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 Serpentis'Ka - Voie du Serpent [Pv. Zéleph]

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Mer 19 Déc 2012, 16:11

Après l’incident au Brothel Circus, Valkan avait promis à Zéleph ne plus tenter quoique ce soit tant qu’il ne maitriserait pas son pouvoir de manière totale. Le sorcier souriait à cette pensée, après tout, l’essence même de ce pouvoir était le contrôle quelque part. Le Roi lui avait remis une clé de chambre vu que pour le moment, et au vue de leurs contrats, ils se devaient d’être comme cul et chemise. Lorsque Zéleph avait l’état du bras de Valkan, il avait compris que le ménage serait pour plus tard. Il avait de multiples fractures sur les os en partant de la main et en remontant jusqu’à l’épaule, la peau de son bras était plus pâle que d’habitude et plusieurs zébrures rouges couraient sur celle-ci. Malgré son bras inutilisable, Zéleph n’avait pas réussi à faire attendre le sorcier, ils avaient donc pris la route du temple. Sur le chemin, Valkan avait ménagé son bras au maximum. Ils avaient bien tentés de le soigner par divers voies thérapeutiques, cependant la magie qu’avait utilisé Valkan semblait complétement hors d’atteinte. Le sorcier commençait à estimer le Roi des Réprouvés et leurs liens c’était renforcé plus encore qu’auparavant.
Valkan c’était même prit à parler d’Amy, de leur mariage tout à fait rustique et simple, mais qui avait enchanté leurs vies à tout deux. Le réprouvé savait ce que c’était après tout que de subir la perte tragique d’une des choses auxquelles nous tenons le plus. Son pouvoir était complétement instable et son corps faible. Le Temple des Esprits était une solution radicale, mais le mérite de sa route devait être jugé, plus qu’un test pour devenir propriétaire de l’arme et en être digne, c’était un test pour la voir qu’il prenait. Si l’on disait vrai, alors l’esprit qu’il allait rencontrer verrait en lui. De là, ses interrogations et autres sur la qualité de son chemin seraient peut être remise en cause.

Ils avaient atteint la colonnade de marche qui montait au cœur de la fontaine. La montée des marches fut assez longue, mais le sorcier prenait son temps, plongé dans ses réflexions et fermés au monde, même Zéleph pouvoir que le cerveau du sorcier turbinait. Le temple était un lieu de pouvoir ancestral et au-delà de toute atteinte, Valkan, le simple sorcier allait y pénétrer. En y repensant, si Amy avait été là peut être aurait-elle été faire lui. Tous les souvenirs remontaient, ils étaient toujours là bien vivaces. Opérant comme des coups portés à l’esprit du sorcier. Il se souvenait de son odeur de vanille, toujours présente, sa chevelure blanche et soyeuse sentant l’amande, la beauté de ses traits et son sourire qui réchauffait l’âme la plus froide. Au fond de lui-même le sorcier sentait qu’il n’allait pas seulement affronter ses souvenirs, il allait affronter sa noblesse et tristement pour lui, il n’en avait pas.

Lorsqu’ils franchirent la dernière marche, une fontaine, simple, était devant eux. Il y avait ce bruit léger d’eau qui coule, et le flux et reflux vibratoire du lieu. Il y avait plusieurs portails érigés autour d’eux. Le sorcier, se laissait imprégner de la scène, et se tourna vers le reprouvé qui l’accompagnait.

Et maintenant on fait quoi ?
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Mer 19 Déc 2012, 19:34

PNJ Esprit:
Zéleph sentait le pendentif que lui avait offert les esprits vibré a mesurent qu’ils approcher du temple. Après tout c’était normal, la source du pouvoir du tigre était ici. Il se demandait même si il n’était pas plus fort quand il était près du temple, mais il poserait ce genre de questions aux esprits bien plus tard. Valkan lui avait demandé de l’accompagner ici et il n’était pas là pour ses problèmes personnels, bien que excessivement nombreux en ce moment. Forcement face aux problèmes du sorcier le réprouvé ce trouver bien mieux lotit, quoi qu’en définitive la différence entre eux était qu’il avait tourné la page décidant qu’il valait mieux enterrer son cœur avec la personne qu’il avait aimé, plutôt que chercher un moyen mortel de le faire battre à nouveau. Penser très poétique, mais un peu triste toute fois, le seigneur des deux rives ce contenter de ce taire quand Valkan parlait de ses années vécus avec sa femme. Il fallait simplement que lui-même évite de penser à son ancienne vie lors ce qu’il n’était encore que Shizuo, faible mais heureux réprouvé mercenaire. Un temps révolu en vue des pouvoirs qu’il avait acquis depuis. Arriver enfin devant la cascade du temple Zéleph sourit. Cela faisait un moment qu’il n’avait plu mit les pieds ici. La première fois il n’avait même pas encore retrouvé ses ailes, oui la première fois il n’avait pas rencontré Mitsuko, ni Lison, ni grand monde en réalité. Comment était-il arrivé là ? Il ne le savait même plu et enfaite s’en foutait royalement car Zéleph n’était pas nostalgique pour une pièce d’or.
« Et maintenant on fait quoi ? »
Le réprouvé sourit simplement au sorcier et sans un mot il lui donna un coup de pied sur les reins pour le pousser dans la fontaine, lui faisant traverser la fontaine pour atterrir de l’autre coter, et donc entré dans le temple. Oui, il fallait plus ou moins le savoir, pour entrer dans cette bâtisse il fallait traverser cette cascade d’eau magique. Zéleph passa à sa suite, l’eau passant sur lui comme si ses vêtements et sa peau était imperméable, pour entrer sans être mouillé une secondes. Une fois à l’intérieur il reconnut l’immense pièce lumineuse. Le grand Domme en verre laissé passer une lumière presque divine sur la salle circulaire. L’architectures étaient au contraire plutôt simple et ce qui frappait sur tout c’était les sept portes, toutes identiques qui se suivaient les unes et les autres.
« Sept portes, pour sept esprits. »
Lui ne c’était jamais pris la tête à perdre son temps pour en choisir une. Il avança tout droit pour s’approcher de celle qui était pile en face de la cascade. Postant sa main dessus il se tourna vers Valkan.
« Peu importe celle que l’on prend c’est de toute façon l’esprit qui nous choisit, jamais l’inverse. »
Il expliquer au sorcier, d’ici qu’il comprenne quand même ce qui se passait autour de lui et qu’il ne lui reproche pas d’être aussi entreprenant, mais après tout il était maitre du temple, c’était un peu comme si il était chez lui ici. Après tout ce qu’il avait dû endurer entre ces murs les esprits avaient finit par reconnaitre en lui une force assez grande pour être digne de la puissance du tigre. A peine la porte s’ouvrit qu’une voix résonna.
« Si ce n’est pas pour toi, tu ne dois pas entré, seigneur des deux rives »
Méli, l’esprit de la nature. Ne prennent pas compte de cette avertissement le réprouvé entra dans la salle. La pièce n’avait pas changé de la dernière fois où il avait vu cet esprit. C’était comme entré dans une jungle, tout ici n’était que plante, fleur et autre arbres rappelant la flore d’une forêt magnifiquement flamboyante de couleur. Méli était assise au milieu de l’herbe verte, entouré de lapin, de biches, d’oiseaux aux couleurs des arc-en-ciel, tigres, lionnes, il y avait toujours une faune impressionnante qui vivaient en parfaite harmonie avec l’esprit. Il y avait sur tous ses vieux amis les chats qui, une fois un pied mit dans la salle, lui sautèrent dessus pour s’agripper a lui. Zéleph soupira ne comprenant vraiment pas pourquoi les félins l’aimer autant, peut-être à cause du pouvoir du tigre, ou par ce qu’il dégager une hormone de fauve ? Dans tous les cas il aller encore devoir passer son temps à les faires descendre de son corps sinon tout son kimono aller finir en lambeau, bien que ce soit déjà trop tard.
« Tu n’écoutes jamais. »
Zéleph sourit à l’esprit, qui dans un calme peut commun caresser un louveteau entre ses mains. Ce n’était pas nouveau, quand on lui disait « reste là » il ne pouvait s’empêcher d’avancer, c’était dans ses gênes surement. Méli l’oublia vite, elle savait très bien que ce n’était pas pour lui qu’il était venu aujourd’hui, mais pour son ami et avant même qu’il ne franchisse la porte pour entrer elle savait déjà tout de lui.
« Bien, approche-toi Valkan. »
Zéleph ne dit rien, jetant un regard au sorcier qui voulait dire qu’il ne devait pas trainer, car si elle avait l’air d’une femme douce sous ses traits de divine mère nature, Méli pouvait devenir extrêmement dangereuse et il en avait quelque chose.
« Zéleph, sort maintenant. »
« Désoler, c'est impossible, et vous le savez. »
Méli soupira simplement, avant de faire disparaitre la porte dans une illusion parfaite. Cette fois c’étaient comme si tous les trois ils étaient perdu en pleine jungle amazone. Pour l’esprit c’était simple, de toute façon même si le réprouvé était là il ne pourrait intervenir et pour cela elle invita tous ses chats à aller le harceler ce qu’ils firent avec le plus grand plaisir. Zéleph fini donc à terre, croulant sous les attaques incessante de chats en manque d’affection, et ronronnant comme des moteurs à vapeurs. Ce pourrait-il que dans une autre vie il est réellement était un félin ? Ce fut avec un sourire bienveillant que Méli invita Valkan à s’assoir avec elle sur l’herbe.
« Raconte-moi, que viens-tu chercher ici ? »
Elle pouvait lire dans les cœurs, mais cela n’aurait plus aucun intérêt si elle ne laisser pas les fidèles se débrouiller seul, n’est-ce pas ?
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Ven 21 Déc 2012, 11:37

