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 Pour la gloire de mon peuple - Solo

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Mer 22 Avr 2020, 00:09




Pour la Gloire de mon Peuple



Spécialités :
- Agilité : 5
- Force : 6
- Charisme : 2
- Intelligence : 5
- Magie : 7

Pouvoirs :
- L'Invocation du Divin Chaos
- Sul Vulon
- Pruzah Aus
- Contrôle de la magie blanche
- Contrôle de la magie noire

Physique : Solheim est un réprouvé à l’allure imposante. Atteignant le mètre quatre-vingt-dix-huit pour une centaine de kilogrammes, il possède deux puissantes ailes duveteuses – l’une noire, l’autre blanche.  Il se balade actuellement torse nu, révélant ses muscles saillants et le tatouage d’aigle qui recouvre l’intégralité de son dos ainsi qu’une grande partie de son torse et de ses bras. Il est plutôt peu poilu au niveau du torse et du dos mais un sillon de poil prend sous son nombril pour se poursuivre vers la région pubienne. Il possède une pilosité plus importante sous les aisselles et sur les bras. Au niveau du bas du corps, il porte une longue culotte gris clair en lin ainsi que de bottes marron en cuir souple. Solheim noue sa chevelure d’un brun cachou en un chignon désordonné sur l’arrière de son crâne, ce qui libère son regard ambré teinté de rouge. Une balafre verticale barre la moitié gauche de son visage aux traits grossiers, formant une cicatrice nette et propre. Il porte autour du cou une sorte de chapelet.
Mon regard fixait intensément l’enveloppe scellée de rouge au centre de la table. Trempant sa plume dans une encre dorée, l’expéditeur avait pris soin d’y inscrire d’une écriture coulée et sans bavure le nom du destinataire de sa lettre : Solheim Xyulfang. La missive comportait le sceau des Thur ce qui attisait ma curiosité. Je m’emparai du courrier et le lis à haute voix.

« Solheim Xyulfang,

Tu as été désigné pour représenter notre peuple lors des Jeux de Lubuska. Cette épreuve de la Coupe des Nations, organisée par le Peuple de la Nuit, aura lieu sur le territoire de Myngrimu. Ainsi, pour éviter retard qui pourrait justifier une disqualification, un moyen de transport est prévu pour les membres de la délégation réprouvée. Ainsi, nous t’attendrons dans trois jours au Siège des Thur pour procéder au départ.

Que les Zaahin t’accompagnent dans la victoire,

Le Conseil des Thur »



Je m’étonnai du contenu de la lettre et la relus plusieurs fois afin d’être sûr de bien comprendre. Je fronçais les sourcils : pourquoi m’avaient-ils désigné moi pour participer à un événement aussi important ?! C’était de la folie ! Je n’étais qu’un pauvre Zaam bon à rien : je n’avais aucun exploit à mon actif, j’étais incapable de maîtriser mes sautes d’humeur et, de surcroît, je n’avais pas reçu l’entrainement militaire obligatoire qui ferait de moi un citoyen capable de participer à la vie en collectivité. Franchement, tout cela me semblait incohérent… Mais si telle était la volonté des Zaahin, je n’avais d’autre choix que de m’y plier.

Même si la décision me paraissait absurde, je ne pouvais m’empêcher de ressentir d’une certaine fierté. J’avais été élu, moi, Solheim Xyulfang, à l’une des compétitions les plus importantes du monde. Puis, à mesure que j’annonçais la nouvelle à mes proches, je sentais une grosseur gonfler dans mon estomac. Une inquiétude pesante et malsaine m’étranglait de sa poigne de fer : ne risquais-je pas de les décevoir ? La plupart de mes camarades de beuveries m’encourageaient, scandant des chants de guerre pour aviver mon courage et ma force. D’autres, plus expérimentés et avisés, me donnaient des conseils pour surmonter les épreuves qui se dresseraient sur ma route. D’autres encore, plein de jalousie et de ressentiments, crachaient des menaces qui me glaçaient le sang. J’avais intérêt à revenir victorieux – ou du moins à ne pas nous ridiculiser – sans quoi mon retour à Stenfek serait un plus grand calvaire que la mort.

