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 [Quête] - Le charme dangereux des anémones de mer | Èibhlin

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Jämiel Arcesi
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Jämiel Arcesi
Sam 26 Aoû 2023, 13:25

海鲸- par DannyLaiLai
Le charme dangereux des anémones de mer

Un lieu où elle avait habitude d'aller ? Elle baissa un instant les yeux en proie au doute et pleine de "et si". « On pourra toujours se retrouver à Maëlith si tu veux. Ce ne sera pas de suite, le temps de terminer mon apprentissage, mais ensuite je devrais y passer quelque temps. ». Quand ira-t-elle cependant ? Cette information était encore incertaine. « Tu pourras me trouver à Drosera sinon. » se décida-t-elle enfin à révéler. De toute façon, s'ils devaient se revoir, il allait bien y avoir un moment où elle aurait été obligée de parler de ses origines. Il s'en serait peut-être même rendu compte par lui-même. Autant son physique pouvait aisément la faire passer pour Ygdraë, autant cette ressemblance s'arrêtait à ses compétences. La végétation de cette île, si luxuriante, n'était pas son alliée. Les siennes étaient ces plantes étrangleuses, asphyxiant le palmier nourricier, ou celles hérissées de semblant de croc, empêchant le papillon chatoyant de s'échapper. « Ce sera tout de même plus simple à Maëlith. » ajouta-t-elle en conclusion à cet échange.



Ce fut comme un électrochoc. Èibhlin ouvrit les paupières brusquement, l'esprit déjà en éveil et pleinement attentif à son environnement quand bien même quittait-elle juste le monde des songes. Lentement elle se redressa pour s'asseoir dans le lit. Son cœur palpitait encore avec violence sous ses côtes. Son souffle était aussi saccadé que dans son rêve. Elle se passa les deux mains sur le visage pour frotter lentement ses yeux comme si ce geste suffirait à effacer le souvenir de cette débauche rêvée. Finalement elle leva les yeux vers l'extérieur dont la vision lui était floutée à cause du baldaquin. La Lune et ses étoiles brillaient encore à travers la fenêtre, mais déjà l'horizon se teintait de jaune et d'orangé. La nuit touchait à sa fin. Après une longue inspiration la Nerethi quitta le couchage, se revêtant d'un long vêtement pour protéger sa peau de la fraîcheur humide de l'aurore. Les bras resserrés sur le tissu, elle se repassa à nouveau et pendant de longues minutes le fil de cet onirisme. D'où son imagination avait-elle sortie ça ? Elle sentait encore les papillons de cette chimère s'agiter dans son bas-ventre et de façon un peu plus frénétique à chaque fois qu'un détail du songe lui revenait. Elle se saisit d'une carafe sur un meuble de la chambre pour se remplir le verre à côté qu'elle avala d'une traite. Stupide rêve. Elle fut incapable de se rendormir après ça. Pas avant de taire cette fiévreuse réminiscence.

Avant de quitter la chambre, l'Alfar avait fait un brin de toilette. L'humidité de la nuit — entre autres choses — l'avait rendue toute moite et collante. Une situation difficilement tenable une journée entière. Dans le salon, elle marqua un temps en voyant la silhouette d'Andrea installée sur la terrasse. L'image de son corps nu ancré au sien, de son souffle dans sa nuque et de ses lèvres sur sa peau ressurgit comme la vague s'écrasant sur le rocher sans prévenir. À nouveau la brûlure de son bas-ventre se manifesta et elle détourna les yeux pour prendre une longue respiration. Sur son souffle exhalé, elle chercha à évacuer ce qui s'apparentait le plus à un fantasme parasite. Alors seulement elle traversa la distance qui les séparait, se précipitant un peu plus en voyant l'Orine se renverser le thé dessus. « Tout va bien ? » s'enquit-elle de son état dont il se semblait moins se soucier que de la température de la théière. « Merci. » fit-elle en quittant la terrasse pour se servir la boisson et, par la même, dissimuler la rougeur qui marqua ses pommettes alors que le dessin de la silhouette d'Andrea s'était fait bien plus marqué sous le tissu léger qu'il portait. « Tu devrais aller te changer, ce ne doit pas être agréable de porter un habit trempé.» lui suggéra-t-elle en cherchant le sucre, bien qu'elle ne sucrât jamais ses boissons chaudes.

Elle avait pris la place du blond lorsque celui-ci revint. Si allait était moins gênée que précédemment, il lui demeurait difficile encore de ne pas l'associer à son rêve. « Alors, comment vas-tu ? Tu as passé une bonne nuit ? » chercha-t-elle à ouvrir la conversation une fois ce dernier nouvellement installé. « Peut-être que l'on pourra visiter l'île aujourd'hui. » ajouta-t-elle en tournant le visage vers lui. Brièvement, elle caressa la bouche du blond de ses améthystes troublées.
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Andrea
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Andrea
Jeu 28 Sep 2023, 06:54

[Quête] - Le charme dangereux des anémones de mer | Èibhlin - Page 2 Qtt1
Le charme dangereux des anémones de mer



Je m'enjoignis à retrouver mon sang-froid. Le contact des vêtements frais sur mon corps aidait à calmer la fièvre qui s'y était insidieusement logée. Le désir était un état naturel, je le savais et n'en tirai pas de honte, sinon que cela me paraissait déplacé envers Èibhlin que je venais de rencontrer. J'espérais que mon corps ne me trahirait pas en me plaçant dans une position qui nous embarrasserait tous les deux. Je me pris le visage entre les mains pour m'insuffler la force et chassai du mieux que je pus les images de ma tête. Ce n'avait été qu'un rêve.

Lorsque je revins m'asseoir près de l'Alfar, j'avais recouvré un semblant de sérénité. « Oui, je vais bien, merci. Très bien, même s'il faisait un peu chaud. C'était étouffant un peu malgré les fenêtres ouvertes et je pense que ça explique quelques rêves que j'ai eu. Et toi ? » Je bus un peu de thé en contemplant la vue. La nouveauté m'inspirait et j'avais envie de dessiner tout ce sur quoi ma pupille avait la chance de se poser, pour garder un souvenir et pour exercer mon art. « Bonne idée. Néanmoins, je te préviens, je n'ai pas une très bonne condition physique. Je m'épuise vite. » Cela me convenait à titre personnel car je souhaitais de toute manière faire des pauses pour dessiner et m'imprégner de la personnalité de l'île. Je ressentais toujours de la curiosité pour toutes les bontés de Hahanaru Shizen et la façon dont elle donnait à chaque endroit sa signature.

Une fois prêts, nous nous éloignèrent côte à côte sur un petit chemin serpentant depuis l'arrière de la maison pour s'enfoncer dans la végétation au coeur de l'île. J'avais trouvé un chapeau pour protéger mon visage du soleil même si nous étions actuellement à l'ombre des arbres et avais pris de quoi dessiner dans un tissu noué en besace en quelques gestes. M'occuper avait l'avantage de me distraire de mes pensées mais la proximité d'Èibhlin raviva de façon inattendue ce que je m'étais efforcé de reléguer aux chimères illusoires tout le début de matinée. Je me râclai la gorge et regardai ailleurs. « Comment est Drosera ? » Demandai-je soudainement. « C'est un lieu que je désire vivement visiter. Ton peuple est connu pour être raffiné, j'imagine que l'architecture de la ville s'en ressent ? Est-ce que tu peux me parler de vos jardins ? Et de la forêt qui entoure la cité ? Je n'en ai entendu que des récits écrits d'Orines y ayant vécu mais, naturellement, elles ont aussi pris soin de se montrer discrètes sur vos secrets, tu peux être rassurée. »

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Jämiel Arcesi
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Jämiel Arcesi
Jeu 02 Nov 2023, 00:31

海鲸- par DannyLaiLai
Le charme dangereux des anémones de mer

« C'est vrai que la nuit a été chaude. ». C'était peu dire. « J'imagine qu'il s'agit d'une question d'habitude. Néanmoins on ne peut pas dire que j'ai dormi à poing fermé à cause de ça. ». Èibhlin ne s'attarda pas sur la mention des rêves d'Andrea. Elle craignit qu'il n'en vînt à lui retourner la curiosité et il était bien hors de question de lui en dévoiler ne serait-ce qu'un détail sans importance. Il était hors de question qu'elle en parlât à qui que ce soit en fait. C'était un songe qu'elle s'efforcerait à dissimuler dans les tréfonds de ses souvenirs, à l'égal de bien d'autres pas moins honteux. « Ce n'est pas un problème. Il n'est pas prévu que nous fassions une course de toute façon, n'est-ce pas ? » répliqua-t-elle à la mise en garde du blond. D'autant plus qu'elle-même n'était pas la plus endurante non plus, quoique ses entraînements avec la Noldrasi aient pour effet de travailler sa condition. « Finissons de déjeuner. Nous irons juste après, tant que le soleil n'est pas encore trop haut. ».

