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 Comment véhiculer la tuberculose | Correspondance Taj

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Mertle
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Mertle
Jeu 30 Nov 2023, 14:20


Comment véhiculer la tuberculose
La plus odieuse des vieilles biques

Odette,

Je n'en peux plus d'être ici. Tout est trop, toujours trop. Trop bruyant, trop lumineux, trop chaud, trop sympathique. Tu te rends comptes ? Hier encore, une de ces chieuses en jupons frivoles a eu l'audace de me sourire en venant m'aborder, alors que je ne lui avait rien demandé, à cette potiche. Soi disant qu'elle voulait me rendre le mouchoir que j'avais fait tomber. Mais moi je les connais bien, ces vicelards de magiciens ! Ca te fait des sourires à tout bout de champ, mais par derrière, ça se moque sévère. Ils te font croire qu'il fait tout beau alors qu'ils préparent la tempête qui s'abattra bientôt sur toi ! Je suis certaine que cette voleuse m'a chipé mon tissu, mais fort heureusement, j'avais prévu le coup ! J'avais craché un mollard bien gras avant de le plier et de le ranger dans la manche de ma robe. Je ne sais pas comment cette illusionniste s'est débrouillée pour me le voler sans que je m'en aperçoive, mais mes précautions ont été redoutables : elle a dû regretter ce qu'elle a vu, et changer d'avis fissa. Plutôt que d'avouer à ses pairs son méfait - car c'est ça aussi, les magots, ça mets le brol mais ça se garde bien de l'avouer devant les autres, car ça se permet de juger sévèrement - elle s'est faite passer pour gentille en venant me rapporter ce que j'avais sois disant perdu. Mais j'ai vu clair dans son jeu ! Elle s'en est tirée pour quatre coups de balais sur la caboche ! On ne s'en prends pas à l'illustre MERTLE BOFFIN impunément. Je regrette de ne pas avoir eu le temps de lui lancer un sortilège ou une bonne malédiction, mais elle s'en est allée en pleurnichant avant que j'en ai le temps.

Vraiment, revenir dans cet endroit m'est HORRIBLE ! Tout me rappelle ma jeunesse et les raisons pour lesquelles je me suis enfuie. Les bals, les repas gargantuesques, les jeux de cartes et les parties de criquet, les salons de thés, les clubs de lecture érotiques où me traine ma sœur - à croire que ces gens d'ici n'ont aucune retenue et notion de bienséance - TOUT EST SCANDALEUX ! Et le pire, LE PIRE ! C'est qu'ils ne me laissent même pas tyranniser un peu leurs esclaves. (Oui bien sûr, ils prétendent les appeler des domestiques - quelle idiote idée, il y a quelques jours Bellada a même parlé d'augmenter le salaire minimum de tous ces gens, qui devraient déjà se trouver heureux d'avoir un toit sur la tête et un endroit où se rendre utile, ces misérables déchets - mais tout ça, c'est encore qu'une histoire de façade, ils veulent paraître tout bien, mais je sais qu'au fond d'eux-mêmes, ils sont juste jaloux de ne pas avoir les ovaires de leur faire un croc-en-jambe comme moi avec cette servante qui nous apportait nos verres de limonades.)

Je m'ennuie plus encore qu'un ongle de troll dans une fiole d'apothicaire. Vivement que tu travailles assez pour regagner notre logement. J'ai entendu dire que les travaux seraient bientôt terminés dans notre quartier. Moi, d'ici là, je devrai encore endurer tous ces hypocrites en tutus roses.

PS : J'espère que tu prends grand soin de Minou. Il est très sensible, comme tu le sais. Je songe à le récupérer, je n'ai pas confiance en toi pour t'en occuper dignement. Sotte, tu ne sais même pas ce qui est bon pour toi, comment pourrais tu songer être capable de t'occuper d'un autre être vivant ? Oui, c'est bien mieux : prends les dispositions nécessaire pour le rapatrier jusqu'à moi. Et gare à ta tête s'il lui arrive malheur sur le chemin. Je ne donne pas cher de ta couenne s'il ne me parvient pas en meilleur état qu'à mon départ.

