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 [Quête] Libre ou Esclave? [Jaagd]

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Ven 08 Avr 2016, 23:22

Les vents étaient déchaînés. Ce n'était pas rare qu'il lui arrive de se retrouver coincé dans une tempête de sable, mais le nombre de fois où il en avait croisé de telles se comptait sur le nombre des doigts. Le paysage était à la couleur du sable, le ciel, l'horizon, le sol, tout était presque unicolore, et avec ça s'ajoutaient les rafales de sables qui venaient fouetter son visage, l'obligeant à plisser les yeux au maximum, réduisant ainsi son champ de vision déjà bien maigre. Ainsi Attlaï marchait péniblement et très lentement, tenant fermement par la bride Balamer, qui tout comme lui, luttait contre les vents en colère. Où allait-il? Il n'en avait pas la moindre idée. Il espérait simplement que ses pas le dirigeaient hors de la tempête et non pas vers le cœur.
Soudain, dans ce paysage monochrome , une forme sombre se dessina à l'horizon, une forme large ressemblant à une structure quelconque. N'ayant rien d'autre de mieux à faire, il se dirigea du mieux qu'il put en direction de la forme. Et plus il avançait plus la structure se précisait. C'était une grande masse rocailleuse, et lorsqu'il fut suffisamment proche, il put même y déceler une entrée: Une grotte! Rien n'aurait pu lui faire plus plaisir que cette découverte en ce moment là. Il tenta d'accélérer le pas, en vain, pour se ruer à l’abri, et au bout de deux grosses laborieuses minutes, son pied foula enfin une surface dure, et il put se précipiter à l'intérieur de l'ouverture, suivi par son fidèle destrier.
Lorsqu'il fut assez avancé pour que les vents ne l'atteignent plus, il se laissa tomber contre une des parois et soupira de soulagement. Il but une large gorgée dans sa gourde, ce qui ne lui ressemblait pas, lui qui était d'habitude si économe. Une fois désaltéré, Attlaï regarda en direction des profondeurs de la grotte, celle-ci se prolongeait plus loin. Il regarda à l'extérieur, la tempête soufflait toujours aussi fort. Bon, après tout, il n'avait rien à perdre à jeter un coup d’œil. Il demanda à Balamer de rester en place, bien qu'il ne pouvait pas aller bien loin, et alors il s'engouffra dans les profondeurs. Enfin, du moins était-ce ce qu'il croyait, car après s'être rendu compte que le sol était anormalement peu accidenté, il vit une lumière au fond. L'endroit était habité? Il voulut aller voir, mais il eut à peine le temps de se retourner quand il entendit soudain un bruit derrière lui, puis il ressentit un choc sur sa nuque et sa vision se floutât avant de s'éteindre pendant qu'il tombait lourdement au sol.



Il se réveilla. Il ressentait encore une douleur à la nuque, ce était peu agréable. Il ne fallu alors qu'une dizaine de seconde pour se rappeler des évènements qui venaient de se dérouler. Soudain paniqué, il tâta sa ceinture et découvrit avec effroi que ses sabres n'y étaient plus. Son arc n'était pas non plus présent. Il se releva d'un bond et chercha Balamer et eut la mauvaise surprise de ne pas le trouver. Alors, il regarda autour de lui. Il était dans une cavité peu large au sol plat et dont la sortie était bloquée par d'épais barreaux. De l'autre côté, un couloir éclairé par quelques torches. Il comprit alors: Il avait été capturé par des vendeur d'esclaves. Il frappa les barreaux, essaya de les tordre, mais rien n'était à y faire. Il était bloqué dans cette prison rustique à attendre que l'on décide de son destin. Non. Jamais il ne s'y résoudrait. Ces mêmes gens qu'il combattait fréquemment, il ne les laisserait pas lui ôter sa liberté, jamais.
Des bruits de pas se firent entendre. Un pillard passa devant lui, l'air tranquille, et il remarqua alors le visage décontenancé d'Attlaï, il ne put s'empêcher de le provoquer.

" Alors? Qu'est ce que ça fait de se retrouver emprisonné derrière des barreaux? J'imagine que tu ne t'attendais pas à ça hein? Oh, et puis..c'est bien toi celui qui était accompagné d'un cheval noir, n'est-ce pas? C'est une magnifique bête, on pourra en tirer un très bon prix! Enfin, plus que pour toi en tout cas, vu ta tête de barbare! Ah ah ah!

