Partagez
 

 III - Clefs de Compréhension annexes

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36409
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mar 17 Nov 2020, 11:54


Image par Djamila Knopf

Économie et Métiers

Les Orines vivent en communauté. Outre les Arts Divins qu'elles pratiquent, chaque Orine est amenée à contribuer au bien commun en exerçant plusieurs activités au sein de sa vie, en fonction des besoins du territoire sur lequel elle se trouve. Ainsi, il n'est pas rare de voir des Filles de la Nature dans les rizières, à planter élégamment du riz en se servant de leur magie ou non. Comme la plupart des activités qu'elles exercent, c'est souvent très agréable à regarder. Une Orine est mise à contribution dès son enfance, dans des activités qui ne s'apparentent pas à un travail à proprement parler mais qui améliore la vie de tous. Cela peut passer par l'aide à la confection des costumes des célébrations ou par une petite aide ou un petit service de temps en temps. En grandissant, l'Orine va acquérir au moins un métier en dehors de ses Arts Divins. En général, elle possède plusieurs professions, dans des domaines divers et variés, qui témoignent de la richesse de l'éducation du peuple.

La monnaie raciale est la Dishi. Il s'agit de pièces en pierres précieuses que les Orines échangent lors des transactions avec l'étranger. Généralement, la Dishi est très peu utilisée entre Orines. Une vie standard est gratuite, étant donné que chacune contribue au général. Les Filles de la Nature vivent généralement entre générations, dans une même maison, ou la partagent avec d'autres Orines. Cependant, si une Orine désire vivre dans une maison imposante ou posséder des vêtements très précieux, elle devra les payer ou gravir les échelons de sa hiérarchie. C'est souvent à ce moment-là qu'interviennent ses Arts Divins et les représentations qu'elle peut fournir en dehors des territoires de son peuple. Il n'est d'ailleurs pas rare qu'une Orine renommée reçoive des présents d'individus qui pensent que ce geste suffira à les inspirer. Néanmoins, de manière générale, le niveau de vie est bon et les Orines ne sont pas intéressées par la richesse personnelle. Le commerce avec l'extérieur profite à toutes et plus le peuple s'enrichit, plus chaque Orine bénéficie d'une existence agréable.

Bien que leur économie ne se limite pas à ces domaines, les Orines sont particulièrement reconnues dans certains secteurs économiques. (À noter que les secteurs économiques ne sont pas réservés. Si un joueur d'une autre race développe un secteur en faisant des rps dessus, plusieurs races peuvent être reconnues pour la même chose. Si vous êtes intéressés, vous pouvez également contribué à développer une économie en plus pour la race en introduisant le secteur, les échanges, les techniques et la renommée)

- Les pierres précieuses et fines : Les Orines possèdent de nombreuses mines desquelles elles extraient les pierres dont elles se servent ensuite dans différents domaines, notamment la joaillerie. De ces pierres proviennent donc la plupart de leurs bijoux. Elles font le commerce de celles-ci, soit sous forme brute, soit sous forme ouvragée. Les pierres précieuses et fines servent également à la confection de la Dishi. Fait notable : il n'est pas rare d'en voir briller au fond des cours d'eau dans les Terres d'Émeraude ou aux alentours d'Onikareni. De même, il est possible d'en trouver regroupées autour des arbres ou dans les plaines. Les Filles de la Nature ont plusieurs célébrations en rapport avec ces pierres et beaucoup de légendes parlent d'elles.

- Les roses, les fraises, les framboises : Sur le territoire des Orines, il n'est pas rare de trouver de grandes étendues mêlant à la fois roses, fraises et framboises, des champs entiers de ce curieux mélange. Jardins plus ou moins apprivoisés, ces espaces éveillent la curiosité des visiteurs qui aiment s'y promener pour chiper quelques fraises et framboises ou tout simplement pour l'odeur qui s'en dégage.

- Les cerises et les cerisiers : Les cerises des Terres d'Émeraude sont particulièrement renommées pour leur goût sucré et juteux. La chair de la cerise, presque noire, colore les alentours des villages lorsque c'est la saison. Néanmoins, si la cerise est renommée, ce sont les cerisiers qui attirent le plus d'individus quand la saison des floraisons arrive. Les paysages deviennent rose et blanc. De nombreuses célébrations ont lieu à cette période, que ce soit lors des premiers bourgeons ou lorsque le vent fait s'envoler les fleurs gracieusement. Les Orines jouent parfois avec leur magie afin de créer des balais aériens avec les pétales détachés.

