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 | Mertle Boffin |

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Mertle
~ Sorcier ~ Niveau I ~

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◈ Parchemins usagés : 34
◈ YinYanisé(e) le : 07/10/2022
Mertle
Sam 08 Oct 2022, 00:48


Mertle Boffin

Nom : Nom : Née Boggins, épouse Boffin
Prénom : Mertle
Surnom : Mémertle
Sexe : Féminin
Taille : 153 cm

Âge apparent :  Quatre-vingt-sept ans
Ère de naissance : Renaissance du Dieu-Roi | Troisième partie
Race : Sorcière
Métier : X

Époux : Sefus Boffin
Enfants : Alexendre, Theodore, Léona.
Famille : Sœur de Bellada et Hortanse

Spécialités :
- Agilité : 5 + 1 = 6
- Force : 5 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 = 10
- Charisme : 5 + 1 = 6
- Intelligence : 5 + 1 = 6
- Magie : 5 + 1 = 6

Activités : Jeter des tomates sur les magiciens ; crier plus fort que tout le monde
Armes :
- Une baguette magique
- Un balais qui pique
Particularité : Fan incontestée d'Elias Salvatore & Lhéasse

Pouvoirs et gains

Pouvoirs de base :
- Lux in Tenebris | Maledicendum
- La Valse Destructrice
- La Magie des Runes
- Éternité du Phoenix
- Voler sur un balais

Gain de niveau II :
- X

Pouvoirs :
- Fantasme : Mertle devient l'une des plus grand fantasme de Léonidas (et vice versa), au point d'y penser souvent mais rarement dans une configuration en duo. Lorsque les partenaires d'Edel Orgía Nisqa sont ensemble, il arrive que les pensées de l'entourage dérivent vers la possibilité d'un plan à plusieurs et que les esprits et les corps s'émoustillent. Les deux partenaires sont également irrémédiablement attirés l'un par l'autre lorsqu'ils se croisent, ce qui s'illustre physiquement de façon systématique. Ils rêvent également souvent d'orgies dans lesquelles ils sont impliqués tous les deux. Lorsque ça se produit, et si l'un des partenaires est une femme, il y a un risque de grossesse dans la réalité.

Armes :
- X

Artefacts :
- Le partage de la chair, le partage des secrets : Pratiquer Fëry ensemble a lié vos personnages l'un à l'autre. Chez chacun d'eux, un arbre magique divin va commencer à pousser, une forme d'olivier doré. Si ce dernier donne des olives de la même couleur, celles-ci ne sont pas ordinaires. En effet, en manger une permet de prendre connaissance d'un secret appartenant à l'autre. Au fur et à mesure de la croissance des arbres, le désir qui lie les protagonistes deviendra de plus en plus grand et les olives deviendront de plus en plus abondantes. De plus, en de très rares occasions, la magie de l'olivier transformera les liés en femmes pour un temps plus ou moins long. [Chuan]
- Le bol souvenir de vacances [Vervallée] : Comme ça, on dirait un bol souvenir de vacances. Blanc, son tour est d'une couleur assortie au dessin qui figure sur la porcelaine. Un objet qui semble banal en somme mais qui ne l'est pas. En effet, il a la particularité d'envoyer celui qui boit son contenu en entier au beau milieu du lieu qui y est dessiné. Parfait pour faire des farces de plus ou moins mauvais goût.

Formes de magie :
- Magie d'Argent
- Magie de Perle

Patrimoine et réputation :
- X



Physionomie

« De toute façon, c’est pas sur toi que je lorgnais, à la base. »  Là où ses sœurs avaient été belles et gracieuses, Mertle avait toujours possédé un physique repoussant et disgracieux. Les années ne l’arrangèrent pas et là où la magicienne devenait mignonne et attendrissante, l’ange énergique et souriante, la sorcière devenait plus laide et courbaturée que jamais. Son visage autrefois fermé et effrayant s’accentua, les angles semblant durcir ses traits malgré les rides qui s’accumulaient au coin de ses lèvres, sur son front, ses cernes se creusant. Maigre, Mertle était aussi sèche qu’une vieille prune et cela n’arrangeait pas son air austère. Ses membres tremblotants étaient soutenus par une canne en bois, tandis que son corps voûté se traînait lentement sous les couches de robes qu’elle enfilait chaque matin. Ses cheveux autrefois noirs de jais se délavèrent jusqu’à devenir blanc, mais elle ne perdit jamais l’habitude de les tirer avec des épingles pour qu’ils ne vinrent pas la déranger durant ses lectures. Quand à ses petits yeux de fouine, ils brillaient d'une lueur mauvaise à travers le brun de ses iris - la bique avait toujours prétendu qu'ils reflétaient la noirceur de son âme, et s'en était vanté ; mais elle avait toujours regretté au fond d'elle-même qu'ils ne furent pas un peu plus remarquables.



