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 Au mauvais endroit au mauvais moment | Kaahl & Sylbille.

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Stanislav Dementiæ
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Stanislav Dementiæ
Ven 10 Avr 2020, 17:31


Image de Irum Hafeez #
Au mauvais endroit au mauvais moment.


Le visage de la chasseuse s'était légèrement tendu en comprenant que le brun n'était en rien responsable de cette situation. Il ne l'avait pas invoquée ici. Il ne pouvait donc pas la renvoyer là où elle était avant cette inattendue interruption. Contrariée, elle se mit à faire craquer ses doigts, fronçant les sourcils et se mordant les lèvres. Bordel, comment allait-elle pouvoir rentrer chez elle ? « Oh... Dans ce cas, j'espère pour elle qu'elle était plus vêtue que vous. » Elle n'était pas seule, au moment où elle s'était fait arracher à sa tranquillité. Et puisqu'elle possédait encore tous ses vêtements, elle imaginait que la malchanceuse qui partageait son sort avait été envoyée chez elle dans la même tenue que lorsqu'elle avait quitté la chambre du Baron. Heureusement pour elle, Sylbille ne se trouvait pas à Avalon. Les fréquentations qu'elle avait là-bas n'étaient pas des plus conseillées pour une petite Ange. Ni pour une petite Magicienne qui souhaiterait conserver sa réputation, d'ailleurs. Quoi qu'il en soit, les personnes qu'elle trouverait face à elle sauraient se montrer bienveillantes à son égard. Surprises et peut-être méfiantes, mais tout de même rassurantes. Le choc avait été surprenant pour l'Orisha mais elle n'osait imaginer ce qui devait en être pour l'Ailée. Revenant à l'instant présent, la Gandr soupira tout en passant une main dans sa nuque.

L'Isemssith fut surprise d'entendre son nom de la bouche de l'homme et releva vivement la tête dans sa direction. Elle s'était trompée. Il la connaissait. Et en plus de ça, il avait une bonne mémoire. « Oui... C'est bien moi. » Elle garda le silence tout en écoutant le Mage Bleu parler. Elle sourit en entendant l'inquiétude percer dans sa voix. « Vous n'avez pas à vous en faire pour ça. J'étais à Megido. » Heureusement qu'elle n'était pas partie en mission ou même à l'Althiass – là-bas, elle passait son temps à se battre avec Wuld et il y allait rarement de main morte. « Elle ne craint rien, là-bas. J'étais avec de bons amis. Ils prendront soin d'elle. » assura-t-elle, essayant à son tour de rassurer son camarade improvisé. Ce fut cependant l'inverse qui sembla se produire. « Oh, je comprends. Ils ne diront rien, si je le leur demande. » promit-elle. Elle-même se moquait de ce que l'on pourrait dire derrière son dos. Elle avait fini par se faire une raison. Si les gens voulaient parler, ils trouveraient une façon de casser du sucre sur son dos, d'une manière ou d'une autre. Quant à Raeden... Il était parfaitement au courant qu'elle possédait des amants. Leur mariage n'était, après tout, qu'une façade pour qu'on la laissa tranquille et leur arrangement lui laissait clairement le droit d'avoir des relations extra-conjugales, un avantage dont elle avait longtemps pris soin de profiter. Les sentiments qu'elle avait développés, bien qu'à sens unique, avaient néanmoins calmé ses ardeurs. Elle ne voyait presque plus personne, à part... Sylbille sentit ses joues rosir à la pensée de son mystérieux amant. Celui-là, personne n'était au courant. Parfois, elle se demandait si elle ne perdait pas tout simplement la tête... « Oui, vous avez raison. » affirma-t-elle, sautant sur la distraction qu'il lui offrait en changeant de sujet. Maintenant qu'il était vêtu, elle se sentait beaucoup moins mal à l'aise.