Après avoir reçu une léger pousser de Zéleph, le sorcier fut projeté au travers de l’eau et passa au-delà d’un mur invisible se retrouvant devant de nouvelles portes. Il souffla de dépit, Zéleph et ses manières expéditives. Il resterait à jamais fidèle à ce qu’il était. Tout en scrutant les alentours, Zéleph prit la peine de lui expliquer comment fonctionnait le temple. On aurait dit un lieu immatériel et intemporel. Comme si des êtres avaient créé une brèche dans les Mondes pour y trouver refuge. Valkan avait confiance en le Roi des Réprouvés, ici, il avait cette curieuse impression ne pas être à sa place, il se laissait donc guider par son ami. Tout en effectuant quelques pas, il sentit un petit picotement au sein de la cuisse. A l’emplacement de l’Ouroboros, le symbole semblait réagir à il ne savait quoi. Fronçant les sourcils, il n’y prêta pas plus d’attention. Une voix c’était élevée et bientôt le sorcier et le réprouvé se retrouvèrent au milieu d’une forêt luxuriante et sans fin. Une véritable jungle source d’une diversification de la faune et la flore infinie. Humant les parfums et laissant son regard se dissipé sur le spectacle, le sorcier avait l’étrange sensation que sa douleur s’apaisait. Etais-ce là les vertus du temple ?

L’esprit, Méli, invectiva Zéleph pour son comportement, mais on aurait dit une conversation entre vieil élève et vieux mentor. Bientôt Zéleph croula sous une flopée de chatons. Valkan s’avança et s’asseyant en tailleur au côté de l’esprit il prit le temps de défaire l’écharpe qui tenait son bras. Il détailla l’esprit. Des êtres de légendes, il en avait déjà entendu parler et n’aurait jamais pensé se retrouver devant l’un d’eux. Les picotements qu’ils avaient sentis sur l’Ouroboros étaient devenus une légère douleur. Etais ce l’esprit qui faisait cela ? Un genre de test ? Le sorcier ne montra rien par automatisme. Si ce qu’on disait était vrai alors, cet esprit savait déjà tout. Une force omnisciente à l’égide d’un dieu qui voit tout et sait tout. A cette pensée, le sorcier se mit à sourire. La question résonna et Valkan scruta l’esprit. La question était pour le moins délicate. Il pensait à toutes les formulations possibles, se mettant dans une tension interne pour opter l’un des meilleurs choix. Plusieurs secondes s’écoulèrent alors qu’il gardait le silence.
Puis il se mit à rire, un rire sonore, amusé. Avait-il perdu la tête ? Il calma son rire, et planta ses yeux dans ceux de l’esprit. Il n’avait pas peur. La peur était un poison et de toutes les manières qui soient, il se devait d’être lui-même.

Désolé pour ça, je trouve ça tellement…Hum…Tellement ironique. Ne voyez là rien de déplacer, c’est simplement cette tension qui règne ici. Mettre sous tension le futur disciple pour voir si il va craquer, dire la vérité, enfin ce genre de choses, c’est un peu bas. Je m’attendais à quelque chose de plus imposant.

Il avait ce sourire malin sur le visage, arrogant peut être un peu, mais lorsqu’il était déçu par quelque chose, il ne devenait pas arrogant, mais dur. Il fixait l’esprit avec intensité.

Je suis venu ici pour fluidifier mes nadis et me permettre de contrôler un pouvoir qui pourra détruire un Aether.

Il avait lancé ça sur un ton banal, le plus banal du monde. Le sorcier restait fidèle à ce qu’il était au fond de lui, toujours en phase de rechercher la discipline qu’il s’imposait à lui et quémandait chez les autres. La vérité la plus nette était la plus carte et en une phrase Valkan avait tout dit et rien dit. Après tout au fond de lui il se disait qu’il n’était pas là pour jouer à des devinettes, il était là pour acquérir le contrôle nécessaire à son pouvoir.
La douleur qui émanait de son tatouage devenait plus lourde à porter. Etais ce à cause de sa réponse ? Il posa sa main sur le pantalon en cuir à l’endroit où il portait la marque. Quelque chose se passait, si l’esprit y était pour quelque chose, il semblait ne pas avoir apprécié la réparti du sorcier. Valkan n’avait pas quitté des yeux l’esprit. Puis il y eut ce murmure, d’une voix très légère, masculine...

Mitsuko…

Valkan se redressa, l’air surpris affiché sur son visage voulait tout dire.

C’est vous?
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Ven 21 Déc 2012, 14:45

Quand Méli avait vue Zéleph arriver accompagner de son ami elle c’était dit que c’était à elle de faire entrer Valkan dans leurs grande famille, mais à présent elle regretter un peu. Elle aurait dû s’attendre à devoir encore avoir un candidat ce pensant plus fort qu’un esprit. La jeune femme dans son élégante froideur continua de caresser tendrement son louveteau. Pourtant celui-ci sentit le léger agacement de sa maitresse, relevant un peu le museau pour ouvrir les yeux sur l’homme assis en face d’elle.
«Ton insolence n’a d’égale que celle de ton guide, mais à sa différence vous n’êtes rien ici, pas même encore un disciple alors ne joue pas au plus malin. »
Derrière elle le tigre et la lionne qui l’entourait grognèrent doucement. Valkan devrait se méfié. Ici le choix du futur d’un mortel pouvait ce jouer en quelques secondes à peine et ce n’était pas par ce que c’était un maitre du temple qui l’avait amené ici que cela changer le sort du sorcier. Les esprits avaient pour devoir de dévoiler la force que cacher chaque personne venant à eux. Ils mettaient entre leurs mains leurs destins et eux le décider en fonction de leurs dignités et leurs capacités à ce dépassé.
« C’est vous ? »
Méli ne répondit rien déjà fatiguer par les agissements de cette homme qui n’avait aucun respects pour ses maitres. Seulement il allait devoir apprendre à ravaler son arrogance et faire taire son impudence. Lors ce que l’esprit de la nature ce redressa les fauves derrières elle ce couchèrent sagement dans de lourd bâillement.
« Peu importe la force physique ou mental que tu possèdes Valkan, ici tu n’es proprement parlait, rien. Rien qu’un homme en quête de pouvoirs, parmi tant d’autre. »
Méli jeta un regard au roi des réprouvé harceler depuis un moment déjà par ses félins. Certain homme dans cette quêtes étaient d’ailleurs plus disposer que d’autre, mais cela n’avait aucune importance. Retournant au sorcier, elle lui sourit tendrement. L’esprit de la nature était douce et aimer tous les êtres vivants si ceux-ci respecter ses lois.
« Autrement dit, entre nos murs celui-ci qui se montrera trop sûr de ses capacités et s’en ventera perdra face à l’homme humble, plus faible peut-être, mais qui nous montrera une volonté de fer et une capacité de sagesse. »
Méli cacha un rire de sa main dans un geste élégant et montra Zéleph qui était en train de se faire déchiqueter la figure par un chat qui n’était pas contant qu’on l’empêche de monter sur sa tête.
« Parfois même nos élèves les plus sauvage apprenne à contrôler leur être pour ce concentré sur l’essentiel. »
Les esprits pouvaient faire des miracles et dompté les hommes les plus fort pour en faire des sage, ou au contraire élever des misérables au sommet. Le temple des esprits n’étaient pas un vulgaire lieu servant à offrir à tout vas le pouvoir à qui le désirait. C’était un lieu sacrés sélectionnant avec habilité ceux qui le mérité réellement et le leurs prouver de leurs plus grand potentiel.
« Est-ce que tu comprends ce que cela signifie ? Peu importe ce que je sais sur toi, cela ne compte pas, car c’est ce que tu es près à faire maintenant qui vas tout changer. »
Méli laissa son louveteau lui échapper, il la quitta pour aller ce faufilé entre les pates du tigre. Scène étrange, deux race d’être vivant vouer a ce tuer jusqu’à la nuit des temps, pactisant dans la plus grande tendresse. C’était l’aveu du monde que tout était possible et réalisable. L’esprit sourit à Valkan, c’était à son tour d’être arrogante, mais contrairement à lui elle avait la sagesse, le calme et le savoir d’une vie interminable.
« Alors es-tu près à devenir humble ? Ou n’es-tu pas capable de parler de ce qui te tourmente. »
Elle parlait d’Amy bien sûr, de la perte de l’être aimé plus qu’elle-même. Méli attendrait le temps qu’il faudra avant qu’il soit capable de mettre son âme a nue devant une inconnue, de ce courbé face au destin et de lui remettre son sort entre les mains.
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Ven 21 Déc 2012, 16:08

Valkan resta silencieux au cours des innombrables remontrances de l’esprit. Tout ça avait un gout amer, pourtant que ce soit Maëlys, Bjorn ou encore Amy, tous l’avaient mis en garde contre son arrogance et son franc parler. Le rappel à l’ordre était cuisant. Le sorcier était venu ici pour apprendre après tout, n’étais ce pas là toute la symbolique du pouvoir qui lui échappait ? Son esprit se déconnecta de tout ce qui l’entourait et plongea en son cœur. Le sorcier se remémora ce passé sombre. Il pouvait encore sentir le cuir du fouet mordre sa peau. Sentir encore la puanteur des lieux, c’était comme ça que son cœur avait commencé à chavirer dans les ténèbres. Les Ténèbres n’avaient ni conscience, ni épaule sur laquelle pleuré, ils étaient et ça leurs suffisaient. Croire que le monde est bon ou mauvais est idiot, il faut simplement voir ou la volonté des uns et des autres se dirigent. Quoique l’on soit, nous demeurons liés à notre histoire et à nos actes.