Psychologie

« Mertle, tu n’aurais pas vu mes chaussettes ? » « Non mais j’t’en pose des questions pareilles ? » Mertle n’avait jamais été une femme agréable. Rendue encore plus exécrable par les années, elle avait développé un caractère digne d’une oie : toujours à hurler dès que l’on s’approchait trop d’elle, toujours prête à mordre -ou plutôt, dans son cas, à distribuer des coups de balais sur le derrière de la tête- si l’on osait venir la déranger. Tendue en permanence, elle semblait proche de la crise de nerf à chaque fois que quelqu’un venait lui adresser la parole. La colère explosait généralement si on lui demandait un service ou si l’on attendait d’elle qu’elle se montra serviable. Femme à la gorge développée, elle battait toutes ses voisines à qui criait la plus fort, ce qui lui permettait généralement d’imposer sa décision et son avis sur celui de ses camarades. Ronchonner, elle savait faire, disputer et râler sur les autres également, en revanche se montrer douce et serviable, cela n’avait jamais fait partie de ses compétences. « Ce ne serait pas encore ton fichu matou qui les aurait chapardé ? » « T’avises pas d’impliquer Minou dans cette histoire, sale gredin ! C’pas not’e faute si tu perds la tête ! Pourquoi qu’ce s’rait pas tes trolls, comme la dernière fois, qui qu’t’y aurait piqué d’abord ?! » Menteuse et manipulatrice, elle savait se montrer aimable le temps d’une mascarade, lorsqu’elle voulait obtenir quelque chose de quelqu’un. Pourtant, sa fidélité n’allait qu’à elle-même, et à Minou, bien sûr. Minou, le seul envers qui elle se montra douce et attentionnée. Le seul à qui elle n’essaya jamais de faire de vilains tours et dont elle ne se moqua jamais. Ses malheurs ne lui attiraient jamais un sourire, contrairement à ceux des passants qu’elle s’amusait à faire tourner en bourrique.



