-45%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go /1 To
1099.99 € 1999.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 ¤ Lieux avril/mai : l'environnement printanier ¤

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36414
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mer 28 Mar 2012, 16:15

[HRP]
Spoiler:

¤ Lieux avril/mai : l'environnement printanier ¤ 258vtav

Néna regardait tout autour d'elle, trouvant la plateforme que représentait Fâyris magnifique. De ce lieu, l'on pouvait voir les neiges éternelles qui recouvrait le paysage. Fâyris était très difficile à trouver mais la fée était bien décidée à contribuer à l'épanouissement des fleurs sur les terres du Yin et du Yang. C'est pour cela qu'elle commença son travail, créant de magnifiques fleurs autour d'elle qui vinrent à bout de la neige tenace. En ces jours où le soleil brillait, elle s'était donnée pour mission de recouvrir la montagne de milliard de fleurs, toutes plus belles les unes que les autres.

La fée savait bien entendu qu'un bal avait été organisé par sa reine notamment mais elle avait décidé de ne point y aller, trop occupée à son travail de recouvrement. D'ici quelques jours, il était certain que l'on parlerait de l'évènement sur toutes les terres car une telle chose ne s'était jamais produite auparavant. De plus, Néna était fière de ce qu'elle était en train de faire, si seulement les gens pouvaient planter un peu plus de plantes, ce serait parfait, surtout sur le continent du matin calme.

La jeune femme se fit également une promesse : enseigner à toute personne qui viendrait en ces lieux le pouvoir de créer des fleurs quand elles le souhaitaient, des fleurs de toute sorte, de toute les couleurs! Ce serait magnifique et peut-être que, comme ça, le monde serait bien plus fleuri! C'est pour cela que la petite fée avait fait accrocher un peu partout un petit message à l'intention des individus qui le liraient. Il y avait écrit :

« Si vous vous rendez à Fâyris, un pouvoir magnifique sera alors en votre possession! Vous ne le regretterez pas. »

La fée avait fait exprès de ne point être précise pour attiser la curiosité des individus, comme ça, elle espérait qu'ils viendraient nombreux.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 01 Avr 2012, 21:38

~Une odeur printanière souffla dans le ciel, une senteur au mille couleur venant embaumer l'air d'un parfum presque envoûtant. Shiro grimper les rochers, un par un avec soin pour ne pas glisser maladroitement. Elle avançait vite et semblait plus pressé qu'auparavant et cela, Kuro le remarqua tout de suite, faisant des efforts pour suivre les arrêts et les accélérations de son amie. L'Ombre sauter ou voler avec habileté pour continuer l'ascension vers l'un des lieu qu'elle préférait le plus : Fâyris. Depuis sa visite de celui-ci avec Neith, elle avait suppliée son ami de l'accompagner pour y retourner. Celui-ci n'avait pu dire non et les voilà repartit pour une monté dangereuse. Shiro attrapa avec force un bloque et monta par-dessus celui-ci. Kuro fit de même, mais avec moins de difficulté en sautant tout simplement sur celui-ci d'un bond presque surprenant. Shiro l'observa faire et soupira tout en disant,

"Pourquoi je peux pas faire pareil moi ? Tu es vraiment balaise Kuro, c'est ton entraînement spécial d'assassin qui te permet de faire ce genre de chose ? Je veux le même alors !"

Le Démon arriva au pied de la jeune fille et entendit les paroles de celle-ci. Il leva la tête pour poser son regard perçant et argenté dans les yeux profond et écarlate de la jeune fille. Il lui dit en guise de réponse,

"Tu es sûre de vouloir entrer dans la ligné des assassins ? On rigole pas tout les jours tu sais... Et je m'en souvient comme-ci c'était hier, de mon test pour être à véritable assassin..."

Kuro avait arrêté son regard sur le paysage qui était tout simplement magnifique. Shiro l'observa faire et écouta la suite de ses paroles,

"Il est tellement plus simple de poser ses yeux sur la beauté naturelle et de décrire cette merveille avec les justes mots... Une chose que je ne sais pas faire et que je ne serais certainement jamais faire..."

Shiro suivit le regard de son amie et fut comme illuminée par la splendeur qui s'ouvrait à elle. La nature dans toute ses facettes avec son odeur, ses couleurs, sa lueur, ses habitants, sa musique libéralisante, tout simplement la simplicité vie que beaucoup on perdu de vue. La lueur du petit matin commencé à colorer le ciel encore endormit par la nuit. On pouvait voir dame lune partant se reposer après avoir supervisé son frère, le soleil qui venait réveiller les terres du Yin et du Yang. La brise un peu fraîche du matin fut comme une caresse pour Shiro, la douce main de la nature venant faire vibrer délicatement les arbres. Même la roche semblait s'éveiller avec ses légers craquement. Les animaux se levaient eux aussi, les lapins étaient les plus matinaux, suivit de près par leurs jumeaux les lièvres puis par les oiseaux, réveillant le monde qui les entouraient grâce à leur mélodieux réveil matin. Tout cela vivait dans une harmonie parfaite et que rien ne pouvait briser à par l'apocalypse. L'Ombre et le Démon restèrent un instant à observer, apprécier et admirer la pureté de la nature et de se qu'elle leur offrait comme spectacle. Kuro avait rarement senti cette sensation de seconde vie en lui et il regarda Shiro qui était à quelques pas de lui. Il voyait clairement, un merveilleux sourire sur son visage. Cela fit comme un courant jusqu'à Kuro et le fit lui aussi sourire d'une façon don il n'avait plus l'habitude. Il en prit presque honte en sentant se sourire "bête" et baissa sa tête. Shiro se retourna brusquement vers Kuro qui releva aussitôt la tête, les traits complètements changés. L'Ombre avait ses traits rayonnant d'une joie ravivé par le matin. Elle dit à son ami avant de reprendre la route,

"Bon, en route mon ami ! Si on se dépêche un peu, nous pourrons voir le levé de soleil, alors bougeons-nous le derrière pour monter plus vite, je compte sur toi !"

Puis, elle partie en survolant rapidement le sol avant de continuer l'ascension avec à nouveau des forces pour continuer. Kuro resta quelques secondes de plus, pensif, avant de se redresser, plein d'énergie et de poursuivre Shiro vers le sommet. La jeune fille regarda la monter qui était quasiment à cent quatre-vingt degrés, ne lui arrangeant pas ses affaires. De plus, de nombreuses bosses se dressaient ainsi que des creux plus ou moins profond. Certains endroits avaient même l'air de ne plus tenir en place, car on pouvait voir des morceaux s'éffriter petit à petit. Une escalade plein de danger mais étant aussi la dernière ligne droite avant le sommet de la montagne, menant au petit bois qui permettait d'accéder à la plate-forme. Shiro saisi donc une prise et commença à monter, ne pouvant voler à cause des bourrasques de vent, plus forte qu'en bas. Kuro arriva à sa suite et débuta lui aussi la montée. Celle-ci leur prit plus de temps que prévu, devant mainte et mainte fois s'arrêter toujours dérangé par se vent violent. Shiro distingua enfin le bord de la falaise, ils n'étaient plus très loin. Ce fut donc dans un dernier effort qu'elle grimpa. Sa main droite fortement agrippée vit ses ongles crisser sur la roche, lui faisant sentir une vive douleur. L'Ombre arrive enfin sur la plaine et fit quelque pas pour s'écarter du précipice avant de s'effondrer par terre, reprenant son souffle. Le Démon arriva à la suite, comme-ci la monté abrupte n'était qu'un vulgaire exercice de remise en forme avant le véritable parcourt physique. Il s'assit ensuite, admirant le lever de la boule de feu. Tous deux semblaient à l'heure pour voir sa lumière toucher le sommet. Kuro dit finement à Shiro,

"Notre ami à l'air de nous avoir attendu avant de terminer sa course. On arrive pile au bon moment alors... C'est quand même grâce à la chance je crois..."

Shiro se leva d'un bon et partit rejoindre son compagnon juste au bon moment pour voir son visage, ses cheveux et tout son corps baigné d'une lumière égal à une renaissance. Elle ferma les yeux pour profiter des rayons chatouillant ses joues légèrement rouges, cela fut suivit d'un vent tiède venant faire élever ses cheveux. Une sensation agréable pour le jeune fille. Kuro prit aussi par de cette chance qu'ils avaient eu pour sentir la lumière douce et le vent réchauffant. Quand tout cela prit fin, l'Ombre rouvrit les yeux et regarda le jeune homme toujours assit paisiblement certainement en train d'observer le monde qui l'entourait. Elle fit un léger sourire et lui dit,

"On y va, sinon on sera jamais à leur pour voir Fâyris avant midi"

Kuro se leva d'un bond et acquiesça au propos de son amie. Celle-ci repartit donc en direction de la forêt cette fois-ci, sans attendre son compagnon qui s’exécuta aussitôt et parti à la suite de Shiro, laissant derrière lui, le vent et le soleil...

~Shiro batifolait à nouveau dans la forêt qu'elle reconnaissait, heureuse de revenir une seconde fois en ces lieux. Tant qu'à Kuro, il ne comptait plus le nombre de fois qu'il était venu ici, à force, il allait finir par connaître le lieu par coeur. Avança sur les traces de Shiro qui ne l'attendait pas, ils continuèrent leur marche en direction de la plate-forme. La forêt semblait illuminé par les tous premiers rayons qui étaient enfin parvenus jusqu'ici. Shiro avançait à toute vitesse, filant aussi vite que le vent entre les arbres et les autres broussailles. Elle frôla un tronc et vit dans une fraction de seconde un petit papier blanc bouger dans tous les sens. Elle stoppa nette sa course pour faire une marche-arrière jusqu'au papier en question. Elle posa ensuite ses yeux sur celui-ci et le regarda sans croire ce qu'il y avait écrit dessus. Kuro débarqua quelques secondes après et vit Shiro les yeux rivés sur le morceau blanc planté dans l'arbre. Il fit quelques pas en avant jusqu'à la lettre et lit à haute voix se qu'il y avait marqué,

"Si vous vous rendez à Fâyris, un pouvoir magnifique sera alors en votre possession! Vous ne le regretterez pas..."

La petite Shiro réagit aux mots de son compagnon. Elle sursauta puis l'attrapa par la manche et réussit à articuler dans son enthousiasme,

"Mais... Mais c'est là où nous allons ! Allons, allons ! Dépêchons-nous, je me demande bien ce que veut dire ce message, une seule solution pour le savoir, se dépêcher d'y aller !"

Elle saisi presque avec violence son ami et fila entre les arbres. Kuro suivit la cadence bien que l'Ombre aille très vite. Le paysage semblait défiler à une vitesse prodigieuse pour Kuro, la même vitesse à laquelle il avait vue sa longue vie défiler il y a quelques années et il revivait presque ce même moment. Pour Shiro, c'était juste une course, quasiment amusante pour la jeune fille qui aimait beaucoup son pouvoir de voler. Soudain, une vive lumière transperça ses yeux et ceux de Kuro. Elle s'arrêta d'un seul coup, la lumière l'empêchant d'y voir clair... Après quelques minutes, elle regarda autour d'elle et vit la prairie qu'elle aurait reconnut entre mille. Celle qui était munie de mille parfums, de mille odeurs et d'une musique mélodieuse. Shiro balaya lentement la scène du regard, ne distinguant aucun signe de vie humaine, juste le calme plat, le vent sur l'herbe et le son de la cascade non loin. Kuro admira lui aussi le spectacle qu'y ne le surprenait plus depuis son premier passage ici, mais qu'il regardait toujours avec cette même nostalgie. Soudain, un bruit de pas perça ce silence et une voix d'une pureté rare et d'une grâce unique brisa pour de bon, le silence,

"Bienvenus à vous, étrangers. Je m'appelle Néna et je suis une fée"

Shiro tourna vivement sa tête imité de Kuro qui le fit deux fois moins vites que son amie. L'Ombre vit une ravissante jeune femme, magnifiquement vêtu et joliment coiffé de fleur avec quelques papillons venant se poser de temps à autres. Ses yeux étaient d'un bleu apaisant qui rassura aussitôt la jeune Ombre. La fée reprit parole en disant,

"Regardez comme la plate-forme est fleuri..."

Elle montra d'un mouvement gracieux, la cascade richement fleuri. Shiro poussa un bruit d'émerveillement, la plate-forme était vraiment sublime. La fée remarqua l'air heureux de Shiro, elle passa aussi son regard sur Kuro qui était impassible, autant sur son attitude que ses yeux. Elle sourit légèrement et s'accroupie au près de la petite fille,

"Tu sais se que je souhaite ? J'aimerais recouvrir toute la prairie, toutes les plaines, toutes les forêts et le monde entier de fleurs, pour lui donner mille couleurs et le faire à nouveau revivre..."

Sa voix était restée la même, ne montrant aucun signe de vouloir conquérir quelque chose, c'était la voix d'une femme emplie de générosité et d'une aura bénéfique. Shiro sourit et lui répondit,

"Je peux t'aider si tu veux, je suis plutôt bonne jardinière... Moi aussi je veux recouvrir le monde de fleurs et de couleurs !"

Néna rayonna de bonheur quand elle entendit ces mots. Ce qui l'étonna le plus, c'est qu'un être entouré d'une aura normalement sombre puisse vouloir faire de bonnes actions. Elle approuva les propos de la jeune Ombre et décida de lui transmettre son pouvoir. Elle lui fit un dernier sourire et se releva, effleurant l'herbe du bout des doigts. Elle saisi une fleur dans ses cheveux et la tendit à Shiro. Celle-ci saisi la fleur et la senti, elle avait une odeur à la fois douce et envoûtante. Néna se mit à parler,

"Toi qui veut remplir le monde de bonheur, je t'offre le pouvoir de le faire, je suis sûre que tu sera en faire bon usage..."

Shiro senti soudain, une étrange sensation parcourir son corps, comme si la fleur qu'elle tenait ne faisait qu'un avec elle. Une douce lueur rayonna autour de Shiro, comme une révélation. Quand Shiro rouvrit les yeux, elle se senti changer. Néna la regardait d'un regard emplie de bonheur. Elle lui dit avant de partir en direction de la plate-forme,

"Bonne âme que tu es, merci de vouloir m'aider à accomplir mon souhait le plus sincère. Je t'en suis redevable, Shiro... Ce nom te vas le mieux du monde et reflète parfaitement la personne que tu es..."

Elle salua en s’inclinant légèrement, Shiro et son acolyte. Puis, avec toute la grâce que possédait Néna, elle fit demi-tour pour retourner au près de la plate-forme, attendant de nouveaux aventuriers. L'Ombre fut surprise que Néna est deviné son nom. Il est vrai que Shiro voulait dire blanc ou plutôt blanche au féminin. Elle sourit avant de se retourner vers Kuro qui la regarda. Elle saisi sa main et lui dit,

"Et si on aller recouvrir le sol de fleurs, je suis sûre que tu verras le monde moins noir, Kuro..."

Celui-ci sourit, un jeu de mot de la part de son amie. Il répliqua en disant,

"J'ai déjà une fleur qui me traîne partout où je vais, mais si tu veux recouvrir le monde de couleurs, je ne dirais pas non..."

