pas mourir, il doit instruire les imbéciles de leur miasme intellectuel si limité. Je te sauverai des flammes de ton bûcher s'il le faut mais je m'en faisais la promesse, seul contre tous, je ne laisserai pas les pions se déplacer sans que le fou n'entre en piste. Peut-être que si tous t'auraient protégé, j'aurais juré ta mort mais tel n'était pas le cas. Et j'aimais être à contre courant.

    Perdu dans mes pensées, je n'avais pas remarqué tout de suite qu'Edwina s'était réveillée. Cela faisait après tout un soucis en moins. Elle pleurait chaudes larmes, tout cela la dépassait. Elle semblait connaitre cet Orion sous les feux de la rampe malgré lui.

    " Triste ? Il me semble déjà moins crétin que Delix. Et puis, ce n'est pas parce qu'il a épousé les ténèbres qu'il n'est forcément plus que le néant annihilé par la folie. Bien au contraire, certains êtres ne commencent à exister qu'une fois qu'ils se sont révélés à eux mêmes. Tout le monde n'est pas fait pour être éclairé par votre si belle lumière. Pour certains, la lumière aveugle, brûle et consume. Pour certains, l'ombre rassure, cache et évite certains maux que la lumière met bien trop en exergue pour être mis sous silence, un instant, un instant de repos où l'on oublie que l'on a été un monstre. "

    Je ne savais vraiment si elle m'écoutait, peut-être que je me rassurai en disant cela mais je voulais la rassurer un peu, parler en connaissance de cause. J'aurais voulu en dire plus à la magicienne dont j'affectionnai le personnage qu'elle incarnait mais je fus comme coupé par.... la plus attendue des personnes.

    Ce fut d'abord comme une voix trouble, comme une voix enfuie dans une respiration lourde et lente. Une vois qui voulu me prévenir de l'arrivée de Mitsuko. Mitsuko, quelle blague. Lorsqu'elle apparut, j'en riais avec la plus grande des joies. Lorsqu'elle posa ses yeux de vipères sur moi, j'en riais plus fort.

    " Tiens, il aurait été surprenant que tu ne viennes pas. Toujours là où il ne faut pas. On attendait plus que toi pour se faire un pique-nique avec nos chers amis les zombis. On a lié de bons contacts après tout ! " à conditions que nous ne fûmes pas la substance à se délecter.

    " Et je serai encore plus surpris que tu ne sois pas derrière tout ça. Orion. Une de tes marionnettes ? Un monstre de plus dans ta collection de papillons pour qui tu savoures l'instant de déchéance pure, celui où tu lui arraches les ailes ? Attention Mitsuko, je rirai bien si celui-ci échappe à ton contrôle. Car le maître s'attache toujours à ses tableaux. "

    Mais lorsque la délicieuse Aetheri montra ses plus belles canines pour me désigner le tout aussi mystérieux Zelerion en tant que pionnier d'un genre tout nouveau dont j'avais si vaguement entendu parler, mon sourire peinait à ne pas s'estomper. Était-elle sérieuse ?

    " Son esprit compagnon ? Mais qu'est ce que ? "

    Tout se déroula très vite. Mitsuko disparut lorsque je me retournai et je n'eus le temps d’apercevoir l'esprit qu'un seul instant, si bref que je n'eus l’occasion que de voir une chevelure de lionne flamboyer dans le crépitement vulgaire et spectaculaire de la faux en flammes du chaman.

    " J'ai rêvé... "

    Puis, voyant le chaman partir à toute vitesse, je m'arrêtai net. Ophalee s'en alla également sans se faire prier, tout comme Neith puis Edwina dont les dernières paroles étaient plutôt dures à y réfléchir. Ces évènements palliaient à notre ennui. Certes, les occasions étaient mauvaises mais nous amusaient tant à chaque fois. J'en avais assez des adieux de la peur. Pourquoi ce monde avait si peur du mal ? Il ne ronge que ceux qui ne veulent pas l'embrasser. Je ne répondis rien, je n'avais plus le coeur à dire quoi que ce soit, j'étais bien trop intrigué par ce que je venais de voir. Je laissais Edwina se remettre debout puis devenir invisible. Tous étaient partis à présent. Je savourai cet instant de silence et de tranquillité.

    Sorti de la Tour inconnue, je ne bougeai pas, la regardant fixement.

    " Zelerion... " grognai-je en levant les yeux au ciel. Je n'étais pas certain de ce que j'avais aperçu, tout s'était passé trop vite pour ne pas tromper ma façon de voir les choses. Et Mitsuko était reine dans l'art de tromper. Ce n'était peut-être qu'une ruse supplémentaire. Pourtant, elle semblait si fière. Elle avait pris un tel plaisir à me l'annoncer, comme une victoire à un round de combat au corps à corps même si dans le cas présent, il s'agissait plutôt d'une bataille de manipulations. J'avais cherché où l'aetheri avait placé ses pions alors qu'en réalité, celui-ci était à mes côtés depuis le début.

    " Ô. Je vois. Quel étrange retournement de situation " me parlant à moi-même, je semblai fou.

    " C'est donc ça ton nouveau jeu... soit. Je l'avoue, j'ai perdu cette manche. "

    Puis, cessant tout sourire, un regard bien plus noir ressortit.

    " Tu sais parfaitement à quel égard me tient l'idée que je ne puis posséder pleinement une femme, surtout cette femme. Elle m'appartient, tu le savais. Oui, bien sûr que tu le savais. Bien joué. Je n'ai rien vu venir. Ainsi manipuler le destin de jeune homme. Un destin fenestre l'attend à côtoyer ton ancêtre, le coeur aussi nécrosé que le tiens. Aussi, fais moi confiance, tu le regretteras amèrement. Jun."

    Il n'était pas question que l'ancienne reine des ombres place ses pions et que je reste sur le bas côté en me laissant dévorer par ses caprices. Puisque cela l'amusait, je voulais également rire. Malheureusement, je ne rirais que lorsqu'elle pleurerait de rage. Aetheri ou non, les dieux ne m'avaient jamais fait peur. Aussi venait-elle de déclencher un long et sinueux engrenage dont elle ne comprendrait sûrement pas immédiatement les aboutissants mais dont elle appréciera sûrement le résultat, peu importe ce que cela coûtera, à elle tout comme à moi.

    " La déesse du changement... Hum. Le changement est si fade lorsque le chaos résonne. Entends mon rire Mitsuko, écoute la bien, la mélodie de la déraison. Elle m'habite et te hantera, aussi et tant que je respirerai. "

    Puis, observant un instant la vivacité de ce soleil, je repensais aux paroles d'Edwina. Je constatai ma solitude dans ces instants que personne ne pourrait comprendre. Oui, je sentais la chaleur des rayons me rassurer après la panique de la tour. J'attendis un instant puis rentrais à nouveau dans la tour, refermant les portes derrière moi. J'allais y rester encore quelques heures. Peut-être retrouver la luciole et observer sa douloureuse transformation en lui riant au nez. Mais en tout cas, je préférais l'ombre de la tour au soleil des jardins qui bordait le monument.


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