Histoire

Un bruit de vaisselle cassée suivit d'une voix criarde se firent entendre depuis la rue, faisant relever le nez à quelques passants, peux désireux de recevoir  sur le coin de la tête une soupière jetée depuis un balcon. « Belle maman, voyons ! » s'indigna Odette en constatant l'état du petit pot contenant le remède, fracassé en milles fragments sur le planché. « Il faut prendre votre traitement, comme le médecin l'a dit, si vous voulez vite vous remettre sur pied. » La vilaine jeta un mauvais regard en direction de sa servante et, pour faire bonne mesure, lui jeta l'un de ses oreillers à la figure tandis qu'elle se baissait pour nettoyer le désordre qu'elle avait mis. « NON ! » cria-t-elle de sa voix nasillarde. « J'aime po ça ! » Ledit remède avait plus mauvais goût encore que sa potion de flatulences. « C'qu'un charlatant, c'médecin à la mord moi l'nœud. » « Allons, ne dites pas de bêtises, Belle Maman... » essaya de l'apaiser la blonde. Peut-être était-ce sa voix, ou bien peut-être ce surnom ne plaisait-il vraiment pas à la mégère : ces paroles eurent l'effet tout à fait inverse et la malade se mit à brailler plus fort que jamais. « 'PPELLE MOI BELLE MAMAN UNE FOIS D'PLUS, ET J'T'R'COUS LA BOUCHE AVEC DES VERS D'DANS, C'COMPRIS, SALE MAGOTE AUX OVAIRES ATROPHIES ?! » La référence au système reproducteur de la damnée était récurent, depuis qu'elle avait donné naissance à une immondice engendrée par ce que toutes deux pensaient être la semence de Sefus, l'odieux époux de la sorcière. Odette, coutumière de ces excès de zèle, attendis que sa marâtre eu terminer ses injures pour continuer son argumentaire. Elle était cependant peinée que la vieillarde n'ait toujours pas accepté la nouvelle de leur parentalité. « Mais voyons, votre Vilainie, c'est bien le docteur Pestilence qui m'a guéri de mes maux, c'est qu'il est très doué dans ce qu'il fait. Il est très efficace. » « Efficace ? EFFICACE ? S'il l'était, i'm'aurait d'jà débarrassé d'toi ! T'retourn'rais dans ta tombe et j'pourrais y pisser d'ssus ! » s'époumona la pestiférée, avant d'être prise d'une quinte de toux. Elle avait contracté un mélange de diverses maladies qui refusaient de lui laisser la santé. La vieille chouette savait pertinemment qui était à l'origine de son mal-être. Elle n'était pas des plus populaires, dans son quartier - tous jalousaient son génie maléfique. Les incapables du voisinage s'étaient regroupés sans elle à la réunion hebdomadaire pour résoudre les nuisances de proximité, là où elle avait refusé de s'y rendre : elle était fatiguée d'entendre les locataires d'à côté se plaindre de ses mauvaises manières. S'ils n'étaient pas contents, ils n'avaient qu'à déménager, plutôt que de geindre. Elle soupçonnait ces bons à rien d'avoir réuni tous leurs efforts pour lui concocter un cocktail explosif, lui ayant donner un mélange de varicelle, de tuberculose et d'hémorroïdes. L'arthrite était déjà présente depuis des années, bien que la douleur se soit accentuée depuis qu'elle avait contracté tous ces autres symptômes. La rumeur courrait qu'elle était au bord de la mort et qu'elle serait vite envoyée au cimetière. CALOMNIES ! Mertle les enterrerait tous. On ne se débarrasserait pas de la Boffin aussi facilement ! « Mmh... Mais tout de même... C'est à moi de veiller sur vous désormais. L'hospice ne désire plus vous garder, alors je dois m'assurer que vous prenez bien votre traitement et - » « NON ! J'PAS ENVIE ! » beugla l'odieuse avant de rabattre la couverture au dessus de sa tête. Elle avait effectuée un court séjour à l'hospice, pour essayer de résoudre son problème, mais on l'avait vite renvoyé chez elle, dû à son mauvais caractère. C'est qu'elle était tout bonnement insupportable. Mertle n'a jamais été quelqu'un de bon. Dès son plus jeune âge, alors qu'elle vivait avec ses parents et ses deux sœurs, elle s'était toujours sentie différente. Elle n'aimait pas faire plaisir aux autres, riait secrètement lorsque l'une de ses sœurs se faisait mal et boudait lorsqu'elles réussissaient quelque chose. Dans son enfance, elle aimait chaparder les jouets des deux magiciennes et les casser devant leurs yeux, rien que pour le plaisir de ne plus les voir sourire, mais lorsque l'on osait s'approcher des siens, elle devenait une vraie furie, griffant, mordant, hurlant. Adolescente, elle versait des lotions urticantes dans les produits de beauté des deux autres, jalousant leur beauté et leur succès auprès des hommes. Finalement, le bouquet final arriva lorsqu'on retrouva Fripouille, le chat de la famille, mort dans la maison. Tous les indices pointaient la jeune Mertle, qui avait effectivement commis ce crime. Ses parents, voyant avec crainte qu'elle n'était pas aussi bienveillante que tous ses camarades, prirent la décision de l'envoyer dans un temple, où elle pourrait apprendre à se ressourcer, méditer et penser au bien dans le monde. Mertle ne l'entendait pas de cette oreille. Dès qu'elle en eut l'occasion, elle s'évada de sa prison, partant le plus loin possible. Quelques années de misère débutèrent alors. La vilaine dû travailler à la sueur de son front pour gagner à peine de quoi vivre. Alors qu'un sorcier paraissant fortuné arriva dans la taverne où elle travaillait, elle se débrouilla, entre deux verres d'alcool, pour lui faire boire un filtre d'amour de sa fabrication. L'homme, soudainement fou amoureux, l'emmena aussitôt en lune de miel et l'épousa. La supercherie était grande et l'ironie plus encore puisque Mertle s'aperçut en rentrant dans son nouveau chez eux que l'homme n'était nullement riche et qu'il avait en réalité volé ses tenues et accessoires luxueux. Coincée, la sorcière vécut une vie triste, son mariage donnant naissance à trois enfants, Alexandre, Théodore et Léona, qui ne parvinrent même pas à adoucir son amertume.