Ils rigolèrent tous les deux avant de partir vers la forêt, Shiro partant à nouveau devant. Elle se retourna juste une dernière fois, pour voir la merveilleuse lumière qui brillait au loin, la lumière d'une fée qu'elle n'oublierait jamais, car même dans un court instant, elle avait su que Néna était une personne formidable comme on n'en voit pas deux dans la vie...
~~~~~~~~~~
Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 01 Avr 2012, 23:12

Aya avait parcourut les terres à la recherche d'un nouveau lieu d'inspiration. Elle cherchait un endroit assez reculé, plutôt en hauteur et surtout très calme. Vous vous demanderez surement pour quelle raison, et bien tout simplement pour composer une nouvelle musique. Elle avait apprit le piano il y a très longtemps, à l'époque elle n'était encore qu'une humaine. Elle avait donc apprit à jouer de cet instrument grâce aux talents d'artiste de Shuyin celui qui partageait sa vie à l'époque. Elle n'avait donc jamais cessé de jouer du piano, se découvrant même une passion pour celui-ci. Lorsqu'ils furent séparés par le destin et ce dans une grande douleur, elle continua à jouer pour libérer son âme de toute sa douleur. Les douces notes du piano formant une mélodie mélancolique lui faisait pleurer toutes les larmes de son cœur la libérant ainsi de ce lourd fardeau. Elle a donc continué à jouer malgré que celui qui fut son professeur est désormais l'homme qu'elle déteste le plus en ce monde. Maintenant qu'elle maitrise pleinement l'instrument elle aime créer elle même ses mélodies, puisant son inspiration dans ses émotions. Elle aime donc s'isoler afin de ne pas être dérangé et de pouvoir libérer totalement ses émotions sans craindre l’œil critiques des passants. Elle cherche toujours des lieux différents qui lui offrent des émotions bien différentes à chaque fois. Elle avait déjà puisé son inspiration au bords de la mer, assise sur le sable chaud d'une plage abandonnée.

Elle survolait donc les terres à la recherche d'une nouvelle terre d'exil pour cette journée. Elle survolait les plaines verdoyantes, les forêts et les déserts mais le lieux qui attira son attention fut la montagne de l'Edelweiss enneigée. Elle se posa donc sur un petit mont de la montagne et décida de continuer à pieds pour chercher son petit coin de paradis. Il faisait froid, un froid glaciale, elle avait emmenée son manteau de fourrure blanche au cas où et avait décidément bien fait. Elle enfila donc son manteau doux et chaud puis se mit en marche à la recherche du lieux idéale. Elle avait apporté son cahier de note ainsi qu'un crayon et une gomme pour pouvoir noter les notes qui lui viendraient à l'esprit. Elle aimait beaucoup chanter aussi et parfois faisait quelques vocalises pour entretenir sa voix. Elle avançait dans le froid glacial, le vent froid soufflant et faisant virevolter ses longs cheveux blonds platine. Elle enferma ses mains dans ses poches afin de les protéger du froid, puis en fouinant dans sa poche elle se rendit vite compte qu'elle y avait laissé une paire gants en laine blanche bien chauds. Elle les enfila rapidement et put vite constater des bienfaits de la laine dans un endroit pareil. Ses mains étant désormais protégées elle pouvait s'en servir sans craindre de les retrouver bleu ou violettes à cause du froid. Elle avançait dans la montagne regardant autour d'elle pour trouver un endroit suffisamment dégagé pour s'y poser. Elle voulait aussi que la vue soit parfaite et lui donne de l'inspiration. Le mieux pour elle serait de trouver un coin d'eau, elle aimait écouter le son de l'eau qui coule, c'était une chose extrêmement reposante et très inspirante pour elle. La belle déchue marchait habilement entre les tronc des arbres, poussant les branches basses qui lui barraient le chemin et évitant habilement les divers rochers qui lui barraient parfois la route. Heureusement elle ne craignait pas de tomber puisqu'elle savait qu'en quelques battements d'aile elle pourrait reprendre l'équilibre et regagner la terre ferme.

Elle entendit au loin le bruit d'un court d'eau, cela devait être une petite cascade ou un ruisseau. Elle continua donc dans la direction du bruit cherchant à voir au loin si son intuition était la bonne et si ses oreilles ne la trahissaient pas. Elle marchait donc lentement en direction du bruissement d'eau clapotant sur la surface escarpée de la montagne. Plus elle s'approchait et plus le bruit devenait fort, elle avançait donc dans la bonne direction et ne rêvait pas. Elle aperçu enfin au loin une cascade d'eau claire. L'eau pure scintillait au loin et reflétait les rayons lumineux du soleil de midi. Elle continua donc en direction de la cascade se disant que peut être pas loin elle pourrait trouver une surface exploitable pour y établir un lieux de réflexion. Elle arriva enfin face à la cascade, enfin sur l'un de ses côtés à vrai dire. Elle regarda vers le haut afin de voir si elle pouvait y trouver une plate forme quelconque. Elle ne vit d'abords rien puis se décida à survoler la cascade afin de trouver peut être une plate forme au sommet de celle-ci. Elle prit donc son envol, survolant maintenant la zone d'eau qui coulait. Alors qu'elle remontait le long du ruisseau scintillant elle put apercevoir une surface plane d'où partait la cascade. Elle sourit de bonheur, contente d'avoir peut être enfin trouvé un endroit parfait pour travailler.

Elle arriva sur la plate forme et put constater avec désolation qu'elle était déjà occupée. Aya était déçue, cette trouvaille semblait trop belle soudain. L'endroit était idéale pour chercher l'inspiration, tout ici était beau, l'endroit était encerclé de fleurs et la cascade prenait naissance en son sein. La jeune femme qui était là semblait plutôt prise par la réflexion, c'est ainsi qu'Aya se dit qu'elle devrait peut être plutôt la laisser seule et aller voir ailleurs. Alors qu'elle allait repartir la jeune femme l'arrêta.


-"Ne partez pas!"

-"Je ne voulais pas vous déranger, vous étiez ici avant moi je repasserais plus tard."

-"Non, non, restez! J'aimerais discuter un peu avec vous..."


-"Très bien."


Aya se posa donc sur le sol lentement. Elle n'avait pas prévu de discuter avec quelqu'un mais ne se voyait pas refuser de parler avec cette femme. Elle semblait si gentille et surtout si douce que ce serait un crime de se montrer méchante avec elle. C'était une jolie petite fée, elle possédait une magnifique paire d'ailes bleues transparentes aux reflets verdoyants. Elle n'était pas très grande et possédait une magnifique chevelure blonde parsemée de diverses fleurs des champs. Son regard bleu azur était prenant et attendrissant. On était forcément attiré par ses douces prunelles d'un bleue profond. Aya s'approcha donc lentement puis afficha un sourire sur son visage de poupée. Elle prit donc la parole de nouveau afin de faire les présentations. Sa voix était douce et chaleureuse et se voulait agréable à entendre comme une douce musique.


-"Je me prénomme Aya. Je vois que vous êtes une fée à en juger par vos ailes magnifiques. Mais dites-moi que faites-vous ici?"

-"Effectivement je suis une fée, je me nomme Néna et je suis enchantée de vous rencontrer Aya. J'attends à vrai dire, j'attends patiemment que le temps passe, m'apportant de bonnes ou de mauvaises personnes. Mais en vous voyant je vous jugerais de bonne malgré la noirceur de grande ailes."

-"Oui c'est vrai que mes ailes me font souvent défaut."

-"Ne vous inquiétez pas, je lis vos pensées et vos émotions, je peux donc facilement savoir que vous veniez ici pour de nobles intentions. Vous êtes musicienne?"

-"Oui je suis pianiste, je voulais trouver un petit endroit tranquille pour composer une nouvelle mélodie."


-"Vous aimez écrire dans des endroits fleuris?"

-"Bien sur, la beauté des fleurs est très inspirante."

-"Alors approchez, je vais vous donner quelque chose qui pourra surement vous aider à créer vous même votre petit coin de paradis."

-"De quoi parlez-vous?"

-"Approchez vous verrez."


Aya s'approcha donc d'un air étonnée. Elle était intriguée se demandant ce qu'elle allait bien pouvoir lui donner qui lui permettrait de créer un petit coin de paradis pour elle même. Alors qu'elle s'approchait de la fée, celle-ci posa une main dans la sienne. Alors que leurs deux mains étaient liées une lumière vive et chaleureusement colorée se forma au lien de leurs mains. La belle déchue eut une sensation étrange comme si cette lumière colorée entrait en elle et lui offrait un don qu'elle ne possédait pas. La lumière cessa mais la jeune femme avait toujours cette même sensation étrange. Elle regardait la fée d'un air étonnée qui demandait des explications sur ce phénomène. La fée se mit à rire gaiment puis indiqua une partir du sol ou rien n'avait poussé.


-"Tourne ta main face au sol, et là imagine toi une des plus belle fleurs que tu as pu croiser dans ta vie."

Aya tourna donc sa main de façon à avoir la paume face au sol puis pensa à un charmant coquelicot qu'elle avait déjà eut le loisir d'admirer dans les champs entourant la ville. Alors qu'elle avait cette image en tête, une petite fleurs sortit du sol et devint un magnifique coquelicot d'une couleur rouge flamboyante. C'était incroyable, elle n'avait jamais pu faire pousser des fleurs auparavant. La jeune femme sourit soudain conquise par ce nouveau don puis vint remercier la jolie fée d'un petit bisous sur la joue.

-"Merci beaucoup. Mais je vais posséder ce don toute ma vie ou c'est juste pour aujourd'hui?"

-"Cela va durer toujours. Je compte sur toi pour faire des lieux les plus triste un vrai petit coin de paradis. "

"Je n'y manquerais pas.. Bon ben je vais y aller, j'ai un petit coin de paradis à créer."

-"Très bien. Et merci de t'être arrêté."

-"Ce fut un plaisir..."

La jeune femme fit battre ses immenses ailes noires ébène et prit son envol, quittant la magnifique plate-forme. Elle y reviendrait surement plus tard mais pour l'instant elle avait envie de tester son nouveau pouvoir sur quelques endroits de la montagne et irait peut être même dans les plaines et les forêts afin d'étendre la beauté des fleurs à toutes les terres.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 02 Avr 2012, 11:46

Sora avait d'abord eu du mal à y croire . À vrai dire , il était peu probable qu'une telle chose existe , non ? Vu la description de ce lieu magique et rassurant qu'était Fâyris , il était vraiment difficile d'imaginer trouver un endroit si agréable au milieu des Montagnes de l'Edelweiss Enneigées . Elle croyait donc être venu ici une deuxième fois pour rien du tout , comme à chaque fois qu'elle allait quelque part et qu'elle était déçu car la description qu'on lui avait fait ne correspondait pas à la réalité . Mais bon , si Fâyris était si beau , si magique et tout le tralala , il devait être bien caché . C'était quand même l'habitat de la Fée qui faisait circuler sa rumeur sur le Pouvoir des Fleurs .

Oui , à ce qu'on raconte , ceux qui trouveraient Fâyris et la fée Néna en n'exprimant aucun vil sentiment aurait la récompense du pouvoir des Fleurs , qui , comme l'indique son nom , permet à son possesseur de faire pousser des Fleurs tout autour de soi . Ce n'était pas le pouvoir le plus puissant et le plus utile de ce monde , bien évidemment , mais il se trouvait avoir des vertus au niveau de l'esthétique du lieu . Il est clair que se trouver en un instant au milieu de roses et de pissenlits apporte un peu de détente , non ? Même si l'Ombre restait plutôt passionné pour les pouvoirs utiles , qui permettent d'attaquer et de se défendre , elle tenait à voir ce pouvoir qui était dit si beau , et puis , elle aimerait bien voir Fâyris , ce lieu paradisiaque au milieu des montagnes battues par la neige . Ça , elle n'arrivait pas à s'en persuader étrangement , du moins , jusqu'à ce qu'elle entre dans cette grotte .

Elle , qui était assez frileuse , et qui était venue comme la dernière fois avec sa petite robe , sachant pourtant pertinemment la fraîcheur du lieu , après quelques dizaines de minutes de marche , elle avait décidé de se reposer un peu , et la tache noire qui décrivait la grotte au milieu de l'étendue blanche tombait à pic . Elle chercha donc le chemin le plus facile pour y accéder , vu qu'à pied , en évaluant la distance qu'il y avait avec un vif coup d'oeil , mieux valait choisir la bonne route au risque d'être crevé à peine à la moitié . Après une courte observation , elle privilégia un petit passage étroit entre plusieurs colonnes de pierres assez difformes . Elles étaient plutôt imposantes et menaçantes et formaient une allée distincte qui semblaient ne pas être des plus naturelles .

Non , après une observation plus détaillée , Sora put remarquer quelques écritures sur certains des blocs qui jonchaient l'étendue de neige sous ses pieds . Une ancienne civilisation ? Bah , elle ne s'en souciait guère , elle avait autre chose à faire . Elle passa donc son chemin , et après avoir marché encore un peu , pendant un petit quart d'heure , elle se trouva enfin face à la grotte . Elle s'empressa donc de pénétrer en cette antre sombre , qui même si elle était des plus obscures et inhospitalières , formait un parfait refuge à l'abri du vent pour la jeune fille .

Mais elle n'était pas au bout de ses surprises . Alors qu'elle allait se poser sur un caillou afin de réfléchir et de se reposer un peu , une légère lumière lui attira l'oeil . Il semblait y avoir un passage au fond , cette grotte semblait plutôt être un tunnel en fait . Sora , par sa curiosité qui la perdra tellement elle se fait entraîner par celle-ci , se releva immédiatement et se dirigea en vitesse vers la lumière . Elle découvrit un petit couloir étroit , qui semblait s'enfoncer au fond de la montagne .

Sans attendre , elle s'y aventura , curieuse comme une gamine inconsciente . Mais contrairement à un enfant , elle peut se défendre contre les gens ou choses qu'elle rencontrera mais son voyage fut solitaire , jusqu'au bout du tunnel . Elle se trouvait à nouveau dehors . Croyant d'abord qu'elle avait retrouvé son ami le blizzard , elle remarqua après avoir finement observé ses soi-disant flocons , elle était juste dans une zone nuageuse et brumeuse . Elle était peut-être sur une montagne , mais les nuages ne sont normalement pas aussi bas que ça ... Étrange tout ça . Mais la curiosité poussant toujours l'OMbre , elle avança , pour finalement se rendre compte qu'un escalier s'enfonçait dans les nuages , étant d'ailleurs la seule issue . Elle n'hésita pas une seconde et commença à gravir les marches qui menait vers un destin des plus brumeux , si je puis-dire ...

C'est ainsi qu'elle se trouva devant ce lieu paradisiaque que l'on appellait Fâyris , le tombeau de la jeune fille du même nom , mi-elfe , mi-fée . Elle se trouvait effectivement , comme on lui avait décrit , sur une petite plateforme faites de roches claires et froids , semblables à du marbre . Une petite mare se trouvait au milieu , et déversait son eau en une petite cascade sur l'un des côtés de "l'île" , qui , même si l'eau qui semblait d'ailleurs inépuisable , ne semblait pas s'écraser sur une quelconque surface en traversant l'étendue de nuages jusqu'à disparaître on ne sait où , faisait un agréable son , qui résonnait doucement aux oreilles de la jeune fille . Elle releva vivement la tête .

Une grande arche faite du même marbre que le sol , qui était incrusté de décorations et qui se faisait peu à peu envahir par du une plante qui s'enroulait tout autour comme un corde , élégamment fleurie de plusieurs fleurs à l'allure différente et aux couleurs et senteurs variées , malgré le fait qu'elles poussaient toutes sur la même plante . Le blizzard qui glissait sur la neige des Montagnes de L'edelweiss Enneigées s'était transformé ici en une légère brise des plus agréables , qui semblait chanter à vos oreilles . Un petit paradis , exactement comme on lui avait décrit .

