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 Le bâteau à l'abandon (quête + libre)

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Sam 18 Déc 2010, 11:02

Ho-hisse et Ho ! Miséricorde !
Pour nous tenir au bout d'une corde,
Faudra d'abord nous attraper,
Faudra d'abord nous aborder...
Ho-hisse-ho ! Pavillon noir !
Ho-hisse-ho ! Pavillon haut !
Tant que le vent pousse la frégate,
'y a du bon temps pour les pirates.
Tant que la mer est par-dessous,
C'est le corsaire qui tient le bon bout !
Ho-hisse-ho ! Pavillon noir !
Ho-hisse-ho ! Pavillon haut !

Yuna était partie de Sceptelinôst il y a à peine quelques minutes et pourtant elle était toujours aussi gaie. Chantant à tue tête à bord de son bateau volant, on pouvait l'entendre de la terre ferme! Hé oui, Yuna était une pirate, une vraie de vraie, une vraie dure à cuir, et si ses chansons pouvaient troubler la veuve et l'orphelin, elle s'en fichait royalement! Yep!

Ce qui était chouette avec son bateau, c'est qu'il n'y avait pas besoin d'équipages! Hé non! Parce qu'il était magique! Bon, elle n'avait pas compris tout de suite comment se servir de la pierre qu'elle avait piqué à Engra l'un des chefs morts des pirates mais à force de la tripoter dans tous les sens dans son antre, elle avait finis par ce dire que si un bateau devait sortir d'une si petite pierre, il fallait peut-être la mettre dans l'eau. Après tout c'était logique : un bateau ça va sur l'eau...

A moi forban que m'importe la gloire
Les lois du monde et qu'importe la mort?
Sur l'océan j'ai planté ma victoire
Et bois mon vin dans une coupe d'or.
Vivre d'orgies est ma seule espérance
Le seul bonheur que j'aie pu conquérir
Si sur les flots j'ai passé mon enfance
C'est sur les flots qu'un forban doit mourir.

Elle chantait toujours. C'est vrai que l'apparition soudaine d'un bateau aussi beau que le sien sortant d'une pierre en avait rendu baba plus d'un à Sceptelinôst! Mais bon! C'était à elle et elle ne le prêterait pas! Et toc!

Elle était capitaine en chef de son bateau...capitaine tout court d'ailleurs, ça suffisait! Elle se mit à l'avant et dégaina son sabre, un air de défi sur le visage. Puis, toujours en chantant, elle déclara tout haut :

"A nous deux océan!!"

D'ailleurs, son bateau était trop cool! Avec lui, pas besoin de faire attention aux autres bateaux pirates ou aux tempêtes et autre risque de la mer! Ben oui! Parce que son bateau, c'était le seul qui puisse voler du pays! Hé ouais! Y avait de quoi se vanter! Enfin, ça, elle en aurait tout le temps lorsqu'elle serait chef des pirates!

Arrivée à destination, elle ordonna à son bateau de se poser sur l'océan. C'était plutôt calme! En fait, elle cherchait un bateau abandonné contenant pleins de trésors! C'était un vieux fou qui était rentré à Sceptelinôst et qui avait dit l'avoir vu! Elle était partie tout de suite, histoire de ne pas se faire doubler par d'autres pirates! Ben oui parce que chez les pirates, tout le monde s'aime, mais tout le monde veut les trésors en premier aussi....ha ha!

Plissant les yeux, elle regarda à droite et à gauche pour voir s'il n'y aurait pas par hasard ce fameux bateau...c'est que, le gars avait dit qu'il l'avait vu dans l'océan...mais pas où exactement...et l'océan ben...c'était grand...
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Dim 09 Jan 2011, 16:58

    « Disons dix milles pièces d’or et mon perroquet ! »

    « Vous rêvez, mon cher. »

    « Je ne comprends pas ! Vous êtes un génie, non ? De mon temps, les génies se seraient battus entre eux pour exaucer un maître aussi généreux que moi ! »

    « Oui enfin, maintenant les génies se font assez rare alors forcement, la donne change. Enfin gardez votre volatile bruyant, je prends tout de même l’argent, des fois que cela me soit utile. Rappelez moi ce que je dois faire exactement, ô le généreux maître ! »

    « Un bateau. Un magnifique bateau aux milles trésors en mer du nord qui s’apprête à rejoindre la côte dans quelques heures. Il aurait été sympa qu’il soit vidé de son équipage avant que le mien débarque, vous comprenez ? »

    « Quel brave pirate que vous faites ! Ma foi, à midis tapante, le soleil au zénith, le bateau sera aussi fantôme que votre courage ! Je vous guetterai au loin, histoire de vous amener à bon port, vous ne m’avez pas l’air de vous y retrouver en mer et il serait bête que vous vous perdiez. »