Un oeil sur la garde-robe, la clone soupçonnait une forme curieuse de magie, mais particulièrement pratique, à l'oeuvre au sein de l'abri. Dès lors qu'elle avait l'idée d'une tenue qu'elle comptait porter, elle y trouvait toujours un ensemble correspondant plus ou moins à ce qu'elle avait en tête. Elle opta ainsi pour une tunique longue, légère et souple, de celles qu'elle portait à Drosera dès lors qu'elle devait s'aventurer dans la Forêt de Murmures. Vêtue correctement et un pique tenant ses cheveux, elle rejoint l'Orine et prit la route à ses côtés. La végétation était comme elle se l'était figurée de loin : accueillante. Même en s'enfonçant dans la jungle le décor demeurait le même, chatoyant et parsemé de fleurs flamboyantes. À l'image des forêts des Ygdraë. Les animaux qu'ils croisaient ou entendaient n'étaient ni effrayants, ni ne paraissaient dangereux. L'intention de l'Alfar rejoint alors la Hanatsu à la mention de ses racines. « Je ne serais peut-être pas la plus objective pour en parler. » commença-t-elle avec un sourire. « D'un Plateau à l'autre l'architecture est bien différente. On pourrait même croire être dans deux villes distinctes si l'on devait comparer le Premier Plateau avec le Cinquième. ». L'illustration parfaite de la différence de rang qui séparait les résidents de chacun des deux Plateaux. « Il y a néanmoins quelque chose de récurrent. La présence de la nature. Drosera est un peu comme une excroissance de Tawaradan, l'arbre géant autour duquel la ville a été bâtie. ». Elle eut un léger rictus en y songeant, comme elle s'arrêta devant un arbre haut dressé. « Ils sont peu dans le monde à comprendre et apprécier la flore et la faune qui compose la Forêt des Murmures ou même le Sous-bois Maudit. » souffla-t-elle en posant une main sur son tronc. Elle y insuffla un filé de magie qui parcourut les veines du ligneux et se dispersa dans toute sa structure. Dans la seconde qui suivit, une racine prit naissance autour du tronc. Puis un bouton se forma. Il grandit et grossit rapidement jusqu'à prendre la forme d'une urne aux vives couleurs mais à l'allure repoussante. « Certaines plantes sont méprisées pour leur apparence. D'autres sont craints pour leur capacité presque animale. Ces gens oublient que ces végétaux ont dû grandir et évoluer dans un milieu hostile. Qu'en de telles conditions, tous les moyens sont bons pour vivre et survivre, quitte à vampiriser une autre plante ou dévorer l'insecte osant chercher à la butiner. ». Ce fait était applicable à n'importe quel être vivant d'ailleurs. En même temps qu'Èibhlin parlait, le système racinaire de sa fleur grandit et s'élargit. De nouvelles urnes firent leur apparition. Les racines cessèrent de se répandre autour de l'arbre à la seconde où l'Alfar en écarta ses doigts. Le ligneux ne mourrait pas de cette nouvelle présence. Il n'était qu'un hôte nécessaire à la naissance et la croissance de la plante qu'il soutenait. « L'ambiance est assez particulière sur place. Rien à voir avec la tranquillité de cette île. Mais je ne doute pas que tu saches y puiser l'inspiration pour tes tatouages. ». Une inspiration un peu particulière cependant. Elle ne serait ni féérique, ni radieuse. Elle serait monstrueuse et pleine de ténèbre.
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Andrea
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Andrea
Lun 04 Déc 2023, 10:18

[Quête] - Le charme dangereux des anémones de mer | Èibhlin - Page 2 Qtt1
Le charme dangereux des anémones de mer



Nourri par les éléments descriptifs d'Èibhlin, mon imagination s'embrasait. Je me vis lever les yeux sur Tawaradan, comprendre que j'aurais beau prendre du recul, je resterai incapable de l'admirer dans son ensemble. La mention des plateaux me fit imaginer Drosera comme un champignon possédant plusieurs chapeaux et l'image me fit sourire. Je me demandais si les Faes vivaient dans les fleurs ou dans de gros champignons. Fasciné par la profondeur vibrant dans la voix d'Èibhlin, je me surpris à partager son ressenti, à avoir presque la nostalgie de ce lieu inédit à mes yeux. Je la rejoignis à ses côtes et plaçai ma paume à plat à côté de la sienne. L'écorce était rugueuse et douce à la fois et je la sentis répondre à la magie de l'Alfar, frémir comme le dos d'un amant sous les arabesques des ongles louvoyant entre les côtes et le long de l'épine dorsale. Puis la racine germa, gonflée d'une vie qui m'apparut bientôt sous les traits d'une étrange fleur. Plongé dans un mutisme révérencieux, je sentis mon souffle se couper. J'étais habitué aux déploiements de la magie, mais je n'arrivais pas à me lasser de ses exploits, en particulier sur la nature. Je restais toujours sans voix face aux élans imprévisibles qu'elle imprimait sur notre monde. Tantôt bonne ou mauvaise, elle le refaçonnait comme une peintre capricieuse qui n'arrive pas à se décider du chemin à emprunter et qui finit par aboutir sur une œuvre au chaos organisé, et d'une beauté paradoxalement naturelle. « Il peut y avoir de la beauté dans l'horreur. » soufflai-je, pensif. C'était un concept que j'avais étudié et que j'avais du temps à accepter. Maëlith, les terres d'Emeraude, n'étaient rien sinon un havre parfait de paix et de sérénité. Comment, dans ces conditions, pouvais-je comprendre que la beauté résidait aussi dans les choses les plus sombres ? Comment pouvais-je entendre l'amour que les Sorciers ou les Démons portaient à la destruction et à la souffrance ? Encore aujourd'hui, je maniais cette pensée avec la plus grande prudence, comme si, en voulant la comprendre dans la hâte, je la briserai comme un frêle oisillon qui veut trop vite s'élancer hors du nid.

« Je n'en doute pas. » acquiesçai-je d'une voix rêveuse. Rien qu'avec ce qu'elle me disait, j'arrivais à me projeter et mes doigts fourmillaient d'exprimer mon vif émoi. Ces choses ne se commandaient pas. Sans un mot, je pris mon carnet que j'ouvris jusqu'à trouver une page vierge. En quelques coups de crayon qui semblaient hasardeux de prime abord, je commençai à noircir mon support. Parmi les broussailles sombres de mes traits, une forme naquit, puis une autre. Entre les fleurs apparut, à peine discernable, l'ombre de la main de leur Créatrice, ses doigts caressant tendrement l'écorce de l'arbre qui s'était volontiers prêté à ses directives. Je le contemplai un instant avant de le présenter à Èibhlin avec un sourire. « Tu vois, je suis déjà inspiré. » Je repris notre marche après avoir bu à ma gourde. Il faisait chaud mais mon corps commençait à s'habituer à la température.

Un peu plus loin, un bruit commença à recouvrir le murmure diffus de nos bavardages sur Drosera, sur Maëlith, sur notre pratique de la harpe et nos difficultés à maîtriser les différents arts. Sans contradiction avec ce que j'avais appris sur son peuple, elle me confirma les exigences des Alfars pour le domaine artistique, aussi incisives que pour le reste, là où nous étions plus clémentes. « Nous considérons que l'inspiration doit avant tout naître ici. » Ma main se plaça sur mon sternum et j'inspirai longuement avant d'expirer doucement. « Et ensuite, autour de nous. Auprès des autres, auprès de ce qui existe et de ce qui n'existe pas encore. » lui expliquai-je avant de m'interrompre. « Tu entends ? Je crois que c'est une cascade. » Sur le chemin, des plantes grasses aux longues et épaisses feuilles ployaient sous leur propre poids au dessus de nos têtes comme un casque de verdure. J'ouvrir la marche et pris soin de les tenir soulevées pour Èibhlin dans mon sillage. Le grondement grossit, encore et encore jusqu'à nous laisser découvrir à l'embouchure du chemin de terre et de branchages une haute et fine cascade, brisée sur une paroi aux roches irrégulières.

