Invité
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 | | Mer 10 Aoû 2011, 19:50 | |
| J’arrivai au parc, j’aimai bien l’air frais de cet endroit. Je m’y sentais bien, en sécurité, j’y venais souvent lorsque je voyais que la fatigue et l’énervement prenaient le dessus, je me dirigeai vers ce parc à l’allure apaisante, en essayant de trouver un coin tranquille où je pourrais réfléchir à ma journée et à ce que je voulais vraiment faire. Perdue dans mes pensées, je ne me rendis pas compte que mon pas lent et habitué à ce chemin avait déjà pris le sentier qui conduisait à un certain banc calme où je m’installai souvent et où j’avais récemment découvert Kagouri… Je l’aimais énormément, j’avais l’impression de ne vivre que pour lui mais…en ce moment, deux sentiments se battaient éperdument dans mon cœur, deux sentiments, deux parties, l’une bénéfique qui faisait battre mon cœur et l’autre maléfique qui réveillait un désir en moi, l’amour et la vengeance …Je ne savais plus vers quoi me tourner, auquel accorder le plus d’attention. Kolio lâcha un rugissement sourd qui me fit prendre conscience que nous étions déjà sur la petite colline au milieu du parc. Mais ce n’était pas pour ça que Kolio avait rugit…non…il y avait déjà des personnes à coté du banc, et cette fois ce n’était certainement pas Kagouri, ils devaient être trois ou quatre. L’un tourna la tête vers le bruit que Kolio avait fait je me dissimulai rapidement derrière l’arbre, Kolio fit de même en allant un peu plus loin j’avais plus qu’à espérer que l’obscurité qui venait de s’installer soit suffisante pour cacher un lion de plus de trois cents kilos.
J’attendais patiemment que celui-ci se reconcentre sur ce qu’il était en train de faire, l’attente ne fut pas trop longue, il se retourna vers ses compagnons et reprit ses étranges activités, lorsque mes yeux s’habituèrent enfin à l’obscurité j’aperçu avec horreur ce qu’ils étaient en train de faire, un homme d’une trentaine d’année était allongée par terre, sans connaissance, du sang perlaient sur son front, il avait du être frappé, en effet, les quatre hommes avaient de grands bâtons et des massues sur eux, ils étaient en train de le fouiller et de lui vider ses poches, l’un des hommes, celui qui était certainement le chef, était en train de remplir un grand sac et à mon avis ils n’en étaient pas à leur première victime vu l’état du sac. Je fronçai les sourcils, il n’avait pas l’air de lui vouloir du mal enfin… une fois qu’ils lui auraient vidé les poches… C’est alors que brisant tout ce que je pensais, le chef sorti un long couteau et le balança à un des ses hommes en lui disant :
« Tiens, il a vu nos visages, finit le travail ! »
L’homme parut gêné, il se saisit du couteau hésita encore un peu, son chef lui jeta un regard noir qui voulait bien dire ce qu’il attendait de lui, l’homme souleva l’arme prêt à l’abattre sur la gorge de l’homme. C’est alors que j’intervins, je sortis mes katars et protégeant l’homme, je bloquai la lame grossièrement forgée du couteau. Voir un travail bâclée comme celui-ci me dégoutait au plus haut point. Je parlai de la forme du couteau évidemment. L’homme me contempla avec un sourire non dissimulé, tandis qu’un autre se posta derrière moi, il me regarda et dit à l’attention de son maître :
« Je suis sûr qu’elle a une belle bourse pleine d’or, hein chef ? »
« Oui en effet j’en suis moi-même persuadé, n’est ce pas jeune fille ? »
Il avait prononcé la phrase en se déplaçant lentement jusqu’à arrivé finalement en face de moi. Il tendit la main pour se saisir de ma bourse qui était accrochée à ma ceinture. Je n’ai rien eut à faire, Kolio s’en est occupé, il avait préféré rester cacher pour l’instant mais là, il se décida à agir.
Il bondit et s’interposa entre l’homme et moi. La mâchoire entrouverte, laissant ainsi apercevoir sa dentition quelques peu…sauvage disons. Je souris en regardant l’homme qui à ma grande surprise n’était pas tétanisé comme ses hommes mais simplement surpris, plus je le regardai et plus je me disais qu’il n’était pas normal, il avait une aura étrange. Il fit un signe de main, deux de ses hommes se jetèrent sur Kolio celui-ci se retourna férocement et la bataille commença. Les deux hommes prirent soin de s’éloigner peu à peu de moi obligeant Kolio à les suivre, contrairement à ce que je pensai, ils étaient bien entraînés et réussissaient à tenir tête à Kolio ce qui n’était pas non plus donner à tout le monde !