HRP

Le thème de votre personnage : La sorcière - Pascal Bicrel
La mort : Une potion avariée
Votre fréquence de rp : Chaotique !
Comment avez-vous découvert le forum ? : DC
Le code du règlement : Tartelette au citron

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Mertle
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Mertle
Sam 08 Oct 2022, 00:49

Sir Minou Delamoustache

Prénom : Sir Minou Delamoustache
Surnom : Minou
Sexe : Mâle
Race : Chat

Pouvoirs :
- L'éternité du Phoenix
- Contrôle des rêves
- Feulement | Lorsque Minou se met à feuler, il fait vraiment très peur.
- Coup de griffes | Les griffes de Minou sont infectées et empoisonnées ; attendez-vous à un séjour à l'hospice
- Crocs de vampires | Les dents de Minou sont très pointues et ses morsures causent une adoration pour les chats et les vilaines sorcières pour la victime
- Je te juge | Lorsque Minou vous toise, vous vous sentirez et épiez et, surtout, vous aurez l'impression de rater tout ce que vous entreprendrez, causant une baisse de motivation
- Malinx | Minou est un véritable esprit maléfique et vénère ses confrères. Aussi, lorsqu'il se frotte aux jambes de quelqu'un, il lui donnera plein d'idées pour faire de mauvais coups.

Particularité : Compagnon de Mertle - Était autrefois humain, mais a été transformé par un chat Divin.

Mon Histoire : Sir Minou Delamoustache - plus connu sous le diminutif de Minou - était le fidèle compagnon d'une très vilaine sorcière, rendue célèbre par sa participation à la coupe des nations Ygdrayenne - bien que sa médiocre prestation l'avait rapidement renvoyée dans les oubliettes, son nom presque effacé de toutes les mémoires. Plus récemment, elle avait remporté une fève : son nom était revenu sur toutes les lèvres et lui avait valu une attention particulièrement désagréable. « Nan ! » rugit la vieille bique, assénant son balais sur la tête de l'enquiquineur qui était venu l'escagasser - qui diable avait l'idée de venir frapper à sa porte alors qu'elle était en train de faire sa sieste ?! Décidément, la politesse n'était plus ce qu'elle était du temps de sa jeunesse : à son époque, on respectait ses aînés et jamais on aurait osé déranger une honnête personne pour des broutilles telles qu'une fève de pacotille ! Oh bien sûr, ladite fève était loin d'être dénuée de valeur : elle accordait un entretient avec l'Ultimage blanc. Mais justement. C'était là tout le problème : quelle personne était suffisamment stupide pour vouloir un tête-à-tête avec cette greluche à gros seins ?! Pas Mertle, en tout cas. Pourtant, la vieillarde s'accrochait à la fève comme une moule à son rocher. La raison était évidente : le santon garantissait également une danse avec le plus illustre des sorciers, le plus magnifique des hommes, le seul et unique empereur noir : Elias Salvatore. L'idée de pouvoir danser à son bras rendait la vieillarde fébrile - elle en avait le palpitant tout chamboulé, et sa pression grimpait au plafond, la rendant presque haletante d'émoi. Si elle pouvait valser avec l'homme de ses rêves, alors elle était prête à supporter un goûter avec cette nunuche qui se cachait sous un torchon. Pour lui, elle était prête à tous les sacrifices du monde - tenez, preuve de sa dévotion : elle serait prête à abandonner Sefus.

