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 [Événement] Quand le Vent Tourne... - Partie III

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Mancinia Leenhardt
~ Humain ~ Niveau IV ~

~ Humain ~ Niveau IV ~
◈ Parchemins usagés : 11262
◈ YinYanisé(e) le : 01/05/2015
◈ Âme(s) Soeur(s) : Neah Katzuta | Ange | Compagnon
◈ Activité : Joaillière [Rang IV] | Médecin [Rang III] | Éleveuse de Vaches [Rang I] | Investisseur [Rang II]
Mancinia Leenhardt
Ven 20 Mar 2020, 17:53

[Événement] Quand le Vent Tourne... - Partie III Yzerel10

Quand le Vent Tourne...
Partie III


Tu es prêt ?

Neah était en train de revêtir son armure. Celle-ci lui prodiguait un maximum de protection, le protégeant des incisions sévères, même sans être à l'abri d'un os cassé ou d'hématomes douloureux. Elle laissait également une liberté dans ses mouvements. Ce court silence lui permis d'installer la dernière attache.

Plus que jamais.

Observant le tranchant de son arme avant de l'enfermer dans son fourreau et de la suspendre à sa ceinture, l'Ange se retournait ensuite vers Mancinia, qui inspirait un grand coup en fermant les yeux, avant de relâcher la pression en un souffle et de le regarder à nouveau, un léger sourire aux lèvres. Il était aussi encourageant que douloureux. Il comprenait, le sien était certainement similaire.

Si tu savais comme j'aimerais vous suivre...

L'Humaine était consciente de ne pas pouvoir prendre part à cette opération, où la discrétion et la vitesse seraient les maîtres mots. Elle n'était ni discrète avec son Ma'Ahid et encore moins rapide en l'absence d'excroissances dans le dos. Si elle avait eu des ailes, à l'instar des Enfants des Cieux, cette femme l'aurait certainement suivi au coeur de la bataille, sans doute aurait-elle été la meilleure proie envisageable pour attirer les Engeances au loin. Son Gardien, lui, était soulagé de la savoir en sécurité. Elle lui donnerait la Force autrement.

Veille sur ton peuple, répondit-il, le sérieux marquant ses traits. Ils ont besoin de toi ici. Et ils ne sont pas les seuls.

Les Feriel avaient besoin de leur mère. L'Ange prit sa main dans la sienne.

Je dois y aller, Mancinia.

Elle l'attirait alors à lui pour le serrer dans ses bras. Peu importait l'amure. Cet échange était sans doute le dernier qu'ils pourraient avoir avant un moment. L'idée même qu'il ne revienne pas lui était insupportable. Aucun des deux ne voulait y penser.

Fais-toi toutes les blessures que tu veux. Je te soignerais à ton retour.

Espérer qu'il revienne en vie était la seule chose réaliste. Personne n'était prudent sur un champ de bataille et même s'il avait voulu lui cacher, elle savait comment s'était conclue leur dernière expédition ... Avec lui incapable d'assurer ses fonctions pendant quelques temps, inconscient suite à l'utilisation d'une magie visiblement dangereuse et délicate. Leur étreinte achevée, le Capitaine l'invitait à sortir, avant de refermer la porte derrière eux. Dans les couloirs traînait une certaine effervescence et il l'abandonnait après un dernier regard. Un dernier sourire rassurant. Mancinia restait là quelques instants, observant sa silhouette rejoindre son unité, avant de s'en aller dans la direction opposée. Chacun ses devoirs, chacun à sa place. Tous réunis au sein d'un même lieu, la tension et l'adrénaline étaient palpables dans les airs avant que les représentants du Bien ne soient sur le point de décoller. Il n'y avait pas que les membres de Yüerell, l'Armée Angélique était également présente. Les deux forces seraient conjointes. Pour beaucoup, parmi les civils qui observaient, c'était un peu l'opération de la dernière chance. L'unique moyen de revoir un être aimé. Ils ne savaient pas vraiment ce qui en était dans les faits ... Sans doute qu'ils n'auraient pas été ravis de savoir. Les campements des prisonniers situés au Sud de la Terre Blanche auraient de la chance si les Anges réussissaient, mais ceux du Nord seraient considérer comme perdus ...

