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 | Orenha Arkta-Kahfrel |

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Orenha
~ Eversha ~ Niveau I ~

~ Eversha ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 69
◈ YinYanisé(e) le : 02/04/2023
Orenha
Lun 03 Avr 2023, 10:13


Orenha Arkta-Kahfrel

Nom : Arkta-Kahfrel
Prénom : Orenha
Surnom : Ren
Sexe : Féminin
Taille : 1,78
Âge apparent : Fin de l'adolescence, début vingtaine
Ère de naissance : : Ère de la Conciliation
Race : Eversha
Type : Wynmeris Anba
Totem : Gerbille
Spécialités :
- Agilité : 8 + 1 + 2 + 1 + 1 = 13
- Force : 6 + 1 + 1 + 1 = 9
- Charisme : 2 + 1 + 1 = 4
- Intelligence : 5 + 1 = 6
- Magie : 4 + 1 = 5
Métier : X
Activité : Courir, végéter en forêt, bricoler des petits objets
Armes :
- Une dague bien aiguisée
- Un fouet en cuir usé
Particularité : Des taches de rousseur et des tics nerveux en pagaille


Pouvoirs et gains

Pouvoirs de base :
- Esprit du Totem
- Règne Animal
- Colère des Anciens
- Localisation
- Invisibilité

Gain de niveau II :
- X

Pouvoirs :
- Le partage de la chair, le partage des secrets : Pratiquer Fëry ensemble a lié vos personnages l'un à l'autre. Chez chacun d'eux, un arbre magique divin va commencer à pousser, une forme d'olivier doré. Si ce dernier donne des olives de la même couleur, celles-ci ne sont pas ordinaires. En effet, en manger une permet de prendre connaissance d'un secret appartenant à l'autre. Au fur et à mesure de la croissance des arbres, le désir qui lie les protagonistes deviendra de plus en plus grand et les olives deviendront de plus en plus abondantes. De plus, en de très rares occasions, la magie de l'olivier transformera les liés en femmes pour un temps plus ou moins long.
- Reliure magique : Lorsque votre personnage prend des notes, écrit des lettres, dessine ou toute autre activité dans cet esprit, il peut ensuite relier le tout dans un livre aux pages infinies. Le livre ne sera pas plus gros au fur et à mesure de l'ajout de contenu mais par un procédé magique, les pages se tourneront jusqu'à la fin. De plus, tous les supports n'étant pas au bon format seront automatiquement redimensionnés. Enfin, le personnage pourra donner accès à les livres de la reliure magique à tous les personnages du conte.
- Le poison de la Foi : Il s'agit d'une petite fiole contenant un liquide. Il est inoffensif la plupart du temps. Seules les intentions de son propriétaire le transforment en poison. Pour cela, il doit agir pour ses convictions profondes ou pour la gloire des Ætheri, sans aucune hésitation.
- Embrouille sur Claer : Il s'agit d'un pouvoir qui permet de brouiller l'esprit du personnage choisi sur les moments passés avec le vôtre. L'effet peut être momentané et éphémère ou sur le long terme. La victime ne sait plus très bien ce qu'il s'est passé. C'est assez flou.

Armes :
- X

Artefacts :
- Le conte espion imparfait : Le conte espion imparfait est un livre qui cible, pour une durée dépendante de la magie de son possesseur, l'un des personnages participant à la partie du conte de Narfas qu'il désire suivre. Le livre écrit ce que ce dernier fait, en théorie. En pratique, c'est bien plus complexe car il arrive que le conte écrive ce que celui qui l'utilise désirerait lire. Plus la magie du possesseur est grande par rapport à celle de la cible et plus les faits relatés sont précis. Plus il est émotif ou instable et plus le livre le trompera.
- La toge d'Ivanhoë : Il s'agit d'une toge de bonne facture. Elle permet à votre personnage, en l'enfilant, soit de changer de sexe, soit de gommer son identité aux yeux d'autrui pendant un temps dépendant de sa magie.
- Le dé de Primaël : Avoir le dé de Primaël sur soi confère une chance insolente à son porteur, en fonction de la magie de la personne qui le possède.
- Le médaillon des révélations : Il permet à son porteur de dénicher les armes chez les personnes qu'il croise. Les localisations de ces dernières lui apparaissent en bleu clair, par transparence.
- Scène de conte - Narfas : Il s'agit d'un tableau, livré à votre personnage, représentant le baptême de Luthgarde par Gaspard. Du fait de la popularité du conte qui ne cesse de grandir, le tableau vaut une petite fortune. Il s'agit en réalité d'un passage vers un endroit ressemblant à Narfas. Chacun des protagonistes ayant joué dans le conte peut le traverser pour s'y retrouver. L'endroit est désert et ne peut être parcouru que par d'autres possesseurs de ces tableaux, ce qui en fait un endroit privilégié pour les rencontres secrètes.
- Le bol souvenir de vacances [Avalon] : Comme ça, on dirait un bol souvenir de vacances. Blanc, son tour est d'une couleur assortie au dessin qui figure sur la porcelaine. Un objet qui semble banal en somme mais qui ne l'est pas. En effet, il a la particularité d'envoyer celui qui boit son contenu en entier au beau milieu du lieu qui y est dessiné. Parfait pour faire des farces de plus ou moins mauvais goût.
- Le masque des secrets : Il s'agit d'un masque qui brouille l'identité de votre personnage quand il le porte.