L'Ombre sourit , envahie par un pur sentiment de bonheur et de vide rassurant , ne pensant plus à rien , ayant évacué toute source de problème dans sa vie pourtant si mouvementée . Un rire la fit sursauter alors qu'elle s'étirait en souriant et en toisant l'étendue de nuages qui recouvraient le lieu . Elle baissa le regard : le rire venait de sous l'arche . Effectivement , il y avait bien une silhouette , assise sur un rebord de marbre , qui scrutait la jeune fille avec un air rais et sympathique . Elle descendit de son perchoir en déployant de fines ailes translucides , afin de planer jusque devant la jeune fille . Dans un souffle clair et doux , l'Ombre lança :

- Néna ?

- Ainsi , tu connais mon nom ? Effectivement , c'est bien moi . Je te souhaite la bienvenue en ce lieu magique et fleuri , jeune fille . Je suis Néna la fée , gardienne de ce lieu , la reine des fleurs comme on me surnomme dans certains coins reculés de ce monde .

- C'est un honneur pour moi , de rencontrer la reine des fleurs . La vue de ce lieu m'enchante et me fait oublier tout mes soucis , comme votre compagnie qui m'est un bonheur pur .

- Cet endroit est en quelques sortes mon paradis , un morceau de moi-même , que j'essaie de traiter avec le plus d'amour possible . Je l'embellis chaque jour au pouvoir des plantes , des arbres et des fleurs . Tu aimes les fleurs ?

- Les fleurs sont belles , colorées , apportent de la joie et des sourires sur de nombreux visages . Elles permettent tantôt de déclarer l'amour , tantôt de fleurir les coeurs . Je trouve que c'est la plus belle espèce qui n'est jamais peuplé ces terres .

- Tu parles à la façon d'ange , et tu es sage . En serais tu un ?

- Non , je ne suis qu'une pauvre Ombre tellement curieuse à propos de ce lieu féérique que je me suis aventurée en ces endroits-ci afin de voir cette légende qu'est Fâyris de mes propres yeux et vous rencontrer , chère Néna . On parle énormément de vous et on vous vante le pouvoir le plus beau et le plus coloré de ces terres .

- Il est vrai que je possède un pouvoir qui embellit les coeurs et les gens , mais approche , j'aimerais t'en faire cadeau pour tes si belles paroles , chère Ombre .

Elle avançait donc de quelques pas afin de se trouver à quelques dizaines de centimètres de la fée qui dans un geste des plus gracieux , tendit les bras , les fit tourner avant de fermer ses mains devant les yeux de L'Ombre et de les rouvrir , alors que celles-ci détenaient maintenant une boule de lumière étincelante , dont la lueur pénétrait le coeur de la jeune fille en un rien de temps . La petite boule luisante s'approcha d'elle même de la jeune fille avant de fusionner en elle . Néna prit une des mains de la jeune fille , la posa sur sa poitrine , puis prit l'autre et fit agenouiller la jeune fille avant de poser sa main au sol .

Une petite lueur jaillit à nouveau et une énergie nouvelle et inconnue submergeait Sora . Elle souleva sa main pour voir une magnifique rose s'épanouir sous sa main . Elle avait réussi à faire pousser une rose sur du une pierre semblable à du marbre ! Ce pouvoir était impressionant et magnifique . Néna releva le regard vers l'Ombre et lança alors à la jeune fille , qui , elle , toisait toujours avec émerveillement ce qu'elle venait de faire , sans vraiment trop y croire :

- Je ne t'ai même pas demandé une fleur précisément , et la première chose qui t'est venu à l'esprit est cette fleur-ci . Une rose , une des plus belles fleurs qui existent , le symbole même de l'amour pur . Si je ne me trompe pas , un visage occupe ton esprit en ce moment , non ?

La jeune fille ne l'écoutait pas vraiment , elle toisait juste ses mains d'un air toujours aussi surpris , elle murmura dans un souffle en toisant avec intérêt la paume de chacune de ses mains :

- C'est ... stupéfiant ...

- N'est ce pas magnifique ? Allez , dit-elle en se relevant , il est temps de se quitter . Tu dois rentrer chez toi et comme me l'indique cette rose , tu as des choses à faire ...

L'Ombre , reprenant peu à peu ses esprits , se mit debout et s'inclina devant la fée :

- J'ai été ravie de vous rencontrer chère Néna , Reine des Fleurs . J'espère avoir le plaisir de vous revoir un jour .

- Vous pouvez être assurée que c'était un plaisir partagé que cette rencontre et quenous revoir serait merveileux . Au plaisir de vous recroiser un jour chère Ombre .

Elle fit demi-tour sur elle-même et commença à descdnre les escaliers mais à peine fut-elle à la troisième marche , la fée l'interpella . Quand Sora se tourna pour voir ce qu'elle voulait , elle avait juste devant son nez la rose de tout à l'heure . La fée lui présenta , lui sommant de la prendre :

- Vous oubliez quelque chose . Je pense que ceci est important ... et précieux , prenez-en soin .

Sora attrapa délicatement la rose et souffla un léger merci avant de reprendre sa route . Après une dizaine de minutes , elle se trouva devant la grotte , exposée à nouveau à ce blizzard flacial qui la transcendait de part en part . La fleur aux pétales rouge sang toujours dans sa main , elle la scruta un long moment avant de la cacher contre sa poitrine sous ses mains . Sora n'était pas persuadée du langage des fleurs duquel avait usé la fée . Elle avait une autre fleur en tête à vrai dire .

Elle s'agenouilla , juste devant l'entrée de la grotte . Elle posa ses mains sur la neige avant de les lever et de faire pousser une magnifique fleur aux teintes chaudes . Une fleur aux pétales jaunes semblable à une jonquille qu'on appelle narcisse .

Elle sourit d'un air des plus innocents avant de reprendre la route en sautillant joyeusement et sifflotant un air des plus joyeux et entraînants .


HRP (Nombre de lignes) :
Revenir en haut Aller en bas
Aaliah Z'Odra
~ Ombre ~ Niveau I ~

~ Ombre ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 2211
◈ YinYanisé(e) le : 22/02/2011
◈ Âme(s) Soeur(s) : On ne peut conquérir un coeur qui abrite l'amour d'un défunt...
◈ Activité : Bâtisseuse d'empire
Aaliah Z'Odra
Mer 04 Avr 2012, 00:54



Aaliah avait lu un étrange message, comme de nombreuses autres personnes. Ce n’était pas très difficile. Cet étrange message était disséminé un peu partout, comme une invitation à se rendre sur Fâyris. L’ombre ne connaissait pas l’endroit. Elle savait que vivre dans la solitude et l’errance sans fin l’avait éloigné du monde des vivants, mais pas à ce point-là ! C’était fou le nombre de choses ou d’endroits qu’elle ignorait. Mais il était vrai qu’elle ne s’était guère intéressée à ce qu’il l’entourait, préférant vivre dans sa peine et ressasser sans cesse ses mauvais souvenirs. Elle ignorait le pouvoir proposé, mais finalement, elle s’en moquait bien. Ce qu’il l’intéressait surtout, c’était d’en savoir plus sur cet étrange endroit… Et renseignement pris ci et là, l’endroit était vraiment bien plus mystérieux qu’elle ne le pensait ! Certaines personnes avaient entendu parler de ce lieu mystique, mais rare étaient celles qui l’avait entraperçu… Perdu quelques part dans la montagne de l’Edelweiss enneigée, certains le disait légendaire. Une histoire racontée pour faire rêver les enfants naïfs. Aussi, bons nombres de gens pensaient que les messages les invitant à se rendre sur Fâyris étaient une simple blague. Une personne qui voulait s’amuser de la naïveté des habitants des Terres du Yin et du Yang. Malgré cela, certains laissèrent leur naïveté prendre le dessus et partir en direction de la montagne gelée.

Aaliah, elle, laissa la curiosité prendre le dessus. La montagne de l’Edelweiss enneigée, elle l’avait déjà visité une fois… Il y a un certain temps déjà, afin de rencontrer un mage bien caché dans ses flans… Elle n’avait pas aperçu d’endroit qui pouvait ressembler à Fâyris, ou du moins à la description que certains en faisait, mais elle avait trouvé le repéré du mage. L’ombre savait donc que la montagne pouvait abriter bien des mystères dans ses neiges éternelles. Ce n’était pas parce que l’on ne voyait pas les choses qu’elles n’existaient pas… Sur les Terres du Yin et du Yang bien des choses pouvaient être construite à l’abri des regards. Si une histoire existait sur Fâyris, c’était qu’un personne au moins, un jour, découvrir le lieu. Toute légende avait une part de vérité. Il suffisait de découvrir laquelle… Et Aaliah y était bien déterminée !

Prenant la direction de la montagne en compagnie de sa louve, l’ombre se remémora son aventure lorsqu’elle était partie à la recherche du vieux mage. Elle avait déjà visité une partie du sommet et savait donc où il était inutile de chercher. De plus, elle avait réussi à obtenir un détail important pour retrouver Fâyris. Il paraissait que de ce lieu, l’on pouvait observer la neige éternelle. L’endroit cherché devait donc être en hauteur. Il suffisait juste de découvrir la manière d’y accéder. Arrivée au pied de la montagne, l’ombre leva les yeux vers le sommet qui lui rappelait des souvenirs. Elle ne pensait pas y revenir un jour… Elle ferma les yeux un instant, un étrange sourire éclairant l’espace d’un instant son visage. La première fois, elle avait due gravir la montagne, roche après roche. Depuis, elle posait une paire d’aile. Et cela lui faciliterait amplement la tâche pour atteindre le sommet…

Aaliah se concentra quelques secondes et le collier qu’elle portait autour du cou se mit à luire étrangement, une aura de magie s’en dégageant. Le pendentif disparut dans sa chair tandis que dans son dos, deux ailes sombres et brumeuses firent leur apparition. Elle se pencha ensuite, prenant sa louve dans ses bras et ouvrir ses majestueuse ailes. En quelques battements, elle atteignit le sommet enneigé de la montagne. L’ombre aurait aimé voler plus longuement afin de repérer le lieu légendaire nommé Fâyris, cependant, les tempêtes de neige rendaient son vol et sa visibilité instable. De plus, même si sa louve était maigre, elle faisait malgré tout son poids et l’ombre ne pouvait pas se permettre de voler dans de telle condition. Elle se posa sur le sol, déposant sa louve et regarda l’horizon. La montagne n’avait pas vraiment changé. La neige était toujours aussi blanche et le lieu toujours aussi glacial. Aaliah fit disparaitre ses ailes et s’emmitoufla dans une longue cape noire avant de se mettre en route. Ses pieds s’enfoncèrent dans la neige molle, tandis que ses cheveux s’agitèrent dans tous les sens à cause du vent. Mais elle refusa de faire demi-tour et affronta pour la seconde fois la montagne de l’Edelweiss Enneigée…

Ses yeux sombres scrutèrent l’horizon à la recherche d’un lieu qu’elle ne connaissait pas, et sans savoir ce qu’elle récolterait ensuite. La mystérieuse personne qui avait distribué des invitations un peu partout proposait un pouvoir à celui qui trouvait le lieu. Mais quel genre de pouvoir ? Et qui était cette personne ? Et surtout… Pour quelles raisons faisait-elle cela ? Que gagnait-elle à inviter des gens à découvrir un endroit légendaire ? Ou alors, les gens d’en bas avait raison, il n’y avait guère de Fâyris au sommet… Et il s’agissait juste d’une blague. Histoire de faire perdre un peu de temps aux naïfs qui grimperaient jusqu’ici. Cependant, l’ombre ne se découragea pas. La première, elle avait eu du mal à découvrir la demeure du mage. Aussi, elle n’abandonnerait pas tant qu’elle n’aurait pas la preuve de l’existence ou de l’inexistence de ce lieu… Elle fouillerait tout le somme de la montagne et si vraiment elle ne trouverait rien, elle accepterait l’idée que Fâyris n’était qu’une légende et qu’elle avait perdu son temps pour rien…

Cependant, l’acharnement de l’ombre lui donna raison…. Et le hasard l’aida grandement aussi ! L’ombre s’était abritée dans une grotte afin de s’abriter d’une tempête plus puissante que les autres. Elle aurait pu essayer de contrôler le vent pour apaiser la bourrasque, cependant la marche dans la neige l’avait fatigué et elle ne souhaitait pas user de son énergie aussi inutilement. Et puis ainsi, elle pouvait se reposer et profiter de la protection de la roche pour se réchauffer un peu. D’ailleurs, elle fit quelques pas dans la grotte, histoire de voir si elle ne trouverait rien d’intéressant au fond… Qui sait, peut-être trouverait-elle une porte dérobé qui menait à la demeure du mage qu’elle avait rencontré jadis ! Cependant, elle trouva mieux que cela… Au fond de la grotte, gravé dans la paroi, un escalier menait vers le haut… Cette vision rassurante lui rendit son énergie et oubliant sa fatigue passagère, elle grimper sur l’escalier. Elle ignorait où il l’emmenait exactement, mais espérait mentalement qu’il la conduirait directement vers Fâyris.

Arrivée en haut de l’escalier, elle remarqua qu’une partie du plafond était fait de terre et de racine. Elle arqua un sourcil intriguée puis, agrippa l’une des racines et tira dessus. Elle eut le bon réflexe de se tapir contre la roche et évita ainsi la motte de terre qui dégringolai, emportant avec elle ; fleurs et verdures. La jeune femme se hissa alors hors de la grotte pour se retrouver sur un lieu étonnement différent de la montagne enneigé. Tout autour d’elle, le lieu était fleuri… Plus loin, elle remarqua la silhouette d’une fée qui faisait pousser des plantes autour d’elle. Aaliah était certainement d’être à Fâyris, mais préféra recevoir une confirmation. Cependant, sachant que les gens avaient tendance à mal voir les ombres, elle sortit la baguette que la fée Pirouette lui avait un jour offerte pour l’avoir aider à attraper des lucioles. C’était l’occasion de l’utiliser et de pouvoir approcher la fée sans crainte. Un simple geste suffit à faire apparaitre un petit essaim de luciole qui partir virevolter autour des fleurs fraichement créer par la fée. Celle-ci regarda les lucioles, surprise par leur apparition et se retourna pour voir d’où elles venaient, croissant ainsi le regard de l’ombre…

« Est-ce vous qui avez déposé un message invitant les gens à découvrir Fâyris ? » Lui demanda-t-elle alors pour entamer la conversation.
« Oui, c’est bien moi. Je me prénommé Néna et vous ? » Dit-elle en s’accrochant de l’ombre afin de la saluer poliment.
« Aaliah Z’Odra » Lui répondit-elle simplement.
« Vous avez déjà croisé le chemin d’une fée n’est-ce pas ? C’est elle qui vous a appris à faire apparaitre des lucioles pour égayer des endroits comme celui-ci ? »
« Oui, mon chemin a croisé celui de Pirouette. » Lui répondit-elle avant de se rappeler de l’entièreté du message que Néna avait discriminé dans les villes. « Vous aviez parlé d’un pouvoir s’il l’on se rendait ici… Puisque je suis là, pouvez-vous me parler de ce pouvoir ? »
« Il s’agit de l’environnement printanier. Avec ce pouvoir, vous pouvez faire pousser des fleurs autour de vous… »
« Comme vous étiez en train de le faire » dit-elle en montrant les fleurs que la fée avait faire apparaitre avant qu’elle ne l’arrêta dans son mouvement.
« Oui. Et puisque vous êtes là, je vais vous l’apprendre. Et avec le pouvoir de faire apparaitre des lucioles, vous pourrez aisément égailler de nombreux endroits cher Aaliah. Amusant pour une ombre » Termina-t-elle dans un petit rire amusé
« Ce n’est pas le mot que j’aurais utilisé, mais soit… Apprenez-moi à faire pousser des plantes… »

Aaliah voyait mal ce qu’elle ferait avec un tel pouvoir…. A part faire comme lui avait gentiment fait remarquer Néna. Mais pour le moment, l’ombre ne se voyait pas encore occupé à faire pousser des plantes partout. Cependant, puisqu’elle avait fait le chemin jusqu’ici, autant ne pas repartir les mains vides. Et puis qui sait, faire apparaitre des fleurs lui serait peut-être un jour utile… Aaliah avait un destin incroyable qui lui réservait bien des surprises… De plus, ici, elle avait chaud contrairement au reste de la montagne enneigée. Alors autant profité également de cet instant pour se réchauffer un peu. Aussi, elle écouta attentivement les dires de la fée et s’entraina à faire apparaitre des fleurs, fleurissant à son tour Fâyris. Il n’y avait rien de vraiment difficile dans cette maîtrise, d’autant plus qu’Aaliah avait maitrisé des pouvoirs bien plus puissant et qui demandait concentration… Il lui suffisait d’imaginer des plantes et de laisser son énergie fournir les nutriments nécessaires pour que la terre libère quelques fleurs… L’ombre reçu bien vite les félicitations de la fée qu’un rien rendait heureuse et qui lui demanda de continuer ailleurs. Et ce, dans le but de rendre les Terres du Yin et du Yang plus fleuri… Aaliah hocha la tête et quitta Fâyris, laissant à Néna le soin de continuer à faire pousser les plantes en ce lieu. Elle reprit l’escalier, retrouvant sa louve qui l’attendait sagement en bas et quitta le sommet en quelques battements d’elle pour disparaitre dans le ciel vers une destination inconnue…

