Je sortis une couverture de l’un des sacs et, consciencieusement, la déposait sur la protection que j’avais étalée sur le sol au préalable. Je lissai les plis et pris soin de vérifier que celle-ci était assez épaisse pour que les aspérités ne pussent pas déranger la personne qui s’installerait ici : moi. J’estimai néanmoins qu’il valait mieux ajouter une couche et pliai plusieurs fois un autre tissu. Je retirai mes chaussures, roulai mes chaussettes que je fis glisser à l’intérieur et les rangeai de la meilleure façon qui fût étant donné la situation. Si j’avais décidé d’ignorer l’Ange, il m’apparut vite qu’elle était dans le même état d’esprit. Tant mieux. Je m’emparai d’un carnet, d’un crayon, d’un bol et d’un récipient ayant la particularité de garder la chaleur. Ce fut à ce moment précis, contre toute attente, qu’elle m’adressa la parole. Je la fixai, elle, sa toile, ses sardines et ses arceaux. Mon regard eut l’air de la questionner : me prenait-elle pour un domestique ? Un sourire moqueur ourla mes lèvres et je me détournai sans un mot pour aller m’asseoir en tailleur à l’endroit exact que j’avais préparé plus tôt. En décidant de la composition des groupes, j’avais fait en sorte de pouvoir la surveiller. Qu’elle se baignât avec Priam ne m’aurait pas dérangé mais je me méfiais des deux autres et ne désirais pas avoir à gérer Adam et Ezechyel en même temps. Priam empêcherait toute dérive sexuelle entre le blond et le brun, chose qui ne me paraissait pas à exclure étant donné la nature de ce qui nous liait, Jun et moi. Je ne pouvais pas compter sur le Déchu pour se retenir de quoi que ce fût. Il en était capable mais pouvoir et vouloir étaient deux concepts différents. Je préférais éviter tout risque.

Tranquillement, je versai du thé dans mon bol et ouvris le carnet. Cela faisait longtemps que je n’avais pas dessiné sans magie. Cependant, je jugeais bon de dresser une carte de l’endroit afin d’éviter de se perdre. Si Freyja se plaignait, je lui ferais savoir qu’en tant que Fille de Réprouvés, elle était bien plus apte à monter une tente qu’à réfléchir à la disposition géographique du lieu et que, de toute façon, vu mon rang hiérarchique, je n’avais pas l’intention de m’accroupir dans la poussière. Cette idée me fit sourire. Imaginer sa réaction d’autant plus. L’envie d’aider la toile à s’enrouler autour de ses chevilles pour la faire tomber s’immisça dans mon esprit. Je me retins, attrapai la vaisselle et bus une gorgée en la regardant. Elle n’avait qu’une idée incomplète de mon potentiel en matière d’irritation d’autrui.

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« Toi, tu… ! » fis-je, sans la quitter des yeux. Inutile de les baisser pour sentir le liquide. Il s’était déversé sur mes doigts, sur mon crayon, sur mon carnet et sur mes genoux. La chaleur avait perdu de sa superbe dans la chute mais si le thé avait été bouillant, le résultat aurait été le même. Je pensai à créer de quoi la faire tomber sur les fesses mais la Magie Bleue m’envoya des signaux marquant sa volonté de ne pas coopérer. Quelle traîtresse. Je ne bougeai pas. « T’as grossi ou c’est m… » Elle avait surtout changé. Elle n’aurait jamais osé autrement. Allongé, je soufflai par le nez. Elle avait de la chance. J’aurais pu vouloir la tuer. « Tu sais que séquestrer un Archimage est puni par la loi ? » lui demandai-je. J’avais bien fait de l’envoyer garnir l’enclos aux cochons depuis Seaghdha. Elle en avait le caractère. Je tentai de défaire les liens mais compris vite que ce serait vain en procédant ainsi. Leur magie avait été créée comme un piège. Je laissai donc mes poignets détendus et enfonçai mon regard dans les prunelles tempêtueuses de Freyja, Ange aux questions et propos effrontés. « Je vais y réfléchir. » murmurai-je. C’était tout vu. Mon récipient à thé fut envoyé violemment contre son crâne. Je souris lorsqu’elle s’écroula sur moi et me redressai pour me débarrasser de son corps. Il roula comme une poupée de chiffon qui tombe d’une chaise, ce qui m’arracha un rire mesquin. Je l’avais bien trop protégée jusqu’ici.