    -------------------------------------------

    Je contemplai les vagues se déchirer sur le bateau tandis que je tentai de m’habituer à cet uniforme qui me grattait affreusement. Infiltrer un bateau est assez facile quand j’y repense, il fallait simplement être là au bon endroit et au bon moment. J’attendais que l’on s’éloigne du rivage, histoire que les cris ne fassent aucun bruit. Pour un tel travail, il aurait été plus intelligent de faire appel à un assassin qu’à un génie, ma foi, cet homme et l’intelligence ne semblaient pas âme-sœurs. Et puis, un vœu était un vœu, peu importe sa nature, si celui-ci permettait de renforcer ma puissance, quitte à me défouler sur deux, trois marins, autant que cela soit fait sans bavure et rapidement. J’avais eu la matinée pour étudier le bateau, jeter toutes les armes par-dessus bord, droguer les trois quart de l’équipe en versant un délicieux poison dans le rhum et attendre que le reste e l’équipage soit affolé pour me servir de leur peur et la développer en eux, qu’elle se repende jusqu’à la folie et ensuite pouvoir commencer mon jeu des illusions. D’horribles visions leur apparurent, et ils finirent tous par se jeter à l’eau, enfin les survivants. Je jetai moi-même ceux que j’avais empoisonné puis enlevai avec plaisir ce fichu costume insupportable. Je jetai ensuite un coup d’œil au ciel, le zénith était proche et encore aucun bateau en vue ; je craignais bien que mon maître soit trop soul pour prendre la mer qui chavirerait son cœur. Remontant sur le pont, je jetai un regard cette fois détaillé avant d’apercevoir un bateau au loin. Bon sang comment avait-il fait ? J’avais regardé vingt secondes plus tôt sans rien avoir aperçu ; il n’était quand même pas tombé du ciel. Mon corps se changeant en brume sombre, je m’en allais vers le bateau second histoire d’y retrouver ce que je pensai être mon maître de fortune.

    J’apparus alors sur le pont de ce dernier, non loin derrière une femme à l’apparence peu habituel quoi que assez conventionnel dans le milieu de la piraterie, je devais l’imaginer. Sa carrure était assez imposante, les épaules larges et les cheveux mi-courts. Il ne faisait pas très chaud mais ça ne semblait pas la perturber, légèrement vêtu elle guettait la mer, prête à toute action. Je m’accoudai au mât en la regardant ; elle semblait animée par une flamme intrigante et faisais sûrement parti de ceux qui ne trouvent plaisir à vivre qu’en mer. Elle n’était pas ce capitaine qui m’avait engagé mais peut être que celui-ci avait préféré envoyer un membre plus courageux de son équipage. Peut être était-ce simplement un autre bateau et le cas échéant, elle avait eu le flaire. Je lui lançais alors d’une voix enjouée, mon sourire grandissant : « Vous cherchez quelque chose ? » les bras croisés, attendant qu’elle se retourne, n’attendant qu’une chose, pouvoir plonger dans ses yeux.
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Mar 18 Jan 2011, 16:56

Yuna était tellement concentrée sur l'océan et sa surface qu'elle ne sentit même pas la présence de l'étranger qui venait de débarquer à l'improviste sur son bateau. Et puis, il fallait dire qu'elle ne se doutait pas qu'une telle chose soit possible parce qu'elle était seule sur son navire et qu'elle avait emprunté la voix des airs pour venir ici. Donc, logiquement, personne ne pouvait l'aborder et essayer de la piller. Et puis, soyons honnête, il n'y avait rien à piquer ici enfin, pas encore du moins!

Lorsqu'elle entendit la voix, elle était comme plongée dans ses pensées et sa recherche. Elle répondit donc d'une voix sans ton comme si elle ne se rendait pas compte de la présence de l'homme sur son bateau ou comme si Joey était à l'origine de la question :

"Ben oui moussaillon! Je recherche le bateau abandonné qui me donnera des trésors inestimables! Le seul soucis c'est que je ne sais pas où peut être l'épave de..."

Yuna se tut un instant puis dit :

"Attend un instant..."

Brusquement, elle se tourna vers l'homme derrière elle et pointa son sabre sur lui, un air agressif sur le visage. Elle le regarda droit dans les yeux, ne se laissant pas amadouée par la beauté trop "angélique" à son goût de ce dernier. Ouais! Elle, elle aimait les hommes avec des handicaps : une jambe en moins, un oeil en moins, des tatouages partout tout ça...ça c'était sexy pour elle. Les hommes ressemblant à des poupons sortant de chez leur mère et trop polie ne l'intéressait pas! Aussi s'adressa-t-elle a lui d'une voix forte :

"Dis donc, t'es qui toi? Tu sais que t'es sur mon bateau là?"

Hé oui! Elle était capitaine du navire et de ce fait, elle avait tous les pouvoirs ici! Elle était la reine du bateau! Ha ha ha!! Donc, cet individu n'avait rien à y faire sans son autorisation.