[hrp: j'pensais avoir fait court, finalement j'ai quand même 103 lignes d'après word ¤ Lieux avril/mai : l'environnement printanier ¤ Hane64 ]


¤ Lieux avril/mai : l'environnement printanier ¤ CLDAsI2

:◄♥►:
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t34966-aaliah-z-odra
Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

✞ Æther de la Mort ✞
◈ Parchemins usagés : 5277
◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2012
Jun Taiji
Ven 06 Avr 2012, 15:47

Alors que je me baladais il y a quelques jours de cela sur le continent du matin calme, une affiche attira mon attention, un petit bout de papier qui promettait mille merveilles, enfin, du moins, un pouvoir magnifique d'après les termes de l'offre. Je ne savais pas exactement à quoi m'attendre en me rendant à Fâyris, s'il s'agissait d'un piège ou non mais cela me sortirait surement de mon quotidien auprès de Mitsuko, qui dormait toujours dans le lit de sa chambre. Je n'avais pas envi de la quitter, craignant qu'elle ne se réveille en mon absence mais la vie était faite ainsi, et je savais qu'elle pourrait se réveiller à tout moment, demain comme dans dix ans. Je ne l'espérai pas bien sûr mais c'était à redouter, elle m'avait prévenu que tout pourrait tomber à l'eau ou que son esprit ne pourrait supporter la transformation. Je descendis donc au rez de chaussé, demandant à Seth de venir vers moi :

« Je vais partir pour Fâyris d'ici quelques jours. Cependant, je veux être tenu au courant au cas où elle se réveillerait. Il doit bien y avoir un objet dans le manoir permettant de communiquer à distance non? »

Le majordome réfléchit un instant à ce que je lui avais dit, essayant probablement de se remémorer les différents objets que possédait le manoir. Il finit par sourire avant de répondre :

« Oui, il y a bien quelque chose qui pourrait convenir. Enfin, disons que c'est la première chose qui me vient à l'esprit en tout cas. »

Il partit cherche l'objet en question, revenant avec deux coquillages. Il m'en tendit un que j'observais un instant. Il semblait tout à fait banal. Seth me montra alors comment on devait s'y prendre pour communiquer, m'indiquant qu'il suffisait de parler dans le creux pour que le coquillage jumeau se mette à briller et faire un bruit semblable à celui de l'océan devenant de plus en plus fort. Pour écouter, il suffisait de mettre l'oreille dans le creux. Le message restait jusqu'à ce qu'on l'ai entendu. Je lui souris, le remerciant de m'avoir aidé dans mon initiative.

Je préparais consciencieusement mes affaires, sachant pertinemment qu'avant de trouver Fâyris, je devrai passer par la montagne de l'edelweiss enneigée et que, dans cette immensité de neige, il faisait froid. Je n'avais pas peur de me perdre car je connaissais bien les lieux mais mourir de froid était une chose tout à fait envisageable. Je pris donc un manteau de fourrure avant d'emprunter l'un des chevaux fantômes du manoir, sachant que j'irai bien plus vite en volant. Juste avant de partir, j'allais sur le chevet de Mitsuko, lui parlant comme à mon habitude.

« Je vais revenir d'ici peu, attend moi pour te réveiller, je t'en supplie. Je te ramènerai une surprise. »

J'avais pris l'une de ses mains dans les miennes, la caressant doucement avant de la relâcher pour mon départ. Je posais un dernier regard sur elle puis partis. A dos de cheval ailé, cela ne me prit pas longtemps avant d'atteindre la montagne. Je me trouvais étrangement plus fort que normalement, comme si ma puissance revenait à grands pas, comme si je serai bientôt informer que je devais monter dans la hiérarchie de ma race. Seulement, étrangement, j'avais un pressentiment qui me disait que si je devais devenir plus fort, ce serait pour servir une toute autre cause. Je souris, me rappelant que mon but premier, celui qui serait le maître de cette journée, était de trouver Fâyris et de m'emparer de cet étrange pouvoir promis.

Je ne tardai pas à m'apercevoir que quelque chose n'allait pas dans la montagne de l'edelweiss enneigée car elle était en partie recouverte de fleurs de toute sorte. Bien entendu, l'effet était magnifique mais ce n'était pas normal lorsque l'on savait quelle était son apparence originale. Je dirigeai ma monture afin qu'elle aille vers le lieu d'où semblaient provenir toutes ces merveilles et je trouvai par la même occasion Fâyris. Là, sur cette plateforme, une demoiselle se tenait, les deux ailes que l'on apercevait dans son dos en disant long sur sa nature de fée. Je me posai donc à ses côtés, descendant de cheval, mon manteau sur ce dernier, ne m'ayant pas servi à grand chose. Je souris à la jeune femme avant de lui demander :

« Bonjour, c'est vous qui avez promis un pouvoir merveilleux? »

« Oui c'est cela! »

Le sourire qu'elle me fit était magnifique. Cela se voyait que cette femme était faite pour répandre le bonheur autour d'elle. Je trouvais cela louable, me rappelant d'Aya que j'avais croisé aux terres arides et qui avait éclairé ma journée.

« En quoi cela consiste? »

Elle s'avança vers moi dans ses vêtements fait de tulles et de tissus flottant à chacun de ses mouvements. Puis, doucement, elle posa son index sur mon front. Je la laissais faire, sentant une douce chaleur. Elle sourit de nouveau puis me dit :

« Voilà, ce don est en vous. Vous pourrez à présent faire pousser des fleurs où que vous alliez. La nature peut bien sûr traverser le métal et finit toujours par reprendre ses droits sur les constructions humaines. N'hésitez pas à rendre votre jardin merveilleux. »

Elle me fit un clin d'oeil. Ce pouvoir était en effet merveilleux et, au moins, la promesse que j'avais fait à Aya pourrait être aisément tenue. Je discutais un instant avec cette fée, lui posant des questions sur sa race que je connaissais que très peu, lui demandant quels étaient ses projets personnels et tout un tas de choses qui m'intéressaient. C'était vrai que depuis ma réincarnation, en plus de m'intéresser aux êtres, je m'intéressai aussi à la politique. Je finis cependant par remonter sur ma monture, remerciant la fée Nena de sa gentillesse. Mon cheval repartit alors en direction du manoir. Je ne savais pas que ce dernier changerait de direction, attiré étrangement par un tout autre lieu.
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t34795-jun-taiji#679068
Invité
Invité

avatar
Sam 14 Avr 2012, 00:11

    Cela faisait plusieurs jours que j'étais à l'infirmerie du continent du matin calme. Mes blessures guérissaient rapidement grâce aux traitements que me donnaient les médecins du lieu et bien que je sois presque sur pieds, mon moral, quant à lui, était au plus bas. Je me trouvais donc recroquevillée dans le petit lit de l'infirmerie dans lequel on m'avait mise, ne souhaitant pas bouger ni parler à qui que ce soit. Je hochais juste la tête lorsque l'on me posait des questions et les médecins se demandaient si je n'étais pas en état de choc. Pour eux, peut-être qu'un jardin brûlé n'était pas une grande perte, que les plantes repoussaient, la nature reprenant toujours ses droits. Mais pour moi qui avait passé des années à bâtir ce jardin, à le construire de mes propres mains, y passant du temps, aimant mes fleurs comme mes propres filles, et surtout, connaissant leurs sentiments, leurs sensations, pour moi, cet événement avait été un véritable enfer. Mes mains tremblaient encore lorsque je me rappelais encore et encore les flammes qui dévoraient mes chères amies. J'étais apitoyée, des sentiments tout aussi contraires les uns que les autres me traversant l'esprit et le cœur. Et au final, j'avais peur, peur de refaire un jardin qui finirait lui aussi brûlé, peur que mon statut de fée ne soit compromis, que je ne sois vu que comme une fée de la honte, une fée qui n'avait pas su protéger ce qu'elle devait protéger. J'avais peur que le sentiment de vengeance que je ressentais s'empare de moi et perde mon cœur à jamais. Le visage de celui qui avait mis le feu à mon jardin me hantais jour et nuit, s'accaparant mes pensées comme mes songes et j'avais encore et toujours peur.

    Lyssa restait avec moi souvent, partant de temps en temps pour m'apporter de la nourriture ou prendre des nouvelles de ce qu'il se passait à l'intérieur. Je savais que le feu n'avait pas détruit que mon jardin à cause d'un journal que ma lapine m'avait ramené. J'aimais cet animal qui était resté avec moi depuis notre rencontre et qui, en plus de cela, m'avait sauvé la vie. Il ne faisait aucun doute que, sans elle, je ne serai plus de ce monde, brûlée par les flammes qui tuèrent mes amies les fleurs. Mais si j'étais encore en vie, c'est que le destin en avait voulu ainsi et que je devais accomplir quelque chose de ma vie. Etais-ce pour me venger de cet individu néfaste? Je n'en savais rien mais peu m'importait. Ce qui était vraiment important m'échappait complètement. J'étais totalement perdue et même si j'essayais de me convaincre de continuer, je n'arrivais à rien.

    Un jour, alors que je broyais du noir comme à mon habitude, Lyssa m'apporta un petit papier sur lequel il y avait marqué une phrase étrange qui promettait à quiconque se rendrait à Fâyris un pouvoir merveilleux. La lapine semblait réellement excitée à l'idée de faire un voyage et je compris que je n'arriverai pas à lui faire sortir cette idée de la tête. J'étais guérie physiquement et lorsque j'avouai aux médecins que je pensais qu'un petit voyage me ferait du bien, je vis à leurs têtes que cela leur semblait être une bonne idée. Je les remerciais donc de leur hospitalité, leur conseillant de continuer à mettre de la verdure dans l'infirmerie car c'était très bon pour la santé. Les docteurs sourirent, sachant que je disais vrai mais trouvant dans le fond que j'étais une digne représentante de ma race. Mon histoire les avait attristé, je le savais, même si je restai celle qui en souffrait le plus. Je trouvais que soigner les autres était un métier louable mais terriblement triste dans le fond car toutes cette souffrance que l'on voyait tous les jours... Il fallait être réellement courageux. J'espérai moi-aussi trouver le courage de faire quelque chose de bien de ma vie.

    Lyssa et moi, nous volâmes longtemps avant d'atteindre Fâyris mais une fois cela fait, quelle ne fut pas ma surprise de constater que la jeune femme qui se trouvait là était une fée elle-aussi. Elle me regarda avant de me sourire gentiment. Ma mine devait sans doute être légèrement décomposée car je me demandais si je devais lui parler de ce qu'il s'était passé dans ma vie il y a peu. Pouvait-elle me conseiller? Elle me sourit avant de me dire doucement :

    « Bienvenue en ces lieux Calliope... »

    Je sursautais, surprise de constater qu'elle connaissait mon nom. Qui était donc cette femme? Quels étaient ces dons magiques? J'avais un étrange pressentiment, comme si cette rencontre pouvait changer ma vie. Elle s'approcha de moi d'un pas majestueux qui me laissa rêveuse. Peut-être qu'un jour je pourrai être comme elle, aussi charismatique, aussi belle. Elle me sourit de nouveau avec toute la tendresse du monde puis dit :

    « Je sais quels ont été tes souffrances récentes et je comprend ta douleur. Mais jamais tu ne dois te laisser décourager par ce que tu as vécu, tu dois te montrer forte quoi qu'il arrive et reconstruire ce qui a été détruit. »

    Elle marqua une pause puis ajouta :

    « Tu sais Calliope, la vie est ainsi, faite de déchirures, de blessures. Mais nous devons apprendre à les surmonter. Il faut que tu reconstruises ton jardin, le rendant plus beau encore. Quant à l'individu qui a fait cela, tu trouveras sans doute les réponses le concernant au plus profond de toi. »

    Je ne disais rien, l'écoutant comme s'il s'agissait d'un oracle qui me prédisait l'avenir. J'aimais l'écouter, sa voix étant tellement douce. Elle me caressa les cheveux, sans que je m'aperçoive que ces derniers avaient changé de couleur. C'est uniquement lorsqu'elle me tendit un miroir que je pus voir que je n'étais plus tout à fait la même. Elle rit avant de me dire :

    « Les fées sont malicieuses, ne le sais-tu pas? »

    Elle marqua une pause avant d'ajouter :

    « Cesse de plaisanterie. Il y a un dicton qui raconte que lorsqu'une femme change de coiffure, c'est qu'elle décide changer de vie, être différente, passer à autre chose. C'est pour cela que j'ai fait ça. Et, entre nous, cette coiffure te sied à merveille! Et en plus, je vais t'offrir un présent, un pouvoir magique, celui que j'ai promis! »

    J'étais curieuse de savoir de quoi il s'agissait, la laissant parler afin d'avoir la révélation qui étancherait ma curiosité :

    « Ce don t'aidera à reconstruire ton jardin, il s'agit de l'environnement printanier, un don qui te permettra de créer des fleurs. »

    Je la regardais émerveillée puis finis par murmurer un petit :

    « Merci... »

    Nous discutâmes longuement sur ce qu'il serait bon pour moi de faire, sur le statut des fées également. Elle m'invitait à me rendre à une réception se tenant à Stenfek en l'honneur du printemps afin d'y rencontrer du monde, de m'ouvrir aux autres. Je savais que je ne serai pas à l'aise dans cet environnement mais puisqu'elle me conseillait de m'y rendre, je décidais de m'y conformer. Après tout, elle ne m'avait apporté que des bonnes choses. Après des au revoir chaleureux, je repris la route en compagnie de Lyssa. Nous allions nous rendre à Stenfek le lendemain, après avoir pris un peu de repos bien mérité.

    Environ 70 lignes
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 18 Avr 2012, 18:58



« Si vous vous rendez à Fâyris, un pouvoir magnifique sera alors en votre possession! Vous ne le regretterez pas. »


Voilà le mot qu'elle avait trouvé en marchant dans les bois. Ce texte était écrit sur un feuille d'arbre aussi blanche que la neige. Toute personne un temps soit peu observateur l'aurait remarqué. Ces quelques mots avaient été posé sur le papier avec une encre de couleur violette. Il s'en dégageait une bonne odeur de fleur ce qui envoûta un instant la jeune femme.
Forceria aimait apprendre. Il était donc impossible pour elle de ne pas répondre à une offre aussi alléchante que celle ci. Pour entreprendre cette quête, il faudrait en premier lieux rassembler quelques fournitures. Le froid commençait à céder la place au printemps dans les montagnes, mais cela ne voulait pas dire pour autant que la température lui conviendrait.

Malheureusement il n'y avait aucun village avant plusieurs kilomètres. En utilisant la voix des airs cela irait plus vite, mais elle perdrait aussi un temps précieux à faire l'allé retour... La jeune femme haussa les épaules.

"Il faut ce qu'il faut!"

A l'abris des regard indiscret elle retira son tee-shirt pour enfiler son débardeur spécial vol. Ce que ce vêtement avait de spécial? Un dos nu derrière. Autrement dit ces ailes ne mettrait pas le vêtement en pièce en sortant de son dos. Forceria n'aimait pas sortir ses ailes comme ça. Dans le feu de l'action, elle ne sentait aucune douleur. Pourquoi n'avait-elle pas pu naître normale? Seul point positif dans l'opération, il n'y avait pas de sang de versé. Heureusement sinon elle devrait passer son temps à nettoyer ses affaires.

La jeune femme prit une profonde inspiration, espérant que ce moment passe vite. Une simple pensée suffit à déclencher le processus. Son tatouage prit une couleur écarlate, elle sentait une forte chaleur s'en échapper, bientôt la température du tatouage en viendrait à la brûler. Un cri étouffé remonta la long de sa gorge. Des racines poussaient en elle, s'entourant autour des os de sa cage thoracique. Le sang battait à ses tympans, masquant presque le son que produisaient ses os. Les racines prirent lentement la forme de la base de ses ailes, s'attachant, fusionnant avec son squelette. Ces ailes commencèrent à se former sous sa peau, jusqu'à ce qu'elles soient trop grandes. La jeune femme serra les dents, se courbant sous l'effet de la douleur. Ses ailes déchirèrent sa peau avant de prendre réellement forme. Des perles de sueur coulaient sur son front.

