-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 ¤ Lieux avril/mai : l'environnement printanier ¤

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Dim 27 Mai 2012, 16:20

- Pfiouuu … Sont collants ceux là …

Bon, d'accord, ce n'était pas très "pro" de la part d'Alec de fuir ses congénères en y laissant temporairement son clone, mais il devait avouer que même si beaucoup de Maîtres faisaient leur possible pour traiter du nécessaire et en priorité, d'autres se contentaient d'enrayer les rouages du bon fonctionnement de la hiérarchie, ce qui passait par des réunions interminables où certains se retrouvaient même à parler de la dernière vierge qu'ils avaient saigné et à comparer le goût, de vrais gourmets, enfin … Voilà quoi !

Il avait donc pris sa journée en passant par plusieurs étapes. La première, toute simple, était de rentrer chez lui. Son manoir était peut être accueillant, mais la dépendance était sa véritable maison qu'il n'ouvrait à personne, ou presque. Peu de gens étaient autorisés à y entrer et pour cause, c'était un peu comme quand certains tentaient de percer l'esprit du vampire, de le décoder comme s'il n'était qu'un objet bourré de cryptages à faire sauter, ce qui l'énervait au plus haut point. Il n'avait d'ailleurs pas hésité à rencontrer quelques uns de ses congénères en privé pour leur faire part de ce problème, ce qui avait permis de calmer la chose, enfin surtout ces gens qui se croyaient capables de cerner le Seigneur de la Nuit sans en subir les conséquences.

Une fois arrivé chez lui - ce qui se résuma à créer un portail, il adorait cette capacité - il se déshabilla immédiatement d'une pensée et se rua dans un bon bain chaud. Le vampire resta une bonne heure à profiter du confort de son chez soi, après tout il l'avait bien mérité, vu le temps qu'il avait passé à protéger, retaper et nettoyer la propriété, il pouvait bien se permettre une petite pause de temps en temps. Décidant dans son bain de passer la soirée et la nuit à visiter tous les endroits possibles à l'aide de la clé magique, il sortit de l'eau, se sécha et s'habilla avec soin avant d'emporter le minimum vital - c'est-à-dire toute sa vie - contenu dans son sac sans fond.

Utilisant la clé dans la porte de l'entrée, il commença par la rue commerçante. Après avoir vérifié que l'échoppe qu'il louait à des marchands était toujours en parfait état, il était monté jusqu'à sa maison natale et fut content de voir que la voisine faisait toujours le ménage avec soin. Il prit son temps pour contempler les quelques photos de famille qui trônaient là, nostalgique du temps où il avait encore ses parents et un reflet. Décidant de passer à autre chose, le vampire avait ensuite fuit sur un autre continent, pour retrouver la chaleur du volcan ardent. Il s'était passé bon nombres de choses là bas, à commencer par le début de son histoire avec son élémental, qui lui manquait énormément d'ailleurs. Il n'avait plus eu de nouvelles pendant quelques temps et avait envoyé quelques sbires à sa recherche, simplement pour savoir comment il allait, s'il se portait bien en l'absence du vampire, ce qui pesait énormément sur le moral d'Alec car son alter égo lui manquait.

Après avoir marché plusieurs minutes, il tomba sur un petit bout de papier, posté à plusieurs endroits et qu'il avait déjà vu dans la rue commerçante, sans y prêter la moindre attention. Cet fois, il lu ce qui y était écrit et lâcha d'un ton presque agacé :

- Un appeau à touristes ouais ! Bon, j'ai pas que ça à faire de ma nuit !

Tentant d'oublier ce qu'il venait de lire, il créa ensuite un portail vers l'université de magie. Après avoir invoquée une marée de lucioles grâce à la baguette de Pirouette, il parcourut les couloirs, tombant sur quelques créatures que le serpent d'airain se fit une joie de dévorer. Une fois ce brin de ménage fait, il se dirigea vers le bureau du directeur et constata que tout y était aussi bien rangé que la dernière fois. Une dernière étape le mena à la pyramide où il profita de l'air chaud et sec du désert pour marcher pieds nus sur le sable, tranquille. Il s'allongea sur une plaque de pierre taillée et contempla le ciel, toujours aussi beau où qu'il aille. C'était drôle de voir à quel point il savait se satisfaire de peu, la simple compagnie de Seijin, Mahad et de la nature lui suffisait amplement.

Soudain, les mots du papier lui revinrent en tête. Sa curiosité avait été piquée et après une lutte démentielle dans son esprit, la curiosité l'emportant sur la raison, il créa un nouveau portail, pour arriver à une des maisons en bas de la montagne. Il s'envola alors et commença à chercher Fâyris. On lui en avait vaguement parlé, c'était un endroit paumé sur la montage, mais ça ce n'était pas vraiment un problème car Alec l'avait déjà gravie, en compagnie d'une proche orisha qui plus est.