Le Capitaine Katzuta n'avait pas eu le choix. Pour que cette opération ait lieu, il avait bien fallu admettre que celle-ci serait également celle d'une longue lignée à des périodes espacées. Seulement ... Les Ailes Blanches ne pourraient la réaliser qu'une seconde, voire une troisième fois avant que les Démons ne trouvent une parade ... Rendant alors ces actions dangereuses pour ceux qui avaient survécus. Et cela, ce serait seulement si celle-ci était couronnée de succès. Un moyen d'entretenir l'Espoir, mais aussi un immense casse-tête. Mancinia se glissait parmi les invités au départ, entre les familles et les Recrues qui étaient partagées entre admiration, envie de suivre leurs aînés et excitation.

Matasif Leenhardt.
Capitaine Arnivor ... Vous restez ?
...Je dois veiller sur le bon déroulement des événements ici. La Troupe Diana est le dernier rempart à nos forces si un problème devait survenir.
Oh, fit-elle comme si elle était ignare de ce fait. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas. Je serais ravie de vous aider.

L'homme acquiesçait, avant de reporter son attention sur le défilé militaire devant eux. L'Humaine pouvait y voir son fiancé, le coeur serré, là où le sien ne devait qu'être impatience. C'était bien le cas. Aucun doute n'était permis sur le fait que les Démons disposaient d'une masse armée impressionnante, ainsi que des stratèges qui avaient réfléchis à cette éventualité d'attaque éclair et, dès qu'elle aurait lieu, réaliseraient rapidement des contremesures pour repousser l'ennemi. Néanmoins, dans ce combat qui se voulait déterminant pour eux, il existait ce qu'on appelait le facteur imprévisible. Cela le fit sourire et il s'autorisait à observer Mancinia discrètement, alors en pleine conversation. L'Imprévisible, n'était-ce pas elle ? Après tout ... C'est vers elle que s'était tournée la personne qui avait eu dans ses mains une lettre leur permettant de mener à bien cette opération. Peut-être était-ce un signe que les Démons se feraient berner. Surtout si, réellement, des dissensions avaient cours. Leurs intentions et leur manière de combattre devaient absolument rester mystérieux ... Jusqu'à la fin. Il prendrait les décisions nécessaires, sans mettre en péril leur organisation, s'il le jugeait important. Car l'imprévisible était aussi démoniaque. Le fait est que tous étaient désormais parés à livrer bataille. Après la conclusion d'un dernier discours hiérarchique, l'ensemble des Ailes Blanches volontaires pour cette mission prirent leur envol dans un tapage métallique assourdissant.

***

Neah serrait les dents dans un sourire, son coeur palpitait, tant il avait attendu ce moment depuis de longues semaines. Il s'était préparé à tous les bouleversements possibles devant les informations qu'ils avaient obtenus. Il s'attendait à tomber sur des adversaires redoutables et s'était sévèrement entraîner pour rendre visite aux Vils comme il se devait. La Canine Blanche était sûrement l'un des plus déterminés à trancher dans le tas, à en faire vomir les tripes de ses ennemis, mais ce n'était pas dans ce but qu'il avait été l'instigateur de cette opération. Ils devaient avant tout libérer les leurs. Il n'y a que comme cela que le Bien triompherait ce soir. Son groupe s'était attendu à croiser quelques patrouilleurs dans cette zone, comme ils étaient clairement explicités sur le document reçu, mais elle semblait être déserté, comme une grossière erreur sur ce papier, ou négligemment surveillée. Une chance pour eux que les Aetheri soient de leur côté. S'il devait s'agir d'un piège, sans doute seraient-ils tombés dedans depuis bien longtemps. Derrière lui, personne ne bougeait, attendant ses ordres. Il baissait les yeux, dissimulé par les roches à flanc de montagne. L'entassement des baraquements en contrebas ne laissait plus de place quant à l'imminence de la confrontation, la course solaire retombant derrière les amonts rocheux non plus. Leur but était simple. Tuer les Gardes, sauver les prisonniers et détruire au moins un des Portails.