Cheza observait la scène avec un petit pincement au coeur. Cette scène ne lui était pas inconnue, mais chaque fois la douleur de son amie la transperçait de part en part. Rigel se tenait à ses côtés. C'était la première fois qu'elle voyait ce spectacle et la terreur se lisait sur ses traits. La rhéla n'était en rien un monstre, mais la transformation lui en donnait l'air. Cheza alla se mettre contre la petite fée pour la rassurer. L'effet ne fut pas immédiat, mais le regard de la fée changea légèrement. Passant de la terreur à la tristesse.

Forceria respira un bon coup, soulagée que ce soit enfin terminé. Après quelques instants de repos, elle somma Cheza de monter sur son épaule. La rate ne discuta pas les ordres de sa maîtresse et s'exécuta. Rigel hésita un instant puis prit place au côté de la rhéla. Toutes trois s'envolèrent jusqu'au village le plus proche. A vol d'oiseau il avait fallu moins d'une demie heure pour y arriver.
Forceria n'aimait pas exhiber ces ailes en public, mais elle n'avait pas la force d'endurer à nouveau une transformation. Il faudrait donc être la plus discrète possible. Son pouvoir allait lui être bien utile.
Mission accomplie, personne sauf les enfants ne prêtaient attention à elle. Heureuse comme tout d'attirer l'attention des bambins, elle n'hésitait pas à les saluer d'un grand sourire.
Le marchand quant à lui fut obligé de remarquer les membres de peau et de plume à son dos. Il resta quelques minutes bouche bée avant de daigner dire mot.
Comme prévu, les courses ne durèrent pas plus d'un quart d'heure. Il faudrait maintenant faire demi tour. Cette idée la mise de bonne humeur. Étrange n'est ce pas?

Maintenant que le pull de laine, l'écharpe et les gants étaient en sa possession, il ne lui restait plus qu'à gravir la montagne à la recherche de la personne qui lui apprendrait ce nouveau pouvoir.

"En route maintenant. Vu que mes ailes sont sorties autant les utiliser pour aller aussi haut que possible."

Un franc battement d'aile lui suffit à s'élever dans les airs. Bien que son élément soit le feu, elle se sentait autant à l'aise avec l'eau ou l'air. Selon ses sentiments, la terre était l'élément avec lequel elle n'avait aucune affiliation. De loin, la montagne était aussi enneigée qu'en plein hiver. Mais, en approchant on pouvait remarquer de ci de là quelques parterre de fleur. Les odeurs envoûtèrent immédiatement la rhéla. Cela faisait bien une éternité qu'elle n'avait pas vu paysage aussi charmant. Fâyris ne devrait pas être trop loin.
La surprise l'assaillit à la vue de la ville. Les fleurs poussaient ça et là à une vitesse exceptionnelle. Les couleurs se mélangeaient pour donner un tableau presque irréaliste. Au centre de la ville se trouvait une femme aux cheveux blond. La lumière émanait d'elle, créant un halo jaune autour d'elle. A chacun de ses pas, une tige sortait de terre pour bourgeonner au pas suivant. Les roses, les orchidées, les tulipes et autres fleurs se partageaient la vedette dans ce charmant tableau.

"Vous venez pour l'annonce?"

Surprise, elle faillit sursauter. Sans s'en rendre compte, elle s'était rapprochée du centre de la ville, comme attirée par la magie du lieu. La rhéla hocha la tête.

"J'espère voyageuse, que vous ne serez déçue du pouvoir que je me propose de vous apprendre.
- Je ne vois pas pourquoi il me décevrait. De plus, la vue à elle seule vaut le détour.
- Je vous offre le pouvoir de faire pousser des fleurs.
- Des fleurs? Vous voulez dire que je pourrais peupler le monde de fleur?
- C'est cela."


Forceria n'était pas vraiment convaincu que ce pouvoir lui soit utile, mais elle aimait tellement apprendre qu'il lui était totalement impossible de refuser l'offre de cette fée. La jeune femme s'enferma un instant dans ses pensées pour trouver une réelle utilité à ce don. Tant qu'à faire, autant prendre deux petites secondes de réflexion, cela n'allait tuer personne. A quoi pourrait lui servir ce pouvoir? Elle pourrait peut être fournir les fleuristes... Certaines fleurs sont plutôt rare en certaines saisons. Certains cuisiniers et parfumeurs pourraient sans doute en avoir besoin aussi. En fin de compte ce n'était vraiment pas une mauvaise idée que d'apprendre à faire pousser des fleurs. Une idée lui traversa l'esprit. Certaines fleurs servaient dans la fabrication d'onguent et préparation médicinale. L'excitation montait en elle par petites vagues. Vivement que l'apprentissage commence.
Lorsqu'elle sortit enfin de ses pensées, la fée la fixait avec inquiétude. Sans trop attendre, elle la rassura d'un signe de main.

"Je suis désolée, j'étais un petit peu ailleurs. Allons nous commencer maintenant?
- Si vous souhaitez apprendre alors allons-y!"


Un large sourire se dessina sur le visage de la Rhéla, ce qui fit chaud au coeur à la fée. Les gens avaient afflué en trouvant son annonce, mais la nature du pouvoir les faisaient faire demi tour. La déception était à chaque fois grande dans le cœur de l'esprit, mais elle ne pouvait en vouloir aux jeunes générations. Plus personne ne connaissait les pouvoirs de la nature, à par bien sûr quelques apothicaires ou ermites. Elle l'invita alors à la suivre jusqu'à une clairière complétement enneigée. La neige s'écrasait sous son poids, provoquant par la même un bruit de craquement. Un frisson de plaisir accompagnait chacun de ces pas. Elle aimait tant la neige. Pour la batistrelle qu'elle était, la neige signifiait la douceur, la fraicheur de l'hiver, la saison morte... mais aussi la promesse d'un renouveau. Les paysages ressemblaient à un océan de diamant, illuminant la nature endormie des milles couleurs de l'arc-en-ciel. Au centre de cette clairière, elle s'accroupit, invitant la rhéla à en faire de même. Forceria s’exécuta aussi silencieusement que possible.

"Beaucoup de personne voit dans l'hiver une simple saison."

Elle marqua une pause pour l'observer un peu plus.

"Puis-je vous demander votre nom avant de commencer?
-Forceria."

La surprise se lit sur les traits de la fée. La personne en face d'elle était donc l'artiste des rues, la baptistrelle dont on lui avait parlé. Au vu de ces connaissances naturelles, il n'était donc pas nécessaire de passer c habituelles explications sur la nature.

"Mais passons."

Nena fourra la main dans l'une de ses poches pour en sortir une petite besace. Le tissus de cette petite bourse était aussi blanc que la neige. Le tissus avait une sorte d'aura. Quel était donc l'objet caché dans ce sac? Pourquoi avait-il une telle aura? Ces questions allaient assez vite trouver une réponse. Nena dénoua le cordon de la besace, attrapa quelque chose dans le sac tout en gardant le poing fermé. La fée tendit la main et avant, paume vers le ciel. Lorsqu'elle desserra la main, tout ce que vit Forceria fut un grain de lumière. Après quelques secondes, les contours de l'objet se dessinèrent. Il s'agissait d'une graine. Cette simple pettie graine était donc l'objet dont lequel émanait tant de puissance.

"Dans chaque petite graine, un pouvoir est caché. Le pouvoir de la création, le pouvoir de la naissance. C'est ce pouvoir que je vais essayer de t'enseigner. Comment utiliser cette magie blanche qui a toujours été jusqu'à présent réservée à la nature.
Toi qui est batistrelle, toi qui connait le monde de la nature, toi qui est la fille des étoiles... comprends tu ce que cela signifie."


Sans un mot d'abord, la rhéla hocha la tête. En voyant que Néna attendait plus qu'un simple acquiescement, elle avala sa salive, cherchant la réponse appropriée.

"Contrôlé la nature, c'est contrôler la vie elle même. Faire pousser les fleurs ne semble pas si important que cela, mais c'est en fait tout le contraire. C'est le premier pas qui peut mener soit à la création, soit à la destruction de tout un écosystème. Il faut savoir être sage et ne créer que dans certaines occasion afin de ne pas détruire l'équilibre naturel des choses."

Un silence régna durant quelques minutes, le temps que Nena assimile la réponse de la rhéla.

Le stress comprima son coeur tout le temps de la réflexion. La réponse allait-t-elle suffire pour convaincre la fée ou bien allait-elle échouer. Le vent souffla sur la plaine, soulevant on ne sait comment quelques flocons de neige encore poudreuse. Les cheveux des deux jeunes femmes se soulevèrent sous la puissance du vent et s’emmêlèrent. Forceria essaya de remettre de l'ordre dans cette cascade bleuté qu'était sa chevelure. Elle ne remarqua donc pas le sourire de Néna.
Néna n'en attendait pas moins d'une batistrelle. A vrai dire elle aurait accepté de faire don de son savoir peu importait la réponse, à moins que la personne ait l'air d'avoir un mauvais fond. Mais la réponse de Forceria comblait vraiment toutes ses espérances.

"Je crois que nous pouvons commencer."

La rhéla se mordit les lèvres légèrement, compriment son désir de hurler de joie.

"Il faut que tu comprennes de quel manière une simple graine peut donner la vie.
Ce n'est pas qu'une histoire de matière, c'est aussi une histoire de magie et de coeur.
La fleur pousse parce qu'elle veut vivre, parce qu'elle a ce qu'il faut de pouvoir en elle pour se créer.
Les plantes ont voulu s'épanouir, et la nature leur a donné juste le minimum... la matière.
Tu peux toi aussi créer, mais pour cela il te faudra la volonté et le pouvoir des plantes.
Je peux t'apprendre comment l'utiliser mais il te faudra trouver une matière première. Celle ci se trouvera dans la nature. A toi de la trouver en n'importe quel lieux, ou bien de la transporter avec toi."

-Il faudrait donc que j'étudie son pouvoir?
-C'est exact. Commençons alors."


Néna déposa la graine dans la main de la rhéla, sans lui donner plus d'information quant à comment découvrir la puissance que renfermait la graine. La jeune femme fixa la graine durant une bonne dizaine de minutes, essayant de trouver un indice sur la manière de procéder. Elle finit par refermer la main sur la graine pour la ramener contre son coeur. Un torrent de sensation la submergea. L'envie de grandir, de retrouver la lumière et la liberté, une envie de hurler car elle se trouvait dans le noir. Sans s'en rendre compte, elle se leva cherchant le soleil dans le ciel, mais ne voyant que l'obscurité. Elle voyait à travers la graine, elle ressentait ce qu'elle ressentait. Le pouvoir de cette minuscule entité coula en elle, cherchant désespérément à retrouver la lumière du jour.
Cette énergie était douce et chaleureuse. Une voix murmura en elle, calmant alors l'angoisse qui comprimé son esprit. Le chant de la nature lui parvînt aux oreilles. Des larmes s’échappèrent de ses yeux tant cette musique la touchait. Elle faisait appelle à quelque chose d'enfouit au plus profond d'elle. Son coeur s'emplit alors de joie, fusionnant avec l'esprit de la graine, apportant à celle ci le soleil qu'elle recherchait.
Forceria ouvrit alors en même temps, ses yeux et sa main. La graine y avait disparut. Pourtant la rhéla savait qu'à partir de maintenant, l'esprit de cet être pur l'accompagnerait partout où elle irait. Lui murmurant de temps à autre des conseils, lui permettant d'entendre à tout moment le chant de la nature.

"Je ne peux pas l'expliquer, mais je pense que je sais maintenant quel est le pouvoir des plantes."

Néna hocha la tête, se releva et s'éloigna. Forceria tenta de la retenir. Pourquoi partait-elle maintenant? Il lui restait tant de chose à apprendre. La fée se contenta juste de réponse.

"Je suis désolée mais je n'ai à présent plus rien à apprendre à quelqu'un comme toi!"

Cette simple phrase avait été prononcé sur un ton presque affectif... elle le pensait vraiment. Comment pouvait-elle se débrouiller toute seule alors qu'elle ne savait pas quoi faire? Sa respiration se calma petit à petit. Il fallait réfléchir à comment utiliser le pouvoir de Néna. Un frisson la parcourut alors que le vent se levait à nouveau. Il y avait en ce lieux le soleil, l'eau, la terre... Qu'est ce qu'une graine pourrait vouloir de plus pour commencer à pousser?
Une pétale de fleur passa devant ses yeux, l'incitant à prêter attention à la plaine elle même. Un balais de pétales multicolore se déroulait dans l'étendue blanche. Elle ne remarqua que par la suite que les pétales la traversaient. Ce spectacle n'était donc pas quelque chose qu'elle aurait pu voir sans le pouvoir des plantes. Elle semblait à présent reliée à la nature. Cette sensation la remplissait de joie. La fille des étoiles, l'enfant du feu avait à présent un lien fort envers la terre. Quel serait donc le prochain élément? Un petit coup d'oeil à son poignet lui intima que le prochain devait être l'eau... Peut importe comment, elle arriverait à se lier à l'élément contraire du feu.
De petites paillettes apparurent sur le sol. Certaines d'entre elle semblaient plus éclatante que les autres. Se dirigeant vers l'une des plus brillante, elle comprit enfin ce qu'était ces paillettes. Ce n'était autre que les graines contenues dans le sol.
Elle leva la main au dessus du sol, paume vers le bas, espérant que ses sentiments permettent à la graine de s'épanouir. Une petite lueur se dégagea de sa main pour faire fondre la glace et permettre à cette fleur de pousser. Immédiatement la neige changea d'état, passant de solide à liquide. La graine utilisa ses réserves pour pousser petit à petit. Se frayant un chemin à travers la terre, elle finit enfin par sentir les rayons du soleil sur son unique feuille.
La sol de la plaine se nimba d'or. La lueur sortant de la main de Forceria léchait la neige de la vallée, la faisant fondre à une vitesse faramineuse. De petites pousses vertes sortaient du sol ça et là. On aurait dit que la première graine avait encouragée toutes les autres.
Les plantes prirent en tailles en quelques secondes pour enfin faire éclore leurs bourgeons, transformant la pleine en un arc-en-ciel féerique.

"J'ai compris madame la fée. J'essayerais d'en faire bon usage maintenant."

En quittant la montagne, elle laissa sa main ouverte, paume vers le bas. Profitant du voyage pour peupler le sentier de fleur. Elle espérait ainsi pouvoir aider les voyageurs à trouver leur chemin.

(125 lignes environ)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 21 Avr 2012, 16:43


    Au monde qu'y a-t-il de plus délicat qu'une fleur ? Créature vivante mais inerte, qui tel une femme voit son corps dépérir au cours des années, se froisser, pourrir lentement, et qui finalement ploie sous les effets du temps qui passe. Toute sa vie durant elle aura toutefois ravi les passants par sa beauté simple ou sophistiquée, son parfum enivrant, doux ou bien entêtant... Les formes des feuilles, la texture de la tige et la forme de la corolle variant énormément en fonction des espèces végétales. Pourtant, on savait toujours que c'était une fleur. On en avait l'intuition, on gageait tout ce que l'on possède que c'était bel et bien une fleur. Décidément il existait bien des points communs entre les fleurs et les femmes.
    Le seul point qui venait assombrir le tableau est que l'on hésite pas à les cueillir pour les offrir, les condamnant ainsi à une mort lente dans un vase, ou bien juste à côté de soi sans rien en faire. Pauvre, pauvre fleur... Juvia se sentait toute triste rien que d'y penser... Pourquoi fallait-il donc que le monde fut si cruel ? Que les dieux n'eussent point donner une telle beauté à ces êtres aussi fragiles qui ne pouvaient se défendre ? De plus, quel besoin avaient-ils donc tous, de cueillir ces pauvres fleurs ? Était-ce à ce point amusant de faucher la vie d'un être inerte et inoffensif ? Les plus vils ne sont pas ceux que l'on croit ! Juvia en était sure et certaine...

    Ravalant totalement sa peine qui jamais n'avait existé, elle gravissait à petit pas la montagne de l'Edelweiss enneigée, à la recherche de l'une de ses consœurs qui déclaraient pouvoir offrir un merveilleux pouvoir à quiconque la trouverait. Pour cela, elle devait se rendre à Fayris. Quelle nostalgie, voilà une bonne dizaine d'années qu'elle n'y était plus revenue. Mais ses pensées s'étaient dirigées vers les fleurs au cours de son périple sans véritable raison. Juvia pensait très souvent en se forçant à ressentir de la pitié à des choses l'intéressant au plus haut point. Et aujourd'hui, elle avait décidé que les fleurs seraient l'objet de ses pensées et de ses songes ! C'était ainsi, et personne n'y pouvait rien. La folie de la jeune femme se manifestait de diverses façons, et en ce jour il s'agissait de fanatisme pur et dur. Aussi touchait-elle avec nervosité la rose noire qui décorait son chapeau haut-de-forme de même couleur, en écarquillant de très grands yeux, comme si elle était effarée.
