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 Chant d’espoir | Solo

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Priam et Laëth
~ Ange ~ Niveau III ~

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◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2018
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Priam et Laëth
Mer 17 Juin 2020, 14:54




Chant d’espoir

En solo | Priam & Laëth


RP précédents : La guerre du goût.
RP ou brèves liés : Où tu iras, j’irai ; où tu mourras, je mourraiSi tu peux conserver ton courage.




« Les patrouilles seront composées de quatre personnes : deux soldats, un soigneur et un interprète en Zul’Dov. Ils évolueront ensemble sur les territoires que sont susceptibles de parcourir les enfants de Réprouvés. » Nalim se pencha et déroula la carte. « Cela concernera toutes les portions en jaune. » Ethélina Wagner acquiesça lentement, le regard rivé, tout comme celui de ses acolytes, sur les plans réalisés par Priam. Celui-ci se tenait un peu en retrait de son mentor. Il observait et apprenait. « Comment avez-vous réalisé cette carte ? Pour savoir les zones où patrouiller. » - « Grâce à des témoignages d’Anges venus de chez les Réprouvés. Bien sûr, il faudra ajuster les tracés à la réalité du terrain. D’après nos correspondants de la Compagnie de Yüerell, mieux vaut voir large au début, et rétrécir au fur et à mesure. » Le brun croisa le regard de la jeune femme. Elle eut un semblant de sourire, puis opina.

Ils étaient réunis dans une petite salle des Jardins de Jhen. La Mage Wagner était rattachée à la section De Laclos, tandis que ses deux accompagnants, Lazarine Montaguer et Ydège Chateautiéry, étaient issus des factions Marivaux et Baudelaire. Le Belegad ne connaissait pas leurs familles. En revanche, la dynastie Wagner était réputée pour ses guerriers et sa propension à produire des Sorciers. À la dérobade, l’Ange détaillait le visage de la femme, aussi curieux que méfiant. Lorsqu’elle posait les yeux sur lui, il essayait de demeurer impassible. Ils avaient travaillé cela, avec Nalim. Songer sans avoir un visage parcouru de réponses. L’Ange avait encore bien des efforts à fournir en ce sens.

Les pensées de la soldate Wagner ne lui étaient pas accessibles : elle protégeait son esprit. Néanmoins, il parvenait parfaitement à entendre les réflexions qui voletaient dans le cerveau des deux autres. Lazarine était concentrée sur le sujet de la discussion. Parfois, quelques remarques s’inséraient dans le flot de ses pensées. Priam perçut ainsi qu’au sujet de la Terre Blanche et de l’accord passé avec les Mages Noirs, elle déplorait le manque de communication des hauts dignitaires angéliques. Elle aurait aimé que son peuple pût se rendre utile à l’un de ses principaux alliés, et se questionnait malgré elle sur la force de cette amitié. Ydège nourrissait une forme d’amertume à l’égard des Immaculés. Il comprenait leur alliance avec les Sorciers, dans la mesure où elle leur avait permis de récupérer une portion de leur territoire. En revanche, il la méprisait pour ce qu’elle était. « Ingrats » était le mot qui revenait le plus souvent lorsqu’il posait les yeux sur les deux diplomates ailés. Si cela n’avait tenu qu’à lui, il n’aurait pas accédé à leur requête.

Malheureusement pour lui, la décision avait été prise bien en amont, et ils n’étaient que des missionnés, chargés de poser quelques questions d’éclaircissement et de faire une proposition. « Combien de patrouilles enverriez-vous ? » s’enquit Ydège. « A priori, six. Deux vers le Sud, deux vers l’Ouest, et deux vers le Nord. Les besoins sont difficiles à évaluer parce qu’ils fluctuent assez aléatoirement. » - « Je vois. Pour un début, c’est sans doute suffisant. » Nalim ne se formalisa pas de son ton un peu sec. « Oui. La Compagnie de Yüerell est a priori disposée à envoyer plus de soldats si nécessaire. » Lazarine se redressa pour quitter la carte des yeux. « Avez-vous déjà trouvé les soigneurs et les interprètes ? » - « Les soigneurs seront sans doute issus du personnel médical volontaire. Quant aux interprètes, nous nous adresserons tant à des professionnels qu’à des enfants de Réprouvés, que nous formerions au préalable. » Avec Priam, ils y avaient réfléchi. L’intégration n’était parfois pas aisée. Fournir une occupation pouvait la faciliter. En lien avec leur précédente vie, celle-ci atténuerait sans doute la rupture qu’ils s’infligeaient. La transition serait plus douce. « Le mot a été passé mais rien n’a encore été mis en place. Nous avions d’abord besoin des droits de passage sur les territoires voisins. » - « Les Magiciens vous l’accordent, bien sûr. » confirma Ethélina. Le diplomate la gratifia d’un sourire, qu’elle lui rendit. Le Petit Pigeon les observait, attentif. Il n’avait aucun doute quant au fait qu’ils se connaissaient en dehors de leurs professions. « Qu’ont dit les Réprouvés ? » - « Il n’y a malheureusement pas eu de discussions avec eux. Nous veillerons à toujours demeurer à distance de leurs territoires. » Elle acquiesça. « Vous faites bien. » Priam fronça brièvement le nez. Il n’aimait pas son insinuation. Il n’aimait pas que les Vertueux et les Bipolaires fussent en froid. Ils manquaient tant d’occasions. Plutôt que de se battre pour s’accaparer la progéniture angélique, ils pourraient s’organiser pour leur fournir une éducation qui leur permît de choisir leur voie en toute âme et conscience. Si la demande d’indépendance de Stenfek lui déplaisait, il avait néanmoins compris que si la capitale se détachait du reste, ce genre d’accords pourrait être effectué. Les Anges venus de Keizaal étaient déjà les plus adaptés à la société des Jardins.