"Tu es venu pour voler mon trésor, c'est ça? Mille millions de mille milliards de mille sabords de tonnerre de Sceptelinôst! Je vais te couper en rondelle moi! Ca t'apprendra la politesse!"

Ainsi Yuna se mit à exécuter des moulinets avec son sabre en direction de Naram-Sin, sans plus de questions.
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Jeu 10 Fév 2011, 11:10

    Et un rire brusque envahit le bateau sans que je ne puisse le retenir. Cette femme était un numéro ambulant qu'il fallait au moins rencontrer une fois dans sa vie sous peine de quoi, on aurait loupé quelque chose. Je fus étonné qu'elle ne réagisse de suite; ma voix grave et douce à la fois n'était pas, comment dire... conventionnelle et pourtant, je semblai lui être d'une indifférence tel que cela en devenait amusant. Elle semblait bien plus méritante que ce vieux loup de mer alcoolique qui me payait bien peu pour le service rendu. Oui, cette femme avait quelque chose, cette étincelle des pirates qui scintillait comme le soleil, derrière moi et qui devait l'aveugler. Oui, c'est que cette folle s'était mise à attaquer un génie immatériel mais elle ne devait pas y voir grand chose avec ce zénith aveuglant. Sans comprendre pourquoi, j'avais comme le sentiment qu'elle avait quelque chose d'attachant. Je l'observai venant vers moi, menaçante et prête à un duel auquel je ne voulais pas participer d’emblée. Les richesses de ce monde n'étaient que vanités qui fanaient comme nos idées et nos désirs de s'enrichir. L'or du monde était l'or de leur monde, un monde auquel je n’appartenais plus, mes ambitions étaient tout autres à présent, bien moins pécuniaires. Et c'est à instant que j'eu l'envie de rester encore un peu sur ce bateau, tel un fantôme qui hante une veille bicoque abandonnée, qui s'y sent bien sans raison. Le temps de mes songes, cette barge m'avait presque balafré, c'est qu'elle visait plutôt bien malgré le soleil et dieu merci je n'avais pas perdu tous mes vieux réflexes et j'esquivai simplement de la tête, son épée se plantant dans le mât alors que je roulai au sol sur le côté puis me relevai.

    " Ce n'est pas la peine de vous énerver ainsi et pour si peu, capitaine ! " comment l’appeler autrement ? Les capitaines aimaient qu'on sache que c'est eux le chef, que leurs ordres sont indiscutables.

    " Je suis... " et réfléchis un instant. Qui pouvais-je bien être ? " ... Le génie des mers ! " et une part de vérité subsistait malgré que cette trouvaille inventive demeurait spontanée, j'avais toujours était relié de prés ou de loin aux océans déchaînés. " Vous ne semblez pas beaucoup sur ce bateau, capitaine ? " constatai-je soudain vue qu'elle était toute seule. " Je m'étais peut être dit qu'un moussaillon à bord ne serait pas de refus ! Un membre de plus dans l'équipage reste fort utile pour les tâches diverses. Et puis un génie, on n'en rencontre pas tous les jours, faites moi confiance, vous ne serez pas déçu ! " commençais-je enfin. Je ne sais exactement ce qui m'avait pris de vouloir, pour cette journée au moins, naviguer aux côtés d'une détraquée aux humeurs des colères maritimes mais l'instinct avait primé sur la raison. Les génies des mers comme les sirènes, étaient dans les légendes, des créatures soumis à la polémique pour leurs agissements, parfois pas toujours altruistes et assez pervers. D'un autre côté, pour être pirate il ne fallait sûrement pas être altruiste, l’intérêt personnel prônait.

    " Apprenez moi tous vos trucs de pirate ! Vous me semblez être la personne idéale et je ne pense pas trouver plus experte ! En échange, je vous aiderai, vos directives seront les miennes, vos désirs, des ordres. Je suis un génie après tout, je ne vis que pour servir. " mentis-je alors avec habileté. Oui en effet, c'était le cas pour les autres génies. Mais moi... je désirai plus que tout la liberté, rêver était une interdiction pour nous mais j'allais au delà, je voulais braver ces interdits, je voulais aller au delà. Le pirate n'était-il pas synonyme de liberté et d'absence d'interdits ? Au fonds, elle et moi avions un désir commun et j'avais, peut être, inconsciemment du moins, l'envie d'accompagner quelqu'un qui serait peut être, la seule capable de comprendre une détresse cachée. S'il fallait exaucer ses souhaits pour cela, j'étais prêt. Je lui souriais alors puis dit

    " Alors, marché conclu ? "
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Sam 26 Mar 2011, 13:06

Spoiler:

On pouvait dire que l'individu avait des réflexes! Elle n'allait pourtant pas s'avouer vaincue pour si peu car s'il venait effectivement pour voler ses trésors, il connaîtrait une mort sans merci! Yuna aurait bien rit à cette pensée, trouvant qu'elle avait quand même tous les atouts pour devenir chef des pirates! En plus, elle avait vraiment la classe, il fallait l'avouer.