C'est eux.

Bien plus au nord de leur position, des cris, presque comme des aboiements, résonnèrent. Par-delà les murs, leurs compagnons les plus aguerris allaient attirer une partie des troupes en extérieur, pendant qu'ils éliminaient les gardiens et libéraient les prisonniers, avant de s'échapper par une autre route. Le dernier groupe, lui, infligerait des dégâts au Portail. Il vit un Vil essayer de traverser pour attester la situation à ses alliés. Il fallait l'intercepter, maintenant. Les ralentir. Une minute. Deux, trois. Peu importe. Cassé la machine des informations serait leur atout. Sur un mouvement de son poignet, l'archer derrière lui dégainait sa meilleure flèche qui alla se fiché dans un point non protégé. Il vit le corps sursauté, pesté. Ce dernier se retournait ensuite vers eux, saisi de leur présence, tandis qu'un sort le consumait définitivement. Pris par surprise, sans la moindre chance. Neah remis convenablement son casque sur son visage, tout en posant un pied pour se redresser d'un coup en déployant ses ailes, sa lame levée vers les cieux.

Allons-y ! Libérons nos frères et soeurs !

Le corps du Démon avait à peine touché le sol qu'une pluie d'Ailes Blanches fondait sur la position ennemie.

1510 mots
Explications

Salutations [Événement] Quand le Vent Tourne... - Partie III 520227573

Cet événement se déroule sur la Terre Blanche, aux Jardins de Jhēn et aux Explorations. Il est ouvert aux Anges, aux Démons et aux personnes susceptibles d'être présents chez les Humains et Magiciens. Nous allons rattraper le Chronologie avec cet événement qui se déroule plusieurs semaines après la Partie II. Je remercie I&I pour la co-écriture de l'événement et sa promotion sur les Boucliers nastae

Suite à la vague de recrutement opérée par Yüerell, les Anges lancent un assaut sur la Terre Blanche. Évidemment, les Recrues n'en font pas partie, ce qui ne les empêche pas d'assister au départ des troupes en compagnie des civils et des hauts gradés alliés.

Alors ... Cet événement nous permet de rattraper la Chronologie. La Compagnie de Yüerell lance un mini assaut sur la Terre Blanche, mais celui-ci ne se veut pas être une reprise du territoire, ou quoi que ce soit, le but des Anges est double : détruire des Portails et libérer tous les prisonniers qu'ils pourront au passage. Il y a eu le Génocide en Enfer récemment, affaiblissant toute la défense des camps. Une grande troupe est donc envoyer pour détourner l'attention des Démons, une autre se charge de détruire des Portails pour ralentir l'arrivée des renforts et la dernière, de libérer les Anges [c'est Neah qui s'occupe de celui-ci]. L'attaque est rapide, ils ne cherchent pas le corps à corps. Il est possible que vous deviez laisser des Anges derrière, car trop affaiblis ou malades pour vous suivre. Si votre personnage est prisonnier, c'est aussi une opportunité de le libérer. Si vous avez un métier nécessaire au besoin de l'opération - médecin, notamment - vous pouvez partir avec eux, évidemment, vous restez en retrait et dépendrez d'un détachement.

Ceux qui partent ne sont que des Anges, mais les Humains et Magiciens peuvent voir le départ, certains ne savaient pas qu'une opération militaire était prévue.

Nous avons convenus de détruire trois Portails sur le Sud de l'île et de libérer deux camps de prisonniers avant la retraite. Je mets cette petite information pour ceux qui en auraient besoin.