« Votre projet coïncide avec les actions de défense de la paix et d’aide que l’armée magicienne mène à travers le monde. C’est en vertu de cela et de l’amitié qui nous lie qu’elle propose de prêter deux soldats à chacune de vos patrouilles. » Nalim resta impassible, quoique ceux qui le connaissaient bien auraient pu discerner une lueur satisfaite dans son regard bleu. Priam haussa un sourcil. Il retint le pli amer qui voulait faire frémir sa bouche ; c’était un élan raciste qui le conduisait à refuser une implication plus importante des Mages Blancs dans ces patrouilles. « Un soldat de la section Baudelaire ou de la section Marivaux, et un Mage spécialisé en pentacle, de la section Laclos. » - « C’est généreux. Je ne peux m’exprimer pour mes homologues militaires, mais sachez que votre geste est grandement apprécié. » Il lui sourit. « Je leur transmettrai cette proposition et vous confierai leur réponse dans les plus brefs délais. » Ils accepteraient, tant au nom de l’amitié entre les Ailés et les Maîtres de la magie bleue que parce que les premiers ne disposaient pas d’une armée assez dense pour disperser ses troupes. S’ils voulaient les mobiliser sur des fronts plus urgents et nécessiteux, grâce à cet appui magicien, ils pourraient le faire. C’était d’autant plus vrai dans le contexte actuel : bien que les explorations fussent terminées, les constructions se poursuivaient, la défense ne connaissait pas de repos – notamment en Terre Blanche, où l’armée occupait une place prépondérante –, la formation de nouvelles recrues se poursuivait, et il fallait aussi veiller à la gestion des Anges rescapés des Démons.

La discussion se poursuivit un peu, puis les trois Mages et les deux Ailes Blanches prirent congé. « Peut-être à bientôt. » Un sourire de connivence courba les lèvres d’Ethélina et Nalim, puis chaque groupe tourna les talons. Lorsqu’ils se furent éloignés, Priam demanda : « C’est avec Ethélina Wagner que nous traiterions de la restitution de la Terre Blanche ? » Son mentor secoua la tête. « Non, pas du tout. C’est simplement que je la croise régulièrement. On prend un thé ou un café ensemble, de temps en temps. » C’était donc bien ça. « Elle a l’air de bien vous aimer. » Comme le maître esquissait un sourire qui présageait d’une réponse humoristique, l’élève insista, avec un rictus provocant : « Vraiment bien, si vous voyez ce que je veux dire. Si vous aviez couché avec, on aurait sans doute pu régler la question en cinq minutes. » Son interlocuteur cligna des yeux, surpris par sa réflexion. « Ce n’est pas ainsi que l’on procède. » répondit-il platement. Le fils de Réprouvés, fier d’avoir réussi à déstabiliser le roi des acrobaties, afficha un sourire triomphant. « Il paraît pourtant que c’est efficace. Vous pourriez innover un peu. » L’autre parut retrouver de son panache. « Tu mettrais en doute mes qualités d’Ange ? » - « Jamais je n’oserais ! » se défendit le plus jeune en posant une main sur son propre sternum. « C’est bien, il vaut mieux balayer devant sa porte avant de passer à celle du voisin. » Il sourit, malicieux. « Je vais devoir demander à Estian de te reparler des Péchés et des Vertus, à ce rythme-là. Ton comportement devient inquiétant. » Et toc.