- Le matériel de couture : Du fait de la pratique courante de la couture chez les Orines, celles-ci ont développé un matériel de couture singulier et efficace, pouvant s'utiliser avec une pointe de magie ou non. La qualité des objets en a fait leur renommée. Ils sont d'ailleurs souvent joliment décorés et représentent des objets d'art à part entière. Par exemple, les ciseaux sont gravés et, parfois, des animaux sculptés ou des fleurs se dégagent du manche sans pour autant gêner le pratiquant.

- Les katana : Les Orines forgent de nombreuses armes traditionnelles. Néanmoins, les maîtres en la matière restent plutôt rares. Obtenir un katana en particulier peut prendre des années tant les listes d'attente sont longues. Ces sabres sont très réputés.

- Les instruments de musique : Grâce à la pratique régulière des instruments de musique par les Orines, des maîtres fabricants se sont rapidement illustrés. Il est donc courant de trouver des créations orines dans le monde, surtout pour les instruments suivants : les harpes, les pianos, les flûtes à bec, les flûtes traversières, les clarinettes, les lyres, les luths, les cithares, les shamisen. Les luthiers et autres confectionneurs les plus prisés peuvent même posséder des listes d'attente de plusieurs années. De nombreux apprentis désirent apprendre à leur côté.

Revenir en haut Aller en bas
Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36409
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mar 17 Nov 2020, 11:55


Image par Djamila Knopf

Symboles du peuple des Orines



- Drapeau : Le drapeau des Orines est un lotus rose sur un fond blanc.

- Emblèmes : Les emblèmes sont la fleur de lotus et la fleur de cerisier.

- Hymne : L'hymne de la race est appelé Nysera Ora. C'est un chant particulièrement réputé et sur lequel bon nombre de légendes circulent, notamment celle qui dit qu'entendre le Nysera Ora pourrait inspirer le spectateur durant des lunes entières. On conte donc des histoires sur des faits spectaculaires et des inventions miraculeuses à la suite de son écoute.

- Symboles autres : Le peuple des Orines, pratiquant énormément les arts et les artisanats, est en permanence confronté aux sources d'inspirations et aux représentations divines. Aussi, il est possible de retrouver dans leurs créations bien des symboles qui permettent de deviner la provenance de celles-ci. On y trouve essentiellement des motifs naturels. Les Orines ont a cœur de représenter leur Mère. Il n'est donc pas rare de trouver sur leurs toiles des hérons et des oiseaux en tout genre, des dragons, des roseaux ou bien la représentation du crépuscule ou de l'aube par exemple. Elles aiment graver des lotus ou reproduire des fleurs de cerisier. Tout ce qui provient de la Nature. Aussi, les traits sont généralement fins et élégants, façonnés par un poignet qui cherche à faire entrevoir le merveilleux.

Revenir en haut Aller en bas
Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36409
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mar 17 Nov 2020, 11:55


Image par Djamila Knopf
Texte par Eiko
Sécurité et Armée

Huābàn, l'Armée : Si autrefois les Orines étaient considérées comme de frêles créatures incapables de se défendre face à un ennemi, à la merci de leurs assaillants, les mentalités ont largement évolué, bien que ce préjugé persiste encore dans certains esprits ignorants. Depuis l’Ère de la Conciliation, la Muse Aédé s'est évertuée à élever son domaine au rang d'Art parmi les arts, agrandissant les rangs d'une armée autrefois restreinte, aujourd'hui connue sous le nom de Huābàn. Ils sont beaucoup à avoir suivi son apprentissage rigoureux et strict, afin de devenir des stratèges hors pairs et de maîtriser les techniques redoutables de l'Aédé. Oubliez les assauts brutaux qui vous font détourner le regard : le style de combat enseigné aux enfants de Maëlith a quelque chose de spectaculaire et de gracieux, presque aérien, transformant chaque confrontation en véritable scène artistique. Grâce à la multiplications des Arts Divins, on constate qu'ils sont nombreux à avoir développé un don en rapport au maniement des armes ou aux arts martiaux, liant ainsi puissance physique à la maîtrise magique. Il est dit que beaucoup de combats sont d'ailleurs terminés avant même d'avoir commencé, les enfants de Dame Nature usant de leur magie pour hypnotiser leurs opposants et leur faire lâcher l'arme avant qu'ils ne passent à l'action. Les Orines étant d'une nature plus pacifique que belliqueuse et ne souhaitant pas s'immiscer dans des desseins politiques, il est rare de les voir débuter un combat, ce qui participe peut-être à alimenter les anciens stéréotypes de proies faciles planant à leur sujet. Pourtant, elles se révèlent être de redoutables ennemies lors d'un affrontement et beaucoup d'inconscients ont regretté leur sottise à les avoir provoquées. Les Huā - nom donné aux membres de l'armée - ont à cœur de défendre leurs territoires et la nature qui les accueille, ainsi que les domaines artistiques qu'elles chérissent. Une présence militaire surveille donc les grandes cités ainsi que les petits villages composés des enfants de Dame Nature : là pour protéger et maintenir l'ordre, elles sont vues comme un gage de sécurité, et non comme une répression. Leurs entraînements sont l'occasion pour de nombreuses Hanatsu d'en apprendre davantage sur les arts martiaux et bon nombre d'Orines se plaisent à observer leurs exercices en tant que simples spectatrices, pour la beauté de la performance.