La provocation fit mouche et Attlaï se rua vers les barreaux.

- Vous ne toucherez pas à Balamer!! Faîtes lui quoi que ce soit et je vous arrache la tête!!
- Oooohh, qu'est ce que j'ai peuuur! Le grand méchant va venir se vengeeeer! C'est ridicule!! Peu importe qui tu as été, d'ici quelques jours ou moins, tu seras une simple marchandise vendue..ou bien un cadavre.

Attlaï tremblait de rage, ses mains serraient si fort les barreaux qu'ils auraient pu céder si ils n'avaient pas été aussi épais.

- Vous ne m'ôterez jamais ma liberté, vous bande de vautours merdeux. Vous pouvez essayez tant que vous voulez, jamais vous ne me retirerez ce que j'ai de plus précieux.

Le brigand parut amusé par cette défiance, il se rapprocha un peu des barreaux, fixant Attlaï dans les yeux.

- C'est vraiment ce que tu penses? Crois moi, très bientôt, tu ravaleras tes belles paroles et tes beaux rêves. Très bientôt, il ne te restera plus rien, pas même de la tristesse pour pleurer tes jours heureux. "

Il continua de se rapprocher et bientôt les deux visages se retrouvèrent à peine une vingtaine de centimètres l'un de l'autre, séparés par les barreaux. L'un respirait la colère, l'autre souriait victorieusement. Puis, voulant le rabaisser une dernière fois, le garde lui cracha à la figure. Ce fut son erreur.
Ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Pris d'un soudain accès de fureur, Attlaï tendit brusquement son bras à travers les barreaux et attrapa celui du gêolier. Alors il tira de tout ses forces, arrachant un cri de douleur à sa "victime". Il continua de tirer ainsi pendant quelques secondes. Puis, immobilisant le bras dans cette position avec son autre main, il lui brisa les doigts un à un avec l'autre. Les cris de douleur du pillard finirent par attirer ses camarades, qui accoururent en vitesse. Voyant que les "renforts" arrivaient, Attlaï conclut en plaquant violemment le bras contre les barreaux dans le "mauvais sens" sans cesser de tirer, il y a alors un craquement sourd et seulement à ce moment il relâcha sa victime. Le gêolier se roula de douleur à terre, puis une fois le pic passé, voyant que son bras droit ne répondait plus, les larmes aux yeux, il beugla de colère.

" BUTEZ CE FILS DE p*tain!! REGARDE CE QU'IL M'A FAIT SHAHRYAR, IL M'A PETE LE BRAS!! BUTE LE p*tain!! BUTE LE!! "

Il s'adressait à celui qui semblait être le chef des pillards. Mais celui-ci stoppa ses cris par un fort "ATTENDS! Calme toi!". L'autorité du chef était forte car toute la troupe se tût, à l'exception de la victime qui sanglotait en constatant son bras.

" Ne nous laissons pas entraîner par la colère. Cela faisait longtemps que nous n'avions pas mis la main sur un humain fort et robuste comme celui-ci. Certains sorciers pourraient le racheter à prix d'or pour en faire leur esclave. Il serait dommage de le tuer maintenant à cause de ton tempérament provocateur Zhumir.
Il désigna deux de ses hommes.
Aidez le à marcher et voyez ce que vous pouvez faire pour son bras. "

Puis, lorsque les trois furent partis, il s'adressa directement à Attlaï.

Tu as bien de la chance que je te laisse la vie sauve pour cette fois. Mais tu as blessé l'un de mes hommes, tu n'en t'en tireras pas comme ça. "

Alors, soudain, il saisit la lance qu'il tenait, et la passant à travers les barreaux, il transperça l'épaule du nomade, qui serra les dents en retenant un cri de douleur. Puis, le meneur, qui apparemment s'appelait Shahryar, donna une instruction aux hommes qui étaient encore là, et ces derniers entrèrent dans la cellule d'Attlaï armés de gourdins. Alors, ils le frappèrent. Déjà handicapé avec sa fraîche blessure à l'épaule et encerclé, il ne put résister longtemps, et bientôt la pluie de coup le fit tomber à terre. Ses tortionnaires laissèrent alors leur gourdin et se contentèrent de le ruer de coups de pieds, dans les côtes, dans le visage, dans les jambes, partout. Le supplice dura ainsi quelques longues minutes, jusqu'à leur chef leur demande d'arrêter et leur transmette une dernière instruction, qu'Attlaï entendit à peine, tout juste conscient: " Changez le de cellule et enchaînez le bien. Il a le sang chaud. " Alors il sentit qu'on le portait à bout de bras, et tandis que sa vision était faible, il se sentit déplacé, ses pieds trainant par terre, et il perdit conscience de nouveau.