Les Démons ... Si vous voulez, vous pouvez être là. Vous devez renforcer la sécurité au nord ou bien garder vos prisonniers. Si vous attaquer les Anges, ils ne feront aucun quartier, sachez que l'Armée Angélique et Yüerell ont envoyés leurs meilleurs éléments. Si vous ne préférez pas mettre votre personnages en danger, vous pouvez toujours commenter de là où vous êtes, cet assaut qui sera rapidement éventé de votre côté, quelques temps après [vous vous débrouiller avec votre chronologie personnelle].

Durée du RP - vous avez jusqu'au 20-05-2020 pour poster.

Bonne écriture !

Gains

Pour les Anges

Pour 900 mots - Au choix, un bouclier non-magique de type Aasà ou un bouclier non-magique de type Agbo [Pour la description des boucliers, allez lire ce post]
Pour 450 mots de plus, soit 1350 mots - 1 Point de Spécialité supplémentaire

OU, pour les Anges parti au combat

Pour 1200 mots - Un Titre Angélique - Olugbala Ti Fadaka [Sauveur d'Argent]
Pour 450 mots de plus, soit 1650 mots - 1 Point de Spécialité supplémentaire

OU pour les Démons

Pour 1200 mots - Vernolite - réalisé en phonolite, il s'agit d'une pièce de monnaie, de couleur grise verdâtre, ayant la capacité de transmettre les sons à son propriétaire. Celle-ci se glisse aisément quelque part et permet de transmettre à son possesseur une conversation, comme s'il était dans la même pièce que les concernés.
Pour 450 mots de plus, soit 1650 mots - 1 Point de Spécialité supplémentaire

OU pour tous

Pour 1200 mots - 1 Point de Spécialité
Pour 450 mots de plus, soit 1650 mots - 1 Point de Spécialité supplémentaire



[Événement] Quand le Vent Tourne... - Partie III Chriss10
Art by Chrissabug

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Mer 25 Mar 2020, 11:23

"J'espère que les cours aux Tours de Zéphyr se sont bien passés. Il paraît que les étudiants, en Lua Eyael, sont vraiment différents de nous, en tout point." - "Ce que j'ai aimé là-bas, c'est leur enseignement, qui sont à l'opposé des nôtres. Ce n'est pas une critique, mais la divination, les sciences ainsi que l'astrologie sont vraiment des matières incroyables. Je suis tellement chanceux d'y être venu." - "Tu as pu parler à l'un de ces étudiants ?" - "Malheureusement, la directrice est assez stricte sur les règles. Cependant, j'ai pu parler à un jeune homme, nommé Daé. C'était une rencontre vraiment intéressante. Je m'en souviendrais toute ma vie." - "Il faudrait que j'y aille alors." rétorqua Antoine. " Ce n'est pas avec vos notes que tu pourrais y aller, monsieur Antoine." Mon compagnon de chambre fit la moue, pendant que je lui tirais la langue pour le taquiner un peu. "Et vous, Monsieur Aleran, vous devriez continuer de réviser et d'assister aux cours, car vous êtes loin de la norme. Nous n'êtes pas très loin, mais vos compétences sont assez basses. J'espère que vous avez compris." Je hochais la tête doucement. La professeure principale était stricte mais elle disait toujours la vérité aux élèves, même si cela faisait mal au fond. Si elle me disait que j'étais passé juste, c'était qu'elle avait raison. Il fallait que j'étude encore plus pour m'améliorer et dépasser la norme des étudiants. J'avais besoin de m'aérer l'esprit pour prendre le bon chemin pour mon avenir. Antoine resta dans son coin, car il devait terminer son devoir sur la magie et ses conséquences.