Formes de magie :
- Magie d'Argent
- Magie Primitive

Patrimoine et réputation :
- X



Physionomie

Il n'est pas chose aisée de décrire le physique de notre Femme-Gerbille. Non pas qu'elle soit particulièrement difforme ou au contraire exceptionnellement belle ; elle n'a simplement rien de remarquable. Littéralement. Les yeux des passants glissent sur elle comme si elle faisait partie intégrante du paysage ou des ombres dans lesquelles elle aime se fondre.

Il arrive toutefois que sa silhouette effilée accroche un regard (si tant est que la personne concernée n'ait rien de mieux à faire). Perchée sur des jambes fuselées qui se terminent par de longs pieds fins, Ren n'a en effet pas à rougir de sa taille. Si à l'enfance on lui rabâchait sans cesse qu'elle resterait aussi petite qu'elle n'est insignifiante, la puberté détrompa les mauvaises langues en la faisant pousser comme un champignon en l'espace d'un an ou deux ; son dos strié de vergetures blanchâtres en porte les preuves indélébiles. Cette croissance aussi soudaine qu'inattendue ne s'est toutefois révélée productive qu'en vertical ; ses hanches restèrent étroites et sa poitrine menue. Non qu'elle ait une once de graisse à attribuer à des courbes, son état de maigreur avancé ne lui laissant pas beaucoup de marge en la matière.

Malgré cela, la souplesse et l'adresse qui habillent ses mouvements lorsqu'elle est concentrée peuvent tromper le badaud et lui donner un instant une illusion d'élégance et de féminité. Il lui suffira de se rapprocher un peu pour réaliser son erreur : le grain de peau épais et le teint blafard, les ongles rongés et encrassés, les yeux sombres et voilés, enfoncés dans leurs orbites cerclées de noir. La bouche molle et inerte. Tout dans le visage de la Femme-Gerbille transpire la morosité et la faiblesse de caractère. Des mèches sombres aux pointes abîmées rebiquent tout autour, lui masquant parfois un œil ou deux, avant de descendre le long de son dos où elle les rassemble la plupart du temps en queue-de-cheval (ou en queue-de-rat, comme elle l'appelle). Les taches de rousseur qui l'éclaboussent de la tête aux pieds parachèvent son camouflage.

Et pourtant, la régularité et la finesse de ses traits pourraient lui accorder un certain charme, dans d'autres circonstances ; mais ce qu'elle dégage les rendent brouillons pour quiconque pose les yeux dessus. Le pire étant peut-être qu'elle manque si cruellement de présence que son visage s'efface des mémoires sitôt qu'elle n'est plus en vue. [/size]

Sous la forme d'une gerbille, Orenha arbore une robe anthracite aux reflets bruns, à l'image de sa chevelure.



Psychologie

On pourrait facilement imaginer que quelqu'un qui fait tapisserie en permanence se doit forcément d'être muet comme une tombe et tout aussi inerte... et même si c'est ce qu'il pourrait sembler de prime abord, lorsqu'on croise le chemin de cette grande asperge à l'air morne et au regard fuyant, la réalité est toute autre en ce qui la concerne.
Ren n'est, pour ainsi dire, jamais réellement immobile. Même si ce n'est pas toujours perceptible par le commun des mortels, la jeune femme est en permanence agitée de tics nerveux, comme si son corps risquait de cesser de fonctionner s'il n'est pas en mouvement perpétuel. Une jambe qui tremble, une mèche entortillée, des lèvres mâchonnées ou même un regard tressautant : sa nervosité est portée et exprimée par tout son corps, chaque membre et chaque organe se relayant comme les rouages d'une machine bien huilée.
En outre, notre Femme-Gerbille est loin d'être muette. Elle passe au contraire son temps à marmonner, à chuchoter, à palabrer à l'intention de ses chaussures, de ses doigts noués ou encore du vide, son interlocuteur préféré. Si elle n'éprouve aucune difficulté à manier les mots et à formuler des phrases, il lui semble quasi-impossible de les adresser à destination d'autrui, du moins de bonne grâce. Ce qui est bien dommage, car aussi maussade que la jeune fille peut sembler, elle est loin de manquer d'humour - l'auto-dérision et les remarques pince-sans-rire étant ses spécialités-, même si c'est rarement conscient de sa part.

Ainsi, Orenha ne paraît atteindre un semblant de quiétude que lorsqu'elle est tout à fait seule. Ce qui est somme toute logique quand on considère qu'elle a passé l'entièreté de son existence dans un village où la grande majorité de ses résidents ne la portaient franchement pas dans leur cœur et cherchaient à l'éloigner à la moindre occasion.
Ces expéditions fastidieuses dans les immenses forêts qui bordaient le village, qu'elle redoutait dans sa jeunesse, devinrent rapidement son seul refuge et sa seule source de bonheur. Elle prit goût aux siestes sur les tapis de mousse, aux bains de pieds dans les points d'eau fraîche, à l'observation silencieuse (ou presque) des scarabées sur les troncs, à la découverte de nouveaux champignons. Lorsque le terrain le lui permet, elle s'adonne à des sprints effrénés aux allures de course d'obstacle, s'amusant à esquiver les branches d'arbre et à rebondir sur les énormes racines des pins centenaires. Puis elle se roule dans l'herbe d'une clairière et laisse le soleil perçant entre les feuilles des géants sécher son corps, plongée dans une contemplation méditative - ou quelque chose qui s'en rapproche.