L'Orisha vacilla légèrement lorsqu'ils apparurent dans une nouvelle chambre. Elle fronça les sourcils un instant. Où avait-elle atterri, plus tôt ? Pourquoi les avoir téléportés depuis une pièce à dormir vers une autre ? Elle garda cependant son étonnement pour elle-même et le suivit sans rien dire. Que devait-elle faire, maintenant ? Essayer de retourner à Megido ? Ou se rendre aux Jardins – elle doutait que Raeden s'y trouve mais peut-être l'y croiserait-elle ? A moins qu'elle ne parte directement pour Sorellis ? Elle comptait s'y rendre dès le lendemain, de toute manière. Un long voyage l'attendait et elle n'était pas contre l'idée de s'épargner un détour inutile. Elle n'aurait qu'à envoyer une lettre pour s'excuser de sa disparition et demander à ses camarades de garder le silence sur la drôle de situation à laquelle ils avaient assisté. « Non, je n'ai pas de moyen de le contacter rapidement. » répondit Sylbille après avoir écouté Kaahl. Elle ne répondit pas de suite à sa proposition de passer la nuit ici. Il serait sans aucun doute plus sage de ne pas prendre la route de suite, de toute manière. Elle n'avait pas dormi et, surtout, elle n'avait rien sur elle - ni argent, ni cheval. Pas de quoi se payer une chambre dans une auberge, ni de moyen de se rendre jusqu'à la demeure de son mari. L'idée de se faire héberger de la sorte l'embarrassait cependant. Elle connaissait la bienveillance des Magiciens mais c'était tout de même gênant de l'expérimenter elle-même. « Je... Hum... » La femme inspira profondément et afficha un sourire. « Oui, ça va ! » assura-t-elle. « Je ne comprends pas ce qui vient de se passer, c'est un peu perturbant, mais je vais bien ! Peu importe la magie qui est à l'œuvre, je suis contente d'avoir atterrit ici. Enfin, je veux dire... J'aurais pu être envoyée chez un inconnu... totalement fou qui m'aurait agressé et... Je ne sais pas... séquestré dans sa cave ou... Bref. J'aurais pu me retrouver chez quelqu'un de beaucoup moins recommandable que vous. » conclut-elle en riant. Elle parlait trop. C'était les nerfs qui cherchaient à décompresser. A moins que ce soit l'effet de la prestance de son hôte ? « Et... J'admets que je ne suis pas contre une tasse de thé, si ça ne vous dérange pas. » Ou un bon verre de Whisky. Quoi que le thé soit une option plus sage, l'alcool aurait eu plus d'effet pour la détendre. « Enfin, après que vous ayez réussi à discuter avec... votre compagne, évidemment. » Elle avait hésité à dire Laëth. Il s'était trahi en laissant échapper la première lettre du prénom, plus tôt, mais puisqu'il avait pris soin de l'appeler autrement, elle suivait son chemin. Et puis, sa seule source était les ragots des Magiciens. Ils avaient beau être sympathiques, les nouvelles avaient la particularité de vite se déformer par leur bouche à oreille. « Serait-ce abuser que de vous demander de quoi écrire, pendant que vous essayez de prendre contact avec elle ? Ou en profiter lui demander de m'excuser auprès de mes amis ? »



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Kaahl Paiberym
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Kaahl Paiberym
Jeu 23 Avr 2020, 11:24



Je souris à l’évocation d’un inconnu, complètement fous, qui aurait pu l’enfermer dans sa cave. « Vous avez eu de la chance, c’est vrai. » dis-je tranquillement. Elle avait surtout de la chance d’être apparue sur le territoire magicien. Je ne m’étais d’ailleurs pas présenté, pas encore, même s’il apparaissait clairement qu’elle me connût. Je lui expliquai la position du salon pour qu’elle puisse s’y installer après m’être dirigé vers une autre pièce. J’ouvris un secrétaire et en sortis de quoi écrire ainsi qu’un support, au cas où elle fût plus à son aise sur le canapé que penchée sur la table basse. Je lui tendis et souris. « Je vous rejoins une fois que j’ai fini. » Je la laissai là et m’enfonçai dans le couloir sans intention aucune de chercher à contacter Laëth. Je lui écrirais une lettre.