Je passai les jours suivants à entrainer mon corps et mon esprit. Le matin, Ayleth, la femme qui m’avait découvert sur le champ de bataille et que j’appelais désormais mère, s’occupait de mon entrainement physique. C’était une rude combattante qui inspirait le respect par son allure imposante. Après un bref échauffement, elle m’imposait des séries exercices qui avaient pour but de développer encore davantage la puissance de mes muscles. Ensuite, nous simulions des batailles où chacune de mes erreurs fut punies d’un sévère coup de bâton. C’était – d’après elle – le meilleur moyen pour que je ne réitère pas mes maladresses et pour m’apprendre à ne pas laisser d’ouverture à mes opposants. Après un déjeuner copieux, je m’informais sur les capacités, forces et faiblesses inhérentes à chacune des races participant au concours. Je savais que je ne récolterais que des informations générales auquel tout le monde avait accès – mais cela me donnerait peut-être un avantage tactique sur mes adversaires. Pour cela, les aveux des livres de la bibliothèque – et ceux de mes pairs plus expérimentés dans l’art de la guerre – étaient des perles de sagesse que j’absorbais avec avidité.


Séparateur

Le grand jour arriva. Je décidai – sous les requêtes insistantes de mes tutrices – de revêtir une tunique souple pour me présenter au Siège des Thur. D’après elles, se présenter devant nos dirigeants dans une semi-nudité assumée pouvait être perçue comme un manque de respect. Je concédai à leur requête avec la ferme intention de me débarrasser de mes vêtements avant l’épreuve. Il était hors de question de concourir en m’infligeant ce désavantage ; je voulais pouvoir être en pleine possession de mes moyens pour affronter ce qui m’attendait à Myngrimu.

C’était le matin. J’avançais à travers les rues de Stenfek en direction des imposants édifices qui se dressaient à l’entrée de la ville. Je m’émerveillais toujours devant ces bâtiments nervurés d’or dont le sommet transperçait les nuages. Il était interdit de se poser sur le toit de la bâtisse et je m’étais toujours demandé quelle vue s’offrait à ceux qui bravaient l’interdit. Peut-être laisserais-je un jour ma curiosité prendre le pas sur ma raison ?

A peine arrivé, je remarquai un groupe d’ambassadeurs parés des couleurs et des blasons du peuple réprouvé qui s’amassait non loin de l’arche centrale. Je m’approchai d’eux et les saluai d’un signe de tête.

« Bonjour, je suis Solheim Xyulfang »

« On s’en doute un peu » me répondit sèchement l’un des représentants.

Je me renfrognai et me murai dans le silence, patientant jusqu’à l’arrivée des retardataires.

Une fois tout ce petit monde réuni, les plus à même de soumettre la magie à leur volonté décrivirent des symboles dans les airs.  Les volutes céruléennes qui naissaient de leur gesticulation encerclèrent notre troupe. Les mages récitèrent quelques incantations incompréhensibles et le décor autour de nous commença à s’estomper. Une épaisse brume azurée dissimulait le paysage alentours. La conjuration nous avait privé de nos sens pour nous empêcher de quitter le nid qu’elle avait bâti pour nous. Puis, comme un papus balayé par une bourrasque, le brouillard bleuté disparut et nous laissa découvrir les hauts arbres de la forêt de Myngrimu.

Dès notre arrivée, une garnison du peuple de la nuit vint à notre rencontre. Bien qu’ils narguaient effrontément le soleil matinal, il était impossible de se méprendre sur leurs origines : la lividité de leur teint, exacerbé par leur chevelure sombre, était un indice bien trop évident pour qu’ils puissent nous berner. C’était la première fois que je voyais des vampires de si près. Je les observais longuement tandis qu’ils discutaient avec les ambassadeurs dans une langue que je ne comprenais guère. De prime abord, je ne les trouvai pas bien menaçant. Ils ressemblaient à des macchabées squelettiques dans leur armure de cuir clouté écussonné d’un loup noir. J’étais convaincu - peut-être à tort - d’être en mesure de leur briser les os dans un affrontement de force pure. Ils n’avaient rien à voir avec mes frères de sang à l'imposant physique. Cependant, les livres m’avaient appris à me méfier de ces êtres perfides ; ils excellaient dans l’art de séduire et d’envoûter pour arriver à leurs fins.