Si les escapades en forêt constitue son passe-temps préféré, Ren est depuis toujours fascinée par les livres. Personne ne s'est jamais donné la peine de lui apprendre à lire, mais quelque chose l'attire dans l'idée de se faire transporter ailleurs ou d'assimiler de nouvelles connaissances juste en laissant courir ses yeux sur un bout de parchemin. Au village, quand il lui arrivait de se retrouver seule à proximité d'un livre, elle s'installait confortablement et essayait de déchiffrer les gribouillis et les taches d'encre, sans grand succès. Son approche de la magie est sensiblement le même : malgré sa curiosité et son assiduité, ses performances restèrent médiocres sans quelqu'un pour la guider.

Alors, quand sa vision se brouille, ou que ses tentatives échouent les unes après les autres, elle se trouve une souche contre laquelle se lover, se murmure une berceuse de sa voix atone et se concentre sur ce qui lui importe vraiment : les plaisirs simples de la vie ; les sensations pures et brutes ; le simple fait d'exister et de ressentir.



Histoire

Orenha naquit un jour brumeux de Renha, d'où elle tient son nom, dans les bourrasques de vent, le sang, les pétales de fleurs et les cris de joie.

Il était trop tôt et le temps était trop froid pour la saison. Son corps était chétif et son premier cri, qui se révéla être un couinement crachotant, tarda à venir. Pourtant, elle fut accueillie avec la même allégresse que celle qu'avaient connu ses frères et sœurs avant elle. C'était la cinquième grossesse que sa mère menait à bien, chose rarissime dans la meute où elle vit le jour. Beaucoup de femmes perdaient leur enfant avant le quatrième mois et seule une poignée parvenait à engendrer des nourrissons viables.
En conséquence, la mère d'Orenha jouissait tout naturellement d'un respect sans précédent, chaque naissance étant considérée comme un miracle toujours plus grand, et son rang social et sa renommée au sein de leur meute s'en trouvait toujours renforcés.

Il est logique que dans ces conditions, Orenha aurait dû être portée aux nues et adulée de tous. Pourtant, l'enfant grandit sans la chaleur que sa mère prodiguait au reste de sa fratrie. Alors qu'elle couvait du regard ses frères et sœurs, elle évitait soigneusement de croiser celui de sa dernière fille. Les seuls coups d'œils qu'elle daignait lui jeter, lorsqu'elle pensait que celle-ci ne la voyait pas, étaient chargés d'une suspicion croissante. Progressivement, le reste de la meute adopta la même attitude ; non pas consciemment, mais par instinct. Ren se retrouva peu à peu isolée. Ses frères et sœurs, ainsi que les autres enfants, l'évitaient, et seules les plus basses besognes lui étaient attribuées, particulièrement celles qui nécessitaient de s'éloigner du campement ou qui requéraient peu d'interactions sociales.

Orenha prit la chose avec une fatalité des plus étranges. La vérité était qu'elle avait compris d'elle-même que quelque chose clochait chez elle avant même de savoir marcher.

La Meute des Kahfrel était exclusivement composée de Prédateurs Evergrims. Autour d'elle, en permanence, ça grognait, ça hurlait, ça feulait. L'air était saturé par l'odeur de la sueur, électrisé par les démonstrations de force et de puissance qui avaient lieu à chaque instant. Mais en elle, quelque chose vivait déjà. Quelque chose de plus chétif encore que le petit être qu'elle était à sa naissance. Quelque chose qui grattait, qui couinait, qui fouinait. Quelque chose qui ne pouvait pas être un Prédateur. Et qui n'aurait jamais dû s'éveiller avant sa puberté.

Les Kahfrel s'enorgueillissaient de leur lignée de Sangs-Purs, qu'ils entretenaient avec difficulté, mais inflexibilité. Il était rare qu'un étranger rejoigne leurs rangs, car il fallait qu'il soit considéré comme digne d'en être, et les épreuves qu'on leur faisait passer pour le prouver étaient particulièrement sanglantes et souvent mortelles. Même si les naissances se faisaient de plus en plus rares et que la consanguinité devenait parfois inévitable, même si les incessants duels qu'entraîne inexorablement une telle configuration étiolaient toujours plus les maigres effectifs, la Loi de la Meute restait immuable : elle n'accepterait que les Prédateurs de sang pur. Les femmes et les hommes étaient libres de s'accoupler à leur guise au sein de la meute, les enfants étant élevés ensemble comme dans une grande famille. Il était évident, et connu de tous, qu'un rejeton issu d'une union avec un étranger serait brutalement exécuté, lui et son géniteur fautif.

Forte de ce savoir, Orenha ne parla à quiconque de la chose qui s'agitait en elle. Elle savait que ce n'était ni une Ourse, comme sa mère, ni aucun des autres animaux féroces et puissants qui peuplaient la Meute. Elle était pire qu'une étrangère ; elle était une anomalie. Elle n'aurait jamais dû exister.