Alors que je passais devant la chambre de Rosalie, je fus attiré par des babillements. Elle ne dormait pas mais était sage. J’entrai dans la pièce au moment où son hochet magique s’activa, émettant une douce musique apaisante. Je m’approchai du berceau et posai les yeux sur elle. « Je vois que tu ne dors pas. Chercherais-tu à m’imiter, par hasard ? » J’étais amusé. Je me penchai un peu et la pris avec moi. « Tu apprendras que ne pas dormir n’est pas très bon pour la santé. » Je caressai sa joue en douceur. « Mais… Parfois, ça permet de rencontrer des gens. Tu as déjà vu Laëth, tu vas rencontrer Sylbille maintenant. Elle a atterri sur moi par magie. Pouf ! » Ma main, qui s’était décalée en poing à une bonne dizaine de centimètres du visage du nourrisson s’ouvrit, dans un mouvement illustratif de mes dires. « Tu verras, elle est gentille. C’est la femme de Raeden Liddell, un Ange, mais elle n’en est pas une. Si tu l’observes un peu, tu pourras remarquer qu’elle a les yeux vairons. » Mes doigts chatouillèrent le ventre de Rosalie qui se mit à sourire et à rire. « Qui dit yeux vairons, dit Orisha. Ils sont doués pour déceler les mensonges et les vérités, ce qui est très efficace contre toutes les créatures maléfiques. Un Sorcier ne peut pas mentir face à un Orisha entraîné et, ça, c’est vraiment bien parce que les Sorciers, ils sont méchants ! Grraaa ! » Je ris devant la mine enjouée de l’enfant et finis par sortir de la pièce avec elle. Mes pas me conduisirent dans la cuisine où je mis de l’eau à chauffer et préparai un plateau à une main. « On fait du thé ? Dis-moi, Rosalie, lequel est-ce que tu préfères ? » J’ouvris plusieurs boîtes et lui fis sentir les parfums. Sa réaction n’indiqua rien de particulier. Elle semblait surtout intéressée par le mouvement à l’intérieur des contenants. « Alors ce sera du thé noir à la bergamote et au bleuet. Ce n’est pas vraiment recommandé avant de dormir mais… » Tant pis. J’attrapai une bouteille de whisky et en versai dans deux verres. Je disposai le tout sur un plateau, verres et bouteille, remplis la théière d’eau chaude, sortis des tasses et disposai des biscuits à la cannelle dans un bol. Ceux-là, j’aurais pu en manger cinquante. J’en chipai un. « Tu ne diras rien, n’est-ce pas ? » demandai-je au bébé, avant de croquer dans le gâteau avec l’air d’un délinquant de six ans.

Une fois que tout fut prêt, je m’aidai de ma magie pour amener le plateau avec moi. Je préférais ne pas prendre le risque de le porter à une main, surtout vu l’état de ma jambe. J’allais renverser et cette seule possibilité ne me plaisait pas. Lorsque j’arrivai dans le salon, je posai notre en-cas sur la table basse et m’installai à côté de Sylbille après avoir enlevé mes chaussures. Je la regardai en souriant. « Ne me jugez pas pour le whisky. » J’avais lu ses pensées le concernant. Mon ton montrait clairement que peu m’importait. Je cherchais juste à détendre l’atmosphère. Mes yeux se tournèrent vers le bébé. « Le whisky, c’est pour les grands, d’accord ? Si je te vois en boire avant tes trente ans, je me fâcherai tout rouge ! » J’eus, pour toute réponse, quelques gazouillements et une bulle de bave, que je pris soin de faire disparaître. Je m’assis en tailleur et plaçai l’enfant dans le creux de mes jambes, couchée sur le dos. Je reportai mon attention sur Sylbille. « Je vous mettrais sans doute à contribution pour m’attraper ce qu’il y a sur la table, si ça ne vous dérange pas. Sinon j'utiliserai la magie, ne vous inquiétez pas. » lui dis-je. « Pour ma compagne, elle n’a pas pris votre place mais va bien. Cette histoire est vraiment… curieuse. Peut-être qu’une tierce personne est apparue chez vos amis ? Je n’en sais pas plus même s’il semble y avoir beaucoup plus de peur que de mal. » L’avoir à mes côtés ainsi créait chez moi un sentiment d’ambivalence. Je l’avais déjà croisée sur Omi’Ake mais ma silhouette était alors trop abîmée pour qu’elle pût m’y reconnaître. C’était néanmoins la première fois que je pusse lui parler, tranquillement. « Avec tout ça, je ne me suis même pas présenté. Je suis Kaahl Paiberym. Vous pouvez m’appeler Kaahl. Les formalités ne sont que pour les occasions spéciales et, de toute façon, je préfère la simplicité, même si ma gouvernante semble tenir à mon rang nobiliaire malgré les années. » Je ris gentiment. Je ne lui avais pas précisé ce dernier. « Et elle c’est Rosalie, ma fille. » Je ne précisai pas non plus l’adoption. Je n’avais pas l’intention de la lui cacher lorsqu’elle serait en âge de comprendre mais je n’avais pas envie de faire de discernement. Elle était ma fille, peu importe le reste. « Servez-vous, je vous en prie. Vous avez pu écrire ce que vous souhaitiez ? » Je la contemplai sans m’en cacher. J’avais envie de lui poser des questions indiscrètes. Je voulais lui demander si ce n’était pas trop dur pour une Orisha de vivre aux côtés d’un Ange. Je me retins. « Vous aimez les enfants ? » finis-je par demander, comme tout inconnu cherchant à meubler la conversation et à faire connaissance via des questions bateaux.