Quelques minutes plus tard, j’avais repris l’exacte position qui avait été mienne avant son intervention. La scène semblait être la même à l’exception près que le campement été montée et que mon regard, noir, fixait le papier sur lequel mon crayon avait terminé son œuvre. Je relevai les yeux, inspirai profondément et laissai Umbra in Lucem soigner ma femme. Cette fois, comme par hasard, la Magie des Magiciens coopéra sans problème. « Traîtresse. » articulai-je, à voix haute. Lentement, en attendant que Freyja se réveillât, je rangeai mes affaires, toujours partiellement empêché par les menottes. Ce n’était pas tant elles le problème. Le souci résidait dans ces horribles proéminences qui avaient poussé sur ma tête. « Quelle idée de s’endormir d’un coup comme ça. » lui lançai-je, l’air de rien. « En revanche… » Je me tournai vers elle et désignai de mes deux mains liées mon crâne. « Aurais-tu l’obligeance de m’enlever ça ? » C’était passablement ridicule, d’autant plus que je n’avais aucune espèce d’affection pour les animaux que je préférais loin de moi, occupés à vivre leur existence sauvage.

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« Pas du tout. » Si j’avais eu connaissance de la suite, j’aurais probablement envoyé mon projectile s’écraser sur son crâne avec plus de force quelques minutes plus tôt. « Vraiment… » fis-je, devant l’hilarité de l’Ange. Elle n’entendit probablement pas mon murmure ni le ton de ce dernier, son rire couvrant le reste. Comme il m’irritait, je croisai les bras sur mon torse et fixai un point pris au hasard, dans une direction dans laquelle elle ne se trouvait pas. « Tss. » Dans d’autres circonstances, nous aurions pu rire ensemble, j’en avais parfaitement conscience. Ces circonstances ne me semblaient néanmoins pas réunies. La Magie de la Lumière m’appelait à passer outre, à relativiser l’ensemble de notre vie commune et à faire preuve d’autodérision. En revanche, la Magie des Ténèbres n’était pas de cet avis. Elle me soufflait des horreurs, bien loin d’une joie commune, bien loin du pardon et bien loin de toute raison. Parce que j’étais un Sorcier, j’avais le loisir de lui reprocher ce que je désirais, égoïstement. Qu’importât que je couchasse avec Adam. Ce n’était pas la même chose. Je finis par tourner les yeux vers elle, en songeant qu’elle ferait mieux de se mettre à genoux plus souvent. « Tu penses que je suis un peu contrarié ? » Lorsque je la voyais ainsi, je prenais réellement conscience qu’elle n’apprenait jamais rien. Peut-être était-ce de ma faute ? Je l’avais trop protégée et je lui avais trop caché ce que j’étais et ce qu’il se passait réellement lorsque quelqu’un me contrariait un peu. Je m’étais relâché, en pensant qu’il serait préférable de lui faire confiance et d’agir de concert, comme un couple normal. Je soufflai par le nez dans un rire désillusionné. « Tu n’as décidemment rien d’une bonne épouse. » commençai-je, tout à fait sérieusement. « Je ne sais même pas pourquoi je tenais tellement à me marier avec toi. Tu n’as aucune fibre maternelle, tu es d’ailleurs toujours une enfant dans ta tête, et tu ne sers à rien, à part à rajouter de nouveaux problèmes à ceux que j’ai déjà. » Je me redressai sans faire appel à mes mains. « Arrête de détruire ma vie. » lui assénai-je, de plus haut, avant de la questionner. « Tu es toujours hilare maintenant ? » Elle devait comprendre. « Je n’ai pas que ça à faire. Si on s’en sort vivants et que tu veux divorcer, tu n’auras qu’à te trouver un avocat. Il m’enverra ta demande. En attendant, je ne sais pas… tu n’as qu’à aller coucher avec mon père, au hasard ? J’ai cru comprendre qu’il avait de l’humour en plus. Vous pourrez rire ensemble comme ça. » Je sentais les morsures de Lux in Tenebris. « J’aurais préféré ne jamais te rencontrer. » continuai-je, avant de conclure en usant d’hypnose. « Retourne t'occuper du campement maintenant. »

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J'ai essayé de faire au mieux avec la musique. J'imagine que c'est le moment de leur souhaiter une joyeuse Saint Valentin...  

Je plongeai mes iris dans les siens, mouillés. Ma magie m’enroba davantage des protections dont j’avais besoin. L’Ange débordait déjà d’émotions. Je n’avais pas besoin de poser ma paume sur sa poitrine pour deviner les battements affolés de son cœur. Je n’avais pas besoin de m’attarder dans ses prunelles pour comprendre que la douleur s’y infusait lentement. J’avais provoqué sciemment son état. Parce qu’elle ne comprenait pas. Je ne pouvais pas lui en vouloir pour ça. C’était ma faute. Je l’avais bercée d’illusions. Je lui avais déjà montré à quel point je pouvais être difficile, mais jamais comme ça. À sa différence, je pouvais me protéger de la peine et je pouvais fuir mes ressentis lâchement, pour le mieux, pour atteindre mes objectifs, pour ne pas la laisser, encore, prendre le dessus sur le reste. Combien de fois devrais-je la briser avant qu’elle comprît ? Elle était mauvaise pour moi. Jamais plus je ne voulais ressentir le Bien. Parfois, lorsque je l’observais, j’avais l’impression qu’elle se croyait tributaire d’une mission me concernant. Et plus elle y croyait, plus elle m’aimait, et plus les événements m’échappaient.