« J'vous don'rai pas ma fève, 'lors du balais, s'pèce d'goret à la cerv'le d'crottin ! » La colère la faisait délirer et ses insultes semblaient encore moins sensées que d'habitude. « Ma bonne dame, vous devriez sans doute considérer mon offre, c'est une importante somme d'argent que je vous propose là, une généreuse donation en échange d'un simple bibelot que vous avez gagné par hasard. Cela vous permettrait de... » L'intrus lança un regard dédaigneux sur l'intérieur de l'appartement. Le mobilier était vieux, usé et abîmé, et il régnait une persistante odeur de choux cuit. « ... d'aller vivre ailleurs que dans ce dépotoir aux dimensions de placard à balais. » lâcha-t-il finalement d'une voix doucereuse. « Mêle-toi d'tes oignons, l'asticot ! » répliqua la grand-mère, aucunement démontée par l'insulte proférée par son envahisseur. Elle asséna un second coup de balais, que l'homme évita sans peine. « Un peu de bon sens, voyons. » s'impatienta le forceur. « NAN ! J'EN AI ASSEZ ! ZOU ! 'LLEZ DONC QUEUTER C'TE DEBILOS D'DAME NOIRE S'VOUS V'LEZ D'PUCLER UNE MAGOTE ! » hurla la vilaine, enfonçant le manche de son arme dans les côtes du malotru. Surpris par l'attaque éclaire, l'homme recula de quelques pas. Mertle en profita et voulut refermer la porte au nez de ce dévergondé au mauvais goût. Elle réussit presque. Au dernier moment, l'homme plaça son pied entre la porte et l'encadrement, empêchant la vieille bique de réussir sa manœuvre. Elle s'appuya dos contre le battant de la porte, s'entassant de tout son poids dans la tentative désespérer de lui écraser les orteils mais cela n'eut guère d'effet, sinon celui de mettre l'homme d'encore plus mauvaise humeur. « Bien... J'ai essayé la manière douce mais... Vous ne me laissez pas le choix... » déclara le sorcier d'un ton sombre, désormais dénudé de toute douceur viciée. « Puisque vous ne voulez pas me la céder, je n'ai d'autre choix que de m'en emparer par la force, sans votre consentement. » La belliqueuse sentit son corps se tendre face à cette menace. Dans une dernière tentative d'intimidation, elle gonfla la poitrine et se mit à gueuler de toute sa voix d'oie colérique ! « S'VOUS V'LEZ PAS QU'J'VOUS TRANSFORM'EN CRAPAUD UNIJAMBISTE, F'RIEZ MIEUX D'GAGEZ D'CHEZ MOI, LA VERMINE ! »

Minou, assis sur le vieux fauteuil défoncé de la salle à vivre, avait été témoin de la scène, occupé à faire sa toilette. Il adorait voir sa maîtresse à l'oeuvre. Elle lui rappelait un peu le génie maléfique qu'il avait été autrefois - avant de se retrouver piégé dans cette enveloppe corporelle. Car oui, Sir Minou Delamoustache cachait un secret : il n'avait pas toujours été un chat. Il avait, avant cela, été un puissant et redoutable sorcier - autant que sa nouvelle maîtresse. Il avait l'esprit aussi malfaisant qu'elle et, lorsqu'elle l'avait recueillit, il avait tout de suite ressentit la noirceur de son âme ! Une abysse sans fond, sans remord ni contrainte ! Sa seule limite était la taille de son chaudron et l’arthrite qui rongeait ses vieux os, la forçant parfois à rester alitée. Il était donc naturel qu'il décide de rester à ses côtés pour retrouver sa gloire d'antan ! Une telle alliée était un élément de valeur. Ce qui l'intéressait réellement, c'était son vieux grimoire qui comportait bon nombre de sortilèges. Il espérait ainsi retrouver son apparence originelle. Comment diantre avait-il réussi à se retrouver enfermé dans ce corps de félin, vous demandez-vous sûrement. La réponse était somme-toute simple : il avait rencontré le véritable Roi-des-Démons de cet univers. Le Chat-Suprême ! C'était lui, cet être malfaisant, qui l'avait transformé, après qu'il eu remarqué les expérimentations qu'il avait mené sur les matous qui avaient pullulé dans les ruelles de son quartier. Minou ne réalisait pas encore que sa rencontre avec Mertle était le fruit du destin, et qu'il retrouverait très bientôt celle qui avait lancé cette terrible malédiction !

Minou était loin de ces préoccupations, présentement. Il avait terminé sa toilette et dardait désormais les yeux sur celui qui essayait de s'imposer dans leur demeure. C'était inadmissible. Il ne pouvait toléré qu'un manant vienne troubler sa paix. Pire : qu'un grossier personnage de bas étage ose insulter sa Maîtresse et la menace de la voler impunément. Non. Un tel crime ne pouvait rester impuni. Il devait faire quelque chose. En réalité, Minou se fichait bien de qui était cet intrus et il n'avait que faire de l'honneur de Mertle. Il n'appréciait cependant pas qu'un vulgaire mage veuille abîmer son humaine et tente de s'imposer sur son territoire. C'était lui le Roi, ici, et personne ne pourrait fouler son chez-lui sans lui donner de redevance. Actuellement, il s'ennuyait. Son jouet préféré - Odette - était partie depuis plusieurs jours et n'était toujours pas rentrée. Son absence signifiait qu'il n'avait plus personne à martyriser, personne sur qui planter ses griffes acérées - il les avait soigneusement aiguisé en lacérant les canapés et chaises du salon, sachant que la blondasse devrait ensuite perdre du temps en les réparant. C'aurait été triste qu'il eut entretenu ainsi ses griffes sans pouvoir en user... L'occasion était trop belle. Il devait la saisir.