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Jämiel Arcesi
Ven 02 Fév 2024, 16:44

海鲸- par DannyLaiLai
Le charme dangereux des anémones de mer

Tandis que le souvenir de la texture rugueuse du ligneux demeurait sur la pulpe de ses doigts, Èibhlin se pencha par-dessus l'épaule d'Andrea pour suivre les traits hâtifs qui noircissaient le papier. Elle reconnut rapidement la scène qu'il représentait sous ses coups de crayon pour la raison qu'elle venait de l'exécuter il y a à peine quelques secondes. « En effet. » sourit-elle en se détournant de l'illustration pour porter son regard sur le visage radieux de l'Orine. Tandis qu'elle admirait les lignes délicates du visage de son vis-à-vis, elle imagina un instant se mettre à hauteur et caresser ses lèvres, comme elle le désirait depuis la matinée. Elle aurait voulu embrasser son visage comme les abeilles butinent la fleur. Elle aurait voulu ses mains sur sa peau à elle, et frissonner sous le dessin de ses doigts crayonnant son épiderme de mille couleurs et d'autant de sentiments. Sentant son cœur commencer à s'emballer entre ses côtes, elle prit une longue inspiration en se fustigeant intérieurement de se laisser envahir aussi facilement par ces émotions primaires. Dans un même temps, elle se questionnait sur ce qui, chez lui, avait pu en si peu de temps éveiller ce désir. Rêver de coucher avec une personne après quelques heures passées en sa compagnie ne faisait pas sens à ses yeux. C'est donc en luttant contre ces sentiments qu'elle reprit le chemin au côté de l'Orine, feignant au possible l'air de rien.

Tout le long du trajet elle satisfit la curiosité du garçon, évoquant tant les ressemblances que les différences entre leurs peuples respectifs. Il lui était difficile d'imaginer cette tolérance poussée à l'extrême dont faisaient preuves les Orines, quand bien même elle ait conscience que la chose soit nécessaire pour l'ensemble des races peuplant la Terre de Sympan. Et pourtant, l'idée que certaines d'entre elles puissent être privées de la bénédiction des Muses ne la dérangeait pas outre mesure. Les Humains, les Sorciers, les Déchus... Oui, que ces races sombres dans l'oubli et la désuétude serait, à ses yeux, pas une grande perte. Concernant l'art, elle entendait et approuvait ce que lui disait Andrea à propos de l'inspiration. L'art n'est réellement art que lorsque l'artiste, ou même l'artisan, implique son cœur comme son âme dans son ouvrage. Là est d'ailleurs la raison pour laquelle la magie du Souffle est bien plus efficace chez un objet enchanté par son créateur lui-même.

Leur chemin se conclut sur une impasse. La route s'était faite plus difficile à pratiquer à mesure qu'ils approchaient de la cascade. L'épais feuillage maintenait l'humidité de l'environnement au sol et la piste s'en trouvait particulièrement glissante. De ce fait, elle avait finit par se débarrasser de ses souliers pour finir la route pieds nus. Sur place, elle demeura un moment silencieuse devant la force de la cascade, levant les yeux au sommet de la falaise par laquelle l'eau s'effondrait. Quelle était l'origine de la source ? Il y avait des variations de paysages sur l'île, mais elle n'avait pas vu de montagne où la rivière pouvait naître. « Il y a une rivière qui coule en cascade à Drosera. Elle traverse chacun des plateaux, frappant Mornhîngardh avec intensité là où une calme rivière parcours Rîgardh. » commenta-t-elle sans détacher son regard de la source grondante. « Une des raisons pour laquelle Mornhîngardh est régulièrement inondé pendant la saison des pluies. ». Enfin elle se décida à bouger pour descendre les roches et rejoindre le bassin au pied de la cascade. Elle s'assit sur le bord et y tend d'abord un pied avant d'y plonger ses jambes, tirant son habit de sorte à dégager ses tibias et garder le vêtement sec. « Ouh... C'est frais. ». Maintenant qu'elle y pensait... Jamais encore elle ne s'était baignée dans la nature. En piscine oui. En mer, ou dans un lac, ça jamais. La clarté de l'eau sauvage donnait envie. Peut-être l'aurait-elle fait, si elle avait été seule. Elle leva les yeux vers Andrea. Non, le problème ne venait pas de sa présence. Ce n'était pas la pudeur qui la retenait, mais la honte de ses sentiments vis-à-vis de lui. « Tu as déjà voyagé j'imagine. Est-ce que tu as vu d'autres endroits comme celui-ci ? » l'interrogea-t-elle en ignorant les palpitations de son cœur accompagnant la brûlure de son bassin. « Je n'ai pas encore vu grand-chose du monde. Les livres racontent beaucoup de choses, mais certaines méritent d'être réellement vue ou vécue, comme découvrir cet endroit, par exemple». D'autres ajouteraient "ou assouvir un fantasme". Elle niait en bloc cela cependant. Il était hors de question qu'elle se donne en spectacle devant un individu qu'elle connaissait depuis moins de vingt-quatre heures.
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Mar 06 Fév 2024, 22:10

[Quête] - Le charme dangereux des anémones de mer | Èibhlin - Page 2 Qtt1
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Une bruine fine flottait dans l'air. Suspendues de minuscules perles transparentes au bout de fils invisibles, les particules d'eau s'accrochèrent sur les méplats de mon visage, se fondirent dans le tissu de mes vêtements. J'inspirai l'odeur riche de terre et de roche humide. Mon regard dériva du spectacle de la cascade en entendant Èibhlin évoquer sa ville natale. Je le regrettai aussitôt, saisi par la vue de ses jambes nues plongeant dans l'eau transparente. Mes joues chauffèrent vivement. Je pouvais presque sentir contre la pulpe de mes doigts le grain de sa peau, et cette partie à l'intérieur de ses cuisses où la peau devient douce comme de la soie. Je détournai le regard mais sus qu'il était trop tard. Embarrassé comme jamais, je me plaçai dos à elle en espérant cacher la preuve de mon trouble. Je devais admettre que j'étais encore un adolescent par cet aspect, en plus d'autres.

« Euh. Oui, oui je voyage beaucoup. » Je me forçai à réfléchir pour réussir à ânonner plus que cette simple réponse. « C'est vital pour nous, pour inspirer les autres, et trouver la Beauté partout où elle se trouve. Mais aussi pour devenir adulte, nous épanouir, et trouver notre Aisuru. » Je faisais mine d'étudier le tracé sinueux d'une plante grimpant à l'assaut de la paroi rocheuse et laissai mes doigts courir sur les tiges veloutées en essayant de me sortir de la tête les sensations et la vision de l'Alfar nue contre moi, sa peau dorée par les huiles et la chaleur des flammes, conscient que tout ça n'était que le fruit de mon inconscient jouant avec mes sens lorsque j'étais le plus vulnérable.

« Je suis d'accord. » répliquai-je d'une voix quelque peu étouffée. J'eus envie de me frapper le front sur le mur de roche pour me remettre les idées en place. « J'ai un peu chaud, je vais en profiter pour me baigner. » Quiconque me connaissait savait que jamais je ne prenais de bains pour d'autre raison que l'hygiène, mais je profitais qu'elle n'en sache rien pour dissimuler ce qui allait vite devenir problématique, je ne pouvais pas rester dos à elle jusqu'à redevenir calme, sauf si je voulais avoir l'air étrange et provoquer des questions qui n'allaient faire qu'augmenter mon embarras.

Je délaçai le nœud de mon vêtement et fis glisser une première manche avant de m'interrompre pour jeter un coup d'oeil furtif par dessus mon épaule. Je n'étais pas particulièrement pudique, mais j'étais curieux de savoir si elle m'observait ou non. C'était le cas et je ramenai mon regard devant moi. Si ça la dérangeait, elle détournerait le regard, jugeai-je finalement avant de laisser mon vêtement tomber à mes pieds. Je me hâtai vers l'eau en priant toutes les divinités que je priais et les autres au passage qu'elle ne remarquerait pas ma condition. Malgré la température glacée de l'eau, j'y pénétrai d'un coup en retenant mon souffle. Comme je l'avais anticipé, le niveau de l'eau était bas et ne m'arrivait qu'au nombril. Je m'accroupis néanmoins et pivotai pour regarder Èibhlin. La froideur de l'eau avait eu le mérite d'apaiser mes sangs sottement échauffés et je m'approchai à petits pas jusque là où ses jambes disparaissaient dans l'eau. « Est-ce que tu veux me rejoindre ? » En prononçant ces mots, je ne pus m'empêcher d'entendre une bêtise, mais je fis taire cette petite voix et penchai la tête sur le côté. « J'ai rêvé de toi cette nuit. » lâchai-je en prenant soin de ne pas insuffler la moindre intonation à ma voix. Je la regardai puis reculai en quelques brasses sans détacher mon regard du sien.