Sa mère la prenait parfois à part, quand personne d'autre n'était à portée d'ouïe, et la pressait de questions empreintes de fureur et de nervosité. Ren finit par comprendre que le mépris n'était pas le moteur premier de l'indifférence affichée de sa mère ; c'était la peur. La peur de ce que sa dernière fille cachait en son sein, et des conséquences qui pourraient s'abattre sur elles deux si cela venait à être découvert. La fille, toujours, feignait de ne pas comprendre, et se faisait plus petite encore - ce qui n'avait pour autre conséquence que d'aggraver la situation.
Car si elle n'était pas basée sur grand-chose de plus qu'un mimétisme hiérarchique au départ, son ostracisation fut rapidement facile à justifier ; tandis que ses frères et sœurs s'étoffaient à vue d'œil et devenaient de vaillants combattants, Orenha restait aussi fluette qu'une brindille, quolibet dont elle fut bientôt affublée. Effacée, prudente, fragile, elle était tout le contraire de ce qu'un membre de la Meute devait incarner. Les effusions de sang l'effrayaient, la viande la répugnait. Elle ne rechignait pas à l'exercice physique et n'était pas mauvaise à la course ; mais ses performances dans les autres disciplines étaient médiocres. Ren s'en rendait compte, mais plus la pression s'alourdissait sur ses frêles épaules, plus elle courbait le dos, au lieu de tempêter et exiger le respect qui lui était dû, comme attendu d'une membre de la Meute. Là, se trouvait son véritable échec.

Le jour où la jeune fille se réveilla dans le minuscule petit corps d'un rongeur, elle ne fut pas surprise. Ni celui où elle remarqua une petite tâche brune juste derrière son oreille, fine et longue, comme une queue s'enroulant autour de la base.
Pas un seul enfant de sang-mêlé n'avait vu le jour au sein de la Meute depuis des années, si bien qu'on ne vérifiait plus s'ils étaient marqués. De toute façon, rien qu'envisager que quiconque oserait déroger à la Loi était une atteinte en soi à la dignité des Kahfrel.
La jeune fille devait donc sa survie à un étrange panachage de coups du sort, qui se composait de l'emplacement insolite de sa tache de naissance - vite recouvert par des mèches de cheveux et noyé parmi ses innombrables taches de rousseur-, du déni plein d'orgueil de la Meute ainsi que de son statut de paria invisible.

Ce fut presque avec soulagement qu'elle accueillit son Animal Totem : la Gerbille.
La première fois que le rongeur s'empara d'elle, elle n'était encore qu'une jeune enfant. Partie en expédition dans une forêt dense, personne ne s'étonna ni ne s'inquiéta de ne pas la voir revenir. C'est à peine si on s'en rendit compte. Puis on haussa les épaules, supposa que la fillette s'était perdue et décréta que si elle ne savait pas retrouver le chemin seule à son âge, elle n'avait rien à faire parmi eux.
Ren réapparut au bout de deux semaines, mal en point et blessée. Ce n'était pas étonnant, de la part de Brindille. L'incident fut très vite oublié, comme pour tout ce qui la concernait.
Orenha avait beau tenter de contenir l'animal tout au fond d'elle, il lui arrivait de lui échapper. Fort heureusement, sa petite taille lui permettait de se cacher facilement, au besoin ; elle se faufilait alors dans un coin et patientait le temps qu'il fallait. Tout le monde la pensait déjà souffreteuse, et l'état maladif dans lequel elle se trouvait après chaque crise ne dénotait pas beaucoup de sa faiblesse habituelle.

Les jours et les saisons s'égrenaient et Ren savait qu'elle ne pourrait pas délayer l'inévitable indéfiniment. L'heure de l'Ashara Kora approchait. Même après que tout son corps se soit étiré en longueur et que ses premiers sangs aient coulé, preuves irréfutables de son passage à l'âge adulte, la jeune fille continuait de nier l'éveil du Totem en elle. Sa mère montrait des signes de nervosité qu'elle ne parvenait plus à dissimuler ; tous les jours, elle coinçait sa fille en privé afin de l'interroger avec toujours plus de brusquerie.

Ce n'est pourtant pas elle qui précipita le cours des événements, mais sa fille aînée, Hesthya. Celle-ci avait accompli le Rite il y a bien des années déjà ; après plus d'un an d'exil, elle avait reparue triomphante sous la forme d'une gigantesque lionne. Depuis lors, elle qui n'avait cessé d'ignorer sa plus jeune sœur se mit tout à coup à la surveiller avec la même hostilité suspicieuse que leur mère.
Hesthya confronta sa sœur un soir où celle-ci venait de rentrer d'une de ses "excursions", qui s'était avérée particulièrement éprouvante. Sous sa forme féline, elle lui bondit dessus et lui saisit la tête entre les crocs. Elle ne reprit sa forme humaine qu'après l'avoir violemment projetée au sol. 
Tu sens la proie furent ses premiers mots.
Ce qu'elle savait exactement, comment elle l'avait su, elle ne l'explicita pas. La voix vibrante de fureur, des grondements au fond de la gorge, la Femme-Lionne exposa à sa petite sœur prostrée à ses pieds ce qu'elle exigeait d'elle : son départ imminent et définitif.
Ren avait dépassé ses dix-neuf ans il y a déjà plusieurs nuits ; Renha touchait à sa fin, et même son développement tardif et sa corpulence fragile ne pouvaient plus justifier le prétendu sommeil de son Totem. Les langues se déliaient, les murmures interrogateurs se muaient en remarques acerbes ; le doute enflait dans le cœur de la Meute, et leur mère en était devenue la principale cible, désormais.