Les Zhēn : Beaucoup de jeunes Hanatsu ont développé un Art Divin lié du maniement des lames ou d'autres armes, ou des sports défensifs ou offensifs ; parfois, c'est bien plus tard et en obtenant un rang hiérarchique plus élevé que cet attrait pour le martial apparaît. Certaines ont rejoint l'armée en profitant de cet atout, mais il ne s'agit en aucun cas d'une obligation et une grande majorité se contente d'affiner leur maîtrise en tant que simple Art, au même titre que certaines deviennent des virtuoses de la musique ou de véritables génies d'alchimie. Ces Orines se sont vues attribuer le nom de Zhēn, pour les différencier des Huā. On les appelle également Samouraï dans le langage commun. Il n'est pas rare que les Zhēn se produisent lors des festivals locaux, où l'on peut admirer leurs techniques et leurs mouvements chorégraphiés pour rendre le spectacle plus subjuguant encore. Les combattants sont tout particulièrement mis à l'honneur lors des célébrations dévouées à Hakai, Æther de la Destruction et du Renouveau dans le folklore du peuple. On peut alors admirer de magnifiques reconstitutions de batailles Historiques, ou simplement quelques combats épiques. On a remarqué, au fil des ans, que beaucoup de Zhēn étaient accompagnées de Chèvres Divines.

Bảo vệ : Il serait très mal avisé de s'en prendre à une Orine, lors d'une altercation virulente ou de maltraitances plus graves. Sans même aborder la question de la confrontation qui pourrait se retourner contre leurs agresseurs - Mère Nature peut se montrer intransigeante lorsque l'on s'en prend à ses trésors - la Royauté a mis en place un blocus envers les populations qui ne prendraient pas soin des leurs. Ainsi privées de leur précieuse inspiration, les personnes touchées par cet abandon se retrouvent soudainement incapables de produire des nouveautés artistiques, artisanales ou même scientifiques. Inaptes à renouveler leurs idées et leurs avancées technologiques, ces personnes sont condamnées à stagner, jusqu'à lentement dépérir et tomber dans l'oubli. Une menace peu effrayante sur le court terme mais qui se révèle dévastatrice si les tensions persistent avec le peuple de Maëlith. Cette politique de protection porte le nom de Bảo vệ et a été mise en place par le Mars Marcus Araé.

Hoan, la Bénédiction de Sympan : La Guerre des Dieux a laissé de nombreuses cicatrices sur les Terres de Sympan, mais certaines de ces traces paraissent douces aux Fidèles du Dieu-Roi, récompensés pour leur foi et leur conviction. Les Enfants de Maëlith sont parmi les graciés et bénéficient de faveurs pour leurs bonnes actions et leur loyauté inébranlable. Pourchassées et malmenées pour leur rareté, leur utilité et leur beauté, les Orines ont longtemps été les proies d’individus aux intentions peu louables. Depuis le début de l'Ère de la Conciliation, la Bénédiction de Sympan a touché les terres Nysea : les mauvaises actions sont bannies des grandes cités Orines, causant une déperdition de la magie et un soulèvement de la nature. Peu importe l’espèce des individus qui foulent les terres des Orines. S’ils agissent de manière malveillante envers elles, la faune et la flore se déchaîneront sur le ou les individus, jusqu’à ce qu’ils cessent leurs méfaits. Dotées d’une étrange forme d’intelligence et de conscience, les Terres Nysea agissent de leur propre chef et ne se laissent guère duper par les actes détournés. Seules les Orines ne seront jamais les cibles de ce courroux.
Revenir en haut Aller en bas
Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36409
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mar 17 Nov 2020, 11:56