L'homme prit la parole, reconnaissant enfin son rang inférieur au sien. La pirate était perplexe quant à sa faculté d'amour envers les hommes. En fait, elle adorait leur compagnie, leur montrer qui était la meilleure et leur donner des énigmes impossibles à résoudre, mais d'un autre côté elle se méfiait d'eux comme de la peste parce qu'un simple mot de travers pouvait la lier à ces énergumènes pour toujours. Et son statut d'orine la déplaisait au plus au point, si bien qu'elle s'était jurée de ne jamais avoir de maître. Ce qu'elle ne savait pas encore c'est que l'avenir lui réserverait bien des surprises de ce côté là.

La révélation du jeune homme la laissa perplexe...il était le génie des mers? Le même qui, allié aux ondins, faisait couler les bateaux des marins et des pirates? Il venait de lui donner une raison de plus de le mettre dehors même si, à ce moment là, la pirate doutait qu'elle en avait le pouvoir. C'est qu'il semblait puissant ce génie des mers quand même. Mais attend une minute...il paraissait que le génie des mers était grand, vert, moche et avait un sourire sadique. Or, l'homme qui lui faisait face semblait plutôt, ben...beau. Yuna le regarda un peu plus en détail, tournant autour de lui comme une mouche autour de la viande pendant qu'il lui faisait remarquer qu'elle était seule à bord et qu'il pourrait faire office de moussaillon. La pirate attendit qu'il ait finis, l'homme lui proposant un marché, le dos collé contre le mat. Puis, une fois revenu en face de lui, elle le regarda d'un air menaçant avant de s'en approcher :

"S'il n'y a personne ici c'est parce que mon équipage n'a pas supporté mon courroux..."

Elle mentait mais bon, quitte à l'avoir auprès d'elle, autant l'impressionner un peu. Pourtant, elle le faisait en toute innocence, ne cherchant absolument pas à lui faire le moindre tord. Yuna était comme ça, faisant ami-ami avec tout ceux qui voulaient de cette amitié. Après, elle pouvait devenir la plus affreuse des mégères avec toute personne en voulant à son statut d'orine ou essayant de l'obliger à quelque chose. Donc, cet homme, génie des mers ou non serait en quelque sorte un compagnon d'aventure. Elle s'approcha de lui pour que leurs visages ne soient pas si loin que ça l'un de l'autre puis elle fixa son regard dans le sien, sachant pertinament que ça ne servait à rien de séduire cet homme outre mesure. Elle était tout ce qu'il y a de plus banale, même tout ce qu'il y a de plus en dessous de la beauté normale et lui semblait irradier de prestance, comme s'il était tombé dans un chaudron magique petit qui lui conférerait une beauté éternelle.

"Bon, c'est pas la peine de me faire de la lèche et de me laisser espérer des choses que tu n'es pas en mesure de m'offrir. Je suis pas le genre de femme trop naïve ou se croyant supérieure aux autres au point de ne pas m'apercevoir de ton stratagème. N'essaie pas de me piéger sinon je trouverai un moyen de t'attacher par les pieds en haut du mât. C'est clair?"

Elle le regardait. A vrai dire, lui et elle n'étaient pas si différents. S'il était vraiment ce qu'il disait être, il était condamné à servir les autres sa vie durant, un peu comme elle si un homme réussissait à répondre correctement à une énigme. Son regard changea tout à coup et elle lui dit :

"Ici, je suis seulement le capitaine, tu ne me dois rien si ce n'est par ton tout nouveau rang de mousaillon. Jamais...jamais tu m'entends, nos races respectives doivent entrer en considération! Je suis Yuna et toi...je ne sais pas ton nom au fait...bon, tant pis, tu t'appeleras euh...Davis!"

Elle lui sourit.

"Donc Davis! La première chose qu'il faut que tu apprennes si tu veux devenir pirate c'est à chanter! Allez vas y! Fais moi une démonstration et je te dirai si c'est bien ou pas!"

Elle marqua une pause puis, comme si elle avait oublié quelque chose d'important, reprit :

"Ah et quand je te donne un ordre, on dit : "Oui mon capitaine" d'une manière forte et claire! De toute manière, ne t'inquiète pas parce qu'ici, personne ne t'entendra!"

Elle lui fit un clin d'oeil, puis attendit qu'il pousse la chansonnette.