    A vrai dire, c'était la vilaine curiosité de Juvia qui l'avait poussée à entreprendre ce voyage. Elle avait envie de retrouver la ville où elle était née, et de s'y promener à la recherche de la Fée Néna. La Folle Fée Juvia allait donc être de retour à Fayris. Elle garderait sa très grande taille... et ne dévoilerait pas ses ailes. En aucune façon ! C'eut été renié ce qu'elle était devenue au fil du temps.

    Les Fées n'étaient nullement aimées sur les terres du Yin et du yang. Tout au plus les admirait-on parfois, mais on les jugeait stupides et trop petites. Certes, les Fées n'étaient pas très grandes, mais leur malice dépassait grandement celle des Démons si l'on y prenait pas garde. Le nombre de fois que Juvia avait indiqué la mauvaise direction à des voyageurs perdus rien que pour s'amuser à les voir s'enfoncer davantage dans leur mauvaise fortune était tout à fait vertigineux.. Mais il était fort blessant d'être considéré comme un être inférieur du fait d'une taille minuscule et de petites ailes scintillantes. C'est pourquoi Juvia était devenu une femme très grande. Immense, même, et qu'elle cachait ses ailes dans ses vêtements. Elle n'aimait guère voler de toute manière. Le vol est trop rapide, et brouillon. En marchant paisiblement, on a beaucoup plus le temps d'observer ce qu'il nous entoure... Heureusement, la communauté formée par les Fées est réduite, aussi était-elle connue car elle était partie très tôt. Ainsi elle ne déclencherait pas la panique parmi ses consœurs du fait de son apparence modifiée. Même si elle avait une allure très sombre pour une Fée. Voire même un peu glauque. Juvia aimait à prendre soin d'elle, et à ne pas paraître trop lumineuse. Quel était l'intérêt des gens trop joyeux et insouciants ? Juvia aimait dire des choses bizarres, de façon aussi bien consciente qu’inconsciente, et déroutait facilement les gens par son allure bizarre. Le plus curieux était quand elle dévoilait sa race... Les gens avaient très souvent du mal à la croire...

    Tandis qu'elle marchait sur un petit chemin dégagé de la neige, elle sortit de nouveau le petit papier qu'elle avait reçut, de la part de cette fée. Enfin, il lui était plus exactement tombé doucement dessus, car en aucun cas le nom de Uhl n'apparaissant sur le petit parchemin. A présent, Juvia avait fait bien plus de la moitié du voyage, et était sur le point d'arriver à Fayris. Fort heureusement, car elle n'aimait guère le froid et la neige humide et collante. Son cher ami Hero, une sorte de luciole faisant trente centimètres de taille, était gentiment assis sur le rebord de son chapeau, et chantonnait au rythme des pas de la jeune femme. Lui aussi avait hâte d'être à la Cité des fées. Il y était né lui aussi, mais n'appréciait pas vraiment la montagne. Il aurait très bien pu voler, mais les courant d'air froid se glissaient vicieusement contre sa peau, et cela lui paralysait les ailes. Ses pauvres petites ailes fragiles et délicates, comme des pétales de fleur... Juvia leva la main, et lui fit une petite caresse, sans que son visage n'exprime le moindre sentiment. Il était plutôt fermé.

    - Monsieur Hero... N'ayez crainte, nous arrivons.

    En effet, Juvia arrivait juste devant le très grand pont qui reliait la Montagne à la plateforme secrète de Fâyris. Enfin... La jeune femme s’avança d'un pas serein et lent sur l'étendue de pierre, enveloppée de brume qui l'y enveloppa elle aussi. Hero, nullement effrayé par cet épais brouillard qui semblait faire étouffer quiconque y pénétrait, se contentait d'émettre son cri lorsqu'il n'était plus sûr de ce que Juvia était là.

    - Chao ?
    - Juvia est là, Monsieur Hero.

    Leur relation était très particulière. Tous deux se vouvoyaient -même si dans le cas de Hero, ce n'était pas flagrant. Elle marchait paisiblement, n'étant pas du tout oppressée par cette brume. Il en fallait beaucoup pour que la Fée taciturne soit perturbée.
    Enfin, ils se trouvèrent face aux grandes portes d'entrées de la ville de Fâyris. Le brouillard s'était dissipée, et la magnifique cité colorée et paisible s'offrait au regard blasé de la jeune femme.
    Sans prêter attention aux autres Fées, elle entra tranquillement dans la cité. Hero, soudainement revigoré, décida de voler joyeusement à côté de Juvia. Où était donc cette Néna en question ? Il leur fallait à présent la rechercher. Mais la bonne fortune semblait leur sourire, sans qu'ils ne le sachent, car une jeune femme blonde à l'allure aussi pure que celle d'une enfant, se précipita vers eux en arborant un radieux sourire. Un chemin de fleurs s'était formé derrière elle. Juvia arqua l'un de ses sourcils, et s'immobilisa. L'inconnue s'arrêta juste devant elle, et resta muette pendant plusieurs secondes, considérant Juvia avec grand intérêt. Cette dernière la regardait depuis sa hauteur, et esquissa le sourire le plus sincère qu'elle pouvait : un rictus nerveux. Que lui voulait-on ? La jeune femme bonde, lumineuse et souriante, agita un peu la tête en lui demandant avec une euphorie qui dépassait l'entendement :

    - Avez-vous eu mon gracieux petit message ?" Juvia trouva qu'elle s'exprimait bizarrement. mais est-ce qu'elle s'était elle même déjà entendu parler ? Elle répondit en se détendant un peu -sa manière d'exprimer sa joie :
    - Juvia l'a effectivement trouvé. C'est pour le moins intriguant. Voudriez-vous bien mettre Juvia dans la confidence ? Oh, bien qu'elle sache que la curiosité est un vilain défaut, elle n'a pu s'empêcher de venir jusques ici !" dit elle, en se pencha vers l'avant, et en souriant avec grande malice, en écartant de grands yeux fous.

    La jeune femme frappa dans ses mains et se mit à sautiller sur place. Décidément, elle était bizarre... Hero et Juvia échangèrent un regard qui montrait à chacun qu'ils étaient d'accord avec l'autre. Ils pensaient donc tous deux que cette fille était une folle. Parfait ! C'était donc une amie ! Le monde n'était pas assez fou selon eux. Ils connaissaient donc son nom : cette jeune femme était Néna, la fée qui leur avait envoyé ce message. Bien, à présent que tout était clair, Juvia écouta attentivement ce que Néna avait à lui dire :

    - Ne trouvez vous pas que les fleurs sont absolument magnifiques, quelles que soient leur race ou leur forme ou que sais-je ? J'estime qu'il est de mon devoir de répandre la beauté à travers les terres du Yin et du Yang grâce à elles ! permettez-moi de vous charger de ce devoir également, Mademoiselle !
    - Juvia vous écoute, Fée-qui-répand-la-beauté." fit-elle en tendant l'oreille en arborant un air aussi curieux qu'intéressé.
    - Votre mission est très simple, mais de la plus haute importance !" déclara solennellement Néna, tant et si bien que Juvia se redressa aussi pour prouver sa dignité." Je vous fait un présent magique, et vous répandez la beauté autour de vous en activant ce pouvoir aussi souvent que vous le pouvez. N'est-ce pas terriblement enfantin ?
    - Juvia est enthousiasmée ! Elle aime aussi la beauté ! Et a en horreur la laideur... Est-il réellement possible pour elle de répandre la beauté ?
    - Fermez-donc les yeux, bavarde que vous êtes !

    Juvia s'exécuta sans protester. Qu'allait-elle encore apprendre, qu'allait-elle découvrir ? Répandre la beauté par les fleurs... N'était-ce pas un merveilleux don ? La jeune Fée blonde posa alors ses mains sur les temps de Juvia, en se hissant sur la pointe de ses pieds, et prit une profonde inspiration alors qu'un petit filet doré sortait de ses doigts délicat jusqu'à la tête de la Fée rousse. Cette dernière ressentit un léger vertige, qui dura quelques minutes. Puis de fortes odeurs de pollen lui parvinrent, si flagrantes que c'en était entêtant. Que se passait-il ? Puis toutes les couleurs possibles et imaginables lui apparurent lorsqu'elle ouvrit les yeux. Il lui fallu quelques instants pour se remettre de son émotion.
    Néna, toute joyeuse, dit sereinement :

    - Quoi de mieux que les fleurs pour répandre la beauté n'est-ce pas ? Je vous le redemande mademoiselle ! Sur ce, faîtes bon usage de votre nouveau pouvoir. Il vous suffira de penser à un joli jardin pour que l’environnement printanier apparaisse autour de vous. Ainsi vous pourrez planter des fleurs où bon vous semble ! Adieu !

    Sur ces mots, Néna s'en alla gaiement, en chantonnant quelques vers sur les jardins dans lesquels les fées sont toutes nées. Juvia regarda Hero, et haussa les épaules. Puis en observant le sol, elle remarqua que ses pensées et songes du jours apparaissaient peu à peu. Des fleurs par dizaines. C'était en effet d'une beauté inqualifiable... Juvia n'avait pas perdu sa journée.



Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 01 Mai 2012, 14:41

Du haut de la plateforme de Fayris, on pouvait voir une toute petite silhouette qui marchait avec maladresse et tout doucement, laissant ses traces de pas dans la neige fraîche. Les traces en questions formaient une chaîne qui zigzaguait, prouvant clairement que la petite ne regardait pas du tout où elle allait. Elle avait les yeux rivés sur ses mains qui tenaient quelques cailloux qu'elle était en train d'observer avec grande attention. D'autres cailloux étaient en train de léviter autour d'elle mais elle n'y faisait guère attention non plus. Elle ne semblait même pas faire attention qu'elle s'approchait vraiment prêt de cet énorme cailloux qui finirait par la stopper net. Heureusement, son esprit protecteur : Taïs était là pour lui rappeler les choses.

« Regarde un peu où tu marches Chocolat, tu risques de tomber »

« Hein? » s'écria la petite sirène en levant brusquement la tête pour regarder en face d'elle.

C'est là qu'elle se stoppa immédiatement pour contempler le cailloux géant. La fillette qui adorait passionnément les cailloux en tout genre était plus que fasciné par cet endroit. De plus, de là où elle était, elle pouvait voir de petits points colorés apparaître doucement un peu partout autour de ce cailloux. Plus intriguée que jamais la mini sirène voulu immédiatement s'approcher pour voir tout cela de plus près. Ainsi, sans attendre, elle s'avança le plus possible de ce gros rocher pour trouver un moyen d'aller dessus. Pendant de longues minutes elle en fit le tour, sans parvenir à trouver un quelconque moyen de monter dessus. Elle en fut très déçu et si elle avait été une enfant normal, elle en aurait sûrement pleurer. Cependant, Chocolat n'était pas comme les petites filles normal et pour sortir sa frustration, sa colère et sa tristesse, elle ne trouva rien de mieux à faire que de jeter dans tous les sens les cailloux qui lévitaient autour d'elle grâce à son pouvoir de télékinésie, tout en cria très fort avec ses petites cordes vocales. La seconde d'après, au loin, elle entendit :

« Aïe! »

Se sentant enfin plus calme, la petite se retourna pour voir qui était là aussi. Elle aperçu une très jolie femme qui se frottait la tête comme si elle avait mal. Chocolat fronça les sourcils, et pris un petit air méchant, encore sous l'influence de la colère. C'était sûrement elle, sans faire exprès, qui lui avait lancé une pierre sur la tête. Mais ce n'était pas pour autant qu'elle le regrettait. Elle n'avait qu'à pas être là après tout.

Finalement, la jolie jeune femme sembla apercevoir la fillette et elle lui sourit encore plus gentiment. Chocolat ne comprenait pas. Pourquoi une femme qui avait eut mal par sa faute ne semblait pas lui en vouloir le moins du monde. C'est pourquoi la petite sirène se méfia grandement. Plus l'inconnue s'approchait d'elle, plus elle reculait se demandant bien ce que cette femme lui voulait.

« N'ai pas peur. » dit l'inconnue d'une voix douce. « Qu'est-ce qu'il y a? Pourquoi une petite fille comme toi est toute seule au beau milieu de la neige? »

Chocolat n'avait pas trop envie de répondre. En fait, elle avait peur. Elle ne s'attendait pas à ce qu'une inconnue l'aborde au plein milieu de ce désert tout blanc. Tout ce qu'elle avait envie, c'était lui jeter la poupée dans la figure et partir en courant, encore sous la colère, plus terrifié que jamais. Mais heureusement, Taïs était là pour la calmer.

« Calme toi Chocolat, cette femme ne te veux que du bien, si ça se trouve, elle sait où il faut passer pour aller sur le gros rocher. »

Cette petite intervention suffit à la petite pour qu'elle se calme légèrement. Taïs n'avait sûrement pas tord. Et puis la mini sirène avait appris avec le temps que Taïs avait rarement tord. Donc, comme elle voulait vraiment monter sur ce gros rocher, il était plus logique pour elle de croire Taïs à la lettre. Cependant, cela ne l'empêchait pas de se méfier quand même. Chocolat fronçait toujours les sourcils quand la jolie femme vint se placer juste devant elle en s'accroupissant pour avoir la fillette juste en face d'elle.

« Alors, qu'est-ce que tu fais ici? » répéta-t-elle avec son plus beau sourire pour ne pas effrayer la petite.

Cette dernière se mit alors à réfléchir. Elle avait peur, mais voulait vraiment savoir comment monter sur ce rocher. Ainsi, elle prit son courage à deux mains, serrant sa poupée contre elle de toutes ses forces et demanda :

« Je veux aller sur le rocher mais je ne sais pas comment on fait. » répondit-elle le plus rapidement possible pour être débarrassé de ce lourd fardeau.

L'inconnue sourit de plus belle, attendrit par les propos de la fillette. Elle se leva alors et tendit la main pour que Chocolat lui prenne. Toutefois, cette dernière était terrifié et secoua légèrement la tête pour refuser sa main. La jeune femme ne tint pas rigueur et dit en faisant un signe de la main :

« Viens, je te vais montrer où est-ce qu'il faut passer. »

La mini sirène, de ses pas maladroits, la suivit timidement. L'inconnue s'avança jusqu'à la paroi rocheuse et posa la main dessus. Soudain, une ouverture magique se fit et toutes les deux se retrouvèrent sur l'immense rocher.

« Voilà, nous y sommes. Cette endroit s'appelle Fayrîs et... » La jeune inconnue voulu poursuivre mais elle se rendit compte que la petite ne l'écoutait même pas. Elle regardait les environs la bouche grande ouverte, fasciné par tant de beauté. Elle avançait un peu n'importe où, d'un pas maladroit pour voir encore plus de beauté, le plus de beauté possible. Il y avait des fleurs et des cailloux partout. Si sa sœur serait venu, elle aurait été aux anges aussi. Il fallait absolument qu'elle en ramène pour elle. Elle se baissa alors pour en ramasser le plus possible et l'inconnue s'amusa de tant d'émerveillement de la part de la petite. Elle s'approcha alors d'elle et demanda de sa voix éternellement douce :

« Tu voudrais savoir faire pousser des fleurs comme ça? »

« Oh oui! » s'empressa-t-elle de répondre.

Les heures passaient et l'inconnue lui apprit à se servir du pouvoir qu'elle lui avait confié. Elle appris que cette fillette était une sirène du nom de Chocolat après avoir ramé pour qu'elle lui parle un peu. Finalement, Chocolat finit par être énormément fatigué et son père vint la chercher.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 08 Mai 2012, 10:16



    Blake tourna dans tous les sens le petit morceau de papier qu’il tenait entre les doigts. « Si vous vous rendez à Fâyris, un pouvoir magnifique sera alors en votre possession! Vous ne le regretterez pas. » Hélène lui avait presque ordonné de se rendre à cet endroit, avec toujours cette même éternelle rengaine : « élargis un peu le champ de tes connaissances ». En même temps, c’était certain qu’il préférait se rendre dans les endroits qu’il aimait, et faire les choses qui le passionnaient. Le reste ne l’intéressait pas, tout simplement. Pourtant, elle ne cessait de lui faire des remarques à la perspicacité douteuse sur ses activités ces derniers-temps. « Pourquoi tu vas pas faire ça ? », « Va faire un tour là-bas ! », « Tu devrais essayer ça au moins une fois dans ta vie »… En vérité, il avait fini par comprendre pourquoi elle essayait à tous prix de le faire sortir de la maison : Madame n’aimait pas qu’il soit là quand elle invitait des hommes à la maison, prétendant qu’il dérangeait l’osmose naturelle qu’elle établissait avec ses compagnons. Tssss. En même temps, il n’était jamais parti à Fâyris, donc, pour le coup, il pourrait lui faire plaisir à elle et découvrir des choses nouvelles.