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Stanislav Dementiæ
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Stanislav Dementiæ
Lun 11 Mai 2020, 19:04


Image de Irum Hafeez #
Au mauvais endroit au mauvais moment.


La brune relut la lettre qu'elle venait de rédiger à l'attention de ses amis. Elle n'était pas très douée pour communiquer via ce support, d'autant plus qu'elle réalisait que ce courrier ne serait pas reçu avant un certain moment : même si elle demandait de bien traiter la personne qui avait prit sa place et de respecter son intimité, la missive arriverait sans doute trop tard pour les en empêcher s'ils désiraient faire du tort à la petite ange. Encore une fois, elle se réjouissait d'avoir été à Megido et non pas ailleurs. Ne pouvant rien faire de plus, l'Orisha plia le parchemin et le glissa dans une enveloppe qu'elle scella avant de la reposer sur la table. Une fois fait, elle se leva et commença à observer la pièce dans laquelle elle se trouvait. C'était un endroit chaleureux, où l'on pouvait sans doute facilement se sentir à l'aise. Il semblait cependant trop vide à l'invitée. L'heure tardive n'aidait pas à peupler la salle mais elle était habituée à l'Althiass : là-bas, elle trouvait toujours du monde un peu partout, peu importait qu'il fasse nuit ou grand jour.

En entendant la porte s'ouvrir à nouveau, Sylbille se retourna. Ses yeux s'agrandirent sous la surprise lorsqu'elle remarqua le bébé dans les bras du baron. Un sourire germa sur ses lèvres tandis qu'elle regagnait le canapé où elle s'était installée plus tôt pour rédiger la lettre. Là, elle avisa les verres remplis d'un liquide ambré. Elle releva les yeux vers son hôte, gênée. Sa remarque sur la boisson, ou plutôt son ton, la détendit un peu. « Pas de problème. » assura-t-elle lorsqu'il la prévint qu'il la mettrait à contribution. C'était le moins qu'elle puisse faire. La femme garda ensuite le silence, observant avec amusement la scène que formaient ensemble le père et la fillette. C'était attendrissant. Elle se posait des questions sur l'origine de cet enfant mais les garda pour elle. Cela ne la regardait pas et, à vrai dire, les réponses ne l'intéressaient pas réellement. « Oui, j'ai écrit ma lettre. Merci. » dit la Chasseuse en se servant du thé. « Je ne pourrai pas l'envoyer avant demain mais puisque votre compagne va bien, je suppose que ce n'est pas aussi pressé que je le craignais. Si quelqu'un d'autre a pris ma place... Cette personne devra simplement compter sur le civisme de mes amis. » Elle avait rempli une seconde tasse, qu'elle déposa en direction de l'homme, de façon à ce qu'il puisse l'atteindre s'il en avait envie. Sylbille s'enfonça ensuite dans les coussins, humant le parfum de la boisson fumante. Elle n'avait jamais goûté un thé avec cet arôme. Elle était curieuse. Elle souffla doucement sur le liquide avant d'en prendre une gorgée. L'Orisha croisa les jambes. « Oui, je les aime bien. » dit-elle d'une voix peu assurée lorsque la question des enfants fut abordée. En réalité, elle ne les appréciait pas particulièrement, d'habitude. Elle n'était pas très doué avec eux, particulièrement lorsqu'ils étaient en bas âge. « J'ai un fils. Il a treize ans. » déclara-t-elle. Maestorm était sans doute l'exception. Même si elle ne pouvait pas le voir souvent, la mère adoptive aimait à penser qu'ils avaient réussi à nouer un lien. Une connexion. Ce n'était pas toujours simple, d'autant plus avec son handicap, mais elle l'aimait, indéniablement. « Vous le connaissez déjà, d'ailleurs. Il étudie à Basphel. Je sais que vous n'y enseignez plus mais il a été dans votre classe, pendant un temps. » Elle sourit au professeur. Sans doute avait-il déjà deviné, grâce au nom de famille que lui avait donné Raeden. Elle le précisa quand même. « Maestorm. »

« Quel âge a-t-elle ? » demanda la femme en pointant le chérubin du doigt. « Vous avez d'autres enfants ? » Elle n'était même pas au courant qu'il en posséda un. Peut-être en avait-il eut d'autres ? Sans doute pas, ceci dit. Si cette fillette était le fruit de la grossesse de Laëth Belegad - elle qui avait douté des rumeurs, voilà que tout était remis en question, ses certitudes balayées - sans doute était-ce la seule enfant dans cette grande maison. « C'est une magicienne ? » La réponse était évidente : les Anges étaient incapables de céder leurs gênes raciaux. Elle n'avait pu s'empêcher de poser la question.

