Fûta se déplaçait avec aisance entre les arbres. Allant d’un tronc à l’autre, cherchant des indices. Il avait, à plusieurs reprises, interrogés les animaux qui vivait dans la forêt. Chacun lui avait raconté la même histoire. Les arbres mourraient les uns après les autres sans aucunes explications. Les elfes impuissants avaient alors demandé l’aide extérieur, et Fûta avait répondu. Bien que ça l’éloigné de son but, il devait bien ça au peuple qui avaient tant fait pour sa mère. Fatigué de chercher la moindre piste depuis la veille, Fûta s’assit un moment contre un arbre. Respirant à plein poumon l’odeur si caractéristique de la flore présente. Il prit le temps d’apprécier ce qui l’entourait, détaillant avec plaisir chaque vie qui apparaissait devant lui, s’émerveillant devant tant de beauté parfaite. Il ferma un instant les yeux, savourant le doux chant des clochettes qui semblaient l’appeler. Il se laissa bercer quelques instants par ce moment idéal, vidant son esprit de toute chose négative. Apprécient juste le calme du lieu. Ça faisait bizarre à Fûta de pouvoir s’assoir comme ça sans être rejeté ou sujet de moquerie. Ici personne ne viendrait troubler son repos. Personnes ne regarderait avec insistance ses ailes aux couleurs du pêché. Sûr de sa solitude, Futa enleva son gilet, puis son tee-shirt blanc et pût enfin étendre ses longues ailes. Un frisson de bien être le parcourut, cela faisait si longtemps qu’il n’avait pu les étirés librement, sous un soleil réparateur. Il leur fit faire quelques mouvements. Nouant son gilet autours de sa taille et accrochant son tee-shirt à celui-ci, Fûta repris son chemin. Suivant les traces de morts le jeune réprouvé s’enfonça loin dans la majestueuse forêt. Dans ses pensées, il n’entendit pas les bruits de pas trahissant la présence humaine d’une autre personne dans ce lieu enchanteur, et fonça tête baissé vers les bruits. Quel ne fût pas sa stupéfaction lorsqu’il vit devant lui, un tigre. De peur, il tomba à terre. N’osant plus faire un seul geste il resta au sol immobile à côté de l’animal. Que faisait un tigre dans cette forêt. Ne le quittant pas des yeux il réfléchit à une façon de se sortir de là, ne cherchant même pas à savoir s'il était seul. Il était vraiment dans de beaux draps cette fois. D’accord il avait le pouvoir de parler aux animaux, mais un tigre ! Sa bouche refusait carrément de s’ouvrir de peur d’énerver le carnivore.

L’homme et l’animal se regardait dans les yeux depuis quelques minutes, lorsque sans prévenir, une jeune fille sauta devant ses yeux. Encore en état de choc il n’eut pas la moindre réaction. Mais étonnamment elle réussit à capter son regard en rapprochant son visage. Visiblement c’était une jeune fille très énergique.

-Bonjour toi! Comment ça va? N'ai pas peur du tigre c'est le mien. Et il est gentil comme un moineau.

La voix, joyeuse et enthousiaste qu’elle venait d’utiliser, fit que Fûta ne s’attarda pas sur l’expression que la jeune fille venait d’inventer. Il regardait la femme devant lui. Celle-ci avait de longs cheveux d’or légèrement ondulant, qui lui effleuraient les épaules à chaque souffle de brise, ainsi que de magnifiques yeux verts extrêmement profond. Elle tendit une main vers lui afin de l’aider à se relever. Totalement à l’ouest, Fûta s’en saisit. Il ne fit même pas attention aux regards que la jeune fille portait à ces ailes, se tournant vers l’animal qui fi quelques pas en arrière, sous le rire de la jeune fille.

-Désolée de vous avoir fait peur.

A ces mots Fûta se réveilla totalement. Il se sentait totalement idiot d’avoir mis le tigre si mal à l’aise, ça réaction avait vraiment été exagéré. Respectueux et pleins de remord il baissa légèrement la tête.

-C’est à moi de m’excuser je suis vraiment désolé d’avoir eu une telle réaction. Vous n’y êtes absolument pour rien.

C’est seulement à ce moment-là qu’il vit qu’il était encore torse nu. Enormément gêné et mal à l’aise Fûta ne m’y qu’une demi seconde à enfiler son tee-shirt. Son gilet mit un peu plus de temps étant donnée son niveau d’agitation. Nerveux, il avait réussi à bloquer la tire éclaire et se battait maintenant avec, oubliant tout ce qui l’entourait. Quand il triompha enfin, il se tourna vers les deux autres « promeneurs ». Il se rendit alors compte que depuis le début il devait vraiment donner une mauvaise image de lui. Désireux de changer cela il se présenta.

-J’espère que je ne vous ai pas dérangé. C’est que je suis à la recherche d’un homme et j’avoue être très réceptif à cet environnement. Ça doit être parce que je n’ai pas beaucoup dormi ces derniers temps… Je suis Fûta. Fûta Briel. Heureux de faire votre connaissance.

Fûta parlait d’une voix douce, regardant tour à tour la jeune femme et le tigre. Son tempérament différé totalement de celui qu’il avait été il y a quelques instants. Plus mature. Il était tout à fait calme et sûr de soi. Bien qu’il ne souriait pas ce qu’il avait dit était sincère, il était vraiment très heureux d’être tombé sur ces deux-là.