Mertle relu sa missive. Un rictus mauvais s'élargit sur ses lèvres fines et gercées. L'ennui l'avait conduit dans sa chambrée, où elle avait décidé d'écrire à la sosie de sa sœur. Non pas pour prendre de ses nouvelles, mais bien pour la rendre plus misérable encore qu'elle l'était. Elle savait qu'Odette enviait cette vie de bonheur et de paillettes, et la vieille bique prenait un malin plaisir à agiter cette vie inaccessible sous son nez. Avant de plier la lettre, la Boffin toussa copieusement sur le parchemin. Avec ça, la blondasse choperait au moins la tuberculose !

En réalité, pas plus qu'une petite toux grasse ou un rhume. Avec l'AM de ça devrait pas lui faire grand chose mais si un curieux lit son courrier, ça pourrait être drôle.
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Taj
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Taj
Sam 16 Déc 2023, 22:41

Taj
Tuberculose-proof
Remo Forrer - Watergun


D’un regard suspicieux par-dessus son épaule, je vérifiai qu’aucun de mes colocataires n’était en train de m’observer, mais non : j’étais bel et bien seul. C’était pourtant forcément une blague, parce que j’avais beaucoup de mal à comprendre en quoi il s’agirait d’une erreur. Quelqu’un avait forcément volé le courrier de cette Odette, en l’occurrence, pour venir le déposer sur mon oreiller, en évidence pour que je le vis dès mon retour de ma journée de cours. Il n’y avait pas d’autre explication. Mais pourquoi ? Pour embêter cette pauvre camarade ? Qui était-elle ? Je ne connaissais personne portant ce nom, mais sans la connaître, je ressentis un pincement de compassion. Recevoir des nouvelles de ses proches était précieux. Ma famille ne m’écrivait pas souvent, faute de moyens, mais chaque courrier que je recevais de leur part était aussi précieux qu’un trésor. Je les gardais dans une boite que j’avais rangée sous mon lit, dans mon sac de voyage.

Je repliai la lettre. Je ne l’avais pas lue, si ce n’était le début et la fin pour avoir des indications sur son véritable destinataire. C’était néanmoins dans le corps du texte, en lettres capitales, que j’avais trouvé l’identité de celui ou celle – je n’avais pas la moindre idée du genre à associer au prénom de Mertle – qui avait écrit cela. Je réfléchis. Par où devais-je commencer mes recherches ? Reprenant mécaniquement mon sac de cours, je me dirigeai vers la sortie. Il ne serait tout de même pas compliqué de trouver cette personne…




Cher Monsieur ou chère Madame Boffin,

Je m’excuse, car je ne suis pas Odette, la personne à qui vous souhaitiez envoyer votre précédent courrier. Je suppose qu’il s’agit d’une erreur et je souhaitais vous en informer. J’ai essayé de retrouver la véritable destinataire, mais je ne connais personne s’appelant Odette à Basphel, et mes camarades de classe non-plus. Peut-être pourriez-vous m’en dire un peu plus afin que je puisse la retrouver ?

Pour ma part, je m’appelle Taj Abhijit. Comme vous l’aurez compris, je suis aussi étudiant à Basphel depuis quelques mois, dans le département de l’Acier.

J’ai oublié de le préciser, mais je m’excuse aussi car je me suis permis de lire votre lettre en entier dans l’espoir de trouver l’identité précise de la personne que vous cherchez à joindre. Je sais que c’est malpoli, mais sachez que ça n’était pas mal intentionné de ma part… J’ai vu que vous aviez beaucoup de choses à dire à Odette. Ce ne sont pas mes affaires, mais j’espère que vous quitterez ce lieu que vous détestez et rentrerez rapidement chez vous. Personne n’est jamais mieux ailleurs que dans son chez soi.

Je prie aussi pour que Minou – je suppose que c’est un chat ? – se porte bien.