Image par Djamila Knopf
Texte par Eiko
Vie familiale


La vie en communauté : Le peuple des Orines forme une communauté particulièrement soudée, reposant sur les principes d'entraide et de partage. Ces valeurs se retrouvent dans leur façon d'appréhender la vie familiale et le fonctionnement en groupe. Jusqu'à l'Ère de la Conciliation, le mode de reproduction des Orines les poussait à se rejoindre à Maëlith pour y vivre leur maternité et y élever leurs filles. Il n'était alors pas rare de voir plusieurs Mibōjin - les Orines ayant perdu leur Aisuru - habiter sous le même toit et y élever ensemble leurs héritières. Le village tout entier se mobilisait pour leur fournir la meilleure éducation possible. Tout le monde se connaissait et l'on se considérait davantage comme une seule et même grande famille plutôt que comme plusieurs petites familles. Avec la nouvelle Ère, le modèle familial s'est vu évoluer. Les Orines n'étant plus vouées à s'unir à un seul et unique Maître, il n'est pas rare que les Muses rejoignent des villages raciaux et y élisent domicile. Ces cités sont alors semblables à ce que l'on retrouvait autrefois à la capitale : des familles fusionnées, partageant la même demeure, ou abritant plusieurs générations dans un seul foyer. L'entraide et le partage restent des notions primordiales qui continuent à rythmer la vie des enfants de Dame Nature. Beaucoup d'activités se font en groupe, notamment la préparation des festivals, rassemblant ainsi tout le monde et renforçant les liens déjà forts entre les membres de la communauté. La naissance de plus en plus fréquente des Orines masculines a également permis la formations de familles plus traditionnelles, avec un couple s'occupant de plusieurs enfants. Les enfants d'Orine qui ne partageraient pas les gènes raciaux sont élevés de la même manière que les Hanatsu. On leur inculque alors l'amour des Arts et de la Nature et, bien souvent, ces enfants sont amenés à rejoindre les rangs des Geisha ou des Bànlǚ. Lorsque les Muses vivent dans une cité étrangère et sans être rattachées à un Aisuru, elles forment un réseau étroit, connaissant chacune des leurs et n'hésitant pas à vivre en colocation. On les appelle alors des Nhóm.

La vie auprès de l'Aisuru : Une fois unie à un ou une Aisuru, il est courant que l'Orine reste auprès de son élu.e et s'adapte aux mœurs de sa race d'accueil. Il est alors à la discrétion du concerné de décider s'il ou elle souhaite rejoindre la communauté de Nhóm déjà existante dans la cité, bien qu'il s'agisse du cas le plus récurent - l'intégration dans certaines cités peut parfois être rude tant les modes de vies diffèrent de ce que connaissait la Fille de la Nature, et le soutien de ses consœurs est alors très apprécié. Si un enfant naît de cette union, il sera élevé au sein du peuple étranger, mais son parent Orine veillera à lui inculquer les valeurs chères au peuple. Dans le cas ou l'enfant en question serait lui-même une Orine, la mère peut décider de retourner auprès des siennes pour l'élever ou, plus souvent, l'initier elle-même avec l'aide des autres Orines présentes dans les alentours. Dans des cas plus rares, il arrive que l'Aisuru décide de rejoindre l'Orine dans son village natal. Si cela était autrefois interdit, Maëlith restant fermée au reste du monde, la pratique est désormais acceptée depuis que les cités sont protégées par le Hoan. L'étranger devra alors apprendre à vivre avec la communauté de son partenaire, bien que l'intégration soit bien souvent aisée. Les Hanatsu n'hésitent pas à s'entraîner à leur Art Divin sur les nouveaux venus.
Revenir en haut Aller en bas
Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36409
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mar 17 Nov 2020, 12:00


Image par Djamila Knopf

Fêtes et coutumes cycliques

Les fêtes et les coutumes sont très importantes chez les Orines, qui font de leur vie un hommage permanent aux Dieux qui les accompagnent au quotidien. Voici la liste des fêtes et coutumes qui ont été rédigées (d'autres devraient fleurir avec le jeu). Vous pouvez vous en inspirer pour jouer vos personnages :

