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| Auteur | Message |
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Invité
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 | | Jeu 23 Juin 2011, 19:53 | |
| Enfin, je vis apparaître Shizuo derrière le monstre mais je ne cria pas victoire pour autant. Je continuais toujours à esquiver et à chuchoter milles éloges sur Shizuo dans l'oreille de mon adversaire. Le grand blond était maintenant tout près et il brandit son sabre pour l'abattre sur le gorille et par réflexe je ferma les yeux. Quand je les réouvrit, la bête avait disparut. Je regarda tout autour de moi et je ressentis une puissante énergie sous mes pieds. La nature refaisait son apparition. Les fleurs qui étaient devenus marron reprenaient de leur éclat. Les arbres mort étaient remplacés par de nouveaux qui poussait à une allure folle. C'était vraiment époustouflant à voir et j'en restais béat devant tant de beauté. Finalement, rien que pour avoir pu assisté à ça, je ne regrettais pas d'être venu ici. C'était tellement émouvant que si je ne mettais pas retenu j'en aurai pleuré.
Je finis par rapporté mon attention sur Shizuo qui avait l'air de se foutre éperdument de ce changement d'environnement et cela me fit faire une grimace. Comment pouvait-il être aussi insensible? C'est là alors que je réalisa qu'il avait l'air préoccupé par quelque chose et qu'il n'avait même pas eu à toucher la bête pour la détruire. En effet, je n'avais même pas entendu un bruit de coup, cela voulait donc dire qu'il avait dit ou pensé quelque chose d'assez fort pour détruire le mal. Un petit sourire content apparut sur mes lèvres. Maintenant, je rêvais de savoir ce qui avait bien put se passer pour provoquer ce déclic. Je ne pouvais pas non plus m'empêcher de le fixer de mon regard un peu surpris. Est-ce que je pouvais espérer quelque chose maintenant, où je me faisait des illusions?
« Bon! Amène moi hors d'ici maintenant! »
Je secoua alors la tête doucement, déçu. Non, en effet, je me faisais des illusions. Peut être bien qu'il m'aimait ou quelque chose dans le genre, mais jamais il ne se l'avouerait et encore moins à moi. Comment pouvait-on être aussi borné que lui? Mon coeur se remplie alors de tristesse. Maintenant, cela allait être encore pire si je savais qu'il m'aimait mais qu'il ne se passerait plus jamais rien entre nous. Il n'y avait aucun espoir et je devais me faire un raison. Je décida de passer voir ma famille avant de rentrer, histoire de me changer les idées. Je finis par soupirer.
"Et S'il te plait tu peux aussi..." dit-je de mon ton éternellement calme mais mélancolique.
Je n'avais aucune envie de le ramener, or, si je ne le faisais pas il essayerait de lui même et il se perdrait. Il me crierait dessus. Bref, en gros, cela serait pire. Je commença alors à marcher calmement. J'avais peut être décidé de le ramener, mais il pouvait toujours courir pour que l'on se dépêche. De plus, je voulais que l'on parle un peu. Toutefois, je décida de ne pas ouvrir la bouche immédiatement, le temps qu'il se calme et tout cela. Cela faisait quelques petites minutes que je marchais, les mains dans les poches, traînant presque les pieds quand finalement, ce fut plus fort que moi et j'annonça:
"J'ai compris Shizuo... Je te ramène et plus jamais nous nous révérons. Je te promet d'essayer de t'oublier, ou du moins, d'aimer quelqu'un d'autre. Tu as raison, c'est mieux pour nous deux. Cependant, est-ce que je peux te demander une dernière chose?"
Je m'étais arrêté et je le fixais d'un regard neutre mais emplie de désir. Je pris un bouffer d'inspiration et je ne le laissa même pas le temps de répondre car j'avais trop peur qu'il réponde négativement alors que je ne lui avait encore rien demandé.
" Est-ce que, je peux t'embrasser une dernière fois. Un baiser d'adieu si tu préfère. "
J'avais bien envie de lui dire que ce n'était pas la peine qu'il me dise que c'était dégoûtant ou un truc dans le genre car je savais qu'il l'avait déjà fait avec un homme. Mais si je lui disais ça, il me demanderait où est-ce que je l'avais appris. et je ne voulais pas lui dire. Et il serai plus énervé qu'autre chose. Non, tout ce que je pouvais faire c'était espérer un oui. S'il disait non, je ne protesterais même pas. Je serai déçu c'est vrai, mais peut être que cela m'évitera de trop y penser. S'il disait oui, j'avais comme l'impression que cela m’apaiserait, que cela calmerait ma frustration qui était pire que tout en ce moment même. |
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| | Jeu 23 Juin 2011, 20:31 | |
| Shizuo encore dans son trouble et dans le dénie, ce retourna pourtant vers l'elfe. Qu'est ce qu'il raconter au juste? Il ne comprenait rien, n'arriver pas a suivre et ça l'agacer au plu au point. De toute façon ce crétin parler trop, c'était ça son problème, il parlait trop et disait un tas de conneries qui lui taper sur les nerfs et manquer a chaque fois de lui faire péter les plombs.