Valkan se détendit légèrement et brisa le mur de sa conscience, de ses faux semblants. Chacune des couches qui masquaient ce qu’il ressentait et ce qu’il était se dissipaient. Ses traits se détendirent et ses yeux devinrent vides d’expression. Une profonde lassitude apparut sur son visage gardant ce ton vide. Lorsqu’il prit la parole c’était d’une voie terriblement dure.

Je ne suis pas arrogant et encore bien moins sage. Cependant j’ai expérimenté des choses qui font voir le monde sous un visage des plus abruptes. J’ai toujours été faible, depuis tout ce temps et j’ai cru avoir le moindre signe de force, j’avais tords. Je ne l’ai compris uniquement lorsqu’elle est morte.

Ses yeux firent le tour de cette forêt luxuriante, on aurait pu croire à un véritable méli-mélo, mais tout était à sa place. Le Monde était ainsi, imbriquant des événements dans d’autres.

Je ne renonce pas à ma soif de pouvoir et il serait idiot que je me mette à croire que j’utiliserais avec sagesse. Les êtres ne se fient jamais à ce qu’il y a de profond ou encore de véritable, il préfère voir les apparences, c’est plus facile. Pour ma part j’ai perdu ma stupidité et ma naïveté lorsque j’ai dû tuer pour survivre. Cela ne fait pas de moi un sage, il faut plus de toute une vie pour se dire sage. Là où tout à commencer était lors de la Grande Rafle. Nous des enfants, avons perdus le soutiens des êtres censés être les plus proches, les plus avides de notre présence. Nous avions l’espoir et après plusieurs mois à être frappés, violentés, violés et jugés comme êtres misérables, nous avons compris à coup de fouet que personne ne se souciait de nous. Je respecte les êtres forts et puissants, et pour moi le bien et le mal n’existe pas vraiment, ce sont des étiquettes posées qui nous permet d’être identifiable entre nous, marquer les différences. Malgré tout ça, j’ai certainement appris que seule la volonté véritable, inébranlable pouvait amener à du résultat.

Il marqua une pause, il se remémorait son passé. Personne n’avait vraiment entendu parler de tout ça, le scandale avait été tellement énorme que les retombés avaient secoués toutes les Terres du Ying et du Yang. Prenant ses aises, le sorcier se laissa tomber sur le sol. Allongé, il plongea son regard sur le ciel, observant les nuages.

Quand j’étais petit, je voulais être un nuage. Je rêvais d’être aussi libre qu’eux, poussé par le vent et n’avoir qu’à regarder le monde de mon œil curieux. J’ai perdu mes rêves, lorsque j’ai rencontré Amy j’étais sur le point de perdre le contrôle, elle m’a aidée et on me l’a prise. J’ignore comment elle est partie, je n’ai pas trouvé son corps. Je veux juste la ramener, la revoir une unique et dernière fois. Peu importe les conséquences, le prix à payer, ni vous ni qui que ce soit pourra m’enlever ce souhait, il n’est pas question d’arrogance, c’est la volonté d’un être prêt à défier le monde si nécessaire par amour. Ma vie n’est pas tragique ou spéciale, elle est simplement comme toute vie. Je veux simplement me battre contre le destin. En conclusion, Esprit, je suis prêt à faire ce qu’il faudra pour réaliser mon souhait. Que ce soit mon corps ou mon âme, je le donne sans une seconde d’hésitation au Temple si cela me permet de la revoir. Ce ne peut être le cas bien entendu. Malgré ça, peut être puis je me montrer digne et devenir plus fort. La faible que je suis demande cela non pas par appât du pouvoir, mais parce qu’au fond de moi je pense que même si je n’arrive pas à revoir Amy, je veux être digne de sa mort.

Ces mots résonnaient, une vérité pure, brutale, violente comme l’était le reflet de la vie de Valkan. Il n’avait pas été épargné et cela faisait de lui une bête un peu trop arrogante. Pourtant il était bien plus encore. Il resta allongé sur le sol, fixant les nuages qui dévalaient le ciel lentement. Oui, il aurait tant aimé être un nuage…
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Jeu 27 Déc 2012, 20:48

« L’amour. » Méli soupira avec un léger sourire. C’était une quête qui se voulait noble, mais qui avait des reflets bien négatifs. La justification de son besoin de pouvoir était à la fois compréhensible et tinter de folie, de pensés insensé. Défier la mort, voilà le but du sorcier. Encore un. Défier les lois de la nature. Valkan, le payerait surement très chère, comme tous les autres avant lui, mais les esprits n’étaient pas là pour influencer ou juger les motivations de leur disciples. Il devait connaitre les risques, il devait savoir ce qui l’attendait, les souffrances qu’il allait devoir subir, les douleurs qu’il devrait supporter, la folie qu’il faudrait combattre. Tout cela était bien beau pour Méli, mais ça ne suffisait pas pour être digne d’une arme du temple, il faudrait un peu plus que lui parler d’amour et de destin. L’esprit fit apparaitre du thé devant elle, elle s’en servit un verre laissant le silence gagner la pièce, laissant la mélodieuse vie de la jungle emplir leurs espaces. La nature la calmait, elle aimer l’apaisement que la flore lui apporté, et la douceur que la faune lui offrait. Au lieu de boire dans la tasse remplit du liquide brulant elle la posa devant le jeune homme. Elle apprécier bien recevoir ceux venant au temple, c’était presque devenue une coutume pour elle, et puis les plantes qu’il y avait dans ce thé étaient très bonne pour la santé, autant physique que psychique.
« Volonté ou folie, la frontière est mince. Je reconnais au moins la force d’esprit. »
Et c’était une qualité rare et respectable que les gardiens de ce lieu aimer voir en leurs disciples. C’était cette force intérieure qui permettait d’avancer, qu’on soit puissant ou non. Un esprit faible, même dans un corps puissant ne pourrait survivre longtemps. L’inverse était bien plus vrai.
« Les nuages fascine les rêveurs, mais ils sont comme les être mortel. Il se plis au grès du vent, soumit à la chaleur du soleil, faible face à l’atmosphère. Ils n’ont aucun pouvoir sur leurs vies. » Elle n’u cas esquisser un sourire pour que le ciel devienne noir et qu’un éclair jaillissent. « Ils ne sont aucunement maitre de leurs destins. »
Méli ce leva, le ciel redevenant aussi clair qu’il y a à peine une minute. Marchant, féline, elle s’approcha d’une jeune biche, qui vint lui offrir le haut de sa tête, le glissant dans la paume de sa main, réclament sa tendresse, comme elle aurait pu le faire avec une mère. Le monde pouvait être magnifique, comme terriblement hideux. L’esprit n’aimait pas le chaos, il fané la nature et la laisser bruler. Cette nature si sensible et fragile.
« La colère. Je sens que ce sentiment tas dévaster. La rancœur, la douleur. » Elle ne quitter pas des yeux l’animal, paraissant fasciner par sa beauté. « Étrangement, ce sont toujours ces sentiments qui façonne le monde, et non l’amour ou le bonheurs. » Méli ce redressa et posa son regard sur le sorcier. « C’est aussi cela qui fait avancer les hommes. Il y a de la rage en toi, une détermination inépuisable. »
Un serpent vin s’enrouler autour du pied de la déesse, remontant le longe de sa jambe pour se loger. Elle le prit délicatement et le confia a la biche, comme si il n’y avait aucun danger, car c’était le cas, ici aucun de ses animaux n’en agresserait un autres. Ils vivaient tous en harmonie, comme si dans ce lieu le règne animal n’avait plus à place. Méli revins alors près du sorcier.
« Tu as confidence en ton plan, et je ne remets pas en doute ta quête, ou les moyens que tu te donnes pour y arriver. Tu n’as pas peur de mourir, tu n’as pas peur de souffrir et bien que je prends cette absence de crainte comme de la bêtise et non de la bravoure, tu crains de tomber dans la folie. C’est pour cela que le seigneur des deux rives et toi avait fait un pacte. Tu es près à te faire tuer si tu échouer, et comme je sais qu’il y a bien plus de chance pour que cela arrive dit moi pourquoi j’offrirais la puissance du temple a un homme qui courant droit à sa perte ? »
Méli ce rassit dans un mouvement gracieux, ramenant ses jambes sous elle. Valkan avaient beaucoup de belles intentions, mais donner un pouvoir a un disciple pour qu’il meurt dans l’année n’était pas quelque chose que l’esprit apprécier. SI l’arme tomber dans de mauvaise mains, cela serait terrible, il faudrait donc la récupéré. Ce serait du temps perdu.
« Nous ne gagnerons rien à faire cette investissement. »
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Jeu 27 Déc 2012, 21:32

Mourir. Une notion bien éphémère. Le sorcier avait des convictions enfouies au plus profond de lui et faisait fit de bien des choses, mais il connaissait déjà la mort. Il n’y avait ni fascination, ni folie dans la mort, il y avait juste la mort. Elle n’était pas une fin, ni bonne, ni mauvaise, elle était simplement. Ressentir la mort n’était pas douloureux, c’était une expérience libératrice pour un esprit confiné. Il pouvait être amené à dépasser son cycle de vie pour obtenir une vision d’un autre cycle et les craintes d’une disparation se perdaient alors. Le sorcier se redressa prenant appui sur le coude. Observant le thé, il fit un signe léger de la tête avant de s’asseoir en tailleur. Il but quelques gorgées de thé mesurant les paroles de l’esprit.