Message XI | 651 mots


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Lun 12 Fév 2024, 03:35

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Indubitablement, le fait qu'Andrea reprenne la parole mena Èibhlin à porter son intention sur lui. Si le réflexe était d'abord irréfléchi, donc dénué d'un intérêt quelconque, le voir se débarrasser de son vêtement offrit à son esprit un virage extrême vers des songes moins innocent ; encore. Alors, lorsque son regard croisa celui de l'Orine, elle se détourna immédiatement de lui dans une tentative de lui dissimuler son trouble. Elle savait pourtant que c'était inutile. S'il avait prévu de se baigner, à moins de garder constamment son regard rivé sur la cascade ou la nature qui surplombait le bassin, elle pourrait difficilement éviter la silhouette d'Andrea. Elle affronta donc son ses émotions et revint poser son regard sur le garçon, juste avant qu'il ne plonge dans l'eau. Quelque chose la marqua alors. Quelque chose qui la désarçonna plus encore que la seule nudité du blond. Ses iris descendirent  sur le dessin de ses trapèzes, ses rhomboïdes, ses deltoïdes ; sur la forme gracieuse de ses clavicules, ses omoplate, ses pectoraux et ses côtes. Chaque articulation des ses bras, de ses mains. Ses poignets. La longueur des mèches qui retombaient sur sa nuque, sur ses oreilles. Ils étaient rare ces rêves détaillés à l'extrême et plus rare encore lorsque l'on se souvenait de chacun d'entre eux. C'était parce que celui-ci lui était resté parfaitement en mémoire, y compris les sensations qu'elle y avait ressenti, qu'il lui était si difficile de regarder le garçon. Également, c'était parce que ce souvenir était si prégnant qu'elle fut interloquée de constater la ressemblance quasi parfaite entre ce qui lui avait été représenté en songe et ce qu'elle voyait de la réalité. La proposition d'Andrea la poussa à quitter ses réflexions pour retrouver une réalité pleine d'inconfort et de questionnement. Un inconfort qui la gagna un peu plus alors qu'avant qu'elle ne puisse lui répondre il ne lui fasse cette étrange confidence. « Ah ? » fut la seule réplique qu'elle put exprimer sur l'instant. Les choses étaient de plus en plus étonnantes. Ce genre de coïncidence était curieuse. Invraisemblable même. Peut-être aurait-ce dû la pousser à le quitter ici et maintenant, à partir avant de s'engager dans des eaux troubles et sur des chemins incertains. Son regard ancré au sien l'en empêcha. Elle s'y était définitivement amarrée et s'en détacher serait aussi détestable que le départ en mer d'un amant. Elle demeura silencieuse encore quelques secondes, trop longtemps néanmoins pour ne pas songer que quelque chose d'anormal avait lieu. Elle prit une inspiration puis se laissa couler dans l'eau. Un frisson couru sur sa peau lorsque la fraîcheur imprégna son épiderme à travers le tissu léger de son vêtement. Telle la nage de l'hexabranche, le voile de sa robe dansait dans l'eau au rythme de ses pas. Une fois à proximité de l'Orine, elle s'enfonça un peu plus sous l'onde jusqu'à être à sa hauteur. « Il faut que je sache. » déclara-t-elle sans plus de précisions. C'était curieux. Le doute, la honte, le désarroi... Tous ces sentiments avaient fini par la quitter dès l'instant où les éléments avaient commencé à s'imbriquer d'une façon trop parfaite pour que le hasard est un rôle mineur à jouer dans ce qu'il se passait depuis la veille. Ils s'étaient évanouis à l'instant où elle décida de savoir dans quelle mesure ce rêve n'était que chimérique. Doucement elle glissa ses mains sur les clavicules humidifiés du blond. Elle les fis glisser sur sa nuque, dans ses cheveux. Elle connaissait cette sensation. Elle s'en rappelait. La douceur de sa peau était la même. La texture de ses cheveux était la même. Du regard elle détailla les moindres expressions du garçon. Et si ...? « Moi aussi, j'ai rêvé de toi. » avoua-t-elle à son tour, ses mains redescendant son visage pour caresser sa mâchoire de ses pouces. La forme lui était familière. Elle avait déjà caressé son visage des dizaines de fois. En songe, certes. Un songe si réaliste. Admettre ça la libéra d'un poids dont elle n'avait pas prit conscience jusqu'à maintenant. Elle se rapprocha, puis scella leurs lèvres. Elles étaient aussi douce qu'elle les avaient rêvés. Elle savait avoir fait une erreur en répondant ainsi tant à sa curiosité qu'à son corps. Sans rejet de la part de l'Orine, elle se rapprocha encore, réitérant ce baisé de façon plus passionnée, enlaçant avec plus de force et d'envie son cou, le cœur battant les tambours et l'esprit embrouillé du parfum enivrant d'Andrea. C'était une erreur, oui. Mais il était trop tard pour la réparer ou l'éviter.
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Andrea
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Lun 12 Fév 2024, 20:47

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Le charme dangereux des anémones de mer



Il y avait diverses formes de tension. Si je méditais autant, c'est qu'en dépit des apparences, j'en ressentais le besoin. Je n'étais pas d'une nature détendue. J'intériorisais tous les chocs, absorbais les émotions, ravalais tout pour n'afficher en retour qu'un faciès vaguement placide, parfois même endormi selon les dires de Natsumura qui s'agaçait souvent de mon absence d'expressions. Cette tension faisait exception à la règle. Elle me ranimait comme du bois sec jeté dans un feu mourant, claquait comme un coup de fouet sur mes nerfs et m'octroyait cette étincelle d'audace qui me faisait trop souvent défaut. Elle me faisait oublier la prudence qui guidait habituellement mes pas. Je ne voyais de toute façon pas où était le mal. Je n'avais pas été éduqué selon des principes de chasteté à l'instar des Anges, j'avais déjà touché et été touché, j'avais appris que le désir n'était pas quelque chose dont il fallait avoir honte du moment que le respect et le consentement entraient dans l'équation. En y réfléchissant, je trouvais le désir plus simple que les élans de mon coeur. Avec Wakiya, je me posais mille et unes questions, je me tourmentais jusqu'à en avoir mal à la poitrine, je soupirais après elle comme une âme en peine et me trouvais incapable de me concentrer à quoi que ce soit, devenant un bon à rien dans à peu près tout. Rien n'était certain ni simple. Avec l'Alfar, je me posais finalement moins de questions. Ce que la nuit avait éveillé, la journée n'avait pas su l'étouffer malgré mes efforts. Nous nous entendions bien, alors après tout, pourquoi pas ? Tout cela, je m'en ferais la réflexion après coup, après avoir récupéré ma faculté de réflexion, mise à mal par sa proximité et définitivement envoyée dans l'au delà quand ses lèvres touchèrent les miennes. J'aurais bien été en mal de répondre à ses questions, et elle n'avait pas l'air d'avoir rapidement besoin de la réponse, ce qui m'arrangeait car j'avais d'autres projets pour ma langue. Je ne pris pas la peine de m'interroger non plus sur le fait que nous eussions rêvé l'un de l'autre, j'avais une confiance aveugle pour les inflexions des Ætheri, même si ces derniers m'étaient bien secondaires. D'immobile, comme si je craignais que la scène s'écroule tel un songe qu'on voudrait toucher du doigt, je fus pris d'un frisson et attrapai sa taille pour la coller plus étroitement contre moi. J'échappai à la douceur de ses lèvres pour aller me nicher dans le creux de son cou. Il me semblait que je n'avais pas assez de mes mains et de ma bouche pour parcourir son corps. Au sein du rêve, j'avais été aidé et, à plusieurs, nous avions su tirer de la blanche plusieurs fois la mélodie de sa jouissance. L'impatience me gagnait et sa robe enveloppant son corps ralentissait ma progression et m'empêchais d'atteindre les endroits ciblés. Maladroitement, je tentais de la lui enlever et me mis à rire lorsque je découvris le tissu enroulé sournoisement autour d'elle, collé par l'eau contre sa peau comme une camisole destinée à me torturer. « Attends. » soufflai-je, réalisant au passage que j'étais aussi essoufflé que si je venais de courir. « Sortons d'ici. » Je l'embrassais encore brièvement, avant de réussir à me raisonner pour m'écarter et sortir du bassin. Je tendis la main pour l'aider à faire de même et en profitai pour la ramener contre moi une fois sortie. Sans l'eau pour me jouer des tours, mes doigts trouvèrent plus rapidement leur chemin pour remonter le tissu trempé sur ses cuisses. Mes mains agrippèrent ses fesses pour la coller à nouveau à moi. Je me sentais perdre complètement pied et cessai de plaquer mes lèvres sur ses clavicules pour la regarder, prendre une courte pause et retrouver ce que je pouvais de mes esprits. « Est-ce que tu veux t'allonger ? Tu... On peut... » Je bégayais, me sentant rougir alors que j'échouais à finir ma phrase. Pourtant, il était important pour moi que je sache qu'elle me voulait autant que je la voulais. Je ne pouvais pas me baser uniquement sur son baiser, il pouvait dire n'importe quoi et je ne la connaissais pas suffisamment pour savoir jusqu'où elle voulait aller.