La fuite ou la mort. Un dilemme qui n'en était pas un, puisqu'Orenha avait choisi la fuite tout au long de son existence. Son aînée le savait, c'est pourquoi elle tourna les talons sans attendre son reste. Après un moment qui sembla s'étirer jusqu'à l'infini, la Femme-Gerbille déroula ses jambes flageolantes, redressa son buste d'où son cœur semblait vouloir s'arracher et ravala un dernier sanglot.

Il était temps de prendre la poudre d'escampette et pour de bon, cette fois.



HRP

Le thème de votre personnage : /
La mort : Tuée par un membre de sa meute
Votre fréquence de rp : Bonne question ! J'ai pas mal de temps libre mais j'écris lentement, et je n'ai pas rp depuis longtemps ! Je vais faire de mon mieux, cela dit !
Comment avez-vous découvert le forum ? : Oulala, c'était il y a bien 10-15 ans... ! 
Le code du règlement : Tartelette au citron (meringuée j'espère ??)



| Orenha Arkta-Kahfrel | Gfo3

Avatar : "Chrysalis" de ameliaclairearts
Signature : "Infect / Poison" de Teagan White
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http://yinandyangpower.forumactif.com/t40044-orenha-arkta-kahfre
Orenha
~ Eversha ~ Niveau I ~

~ Eversha ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 69
◈ YinYanisé(e) le : 02/04/2023
Orenha
Lun 03 Avr 2023, 11:51

Dankána Arkta-Kahfrel

Nom : Arkta-Kahfrel
Prénom : Dankána
Surnom : Kána
Sexe : Féminin
Taille : 158cm
Âge apparent : Quatorze ans
Ère de naissance : Ère de la Conciliation
Race : Eversha
Type : Evergrim
Totem : Ours (Grizzli)
Métier : X

Niveau : I (Niveau I à 51 points de rp)

Armes :  
- Un ceste (gantelet composé de sangles en cuir et surmonté de clous)
- Un couteau

Spécialités :
- Agilité : 5
- Force : 5
- Charisme : 5
- Intelligence : 5
- Magie : 5

Pouvoirs :
- Esprit du Totem
- Règne Animal
- Colère des Anciens
- Superforce
- Posséder une caractéristique animale

Gain de niveau 2
- X

Gain de niveau 3
- X

POUVOIRS
- X

ARMES
- X

ARTEFACTS
- X

~ Formes de magie
- Magie d'Argent
- Magie Primitive

~ Patrimoine et réputation
- X

Particularité : /

Histoire :
Le bruit, au-dehors, s’était fait clameur. Un assourdissant tumulte de cris d’hommes et de bêtes entremêlés, de rugissements et de hurlements de joie, d’applaudissements et d’entrechoquements de corps et de pieds sur le sol. Les autres enfants me bousculèrent en se ruant hors de la tente, sourds à mes protestations virulentes. Je pris leur suite en maugréant.
Un tel vacarme ne signifiait qu’une chose : Iael était enfin rentrée. Dehors, les membres de la meute étaient regroupés en une masse compacte et grouillante. Je sautillai pour tenter d’apercevoir la cible de leur attention. Un effort inutile car bientôt, la foule s’ouvrait en deux pour laisser passer une petite panthère noire, la tête haute et fière malgré le triste état de son pelage et l’entaille qui fendait une de ses oreilles en deux. Je serrai des dents. La jalousie me dévorait de l’intérieur. Iael n’avait que onze ans, soit trois ans de moins que moi, mais c’est elle qui viendrait grossir le rang des adultes aujourd’hui.

Une main s’abattit brutalement sur ma nuque, suivie d’une voix grave qui retentit dans mon oreille. « Alors, paidáki, c’est quand, ton tour ? Tu comptes pas nous faire une Brindille, hein ? » Je me dégageai de son étreinte d’une secousse brusque, l’air mauvais. « La ferme, sale cabot. C’est pour bientôt, je le sens. T’as pas intérêt à être sur mon chemin à ce moment-là. Et t’avises plus de prononcer ce nom-là devant moi. »
Abessa avait seize ans. Il n’avait accompli le Rite que l’an passé, mais chez les garçons, la puberté arrivait plus tard que chez les filles. Je tentai de lui planter mon coude dans les côtés, qu’il esquiva en riant. C’était un Loup et depuis que son Totem s’était éveillé, il était devenu plus grand et plus agile. Il m’avait même surpassé en force brute. Plus jeunes, je lui faisais presque toujours mordre la poussière lors de nos affrontements. Plus maintenant. « J’attends de voir ça avec impatience. » ricana-t-il avant de me planter là, parmi les mômes que l’excitation faisait s’agiter dans tous les sens.
Pour me défouler, j’en flanquai un qui me traînait dans les pattes au sol. Depuis l’ascension d’Abessa, j’étais la plus âgée du groupe. Je savais très bien que beaucoup me soupçonnaient de prendre la même voie que ma sœur, cette mauviette qui avait presque atteint la vingtaine sans jamais se transformer et qui avait fini par disparaître dans la nature. Bon débarras.

Aucune chance que je partage le même destin.