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Priam et Laëth
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Priam et Laëth
Mer 17 Juin 2020, 15:04




Chant d’espoir

En solo | Priam & Laëth



Laëth éclata de rire et l’écho des notes s’éteignit. « Vous allez devoir apprendre à maîtriser sa magie, sinon il vous sera difficile d’en jouer. » Elle essuya une larme au coin de son œil, puis leva le regard vers le vieil homme. Il la regardait avec bienveillance. Il était ravi qu’elle eût décidé de revenir. Durant son absence, il avait compris que le violoncelle était magique. Pour un expert comme lui, cela tenait de l’évidence. Il n’avait pas besoin de le faire chanter pour deviner la présence de sortilèges. L’observer suffisait. Ils avaient découvert ses propriétés exactes quand elle en avait tiré les premières sonorités. C’était chaotique, tressautant, vibrant, mais réel. L’instrument créait des illusions visuelles et suscitait des sentiments vifs. Théorald était ravi d’avoir donné à l’Ange une partition à l’air euphorisant. Il aurait été bien embarrassé de devoir la consoler ou calmer sa colère. Il caressa le chien lové sur ses genoux, souriant.

Si elle n’était pas très douée, il notait qu’elle apprenait vite, et qu’elle avait des amis qui lui faisaient de beaux cadeaux – bien qu’à double tranchant. Dès qu’il avait su le nom de l’Ailée, il avait repensé aux rumeurs qui couraient sur son compte et celui du Baron Paiberym. Il ne lui en avait jamais parlé, peu désireux de la mettre mal à l’aise. Peut-être le violoncelle était-il un présent de sa part ? Il savait qu’il adorait la musique. Quelques temps plus tôt, il était allé le voir jouer aux côtés de Lodicia Marivaux, dont il admirait le talent. Le musicien avait agi sur les émotions et sentiments des spectateurs : il avait ainsi forgé une ambiance inoubliable. « Lorsque vous le maîtriserez, tant sur le plan magique que musical, vous pourrez très certainement provoquer de grands bouleversements chez les autres. » L’Ailée avait retrouvé son sérieux. « Comme vous, tout à l’heure ? » Il sourit doucement et acquiesça. Il avait joué un peu, pour lui montrer. Une joie intense s’était diffusée dans toute la pièce, réveillant même les chiens qui se reposaient çà et là. Ils avaient hurlé en chœur et aboyé gaiement jusqu’à ce que leur maître ne lâchât l’instrument.

Laëth caressa distraitement le bois de l’objet. Elle ignorait quoi penser de ce cadeau. Si elle était apaisée, elle n’oubliait rien de ce qu’elle avait compris au sujet de Kaahl. Elle repensait souvent à ce qu’ils avaient vécu, à ses réactions et au nouveau sens qu’elles pouvaient revêtir. Elle glissa un doigt sur l’une des cordes. Le violoncelle pouvait lui faire du mal comme du bien. Qu’il portât la même ambivalence que son expéditeur était presque ironique. Elle baissa les yeux dessus. Elle avait bien fait de ne pas vouloir l’utiliser quand elle était au plus bas. Qui sait ce qui aurait pu se passer, si elle avait joué un morceau mélancolique ? « Retentez une fois, en vous concentrant pour ne pas rire. Ensuite, nous aurons terminé. » La jeune femme opina et recommença, en serrant les lèvres. La scène provoquée par l’utilisation de l’instrument n’était pas nette, mais elle devinait des enfants en train de s’amuser. À mesure que les notes s’élevaient, son sourire s’élargissait, mais elle parvint à ne pas s’esclaffer au point de devoir tout arrêter, si bien que la leçon pût prendre fin. Théorald Damencourt la salua en lui donnant des recommandations pour s’entraîner avant leur prochaine séance.

L’Aile d’Acier retourna rapidement chez elle pour déposer ses affaires, avant de repartir. Elle devait rejoindre Adriel à la salle de concert que Hena lui avait léguée. Bâtiment en pierre de haute taille, il se fondait dans le paysage. L’intérieur était agencé de sorte à optimiser le son. Toute en longueur, la pièce principale comportait une scène et plusieurs rangées de sièges, dont certains en hauteur, fixés derrière des rambardes. La peinture s’écaillait, des taches couvraient le parquet, la moquette, le plafond et les murs, et une odeur de renfermé sévissait. Les lieux avaient cessé de servir bien avant la mort de la guerrière.