- Kami no Enbu - La Valse de Papier : Lien vers la coutume
- Setsuwa no Akai Ito - Le Fil Rouge : Lien vers la coutume


Revenir en haut Aller en bas
Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36409
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mar 17 Nov 2020, 12:00


Image par Djamila Knopf

Rapport à la Religion

Les Orines, comme la plupart des peuples des Terres de Sympan, sont des créatures très croyantes. Néanmoins, il est plutôt rare - dans l'ensemble de leurs pratiques - qu'elles prient les Dieux directement, avec un rituel religieux spécifiques et des prières murmurées. Si cela se peut, la plupart des hommages aux Divins se font par le biais de la pratique de leurs dons magiques et de leur façon de vivre. Les Enfants de Mère-Nature pensent que les Ætheri se trouvent dans toute chose et font de leur mode de vie un Art à part entière afin de respecter ceux qui leur ont conféré une existence propre. En effet, les Orines pensent qu'il y a une part de divinité dans chaque être vivant et chaque objet. Il est donc primordiale de les respecter et de les traiter avec égard. De ces croyances sont nées des façons de faire assez reconnaissables : les Orines prennent grand soin de leurs biens et des biens d'autrui. Elles plient leur vêtement avec délicatesse et les rangent avec méthode. Elles choisissent minutieusement l'emplacement de chaque objet dans une pièce, chaque point cardinal ayant une signification particulière. La cérémonie du thé - pratique quotidienne - est un moment hautement artistique et convivial. Elles passent également du temps à confectionner des plats en suivant des recettes ancestrales ou en les revisitant, le tout de façon à faire de la nourriture une œuvre d'art, tant sur le pan gustatif que sur le pan visuel. Bien entendu, ces connaissances et cette sagesse s'acquièrent au fil des années, par l'enseignement des pairs et la pratique, bien que le respect de la nature soit inné chez toutes les Orines.

Revenir en haut Aller en bas
Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36409
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mar 17 Nov 2020, 12:02


Image par Djamila Knopf

Gāisǐ

Les Gāisǐ sont les Orines qui ont été déchues par la Nature et exclues du peuple. Elles n'évoluent donc pas ou plus dans la hiérarchie et sont considérées comme n'en faisant pas ou plus partie. Une Gāisǐ ne naît pas ainsi, bien que certains enfants, amenés à le devenir plus tard, soient déjà difficiles dès leur plus jeune âge. Une Orine peut devenir une Gāisǐ de différentes manières, soit de façon naturelle, suivant un processus personnel qui la différenciera de ses semblables, soit après un traumatisme important, soit du fait de l'influence néfaste de son Aisuru. Dans tous les cas, une Gāisǐ ne peut pas revenir dans sa communauté de départ, sauf si elle change et le démontre par plusieurs actes qui lui octroieront le pardon de la Nature. Si elle y parvient alors son pouvoir des Invocations Célestes lui sera rendu.

Les Gāisǐ sont très différentes des autres Orines. Elles pourraient même être désignées comme étant maléfiques. Elles n'éprouvent aucun respect et aucun amour pour la nature. Leur Art Divin prédomine sur tout, en ce sens qu'elles seraient capables de provoquer la destruction et d'engendrer la souffrance pour produire une œuvre d'art. Leurs arts, artisanats et sciences sont les causes d'autant de sentiments négatifs que de fascination. Elles sont les Orines exclues, celles qui inspirent les tueurs en série, celles qui accompagnent les Rois et Reines maléfiques et les encouragent dans leurs dérives. Une Gāisǐ pourra trouver une cité en flammes magnifiques et désigner la vision de celle-ci comme étant un chef d’œuvre. Elles provoquent le chaos, la perte et la ruine, advenant dans un spectacle aussi enivrant que terrifiant. Elles hypnotisent les êtres et leur font apprécier l’innommable malgré eux, comme une déviance honteuse mais excitante. Elles sont les muses de la destruction et de la beauté macabre.