Bon courage à vous,

Taj Abhijit


La lecture de la missive dans le détail m’avait divulgué beaucoup d’informations sur la personne à qui je m’adressai, et je n’étais pas certain d’être à l’aise avec ça. Si je gardais un raisonnement logique, cette personne n’était pas Magicienne. Par opposition, j’osais déduire qu’il s’agissait d’un ou d’une Sorcière, mais cela ne restait qu’une hypothèse si je m’en tenais à la rigueur scientifique. Quoi qu’il en fût, j’avais ainsi pris soin de ne pas décliner mes origines. Le sujet de l’esclavage m’avait heurté et j’avais choisi d’élucider tous les propos problématiques que cette personne avait tenus. Rien qu’en lui répondant, j’en avait déjà trop dit sur moi, mais j’avais à cœur d’être honnête lors de mes échanges, car à sa place, je n’aurais pas aimé que l’on me trompât. Pour autant, une appréhension persistait, alors que la lettre avait disparu d’entre mes mains, après que je l’eus signée. Allais-je recevoir une réponse ? Et si oui, à quelle sauce allais-je être mangé ?

628 mots


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Mertle
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Mertle
Sam 27 Jan 2024, 11:52


Comment véhiculer la tuberculose
La plus odieuse des vieilles biques

« Grande-Tante Mertle, tu as reçu une lettre. » annonça Clarisse en une fin de matinée, alors que Mertle rentrait du marché, un sourire n’annonçant rien de bon accroché au visage. La concernée détacha le foulard qu’elle avait noué autour de sa tête et le posa sur une chaise – plus tard, elle se plaindrait de tous ces poils qui s’y colleraient et accuserait sa sœur de ne pas assez faire le ménage. « Ah, c'doit être Odette ! C'pas trop tôt ! J'savais qu’elle mettrait d'temps à m'répondre, mais l'a été encore plus lente qu’une limace aspergée d'sel. » cancana la vieille sorcière. La mage bleue esquissa un sourire crispé : elle exécrait, comme beaucoup des pensionnaires de la maisonnée, le traitement que la marâtre adressait à sa magicienne de compagnie. Les images avec lesquelles elle comparait la pauvrette étaient toujours désagréables à imaginer. « Alors, où qu’il est est ? » s’exaspéra la vieillarde en se penchant, comme pour chercher un objet tombé au sol. « Quoi donc ? » « Bah Minou, pardi ! » répliqua la méchante d’un ton méprisant, comme si elle s’adressait à une demeurée. « Mon chat. » précisa-t-elle en se redressant avec une grimace : au lieu du félin au pelage charbonneux, elle s’était retrouvée en face à face avec une boule de poils blanche, souillée de quelques tâches noires. La mauvaise avait immédiatement détestée Queena, la plus récente de la famille féline, dès leur première rencontre. Pour faire bonne mesure, la vicieuse essaya d’asséner un coup de bottine à la chatte, mais celle-ci s’était esquivée d’un bon tout en feulant rageusement contre son assaillante, contre-attaquant d’un coup de patte vif contre la crinoline déjà bien usée – presque autant que sa porteuse. « Je ne sais pas. Je ne l’ai pas vu. Mamie Bella n’en a pas parlé non plus. » commenta la gracile tout en se replongeant dans son travail de tissu. Mertle fit claquer sa langue contre son palais, fortement agacée. « Quelle empotée, celle-là ! 'l'a encore dû oublier la moitié d'c'que j'lui d'mandais ! » rouspéta la mégère – c’est que son petit tour au marché n’avait été qu’un échauffement. C’était loin de lui suffire : elle se devait de répandre sa mauvaise humeur de partout pour se trouver satisfaite. Puis, soudainement, l’âgée fut prise d’une pensée horrifique, lui arrachant un hoquet d’inquiétude. « Ou bien… M'l’aurait-elle égaré ? J'le jure, s’il arrive malheur à Minou, j'la tue d'mes propres mains ! Qu'la lune noire s'abatte ici s'j'en fait pas ainsi ! » s’indigna la sorcière en claudiquant jusqu’à sa chambre pour trouver la missive dont lui avait parlé Clarisse.