Voler était toujours un sentiment absolument exquis - pas autant que le plaisir de boire du sang frais, mais pas loin - et le vampire profita de ce petit moment de liberté pour sentir la douce caresse du vent. Il chercha longuement mais il n'y avait rien à signaler, jusqu'à ce qu'une douce fragrance atteigne ses narines expertes. Il y avait des fleurs non loin, c'était sûr, sauf qu'en pleine montagne, c'était vraiment rare à cause des conditions extrêmes qui y régnaient. Amorçant sa descente, il su qu'il était sur la bonne voie car plus le temps passait, plus cette odeur de fleur le submergeait. Il finit par se poser au milieu d'un jardin géant, il en resta d'ailleurs béat.

- Je vous félicité, apparemment vous avez réussi à venir jusqu'à moi sans trop d'encombres !

Surpris, le vampire se retourna et fit face à la créature. Son air méfiant fut un déclencheur des explications d'une certaine Néna qui lui expliqua ce qu'il venait de gagner par le simple fait de se rendre en ces lieux. Un peu déçu que l'apprentissage n'ait pas été plus difficile, il demanda poliment s'il n'y avait pas une porte, jusqu'à ce qu'elle lui montre une arche de fleurs. Décochant un sourire à la fée, Alec créa une porte d'ombre et s'en alla au premier endroit où cette nouvelle capacité lui serait des plus utiles.

Arrivant dans la seconde au cimetière, sur le continent du matin calme, il se dirigea alors vers les tombes appartenant à sa famille, qu'il avait scellé à la magie pour que personne ne vienne troubler leur repos. S'approchant, une simple pensée suffit à créer un tapis de roses blanches qui pu ainsi accompagner ses proches à jamais. Ne souhaitant pas rester trop longtemps en ces lieux remplis de nostalgie, il retourna à son manoir de la même façon que les fois précédentes et se vida la tête en agrémentant la propriété - aussi morte que le reste de la forêt - d'un grand nombre de fleurs, jouant d'un contraste puissant entre des roses blanches et pourpres, presque noires. Satisfait de son travail, il s'allongea alors dans l'herbe, admirant les étoiles tandis qu'un doux parfum se laissait guider par le vent, jusqu'à son cœur.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 27 Mai 2012, 19:04


« Reste donc tranquille ! Tu vas tout faire rater ! » « Tu es bien malin ! J'ai déjà du mal à tenir sur mes jambes, alors sur une seule ! Et j'ai l'air totalement ridicule ! » « C'est le prix à payer pour avoir ce que tu veux... » « Ce portrait n'était vraiment qu'une idée, tu sais... » « Et une excellente idée ! » « Si tu le dis... Il n'empêche que je ne tiendrai plus très longtemps comme cela ! Dépêche toi ! » « Ça vient ! » Il peaufina quelques détails puis, triomphant, il claironna dans la tête de son amie. « Et voilà ! J'ai terminé. » Elle poussa un soupir de soulagement et se remit sur ses deux jambes avant de rejoindre le fenec. « Montre moi donc ! » Elle fixa l'œuvre de l'animal et ouvrit de grands yeux. « Mais c'est ce que c'est que cette horreur ? » « Une horreur ? Je te remercie ! C'est toi je te rappelle ! » « Ne me dis pas que je ressemble à ça ?! » « Bon j'avoue que j'ai prie quelques libertés... Mais tu aurais vu ta tête ! Une vraie morue ! » « Je ne te permet pas ! Donne moi ça ! » « Non, je le garde, c'est un souvenir ! » « Zarig, ne m'oblige à le répé... » L'animal eut un rire. Absynthe venait de se prendre un papier en pleine figure. Elle le retira de son visage en bougonnant, révélant des yeux vermeils de colère.

«  Si vous vous rendez à Fâyris, un pouvoir magnifique sera alors en votre possession ! Vous ne le regretterez pas. »