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Jeu 15 Fév 2024, 17:35

海鲸- par DannyLaiLai
Le charme dangereux des anémones de mer

Un long frisson s'écoule depuis son échine jusqu'à la chute de ses reins. Il glisse sur ses épaules et ses bras. Un peu plus tôt, avant qu'elle ne se soit résignée, elle aurait imputé la sensation à la fraîcheur de l'eau tout en sachant qu'il n'en était rien, essayant ainsi de s'enfermer dans un déni difficile à tenir. Le tremblement glacé remontait des jambes jusqu'au sommet du crâne là où celui enflammé prenait ses sources à la racine des cheveux pour descendre vers la ceinture. C'était une évidence donc. C'est le contact de la peau nue contre elle, celui des lèvres sur les siennes, celui des mains sur sa taille qui est à l'origine des réactions instinctives de son corps. Le feu qui consume sa bouche suit la route des lèvres d'Andrea sur sa peau. Un soupir l'accompagne comme sa main se loge dans les mèches blondes de l'Orine. Une part d'elle appréhendait pourtant le déroulé des évènements. Il y avait une différence importante entre ce qu'il se passait dans le monde des rêves et ce qui avait lieu dans la réalité. Dans le cas présent, son assurance s'essoufflait proportionnellement à son désir croissant. On lui avait toujours parlé d'honneur, que répondre à la passion hors mariage s'était jeter le blâme sur sa personne. Jämiel lui avait parlé d'une de ses cousines régulièrement critiquée pour s'être montrée volatile. Èibhlin se rassurait ensuite en songeant que personne ne serait au courant, avant que le doute l'assaille à nouveau tandis qu'elle faisait face à son inexpérience. Le rire du garçon l'apaise alors un peu. Elle n'avait pas réfléchi en s'immergeant. Elle n'avait en fait pas prévu que les choses se passent ainsi. Elle avait pensé pouvoir faire preuve de retenue, comme jusqu'alors. Elle avait ainsi pu constater que les élans brûlant d'un corps désireux n'étaient pas si simples à contenir. Elle approuva la proposition d'un signe de tête. Elle n'était pas certaine de pouvoir prononcer correctement un mot de toute façon. Un pincement serre sa poitrine lorsque le garçon s'écarte pour escalader la rive. Sans attendre, elle va à sa suite et n'hésite pas à lui tendre la main pour le rejoindre sur terre, et reprendre où ils avaient dû s'arrêter. C'était presque si elle regrettait à présent d'avoir tant lutté contre la fièvre en son sein. Elle l'enlace plus fort, son souffle se heurtant à la peau de l'Orine. Derrière ses yeux clos, à nouveau les questions l'envahirent. Et si elle le décevait alors que lui ne semble montrer aucune forme hésitation ? Et si elle était incapable de le combler et de s'attirer son mépris ? Et si... ? La séparation, encore, douloureuse, toujours. Elle s'accroche alors à l'azur de ses yeux, plongeant corps et âme dans les deux lagons qu'ils formaient. L'interrogation prend la Nerethi au dépourvu. Elle avait peut-être initié leur rapprochement, elle n'avait ensuite fait que le suivre. L'idée de devoir prendre une décision pour une chose qu'elle ne maîtrisait pas la terrifiait presque. « On peut s'allonger, oui. » se décide-t-elle enfin de confirmer, à défaut d'être capable d'offrir une autre proposition. En même temps qu'elle prononçait ces mots, elle laissa sa magie se glisser jusqu'à la plante de ses pieds et se diffuser dans la roche. Son esprit n'était pas assez clair pour bien des choses. Elle gardait tout de même une étincelle de lucidité qui la mena à tapisser le sol rugueux d'un large et épais lit de lierre, de mousse, et d'utriculaire comme elle accompagne les mains d'Andrea pour l'aider à la débarrasser de son vêtement. Puis elle suit le mouvement du corps penché sur le sien jusqu'à se retrouver au sol. Chaque caresse sur sa peau lui devenait insupportable de plaisir. Un soupir dans son cou lui était un ouragan de félicité. Chaque baiser posé sur sa peau lui était une brûlure d'extase. Le moindre frôlement de ses doigts sur son épiderme était une entaille profonde de jouissance. Ses soupirs se font plus intenses, plus fréquents. Ils se transforment en gémissements passionnés. Ses lèvres s'abimaient à force de subir la morsure de ses dents, réponse primaire à l'ivresse des sensations que faisait naître Andrea chez elle. Et pourtant, à mesure que les choses commençaient à se faire inévitables — elle ne voulait de toute façon plus s'arrêter avant la fin — ses gestes se faisaient moins certains, les battements exaltés de son cœur se mêlaient à ceux de l'hésitation. Un discret rire gêné lui échappe. « Pardon. Ce ne sera peut-être pas tout à fait comme dans les rêves. » souffla-t-elle à son oreille malgré l'incendie qui irradiait son bassin à chaque seconde écoulée ; malgré l'impatience qui la gagnait à chaque caresse qui s'égarait entre ses cuisses. C'était aussi infernal que grisant. Elle voulait que ça dure, que ça ne finisse pas. Comme lors de ce rêve. Elle le voulait jusqu'à l'épuisement, jusqu'à en perdre la voix. Son corps cambré demandait la proximité d'Andrea, le désirait au possible. Ses bras autour de sa nuque l'invitaient à ne pas la lâcher. Ses ongles s'enfoncent alors dans sa peau comme un gémissement plus ardent lui échappe lorsqu'enfin il la pénètre. Son esprit s'était alors comme éteint. Son acuité et sa raison s'étaient fait la malle. Il n'y avait plus qu'eux, ensemble, seuls l'un contre l'autre, l'un sur l'autre, l'un en l'autre.
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Ven 16 Fév 2024, 17:22