    Cependant, avant d’aller là-bas, il fallait… Traverser l’immensité de l’Edelweiss. Ces montagnes immenses et glaciales, il n’avait eu l’occasion de les franchir que deux ou trois fois, tout au plus, et la perspective d’avoir à le refaire le rebuta un peu. Non pas qu’il avait peur de ce qu’il risquait d’y trouver, ce n’était pas ça. Il paressait tout simplement à la simple idée d’avoir à marcher péniblement dans la neige froide et désagréable. En plus de cela, le soleil était encore présent, assez haut dans le ciel. Certes, il résistait bien mieux aux rayons qu’avant, à l’époque où il était tout bonnement incapable de se déplacer dehors, mais la lumière le dérangeait toujours un peu et avait tendance à engourdir ses membres. Pouah… Quelle plaie ! Il mit l’épais manteau de fourrure surmonté d’une capuche ainsi qu’une paire de bottes de cuir, espérant que cela soit suffisant pour, et se protéger du soleil, et avancer au mieux dans la neige.

    La traversée lui prit une bonne partie de l’après-midi… Ce qui ne pouvait plus l’exaspérer. La seule chose qui rendit sa route moins pénible fut cet étrange phénomène qui avait pris place sur le sol glacé : des fleurs de toute sorte avaient poussé sur à peu près l’entièreté de l’espace visible, dépossédant le paysage de son habituelle teinte blanche au profit de nombreuses couleurs chatoyantes. Malgré tous les préjugés qu’il possédait et à quel point l’excès de couleurs pouvait lui donner la nausée, il ne put s’empêcher de trouver cela déconcertant, et surtout, magnifique. Blake se pencha et ramassa une fleur. Un edelweiss justement, qui avait trouvé la force suffisante pour vaincre la froideur mortelle qui sévissait, exemple même de courage et ténacité.

    Fâyris était dans la continuité directe de la montagne. Finalement, le chemin à prendre était exactement identique à celui emprunté par les fleurs. Nul doute que les deux étaient donc liés par quelque chose, peut-être un enchantement commun ou un sort particulier. Voilà qui rendait sa sortie tout de suite plus intéressante, la perspective d’avoir affaire à une forme de magie l’intéressa directement. Et puis… Il y avait toujours ce « pouvoir magnifique », éléments accrocheurs de l’annonce incitant à venir. Pour Blake qui avait longtemps vécu sans habilités aucunes à pratiquer la magie, la perspective d’être désormais capable d’en faire animait une soif de connaissances intarissable. Il désirait connaitre les ficelles, les moindres éléments permettant de passer outre le voile du réel et les règles mathématiques basiques. Lui qui avait bien trop grandi dans un univers dominé par le concret, il rêvait de percer les mystères de l’incompréhensible.

    Il s’avança vers une petite plate-forme sur laquelle se tenait une femme aux ailes déployées… Une fée ? Il n’avait jamais eu l’occasion d’en rencontrer une, bien qu’il en ait souvent entendu parler… Ce devait être elle l’instigatrice de cette journée, puisque des personnes venaient la voir et repartaient le sourire aux lèvres… De plus, le fait que la montagne et Fâyris elle-même soient recouvertes de fleurs n’était pas un élément contradictoire avec sa nature de fée, loin de là. Il ne lui aurait donc pas fallu longtemps afin d’élucider ce mystère qui n’en était pas un finalement. Blake esquissa un sourire accueillant sur ses lèvres, histoire de contraster avec son attitude de vampire sanguinaire qui, il s’en doutait, ne devait sans doute pas plaire à une fée, et annonça.

    Bonjour chère damoiselle. Je suppose que ce « pouvoir magnifique » - qui a définitivement attiré mon attention - a quelque chose à voir avec vous n’est-ce pas ?
    Vous avez tout à fait raison, mon cher.

    Blake sentit que ses pouvoirs la sondaient, analysant l’aura qui émanait du corps de la fée. Il ne pouvait donc rien lui cacher, et elle finirait sans doute par découvrir sa véritable nature. Cependant, même si elle comprit qu’il était une créature de la nuit, son attitude chaleureuse ne se modifia pas. Au contraire, elle sourit de plus belle.

    Approchez-vous.

    Il suivit son injonction et se posta à quelques centimètres de son visage. La fée leva alors une main et déposa délicatement un doigt sur son front. Blake faillit avoir un mouvement de recul instinctif, mais il se contrôla. Une intense chaleur parcourut son visage, se répandant dans tout son corps avec une fébrile lenteur, avant de disparaitre soudainement. Etonné, il ne put s’empêcher de demander.

    Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
    Vous possédez désormais le don d’apporter une touche de vie et de gaieté là où vous passerez. Même la froideur de la neige, même la dureté de la pierre, même la résistance du fer… Rien ne résistera à votre pouvoir qui vous permettra de donner naissance à des fleurs où bon vous semblera.

    Le sourire qu’elle affichait sur son visage semblait contagieux puisque Blake lui sourit en retour. Quelle singulière expérience… Retraversant l’Edelweiss en sens inverse, il passa une grande partie de son temps à faire pousser des fleurs, simplement par la pensée et en un claquement de doigts, sur le sol glacé. Des roses rouges et des roses noires tapissèrent la montagne, dotées d’une beauté inégalable.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 11 Mai 2012, 16:24

    Souviens toi de ta vie passée, de cette vie qui a à tout jamais changé ce soir là, lorsque tes yeux se sont ouverts à la cruauté la plus absolue, à la violence la plus répugnante. Cette soirée ci, tu es devenue une femme, une Syrkell. Et te voilà à voyager à travers les terres du Yin et du Yang à la recherche d'une puissance que tu portes pourtant au plus profond de toi. Penses-tu réellement que faire le plein de pouvoirs seras ce qui te ménera à la gloire, à la réussite de ton projet, de l'objectif du clan Syrkell? Edwina, tu es forte et cette force se loge quelque part en toi, sans que tu le saches. Cette force est pour le moment aussi calme qu'un lac, mais bientôt elle se manifestera telle une rivière, telle la mer, tel l'océan déchainé qui révélera ta véritable nature. Edwina, es-tu une sorcière cachée, une magicienne râtée? Pourquoi le destin d'un clan tout entier ne se trouve qu'au creux de tes mains? Toi qui était auparavant si naïve, te voilà face à la cruauté du monde, un monde bien réel.

    Ta rage te fait gravir des montagnes, comme si la marche pouvait éloigner tes peines, tes blessures, comme si le fait de marcher te déchargeait pendant un temps du fardeau qui est à présent le tien et le restera encore bien longtemps. Oh Edwina, si seulement tu pouvais t'arrêter, regarder derrière toi tout le chemin que tu as parcouru, tu t'apercevrais que tu as grandi, que ce que tu es devenue pourrait bien changer bien des choses sur notre terre. Pourtant, je sais que quelque part, caché au fond de toi, réside un sentiment de solitude. Je sais que, bientôt, tu seras amenée à faire des choix, à t'alier à des personnes plus pour atteindre ton but que par une quelconque adhésion aux principes de ces individus. Pourtant, quelque part, tu te plairas avec eux, te sortant de la solitude dans laquelle tu t'es peu à peu plongée.

    Tu penses à l'avenir et tu as bien raison, il est d'une importance capitale. Perdues dans tes pensées, la beauté de ton apparence ne fait que ressortir de plus en plus. Et je t'observe de là où je me trouve, sachant tout de toi, te connaissant si peu, et pourtant, possédant des informations que nul autre n'a en sa possession. Notre première et seule rencontre a été plutôt désastreuse à vrai dire mais à présent que ma mission est de trouver quel est ton vrai prénom, je resterai longtemps à tes côtés, te suivant sans cesse, t'observant, caché grâce à mon invisibilité. Cependant, ai-je réellement l'étoffe de la quête qui m'a été confiée? Ai-je réellement envi de te voir disparaître toi qui semblait autrefois si gentille, si regardante à mon égard. Pourtant, je n'ai pas su trouver les mots, je n'ai pas su devenir ton ami et je sais que tu sais très bien qui je suis, tu sais à quel clan j'appartiens : au clan qui est le rival du tien. J'aimais tu n'accepteras de m'adresser la parole, d'ailleurs, le chat qui se trouve à tes côtés me bannira si jamais j'ose m'approcher de toi.

    Cela dit, c'est irréfutable, tu m'attires plus qu'aucune autres femmes dans ce monde. J'ai appris que tu étais la fiancée d'un roi de ces terres et, quelque part, j'ai ressenti de la jalousie, comme si tu ne pouvais appartenir à aucun autre que moi. Cet homme me dépasse cependant de loin, sa puissance est dite colossale. On m'avait averti du lien qui nous unirait si j'acceptais d'être celui qui devrait te tuer, mais si j'ai accepté cette mission, c'est plus pour me rapprocher de toi qu'autre chose. Je marche à tes côtés sans que tu ne le saches, j'aime t'observer pendant des heures mais le regard perçant de ton chat me donne parfois l'impression que mon camoufflage a été mis à jour. A cette heure, je sais pertinemment que je suis bien plus puissant que toi et qu'il me serait facile de te tuer sans même avoir à connaître quel est ton vrai prénom. Mais si les autres membres du clan le savaient, je devrai t'éliminer de suite, et je n'en ai réellement pas l'intention.

    Tu es réellement une drôle de femme. Quand je t'ai connu, tu n'avais pas du tout la même apparence qu'aujourd'hui. Pourtant, je ne me souviens que de tes deux yeux magnifiques dans lesquels je pouvais lire quelque chose qui, à l'heure actuelle, est enfoui quelque part au plus profond de toi. Je t'assure Edwina que je serai celui qui te correspondra le plus, car je te connais. Toi et moi sommes liés, que tu le veuilles ou non. Tu es ma sorcière, celle du clan Syrkell qui est mon âme soeur, une femme que je dois éliminer. Pourtant, paradoxalement, tu n'es qu'une magicienne et j'ai bien peur que les volontés de mon clan ne s'opèrent pas en ce qui te concerne. Tu es unique, et c'est pour cela qu'à toi seule, tu détruiras le clan Taimon.

    Je me rend compte alors que tu parles avec une femme. Décidemment, lorsque je plonge dans l'univers de mes pensées, lorsque je me fixe sur une chose, je ne vois pas ce qu'il se passe autour. D'ailleurs, le décor m'avait totalement échappé et je me rend compte à présent que tu te trouves au milieu d'un par terre de fleurs toutes plus belles que les autres et que ton interlocutrice est une fée. Cette dernière, qui te parlait auparavant, tourne son regard soudainement vers moi. Je sais qu'elle me voit, malgré mon invisibilité. Elle te chuchotte quelques mots, tu te retournes vers moi sans me voir. Pourtant, j'aimerai tellement que ton regard se pose réellement sur ma personne, que tes doigts touchent mon visage comme le jour de notre rencontre où, ignorante de mon appartenance au genre humain, tu as pris le temps de me caresser longuement, appréciant la douceur de mes poils de félin. Je souris. Aujourd'hui, tu as appris à faire apparaître des fleurs autour de toi, mais, pour moi, la plus belle des fleurs, c'est toi. (55 lignes)

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 21 Mai 2012, 00:35

    Lisant une formule d'une voix forte et claire, je tentai de réparer l'épée qui s'était fracturée en une dizaine de morceaux lors de mon test de passage dernier. Mais rien n'y faisait, la lame était trop brisée et je n'avais pas les compétences nécessaires. Le Mârid entra alors dans la pièce, les mains derrière le dos, il se mit à tourner autour de moi.

    « Toujours en train de réparer vainement l'épée qui a déjà asséné tant de coups et cueilli tant d'âmes ? Il est temps de t'en séparer, je le crains » dit-il avant de se moquer de son air hautain.

    « J'y tenais. C'était un cadeau de Jun qui jugeait que je parlai trop et ne me battais pas assez. » Répondis-je les yeux fermés, le sourire aux lèvres en repensant à la réplique de mon frère qui m'avait vexé sur le moment.

    « Si elle n'avait qu'une valeur affective de plus, il n'y aura aucun regret à avoir à s'en débarrasser. Mais si je puis me permettre... Tu ne mises pas assez sur l'offensif. »

    « A chacun sa stratégie cher Mârid. »

    « Que feras-tu contre des ennemis qui t'écraseront à la seule force de leurs mains ? »

    « Je réduirai leur esprit en une cervelle de poisson rouge avant même qu'ils n'aient lancé leur cris de guerre primitif. »

    « Tu étais sorcier fut un temps. Tu devrais peut-être renforcer ce côté ? Tu utilises trop peu les venins dont tu regorges. »

    Il avait raison. Je le savais. Il avait raison et en plus, me soumettait une sorte d'ultimatum. En réalité, si j'avais accepté de vivre à ses côtés au palais, c'était avant tout pour ses conseils, les entraînements qu'il me faisait subir, j'avais besoin de mieux comprendre ma race et son chef en vue de son élimination à venir. Bientôt. Mais pour l'heure, il fallait trouver un plus intéressant à ajouter à ma palette de magies. Quelque chose qui pourrait dupliquer les effets et l'impact.

    C'est alors, sans insister sur les raisons, que je fus attiré par l'idée de me rendre chez les fées. Par le passé, celles-ci avaient toujours été plutôt serviables, malgré elles parfois, me rendant de grands services et m'aidant dans mes tâches et objectifs. Aussi, je savais que ladite fée qui batifolait dans d'edelweiss enneigée saurait ravir mes ambitions de pouvoirs, pour peu qu'elles existaient.

    C’est ainsi que je me rendais en grand pèlerinage à travers la montagne. Bon, on ne peut pas dire que les sentiers différaient et même si la plateforme de Fâyris n’était pas spécialement très bien indiquée, qu’il fallut tout de même patienter par deux jours et par trois nuits en marchant sans grands répit, que je décidai finalement d’user mon énergie, plutôt qu’à jouer à la chasse aux trésors, à plutôt piéger une pauvre petite fée à laquelle j’accrochai muselière et collier étrangleur jusqu’à ce qu’elle me mène au lieudit, en cela, je ne fus que plus heureux encore de ma trouvaille.

    Je montais les marches de Fâyris donc, dont les merveilles qui ornaient et décoraient l’endroit auraient pu être tant contées par ma personne que j’en eus pas le courage et ne jetai qu’un rapide regard aiguisé sur l’endroit où me demandant si les fées avaient vraiment fait ça toutes seules ou si elles avaient pu compter sur l’aide de plus idiots pour perdre leur temps à faire leurs cabanes à oiseaux.

    « Naram-Sin, quel plaisir ! » soumis Néna, une fée que j’avais déjà rencontré par le passé, au temps où je vivais dans un village clandestin de fées qui fuyaient la guerre, au temps de Mariko.

    « Plaisir partagé, quoi qu’ironisé au doux son de ta si douce voix ! Ai-je précisé sa douceur ? Pas assez dans tous les cas ! »

    « La flatterie te sert toujours aussi bien, mais je suppose que tu es là pour ce que j’ai à offrir à ces êtres. Le mérites-tu ? »

    « Evidemment que non mais tu n’es pas du genre à faire du favoritisme. Tu es comme un abricot. Une incarnation de douceur mais un noyau toujours gros et trop dur à l’intérieur sur lequel on se casse les dents. »

    « Un... Abricot ? Tiens, on ne me l’avait jamais faite celle-là ! Allez viens, suis-moi » et la fée me tendit la main, que je saisissais, j’aimais plutôt bien cette fée, différente des autres, plutôt intelligente quoi qu’un brin hippy.

    « Alors Néna, que marchandes-tu aujourd’hui ? Tu t’ennuies tant que ça ? »

    « Tu en seras ravi, car j’ai cru comprendre que la douleur des roses et déchéance des anémones.. ? C’est cela, hum ? …. étaient d’un grand secours et malgré le peu de recours, je suis certaine que ma magie t’aiderait à mettre en avant ta magie ! »

    « Une corne d’abondance pour fleurs coupées de prairie ? »

    « Tu plaisantes, génie. Mais c’est un peu après ça sauf que tu n’as rien à transporter. Tu n’as qu’à manger une graine, attendre que cela fasse effet et profiter. Bien entendu je ne donne ce don qu’aux gens désirant multiplier le nombre de fleurs dans le monde et non s’en servir à des fins destructrices. »