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Mer 22 Avr 2020, 21:25




Pour la Gloire de mon Peuple






Spécialités :
- Agilité : 5
- Force : 6
- Charisme : 2
- Intelligence : 5
- Magie : 7

Pouvoirs :
- L'Invocation du Divin Chaos
- Sul Vulon
- Pruzah Aus
- Contrôle de la magie blanche
- Contrôle de la magie noire

Physique : Solheim est un réprouvé à l’allure imposante. Atteignant le mètre quatre-vingt-dix-huit pour une centaine de kilogrammes, il possède deux puissantes ailes duveteuses – l’une noire, l’autre blanche.  Il se balade actuellement torse nu, révélant ses muscles saillants et le tatouage d’aigle qui recouvre l’intégralité de son dos ainsi qu’une grande partie de son torse et de ses bras. Il est plutôt peu poilu au niveau du torse et du dos mais un sillon de poil prend sous son nombril pour se poursuivre vers la région pubienne. Il possède une pilosité plus importante sous les aisselles et sur les bras. Au niveau du bas du corps, il porte une longue culotte gris clair en lin ainsi que de bottes marron en cuir souple. Solheim noue sa chevelure d’un brun cachou en un chignon désordonné sur l’arrière de son crâne, ce qui libère son regard ambré teinté de rouge. Une balafre verticale barre la moitié gauche de son visage aux traits grossiers, formant une cicatrice nette et propre. Il porte autour du cou une sorte de chapelet.
Les bruits de pas dans l’escalier me tirèrent de mon sommeil. Je me relevai sur les coudes et balayai la pièce du regard. Comment étais-je arrivé là ? J’essayais de me remettre les idées en place tandis qu’une première vague de douleur se diffusa dans tout mon corps. Qu’était-il arrivé à Leya-Niera ? Je me levai tant bien que mal, délayant les contractures de mes muscles endoloris.

Alors que je m’approchai de la porte, un individu se glissa à l’intérieur.

«Ah vous êtes réveillé ? Tant mieux, vous pourrez rentrer avec les ambassadeurs.»

«Que s’est-il passé ?» demandais-je

Mon interlocuteur parut surpris. Il s’approcha de moi avec un air jubilatoire et tapota les deux petites entailles au niveau de mon cou.

«Vous vous êtes faits attraper, voilà tout !» répondit-il

«Et comment va Leya ?»

L’expression du vampire se mua en un sourire satisfait.

«La personne qui vous accompagnait n’était qu’un leurre, une création réalisée de toute pièce pour l’épreuve. Cela n’a eu aucun effet sur votre véritable amie.»

J’essayai de me remémorer ce que nous avions vécu là-bas. Elle avait bien eu quelques réactions étranges mais rien qui puisse me faire penser à un tel subterfuge. Les buveurs de sang étaient décidément un peuple fourbe. C’était la réaction précipitée de cette marionnette qui m’avait attiré dans la toile de mes adversaires. Enfin… ce qui était fait était fait et il allait désormais falloir en subir les conséquences.

«Vous disiez que les ambassadeurs repartaient ?»

«Ah oui, ils doivent se rassembler à l’extérieur de la ville dans une heure. J’étais chargé de vous transmettre le message. Bien évidemment, si vous souhaitez rester…»

«Non, merci mais je vais rentrer» le coupai-je

Je n’avais pas vraiment envie de rentrer à Stenfek mais je ne voulais pas non plus paraître pour un lâche qui n’osait pas revenir après une défaite. Il me faudrait du temps pour récupérer un semblant de valeur aux yeux des autres mais à force de travail et de persévérance, je savais que je pouvais y arriver.
SéparateurJe rejoignis la troupe des représentants à la sortie du hameau.