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Dim 24 Avr 2011, 13:23

    Yuna était une orine, je ne l'avais pourtant pas remarqué mais cela me sembla évident une fois qu'elle l'avait laissé présagé dans son regard où sommeillait cette hantise d'être soumise à un autre, cette éventualité où sa liberté ne serait plus qu'un immense flot entouré des désirs d'un maître pervers. Tout me devint clair, ce caractère explosif, ces réflexes de défense ne servait qu'à défendre sa liberté et non son corps à proprement parlé, il ne fallait pas toucher à un cheveux de la belle dans la peau de la bête. Cette femme était unique, je m'en doutais déjà mais j'en comprenais toute la porté.

    Ma petite tirade ne l'avait pas laissé indifférente et des questions subsistaient. Comprenait-elle toute l'étendue des pouvoirs d'un génie ? Pouvait-elle entrevoir les possibilités infinis qui s'offraient à elle d'un simple souhait ? Comprendrait-elle seulement que j'étais homme à lui offrir milles merveilles ou milles horreurs si telle envie me prenait ? Que les règles étaient celles de mon jeu et qu'elle s'y perdrait facilement ou y trouverait les plus beaux trésors ? Elle se mis cependant à tourner autour de moi, histoire de juger de la marchandise à embarquer avec elle sur les mers déchaînées, le soleil frappant d'une folie dont j'étais maître tant que j'en décidai ainsi. Je la fixai du coin du regard tant qu'elle tournait autour de moi, prenant un certain plaisir à être défiguré d'une telle façon par une telle femme aux moeurs et aux rituels peu habituels. La brume marine que je n'avais pas provoqué envahissait doucement l'horizon et cela contraignait quelque peu les plans, rendant toute visibilité lointaine impossible. Seulement Yuna me sorti de mes songes en m'appelant.. ben Devis tiens. Quel drôle de nom ? Après tout pourquoi pas. La règle des génies était de ne jamais révéler leur véritable nom à qui que ce soit. Je m'étais renommé Naram et comme tout génie, mon nom d'emprunt me permettait de ne jamais avoir de problèmes. Seulement parfois, des maîtres malicieux auraient presque réussi à me délier la langue mais si cela arrivait un jour, alors je devrai les servir pour l'éternité, jusqu'à ce que mort de l'un de nous deux ne survienne et disons le, cela n'était pas dans mes plans à venir si je voulais arriver à mes fins.

    Enfin, elle me demanda de... chanter ? Chanter, moi ? Je n'étais pas du genre à pousser la chansonnette, jamais même. Lorsque je chantai de ma voix si grave, de ténor comme disait souvent Sayuri, j'avais l'impression d'entendre toute la tristesse qui sommeillait en moi et je n'aimais pas ça. Peu importait les intonations que je prenais, tous tendaient à refléter une chanson aux mélancolies indéchirables. Seulement en ce jour, je ne voulais pas donner cette impression à mon capitaine de fortune. C'est alors que je me souvenus d'une histoire que l'on m'avais apprise alors que j'étais enfant.

    " Je crois que je ne sais pas chanter. je ne connais aucune chanson. Cependant, je crois me souvenir d'une histoire que l'on m'a raconté sur l'océan.. " et je me m'assis sur un rebord du bateau, mes jambes dans le vide.

    " Un jour où le zénith se dissipait dans la pluie d'un jour sans lendemain, les gouttes d'un ciel à l'abandon rencontra l'océan prêt à toutes les enlacer. On entendait les sirènes et leurs chants hypnotiques miroiter nos désirs de sorte que nous désirions tous embrasser les couleurs de l'océan. Ce ciel et cet océan aux paradoxes d'un espace lointain n’échangeaient continuellement que d'infimes gouttes d'eau, rien ne les rapprochait mais l'amour qu'ils se renvoyaient, firent naître d'une harpe naturelle les ondins aux beautés cristallines et tous ceux que l'homme su assouvir. Tous naviguent sur les eaux calmes mais peu se doutent qu'ils ne sont que des messagers d'un amour entre ciel et mer, à la rencontre de leurs enfants enchanteurs. Ceux qui y croient peuvent contempler les infimes gouttes d'amour remonter jusqu'au ciel, s'ils sont destinés à aimer à l'océan. " je marquai une pause

    " Et vous mon capitaine, aimez-vous l'océan ? " dis-je en tournant ma tête vers elle.