Je me rassis et me servis une nouvelle tasse de thé, hermétique à ses sanglots. Je cessai de la regarder, me contentant de l’écouter déballer et ranger ses affaires. Puis, sa voix retentit. Je serrai les dents mais ne dis rien, pas plus lorsqu’elle parla de grossesse. Mes doigts se raffermirent sur la tasse et ma magie prit le relai. Ne restait plus qu’une forme de colère, celle qui est nécessaire pour ignorer quelqu’un qu’on aime, celle qui est nécessaire pour le détruire. Aurais dû. Le temps employé ne laissait aucun doute. Si des questions auraient pu être posées, les réponses auraient eu la même finalité : elles auraient été vaines, comme ce aurais dû. Quand elle partit, je bus une gorgée du liquide encore chaud. J’attendis. Je bus encore. Aurais dû.

J’inspirai et laissai ma magie ramener l’Aile d’Acier à côté de moi. « Je ne t’ai pas demandé de partir. » lui fis-je savoir. J’avais beau réfléchir, je ne voyais pas dans quel temps elle aurait pu avoir connaissance d’une quelconque grossesse et perdre l’enfant. Mes espions ne m’avaient rien dit. De qui aurait-il été ? De moi ? De mon père ? De Judas ? D’un des inconnus dans les bras desquels elle s’était perdue à Avalon ou à Sceptelinôst ? Je faillis lui demander pourquoi est-ce qu’elle ne m’en avait pas parlé plus tôt mais me retins. Je devais rester constant et ce n’était pas le moment. Je ne voulais rien entendre. « Nous sommes ici pour retrouver Aliénor Vaughan. Personne n’a besoin d’une disparue de plus, morte ou vive. Tu comprends ? » Mes yeux frôlèrent les herbes hautes par endroit couchées. « Ne pars pas. »

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Cette déclaration d'amour me va droit au cœur 
Freyja et Erasme pourront pleurer et composer des poèmes ensemble ! 

Je ne répondis pas. Je décidais déjà pour des millions d’individus. Du haut de mes fonctions, je devais considérer les autres chaque jour comme une masse pour prendre les décisions qui s’imposaient. À chaque fois que j’ordonnais, certains mouraient, d’autres étaient plongés dans la misère. Néanmoins, leurs vies étaient insignifiantes en comparaison de l’existence de la majorité. Je ne voulais plus revivre des moments comme le procès d’Amestris, des moments où sa vie seule importait plus que tout le reste, où les cadavres des Réprouvés jonchant les terres infécondes de Nementa Corum avaient moins de valeur que sa silhouette soumise à l’esclavage. Je ne désirais pas songer à ses tromperies quand mon attention devait se focaliser sur les affaires d’État. Je savais mes pensées problématiques. Je voulais fonder une famille avec elle mais être libre, ne pas endosser la responsabilité de son bonheur quand la seule responsabilité qui devait m’incomber véritablement était celle d’élever mon peuple. Ce que j’exigeais, c’est qu’elle m’aidât, pas qu’elle vampirisât mon énergie. Alors je ne dis rien. Parce qu’elle me rendait instable et que le problème commençait à ce simple constat. Parce qu’elle avait tort lorsqu’elle arguait que je n’avais rien à décider à sa place. Tant que le Destin le voudrait, tant que ma magie me le permettrait, tant que mon rang m’en donnerait l’occasion, je déciderais de certaines choses pour elle. Je ne l’avais pas rappelée près de moi pour le plaisir de la torturer. Je l’empêchais de se perdre seule dans sa propre destruction, j’empêchais l’inquiétude de naître chez les trois hommes qui se baignaient, inconscients de cette situation, et j’empêchais notre séjour aux Portes de s’éterniser. Et pourtant, ce qui créait le désordre à l’intérieur de moi, c’était cette incapacité première à me contrôler, à remettre à plus tard mes griefs, voire à les gommer pour que jamais ils ne ressurgissent. Je fermai les yeux. Elle créait chez moi les mêmes troubles qui appartenaient aux Réprouvés. Parfois, j’étais prêt à lui pardonner. D’autres fois, je voulais qu’elle disparût.