Ils avaient adopté un bon plan en effet ma force était réduite lorsque Kolio n’était pas à mes côtés, je l’avais compris bien assez tôt pour ne pas refaire la même bêtise, je suivais les deux hommes afin de ne pas être séparée de mon fidèle compagnon mais évidemment cela ne plut pas aux deux derniers hommes qui étaient restés avec leur chef. Ils me barrèrent la route toujours avec le même sourire caractéristique aux bandits. Je soupirai, bon puisque je n’avais pas le choix j’ouvrai ma cape et pris un flacon rouge feu, je l’explosai par terre, le liquide se métamorphosa en une flamme de petite taille qui je fis grandir, puis elle disparut, l’homme en face de moi crut que c’était un accident et que j’avais raté mon sort mais il se trompait. En effet maintenant c’étaient mes katars qui avaient aspiré les flammes, je fis tourner mes griffes de métal autour de moi créant ainsi un tourbillon de flammes déchaînés, un seul coup suffit pour tuer les deux hommes, leurs corps calcinés me donnaient la nausée, de toutes façons, ce n’étaient que des crapules qui tuaient les autres pour de l’argent je n’avais donc aucuns regrets. J’allai me tourner vers leurs chefs, lorsque la nuit s’épaissit étrangement j’eus juste le temps d’apercevoir le chef de la bande déployer ses ailes et se dirigeai vers moi à une allure ahurissante, je ne voyais plus rien et impossible d’allumer une flamme sans explosifs. Manque de chances j’avais récemment réorganisé ma cape et je ne connaissais plus par cœur, l’endroit correspondant au poison créant le feu. Il me fallait pourtant me défendre j’étais, j’activai mon pouvoir d’insensibilité à la magie.
Je savais maintenant pourquoi cet homme ne m’inspirait pas, c’était sans nul doute un Démon et de race pure vu ses ailes que, malgré sa race’ je ne pouvais m’empêcher d’admirer. Je n’eus pas le temps de réfléchir plus longtemps, un violent coup de griffe me lacera le bras droit, je me posai ma main sur la blessure pour ne pas perdre trop de sang. Se calmer, se calmer et réfléchir, surtout se calmer, le fait de ne rien voir me rendait complètement folle, comment attaque un ennemi qui en plus de voler peut vous attaquer rapidement et à n’importe quel moment ? Je fermais les yeux et tentai de me concentrer, rien à faire la tension qui montait me faisait perdre tous mes moyens, je ne pensais pas être confronté à ce genre de situation, un nouvel assaut me fit perdre l’équilibre, cette fois ce n’était pas ses griffes mais ses crocs qui se plantèrent sur mon épaule droite par derrière, je perdis l’équilibre et me sentis basculer vers le vide, j’avais oublié que nous nous trouvions sur une colline et que la pente vers laquelle j’étais tourné ne comportait pas une once d’herbes que des rochers et des ronces, non !
Je tombais ma tête heurta violemment contre une pierre, je réussis à garder conscience bien que le choc fut dur à encaisser, je roulai comme un vulgaire lapin qu’un aigle attaque avec ses serres seulement pour s’amuser avant de le déguster. Pire que ça je sentais les fioles de ma cape se fissurer à chaque fois que mon dos heurtait un rocher. Je savais que la descente était d’être achevée car la pente était longue et parsemé de gravier. Je voulus tente de la retirer trop tard presque une soixantaine de mes fioles se brisèrent dans mon dos provoquant de fortes brûlures, des poisons des plus dangereux était en train de s’infiltrer dans chacune des plaies de mon dos, et j’en avais beaucoup à cause de ces foutues ronces ! Mon visage étaient lacéré par les épines des ronces qui étaient nombreuse dans la pente.
Enfin l’enfer s’arrêta, je sentis le sol dur et poussiéreux du petit chemin sous mon corps. Je m’écrasai sur le ventre avec nonchalance, j’avais au moins six côtes de cassés. La douleur étaient insoutenable, j’avais chaud ce qui n’était pas du tout normal voir quasi-impossible pour une elementale qui contrôlaient les flammes ardentes. La vue revint alors petit à petit, je ne pouvais plus bouger le moindre orteil, un poison paralysant avait certainement du être ajouté à la collection qui circulaient à présent dans mon sang. Je vis la Démon se poser juste à côté de moi et me contempler avec un sourire sadique, il lança avec ironie :
« Eh bien quoi ? Madame la justicière ne peut plus se défendre, »
Un rire sombre et maléfique vint claquer à mes oreilles. D’un geste de dégouts il me retourna sur le dos avec son pied et l’appuya sur mes plaies. Je lâchai un cri de douleur que je n’avais put contenir.
Il fut satisfait et s’accroupissant pour arriver à ma hauteur, il me glissa à l’oreille ces mots à l’oreille :
« Tu souffres, hein ? Je vais abréger te douleurs ne t’inquiètes pas ! »
Il leva une énorme faux que je n’avais même pas remarqué tellement la douleur était atroce et , par un geste précis l’abattit sur moi, je fermai les yeux puis ne comprenant pas pourquoi j’étais encore consciente je les rouvrit et aperçu Kolio un peu plus loin, lui aussi avait des plaies titanesques, il était en feu, ce qui était normal quand il utilisai son pouvoir, et dans un geste brutale qui fit trembler le sol, écrasa la tête du Démon qu’il pris soin d’arracher avec sa mâchoire d’acier, par précaution, je souris, puis sous l’effet du poison m’endormi d’un sommeil lourd et reposant malgré les blessure graves que je portais sur le dos.
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