S'il est encore professeur au moment du RP dis le moi et j'éditerai.



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Kaahl Paiberym
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Kaahl Paiberym
Mar 12 Mai 2020, 23:39


J’attrapai la tasse fumante avec ma main libre. J’observai la jeune femme d’un air ouvert et intéressé, mais pas trop. La situation me plaisait. Je ne l’avais jamais touchée directement mais je connaissais par cœur les formes de son corps. Je bus une gorgée, afin de chasser quelques pensées parasites. Les Orishas étaient des êtres dangereux pour qui voulait cacher des choses et je savais parfaitement que me laisser aller à des pulsions aussi basses ne m’apporterait rien, ni en tant que Magicien, ni en tant que Sorcier. Mes actes devaient avoir un but utile, pas contenter mes petites vengeances mesquines. Les passions menaient aux échecs les plus sévères. Je ne pouvais néanmoins pas nier avoir très envie de la prendre pour de vrai ou, au moins, de la détourner de son imbécile d’époux. Tous les fantasmes n’étaient pas faits pour être réalisés. J’allais donc me contenter de boire mon thé, tranquillement. Rosalie était un excellent moyen de rester en place, même si le nourrisson ne pouvait m’empêcher d’utiliser une magie plus pernicieuse. Non. Elle devait repartir d’ici sans aucun désir à mon égard, aucune émotion, rien qu’un moment banal avec quelqu’un qu’elle ne reverrait probablement jamais. Rien. « Oui je vois de qui il s’agit. » L’enfant était sourd et muet. Je ne connaissais pas son histoire mais savais parfaitement qu’il ne s’agissait pas de son fils. La probabilité que Raeden et elle eussent des relations sexuelles était faible, voire inexistante. « Vous devez être fiers, Raeden et vous, que votre enfant ait été admis à Basphel. C’est une très bonne école. » Je souris. « Et je ne dis pas ça parce que j’y étais professeur il n’y a pas si longtemps, ni parce que je suis un ancien élève. » Je le pensais vraiment. La mixité au sein de la structure était une véritable chance et les cours étaient d’une qualité excellente.

Je regardai Rosalie un instant. Elle commençait à s’assoupir, bercée par la conversation. Le fait qu’il fît nuit contribuait à rendre nos voix plus basses et calmes. « Je ne sais pas exactement mais environ six mois d’après l’orphelinat. Ça a été déterminé en fonction de son développement mais tous les bébés n’évoluent pas de la même façon. » Je l’observai avec tendresse avant de reporter mon attention sur Sylbille, toujours souriant. « Non, mais certaines procédures sont en cours auprès de l’établissement. Je n’ai pas envie qu’elle grandisse seule, même si mes rapports avec mes triplés sont complexes. » Je bus et allai chercher des gâteaux par télékinésie pour ne pas l’embêter. « C’est surtout parce qu’ils n’acceptent pas que je sois un Magicien maintenant. Les Sorciers ne sont pas très ouverts d’esprit, ni particulièrement prompts à la résilience. Cependant, oui, il s’agit d’une Magicienne et j’espère qu’elle le restera. Ce sera à moi de l’élever correctement afin d’éviter que le mal ne la tente. » Je croquai dans l’un d’eux et posai les autres sur une partie libre de ma jambe. Je tournai les yeux vers Sylbille. « Je trouve ça important d’avoir une descendance. Je suis âgé et ça me manquait de ne pas avoir d’enfants. Je me suis dit que si je pouvais me contenter tout en rendant des orphelins heureux, ce serait parfait. Je ne manque de rien et peux subvenir à leurs besoins sans problème. » Je fis voleter la tasse de thé vide jusqu’à la table basse et amenai mon verre de whisky à moi. « Il va juste falloir que je trouve quelques nourrices et que je ne les assomme pas de questions et d’exigences lors de leur entretien d’embauche, sinon elles risquent de fuir. » ajoutai-je dans un sourire qui se termina en un rire. Je dirigeai le verre doucement vers elle dans l’objectif de trinquer. « À cette nuit un peu folle mais non moins agréable. » murmurai-je d’une voix basse. Rosalie dormait à poings fermés. Le whisky imbiba mon palais et je poussai un soupir de satisfaction en penchant la tête en arrière, pour la poser sur le dossier du canapé. Je fermai les yeux et laissai la sensation de chaleur imprégner ma gorge et mon palais dans un léger sourire.