Une Gāisǐ n'évoluant pas dans la hiérarchie, elle peut vivre comme elle l'entend. Il n'est pas rare que plusieurs Gāisǐ vivent ensemble lorsqu'elles n'ont pas de Maître ou de Maîtresse. Elles s'entendent et s'entraident parce que leur vision est fondamentalement la même. De même, si elles ont pu recevoir une liste de noms en étant jeunes, elles sont totalement libres de choisir leur Aisuru si elles n'en ont pas déjà un. Généralement, il s'agit d'un individu ayant un fort attrait pour les arts, les artisanats ou les sciences et qui possède un penchant maléfique, voire qui se révèle être quelqu'un d'extrêmement cruel. Le Lien formé, les deux individus s'alimenteront entre eux dans des dérives et des pratiques qui peuvent parfois dépasser l'entendement. L'Aisuru et sa Gāisǐ peuvent, par exemple, pratiquer le sado-masochisme ou assassiner des gens ensemble avec un effort de mise en scène remarquable.

Vous pouvez décider de jouer une Gāisǐ si vous le désirez, que ce soit dès le commencement ou après quelques temps de jeu - l'Orine deviendra alors petit à petit une Gāisǐ, vivra un traumatisme ou sera pervertie par son Aisuru. Cela lui fera totalement remettre en cause son mode de vie précédent et notamment sa relation avec la Nature. Une Gāisǐ conserve le Lien et les Inspirations de l'Art Divin. Elle perd, en revanche, le pouvoir d'Invocations Célestes qui se retrouve gelé. De même, elle est exclue du peuple des Orines et ne peut donc plus évoluer dans sa hiérarchie. C'est un personnage hors hiérarchie qu'il faudra jouer, en vous créant votre propre parcours en fonction des spécialités de ce dernier.

Revenir en haut Aller en bas
Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36409
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mar 17 Nov 2020, 12:02


Image par Djamila Knopf
Reprise du groupe des Geishas de Vanille avec des modifications.

Geisha et Bànlǚ

Les Orines sont des créatures qui inspirent et cette particularité les rend aussi sacrées que convoitées. Néanmoins, le peuple n'est pas fermé à l'idée de former des étrangers à leurs pratiques, des étrangers talentueux et qui désireraient vouer leur vie au monde du Beau. Ce sont les Geisha, pour les femmes, et les Bànlǚ, pour les hommes. À noter qu'il y a également des Orines chez les Geisha et les Bànlǚ puisque le mode de fonctionnement est légèrement différent de l'éducation normale des Orines.

L'art des Geisha est une pratique ancienne du peuple des Orines, oublié depuis longtemps jusqu'à que Lady Lily-Lune Araé ne le remette au goût du jour. À l'époque, seules les Geisha existaient. Le groupe ne se composait alors que de femmes et d'une grande majorité d'Orines. Petit à petit, dans un souci de pluralité artistique, les Bànlǚ se sont développés, ne regroupant que des hommes, Orines et étrangers. Aujourd'hui, les deux groupes comportent à la fois des Orines et des étrangers, avec une plus grande part de personnes venant d'autres peuples. Les Orines restent néanmoins maîtresses des apprentissages et guident les élèves à chacun de leur pas. Généralement, devenir Geisha ou Bànlǚ signifie passer un temps considérable sur le territoire des Orines.

Afin de devenir Geisha ou Bànlǚ, l'étranger devra se rendre dans l'une des cités des Orines afin de convaincre une Geisha ou un Bànlǚ de le prendre en élève. Ces deux derniers titres ne s'acquièrent qu'à la fin de l'apprentissage, lorsque l'élève est devenu un maître et qu'il peut, à son tour, enseigner, tout en continuant à exercer son art. La hiérarchie se présente ainsi :

Chez les Geisha : Riya > Rinda > Rengu > Geisha (> Ren > Ran : Ce sont forcément des Orines)
Chez les Bànlǚ : Yǐ xuǎn > Xīnshǒu > Jìnzhǎn > Bànlǚ (> Dàgē > Shǒuxí : Ce sont forcément des Orines)