-Moi c'est Vanille! Enchantée. Mais ne t'excuse dont pas! Ce n'est pas un drame! Il n'y a pas eu mort de tigre!

Vanille ? L’homme ne savait pas qu’un tel prénom existait. Il se demandait pourquoi un tel patronyme avait été donné à la fille qui se tenait en face de lui. C’est origine ? Sa couleur ? Son odeur ?… Il devait y avoir beaucoup de possibilité. En tout cas peu importe son nom Fûta trouvait cette personne totalement excentrique. La voir sauté dans tous les sens tout le temps le fatigué un peu. Son tempérament à lui se rapproché plus du tigre, qui semblait également exaspéré par l’attitude enfantine de sa maîtresse. * en même temps c’est ce qui fait son charme…*.

-Tu cherche quelqu'un!? Je trouve cela comme une étrange coïncidence. Moi aussi!

Fûta vit la jeune fille pointé du doigt un arbre mort. *Elle aussi cherche quelqu’un ? Se serait…* Fûta fût soulagé. Avec un peu de chance, la jeune femme serait d’accord de travaillé avec lui à la recherche de ce cher Jacob. Les recherches seraient beaucoup plus réalisables à deux, et surtout avec un animal ayant un très bon flaire.

-Ne vous en faites pas. C'est une réaction normale. Et...Vous ne déranger pas du tout. Et Vanille... Quand tu te présentes... Fais-le en entier.

Fûta retourna son attention vers l’animal. Il l’admira le pelage qui semblait doux et soyeux, écoutant avec diligence tout ce que celui-ci disait.

-De quoi??? Ah!! Oui! Puis elle avait ajouté en regardant Fûta : Vanille Deliana. Content. .à l’annonce du dernier mot, le réprouvé souri. Intérieurement bien sûr, il ne fallait pas trop lui en demandé. Il aimait beaucoup observé les couples et autres binômes et il devait avouer que celui-ci était particulièrement intrigant.

-C’est un joli nom porté par une très belle femme. Si j’ai bien comprit votre allusion vous aussi êtes à la recherche de Monsieur Stru ? Peut-être est-ce que je m’avance, mais je trouve que cela serait fructifiant pour nous trois de faire équipe. Cette forêt et grande, alors si nous pouvions nous entraider …

Fûta suivit l’étrange duo. Ce qu’ils avaient dit tenait parfaitement la route, à condition que ce soit bien une chose intelligente qui tue les arbres. Le réprouvé observa avec minutie son environnement tout comme le tigre devant lui. Il était content que sous son aspect enfantine, Vanille Deliana, était capable d’être sérieuse dans ses recherches. L’homme faisait le moins de bruit possible durant leurs examinassions, un étrange sentiment le tenaillait. Malheureusement il avait beau réfléchir et observer les alentours. Il ne voyait pas ce qui pouvait éveiller son instinct aussi fortement. Son esprit restait sur le qui-vive sans qu’il n’en trouve la raison. Fûta continuait de marcher, mais ce sentiment commençait à l’écraser. Lorsque ses yeux se reposèrent sur le tigre devant lui, il comprit. Ce sentiment si lourd était dû à l’absence d’animaux dans cette forêt. Une multitude de question est d’hypothèses passèrent dans la tête du réprouvé. Etait-ce à cause de la présence du tigre que tous se terraient ou cela avait-il un rapport avec ce qui se passait dans la forêt ? Tout en réfléchissant, Fûta suivait le groupe. Rien ne semblait être différent. Plus ils avançaient moins il y avait d’arbres mort… c’était tout ce qui changeait dans cet immense monde vert. Soudain, le reprouvé s’arrêta et tendit l’oreille. C’était de la musique qu’il entendait ? Quelqu’un jouait-il de la flûte à proximité ou était-ce son imagination. Cela était bien possible vu son manque de sommeil…

Fûta avançait toujours vers le son ; voyant que ses compagnons de voyage faisaient de même, il ne s’inquiéta plus d’eux et ne fit que suivre cette musique mélancolique. Plus ils avançaient plus le son devenait fort et plus le réprouvé se trouvait attirer. On aurait dit que ce chant était magique. Fûta n’entendait plus rien à part la flute. Soudain, les arbres furent plus espacés, le soleil laissait voir plus de ses rayons. Petit à petit les arbres s’écartèrent laissant Fûta arriver devant un lac. C’était un grand lac où l’eau était claire et apaisante. On voyait la brise laisser ses empreintes sur l’eau qui ondulait gracieusement. Tout était paisible et lumineux. On avait l’impression que toute la lumière se dirigeait vers le centre du Lac. La musique l’empêchait de réfléchir, il avait juste envie de s’allonger dans l’herbe et d’écouter encore et encore cette douce mélodie. Sans aucune méfiance il continua à s’avancer. Au milieu du lac, devant lui sur une pierre, était assise une nymphe. Le jeune homme en avant déjà beaucoup entendu parler, des êtres mystérieuses, aussi belle que le jour. Mais il n’avait pas perçu que de bonnes choses sur ses jeunes filles. D’après certains animaux, elles attiraient les hommes en jouant de leur instrument et les rendaient esclaves de leur beauté ou pire s’amusait à les voir mourir. C’était la nymphe qui jouait avec mélancolie depuis tout à l’heure. Le réprouvé s’approcha dangereusement de l’eau. Il en avait maintenant jusqu’aux genoux.