Son second réveil fut encore moins agréable que le premier. Il se retrouva cette fois avec les deux mains enchaînées au mur. Son corps était couvert de bleus et de plaies récentes, sa mine était pitoyable et du sang coulait par la coin de sa bouche. Pour sûr, ces bâtards l'avaient bien amoché, mais si ils pensaient qu'ils l'avaient brisé, ils se trompaient fortement. Oh..oui.

" Alors, déjà réveillé? "

Attlaï leva la tête et vit, à travers les barreaux de sa nouvelle cellule, un geôlier, différent du précédent, qui s'adressait à lui. Mais tout comme l'autre, il avait un sourire narquois sur les lèvres, ce sourire insupportable qu'il rêvait de tordre.

" J'espère que tu as bien compris comment ça fonctionne ici. La prochaine fois que tu te rebelles, ce sera bien pire. Tu as blessé mon pote, alors crois moi bien que je vais tout faire pour que les jours que tu passes ici soient les pires de ta vie. Et si tu as la chance, un quelconque sorcier ou je ne sais quoi t'achèteras et ta seule consolation sera de passer d'une vie de prisonnier à une vie d'esclave. T'as compris? "

Tout comme l'autre, il était sûr de lui. Ces chiens ne perdaient rien pour attendre. Qu'ils rient, qu'ils rient donc, mais rira bien qui rira le dernier lorsque sera venue l'heure de rendre les comptes. Mais en attendant, il allait leur montrer, que leur pathétique séquestration était loin de l'avoir brisé. Il articula faiblement.

" Ah..ah...ah..vous n'aurez..jamais...ma liberté.."

Alors, il releva un peu plus la tête, et son geôlier put voir plus précisément son visage. Et ce qu'il vit, ce n'était pas le regard d'un homme désespéré, non, ce qu'il vit ce fut de la fureur à l'état le plus pur. Une colère bestiale qui brûlait dans ces deux yeux. Et en dessous, un sourire faible mais carnassier. Il parut intimidé pendant quelques instants, comme si il craignait une bête sauvage, puis il secoua la tête, cracha par terre et tourna les talons en lui envoyant quelque dernière menace.

" Tshh! Je te crèverai les yeux! "

Alors, il n'y eut plus aucun bruit. Attlaï soupira, mais cela ressemblait plus à un râle d'agonie qu'autre chose. Il était en bien piteux état, et pour couronner le tout, il pouvait maintenant à peine bouger ses bras. Ce n'est qu'à ce moment qu'il remarqua qu'il y avait une forme allongé proche de lui sur le sol. Il y reconnut la forme d'un humain recroquevillé. Cependant, il ne bougeait pas. Alors, avec sa faible voix, il s'adressa à lui.

" Ehh..T'es vivant..?"


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Sam 09 Avr 2016, 11:32

Libre ou Esclave ?

feat. Attlaï & Jaagd


C'était la première fois que Jaagd se rendait dans cette partie du continent naturel, le désert. Elle n'avait pas vraiment l'habitude que le sol soit aussi mou, en l’occurrence, fait de sable. Il lui faudrait un moment avant de s'adapter aux mœurs de ce lieu. Le soleil était de plomb, le vent soufflait fortement, la chaleur était à son comble. La jeune femme se saisissait de sa gourde afin d'hydrater sa gorge qui se trouvait être sèche. Elle s'arrêta un instant, enleva l'un de ses gants, versa de l'eau dans sa main et la tendait à Ipiky, son oiseau. Lorsque que les deux furent hydratés, ils reprirent la marche. Le souffle du vent s'intensifiait de plus en plus. La bélua ne connaissait pas réellement les signes avant-coureurs de tempête dans le désert, mais elle se méfiait de ce vent qui montait bien assez vite en besogne. Les minutes passaient longuement, et le temps se dégradait rapidement. La lancière n'eut pas vraiment le temps d'y penser, que la tempête s'était déjà levée. Elle peinait à avancer, tant le vent était fort. Le sable venait fouetter le masque qui recouvrait le visage de la jeune femme, qui déblayait celui-ci tandis que le sable venait se loger dans ses yeux par les trous qui leur étaient destinés. Elle s'empressa d'enlever Ipiky de son épaule pour le mettre dans son col, ainsi il serait à l'abri.