    « Bien. Alors faisons comme si tu ne me connaissais pas et que les seules fleurs qui attirent mon attention soient celles que je puisse fumer au coin d’un feu de bois ! »

    Nous nous promenions le long d’une rivière qui coulait à l’envers et j’aimais, malgré le froid, observer cette cascade de laquelle l’eau remontait.

    « C’est étrange, cet endroit, je veux dire. Pourquoi rester là Néna ? Le monde t’ennuie tant que ça ? »

    « Bien au contraire, il me perturbe trop. Il change si vite, j’aime venir ici, songer en paix, dans le silence. Tous n’ont pas de sombres prétentions et il ne doit y avoir que toi Naram, pour analyser tout le mal que l’on peut gerber en faisant pousser les plus belles et les plus innocentes fleurs. »

    « Arrête, je vais presque croire que tu as peur de me donner ta graine qui va encore me donner des maux d’estomac, je le sens. »

    La fée hésita un instant, plongeant son regard dans le mien et tout comme je savais si bien le faire, elle lisait dans l’âme et savait qu’elle faisait quelque part une erreur. Mais d’un autre côté, elle savait aussi que je saurai en faire bon escient car j’aimais particulièrement les champs abondants de leurs des champs.
    J’avalai la pilule tout rond, remerciai la fée en priant la revoir en un laps de temps plus court que le dernier puis reparti, l’air vainqueur. Je n’avais pourtant pas combattu, ni même menti ou négocié, mais j’avais entrevu bien des choses à travers la plus inoffensive et altruiste des pensées d’une fée, pas trop naïve, mais qui préfère fermer les yeux que devoir affronter la véritable ombre qui noircit ce tableau printanier.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 21 Mai 2012, 20:54

Lilith marchait dans la montagne avec Mimi dans les bras, le bébé emmitouflée dans une couverture afin qu'elle ait chaud. Cependant, étrangement, il ne faisait pas froid dans cet endroit, contrairement à d'habitude. La génie avait décidé de faire découvrir à son bébé tous les lieux magnifiques des terres du Yin et du Yang et elle avait donc choisis de commencer par là, consciente que les neiges éternelles qui se trouvaient dans les sommets de la montagne intriguerait sans doute Mimi. L'air ici était frais mais le soleil radieux faisait que la température était tout de ce qu'il y a de plus normal. Jouant avec la neige qui se trouvait un peu plus haut, Lilith la fit se déplacer en petit tas vers elle, usant du contrôle qu'elle pouvait exercer sur cette dernière. La montrant à Mimi, le bébé ouvrit de grands yeux ronds avant de faire une mimique amusée! Sa bouche s'ouvrit et un sourire conquit apparut sur le visage du nourrisson qui, une fois que la neige voleta au dessus d'elle, ne manqua pas d'essayer de l'attraper, y arrivant sans aucune difficulté et s'en prenant par la même occasion sur le nez. Le froid ne dut pas lui plaire car la petite fille se mit alors à pleurer toutes les larmes de son corps. Lilith sourit, amusée par le comportement des bébés :

« Ne t'inquiète pas Mimi, ce n'est pas dangereux, c'est de la neige...regarde! »

La génie fit se projeter un peu de neige sur son propre nez, remuant ensuite la tête en faisant un bruit semblable à celui d'un cheval, une sorte de « prrr » qui fit oublié bien vite à Mimi de pleurer. L'enfant prit un air étonné avant d'en rire de plus belle. Lilith trouvait en son nouveau statut de mère une magnifique occupation. Elle n'avait jamais été aussi heureuse qu'avec son bébé.

Son attention se porta néanmoins sur quelque chose d'inhabituel et qui, de surcroît, se mouvait vers elle. Des fleurs poussaient dans la neige, faisant fondre cette dernière en même temps qu'elles remplissaient le lieu d'un parfum merveilleux. La génie était intriguée par ce phénomène tout autant que Mimi qui se mit à gesticuler pour pouvoir toucher les fleurs et se retrouver au milieu de ces dernières. Lilith prit alors le bébé avec délicatesse et le posa parmi celles-ci, lui maintenant le dos pour qu'il soit en position assise. Mimi battit des bras et sa mère finit par lui cueillir une fleur, s'installant à ses côtés. Doucement, elle prit la tige dans sa main et approcha les pétales du nez de Mimi en faisant un bruit amusant une fois que celles-ci l'eurent touché :

« Et pouc! »

Mimi explosa de rire et au fur et à mesure que sa mère recommençait, l'enfant n'arrêtait pas de rigoler. Puis, d'un geste drôlement rapide, elle saisit la fleur dans ses petites mains, la regardant de ses magnifiques yeux.

« T'as vu Mimi? C'est une fleur! T'as vu comme c'est beau? Oh oui et ça sent boooonnn!! »

Ce comportement, Lilith l'aurait trouvé ridicule il y a quelques années, mais à présent, il était pour elle naturel. Il fallait parler comme cela aux bébés car ces derniers étaient plus attentifs aux sons musicaux, aux tonalités différentes. Ainsi, ils retenaient plus facilement les mots et apprenaient les choses plus vite. Lilith était attentive à l'éducation de Mimi, aussi, elle ferait tout pour que cette dernière découvre le maximum de choses possibles! Cela dit, le fait que les fleurs continues de pousser attira l'attention de Lilith qui décida d'aller chercher la source de cette invasion. Reprenant Mimi dans ses bras, elle lui expliqua ce qu'elles allaient faire, voyant bien que l'enfant n'était pas ravie de quitter cet environnement :

« Maman et Mimi vont aller chercher d'où proviennent ces magnifiques fleurs! D'accord? »

Lilith pensait que cela faisait un petit moment qu'elle n'avait pas été chez les pirates à Sceptelinôst. Pourtant, ces derniers adoraient voir Mimi de temps en temps qu'ils espéraient voir un jour en grande pirate! Enfin, pour le moment, Mimi ne savait même pas marcher à quatre pattes donc il faudrait attendre un peu pour lui mettre un sabre dans la main. La génie se mit donc à marcher parmi les fleurs, ne tardant pas à apercevoir une plateforme où se trouvait ce qui semblait être une fée d'une grande beauté. En s'approchant, celle-ci les remarqua, leur faisant signe de la main de venir à sa rencontre. Une fois près d'elle, celle-ci se pencha vers Mimi en s'exclamant d'une voix douce :

« Oh mais regardez moi ce joli bébé! Dis moi ma puce, tu aimes les fleurs? »

Mimi regardait la fée avec des yeux ronds, ne sachant pas si elle devait rire ou pleurer. Elle regarda alors sa mère qui lui sourit, secouant la fleur que l'enfant tenait dans sa main en disant :

« Mais oui, tu aimes les fleurs toi! Hein Mimi? »

L'enfant se mit donc à rire, et Lilith tourna son regard vers Néna qui se présenta :

« Je suis Néna, une fée qui pense que le monde mérite d'être fleuri. C'est bien plus beau ainsi, n'est ce pas? »

Elle fit une pause, remuant à son tour la fleur que tenait Mimi dans sa main. La fée semblait aimer les enfants et Lilith lui demanda alors :

« Ainsi c'est vous qui fleurissez cette montagne? Enchantée, je suis Lilith et voici ma fille Mimi. Elle semble beaucoup aimé les fleurs également, vous auriez dû la voir tout à l'heure! »

« Elle est vraiment adorable et j'aimerai lui confier un don formidable : celui de créer les fleurs comme moi! »

« Je sens que si vous faites ça, je vais être envahie! »

Lilith rigolait. La fée et elle parlèrent un bon bout de temps et cette dernière fit ce qu'elle avait promis, apprenant ce pouvoir à Mimi en lui faisant inhaler une fleur à l'apparence étrange. Sur le chemin du retour, la petite fille ne créa pas de fleurs mais la génie n'était pas sortie de l'auberge car dès que le bébé aurait pris conscience de ce pouvoir, des fleurs allaient pousser de partout!

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 27 Mai 2012, 03:08

        Je me sentais déprimée... Il faisait beau mais dehors le parc était mort... Aucunes couleurs venaient l'animer, le rendre beau... J'avais besoin de couleur en ce moment... Alessendra et les autres m'apportaient du réconfort mais ce n'était pas comme avant... Quelque chose s'était brisé en moi... Il avait suffit que je découvre que ma Grand-Mère avait été assassinée et que mon père m'avait fait effacé la mémoire pour que je sois mal... Les flashs que je voyais tous les soirs ne faisaient qu'empirer les choses. Petit à petit je me rappelais de tout... L'horreur ! Je vivais un véritable enfer ! Il fallait que je le quitte ! Et au plus vite ! Mais pour aller où ? Un endroit féerique !

        Maintenant que je venais de me trouver un but, je ne le lâcherai pas un seconde ! Je passais le plus clair de mon temps enfermer dans bibliothèque pour trouver un livre qui ferai référence à un endroit merveilleux. Tous les livres que j'avais regardé ne m'avaient rien fournit de satisfaisant, pourtant j'étais sûre qu'un tel lieu existait. Pourquoi être aussi sûre alors que mes recherches étaient vaines pour l'instant ? Cela me rassurait peut-être...

        Au bout de deux semaines sans sortir de la bibliothèque, à dormir dedans, je n'en pouvais plus. J'avais faim... Cette faim faisait que je ne parvenais pas à rentrer mes canines. Moi qui ne supportait pas mon côté bestial, j'étais d'autant plus mal. Il ne fallait pas que je croise quelqu'un sinon je ne pourrai pas me contrôler... Je lui sauterai à la gorge... Seule Alessendra pourrai me maîtriser, elle était bien plus vieille que moi... Par chance personne n'était là. Les Jumeaux, Jenifaël et Nathanaël, et le couple, Jérémy et Kira, devaient sûrement être au village le plus proche pour chercher de quoi manger et la vampire devait être à la chasse... Je me précipitais dehors puis vers le fond du jardin. Il y avait toujours assez à manger là-bas... Moi qui pensée que j'allais tomber sur Alessendra, je fus très surprise de ne pas l'y trouver. M'enfin ce n'est pas dramatique, j'allais pouvoir avoir plus à manger !

        Après ma bonne chasse, j'eus envie de me défouler dans le parc, même si celui-ci me rendait plutôt nostalgique. Je rentrais à la maison chercher mes armes et retournais dehors devant la cible, enfin l’épouvantail. Je l'avais fait avec les branche puis je l'avais recouvert d'un draps et avais ficeler le tout pour que l'on voit bien l'utilité de la chose. Je tirai ma première flèche qui atterrie en plein coeur de la cible. Sur les onze autres que je lançais, seule une passa à côté. Après avoir chercher toutes mes flèches et les rangeais pour sorti mes baguettes de ma chevelure et les lançais sans prendre le temps de viser. Contrairement à mes flèches, elles partirent dans les arbres et non sur l'épouvantail. Autant mes flèches ne rataient rarement leur cibles mais mes éventails eux... C'était une autre histoire ! Je savais qu'il fallait que je m'entraîne avec ceux-ci. En plein combat je ne pourrai pas prendre le temps de viser comme je pouvais le faire là. Il fallait que je me concentre sur ma cible sans la regarder. C'étais de la torture d'esprit pur et dur mais il me fallait passer par là...

        Au bout de deux heures à m'entraîner, mes baguettes se rapprochaient peu à peu du centre. Je m'étais fixée l'objectif d'arrêter uniquement quand mes deux armes se figerai, à tous les coups, dans le coeur de l'épouvantail. Je me concentrais de nouveau sur ma cible quand un bruit me fit me retourner. Tout le monde était là... Mes chiens comprit... Le danger n'était pas présent je pouvais recommencer à me torturer l'esprit... Etais-je maso ? Sûrement ! Dès qu'une baguettes n’atteignait pas la cible mes compagnons se précipitaient pour me les ramener. Max réussi même à en attraper une au vol, seulement il se blessa, à la commissure des lèvres, avec les bords tranchant de l'éventail. Je dû le soigner avant de continuer. Une fois que chacun de mes jets aboutissaient à l'endroit voulu je m'arrêtais. Je n'en pouvais plus mais je savais que je n'avais pas fini. Demain, après demain, après après demain... Enfin les jours qui venaient, j'allais devoir travailler encore et encore jusqu'à ce que je n'ai même plus besoin de réfléchir.

        Rentrant à la maison avec les autres nous nous mîmes dans le salon. Ils me bombardèrent de questions pour savoir la raison de ma non-présence de ces derniers jours. Je restais, cependant, impassible à leur questionnement. J'en avais marre de devoir toujours me justifier... Ma mauvaise humeur me reprit et je sorti de la salle pour ne pas commettre un geste impardonnable. Mon corps avait encore besoin de sang. Il fallait une contrariété de plus pour que mon côté vampire prenne le dessus sur le reste... Et dans cet état qui sait ce qui pourrai arriver... Partir... Il fallait partir d'ici...

        La nostalgie qui m'envahie me fit penser à une personne que j'avais rencontré à la Montagne de l'Edelweiss enneigée et que j'avais très envie de revoir... Peut-être y serait-elle une nouvelle fois ? Je me berçais peut-être d'illusion mais bon... Il m'étonnerai fort que Hope soit toujours là-bas... Mais quel risque courrai-je si je n'allais pas voir ? Aucun ! Et j'avais besoin de prendre l'air. Celui du parc était mauvais, pas une fleur ne venait embaumer l'air de sa bonne senteur et cela me manquait. Mais personne à la maison n'avait la main verte à mon plus grand regret. La décision était prise ! J'allais à la Montage ! Sans dire où j'allais, je sorti de la maison et étendis mes ailes. D'un bond, je pris un courant ascendant et prit le large. Qu'allais-je trouver à la Montagne ? Hope ? Hum... J'en doutais...

        Une heure après mon envole, je survolais la belle Montagne enneigée. Que c'était beau ! Et encore ! Je ne fus pas au bout de mes surprises ! Prise dans un autre courant ascendant, dont je fus incapable de sortir, j'atterri malencontreusement sur une plateforme qui ne me disait rien... Où étais-je donc ? C'était un très bel endroit. Plein de fleurs. J'inspirai une longue bouffée d'air où se mêlait plein de senteurs toutes aussi extraordinaire les unes que les autres. M'avançant prudemment dans ce lieu encore méconnu, je vis un halo de lumière au loin. Curieuse je m'approchais doucement. Là se trouvait une femme dans la lumière. Qu'est-ce qu'elle pouvait être belle ! Jamais je n'avais vu de femme semblable ! Elle s'avança vers moi et me mit une main sur ma joue puis me dit :


_ Enfin, Brook, tu viens à moi... Cela fait longtemps que j'attends de te rencontrer enfin. Depuis le temp que l'on me parle de toi... Je sais de source sûre que tu es mal en ce moment. Je t'offre le pouvoir de rependre les fleurs autour de toi. C'est tellement mieux avec de la couleur... N'es-tu pas d'accord ?

_ Euh si, si. Mais j'aimerai bien savoir qui vous êtes et comment cela se fait-il que vous sachiez comment je m'appelle et que je suis triste...

_ Ahah mon enfant, il n'est pas bien compliqué de comprendre des choses par un simple contacte... Toujours est-il que je me nomme Néna.


        J'étais abasourdie... Par ce simple touché sur ma joue elle savait tout de moi... J'allais devoir me méfier... Cependant quelque chose chez elle faisait que je n'arrivais pas à ne pas lui faire confiance. Et si par ce contacte elle m'avait aussi donné son pouvoir ? Je pourrai y faire pousser des plantes... Il fallait que je test ! Je me mis à penser à une rose noire, mes fleurs préférées. Comme par enchantement, un pied de rose monta vers ma main gauche. Une fleur éclos, elle était noire. Chouette je venais de réussir ! Mon parc allait enfin ressembler à quelque chose... Et les fleurs dans la maison ne manquerai plus ! Cette Néna était formidable ! Si gentille que je me mis à pleurer de joie... Partout où je passerai des fleurs naîtrai ! J'en faisais la promesse ! Ce serai pour remercier cette fée de m'avoir confier ce pouvoir que je chérissais tant.



72 lignes sur mon ordinateur
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

¤ Lieux avril/mai : l'environnement printanier ¤

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

 Sujets similaires

-
» | Lieux à points de rp élevés - Avril & Mai |
» ¤ Lieux avril/mai : L'illusion symétrique ¤
» ¤ Lieux avril/mai : la besace magique ¤
» ¤ Lieux Mars/Avril : les paris ¤
» ¤ Lieux avril/mai : Festivités printanières ¤
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Océan :: Continent Naturel - Est :: Edelweiss enneigée-