    Je lui réservai une surprise qu'elle était loin d’imaginer.
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Dim 07 Aoû 2011, 21:03

Yuna faillit frapper son moussaillon, Davis puisque tel était le nom qu'elle lui avait donné, lorsqu'il lui dit qu'il ne savait pas chanter. Non mais vraiment, il n'était pas très coopératif. Se rendait-il compte qu'il se trouvait sur son navire et que ne point obéir à un ordre du capitaine pouvait lui couter la planche? Remarque, ce serait plutôt amusant de voir cet individu avancer fébrilement sur le bois de bois, avant de sauter et de nourrir les crocodiles ou requins ou, pourquoi pas, les sirènes de l'océan. Parce que si Yuna avait appris une chose de ses voyages en mer, c'était que les sirènes pouvaient s'avérer monstrueuses. Bien sûr, la plupart étaient de frêles jeunes femmes timides et hésitantes comme Lastraé qu'elle avait rencontré il y a bien longtemps, mais certaines, au contraire, étaient de viles sorcières assoiffées de chaire humaine, attirant les hommes de par leur beauté légendaire pour mieux les dévorer une fois que les malheureux étaient tombés à l'eau. Enfin, trêve de pensées sans lien avec la situation car Yuna devait réfléchir à présent à ce qu'elle allait faire subir à cet homme désobéissant. Bon, elle pourrait peut-être lui pardonner, après tout, elle n'avait pas envie de ressembler aux tortionnaires qui servaient de maître à ses...soeurs de race.

La pirate, dans son mécontentement, n'avait pas fait attention au fait que le génie voulait échanger une chanson contre une histoire. Voilà qui ferait parfaitement l'affaire car, chez les pirates, ce qu'on aimait le plus, à part boire de l'alcool des quatre coins du monde en chantant, c'était bien de raconter des histoires! Yuna était forte pour ce genre de discipline, raconter ses aventures en faisant frémir de peur les enfants, en amusant son public en contant ses mésaventures! C'était vraiment quelque chose qu'elle aimait, même si, elle devait l'avouer, elle enjolivait ou noircissait un peu les choses parfois, mais seulement un petit peu! Après tout, ce n'était que des récits et beaucoup de légendes pirates avaient été déformées avec le temps, si bien que l'histoire d'origine paraîtrait complètement fade avec le temps! Yuna aimait entendre d'autres pirates raconter ses aventures auprès d'un feu de camps et elle savait que certains les déformaient mais elle s'en fichait pas mal tant que la déformation était arrangeante! Et puis, il ne fallait pas oublier qu'un jour, elle rentrerait dans l'histoire de la piraterie en devenant chef de tous les pirates de Sceptelinôst! Elle en faisait le serment et c'était son but dans la vie!

Bref, elle décida d'écouter son moussaillon raconter son histoire. A vrai dire, ça lui disait vaguement quelque chose et, vu toutes les histoires qu'elle avait déjà entendu, elle se doutait que celle-ci était déjà passée par ses oreilles, même si elle devait être beaucoup moins bien racontée. Après tout, les pirates avaient un langage de pirate et ce jeune homme aux cheveux couleur de l'océan ne pourrait sans doute pas devenir pirate. Quoi que...Yuna se souvenait d'une jeune recrue qui l'avait accompagné sur les mers, un certain Natsuo Kawasa et qui avait tout d'un fils à papa, rien que le kimono qu'il portait faisait rire ses compagnons...et ses manières étaient très amusantes également! Yuna sourit légèrement en se souvenant de lui, elle ne savait pas ce qu'il était devenu mais le cercle de la vie tournait sans cesse et, peut-être qu'un beau matin, elle le rencontrerait de nouveau! C'était ça aussi qui était excitant : l'incertitude! Vivre sa vie selon son humeur ou au grès du vent et laisser le destin décider pour nous de ce qui allait être aujourd'hui et demain! Pour Yuna, il n'y avait pas plus belle vie!

En tout cas, l'histoire de cet homme la fit sourire et son regard se porta vers l'océan, s'appuyant à la rampe près de lui. Si elle aimait l'océan? La question semblait stupide puisque si elle ne l'aimait pas, elle ne passerait pas sa vie dans ses bras. Cependant, Yuna n'était pas idiote et elle avait une assez bonne compréhension des personnes qui l'entourait. Ce génie aimait surprendre et si il lui posait une question pareille, c'était surement pour appuyer un effet de surprise qui viendrait ensuite. La pirate n'avait rien de raffiné mais elle était intelligente malgré un vocabulaire peu engageant.

"Hé bé! Je t'engage comme conteur quand tu veux! Enfin, ptêtre que certains pirates comprendront pas, on a pas un langage très raffiné comme toi Davis! Mais c'est très bien parlé!"

Puis, la jeune femme prit un air plus sérieux et dit tout simplement :

"Je sens que tu veux me montrer un truc toi...hein? Tu serais pas un petit moussaillon coquin par hasard?"

Yuna fit son regard suspicieux puis finit par dire :

"Oui, j'aime l'océan, et j'espère que je mourrai engloutie en son sein..."
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Dim 28 Aoû 2011, 20:29

    Je lui répétais alors : " Ceux qui y croient peuvent contempler les infimes gouttes d'amour remonter jusqu'au ciel, s'ils sont destinés à aimer à l'océan. " dès l'instant où elle me confia qu'elle souhaitait que ce titan bleu l’accueille en son sein à son dernier souffle de vie.