[Quête] - Le charme dangereux des anémones de mer | Èibhlin - Page 2 Qtt1
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Attiré par la magie à l'œuvre sous nos pieds, mon regard s'abaissa jusqu'au tapis moelleux qui s'épaississait. Touché par cette intelligente précaution, je souris avec gratitude à l'Alfar. Sous nos efforts conjugués, sa robe n'eut pas eu d'autre choix qu'à s'échouer au sol et c'est à son corps que je me consacrais désormais. J'avais beau l'avoir parcouru mille fois en rêve, avoir déjà fait courir mes lèvres sur la dentelle de ses côtes avant de remonter sur sa poitrine, je ne me privais pas de recommencer ce jeu de découverte de ses plaisirs. Plusieurs détails étaient restés nichés dans mes rêves, comme le poids de ses seins dans la paume de mes mains ou l'odeur de ses cheveux. Je procédais avec minutie, comme dans tout ce que je faisais. J'aimais prendre mon temps, comme je l'aurais fait en lisant un texte qui me plaisait particulièrement, pour décortiquer avec précision ce qui me plaisait. J'étais impatient, et désireux de soulager la tension dans mes reins, mais je voulais plus encore expérimenter avec soin les réactions de mon amante à chaque effleurement, voir ce qui poussait son corps à se soulever du matelas végétal, ce qui rougissait ses joues et sa gorge, les zones les plus sensibles, où juste sentir mon souffle accélérait sa respiration. Je me sentais comme un brandon de bois qui se consume lentement, trop lentement, et cette même lenteur était exquise. J'aimais me torturer en me refusant à me précipiter sur elle. Tout mon être me hurlait de passer à l'action, je restais sourd, presque étrangement serein. Je voulais que ce moment dure pour toujours. Je ne maîtrisais pas le temps, mais j'avais le pouvoir de l'étirer. C'était ce que je croyais, mais sitôt que mes mains poursuivirent leur indolente croisade entre ses cuisses, les rênes me glissèrent des doigts et je sentis sa propre impatience me contaminer. La retenue que je m'imposais devenait douloureuse, et les morsures que je récoltais en réponse au jeu de mes doigts manquèrent de me faire succomber alors même que je ne m'étais pas touché. Je fermai les yeux pour me concentrer et ne les rouvris que lorsqu'elle me parla entre deux respirations brouillées. Je la regardai, hagard, comme ivre. Le désir me bêtifiait et tricotait mes pensées comme des fils de laine. « Non. » articulai-je, avant de faire un effort pour développer mon propos. « Ne t'excuse pas. C'est parfait. C'est parfait car ce ne sera pas qu'un rêve. Je ne suis pas moi-même... C'est parfait. » répétai-je, au lieu de m'abîmer dans une éloge de mon absence de confiance en moi. Ce n'était pas le moment. Je repris ma besogne qui avait cessé le temps de notre échange mais la pause avait brisé ma volonté et je sentis ma propre respiration trébucher et mes hanches faire de même alors que j'amenai mon bassin buter contre elle quand, d'un mouvement fluide, je la pénétrai. J'eus un hoquet étouffé à la sensation qui m'enveloppa étroitement et me mordit violemment la lèvre inférieure pour ne pas jouir là, tout de suite. Je restai sans bouger, le front et le dos trempé de sueur, les cuisses tremblantes comme si je venais de courir à pleine vitesse sur une pente trop abrupte. Les frappements de mon coeur résonnaient si fort contre mes tempes que c'est à peine si j'entendais les gémissements de l'Alfar dans mon oreille. Ou peut-être les miens les couvraient-ils, je ne savais plus. Je ne pouvais plus faire confiance à aucun de mes sens, bousculés dans une tempête comme des bouchons ballotés sur les crêtes escarpées des vagues. Je ne savais même pas quand est-ce que j'avais commencé à bouger, mon corps se mouvait de lui-même, je ne contrôlais plus rien. En appui sur un coude tant pour ne pas l'écraser que pour me donner un appui stable, ma main libre gravita jusqu'à l'arrière de son genou que je remontai pour faciliter la fluidité de nos mouvements. Je la regardai. Elle avait raison, ce n'était pas comme en rêve, mais je ne m'en plaignais pas, j'étais juste éperdu de désir d'être en elle. Peut-être un peu trop. « Est-ce que ça va ? » soufflai-je, forçant l'arrêt de mes coups de reins avec difficulté. « Je... Je ne sais pas si je vais tenir encore longtemps. » m'excusai-je, les joues marbrées de gêne. Depuis le début, je me savais dangereusement proche de la jouissance et je savais par expérience qu'elle ne tarderait pas. J'avais parfois surpris des Orines échangeant, parlant d'hommes capables de durer toute la nuit, ou de la façon qu'ils avaient de leur procurer du plaisir. J'apprenais beaucoup lors de ces conversations, je m'instruisais mais la pratique n'était pas au rendez-vous de la théorie accumulée. Les mystères entourant les corps des hommes et des femmes étaient trop nombreux, je doutais que mon existence me suffise pour tous les élucider.

Message XIII | 868 mots


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Mer 21 Fév 2024, 23:13

海鲸- par DannyLaiLai
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Èibhlin était surprise par l'énergie que le coït demandait. Elle était surprise par l'intensité des sensations. Elle était surprise par la force de ses vocalises, à peine couvertes par le grondement incessant de la cascade. Elle était surprise du côté presque instinctif de la chose. Ses mains venaient seules caresser et s'accrocher au corps de son amant — était-ce le bon terme à employer ? Son propre corps se pliait et se cambrait automatiquement sous l'effet des va-et-vient entre ses cuisses. Régulièrement, entre deux soupirs, elle avait tenté de s'exprimer d'un "encore" étouffé. Jamais elle ne put prononcer ce mot. Toujours il mourrait dans la plainte du plaisir. Son corps fatiguait comme il réclamait plus. Plus intense. Plus fort. L'arrêt qu'Andrea marqua alors l'attrista autant qu'une part d'elle en était ravie. Ses cuisses flageolaient de l'effort et ses lèvres brûlaient des morsures subies et de ses soupirs incessant. « Ça va... » réussit-elle vaguement à articuler. « Ça va... ». L'Alfar s'arrima aux iris azurés d'Andrea et redressa légèrement le buste, juste de quoi ne plus être qu'à quelques millimètres de son visage. « Ne t'excuses pas. » ajouta-t-elle dans un souffle avant de l'embrasser. « Continues. ». Sa réclamation était autant une supplication qu'une injonction. Son plaisir était tout entre les mains de l'Orine. Elle lui avait remis son corps dans son intégralité. Elle était poupée de son entre ses doigts et sous les impulsions de son bassin. Elle ramena sa main dans la douceur des mèches blondes. Les à-coups reprenaient en elle, avec une nouvelle intensité. Ses soupirs se ranimaient et, comme une mécanique alors à l'arrêt et dont le mécanisme reprenait, ses gestes hésitants se réalisaient dans des réflexions absentes de lucidité. Elle se surprit presque elle-même lorsqu'un cri jouissif surpassa les précédents. Elle sentait son être se consumer dans la concupiscence et exploser d'extase, avec pour seuls témoins la forêt et celui à l'origine de son plaisir.

Lorsqu'il se retira, un souffle s'évada entre les lippes de la Nerethi. Une légère déception glissa furtivement dans son regard. La déception de la fin. Pourtant, elle était bien. Elle avait chaud, elle était épuisée, mais elle était bien. Ses joues rougies l'étaient tant à cause de l'épuisement que d'une honte muette d'avoir fait preuve de si peu de retenue. En même temps, elle ne voulait plus quitter son partenaire. Elle voulait son odeur avec elle, son corps contre le sien, encore. Elle se redressa légèrement pour retrouver la chaleur d'Andrea et l'embrasser doucement. Puis encore. Puis passionnément. Elle n'arrivait pas à poser des mots sur son état et il lui était plus simple d'exprimer ce qu'elle ressentait de cette façon. Sa main redescendit le long de son cou, effleurant son épiderme du bout des doigts. Sur son torse, elle attarda ses doigts sur les tétons du blond, traçant de petits cercles concentriques autour du bout de l'index. « J'ai aimé. » souffla-t-elle enfin, à moitié allongée sur lui, sans oser lever les yeux vers les siens cependant. Elle déglutit alors avant de continuer. « Je veux aimer encore. » déclara-t-elle avec ce perpétuel mélange de doute et d'assurance qui l'avait gagné au premier baiser. « Avec toi. Même en un autre jour. » ajouta-t-elle en se collant à lui et enfermant sa silhouette entre ses bras. Cet aveu lui était venu du fond des tripes. Un sentiment étrange l'avait saisi depuis quelques minutes. Une curieuse forme d'amour dont elle ignorait qu'il ait pu exister jusqu'alors. « Même en un autre lieu. ». Ce n'était pas un amour qui venait du cœur, comme ce dont elle souffrait avec Dorian ; celui emplit de doutes et d'interrogations et que mettait à l'épreuve le temps et la volonté. C'était quelque chose de bien plus charnel. « Dis-moi que tu veux m'aimer en retour, comme j'ai pu t'aimer aujourd'hui. ». Elle retint un "je t'en prie" tandis qu'elle embrassait l'épaule de son amant avec délice. À la réflexion, elle pensait avoir trouvé la raison de cette attirance toute particulière : Andrea avait en lui ces choses que Dorian ne pouvait lui donner. La possibilité de profiter des rayons de Jeriel à deux. Celle de partager la culture de l'Art, du respect dû à la Nature autour d'un verre. Celle du plaisir de la chaire. L'un, aux cheveux comme la nuit et aux yeux d'amarante, la réconfortait dans sa familiarité. L'autre, aux cheveux comme le soleil et aux yeux lagunaires, l'apaisait par son insouciance. Son cœur s'inclinait pour l'un. Il s'embrasait pour l'autre. De cet instant elle en conclut une chose : elle ne pouvait plus vivre l'un sans l'autre. Ils étaient, à eux deux, son jour et sa nuit. L'absence de l'un entraînerait la chute de l'équilibre de son monde.
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Post XIII | Mots 792
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Mar 27 Fév 2024, 13:31

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Le charme dangereux des anémones de mer