Plus tard, je la guidai jusqu’à la chambre qui avait été préparée pour Laëth, juste à côté de la mienne. Je lui présentai les lieux et lui indiquai la salle de bain, au cas où elle voulût se laver. À l’embrasure de la porte, ma voix n’était plus qu’un murmure. « Si jamais vous avez besoin de quoi que ce soit, je serai dans ma chambre. Je dors peu alors n’hésitez pas. Demain, je pense que ce sera Gustine qui vous guidera jusqu’aux pontons. Je vais écrire une note à son attention. Ne vous pressez pas pour vous lever. Vous êtes la bienvenue ici jusqu’à ce que vous puissiez partir tranquillement. Si nous ne nous recroisons pas, je vous souhaite une bonne continuation. » Je lui souris avant de tourner les talons. J’allais ramener Rosalie dans sa chambre, écrire la fameuse note, prendre un bain et essayer de dormir tout en oubliant la frustration engendrée par le départ de Laëth. C'était le plan. Malheureusement, si je m’étais interdit de jouer avec le Conte du Sapin plus tôt, je ne tins pas ma résolution. C’était bien trop tentant d’essayer de percevoir ses réactions à mes caresses à travers la cloison.  

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Stanislav Dementiæ
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Sam 06 Juin 2020, 15:47


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« Merci. Bonne soirée à vous également. » répondit Sylbille avant de rentrer dans la chambre que lui avait indiqué son hôte. Une fois seule à l'intérieur, l'Orisha laissa son regard parcourir le mobilier. Tout était parfaitement rangé. Comme dans le reste du manoir. Il en devenait presque intimident de vouloir user des affaires, de peur de briser cet équilibre fragile, de ternir le cadre instauré. La jeune femme se balada un instant dans la pièce, prenant soin de ne rien déranger. Elle se sentait fatiguée. La journée avait été plutôt longue et cette histoire plus qu'improbable d'échange de corps lui avait mis les nerfs en pelote. Fort heureusement, Kaahl avait réussi à détendre l'atmosphère, transformant cette soirée insolite en une rencontre... A défaut d'être amusante, elle avait au moins été divertissante et intéressante. La brune avait apprécié la compagnie du magicien - qui ? ceci dit ne l'aurait pas apprécié, tout particulièrement dans leur situation peu commune. Il était sympathique et affable. Il avait pris soin d'elle et, même, lui proposait un endroit où passer la nuit. Le Baron Paiberym était un hôte comme on aimerait en voir tous les jours. Et puis, cela mis à part... Il dégageait une aura apaisante. Quelque chose qui la faisait se sentir à l'aise, malgré toutes les bizarreries. Et puis, son commentaire sur ses triplés avait éveillé quelque chose chez l'invité surprise : elle aussi devait supporter un lien du sang fort peu apprécié avec un mage noir. Quelque chose qu'elle subissait davantage qu'elle ne le tolérait. La situation devait être plus difficile encore pour le Mage Bleu, ce qui avait instinctivement éveillé la compassion de la Gandr. Ou peut-être était-ce simplement la fatigue qui avait anesthésié ses sentiments et l'avait plongé dans une bulle ? Le Whisky avait sans doute aidé, aussi. Quoi qu'il en soit, elle ressentait finalement le contre coup de tout ce qu'il s'était passé plus tôt. Elle n'avait qu'une envie : se glisser entre les draps et s'endormir profondément.