Mourir, hein ? Je n’y crois pas. Pas parce que je suis présomptueux ou encore que je possède un égo démesuré, mais parce que je l’ai déjà été.

Il reposa la tasse de thé sur le socle et fixa l’esprit d’un œil mauvais. Replongé dans la mélasse de son passé n’était pas forcément au programme. Et pour le coup il le vivait mal. L’esprit lui signifiait qu’il allait mourir. Au fond de lui il avait cette force sans faille, cette quiétude et plénitude de l’âme. Une certitude certaine dans un absolu tellement puissant que même l’esprit ne serait faire vaciller cette sensation. Ce n’était pas de la folie, c’était le début de la quintessence. Posant son regard sur le liquide qui emplissait la tasse, il se souvenait avec ce regard vide.

Après quelques mois passé au camp, je suis mort quelques secondes. Et vous le savez déjà. Je suis peut être fou mais ce qui est certain c’est que lorsque ça s’est produit j’ai su que je ne serais partir d’ici avant d’être certains que tout ce que je devais accomplir le serait. Ce n’est pas juste de l’amour qui me pousse vers l’appât de la puissance. C’est plus encore, que ce soit Maëlys ou Bjorn, Amy a toujours été là. J’ignore ou ma volonté me conduira, j’ignore encore si je vais mourir demain. La seule certitude que je possède est simple. Quel que soit le sort qui m’attend, ma volonté sera toujours plus forte. Comme cette fois-là, ou enfant j’ai voulus abandonner et que malgré cela je suis revenu. Tout être est amené à disparaître, quel que soit l’existence que nous menons, il existe des lois que nous ne pouvons franchir. Même vous, Grand Esprit Méli, je crois que vous avez vos lois.

Il gardait ce regard vide et perdu, la vérité était sombre et amère et pourtant cela était la vérité. Ou qu’il aille, ou qu’il se tourne, l’amour serait là. Plus encore, les souvenirs, l’espoir, l’envie seront là eux aussi. L’esprit parlait de la mort comme quelque chose d’immuable, mais toute loi pouvait être ébranlée par les êtres mortels.

Je ne vais pas mourir. Je le sais. En cet instant, ni vous ni qui que ce soit nous pourra m’enlever ma volonté de vivre. Si l’on devait me tuer, ça ne serait pas chose facile. Même si l’existence est aussi fragile qu’une brandille, c’est notre volonté à ne pas courber l’échine qui fait de nous ce que nous sommes. Et de là c’est très simple. Je réussirais. L’échec n’existe pas. Il prend vie et forme que si nous lui donnons vie. Je suis peut-être tellement stupide que je ne me rends pas encore compte de certains choses, mais je pense que dans votre immensité vous avez oublié que parfois nous sommes maître de ces choses simples. Je crois sincèrement que tout être, quel qu’il soit, si il est assez motivé pourra entreprendre ce qu’il veut et atteindre ce qu’il souhaite. Le tout est de comprendre ces besoins. Mon besoin est Amy, tant que j’ai l’espoir de la retrouver ou de la revoir une dernière fois, je tiendrais bon et rien, ni même vous ne pourra briser cela.

Le sorcier sortit de sa torpeur, il avait parlé très calmement. Il fixa l’esprit, un léger sourire aux lèvres. Aucune prétention, aucun acte de fou ou d’aliénation, ce qu’il venait de dire était la vérité. Une vérité si forte qu’elle illuminait son cœur. Valkan esquissa un léger sourire de dépit.

Vous savez, esprit Méli, j’ai vu certaines choses dans ma vie qui me font croire que c’est cela qui nous donne une telle force, le battement d’une seconde sont éternels pour nous. Alors que pour vous, une seconde se résume à l’éternité. Et en cela, que je meurs ou pas, que ce soit dans ce monde ou un autre, je réussirais.
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Ven 28 Déc 2012, 20:58

Méli était sensible aux récits de Valkan, à ce qu’il avait enduré et ce qu’il endurait encore. Elle devait être l’un des esprits les plus empathiques du temple. Cela faisant partit de l’essence même de la nature. La sensibilité étant une qualité de plus en plus rare et pourtant d’une extrême richesse. Seulement le sorcier n’avait pas tout comprit. L’esprit ne lui parlait pas de ses convictions, ou de sa volonté. Elle aller au fond des choses, restant dans une total rationalité. Si il mourait cela n’apporterait rien au temple. Que ce soit le cas ou non, qu’il est peur ou non, qu’il y croit ou non, cela lui était bien égale. Elle était au-dessus de la vie, au-dessus des mortels et elle savait comme cette fibre de vie était fragile, quoi que les Hommes en pensent. Sa volonté de vivre était forte, c’était un faite, seulement cela n’avait rien à voir. Il voulait S’attaquer à un Aether, un être invincible, un dieu. Cela ne dépendait pas que de lui, et bien avant qu’il n’arrive à attaquer Mitsuko il faudrait qu’il surmonte beaucoup d’épreuve. Il avait au moins l’intelligence de se faire aider par le seigneur des deux rives, être d’une grande puissance, mais Méli sourit. Si Valkan savait quel relation Zéleph avait avec Mitsuko il ne lui ferait peut être pas autant confiance, seulement comme l’un ne connaissait pas toute la vérité de l’autres ils risquaient de faire tout ce long voyage dans l’ignorance total du résultat final. Il y avait beaucoup de fin possible, mais il n’était pas sûr que tous les deux puise l’imaginer tel qu’elle le voyait. Car elle savait tout, et plus encore, mais ce n’était pas à elle d’en parlait.
« Vous parlez trop. Cela m’étonne que le seigneur des deux rives vous apprécie autant. »
Elle cacha son sourire d’un geste élégant de la main, riant presque, car elle avait eu du mal à faire parler Zéleph quand c’était lui qui c’était présenter à elle. Méli n’était pas convaincu, mais elle ne l’était jamais vraiment avec tous ses hommes qui venaient à elle pour le pouvoir. Il fallait avouer qu’elle était plus sensible aux femmes, quelque part un peu féministe. Pourtant il était temps de lui donner une arme, et de lui apprendre à s’en servir comme il se doit. Levant ses mains face à elle, elle présenta ses paumes au sorcier. Apparut alors sur celles-ci un long arc fin. Très raffiner et de grande qualité, souple. Le bois sombre finement sculpté former deux serpents, incruster d’écaille en argent de plus en plus nombreuses en arrivant aux têtes, partant des deux extrémités pour ce rejoindre avant le manche, leurs têtes étaient en argent, et leur gueules se fermait sur le bois encerclant la poigner. Les yeux des deux serpents étaient en rubis. Cet arc posséder un grand équilibre. Quelque chose de très sobre, mais qui respiré la force.
« Voilà l’acr du serpent, donnant agilité et vigueur au corps et à l’esprit de son propriétaire. »
Elle lui tendit, l’invitant à le prendre, une fois qu’il l’eu dans les mains elle lui sourit. Méli avait pensé que la voie du serpent était le mieux pour Valkan, cela lui allaita la perfection et lui permettrait d’arriver à son but, ou du moins l’aiderait à y accéder.
« Le possesseur de l’arme serra protéger par le serpent. Ainsi, tant que tu auras l’arme sur toi, sa puissance te serra transmise sans limite. »
C’était bien simple, si on la lui volait, si on lui enlever, sa puissance lui serait reprise, et même donner au quelconque voleurs, car malheureusement les esprits ne pouvait en bloquer la force. De toute façon, si il venait ici et qu’on lui offrait la garde d’une arme, il devait la protéger et péril de sa vie car elles étaient sacrets.
« Bien sûr pour le transporté avec facilité, sa peut être réduite. »
Passant la main devant elle, l’arc devin tout petit, ne faisant pas plus de deux centimètre dans la main du sorcier. Une chaine était apparu avec, transformant l’arme en pendentif raffiner qui pouvait se portait avec légèreté.
« Pour retrouver sa taille normal tu n’auras cas le demander. »
C’était aussi simple que de respiré, et tout aussi naturel pour les disciples du temple. Il en prendrait vite l’habitude, fallait-il encore s’en servir.
« Bien sur contrôle les pouvoirs que confèrent l’arme prend du temps, il faudra que tu sois patient et que tu travailles énormément. Quand tu t’en sentiras capable, tu reviendras nous voir et nous libéreront le second palier, du moins si tu t’en montre digne. »
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Sam 29 Déc 2012, 17:09

L’esprit semblait être en phase avec des choses que ne pouvaient comprendre le sorcier. Pourtant il lui avait remis l’arme. C’était un arc long, d’une belle facture, ça n’étonnait que peu vu l’endroit où ils se trouvaient actuellement ou plus encore d’où il venait. Valkan réfléchissait, la voie du serpent étant la voie de l’agilité. C’était un choix parfait, le corps était le centre de la volonté et de là il y avait la fluidification des courants énergétiques qui donnaient naissance au pouvoir. Le pouvoir des Fractales nécessitait une maîtrise de ses courants qui se voulait parfaite pour tout projeter hors du corps de l’utilisateur et ainsi l’éviter de se blesser bêtement. Il posa son regard sur son bras porté par l’écharpe de fortune qu’il c’était faite. Au vue d’œil on dirait que la maîtrise serait longue et douloureuse. De sa main valide, il fit glisser le pendentif le long de ses doigts pour laisser la chaînette suspendue. Et effectua une légère poussée pour faire balancer l’arc au bout de sa chaîne, il était en modèle réduit et pourtant il possédait cette sensation unique de pouvoir contenu. Il n’avait jamais vu d’arme du Temple d’aussi prêt et c’était la sienne, le premier échelon qu’il était sur le point de franchir lui offrait une voie unique. Le sorcier avait déjà vu le pendentif de Zéleph qui était une épée, c’était donc une arme du temple. Intéressant.