Le contenu de la lettre laissa un arrière-goût amer à la lectrice, qui balaya bien vite le sentiment de soulagement qu’elle avait temporairement éprouvé : si Odette n’avait pas reçu sa lettre, cela signifiait qu’elle n’avait pas pu lui perdre Minou, et qu’il était donc encore vivant, bien au chaud dans le lit de cette guignole de magicienne, à la tyranniser à sa place. Cependant, cela signifiait également qu’elle n’était pas près de retrouver son fidèle compagnon de sitôt. S’en laissant aller à tout son agacement, madame Boffin s’empara d’une plume et d’un papier qu’elle gratta d’encre.

Au petit microbe trop curieux qui fourre son nez là où il ne devrait pas,

Je pensais que Basphel préparait l’élite de demain, mais toi, tu n’as clairement pas inventé l’eau chaude. J’espère pour toi que tu as un physique avantageux pour compenser la cire moisie qui coule entre tes deux oreilles et qui te sert de cervelle. Ravir le courrier des honnêtes gens et avoir le culot de l’ouvrir est une chose, y répondre sans même essayer de se faire passer pour le destinataire en est une autre. Sache une chose importante de la vie : l’honnêteté n’est récompensée que chez les faibles d’esprits qui se font manipuler par plus puissant qu’eux. Tu es visiblement trop aveugle pour t’en rendre compte. Tu as du chemin à faire avant de devenir un esprit maléfique digne de ce nom, comme moi. Si tu ne veux pas te faire rouler dans la boue, j’accepte de te prendre sous mon aile en échange d’une compensation pécuniaire. Comme tu as l’air jeune et abrutit, je veux bien abaisser mon tarif habituel – car le monde compte déjà trop de nigauds dans ton genre, il en est de mon devoir d’élever les faibles d’esprits dans ton genre.

Puisque je suis une âme généreuse, je décide de te donner mon premier conseil à titre gratuit : change de nom. Avec une identité pareille, on pourrait facilement te confondre avec un sauvageon d’homme-bête, ou pire encore, pour l’une de ces vermines d’Humains. Les uns sont répugnants, et les seconds ne sont bons qu’à courber l’échine. Crois-moi, tu ne veux pas que l’on te colle l’une de ces deux étiquettes avant même que l’on te rencontre : regarde-moi, je n’ai jamais posé les yeux sur toi, et j’ai déjà une piètre opinion de ta personne. Fort heureusement, nous pouvons collaborer pour remédier à cette tare.

Ne crois pas que ma générosité est un témoin de mon pardon. Ton comportement est digne de celui d’un vaurien, et j’attends compensation pour les dégâts que le délai de ma correspondance avec ma servante engendrera ! Je te ferai savoir ce qu’il t’en coûtera dans les meilleurs délais. En attendant, réfléchis à des noms plus potables que celui dont t’ont affublé tes parents – ils ne devaient vraiment pas t’aimer, tu devrais songer à te venger d’eux, et ça tombe bien puisque nous pourrons travailler sur cela durant nos exercices.

Le géni diabolique dont tu as eu la chance d’avoir croisé la route.
922 mots
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Taj
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Taj
Dim 18 Fév 2024, 12:02

Taj
Comment véhiculer la tuberculose
Kalandra - Naive


Je devais admettre que je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même, mais je devais aussi avouer que la réponse que je reçus me fit cligner plusieurs fois des yeux. Je ne m’étais absolument pas attendu à me faire insulter dès la première phrase de mon courrier. Le terme de “microbe” serrait d’ores et déjà une part de mon égo. J’ignorais quel genre de réponse je m’étais figuré. Il aurait été trop prétentieux de penser que la lettre n’aurait contenu que des remerciements pour ma franchise, puisque j’avais tout de même lu un contenu qui ne m’était pas destiné. Toutefois, je restais partagé. D’un côté, je comprenais avoir peut-être franchi la limite du raisonnable en lisant la lettre de cette personne. D’un autre côté, j’avais le sentiment que la réaction de cette même personne avait quelque chose de disproportionné. Je recevais des méchancetés à pratiquement chaque ligne et je le pris personnellement. Mais au-delà de la vexation, c’était le passage sur mes parents me heurtait particulièrement.