Sylbille fit la moue en avisant les draps. Propres. Ils avaient sans doute été changés dans la journée. Elle culpabilisait à l'idée de se mettre au lit sans s'être à nouveau lavée. Le plus discrètement possible, elle retourna dans le couloir et, après avoir vérifié que personne n'était à l'intérieur, elle se glissa dans la salle d'eau. Une baignoire occupait la plus grande partie de la pièce. Elle fit couler l'eau qui arrivait, sans doute magiquement, jusque là puis se dévêtit. Elle prépara une serviette puis se glissa dans le fond d'eau. Après s'être lavée, elle nettoya ses sous-vêtements puis les essora le plus possible avant de s'enrouler dans une serviette. Elle plia - ou roula en boule, selon les points de vue - ses vêtements et les cala sous son bras. Elle s'approcha ensuite de la porte qu'elle entrebâilla. Elle tendit l'oreille. Personne dans le couloir. Aucun bruit dans le manoir. Tout le monde semblait dormir. Ou peut-être pas : son hôte avait prétendu ne pas fermer l’œil ou, du moins, pas beaucoup. Il n'avait, ceci dit, aucune raison de sortir de sa chambre à cet instant.  Elle inspira profondément puis fila vite pour retourner dans la chambre d'amis. L'Orisha déposa ses vêtements sur le dossier d'une chaise, à l'exception des sous-vêtements qu'elle étendit sur le rebord d'une fenêtre pour les laisser sécher pendant la nuit. Avec un soupire soulagé, elle se mit au lit, prête à sombrer dans les bras d'Harabella plus rapidement encore que si on lui avait asséné un coup de massue.

La jeune femme rouvrit grand les yeux. Elle venait de ressentir un picotement familier dans sa nuque, suivit d'un frisson... Une sensation qu'elle n'avait plus ressentie depuis bien longtemps. Peut-être trop longtemps à son goût. Les retrouvailles provoquèrent un mélange d'excitation et de panique. « Et merde... » siffla-t-elle tout bas. Elle ne voulait pas que cela arrive ici. L'idée l'embarrassait au plus haut point. Elle se redressa en position assise, prenant grand soin de se cacher derrière le drap qu'elle maintenait d'une main contre son buste. Son regard fouilla la salle à coucher mais, sans aucune surprise, sa rétine ne capta aucune silhouette. Il n'y avait personne avec elle. Du moins, personne de visible. Pourtant, elle ne tarda pas à sentir des doigts parcourir son épiderme. « Non ! » pesta-t-elle en chuchotant : elle ne voulait pas que Kaahl l'entende, dans la chambre voisine. « Pas ici ! Pas ce soir ! » ordonna-t-elle. Comme pour marquer davantage son refus, elle se décala sur le côté pour échapper à la présence. Pendant un instant, elle cru que son interdiction avait suffit à dissuader l'inconnu. A la fois soulagée et déçue, elle soupira et fit la moue. Elle pencha la tête en arrière. « Fais chier. » Ça n'avait duré que quelques secondes, mais les souvenirs qui avaient resurgis dans sa mémoire avaient indéniablement éveillé un désir en elle.



Merci Kyky  nastae
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Sam 07 Nov 2020, 13:37



Au mauvais endroit


Un sourire étira mes lèvres. Je restai un instant sans bouger, à fixer le corps reproduit par le Conte du Sapin. Sylbille était positionnée sur le côté. Elle m’interdisait de la toucher, ce qui me partagea malgré moi, entre la volonté de la laisser tranquille et celle de continuer. Je l’avais déjà prise précédemment. Je me redressai et plaçai mon coude sur l’un de mes genoux. Ma main rejoignit mon visage. Je n’avais pas envie de recommencer à forcer une femme. Une fois m’avait suffi. Le sentiment d’être pitoyable qui en avait résulté m’empêchait de faire preuve de violence de nouveau. Pourtant, je voyais la séduction comme un jeu de manipulation. Les plus habiles réussissaient là où les plus malaisés échouaient. J’avais remarqué aisément que quelques mots bien placés de ma part et un rapprochement discret suffisaient à m’attirer les faveurs de n’importe qui ou presque. N’était-ce pas tricher ? Celui qui avait le pouvoir biaisait le consentement. Celui qui n’en avait pas le forçait. Qui était le pire ? Je soupirai, mon visage se tournant de nouveau vers le corps de l’Orisha. Ma silhouette rejoignit le matelas. Ma main s’avança vers le bras de la jeune femme. Je le caressai doucement et finis par me rapprocher d’elle. Je collai mon torse contre son dos, mes hanches contre ses fesses et amenai ma bouche dans son cou. Je laissai mes lèvres prendre possession de l’endroit, espérant qu’elle se laisserait faire sans m’opposer une quelconque résistance. « Je ne vais pas vous faire de mal, Sylbille. » murmurai-je à son oreille. Elle ne pouvait pas m’entendre mais j’espérais que la douceur de mes gestes la laisserait penser que je n’allais pas la prendre en traître, qu’il y avait une ouverture vers un rapport discret. Il me suffirait d’adapter la cadence, de supprimer la rapidité, pour lui donner l’occasion de rester maîtresse de ses soupirs. Je pouvais concevoir que le faire dans un château inconnu, juste à côté de la chambre de son hôte, ne lui plaisait pas. Pourtant, tout en étant interdit, c’était aussi très excitant. Le risque d’attirer l’attention sur son souffle haletant et ses gémissements pouvait créer des fantasmes, des images. J’avais envie de perdre sa raison dans les bras du danger. Je savais qu’il n’y en avait aucun. Les cloisons étaient épaisses. Ce n’était pas son cas et j’imaginais sans mal que le frisson n’en serait que plus saisissant.  