Il arrêta le mouvement de balancier du pendentif et se leva. Etre un titulaire d’une arme avait son lot d’obligations, bien entendu le retour était bien plus. L’agilité était une quintessence que Valkan ne maitrisait pas, il avait entretenu son corps sans réellement aller plus en profondeur dans l’essor physique. Malgré tout ça il savait tirer à l’arc, c’était pour lui un loisir avant tout même si il n’avait jamais aimé les armes préférant la magie c’était une aubaine. Un être mal armé ne pouvait aller bien loin. A sa demande l’arc prit sa forme normale, le soupesant, le sorcier appréciait déjà l’arme. Maniant avec délicatesse et respect sa nouvelle acquisition. L’écharpe qui tenait son bras fut défaite et agitant son bras, il jugea de son état. Il était encore un peu endolori mais ça devrait aller. Il respira profondément alors qu’il armait l’arc. Une flèche fit son apparition comme par magie, voilà donc un arc bien utile pour son autonomie. Un sourire fendit le visage de Valkan alors qu’il tendait la corde de l’arc. En cet instant il sentait le flux et le reflux de pouvoir comme le ressac des vagues sur le rivage. La corde de l’arc se tendit, son bras était tendu, ses doigts tenaient la corde prête à se relâcher. Il bloqua sa respiration s’imprégnait de la jungle qui les entourait, s’imprégnant du pouvoir, s’imprégnant de son rôle de porteur d’arme du Temple. Il ne voulait pas tirer, simplement s’imprégner. Il souriait de plaisir, cela faisant longtemps qu’il n’avait pas manié un arc et il se souvenait pourtant des processus pour bien tiré. Puis il y eut cette sensation désagréable. Quelque chose d’étrange se produisit. D’un coup une douleur fulgurante se fit sentir dans sa jambe, elle fut si intense, qu’il perdit l’équilibre et se retrouva à tomber.

La douleur était folle et lorsqu’il tomba, son dos heurtant le sol avec une certaine violence, il recracha son souffle qu’il avait contenu avec chaos. Perdant sa concentration, la corde se détendit et la flèche fut décochée, elle s’éleva dans les airs, sifflantes fendant l’air avec grâce. Elle s’éleva encore un peu et retomba, Valkan fixait le projectile avec fascination alors qu’il se remettait du choc. Non seulement il ne comprenait pas, mais de plus c’était dangereux. La flèche se ficha dans le sol sans un bruit à quelques centimètres de la tête de Zéleph. Valkan se releva assez rapidement.

Zel, tout va bien ?

Qu’est ce qui venait de se passer ? La douleur dans sa jambe était un avertissement du temple ? Il n’avait plus mal, la douleur c’était évadée aussi soudainement qu’elle était venue. Le sorcier jugea Méli du regard.

Pourquoi avez-vous fait ça ? Ai-je fait quelque chose que je ne devais pas ?
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Dim 30 Déc 2012, 13:08

Méli regarda le sorcier, le visage inexpressif. L’arme lui aller très bien, les esprits ne se tromper jamais. Elles étaient créées sur le moment, unique pour chaque disciple. L’arc était de toutes les façons la représentation la plus aboutit de l’art de l’agilité, de la vivacité, représentant le chasseur dans toute sa sournoiserie, incarnant le serpent à la perfection. L’esprit ne réagit pas lors ce que Valkan se mit à fléchir sous la douleur qui s’immisça en lui. Elle s’avait très bien ce qui ce passer et ne pouvait rien pour lui. Elle n’apprécier pas que des êtres soufre. Maitresse de la nature, elle prenait tous les vivants pour ses enfants, mais lors ce que cela était inévitable elle ne réagissait pas, car ce n’était pas à elle de protéger le sorcier. Ce fut le seigneur des deux rive qui fut la victime de ce moment douloureux pour Valkan. Heureusement le roi avait vu la flèche arriver de loin et avait pu l’éviter, mais si il n’avait pas entendu le sorcier crier, rien ne disait qu’il ne se serait pas fait blesser.
« Zel, tout va bien ? »
« Ça n’a jamais était mieux. »
L’ironie de la chose était qu’il disait vrais. Il avait failli connaitre bien pire ici, comme la folie par exemple, alors au final il resta objectif et pardonna cette accident a son camarade. Le sorcier ce retourna vers l’esprit qui le fixait toujours de son air neutre. Elle était heureuse que la flèche ne soit pas tombée sur l’un de ses enfants, bien qu’elle avait tout à fait le pouvoir de dévier sa trajectoire ou de faire disparaitre et réapparaitre tous les êtres de cette pièce.
« Pourquoi avez-vous fait ça ? Ai-je fait quelque chose que je ne devais pas ? »
Méli santé les reproche, pourtant il devrait apprendre que ce n’était pas elle la fautive, elle n’avait rien fait. Cet homme était habité. Cette entité qui vivait en lui, n’apprécier pas les Aether, et donc le pouvoir du temple. La plus grande épreuve de Valkan serrait de trouver le contrôle. Voilà un obstacle intéressant qui allait donner du fil à retordre à ce sorcier. Méli sourit doucement, presque avec bienveillance à l’homme.
« Ce n’est nullement moi, mais vous. Je ne peux m’en prendre à un mortel que pour le juger, et la souffrance n’est pas quelque chose que j’apprécie. »
L’honnêteté de l’esprit n’était pas a démontré, elle vivait dans la nature, comme si elle en faisait partit, mais en réalité c’était la nature qui faisait partit d’elle. Elle était incapable d’une tel chose et si il ne le croyait pas, au fond cela revenait au même.
« Tu possèdes une force, en toi, un handicap avec le quel tu devras vivre et combattre, surtout si la voie du temple t’intéresse. »
Ce n’était pas son rôle de lui dire, mais en même temps, elle devait le mettre sur la voie. Alors elle resta dans le mystère, n’éclairant qu’un peut son chemin, comme pour lui montrer la voie à prendre. La suite, c’était a lui de le faire, a lui de continuer seul et de surmonter les obstacles, si tenté qu’il y arrive.
« Regarde en toi et tu verras, que le plus dur reste à venir. »
Elle sourit et ce leva. Il fallait à présent qu’il prenne en main l’arme avant de partir, car l’avoir en sa possession, ce n’était pas tout, il fallait apprendre à manière sa puissance, sinon cela aurait était de la folie de laisser partir de jeune disciple, arme en mains sans un minimum d’entrainement.
« Léve toi. »
Passant sa main devant elle, des cibles s’accrochèrent un peu partout dans la jungle, sur les arbres. Des petites, moins petites, des en mouvement, d’autre stable. Un vrai parcoure. Tous les animaux disparurent doucement. Elle ne voulait pas de blesser. Elle garda pourtant son louveteau avec elle, le câlinant tendrement.
« A chaque fois que tu rateras une cible, la flèche te serra renvoyer, ainsi tu vas devoir apprendre a allier vitesse et pression, car tu dois tirer au centre des cibles pour qu’elle ce décroche, le plus vite possible. SI tu ne vas pas assez vite à mon gout, je te ferais recommencer jusqu’à ce que tu y arrive. »
Elle s’éloigna s’approchant de Zéleph avant de lancer doucement a l’attention du sorcier.
« N’oublie pas : au centre des cibles. »
Méli ce retourna pour le regarder. Ce moment aller être agréable, si son entité réagissait tellement simplement en armant une flèche, alors en usant de ce pouvoir, cela pouvait être destructeur. Les seuls qui privaient être blesser rester le sorcier et le réprouvé, mais elle ne craignait rien pour le roi, il savait ce battre, et le sorcier n’aurait cas ce battre.
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Lun 31 Déc 2012, 17:22

Il c’était relevé, mesurant les paroles de l’esprit. Le sorcier était perplexe ne comprenant pas un mot des phrases sibyllines qui lui avaient données Méli en guise de réponse. Dans son omniscience elle faisait appel à quelque chose que le sorcier n’avait pas conscience et en parlant d’handicap, Valkan était complétement désemparé. La dignité de l’arme du temple, était-elle mesurée par les actes ?
Gardant le silence il mesurait les paroles de l’esprit. Une force en lui ? Un handicap ? Il ne savait pas à quoi cela pouvait bien se référer. Jusqu’à présent il avait été un sorcier adepte de basse besogne, ne cherchant en rien les devants de la scène. La situation avait changée à partir du départ d’Amy, sa volonté était devenue implacable et peu importe ou cela le conduirait, il irait. Cela étant rien dans tout ça ne faisait allusion à ce qu’il venait de se passer. Sa récente découverte du pouvoir des Fractales auraient pu donner un indice, mais là aussi rien n’apportait d’éléments nouveaux. A quoi pouvait bien faire allusion l’esprit ? Méli lui avait déjà fait comprendre que dans la sagesse et l’humilité se trouvait beaucoup de choses et à présent elle parlait de trouver quelque chose en lui. Valkan était perplexe, perdu dans le déroulement de ses pensées. Elle l’invita bientôt à prendre part à un test pour arriver à maîtriser les pouvoirs de l’arme. Il gardait le silence, restant prudent de par ses mots mais plus encore parce que le silence est une forme de réponse.