    Je m'avançai vers Yuna en lui tapant amicalement sur l'épaule. Je lui souhaitais qu'elle puisse voguer éternellement sur les mers déchainées et que personne n'essaye jamais de l'en empêcher, aussi j'aurais été capable de tuer quiconque aurait eu cette prétention car Yuna était magnifique lorsqu'elle était libre.

    " En effet, il parait que je suis... Surprenant, mon capitaine. " dis-je en repensant aux horreurs que j'avais pu commettre, ainsi qu'à toutes les beautés que j'avais, un jour, su peindre par amour. L'océan avait toujours été ma seule demeure. Lorsque j'étais triste, je contemplais son infinie sur le rivage, lorsque je me sentais seul, ces eaux profondes étaient les seuls à pouvoir me consoler. Son rythme inlassable,sa mélodie sempiternelle, tout ce que l'océan était me réconfortait. Et à travers les âges, j'avais pu découvrir ce que l'océan cachait de plus secret. Dans ses confinements sombres, il y avait des choses qu'on ne pouvait garder bien longtemps pour soi. J'y avais moi même battit un temple il y a des siècles repensai-je. Mais ce n'était pas cet endroit que je voulais montrer à mon capitaine. Non, c'était bien plus. Je voulais lui montrer que les légendes peuvent toutes prendre formes au delà de mythes mensongers.

    Courant sur le bateau, je me positionnai au point le plus culminent, histoire de pouvoir presque faire un avec cet océan. Je lui chuchotai alors : " Nous jurons notre amour, nous croyons à ta beauté, cette idylle prendra fin en ton coeur, puisses-tu nous montrer la voie. " et cette âme-sœur aquatique me répondit. On entendit un écho puissant vibrer sous nos pieds jusque dans les abîmes, un chant que l'on croyait provenir de mille et une sirènes. Ce chant était aussi radieux qu'il nous glacerait le sang et lorsque je rejoignais Yuna, je savais déjà qu'il faudrait s'accrocher pour ne pas dériver.

    " Admirez mon capitaine, comme les contes prennent vie d'un simple désir ! " hurlai-je dans le tumulte d'un gigantesque tourbillon dont les parois cachaient l'horizon. Nous n'étions que fourmis au centre de celui-ci et nous pouvions observer l'eau en infimes gouttes inverser son apesanteur pour rejoindre le ciel. Je m'arrêtai un instant sur ce spectacle qu'on avait rarement l'occasion d'observer. Pourtant, je ne devais pas tarder, nous serions emporté par un tsunami si je ne continuai pas le rituel. Grimpant sur le mât à grande vitesse, je faisais démonstration d'une agilité que j'étais certain d'avoir perdu avec le temps et qui m'étonnait. Peut-être était-ce l'excitation de l'évènement ?

    " Permets-nous, ô ma belle, de voguer en ton antre ! " et ma voix semblait transformée par une magie qui l’amplifiait. Je me prenais quelques giclées de flottes toutes les dix secondes mais je tenais le cap, me tenant fermement, je ne devais pas abandonner de toute façon. Et c'est ainsi que l'océan se referma sur nous sans pour autant toucher le bateau, tel un immense tuyaux, la vague formait un cylindre sur lequel le bateau glissait avec aisance. Redescendant le long du tronc pour retomber sur le plancher ferme et solide quoi que, bien humide, je faisais remarquer à mon capitaine toutes les sirènes qui virevoltaient, tout autour de nous, dans ce cylindre d'eau. Dans le même sens que nous, elles semblaient toutes nous suivre et il semblait difficile de percevoir une once d'hostilité ou au contraire si elles se montraient êtres d'excellentes hôtesses d'accueil.

    " Nous sommes bientôt arrivés. Dans l'antre de l'océan. Toujours en quête de trésors mon capitaine ? Car, si le danger ne vous fait pas peur, vous serez servie en adrénaline autant qu'en pièces d'or ! " et je sentais que ma vie était déjà bien moins ennuyante en sa compagnie. Et puis, je m'étais plutôt habitué à ce qu'elle me nomme Devis.