Mes doigts descendirent de son bras pour rejoindre les courbes de son ventre. J’effectuai des arcs de cercle, la frôlant plus que la touchant véritablement. Mes dents attrapèrent le lobe de son oreille. Sans la violenter, je la maintenais contre moi. Elle était coincée entre mon buste et mon bras. Je souris, me sachant pourtant mesquin de vouloir m’accaparer la femme de Raeden Liddell. Les frustrations qu’il avait éveillées chez moi devenaient de plus en plus lointaines et futiles. Je devais me rendre à l’évidence : j’aimais simplement torturer son épouse. J’y avais pris goût, comme un drogué. Exercer une emprise sur elle et la voir succomber m’amusait. Je voulais qu’elle me réclamât et qu’elle me cherchât. Peut-être finirais-je par la tuer, un jour ? Pas avant de l’avoir eu en vrai. Je voulais qu’elle s’assît sur mes genoux, que nos regards se croisassent et qu’elle ne cherchât pas à me fuir, juste à me supplier de continuer nos échanges, de les commencer vraiment. Mes fourberies n’étaient pas saines mais rien ne l’était, ou presque, chez les Sorciers. Mes limites provenaient surtout de mon éducation. Si les structures d’Amestris avaient été mes écoles, je n’aurais probablement pas évolué ainsi. Basphel m’avait ouvert l’esprit et avait contribué à modifier légèrement mes notions de Bien et de Mal.

Mes phalanges remontèrent jusqu’à ses seins. Je voulais que chacune de ses tentatives de m’échapper se soldât par un échec cuisant. Je voulais qu’elle fût impuissante contre moi, que l’excitation prît le dessus sur tout le reste et qu’elle finît par écarter les cuisses sous le passage de ma main. Lentement mais surement, je voulais éveiller ses sens pour que ses pensées disparussent au seul profit du bien-être causé par mes mouvements. Je désirais qu’elle s’ouvrît sans concession et que ses perspectives se résumassent à la seule volonté de continuer, jusqu’à ce que je vinsse en elle.

Après quelques secondes, j’effectuai le geste inverse, descendant vers son pubis. Heureusement, j’avais enchanté le Conte afin d’avoir plus de trente secondes. Je ne savais pas comment faisaient les autres possesseurs pour se contenter d’aussi peu de temps. Peut-être ne s’en servaient-ils simplement pas de la même façon. Je souris, imaginant subir moi-même les tourments de cette magie. Je ne resterais pas victime longtemps. Ma curiosité m’aurait déjà poussé à trouver la personne qui s’amusait à mes dépends. Sans pouvoir répliquer et toucher l’autre, le jeu m’aurait paru inégal. J’avais la capacité de torturer Sylbille mais, elle, n’avait aucune possibilité de réplique. Elle était ma marionnette. La magie ne lui transmettait que ce qui lui paraissait comme agréable. Là était la limite de mon pouvoir. La fouetter n’aurait eu aucun effet. Presser mes doigts contre son clitoris, en revanche, était une stratégie beaucoup plus prometteuse que je ne tardai par à mettre en place. La tête un peu surélevée par rapport à la sienne, je me mis à observer les traits de son visage avec intérêt. Je voulais qu’elle criât, de quoi me donner une excuse pour frapper à la porte de sa chambre. Peut-être se confierait-elle à moi ? J’en doutais, puisque nous ne nous connaissions qu’à peine. Néanmoins, le trouble déliait les langues. Je ne savais pas exactement où est-ce que je m’arrêterais dans mes attouchements. Tout dépendrait de son comportement et de la position qu’elle adopterait. Je voulais juste la prendre sur le fait, lui faire face alors que son visage posséderait encore les marques de sa jouissance.

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Au mauvais endroit au mauvais moment | Kaahl & Sylbille.

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