La jeune femme se calma petit à petit et ses yeux redevinrent bruns. Elle jeta un œil à Zarig qui approuva d'un jappement. « Nous pouvons y aller si tu veux. » « Ça me changerait les idées effectivement ! » Elle ne savait pas ce que pouvait être ce pouvoir mais le papier disait bien qu'ils ne le regretteraient pas. Et après tout, Absynthe s'ennuyait et n'avait rien d'autre à faire, si ce n'était faire le cobaye pour les peintures affreuses de son compagnon. Elle eut un rire au souvenir de sa tête hideuse et regarda Zarig d'un regard interrogateur. « Dis moi, tu sais où c'est toi, Fâyris ? » L'animal eut un couinement et la fixa, dépité. « Eh bien... non. » Absynthe poussa un soupir. Elle qui avait vécu sous l'eau toute sa vie et qui comptait sur le savoir de son ami, elle se rendait compte maintenant qu'il n'en savait pas beaucoup plus qu'elle... Elle ne dit rien cependant, certaine qu'il était déjà assez frustré de ne rien pouvoir faire. Elle le rassura plutôt. « Bon, ça ne fait rien, nous allons demander ! » Elle s'approcha d'une personne plutôt âgée et la questionna avec politesse, mêlant ses paroles au vent, tout en espérant qu'elle ne prendrait pas peur... La vieille la regarda de ses yeux vides, ce qui perturba la sirène. Elle eut un frisson et se recroquevilla sur elle même.

« Bien sûr ma petite... Il te suffit de suivre ce sentier derrière toi, droit vers cette immense montagne que tu vois là bas - elle pointa un pic rocheux enneigé – et de monter tout en haut. Alors, lorsque tu arrivera sur une plateforme paradisiaque, arrête toi et prononce ton nom, ainsi que celui de ton compagnon, et ce que tu souhaite faire en ces lieux. La suite, elle t'appartient entièrement. »

Zarig retranscrit les paroles de la femme à sa maîtresse. Celle ci restait fixée sur l'inconnue, intriguée. Elle ne voyait pas mais semblait tout connaître. Et bizarrement, Absynthe avait envie de lui faire confiance sur le chemin à prendre, sûre qu'elle leur avait dit la vérité. Curieusement, pendant son discours, malgré sa cécité, la sirène avait eut l'impression d'entendre les intonations de voix de la vieille, résonnant dans son crâne. Pas comme de la télépathie, plutôt des bribes dans le vent... Se rendant compte qu'elle ne disait rien depuis plusieurs minutes, la jeune femme sortir de sa réflexion. « Je vous remercie beaucoup, madame ! Je vous souhaite bonne continuation... » « Mais de rien, ma fille ! Ce fut un plaisir ! Tu me comprendras mieux après être allée là haut... Bon voyage ! » Mille question tournaient dans sa tête mais elle préféra tourner les talons et s'en aller, laissant la vieille sur place et sa curiosité dans sa poche. Elle suivit à la lettre les indications de l'étrange femme. Zarig et son amie n'échangèrent que peu de parole durant le trajet, trop concentrés sur leur ascension, plutôt périlleuse. Au sommet, c'était ce qu'elle avait dit. Alors ils grimpaient comme ils pouvaient, intrigués de savoir sur quoi ils tomberaient.

La surprise se peint sur leurs visages lorsqu'ils arrivèrent enfin tout en haut. Il n'y avait rien cependant... Rien qu'une plateforme couverte de neige, circulaire et pas plus grande que le plus gros tronc d'arbre du continent. Juste la place pour Absynthe et son compagnon de tenir debout et de faire quelques pas en avant. Elle regarda autour d'elle, se demandant pour la première si la femme avait dit la vérité. « Tu es sûr que c'est ici ? Je ne vois rien de paradisiaque... » « Je n'en sais rien... Nous avons suivis toutes les indications... Mais il en reste une ! Ton nom Absynthe, et ton souhait. » « C'est vrai ! » Elle s'approcha du bord, sans trop savoir vers qui se tourner puis déclina tout ce qu'elle devait, selon la vielle. « Absynthe Elùpa. Je souhaiterai voir ce qui se trouve en ce lieu magique ; Fâyris, voir si le papier disait vrai et ce qu'est ce don qui y est énoncé... » Il y eut comme une mirage et soudain, l'environnement changea. Absynthe se retrouva dans un lieu magnifique, coloré et relativement... fleuri. Elle tourna sur elle même, éblouie par la beauté de son entourage. Paradisiaque, comme l'avait dit la femme. Zarig, redevenant le fenec innocent qu'il était normalement, se mit à courir après les papillons qui voletaient de fleur en fleur. Son amie eut un petit rire. Non loin, une cascade translucide coulait. La sirène eut un moment de nostalgie en pensant aux moments passés dans son élément... Ses yeux virèrent au doré et elle se pencha pour ramassa une petite fleur aux pétales violettes et au coeur fushia, humant un parfum étrange de miel et de sérénité.