J’étais le portrait craché de ma mère à mon âge, c’est ce que tout le monde me répétait, avec envie ou sarcasme ; la même peau cuivrée, le poil sombre, épais, les mêmes yeux ambrés et féroces, les épaules et la mâchoire carrée. Aucun membre de ma fratrie ne lui avait jamais tant ressemblé.
C’est pour ça que je ne doutais pas, malgré les railleries et les suspicions des autres, que j’avais hérité de son Animal Totem.
En attendant mon propre retour victorieux de l’Ashara Kora, je forçais le respect avec mes poings et une hargne que j’avais développée très jeune ;  j’étais née en hurlant à plein poumons et je n’avais pas cessé depuis, comme si déjà à l’époque je savais qu’il faudrait que je me batte plus que tous les autres pour prouver ma valeur, laver par le feu de ma rage l’opprobre jetée par celle qui était venue avant moi.
Chaque chamaillerie d’enfant, messe basse et regard de travers étaient prétextes à ce que j’aiguise mes griffes et ma langue et renforce ma carapace. Parfois, ça me gonflait ; une part de moi avait envie de laisser tomber cette façade, éreintante à entretenir, et à me laisser aller à la légèreté de l’enfance comme les autres, mais je savais que c’était à elle que je devais ma survie. Alors je m’échinais à être une élève assidue et une rivale revêche, m’entraînant plus dur et plus longtemps que les autres et m’assurant que personne ne ressortait d’une échauffourée avec moi sans un ou deux hématomes.

Lorsqu’Iael passa près de moi, je dus me faire violence pour m’empêcher d’abattre mon pied sur la longue queue qui venait de me frôler les mollets et crachai bruyamment par terre.
Bientôt, ce serait mon tour. Et tous regretteront.


| Orenha Arkta-Kahfrel | Gfo3

Avatar : "Chrysalis" de ameliaclairearts
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Typhon Gargantua
~ Eversha ~ Niveau V ~

~ Eversha ~ Niveau V ~
◈ Parchemins usagés : 913
◈ YinYanisé(e) le : 09/01/2019
◈ Activité : Chasseur [Rang III] & cuisinier [Rang III]
Typhon Gargantua
Lun 03 Avr 2023, 21:51



Bienvenue sur le forum ! Au plaisir de RP avec toi le moment venu !

D'abord, j'aimerais déclarer que je ne suis pas modérateur, mais simplement un joueur expérimenté avec la race Eversha. Mes commentaires ne sont que des suggestions pour te permettre de partir ton aventure sur des bases solides. Comme la plupart des races, les Evershas sont en réforme, alors il y a encore quelques lacunes à la fiche de race.

En premier lieu, ta fiche de personnage devrait inclure la sous-race et le Totem de ton Eversha (voir ici pour les détails).

Et maintenant, pour les commentaires.

Il faut savoir que les Evershas sont principalement nomades. Il y a une cité (Dhitys), qui sert principalement à la Déesse-Totem, à son entourage et aux nombreux représentants qui vont et viennent, bref à la haute noblesse. Ensuite, il y a quelques villages d'importance, typiquement associés aux affaires des Grandes Dynasties qui nécessitent des infrastructures permanentes. Pour le reste, les meutes migrent en fonction des saisons du Rocher au Clair de Lune.

Le Rocher au Clair de Lune comme l'Antre des marais sont des territoires sauvages et dangereux. Il faut beaucoup de ressources et d'efforts pour y maintenir des infrastructures permanentes, surtout considérant la brutalité des saisons de ces deux territoires. On peut considérer les villageois Evershas comme la haute classe moyenne, ce qui ne cadre pas avec l'histoire de ton personnage. Sa mère n'aurait jamais été dans une situation de négliger l'un de ses enfants, ce qui est une précieuse ressource pour l'avenir du village, avec les avantages de sa situation sociale. Je suggèrerais plutôt qu'Orenha ait grandi au sein d'une meute nomade, à l'instar de la grande majorité des Evershas du Rocher au Clair de Lune. Ainsi, il est plus probable que la meute subisse des temps difficiles et qu'elle ait à prioriser les ressources.



Ensuite, les sous-races des Evershas sont un peu particulières. L'Evergrim, dit de sang pur, est le produit de deux Evershas (peu importe sa sous-race), et non le produit d'une lignée familiale. Le Wynmeris, le sang-mêlé, est le produit d'un Evershas et d'un non-Eversha. Enfin, le Hesshas est une affliction d'une race non-Eversha lorsqu'il est mordu par la forme animale d'un Eversha.

La très grande majorité des Evershas sont donc des Evergrims, car rares sont les changeurs de forme à accepter de produire une descendance avec un non-Eversha (et vice-versa). C'est également pourquoi les Wynmeris sont si aisément acceptés parmi les meutes, malgré un rang social restreint, car leur descendance avec des Evershas sera Evergrim. Pour que ton personnage soit Wynmeris (si je me fie à ce qui a été écrit sur Discord), il faut que la mère Eversha d'Orenha ait eu une relation avec un non-Eversha. C'est improbable avec la situation politique actuelle au Rocher au Clair de Lune. La Déesse-Totem actuelle est un tyran totalitaire qui domine la région et est hostile à toute interférence étrangère.