« Hein? »
Mais Aaron ne dit plus rien, ce mettant simplement a marcher. Shizuo ce mit alors a le suivre sans ajouter quoi que se soit, supposant qu'il aller le ramener chez lui, enfin du moins hors de cette forêt. Regardant autour il avoué la préféré en bonne état que quand elle irrité son nez. Sortant une cigarette de son manteau il l'alluma apaisant ainsi son esprit et oubliant le reste. Soufflant la fumer il tourna son regard vers le brun qui c'était mit a ouvrir la bouche et a recommencer a déblatéré. Il l'écouta sans rien dire gardant un visage neutre, sans expression, car au fond il sen foutait et se sentait presque soulager. Il était près a l'oublier et a aimer une autre personne, cela rendait presque heureux le réprouvé et pourtant... Son regard examina le corps de l'elfe, sa tenu de gamin boudant, les mains dans les poches, les pieds raclant le sol et sa tête baiser cacher par ses cheveux. Il ressemblait vraiment a un enfant qu'on priver de son jouer favoris, il réussit a lui soutiré un petit sourire quand il se stoppa en lui posant une question. Surprit par cette arrête Shizuo mit fin lui aussi a sa marche et le fixa sans comprendre. Son regard était presque plein d’espoirs, suppliant même. Qu'avait il demander au juste? Le réprouvée n'écouter jamais, il fallait dire qu'il avait toujours du mal a ce concentré... Puis petit a petit les mots refirent surface... Un baiser d'adieu?
« Hein ?! »
Ouvrant légèrement la bouche sous le choc sa cigarette en fit le grand plongeon. Alors ce regard? Tout ce baratin? Et il voulait un baiser? Mais il en avait déjà eu un non? Il ce souvenait très bien qu'il avait profiter de lui en l'embrassant... ferment la bouche, Shizuo soupira en ce passant une main dans ses cheveux comme fatiguer par tout cela.
« C'est tout? Bien... »
Un petit sourire ce dessina sur les lèvres du réprouvé. Sa main quitta ses cheveux pour aller ce glisser sous le menton de Aaron et il le fit levait vers lui, ce rapprochant. Décidément il était vraiment petit... Ce penchant il sentit une nouvelle fois ce parfum, celui qui l'avait troubler au terres arides. Si il avait était une femme il lui aurait fait l'amour ce jours là, même a moitié mort, mais il sentait si bon... Ses lèvres ce collèrent aux siennes, leurs souffles se mélangent. cela ne dura que 10 malheureuse secondes, mais ça parut une éternité. Il ce recula et face au visage de Aaron il ce mit a ricané moqueur. Plus que son propre trouble il voyait sur le visage de Aaron une expression qui le rendait... adorable. Shizuo avait l'impression d'avoir un certain pouvoir soudain, mais en y pensant bien cela était très perturbant de prendre autant de plaisir pour un simple baiser! Shizuo ce redressa alors cachant son trouble avec se visage arrogant et reprit son chemin voulant presque courir pour fuir. non mais qu'est ce qui lui prenait au juste?!
« Petit pervers ... » |
| | | | Invité
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| | Ven 24 Juin 2011, 22:15 | |
| Shizuo fut tellement étonné par ma demande qu'il en fit tomber sa cigarette. C'était comme si mon coeur avait cesser de battre entre le temps de ma demande et de sa réponse. Je me demandais bien ce qu'il pouvait se passer dans sa tête, mais heureusement, il n'avait pas l'air de se mettre en colère. J'étais pratiquement sûr qu'il allait refuser. C'était bien trop demandé. Et pourtant, je continuais d'espérer. Je n'eu même pas le temps de me rendre compte de ce qu'il se passait qu'il avait déjà ses lèvres posées sur les miennes. Encore une fois, Shizuo me surprenait. Toutefois, ce qui me surprenait encore plus c'était sa douceur. Comment un homme aussi haineux et arrogant que lui pouvait-il faire des baisers aussi doux? Je commençais mieux à comprendre pourquoi je l'aimais. Comme si j'étais attiré par ce paradoxe humain. Son coeur avait toujours l'air d'hésiter entre le bien et le mal, la douceur et la violence. Un homme pareil ne pouvait être qu'un réprouvé. Je trouvais cela tellement magnifique qu'il se mette dans une colère noir et incontrôlable et que l'instant d'après il m'offre un si doux baiser. Après il s'étonnais que l'on tombe amoureux de lui...
J'avais les yeux fermés tentant d'apprécier un maximum le contacte de ses lèvres, mais c'était déjà fini. Il me regarda en ricanant, et moi je ne pouvais m'empécher de le regarder de mes yeux encore sous le choc, pétillant d'admiration. Je me demandais bien ce qu'il pouvait penser en ce moment même. Est-ce qu'il se payait ma tête? Pas si sûr. Si la bête avec disparut c'est qu'il devait penser à quelque chose de beaucoup plus complexe. Je me fis une raison, me disant que je ne serai jamais ce qu'il aura pensé après ce baiser. Mais c'était peut être mieux ainsi. Maintenant, il fallait que je l'oublie, je lui avait promis. Il recommença à partir en me traitant de pervers. Je soupira alors. Est-ce qu'il pensait vraiment ça de moi? Si c'était le cas, il avait vraiment rien compris, mais je ne choisis de ne rien répondre. Je me contenta de le rattraper pour lui montrer le chemin.
Je n'avais plus rien à lui dire et j'étais encore un peu ébranlé par ce baiser. Je marchais la tête baissé, tentant d'être le plus lent possible. Bientôt je serai séparer de lui pour toujours, je voulais apprécier un maximum sa présence, juste sa présence. De temps en temps je lui lançais un regard furtif. Au bout d'une bonne heure de marche silencieuse, on pouvais voir apparaître de l'herbe verte à perte de vue. Nous étions arrivé. Je me stoppa alors pour fixer Shizuo. Mes yeux devaient sûrement briller d'émotion même si je tentais de le cacher un maximum.
"Voilà, on y est...."
Je finis par détourner le regard. C'était bien trop dur. Je fixa alors l'horizon, cherchant à contrôler un maximum mes émotions.
"A dieu Shizuo" dit-je d'un ton étrangement neutre. |
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