Usant d'une démarche souple, le vicieux matou descendit de son perchoir et trottina jusqu'à l'entrée où guerroyaient les deux ennemis. L'homme commençait à reprendre le dessus. Il avait déjà passé sa jambe et un bras dans l'entre-bâillement et commençait à imposer sa tête. L'un comme l'autre braillaient tellement fort qu'il était impossible de comprendre quoi que ce soit à travers ce boucan. L'Ombre Noire - c'était ainsi que Minou aimait s'appeler, une sorte de nom de code, de titre de super vilain - se lécha les babines, comme s'il se régalait d'avance. Sa queue battant l'air, il évalua la hauteur de son saut puis, sans prévenir, jaillit sur sa cible : l'épaisse cuisse de l'envahisseur. Ce dernier étouffa un cri de douleur, arrêtant soudainement d'insulter la vieille bique qu'il essayait de déloger en secouant la porte - cette mégère, pourtant, était plus tenace qu'une verrue. Sans laisser le temps à l'homme de le désarçonner, l'animal planta ses petits crocs pointus dans la chaire, arrachant cette fois-ci une complainte qui lui procura un plaisir sadique. Ce fut tout ce qu'il eut le temps de faire, cependant : sa victime répliqua et, l'attrapant par la peau du coup, le força à lâcher prise. Débarrassé du gêneur, le mage noire balança la boule de poil aussi loin qu'il put. « PAS MINOU ! » rugit la vieille femme. Soudainement, elle se dégagea de la porte, laissant l'homme entrer dans son appartement. Déséquilibré, l'homme ne put répliquer face à son coup de balais. Un premier dans le nez, le suivant dans les côtes, puis le bouquet final : la mesquine abattit son arme sur l'entre-jambe de son agresseur, avec une force redoutable et inattendue. C'était la puissance de l'amour : cela lui donnait un soudain regain de vitalité. Les feulements hystériques de Sir Minou Delamoustache sonnaient comme des encouragements. La vieille bique s'empara à pleine main de la tignasse rousse - la pire couleur capillaire, ce n'était pas pour rien que Lord Niklaus Salvatore avait purgé leur population des sans-âmes qui avaient arboré cette teinte cramoisie - puis tira l'homme jusque dans le couloir. Sans lui laisser le temps de se redresser, elle retourna dans son appartement et traça sa rune de fermeture. Les poings s'abattirent sur le battant clos, de l'autre côté, avec tant de violence que l'on aurait pu croire qu'ils finiraient par déloger les gonds. Étonnement, la porte tint bon. « AHA ! J't'ai eu, l'moche ! Dans tes dents ! Bon courage pour cop'ler 'vec la magote, maint'nant ! T'fais moins l'malin, hein, s'pèce d’artichaut fini au pipi ! » s'époumona la malveillante, dessinant des gestes obscènes en directions du danger, comme si ces gesticulations pourraient exorciser la menace.

Minou trottina vers Mertle. Là, il se frotta aux jambes de sa gardienne. Il se mit à ronronner bruyamment, signe de son approbation. « Nan mais, t'vu ça, Minou ? Quel culot ! » s'indigna-t-elle, outrée, l'air solennel de celle qui n'avait jamais fauté sur le visage. « C'la faut' d'Odette ça ! Elle en met du temps, à m'ram'ner c'fichues robes d'bal ! » La petite magicienne affrontait également un charlatant, presque plus malveillant encore que le voleur, retardant ainsi la mission que lui avait donné sa Belle-Maman. « Mmph, j'espère qu'va s'casser les poings à force d'frapper c'mme un d'meuré ! » pesta la méchante tout en soulevant Minou pour le cajoler. « Moh, mon tout beau. I't'as fait mal, c'bougre ? Fais voir à Maman. » roucoula-t-elle tout en claudiquant jusqu'au fauteuil.

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Jun Taiji
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