«Bon tout le monde est là ?» s’enquit l’un des émissaires

Personne ne pipa mots. Il adressa un signe de tête à deux réprouvés qui commencèrent aussitôt à gesticuler. Comme la dernière fois, la brume nous emporta et nous nous retrouvâmes aux portes de la capitale. A peine arrivé, les notables se saluèrent les uns les autres et se dispersèrent aux quatre vents. Je restai seul sous la grande Arche du Siège des Thur - du moins c’est ce que je pensais.

«Ne fait pas cette tête, je suis sûr que ce n’était pas si mal»

Je fis volteface et reconnu l’un des diplomates qui m’avaient accompagné. Il afficha un sourire carnassier, dévoilant des dents acérées et impeccablement blanches.

« Évidemment, nous aurions tous préféré que tu gagnes mais… Tu n’es un Zaam après tout. Beaucoup avait parié que tu te ferais tué avant le levé de l’aube…»

Il laissa sa phrase en suspens.

«M.. Merci, j’imagine ?» bredouillai-je

L’homme à la chevelure de jade s’éloigna de quelques pas.

«Ah et… Ne penses pas que tout est réglé. Tu as perdu, le peuple ne l’acceptera pas aussi facilement que ça. Redouble d’effort Zaam, peut-être un jour réussiras-tu à accomplir de fiers exploits.»

Je restais là un instant, immobile, à l’observer tandis qu’il disparaissait dans l’entrebâillement qui menait au Siège des Thur.

J’étais encore très fatigué ; l’énergie que j’avais déployée pour survivre avait consommé toutes mes forces. Il était désormais temps pour moi de rentrer. Je contournai la rue centrale ; je n’étais pas vraiment d’humeur à subir les quolibets des boit-sans-soif qui m’avaient jalousés. Chemin faisant, je me remémorai les évènements que j’avais vécus .Je prenais du recul sur toutes mes actions, essayant de trouver ce que j’aurai pu faire différemment.

J’étais presque à la maison quand, soudain, les réminiscences de la bataille me revinrent en mémoire. Mû par l’énergie de l’ire et du désespoir, j’avais entièrement laissé le contrôle à l’Autre. Il s’était emparé de mon corps et avait asséné de puissants coups à mes ennemis. Je me revoyais planter une lame ensanglantée dans l’épaule d’un premier vampire, lui arrachant un cri de douleur. Je lui avais ensuite porté un violent coup de pied à la tête qui eut pour effet de le sonner un instant. D’un bond, je m’étais rué sur celui qui menaçait Leya-Niera. Il avait déjà fiché ses crocs dans son corps si fragile quand il encaissa un uppercut qui le fit relâcher de sa proie. Avant de lui laisser le temps de reprendre son souffle, j’étais sur lui. Je le frappais avec frénésie au visage, comme une bête enragé qui luttait pour sa survie. J’entendais des petits craquements tandis que sa mâchoire se désarticulait. Je me rappelais son regard suppliant tandis qu’un troisième suceur de sang, plus imposant, s’interposa. Il me balaya d’un geste puissant et grogna, révélant ses dents acérés. J’avais réussi à me remettre debout, puisant dans mes ultimes forces. Je sentais la magie faiblir. Il bondit sur moi et me porta un coup qui me désarçonna. Chancelant, je titubais avant de m’évanouir.

«Je suis rentré» annonçai-je en pénétrant dans le hall

Ayleth m’accueillit avec une tape sèche sur la tête.

«Alors, comme ça t’as baissé ta garde ! Il va vraiment falloir que tu t’entraînes davantage» rouspéta-t-elle

«Laisse lui un peu le temps de rentrer veux-tu. Alors, ça va mon chéri ? Tu n’as pas l’air très en forme… Laisse-moi voir tes blessures.»

«Tu le couves trop, Leya. Jamais il ne deviendra un Homme si tu répares toujours ses erreurs» intervint la réprouvée.»

Je les dépassai pour gravir l’escalier qui menait à ma chambre.

«Je vous raconterai plus tard. Je suis pas trop d’humeur».

Devant mon ton las, elles n’insistèrent pas. Je sentais leur regard me suivre tandis que je m’enfermai dans la pièce qui m’avait vu grandir.



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