Lors de sa chute l’arc était redevenu pendentif, et à présent il jugeait les cibles. Ce n’était pas compliqué, cependant la douleur qui était apparue soudainement n’annonçait rien de bon. Le sorcier se mit à respirer lentement. Il devait réfléchir avant d’entreprendre quoique ce soit. La douleur sur sa jambe avait commencé là ou son symbole de l’Ouroboros était gravé sur sa peau. Pourquoi ?
C’était un simple symbole, une simple marque, alors pourquoi ? Il lui fallait d’autres éléments, il fallait parfois courir avant de savoir marcher. Respirant avec profondeur, l’arc prit sa forme complète, resplendissant sous la lumière du soleil. Valkan jugea l’arme, étais ce son pouvoir ? Il sentait que quelque chose se passait, mais quoi ? Armant son arc, il tendit la corde au maximum, elle vint effleurer sa joue avec lenteur. La douleur revenue, légère comme un avertissement. C’était comme si quelque chose ne voulait que Valkan utilise l’arme du temple. Pourquoi ? Et surtout quoi ? Etais ce Méli qui se jouait de lui ? L’esprit de la Nature ne semblait pas ainsi et pourtant au plus profond de lui le sorcier sentait que quelque chose de profond lui échappait, quelque chose de colossal.

Valkan mesurait la situation à toute allure et quoiqu’il advienne il allait tirer. Il fallait qu’il comprenne même si il devait se blesser pour ça. Il relâcha la corde dans un souffle. Elle se mit à fendre l’air alors qu’une douleur sourde s’installait de nouveau dans sa jambe, la flèche loupa la cible à cause de la mauvaise concentration du sorcier. Elle revenue immédiatement, ployant le genou sous la douleur, Valkan observa la flèche arriver et ne fit rien pour l’esquiver. Elle l’effleura, touchant ses cheveux et lui infligeant une très légère coupure au niveau du crâne. Valkan laissa échapper un grognement de dépit. Il ne supportait pas de ne pas comprendre. Qu’est-ce qu’était cette marque maudite au juste ? Pourquoi était-il là déjà ? Il avait perdu dans son exil et son amour, tout ce qui avait fait de lui une bête sauvage. Il se souvenait de ses courses effrénées dans les bois pour leurs échappés, de ses sens en complète osmose et décuplé face à la menace de la mort. Il se rendait compte en cet instant que maintenant qu’Amy n’était plus là, il n’était plus rien. La douleur s’intensifiait et s’élançait dans toute sa jambe, il dut lâcher son arc et se retenir de tomber avec ses mains. Plusieurs gouttes de sueurs commençaient à parler sur son front.

Tu es faible sorcier, si faible…

C’était un murmure dans la jungle. Méli venait le torturer ? Non, c’était autre chose. Une voix intérieure…

Tu sais pourtant que le pouvoir a toujours un prix…Tu t’es octroyé un pouvoir qui n’est pas à toi et tu réclames vengeance ! Ne me fais pas rire sorcier ! Tu es si faible !

La douleur c’était répandue dans tout son corps. Chaque effort devenait douloureux, chaque respirations lui brulait la gorge, Valkan s’effondra sur le sol se pliant sous la souffrance qui ne cessait d’augmenter.

Tu es venu voir les Aethers pauvre fou ! Et tu penses que je te laisserais faire sorcier ? Tu ne sais rien, tu n’es rien et tu n’as aucune idée de ce qui t’attends.

Un rire mauvais éclata tout autour de Valkan, il se répercuta dans toute la jungle. L’ombre du sorcier découpée par le soleil commençait à changer. Ses contours s’effritait, elle gonflait lentement. La douleur était devenue insoutenable pour Valkan qui ne cessait de se tordre dans tous les sens. Il laissait échapper un cri de douleur et de rage.

Vois comme tu es faible, ne pouvant supporter la douleur. Tu n’es plus rien de ce que tu fus sorcier.

La voix qui émanait de nulle part et de partout à la fois était terriblement sèche et avide. Elle s’élevait du corps de Valkan par vague et frappait la jungle comme si seul ce son était terrible. La voix prit un nouvel essor et interpella Zéleph.

Il est amusant de constater que, toi réprouvé, tu as croisé le chemin de ce faible. Tu n’as aucune idée de tout ce que vous avez en commun.

Le sorcier se tordait toujours de douleur sur le sol. Il commençait à comprendre les paroles de l’esprit. Cette voix, la douleur. Il pouvait presque sentir le pouvoir du temple repoussé ce qu’était cette voix. Comme si la source de la voix ne devait pas être ici, et ne cessait de la repousser. La douleur était fulgurante, il n’avait cependant pas fait tout ça pour rien. Commençant simplement à entrevoir ce qu’avait décrit Méli, il fallait qu’il se ressaisisse. Elle lui avait dit que c’était en lui, qu’il devait chercher la réponse lui-même. Luttant contre la douleur, il se fit roulé sur le côté. Et tenta de se relever.

Que fais-tu sorcier ? Tu veux lutter ?

Faisant fi de la voix, Valkan, forçait, son corps semblait sur le point de rompre. Ses poumons brulaient et son cœur donnait l’impression d’être sur le point d’exploser. Ses mains étaient contre le sol, il s’appuyait dessus alors qu’il subissait une douleur incroyable, le forçant à dépasser ses limites.

Je ne peux rien faire ici sorcier, saches pourtant que nous allons nous reparler bientôt, j’ai hâte. Tu as bien de la chance, misérable, apprécies le temps que tu as en plus…

La voix était cinglante, agressive et tellement avide. Toute la situation échappait au sorcier. Il était plongé dans ce qu’il détestait le plus au monde, l’impuissance. L’ombre de Valkan se mit à enfler fortement, s’élevant lentement, gonflant alors qu’un nouveau rire malsain résonnait dans la jungle qui les entourait. Tout était si irréel. L’ombre explosa en de fines particules noirâtres avant de reprendre sa forme sur le sol. La douleur reflua instantanément. Valkan était pourtant diminué, haletant sur le sol, son corps épuisé face à autant de douleur. En cet instant, il revivait ces souvenirs, la découverte de la marque, Zéleph, Maëlys, Amy…Tout avait commencé par son départ et jusqu’à présent il n’aurait jamais pensé que tout était lié. Et maintenant alors que ses yeux fiévreux, fixait l’herbe écrasée sous son poids, il commençait à voir plus loin. Il respirait à grandes goulées d’air, appréciant l’air chargé d’humidité. Plusieurs questions se bousculaient dans son esprit. C’était un nouveau choc. Un nouveau mur. Et malgré l’occasion de pouvoir poser ses questions à Méli, même si cela lui brulait les lèvres, il ne pourrait rien faire car il n’aurait pas de réponses. Il resta là, les genoux et les mains appuyés sur le sol, reprenant un semblant de souffle. Qu’est-ce que pouvait bien signifier tout cela ? Il devait réfléchir. Tout son monde s’écroulait. On venait de souffler sur son château de cartes, les pièces du puzzle prenait forme petit à petit. Méli l’avait mis sur la voix, sa rencontre avec Zéleph, ce nouveau pouvoir des plus étranges. Cela pouvait être de simple coïncidence, mais les coïncidences n’étaient pas de ce monde. Le hasard n’existait pas. Est-ce que le destin était plus capricieux que le pensait le sorcier ? C’était beaucoup plus probable. Ca ne servait à rien de torturer son esprit pour le moment. Il tenta de se relever, tituba légèrement et arriva à se tenir droit après quelques secondes. Il devait retrouver ses sensations. Il devait se retrouver lui. Avant de vouloir retrouver Amy. L’esprit ou la chose qui venait d’interférée était forcément lié à tout ce qui se passait, mais alors que le sorcier pensait devoir simplement déplacé quelques rochers pour son œuvre, il se rendait compte qu’il avait tapé dans une fourmilière. Il fallait qu’il se souvienne. Il le fallait. Il se revoyait enfant, courir pour sa vie, frappé jusqu’à que la mort vienne libérer son adversaire. Il se revoit dans son pagne baigné dans le sang. Sa respiration se calme, devient lente, profonde. Son regard devient affuté, ses sens sont là en éveil. Il saisit l’arc, se redresse. Il doit être fort. Plus fort. Oui c’est cela. Alors qu’il tend la corde de son arc, il respire son environnement, il respire ses sensations jadis perdues.