L'apprentissage sera composé de nombreux cours, essentiellement dans les domaines des arts, des artisanats et des sciences. Le maintien, le savoir-vivre, l'élégance, et toutes les notions semblables seront étudiées strictement. Le corps et l'esprit sont mis à rudes épreuves. Vouloir devenir une Geisha ou un Bànlǚ demande des efforts considérables et est l’œuvre de toute une vie car l'objectif ultime est de faire de l'individu une véritable œuvre d'art, inspirée et inspirante. Tout comme les Orines peuvent être l'objet de nombreux fantasmes, les Geisha et les Bànlǚ attirent, émerveillent et fascinent, à tel point que certains sont près à payer très cher leurs prestations ou bien encore un morceau d'étoffe porté par l'individu, sa virginité, un moment seul en sa compagnie, etc. La Geisha ou le Bànlǚ peut décider d'accepter les demandes librement. Généralement, ils tiennent compagnie à des hommes et à des femmes lors de leurs activités publiques, comme des dîners, des réceptions. Si la Geisha et le Bànlǚ ne sont pas obligés d'y exercer leurs arts, généralement c'est pour ceux-ci qu'ils sont invités. L'éducation reçut les rend aptes à discuter avec un public varié et, surtout, à divertir quiconque. Le divertissement est de l'ordre du Beau, absolument pas de l'ordre de pitreries ridicules. Les codes sont ceux de l'élégance, du mystère et du raffinement. L'argent récolté ainsi sert en partie à payer les cours des autres élèves et à construire et maintenir des temples servant à l'apprentissage dans des territoires extérieurs à ceux appartenant aux Orines. L'autre partie revient à la Geisha ou au Bànlǚ, quel que soit son rang.

Autre point essentiel à connaître sur les Geisha et les Bànlǚ : le système s'inspire essentiellement de celui qui existe chez les Orines, avec le Maître et la Maîtresse. Ainsi, si la personne est une Orine, son Maître sera aussi ce que l'on appelle son Protecteur. Si la personne n'est pas une Orine, elle pourra se trouver un Protecteur. Si le protecteur n'est pas obligatoire avant le rang de Geisha ou de Bànlǚ, il l'est une fois ce stade atteint. Néanmoins, les avantages d'un Protecteur ou d'une Protectrice ne sont pas négligeables puisque ce dernier prendra en charge la Geisha ou le Bànlǚ entièrement. Il financera ses cours, ses repas, ses déplacements, ses vêtements, absolument tout. En échange, l'individu contribuera à sa gloire, par sa compagnie et l'exercice de son art. Bien que cela ne soit jamais évoqué lors des discussions, le Protecteur ou la Protectrice peut légitimement s'attendre à obtenir le corps de celui ou celle qu'il finance, voire sa main en fonction des peuples. Tant que la Geisha n'a pas de Protecteur, elle est envoyée dans différentes missions. Lorsqu'elle en a un, elle agit généralement sous les recommandations de celui-ci, avec plus ou moins de liberté quant à ses choix de modalités et de lieux d'exercice de son art. Idem pour les Bànlǚ.

Je vous laisse libres de votre évolution dans les rangs inférieurs à celui de Geisha et de Bànlǚ. Faites une évolution progressive et logique avec les spécialités de votre personnage. Pour devenir Geisha ou Bànlǚ, il faudra néanmoins avoir 30 points de charisme et 30 points d'agilité. La force, l'intelligence et la magie ne devront pas être inférieures à 20.

Si le choix du Protecteur ou de la Protectrice vous incombe, c'est une personne riche (pour pouvoir payer pour sa Geisha ou son Bànlǚ) et généralement influente, avancée dans une hiérarchie quelconque ou descendante d'une personne avancée dans une hiérarchie.

Pour devenir Geisha ou Bànlǚ (au rang de Riya ou Yǐ xuǎn), il faudra faire un rp dans lequel votre personnage trouve une Geisha ou un Bànlǚ qui entendra ses motivations et testera ses aptitudes de départ (souvent faibles) avant d'accepter sa requête. Ce n'est pas un métier en soi mais plus une façon de vivre. Ensuite, vous devrez faire des rps illustrant les cours de votre personnage, sa progression, ses missions dans différentes places afin de faire des représentations ou de tenir compagnie à des individus etc.  

Aussi, à partir d'une certaine intégration au sein du peuple des Orines, ces dernières pourront confier les secrets de leurs magies et de leurs pouvoirs, notamment celui de l'Inspiration des Arts Divins, à votre personnage. Il faudra acquérir ces magies et pouvoirs par quête si vous les désirez. De même, si vous comptez totalement assimiler votre personnage au peuple des Orines, il pourra obtenir une Double Nationalité qui lui conférera les formes de magie, le premier pouvoir de la race et la possibilité d'évoluer en son sein.


Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

III - Clefs de Compréhension annexes

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» II - Clefs de Compréhension indispensables
» II - Clefs de Compréhension indispensables
» II - Clefs de Compréhension indispensables
» II - Clefs de Compréhension indispensables
» | Porte II - Sujet principal et quêtes annexes |
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Races :: Races Majoritaires :: Races bénéfiques :: Orines-