Sur son injonction, je me remis à me mouvoir et un soupir extatique m'échappa. Fiévreusement, je songeai que j'aurais pu faire ça tout le temps, tous les jours, et toujours en redemander. Des éclairs de plaisir brut me parcouraient dans tout le corps comme des décharges, fournissant à mes muscles l'énergie de dépasser leurs capacités. En écho aux miens, ses gémissements se faisaient plus audibles et impatients et c'était actuellement la plus belle mélodie du monde, indétrônable, une que j'aurais voulu ne jamais cesser d'entendre sortant de ses lèvres. Je la sentais se tendre et trembler en réponse à mes coups de reins plus secs. Mon état n'était pas mieux, un sentiment d'urgence dominait tout le reste, piétinant mes pensées et ma raison. Le monde s'était réduit à ma respiration heurtée et à l'importance de se dépêcher tout en priant que ça ne s'arrête pas. Mon buste se redressa et mes mains glissèrent le long de son corps, empoignèrent ses hanches et ses fesses que je soulevai. Je fermai les yeux, subjugué, tant pour me concentrer sur les sensations que procuraient mon accélération que parce que je sentais que si je la regardais, le mince barrage qui résistait encore allait céder comme fétu de paille. Je la sentis se contracter d'un seul coup autour de moi et hoquetai en sentant la jouissance se hâter de me frapper en retour. Dans un éclair de lucidité miraculeux, que j'attribuerai davantage aux très sérieuses recommandations que j'avais pu avoir dans ce domaine, répétées et martelées pour que j'en saisisse l'importance, je me retirai précipitamment, avec moins de douceur que je ne l'aurais voulu. « Pardon pardon pardon. » haletai-je, presque paniqué alors même que je me remettais fébrilement de mes émotions. Est-ce que je lui avais fait mal ? Je me sentis affreusement nul, nul et inexpérimenté. Mais je ne pouvais pas lui imposer les angoisses de tomber enceinte, pas alors que nous nous connaissions si peu. Je me laissai tomber sur le flanc, puis sur le dos, hors d'haleine et avec l'envie de disparaître loin. Je me sentis écrasé par l'immensité du ciel autant que par le fait d'avoir fait l'amour. Je me sentais bien, et honteux aussi de la malhabileté avec laquelle j'y avais mis fin. Quel idiot. Mes récriminations s'étouffèrent sur elles-mêmes quand l'Alfar se rapprocha de moi. J'accueillis ses caresses et ses baisers avec soulagement. Je passai une main dans ses cheveux alors qu'elle prolongeait le contact, puis sur ses épaules et sur sa cuisse remontée sur la mienne. J'aurais voulu avoir les capacités de répondre à cette proposition tacite de recommencer mais mon corps ne suivrait pas, pas immédiatement en tout cas. « Moi aussi. C'était... Tu n'as pas eu mal ? » osai-je demander. « Moi aussi, si tu veux bien de moi. Je ferais attention la prochaine fois, je n'ai pas réfléchi et j'ai été un peu brusque. Excuse-moi, et... » Mal à l'aise, j'hésitai à lui conseiller de prendre quelque chose, juste au cas où j'aurais trop tardé à me retirer. Le moment était sans doute mal choisi, décidai-je en me promettant de lui en parler plus tard toutefois. Pour le moment, j'avais trop envie de retrouver la chaleur de sa bouche. Avec langueur, j'effleurai les lignes de son corps, un peu hébété par l'évolution de la situation. Je souris contre ses lèvres. Je venais de trouver un moyen de m'excuser tout en l'aimant comme elle me le demandait. Mes doigts retrouvèrent facilement le chemin déjà parcouru plutôt et reprirent leur voyage entre ses cuisses jusqu'à réentendre encore cette symphonie qui me plaisait tant.




« Regarde, là-bas ! Je crois que ce sont des bananiers ! » Ravi de ma trouvaille, je m'approchai des feuilles presque aussi grandes que moi et tendis le bras vers une grappe des fruits nichés sur le tronc. « J'ai l'impression qu'elles sont mûres, on pourra en manger ce soir. » J'en détachai quelques unes que je rangeai ensuite dans ma sacoche avec mon carnet à dessin. Je rejoignis Èibhlin
et pris sa main. « Je suis heureux de t'avoir rencontrée. » Je me demandais si les Ætheri nous renverraient un jour d'où nous venions. J'espérais que oui, car il y avait des personnes que je voulais revoir, mais la perspective de rester à jamais sur cette île avec l'Alfar n'était pas détestable. Je lui souris et glissai une fleur d'hibiscus trouvée par terre sur le chemin plus tôt pour la placer sur son oreille. « J'aimerais que tu me parles de toi. Des êtres qui sont chers pour toi. Est-ce qu'il y a quelqu'un qui t'attend, chez toi à Drosera ? »

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Mar 19 Mar 2024, 13:12

海鲸- par DannyLaiLai
Le charme dangereux des anémones de mer

Èibhlin nia d'un signe de tête. La réponse n'était pas tout à fait sincère pourtant. Mais elle ne voulait pas le blesser. Elle ne pouvait en fait qu'excuser. Qu'est-ce que c'était qu'une fraction de seconde sur ces minutes de plaisir ? Qui plus est, les premières fois, qu'importe le domaine, n'étaient jamais simples et rarement une réussite. Qu'il s'agisse des premières esquissent d'un dessin, des premiers pas d'un nourrisson ou, ici, d'une première relation sexuelle. Non, elle ne pouvait lui en vouloir. Elle n'y arriverait de toute façon pas. « Ne t'excuses pas. Ça va, ne t'inquiètes pas. » souffla-t-elle pour apaiser Andrea avant de l'embrasser encore, tant pour le pousser à cesser demander pardon que pour le simple délice de leur caresse. Elle sentit les lèvres de son partenaire s'étirer. Elle y répondit en faisant de même. Le contact des doigts parcourant sa peau agitait son corps de frissons brûlants et d'une envie indécente. Il n'avait pourtant s'agit que d'un simple avant-goût. Elle dût se séparer de la bouche d'Andrea, ses poumons réclamant une nouvelle bouffée d'oxygène en réponse à l'accélération de son coeur afin de laisser sa gorge exprimer le plaisir nouveau de la sensation entre ses cuisses en un soupir. Ses baisers étaient maintenant entrecoupés par ses profondes expirations. Elle essaya alors de trouver une meilleure position pour faciliter la tâche au blond. Elle reprenait tout juste son souffle que déjà il l'en privait à nouveau. Toutefois jamais elle ne lui aurait soufflé d'arrêter. Elle adorait bien trop cette sensation inimitable. Il y avait presque quelque chose d'addictif là-dedans. Ses mains se resserrèrent sur les cheveux d'Andrea avant de finalement diriger l'une d'elles pour accompagner le mouvement de sa main entre ses lèvres humides, le guider vers la source la plus intense du plaisir. Alors ses soupirs devenaient gémissements, chacun plus insistant que le précédent ; chacun plus ardent que le précédent. Il y avait son entre-jambe. Il y avait son bas-ventre. Il y avait ses seins. Il y avait ses lèvres. Il y avait son cou. Chacune de ces zones réclamait autant que ce qu'une seule recevait. Elle comprenait à présent réellement le ressentit de ce qu'elle avait jusqu'alors seulement imaginée lors de ses lectures et ce qu'elle avait effleurée après elles.