Esprit de la Nature Méli, je ne vous poserais pas mes questions. Vous ne me répondrez pas. Cela étant, je souhaite une simple réponse.

Il est de nouveau la bête, le fauve. Il ne comprend pas mais n’a pas besoin de comprendre pour le moment, il doit devenir non pas la flèche, mais le prolongement de l’arc, la flèche, la cible. Il relache la corde, la flèche siffle se fiche dans centre de la cible. Il décoche une nouvelle flèche, une nouvelle fois elle atterrit dans le centre.

Est-il seulement possible que je sois aveugle ?

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Mar 08 Jan 2013, 13:48

Méli haïssait la souffrance. Elle ne voyait pas pourquoi la nature devait subir le mal, pourquoi la douleur était inévitable. Elle détester la voir et le plus souvent elle faisait tout pour l’effacer, seulement là, elle ne put rien y faire. Ou si, elle pouvait toujours faire quelque chose, elle en avait le pouvoir, seulement elle n’avait pas à intervenir plus qu’elle ne le faisait déjà. Ici ce n’était pas son rôle. Valkan devait se battre seul, c’était un prix à payer et l’Aether ne pouvait rien contre ça. Zéleph qui se trouver au fond de la pièce, fixer le sorcier, au sol, en souffrance. Il ne comprenait pas ce qui se passait et ne savait malheureusement pas comment intervenir. En réalité il sut que c’était impossible, mais assister à cela en étant impuissant était assez dérangent. Il y avait également cette voix. Cette voix qui sortait de nul par et les englobé, comme un murmure, comme un souffle pratiquement inaudible et pourtant bien présent. Cela faisait froid dans le dos, d’où est-ce que cela venait au juste ? Zéleph était un peu perdu. Il jeta un regard a l’esprit qui ne bouger pas, alors il se contenta d’être spectateur comme depuis le début, de toute façon comme elle le lui avait dit, il n’avait pas à intervenir. Cette chose, cette identité parlée, s’attaquer à Valkan et le réprouvé n’en comprenait pas le sens. En réalité cela lui était égale, il n’était pas là pour comprendre et encore moins pour s’intéresser plus que de raison.

Il fut juste un peu curieux quand cette voix s’adressa à lui. Qu’est-ce qu’il lui voulait ? SI il avait envie qu’il le prenne au sérieux il n’avait cas ce montré au lieu de parler dans le vide. Ce cacher dans le vent était une preuve de lâcheté pour Zéleph, alors il décida de ne pas prendre en compte ce qu’il raconter ce concentrant sur le pauvre sorcier qui avait l’air d’en baver. Pourtant Valkan ce redressa, il finit par ce battre. C’était une bonne chose. Le roi n’avait jamais douté de la force de son camarade. Cette intervention eux au moins le bien fait d’amélioré Valkan au tir à l’arc, cars es progrès furent fulgurant. L’identité disparut, étrangement d’ailleurs, le sorcier avait l’air libéré et c’était tant mieux d’après le roi.

Valkan posa alors une question à Méli qui s’avança à nouveau l’observant tiré en silence jusque-là. Il avait raison, l’esprit ne répondrait a aucune de ses questions car ce n’était pas à elle de le faire, c’était à lui de trouver les réponses, a lui d’avancer dans sa quête. Elle ne l’aiderait pas en lui apprenant ce qu’il ignorait, bien au contraire, pourtant elle pouvait au moins répondre à celle-ci, en un petit sourire.
« Nous le sommes tous. »
Il n’y avait pas de plus grande vérité. C’était un peu flou, un peu philosophique, mais au fond, même le plus puissant des Aether pouvaient être aveugle. Personne n’était complétement lucide, avait un savoir totale sur ce qu’il était et sur le monde, si ce n’est le monde lui-même et encore. En temps qu’esprit de la nature, elle avait conscience de cette connaissance limité du tout.
« Mais bientôt tout te serra révéler. »
Pour le reste, elle ne pouvait que lui donner de l’espoir et rien lui dire de plus. Ce n’était pas le moment, et encore moins son rôle. Elle n’était qu’une marche à gravir pour lui, et à présent qu’il avait acquis ceux pourquoi il était ici, il n’aurait cas continuer son chemin sans ce retourner.
« Tu as trouvé l’équilibre, l’arc t’obéi, il est à toi. »
Il n’y avait pas besoin de plus de démonstration pour prouver sa légitimité. Rester encore le reste de son ascension, et pas la moindre.
« Bien sur ce n’est pas par ce que l’arme est à toi qu’elle tes acquise. Il faut que du la dompte, et c’est seulement avec le temps que tu contrôleras totalement son pouvoir. Cela prend du temps, demande de la pratique, mais je suis sûr que tu seras t’y prendre. »
Méli n’avait aucun doute sur le futur du sorcier, du moins jusqu’à ce qu’il revienne, car il reviendrait, elle le savait, c’était toujours ainsi et puis le futur proche du sorcier n’était pas un mystère pour l’esprit de la nature, loin de là.
« Je n’ai plus rien à t’apprendre, a part si tu veux savoir autre chose sur le temple, l’arme, ou son pouvoir. »
Spoiler:
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Mar 08 Jan 2013, 17:20

Il respirait ce qu’il avait perdu. C’était ça cette sensation, savoir que tout ne tient qu’à un fil à chaque seconde. Il respirait posément et pourtant malgré les apparences c’était une tempête qui était au creux de son esprit. Les rouages de sa réflexion tournaient à toute vitesse. Ce qui venait de se passer changeant du tout au tout sa quête. C’était comme si on venait de lui arracher ses rêves avec force, ne laissant rien. Acquérant l’arme du temple, il avait gravit un échelon de plus vers la puissance et son objectif et à présent c’était le doute qui avait pris place dans ses plus profondes certitudes. L’arc avait repris sa forme de pendentif, Valkan l’avait gardé entre les doigts en entourant la chaîne au creux de sa paume. Le sorcier faisait les cents pas. Il avait réussi son test. Cependant quel prix fallait-il compter ? Sa réflexion tentait vainement d’assembler les pièces de son puzzle, il écouta d’une oreille distraite ce que disait Méli. Il fallait qu’il réfléchisse et il n’y arrivait pas. Il semblait perdre pieds. Ne cessant de faire des allers retours sur l’herbe fraîche, il prit conscience qu’il devait se calmer. S’asseyant en tailleur à même le sol, il posa sa réflexion.

Amy était morte de manière étrange, il y avait des signes de luttes et de nombreux scénarios possibles, surtout que son corps n’avait pas été retrouvé, il aurait pu croire qu’elle avait été enlevée, mais au fond de lui il savait parfaitement que ce n’était pas le cas. Ils avaient tous deux des ennemis, et ils auraient préféré leurs morts plutôt qu’un simple enlèvement. Le sorcier sentait qu’elle n’était plus de ce monde, il ne pouvait l’expliquer, mais il le savait.
Après sa perte, il avait accourut au près du roi des Réprouvés. Il y avait eu le contrat et l’engagement dans une nouvelle quête. Son exil c’était terminé et il avait appris entre temps qu’il avait le pouvoir des Fractales. L’Ouroboros qui était gravé sur sa jambe était le signe de bien des choses, l’infini, la mutation, le cycle universel…C’était tout et rien à la fois. Son regard était flou et vague, il semblait complétement absorber dans ses réflexions. Oubliant la présence de son ami et de l’esprit, il passa en revue tout ce qu’il savait. Il était passé à côté de quelque chose d’important. Son père biologique était le Barbare Noir, l’Ouroboros ne pouvait que confirmer cela. Alors il repensait aux textes qu’il avait pu lire, avant son départ de chez Maëlys il avait pris le temps de lire tout ce qu’il avait pu trouver sur l’Ouroboros et surtout sur le Barbare Noir. En tout état de cause il ne pouvait pas encore se résoudre à voir un sorcier qu’il n’avait jamais connu comme son père. Tout en faisant défiler les informations qu’il avait en mémoire, il commençait à voir quelque chose qu’il ne voulait pas voir. Sur son visage on pouvait voir la surprise qui s’imposait, écarquillant les yeux, ouvrant la bouche en forme de « o ». Il se leva et alla cherche un objet dans son sac, en revenant, il reprit sa position assise, face à l’esprit et Zéleph. Dévoilant l’objet aux deux êtres face à lui, il montra un livre. Il avait feuilleté une ou deux fois et n’avait rien trouvé de potentiellement intéressant, en y repensant il c’était aussi rappelé d’un passage un peu particulier. Ses yeux se posèrent sur l’esprit Méli.

Vous savez ce que je vais trouver à l’intérieur n’est-ce pas ? Je sais éperdument que ça sort du cadre de ma venue et je sais que vous ne pouvez pas répondre à mes questions. Malgré ça si cela doit toucher la maîtrise que j’ai sur l’arc, je pense que ça serait bon de me le dire tout de suite.