Alors que Jaagd s’avançait dans cette infinie étendue de sable, elle apercevait au loin une structure rocailleuse. La bélua décida de s'en approcher afin de s'y abriter. Plus elle avançait, plus la texture devenait précise et claire. Une grotte se dessinait en bas de l'architecture. La lancière essayait de marcher à un rythme plus soutenu, afin d'atteindre cette fameuse grotte au plus vite. Elle avait entendu parler des mirages, des hallucinations dues au désert. La jeune femme espérait de tout cœur que cela n'en soit pas un. Quelques longues et productives minutes plus tard, elle arrivait devant l'entrée de la grotte. Jaagd scrutait l'intérieur avec précautions avant de s'y aventurer. Enfin, elle avait pu s'abriter de la tempête, et elle était au calme. La bélua secouait ses vêtements qui étaient pleins de sable. Elle jeta un coup d’œil dans son col pour s'assurer de la sécurité de son oiseau. Il allait bien, et elle aussi. Les deux étaient sains et saufs, alors la lancière pouvait d'ores et déjà s'occuper plus avant de cette tempête. Elle fixait l'horizon qui était prit au cœur de ce caprice du temps. La tempête étant partie pour durer, la jeune femme n'avait guère le choix que de passer la nuit ici.


Alors qu'elle fixait l'horizon, la jeune femme entendu un léger bruit. Son corps se crispa lorsque l'idée qu'il y ait quelqu'un derrière elle, lui traversa l'esprit. La bélua n'eut pas le temps de se retourner qu'elle sentit une vive douleur à l'arrière de sa tête, avant de s'écrouler. La lancière gardait les yeux ouverts un court instant lorsqu'elle tomba au sol, elle pouvait entendre des bruits de pas résonner dans son esprit, et entrapercevoir les pieds d'une personne avant de perdre connaissance. L'homme qui lui avait assené le coup ne l'avait pas ménagée, car la jeune femme resta un long moment au sol, dans l'inconscience, avant de rependre connaissance. Elle entendait tout d'abord des sons inaudibles, qui résonnaient fortement dans sa tête. Puis la jeune femme commençait à nouveau à sentir ses membres. Enfin, elle entrouvrait difficilement les yeux. Sa vision était floue probablement dû au choc, et son masque obstruait sa vue étant de travers, il avait dû se positionner ainsi lors de sa chute. Jaagd était complètement sonnée et avait la tête qui tournait. Elle essaya de bouger ses doigts qui tremblaient fortement, puis elle bougea sa main, qui avait du mal à effectuer les mouvements demandés.


Au bout de quelques longues minutes à essayer de réhabiliter ses membres, elle pu enfin se mouvoir. Ses bras tremblaient et manquaient encore de force, mais elle récupérerait en un rien de temps. La bélua essayait de sentir son épaule gauche ainsi que son dos, afin de détecter une éventuelle douleur. N'ayant rien senti, elle estima que sa blessure ne s'était pas de nouveau rouverte. Alors que la lancière essayait de ne pas trop bouger, le temps que ses mouvements reprennent de l’assurance, elle entendit la voix d'un homme retentir faiblement sur un ton interrogatif. Elle bougea légèrement la tête et regardait autour d'elle. Des barreaux, des hommes qui se tenaient debout non loin de sa cage. Puis Jaagd se tourna complètement, pour apercevoir un homme ensanglanté qui était attaché comme un animal féroce. Les sons inaudibles qu'elle avait entendu devaient provenir de ses ravisseurs et de cet homme enchaîné. La jeune femme n'avait pu entendre leurs paroles car elle n'avait pas reprit totalement conscience de son environnement à ce moment là. Mais à présent, elle était consciente, et elle se souvenait de ce qu'il s'était passé avant qu'elle ne perde connaissance. Le problème qui se présentait maintenant, était de savoir ce qu'il se passait dans l'immédiat. Pourquoi l'avaient-ils capturée ? Que lui voulaient-ils ? Qu'allaient-ils faire d'elle ? Toutes ces questions envahissaient les pensées de Jaagd, mais elles restaient sans réponses.


Mots:

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