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Lun 12 Déc 2011, 20:12

Yuna acquiesça lorsque Davis reprit son idée. C’est vrai qu’il était surprenant, à la fois proche et distant et terriblement contradictoire peut-être. Enfin, de toute manière, la pirate ne s’embêtait pas à réfléchir sur les gens qui l’entouraient. Oh bien sûr ça lui arrivait mais seulement lorsqu’elle était mélancolique, ce qui n’était pas souvent le cas. La jeune femme partait du principe qu’elle devait prendre les gens comme ils étaient, sans les juger car elle ne voulait pas non plus l’être. Si, après, les personnes qui l’entouraient voulaient la tromper, qu’ils le fassent, mais elle savait qu’ils en seraient punis par la suite, punis par leur propre conscience et punis par le sort qui s’abattrait sur eux. Enfin, Yuna était plutôt douée pour arriver à déterminer quelle sorte d’individu se trouvait en face d’elle d’un seul coup d’œil. Après tout, elle était pirate et elle voyait des malfrats, des gens malhonnêtes et toutes autres espèces de personnes désignées comme « peu fréquentables » tous les jours. Et puis, qui pouvait vraiment se vanter d’être sans reproche ? Et quelle était la règle qui permettait de distinguer le bon du mauvais ? Ces questions étaient sans nul doute celles qui faisaient que Yuna ne se prenait pas la tête. Un voleur pouvait aussi être le plus loyal des amis alors qu’un médecin pouvait s’avérer être un opportuniste et un traitre. Il fallait se méfier du masque des apparences, et pour la jeune femme, c’était donc les faits, le comportement, qui prévalaient et non la race et le statut social. Bref, pour elle, Davis était un chouette moussaillon !

Elle se demanda d’ailleurs quelle mouche l’avait piqué lorsqu’il se mit à courir sur le pont. Oui, il était chouette mais un peu bizarre quand même, bien que, justement, ce soit une caractéristique que la pirate appréciait chez les individus. Après tout, beaucoup de gens n’avaient aucun intérêt, bien trop prévisible et conforme à une norme sociale qui n’était que le produit de leur pure imagination ! Mais Davis, lui, sortait de l’ordinaire ! Peut-être même lui donnerait-elle une promotion un jour s’il voulait rester dans la piraterie ! Enfin, lorsqu’elle sentit le sol trembler sous ses pieds, Yuna ne fut plus tout à fait sûre de vouloir accorder cet avancement à son nouveau moussaillon. Qu’avait-il fait ?

Après un moment d’hésitation un grand sourire apparut sur les lèvres de Yuna ! Un peu d’aventure ne ferait pas de mal, au contraire ! Ce qui se passait était purement extraordinaire, mythique, et la pirate fut prise d’un rire de contentement qu’on aurait pu prendre pour une sorte de peur qui se manifestait étrangement mais il n’en était rien ! Yuna était belle et bien ravie de ce qu’il se passait à présent ! Alors que Davis revenait près d’elle dans le tumulte de l’océan pour lui dire d’admirer le spectacle, le conte qui prenait vie, elle lui fit l’un de ses plus beaux sourires, un sourire où l’on voyait l’excitation, le bonheur et une sorte de petite note de défi !


Et le moussaillon se dirigea vers le mât, y grimpant comme un pirate, un vrai de vrai. Tanguant à chaque pas, Yuna décida de prendre une corde qu’elle s’attacha autour de la taille avant de faire de même avec le mât ! Elle ne pourrait pas s’envoler ainsi et jouir de ce qui se déroulait devant ses yeux sans se préoccuper d’autre chose ! Et alors que tout s’accélérait, la pirate cria des paroles inaudibles, des cris de joies, des cris qui la rendait plus puissante, rechargeaient ses batteries ! Elle se sentait vivante ! Oh oui ! Terriblement vivante !

Elle prit une seconde corde après un moment de pur relâchement, de pur bonheur et grimpa sur le mât pour rejoindre l’homme qui était à l’origine de tout cela. Rattachant sa propre corde en haut de celui-ci ainsi que celle qui était destiné à Davis, elle lui tendit en souriant du même sourire avide d’aventure ! Et du haut du mât, il était encore plus impressionnant de contempler cette scène, une scène qu’elle n’avait jamais eu l’occasion d’observer ! Et plus que la voir, Yuna était bien décidée à la vivre à fond ! Les sirènes étaient avec eux, telles les filles de l’océan qui lui guidaient, ou bien les surveillaient ! Mais à quoi bon savoir ce qu’elles souhaitaient au juste ? Oui, ce qui importait était que les ondins soient ici pour eux ! Ils étaient le centre de l’univers, si petit et pourtant voguant au creux de l’océan lui-même !

Et lorsque Davis lui révéla où ils allaient, lui demandant par la même occasion si elle avait toujours soif d’aventures, la pirate le regarda dans les yeux, sortant son sabre par la même occasion, le pointant vers le plafond entièrement fait d’eau avant de lui dire :

« La vraie question est de savoir si toi, Davis, tu as vraiment soif d’aventure ! Moi je suis une pirate ! Une pirate est né pour vivre des aventures, pour braver l’océan et pour vivre avec celui-ci ! Suis-moi moussaillon !! »

Et Yuna, après avoir vérifié que sa corde était solidement accrochée au mât, sauta de celui-ci dans un geste habile, geste qui valut à la pirate plusieurs tours de mât, vitesse qui n’empêchait pas ses cris de parvenir à Davis ! Elle était totalement ravie, sentant l’air dans ses cheveux, le vent de la liberté souffler bien plus que jamais !
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