Hrp / J'ai essayé de broder quelque chose, la coupure avec ton absence à été un peu nette ^^' Désolé en tous les cas, je pense amener la transition vers notre prochaine destination. Je t'envoie un MP.
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Mer 09 Jan 2013, 15:38

Méli resta silencieuse en regardant le sorcier assit, plonger dans ses réflexion. Elle sourit simplement en entendant le soupire blaser du réprouvé derrière elle. Il était certain que ce n’était pas le roi qui aller prendre le temps de réfléchir autant, d’ici qu’il ce froisse un neurone. L’esprit retint un rire moqueur. Elle parlerait de cela plus tard, quand il viendrait seul, car Zéleph reviendrait au Temple pour monter au plus haut, elle l’avait su la première fois qu’elle l’avait vue, cette homme était incapable de se contenter de peu, il lui fallait toujours plus, trop, dans l’excès. Ce n’était pas un mal, il fallait par fois des hommes comme lui, ou comme Valkan. Des êtres capable de se battre contre l’impossible, brassant le néant en quête d’un autre destin, car le leurs n’est pas acceptable. La fatalité n’était pas une option, elle n’exister simplement pas pour ces hommes à part. Oui, Méli était parfois heureuse de croiser des hommes qui travaillé à vivre quoi qu’il arrive, à survivre et à remonter le torrent, malgré la force qui les entrainaient vers le fond.

Valkan se leva soudainement pour venir vers eux prendre quelque chose et repartir à la même place. On aurait dit un fou, plongé ainsi dans son monde. Méli rit peut au second soupire du roi « mais il a pas fini ? », le pauvre réprouvé n’avait pas compris ce que comprenait tous les actes du contrat qu’il avait passé. Le sorcier leur présentât son livre et s’adressa à Méli qui redevint sérieuse en quelque secondes. Ce livre avait délivré beaucoup de chose à Valkan et si il arriver à avoir ses propre information pourquoi devrait-elle lui apporter des indices en plus ? Non cela ne marcher pas comme cela, mais elle pouvait bien lui donner quelque mise en bouches, des choses qui n’avait pas réellement de valeurs si ce n’est selon la façon dont Valkan le prenait.
« Tout peut influer ta maitrise de l’arme. »
Elle s’avança vers lui et lui prit le livre des mains pour l’ouvrir et le feuilleter. Cela ne servait à rien de le lire, elle savait déjà ce qu’il détenait comme secret. Elle admira simplement sa beauté, ce livre était vieux et bien écrit. On avait pris soin de lui à travers les âges car il était très précieux pour ses possèceur.
« C’est amusant, j’ai déjà vue ce livre. Il appartenait à un homme qui est devenu esprit ici. Enfin, pas Aether, il a simplement acquit la pleine puissance de son arme. »
Elle parlait de l’ancêtre de Valkan, mais il valait mieux pas lui dire d’une façon aussi directe, il fallait que l’information vienne doucement jusqu’au cerveau pour y imprimer l’idée. Elle se souvenait de cette homme car rare était ceux qui atteignait ce stade. Devenir esprit du temple était quelque chose de très difficile, et il n’y avait que très peu de personne qui réussissait à trouver assez de force en soit pour évoluer jusqu’à ce stade. C’était bien simple, être esprit du temple représentait avoir touché le sommet de la puissance, plus et on devenait Aether.
« Il avait cette envie dévorante d’être toujours plus puissant. Une soif insatiable. Ce n’était pas un homme bon, mais comme je l’ai dit, nous ne jugeons pas ceux qui entre ici, s’ils nous prouvent qu’ils protégeront l’arme, son pouvoir et le temple au péril de leur vie, alors nous donnons son pouvoir. »
Elle lui rendit le livre, avec un sourire entendu.
« Mais cela ne t’apporte rien de savoir cela, n’est ce pas ? »
Bien sûr que si, fallait-il encore qu’il comprenne, seulement elle n’avait pas bien peur que ce soit le cas. Ce tournant vers Zéleph elle lui fit un petit sourire, le réprouvé ne comprit pas supposant que c’était de la pure gentillesse, mais en réalité Méli savait que Zéleph serrait l’un de ceux capable de gravir jusqu’au sommet de ce temple.

Spoiler:
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Mer 09 Jan 2013, 17:21

Valkan était complétement étourdi par les révélations de l’esprit du Temple. Ashdokan son véritable père était devenu Esprit du Temple. C’était une histoire folle. Une histoire complétement folle.
Ce n’était pas comme si le sorcier n’avait pas déjà longuement réfléchit, pas comme si il pouvait accepter ça comme cela. Tout était un enchainement cruel. Et en cet instant face à l’effondrement de ce monde, les pièces du puzzle à moitié constitué dansaient au creux de son être. Tout avait été écrit. Le journal recelait de bien des choses. Ashdokan n’avait jamais été fou. Il avait perdu le contrôle sur quelque chose, mais quoi ? Sans oublier ces histoires sombres de cruauté du destin. Le sorcier fixa son regard sur l’arme du temple qui pendouillait au bout de sa chaînette. L’esprit était un Aether, une entité qui connaissait tous les possibles de ce monde et des autres, une entité au-delà de toutes les formes que prenait l’avenir. Méli ne pouvait lui révéler tous les tenants et les aboutissants qu’étaient sa vie. Il devait le comprendre de lui-même. L’ombre qui grandissait au cœur de ses doutes n’étaient pas vraiment de bon augure…Elle annonçait une de ses révélations sombres et sourdes que Valkan esquivait depuis qu’il avait achevé la lecture du journal. Le sorcier pouvait sentir sa colère remontée lentement, cette boule de rage qui était là au creux de son être. Il venait d’être possédé par quelque chose, il avait acquis l’arme du temple et c’était montré digne de suivre la voie, mais dans tout cela quelque chose lui échappait profondément.

Valkan reprit le livre que lui tendait Méli. Il ne disait pas un mot, les rouages dans sa tête tournait à toute vitesse pour entrevoir quelque chose, mais quoi ?

Donc le Barbare Noir est venu ici. Dans tout ce que vous me dites, j’ai l’impression que tout est une question de semi-vérité, de non-dit. Je sais bien que vous ne pouvez pas répondre. C’est enrageant simplement. Je viens d’entrer en contact avec une entité et je nage complétement dans des eaux qui sont plus sombres que je le crois. Je sais qu’il est mort, j’ai retrouvé la trace de son tombeau. Mais…

Il se figea. D’un coup, prit de frénésie, il se mit à tourner les pages du journal à toute vitesse, cherchant quelque chose de précis. L’expression de son visage paraissait folle. Il s’arrêta de tourner les pages pour lire. Ses yeux parcouraient la page à toute vitesse dévorant le texte. Bientôt le sorcier se figea. Son cœur cessa de battre l’espace de quelques secondes. Il jeta un murmure à qui voulait l’entendre, d’une voix blanche.

Toute magie, toute prison à un prix…L’amour sont les barreaux les plus solides…Par tous les Dieux, c’est impossible…

Sa respiration s’accélérait, il perdait le contrôle. Son esprit plongeait dans un cafouillage total. Il repassait chacune des séquences de sa vie. Les souvenirs de son enfance, la Rafle, la rébellion, son entrée chez les Sorciers, Maëlys, Amy, Bjorn, Zéleph…Méli. Sans s’en rendre compte il avait cessé de respirer et repris son souffle maladroitement à grandes goulées d’air. La colère l’élançait comme une bouée salvatrice. Son regard se porta sur l’esprit de la Nature.

Vous avez toujours su n’est-ce pas ? Tout, absolument tout conduit à la confrontation de ma dignité sur les traces de la voie du temple. Quelque chose d’inévitable. C’est impossible bon sang !

L’esprit est une chose étrange, c’est dans l’adversité la plus sombre qu’il fait appel à des ressources qui bien qu’existantes ne sont jamais appelés à être utiliser comme elles doivent. Valkan commençait à s’apercevoir des détails qui jalonnaient son existence. Ces détails qui appellent quelque chose.

Ashdokan m’a déposé chez les Vargan lorsque j’étais bébé. Il n’était pas si fou que ça, il voulait tenir éloigné sa descendance de tout ça…Vous n’avez rien fait, vous les Aethers. Vous saviez…

La colère se muait en rage au fil de ses pensées. Le puzzle était presque entier, mais plus encore c’était avec acharnement qu’il avait tout gâché. Il n’avait jamais vraiment réfléchit aux implications. Ses pupilles étaient devenus deux fentes noires au cœur de ses yeux d’or.

Tout ce temps je nous ai crus en sûreté Amy et moi. Tout ce temps j’ai eu les yeux rivés sur un avenir qui n’existait nulle part.

Des larmes coulaient sur ses joues, silencieuses, presque invisible. Le sorcier ne bougeait plus, il avait peur de ce qu’il pourrait faire s’il bougeait. Il n’avait jamais ressentis une telle rage. Un gouffre sans fin dans lequel il plongeait. Un abysse profond de douleur et de colère. Une légère brise c’était levée, entourant le sorcier. Il comprenait comment…Il fallait connaître le pourquoi.

Vous saviez depuis très longtemps que j’allais venir ici comme mon père biologique. Il n’était pas fou, vous l’avez détruit, arrachant les morceaux de son âme petit à petit. J’ai toujours cru, espéré dans l’ambivalence de nos terres. J’ai toujours voulus voir l’avenir moins sombre qu’il se présentait mais le destin m’a toujours balloté d’étape en étape. J’ai toujours cru à un hasard mais je suis un maudit parmi tant d’autres. Ma rencontre avec Zéleph n’a rien d’hasardeux…Est-ce qu’AMY EST MORTE PAR MA FAUTE ! DITES LE MOI !

Ces derniers mots avaient fusés dans un grondement de rage. La brise était devenue, de légères bourrasques soulevant les cheveux du sorcier…
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Serpentis'Ka - Voie du Serpent [Pv. Zéleph]

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