Je suggèrerais plutôt à ton personnage d'être une Evergrim avec un Totem indésirable pour sa meute. Cela va engendrer la même dynamique qui est décrite dans ton histoire sans avoir à ce soucier de comment impliquer un non-Eversha dans l'affaire. Autrement, je te suggère une histoire inverse, où Orenha à grandit dans le village d'une mère non-Eversha et que sa « malédiction » a fait d'elle une paria qui quitta le village dès qu'elle en fut capable.



Ce qui m'amène au prochain point. Les Totems des jeunes Evershas ne diffèrent pas énormément de ceux de leurs parents, qui eux-mêmes préfèrent des relations avec des Totems similaires. L'Evergrim et son Totem ne font qu'un. Du coup, ils auront des comportements influencés par leur Totem et, de même, une préférence sexuelle vers des individus de Totems compatibles (sans être forcément exactement le même Totem). Or, dans ton histoire, la mère à un Totem d'ourse, son ainé un Totem de lionne et sa cadette un Totem de gerbille.

Je ne vois pas pourquoi une femme Eversha d'un des Totems les plus costaud du monde animal se laisserait entrainer dans des relations qui vont à l'encontre de ses préférences. Et inversement, je ne vois pas un homme Eversha d'un Totem de grand félin prendre la même décision. À la limite, un Eversha d'un Totem fort peut s'imposer sur un Eversha d'un Totem faible, mais ce n'est pas exactement monnaie courante. Ce n'est pas évident de s'imposer  sexuellement quand à tout moment, la victime peut se transformer en animal !

Sur un même ordre d'idée, les Totems sont très difficiles à contrôler (c'est la spécialité de magie qui contrôle la transformation). Les Evergrims n'éveillent leur Totem qu'à la puberté, alors que le Wynmeris Anba (si c'est bien toujours ton personnage) éveil leur leur dès la naissance. Il en résulte donc de transformations (principalement involontaires) en fonction des émotions. Du coup, il est tout simplement impossible pour un jeune de cacher son Totem à sa meute et encore moins pour une Wynmeris Anba. C'est tout simplement hors de son contrôle et les parents doivent galérer un max (avec l'aide de la meute) pour gérer une Anba, Si Orenha est une Wynmeris Anba du Totem de la gerbille, alors toute la meute le saura.



Je me permets finalement de te suggérer de réduire l'âge initial d'Orenha pour expliquer ses spécialités basses. Avec 4 en magie (catégorie très faible), elle n'aura pratiquement aucun contrôle sur ses transformations en Animal Totem. Son intelligence, sa force et son agilité sont également dans la catégorie normale-faible, alors Orenha est toujours dépendante de sa meute pour subvenir à ses besoins. Avec 14-16 ans, on garde l'aspect « presque adulte » de l'histoire, mais on explique les spécialités faibles. Une Wynmeris Anba avec une éducation qui a souffert de son Totem éveillé hâtivement sera aisément moins accompli à 16 ans qu'une Evergrim du même âge qui a survécu à l'Ashara Kora, a appris à contrôler son Totem et attend son premier enfant.



Voilà. Bon courage pour la suite et encore bienvenue sur le forum !
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Lun 03 Avr 2023, 22:10

Bienvenue | Orenha Arkta-Kahfrel | 1266825537

Personnellement (mais je ne connais pas bien les Evershas), j'ai beaucoup aimé le personnage et son histoire et j'ai hâte de voir la suite des aventures de Brindille, je te volerai un rp à l'occasion si ça t'intéresse quand tu seras validée | Orenha Arkta-Kahfrel | Fleur


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Merci Jil  | Orenha Arkta-Kahfrel | 009 :
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Gerbille | Orenha Arkta-Kahfrel | 210272884 Officiellement bienvenue ! C'est un chouette personnage que tu nous proposes, j'espère que tu te plairas parmi nous pour qu'on puisse suivre ses aventures (:^^:)




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Lun 03 Avr 2023, 23:29

OK, alors. Perso, j'ai pas vraiment de trucs à redire (elle est trop poupou  | Orenha Arkta-Kahfrel | 009 ) sinon, en effet, de préciser le genre d'Eversha qu'est Ren.
Mais je vais quand même faire un développement par point pour dire là où je suis pas d'accord avec Dhav en reprenant ses explications


Citation :
Le Rocher au Clair de Lune comme l'Antre des marais sont des territoires sauvages et dangereux. Il faut beaucoup de ressources et d'efforts pour y maintenir des infrastructures permanentes, surtout considérant la brutalité des saisons de ces deux territoires. On peut considérer les villageois Evershas comme la haute classe moyenne, ce qui ne cadre pas avec l'histoire de ton personnage. Sa mère n'aurait jamais été dans une situation de négliger l'un de ses enfants, ce qui est une précieuse ressource pour l'avenir du village, avec les avantages de sa situation sociale. Je suggèrerais plutôt qu'Orenha ait grandi au sein d'une meute nomade, à l'instar de la grande majorité des Evershas du Rocher au Clair de Lune. Ainsi, il est plus probable que la meute subisse des temps difficiles et qu'elle ait à prioriser les ressources.
Franchement, je vois pas en quoi le BG de Ren dérange pour ça. Y a un truc très hiérarchisé dans ce que je comprends de sa tribu. Si ils sontinstallés depuis un baille, que y a un minimum d'organisation, ils peuvent très bien s'être établis (ce qui expliquerait également la baisse du taux de natalité d'ailleurs). Surtout quand on sait que ce sont des prédateurs et que le caractère de ces animaux est plus territorial que migratoire.