L’Ange blond l’attendait dans l’entrée. Il était étrange de le voir ici, tout comme il l’était d’imaginer son ancienne mentor dans le monde de la musique. Elle savait qu’elle pratiquait le violon, mais ne l’avait jamais trop questionnée à ce sujet. Désormais, elle regrettait. Il était trop tard. « Bonsoir. » - « Bonsoir. » Ils se sourirent. Depuis son bref séjour chez Jun, elle ne l’avait revu que brièvement, pour conclure d’un rendez-vous ce soir-ci. Toutefois, elle avait repensé aux paroles du Dieu. Quoiqu’elle essayât de les ignorer, elle peinait à s’en défaire. Elle posait sur son ami un œil nouveau. La situation avait évolué. Elle n’était plus son apprentie. Ils avaient combattu ensemble à plusieurs reprises. Ils s’étaient écoutés et soutenus – surtout lui, lorsqu’elle avait eu la sensation que son monde se délitait. Ils avaient passé des soirées à jouer ou à discuter. Incapable de supporter la solitude et ses tourments, elle avait dormi avec lui à maintes reprises. De son côté, il n’y avait eu aucune ambiguïté, mais peut-être que ce n’était pas réciproque. À l’instar de son frère, elle était plus tactile que la moyenne des Anges. Peut-être avait-il mal interprété certains de ses gestes ? Peut-être l’aimait-il vraiment, comme l’avait suggéré Jun ? Son palpitant effrayé s’emballa. L’Æther pouvait-il avoir dit cela simplement pour l’embêter ? Oui. Elle pinça les lèvres.

Elle devait vraiment le dévisager avec un drôle d’air, parce que son « ça va ? » résonna étrangement. La brune cligna des yeux. « Oui, pardon, je réfléchissais. Et toi ? » Il eut un sourire entre la moquerie et l’amusement pur. « Oui ça va, merci. On ouvre tout ? » Elle hocha la tête : ils entreprirent d’ouvrir toutes les fenêtres. L’air frais de la soirée s’engouffra dans les pièces et les libéra de l’emprise olfactive de la moisissure.

Debout sur l’une des rambardes, ailes déployées et mains sur les hanches, Laëth contemplait la salle de concert. D’une envolée, Adriel la rejoignit. Son bras frôla le sien : elle frissonna mais ne se décala pas, de peur de créer un malaise qu’elle était probablement seule à ressentir. « Tu comptes la laisser ici ? » - « Oui, je pense. Les Magiciens sont friands de musique aussi, et ça me permettra de garder un pied à terre aux Jardins. » - « Vous allez vendre votre maison ? » Elle haussa les épaules. « Je ne sais pas. Priam n’a pas l’air très enclin à s’en défaire. » Le soldat arqua un sourcil. « Je croyais qu’il n’aimait pas les Magiciens ? » La cadette de la fratrie leva les yeux au ciel en exhalant bruyamment. « Il n’est plus à une contradiction près. » Il sourit et souffla par le nez, amusé. « Et l’entreprise d’exploitation du marbre ? » - « Je vais essayer de la délocaliser à Iyora, ou au moins d’établir une filiale là-bas. Je n’ai pas encore eu le temps de me pencher sur la comptabilité et les productions. Je ne sais pas trop où ça en est, mais je vais essayer de voir ça dans les prochains jours. Normalement, j’aurai un peu de temps. » - « Tu ne dois pas voir ton mentor ? » - « Si. Mais je devrais réussir à m’occuper de tout ça quand même. » Elle lui sourit.

Depuis quelques jours, elle connaissait un regain d’énergie et d’entrain. L’Immaculé ne s’illusionnait pas. Peu importait les souffrances qui étouffaient son cœur. Elle ne les avait pas oubliées. Elles avaient simplement été mises de côté. Toutefois, c’était un premier pas et la revoir auréolée de la vitalité qu’il lui connaissait le réjouissait. Il posa une main sur son épaule. « Ça me fait plaisir que tu ailles mieux. » Le regard de Laëth remonta de son poignet jusqu’à son visage, où il se ficha dans ses deux yeux bleus. D’instinct, elle l’aurait enlacé, cependant, le trouble qui secoua son corps la fit hésiter. C’était peut-être là l’erreur à ne pas commettre. Æther des emmerdes, oui, pesta-t-elle intérieurement, avant de prendre son ami dans ses bras. Elle se blottit contre lui, comme elle en avait l’habitude. « Merci. » Peut-être que c’était en essayant de ne pas paraître bizarre que tout le deviendrait. « On nettoie la salle ? » demanda-t-elle en relevant la tête. « Oui. » Ils s’y attelèrent.

FIN Chant d’espoir | Solo 3298876942



Message II – 1396 mots




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