La Nerethi essora ses cheveux en sortant du bassin dans lequel elle avait replongé pour s'y rincer et s'y rafraîchir. Puis elle attrapa son habit au sol et commença à se battre avec pour réussir à se rhabiller. C'était mission quasi impossible. Quasi, car s'il était encore humide par endroits, faute de ne pas avoir pris la peine de l'étendre correctement lorsqu'elle s'en fût défait, demeurait tout de même quelques zones à peu près sèches. Un moment elle se mit à songer de se rhabiller une fois de retour dans la petite habitation. Ce fut le léger courant d'air sur sa peau humide, au sortir de sa seconde baignade, qui l'avait amené à insister. Une fois vêtue, elle se tourna vers Andrea. Son feu né dans la nuit et enfin éteint, il lui était plus simple de se tenir à son côté. Il lui était cependant compliqué de détacher son regard de sa silhouette. Comme si le quitter des yeux allait faire oublier à son corps l'empreinte de sa peau contre la sienne. Elle leva les yeux vers la plante et le régime qu'exposait sa fleur éclose, puis approuva la proposition, opinant du chef avant d'afficher une expression surprise. Doucement, son visage s'adoucit, illuminé par un sourire d'affection. « Je suis heureuse de t'avoir rencontré aussi. ». Heureuse était un mot bien faible pourtant. Elle porta la main à la fleur que le blond lui avait glissé derrière l'oreille et sourit, encore. Avec un peu moins d'enthousiasme ensuite. Sa vie n'était pas la plus réjouissante qui puisse exister. Elle reprit ainsi leur marche, sans lâcher l'Orine pour autant, prenant quelques secondes pour rassembler les évènements et la façon d'en parler. « C'est assez compliqué. » commença-t-elle. « Je n'ai pas de véritables proches à proprement parler. Je n'ai pas de famille et l'amitié est une chose toute relative à Drosera. Et puis... ». Elle exhala un soupir. « Chez nous, on considère que ce que l'on obtient est mérité. Or, ma main a été promise à la Couronne Noire, et sans aucun mérite. Je ne suis personne à Drosera. J'ai échoué à l'épreuve de Coupe des Nations qui m'a amené à ça. Ce genre d'opportunité hasardeuse n'aide pas à se faire des liens. » sourit-elle tristement. « Il y a quand même mon maître en dessin qui m'a aidé et soutenu, même après ça. Il est sûrement la personne qui se rapproche le plus d'un être cher. » fit-elle finalement. Elle avait été si attristée d'apprendre son départ de la capitale. « Eh puis, il n'y a plus grand monde avec qui j'ai pu tisser des liens à Drosera maintenant. ». À nouveau, la seule raison lui ayant permis de rester avait été son statut de Dame Noire. « Il est plus simple d'être proche de quelqu'un qui soit extérieur à Drosera et à la race Alfar finalement. » ajouta-t-elle en s'arrêtant pour se tourner vers Andrea, lui offrant un sourire où se mêlaient aménité et désarroi.
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Sam 23 Mar 2024, 19:23

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Une action en avait entraîné une autre. Des décisions s'étaient ensuivies et tout avait changé, en un temps si minuscule que c'en était absurde, dérisoire même. Un sourire perpétuellement perché au coin de mes lèvres, je me sentais aussi bien qu'il est possible de l'être. Une douce léthargie s'était emparée de moi, je sentais que j'aurais pu passer la journée assis ou allongé à me perdre dans mes pensées sans prendre conscience de la course disciplinée du soleil. Écouter Èibhlin me parler d'elle me satisfaisait aussi. Ma curiosité ne faisait que croître. Je voulais tout savoir d'elle, tout en sachant que ce n'était pas possible, les Alfars étant un peuple secret et mystérieux par essence. Je saurais me contenter des informations qu'elle voudrait bien me donner. Pour l'instant, ça suffirait. Le reste viendrait avec le temps, je savais être patient.

Un discret haussement de sourcils accueillit la nouvelle de ses fiançailles avec l'Empereur qui gouvernait les Mages Noirs. Je me tus, le temps d'intégrer la nouvelle, et pour ne pas couper le fil de sa voix qui accompagnait notre marche. Je m'arrêtai à mon tour. Mon pouce caressait doucement sa main. « C'est une vie bien solitaire. » commentai-je, en prenant soin de garder un timbre neutre. Certains aimaient l'être. De ce que je percevais d'elle, à la façon avec laquelle elle s'était accrochée à moi comme si elle allait tomber plus tôt, je n'étais pas certain qu'elle tombe dans cette catégorie. « Ça ne me dérangerait pas de venir te voir lorsque tu devras aller remplir ton devoir à Amestris. Ce sera plus simple si tu n'es pas seule là-bas. » Je ne craignais pas la Dévoreuse, ni aucun lieu. Nous étions des êtres privilégiés, sacrés et protégés. Je pouvais aller où bon me semblait sans avoir à craindre les griffes avides des peuples les plus hostiles.

« À Drosera aussi. Il te suffira de m'écrire, je viendrai. Promis. Et je me souviens qu'hier, tu m'as dit vouloir devenir une Geisha. » Mon sourire se creusa. « On dirait qu'on va très certainement se revoir. Mais en attendant de regarder le futur, on devrait profiter de ce que le présent nous propose. » Je tirai sur sa main et l'embrassai chastement sur les lèvres avant la prendre dans mes bras. Malgré la chaleur, je désirais son contact. Ce n'était plus le même besoin, ardent et impossible à étouffer de tout à l'heure, mais plutôt celui de l'avoir près de moi, de respirer son odeur et de sentir les courbes de son corps s'appuyer contre les miennes. Je me sentais à ma place et serein. Ma main qui caressait doucement ses cheveux et son dos ralentit, freinée par une pensée qui n'arrivait que maintenant, si évidente que je n'y avais même pas songé. Mon cœur démarra au quart de tour, comme propulsé par un puissant arc. « Et peut-être que... Un jour... Si tu en as envie, et moi aussi, on pourrait... Je n'ai pas encore d'Aisuru. Je me sens bien avec toi. Je ne veux rien te promettre, je ne veux pas que ce soit une décision prise à la hâte. J'aimerais que tu y réfléchisses. Moi, je vais certainement y réfléchir. Ce qu'il s'est passé tout à l'heure, c'était plus que charnel, plus qu'une conséquence d'un rêve hasardeux, tout comme notre présence ici. »

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Mar 26 Mar 2024, 22:16

海鲸- par DannyLaiLai
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Cette solitude à laquelle le blond faisait allusion, Èibhlin ne l'avait que rarement relevée pour la simple raison qu'elle avait pour ainsi dire toujours connu ça. « Oui. Surement. » approuva-t-elle tout de même la remarque d'une voix basse. La vérité était qu'elle n'était jamais véritablement seule. Elle se doutait qu'un œil Sorcier planait jour et nuit dans son dos et qu'un minion de l'Uravasa se dissimulait dans toutes ses ombres. Elle s'était faite à cette condition, celle de ne pouvoir être totalement libre. On lui demanderait assurément de rendre des comptes à son retour de l'île d'ailleurs. Elle n'avait pas eu de passé, on lui avait volé son futur et on lui imposait un présent. Il y avait de quoi être désemparé. Elle l'avait été, bien sûr, avant de finalement accepter ces sacrifices. D'abord parce qu'elle n'avait en fait pas vraiment le choix. Ensuite parce qu'ils n'étaient pas totalement sans bénéfices. La preuve en était qu'elle n'avait pas subi l'exil général ayant touché une grande partie de son peuple. Elle ancra son regard dans celui d'Andrea, puis sourit face au réconfort que ses paroles lui portaient. Dire qu'elle "voulait" devenir Geisha n'était pas tout à fait la vérité. On lui avait plutôt vivement conseillé avec beaucoup d'insistance — pour ne pas dire imposé. Mais à présent, oui, elle voulait réellement être introduite à cette communauté si ça lui permettait de revoir Andrea plus régulièrement. « C'est gentil. Merci. » fit-elle en lui rendant son sourire avant accueillir ses lèvres avec la même délicatesse dont il fit preuve. Finalement, elle se blottit entre ses bras, la tête contre son torse jusqu'à caler sa respiration au rythme des soulèvements de la poitrine de l'Orine. Elle aurait aimé étirer ce moment à l'infini. Elle avait rarement été en paix de cette façon. Ce ne fut donc que lorsqu'il reprit la parole que l'Alfar releva la tête. Un sourire amusé étira ses lèvres en l'entendant avoir bien du mal à exprimer sa pensée. Une réflexion désordonnée faisait faire ou dire des choses étranges parfois. Elle comprit rapidement la raison de cet embarra lorsqu'il réussit finalement à énoncer ce qu'il avait en tête. Elle s'écarta ainsi légèrement puis leva la main vers la joue d'Andrea comme elle se dressa sur la pointe des pieds pour l'embrasser. « Moi aussi je me sens bien avec toi. » admit-elle ensuite à son tour. « J'y réfléchirais, je te le promets. » ajouta-t-elle en reposant les talons au sol, sans le lâcher pour autant. Un détail concernant les Orines et la formation du Lien l'interpella toutefois. Les Aisuru potentiels n'étaient-ils pas censés figurer sur une sorte de liste sacrée ? « Vous pouvez faire entorse à la Liste pour créer vos Liens ? » l'interrogea-t-elle. Elle prit immédiatement conscience que ce n'était pas la bonne question à poser puisqu'elle en avait déjà la réponse. Bien sûr qu'elles pouvaient. Jämiel n'était pas sur la liste de Bellone à l'origine. « Je veux dire, ce n'est pas une obligation ? Ça arrive souvent qu'il y ait des Liens qui se créent avec des personnes n'appartenant pas à ces Liste ? ». Y avait-il alors réelle utilité à cette chose sinon appartenir au folklore ?
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