Je supposais que, bien que Basphel fût une école cosmopolite, je n’étais pas suffisamment habitué à interagir avec des personnes maléfiques. Il fallait dire que rien que dans mon dortoir, Aäron et Faust, les deux êtres maléfiques que je croisais le plus souvent, n’étaient pas si difficiles à vivre par rapport à ce que j’avais craint à mon arrivée.

Il me fallut beaucoup de temps pour me remettre de ma première lecture. Mon interlocuteur, ou interlocutrice, était éminemment raciste comme je l’avais pressenti au départ, et je ne savais pas si je devais lui répondre à nouveau, ni comment. Mais une part de moi en avait envie et même en me persuadant d’oublier cet échange sans queue ni tête, je n’y parvenais pas. Bien qu’outragé, j’étais intrigué par les conseils que cette personne, aussi odieuse fût-elle, avait à me prodiguer.

Il me fallut me concentrer plusieurs jours afin de trouver les mots justes. Je passai plusieurs heures à la bibliothèque, armé d’un dictionnaire et de feuilles de brouillon, afin de rédiger à l’avance quelque chose de potable. Je fis beaucoup de ratures. Les formulations étaient complexes, les idées, bonnes comme mauvaises, s’entrechoquaient et rendirent mes premiers essais sans-dessus-dessous. Quand je me sentis enfin prêt, je déballai le nécessaire d’écriture magique, que j’avais alors soigneusement stocké dans une boîte rangée sous mon lit.

Cher Monsieur, ou chère Madame Boffin,

Je ne m’attendais pas à recevoir un retour de votre part. Je trouve que vous m’avez beaucoup insulté. Néanmoins, je tâcherai de n’en garder que le positif, principalement en retenant et en appliquant les leçons que vous m’avez suggéré de retenir. A partir de maintenant, je tâcherai d’appliquer votre premier avertissement sur mon honnêteté et de m’y soustraire plus souvent.

Pour la deuxième leçon (la première selon vous), celle sur mon nom, j’aimerais vous demander : ne devrais-je pas le garder si je veux entretenir l’horreur, en bon être maléfique en devenir ? Je sais, c’est un peu tordu, mais vous avez vous-même dit que mon comportement était digne de celui d’un vaurien, et je pense que mon identité actuelle n’a pas dû jouer en ma faveur. Alors je trouve que je ne m’en sors pas trop mal.

En prévision de vos futures réponses, j’ai plusieurs questions à vous poser. Je pense que cela alimentera les cours à venir. Par exemple : comment faire pour savoir quand être ou ne pas être méchant ? Faut-il l’être en permanence ou peut-on s’accorder des moments de répit ? Devenir un méchant veut-il dire que je devrais me montrer odieux dans mes prochaines réponses à votre attention ?

Dans l’attente impatiente de votre prochaine leçon. N’hésitez pas à me donner un tarif plus précis la prochaine fois, car je ne tiens pas à me faire arnaquer en vous rémunérant tout de suite.

Votre futur élève, Taj le vaurien.

PS 1 : Est-ce que vous souhaitez que je transmette votre premier courrier à Odette ? Si oui, pourriez-vous me donner plus d’informations sur elle ? J’achèterai un timbre (dois-je vous envoyer une facture ?) et lui enverrai sans délai.

PS 2 : Comment va votre chat ? (Dois-je espérer qu’il va bien ?)

Je n’appréciais pas trop le contenu de ma réponse. Il me mettait mal à l’aise et d’un autre côté, j’étais content de certaines formulations que j’avais trouvé. J’étais aussi curieux qu’inquiet sur la relation épistolaire dans laquelle je m’embarquais. Me rapprocher d’un être maléfique tout à fait mature était dangereux, mais cela me permettrait peut-être aussi de mieux comprendre ces gens, et peut-être d’appréhender ce qu’il s’était passé avec mon père. Si je voulais lever le voile sur sa mort, je devais forcément passer par des zones d’ombre et celle-ci en était une.

785 mots


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