« Ce n’est pas ce que j’ai dit. » murmurai-je, lorsqu’elle vint se lover contre moi. Je soupirai lentement et amenai mes mains liées autour d’elle par souci de confort. Uniquement par souci de confort. Si je ne l’avais jamais rencontrée, je n’aurais eu aucun regret. À présent, à moins de l’oublier totalement, le mal était fait. Sans elle, ma vie deviendrait plus simple mais n’en serait pas plus heureuse pour autant. Pourtant, le bonheur n’était pas une notion qui se mariait convenablement avec une quelconque Royauté. Irrité par cette incapacité à maintenir le moindre sentiment de joie ou d'apaisement, j’eus envie de lui crier qu’elle n’avait aucune fierté pour montrer ainsi sa souffrance, que j’avais besoin d’une adulte à mes côtés, de quelqu’un qui ne s’effondrerait pas sous la douleur, de quelqu’un qui ne se laisserait pas détruire si facilement. Je ne dis rien, parce que c’était stupide. Je savais très bien être le seul à avoir un tel pouvoir sur elle ou, du moins, le seul à l’utiliser de la sorte. Je souris sans joie. Qu’importassent mes efforts pour aller dans un sens ou dans l’autre, je ne faisais que gesticuler pour rien. L’histoire était déjà en partie écrite et Lagherta m’en avait signifié un morceau. Peut-être m’avait-elle menti mais j’en doutais. Y songer radoucit ma rancune. Je pouvais la blesser encore et encore, cet élément là ne changerait pas. Je perdais mon temps. « Excuse-moi. Je n’aurais pas dû réagir comme ça et te dire ces choses. Tu peux me haïr. » Je plaçai mes lèvres sur son crâne. « Tu sais que je t’aime. » Un enfant naîtrait, d'une manière ou d'une autre.

589 mots
Je vais aller chercher encore plus de colle  
Ils pourraient se retrouver tous les deux enfermés dans le même cachot !

Je ne dis rien et gardai simplement mes lèvres contre elle jusqu’à ce que je ne pusse plus. Mon souffle se chargea de légers tremblements que je fis disparaître en renforçant encore l’emprise de ma magie. Je ne bougeai pas et me contentai d’analyser ses paroles, ses gestes et ses expressions. Si j’avais été parfaitement honnête, peut-être lui aurais-je livré mon impression d’être à la fin de notre histoire. Les débris jonchaient l’espace dans lequel nous avions construit notre relation. Les bâtiments s’étaient effondrés et ne restaient plus que des ruines sous lesquelles l’Ange se tenait encore, à tenter de consolider des fondations qui n’avaient été que des illusions. Je me trouvais debout, au milieu des éclats que j’avais aidé à créer, à la fixer tenter d’essayer. J’avais l’impression que le pont entre elle et moi s’était écroulé avec le reste. Cependant, il y aurait cet enfant. Tout ça n’était pas le fait de l’absence de sentiments. Nos deux mondes s’entrechoquaient simplement et se blessaient mutuellement. En moi, les pouvoirs de créer et de détruire se battaient inlassablement. Ils me rendaient confus. Je n’étais pas sûr de désirer prendre sa main tendue, comme je n’étais pas certain que cette main serait toujours là. À force, elle s’effacerait peut-être, tomberait avec le reste. Nos disputes ne faisaient que se répéter, comme un refrain haï à force d’une écoute frôlant l’obsession. L’amour qu’elle me portait n’avait rien à voir avec celui que je lui offrais. Dans mon silence, je songeai qu’elle ne serait jamais vraiment heureuse avec moi. Pourtant, je croyais aussi qu’aucun autre ne pourrait y parvenir mieux que moi. « D’accord, mais ne tarde pas trop. Ils vont se poser des questions s’ils ne te voient pas en revenant. » Je tus l’argument selon lequel il n’était pas sage de s’éloigner du groupe vu les circonstances. Il aurait été valable si je ne possédais pas de quoi la surveiller. « À tout à l’heure. » J’attendis qu’elle partît avant de faire apparaître le miroir. Je lui demandai de me montrer Freyja sans aucune considération pour son intimité. Cela faisait longtemps que cette notion n’entrait plus dans mes préoccupations.  

Je me levai pour me dégourdir les jambes et avançai vers les affaires qu’elle avait sorties de son sac. Je posai les yeux sur la rose séchée et m’accroupis pour la caresser doucement. Depuis qu’Ârès s’était emparé de mes artefacts, beaucoup de souvenirs et de possibilités me semblaient comme suspendus, figés dans le temps. Il m’avait arraché des parties de moi. Sache que, même quand tu ne me verras pas, je serai toujours là pour toi, caché dans tes rêves. Tu ne seras jamais complètement seule et, si tu le crois, tu n'auras qu'à penser à moi pour savoir que ce n'est pas le cas. Et je récitai : « J'essaierai de sécher tes larmes et de chasser tes cauchemars. » J’avais omis de lui préciser que je serais aussi celui qui provoquerait ses larmes et la plongerait dans ses pires cauchemars.

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Fin de partie
Je vais carrément amener la bétonnière...
Aucune idée, vraiment