« Alors te voilà... Tu es finalement parvenue jusqu'à moi ! Que penses-tu de mon jardin ? »

Absynthe ne savait pas qui lui parlait. Elle entendait pourtant une voix, sans voir personne. Et elle n'aurait pas dû entendre ! Elle se retourna et se redressa vivement en voyant une femme à la longue robe claire lui faire face. Elle avait un doux visage souriant. Encore maladroite sur ses jambes, la sirène tomba en arrière, en plein dans les fleurs. A son expression, elle devina que l'inconnue riait de bon coeur. Bizarrement, elle répondit à son sourire. A croire qu'il était contagieux, vu l'humeur de la jeune femme ! Intriguée, elle mêla ses pensées au vent et questionna l'apparition. « Qui êtes vous ? » « Puisque je sais que c'est le seul moyen de gagner ta confiance, je vais te le dire... Je suis la Fée Néna, la Fée des fleurs, du printemps, de la bonne humeur ! Et tu es chez moi, jeune sirène. » Absynthe se releva et épousseta ses vêtements.

Comme ça, elle était une fée, télépathe apparemment, qui savait qui elle était... Et selon ses dires, elle se trouvait chez elle... Plutôt rassurée, mais encore un peu méfiante, la sirène décida de répondre à sa question. « Je suis enchantée, Fée Néna. Je trouve votre jardin vraiment sublime. Je n'ai jamais rien vu d'aussi coloré et tous ces parfums... Chaque fleur semble avoir une signification sensorielle... » Absynthe lui présenta la sienne en souriant. « Je trouve que celle ci est apaisante, et elle est très jolie ! » La femme eut un rire cristallin qui résonna comme les paroles de la vielle à ses oreilles de sourde. « C'est une fleur couramment utilisée pour calmer les douleurs insoutenables, grâce à sa fragrance. Tu es perspicace dis-moi ! » La sirène rougit et s'inclina devant la Fée. Elle se souvint alors Zarig et chercha son ami du regard. Elle le trouva à sentir une grosse fleur bleue et verte. Il éternua et fut projeté deux mètres derrière. Absynthe gloussa et se tourna vers la Fée.

« Je trouve ce lieu merveilleux mais, qu'est ce que je fais ici, au juste ? » « Tu me tiens compagnie, ça ne te convient pas ? » « Si bien sûr ! Je ne regrette pas d'être venue ! C'est superbe et je me sens mieux que jamais avec vous et au milieu de toutes ces fleurs... Si le monde entier pouvait ressembler à cela... » « Ne serait-ce pas parfait ? » « Cela le serait. Malheureusement les hommes sont beaucoup trop sombres pour que cela se fasse un jour... » « Mais ce n'est pas impossible ! Regarde. »

D'un geste, elle fit apparaître un énorme buisson de multiples fleurs aux mille couleurs. Absynthe fut toute éblouie et cela n'échappa pas à la Fée. « Tu aimerais savoir le faire ? » « C'est possible ? » « Oui, si tu le désires, je peux te l'enseigner. » « Alors oui. Je vous remercie. » « Approche. » La sirène obéit et la femme lui appliqua ses mains sur les tempes. Elle prononça quelques mots dans une langue inconnue et recula. Absynthe se regarda et remarque un tatouage à la forme de la fleur qu'elle avait ramassé sur le dos de la main qui avait touché le végétal. « Maintenant, tu pourras toi aussi fleurir le monde, comme je le fais depuis si longtemps ! Peut-être un jour réussirons-nous à le recouvrir de rêves ! » « Merci infiniment pour ce don merveilleux ! Je n'oublierai pas... » « Je le sais... Vas maintenant, et n'oublie pas, sous les apparences les plus grotesques se cachent parfois des perles de rareté et des âmes puissantes. N'écoute pas le monde qui t'entoure, il ment sans arrêt. Le fleurs ont un langage plus sincère, bien qu'elles aussi aient des apparences parfois trompeuses... »

Absynthe s'inclina de nouveau et d'un coup, tout disparut et elle se retrouva sur la plateforme circulaire en haut de la montagne, un Zarig complétement désorienté à ses côtés. Pour vérifier qu'elle n'avait pas rêvé, elle regarda le dos de ses mains. Sur l'une d'elle figurait une étrange fleur qui scintillait. Elle leva les yeux au ciel et vit que le soleil brillait de mille feux. « Viens Zarig, redescendons » Elle avança, prenant son compagnon sur son épaule, comme à l'aller. Derrière ses pas, un parterre de minuscules fleurs vint transpercer les neiges éternelles.

Nombre de lignes:

Revenir en haut Aller en bas
 

¤ Lieux avril/mai : l'environnement printanier ¤

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2

 Sujets similaires

-
» ¤ Lieux avril/mai : L'illusion symétrique ¤
» ¤ Lieux avril/mai : la besace magique ¤
» ¤ Lieux Mars/Avril : les paris ¤
» ¤ Lieux avril/mai : Festivités printanières ¤
» | Lieux à points de rp élevés - Avril & Mai |
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Océan :: Continent Naturel - Est :: Edelweiss enneigée-