Citation :
La très grande majorité des Evershas sont donc des Evergrims, car rares sont les changeurs de forme à accepter de produire une descendance avec un non-Eversha (et vice-versa). C'est également pourquoi les Wynmeris sont si aisément acceptés parmi les meutes, malgré un rang social restreint, car leur descendance avec des Evershas sera Evergrim. Pour que ton personnage soit Wynmeris (si je me fie à ce qui a été écrit sur Discord), il faut que la mère Eversha d'Orenha ait eu une relation avec un non-Eversha.
Moyen d'accord sur le "aisément acceptés". Toléré est plus correct. Pour reprendre la fiche de race : "Malgré tout, il est primordial de comprendre que les Sangs-Purs sont des créatures particulièrement fières, hautaines, indépendantes et racistes. Ainsi, ils n’apprécient guère de devoir fréquenter le fruit d’une union entre un Eversha et un étranger."

Citation :
C'est improbable avec la situation politique actuelle au Rocher au Clair de Lune. La Déesse-Totem actuelle est un tyran totalitaire qui domine la région et est hostile à toute interférence étrangère.
A nouveau, moyen d'accord. Je suis pas persuadée qu'Ava ait grand chose à faire d'un étranger de passage. Encore ça serait quelqu'un du gabarit de Arès, mais Jean-Michmich qui test ses bibi en se frittant avec Kovu, bon, elle a un peu d'autres chats à fouetter je pense plutôt que de s'inquiéter de ça. Même les Alfars tolèrent la présence des étrangers à Drosera tant qu'ils font pas trop de vague, et pourtant niveau xénophobie, ils sont surement mieux placés sur le podium que les Evershas.

Citation :
Les Totems des jeunes Evershas ne diffèrent pas énormément de ceux de leurs parents,
Sauf dans le cas des Wynmeris Anba. Toujours pour reprendre la fiche de race : "Dès leur conception, un Totem vit en eux et son choix est hasardeux."

Citation :
Je ne vois pas pourquoi une femme Eversha d'un des Totems les plus costaud du monde animal se laisserait entrainer dans des relations qui vont à l'encontre de ses préférences.
Moi je vois bien. Pour reprendre la fiche d'Orehna : "Il était rare qu'un étranger rejoigne leurs rangs, car il fallait qu'il soit considéré comme digne d'en être, et les épreuves qu'on leur faisait passer pour le prouver étaient particulièrement sanglantes et souvent mortelles."
Si un non-Eversha réussit des épreuves qui sont faites pour qu'il échoue normalement, je vois pas où c'est déconnant qu'un super-prédateur ait une liaison avec ce super-mâle.

Citation :
Il en résulte donc de transformations (principalement involontaires) en fonction des émotions. Du coup, il est tout simplement impossible pour un jeune de cacher son Totem à sa meute et encore moins pour une Wynmeris Anba.
et
Citation :
Je me permets finalement de te suggérer de réduire l'âge initial d'Orenha pour expliquer ses spécialités basses. [...] Avec 14-16 ans, on garde l'aspect « presque adulte » de l'histoire, mais on explique les spécialités faibles.

Pour un personnage qui a suivi aucune éducation spécialisée, c'est pas déconnant les stats faibles en intel/magie même à un peu moins de 20 ans.
Par contre, en ce qui concerne la transformation, ça peut être pratique. Y a toujours moyens d'expliquer par des truchements quelconque que personne ait capté son Totem (son charisme inexistant + le fait que la tribu l'ignore + qu'ils sont au début persuadés que c'est une Evergrim). Mais vu que le Totem des Evergrims s'éveille à la puberté, si passée 16 ans y a rien qui se passe chez elle, je pense que la tribu commencerait vraiment à s'interroger et que si elle atteint l'âge de 18/19 ans c'est qu'elle a une sacrée veine 8D


Bref, comme ça fait un pavé, je résume le plus important : rajoute le genre d'Eversha qu'elle est (Wynmeri Anba dans son cas) et revoie un peu son âge à la baisse éventuellement. Sinon le reste c'est ok pour moi  happy
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Lun 03 Avr 2023, 23:39


Rebienvenue | Orenha Arkta-Kahfrel | 47

Malgré les commentaires de Typhon, dont je comprends le point, je te valide tout de même. Je trouve ton personnage très bien écrit et pensé. Tu justifies ce qu'il y a à justifier dans la narration. Pour le reste, comme les goûts sexuels de la mère de ton personnage (qu'on ne reverra peut-être pas ou pas avant un certain temps), chacun sa vie, chacun son chemin o/ Après tout, on connaît des Sorciers raides dingues de Réprouvés. C'est pas la norme, ça ne doit surtout pas être un amour assumé publiquement et ça doit représenter 1% de la population, mais si c'est correctement amené, c'est ok. Ton personnage a sans doute eu de la chance de ne pas être prise sous forme de Gerbille mais, de toute façon, avec 4 de magie, ses transformations ont dû être peu fréquentes (puis oui, comme l'a dit Kyra, avec 2 de charisme, de toute façon... elle aurait pu péter sur un Lion qu'il l'aurait oublié en cinq minutes).

En conclusion : amuse toi bien | Orenha Arkta-Kahfrel | 47

Kyra => Coucou o/ J'ai rajouté pour elle 8D
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