Je décidais alors de partir des Palais de Coelya, afin de me promener un peu dans les Terres magiciennes. Je rêvais de rencontrer la Reine Blanche, mais cela faisait bien longtemps que nous ne l'avions pas vu. La dernière fois que je l'avais vu, c'était au bal des douze lunes à Caelum. Mais depuis... Je n'avais pas trop envie d'y penser, ce n'était pas mes affaires. Je n'étais qu'un pauvre étudiant, qui terminait son cycle et qui devait travailler pour gagner un peu d'argent pour vivre. Je quittais Les Palais de Coelya pour aller rendre visite à ma grand-mère, Bellada Ward. Il serait peut-être temps que je vienne lui donner des nouvelles... Je n'étais pas un petit-fils exemplaire aussi, mais j'aimais beaucoup ma grand-mère. Sans elle, je ne saurai jamais devenue ce que je suis aujourd'hui. De plus, je me disais qu'il était temps que j'allais voir mon père et de pardonner toutes les fautes que ma belle-mère a commise me concernant. Bellada me disait toujours que la famille était très important dans la vie, même si elle n'est pas parfaite. Tout en pensant à ce que je devais faire pour ma famille, j'avais marché dans les terres magiciennes pour arriver à un endroit inconnu. Enfin, inconnu, pas totalement. Nous étions aux Jardins de Jhen, là où les Anges avaient pu se reposer et se reconstruire. D'après ce que j'avais compris par les cours d'Histoire, la Reine Blanche aurait donné un bout de son territoire pour que les Anges puissent être secourus, soigné et délivré par les Démons. Ces derniers avaient envahis leur belle cité Blanche et avait capturé des milliers d'Anges. C'était un village tout à fait banal. Il était magnifiquement situé, car en contre-bas, nous pouvions voir le lac Bleu en entier.

Par contre, j'aurais pensé que les Jardins de Jhen serait bien plus calme. Il y avait de l'agitation partout au autour de moi. Je vis des anges courir à gauche et à droite avec des caisses en bois. D'autres gens étaient en train de s'équiper d'armes et d'armures. Que se passait-il aujourd'hui ? Mon coeur commençait à s'emballer pour une raison inconnue ? Une guerre était de retour ? Etait-ce un exercice ? Ou bien les Anges allaient-ils quitter définitivement les Jardins de Jhen ? Il fallait que je sache. Je marchais dans leur village, tout en évitant les gens qui se bousculaient, des caisses en bois remplit de nourriture. "Hola, jeune homme ! Que faites-vous ici ? Je n'ai pas vraiment le moment de faire une petite balade en ces lieux." Je me retournais vers un soldat avec une belle armure en argent. Je pus voir ses ailes se rétracter dans son dos. L'homme en question était immense, il était imposant et semblant sur de lui. Je déglutis. Il ne fallait pas que je fasse de vagues avec un homme comme lui dans les parages. Mais ce n'était pas ce que je voulais de toute manière. Je voulais juste découvrir ce qu'il se passait ici. Nous n'étions pas loin de Hautes-Terres, ainsi que le lac Bleu. Nous étions toujours pas le Territoire des Magiciens, donc je ne comprenais pas cette agitation soudaine de la part des Anges. En même temps, j'étais bien un idiot. Je ne connaissais pas grand-chose de l'Histoire des Anges et de leur plan pour l'avenir. Je n'avais jamais côtoyer un membre de cette race, malgré notre grande proximité géographique. "Je parie que tu veux savoir ce qu'il se passe en ce moment même ? Ne t'inquiète pas, nous ne faisons pas de ravages ou autres. Mais il s'agit d'un tournant dans notre vie, en tant qu'Ange."

J'observais son visage avec un mélange de joie et de peur. "Pouvez-vous me dire alors, pourquoi cette agitation dans l'air ? Ce n'est pas normal qu'il y ait autant de monde dans les rues et autant de personnes qui se préparent pour un grand voyage... Vous nous quittez ?" - "Hum, ce n'est pas pour tout de suite, gamin." - "Hey, je ne suis pas un gamin." - "Si tu l'es, tu es jeune. Enfin, bref. Viens avec moi, si tu veux savoir." L'homme en armure me posa une main derrière mon dos, pour m'inciter à le suivre. J'avais peur, car j'avais l'impression qu'il menait la danse et que je ne pouvais pas m'empêcher de le suivre. La curiosité était trop grande... Je suivais cette personne qui m'emmenait dans une petite clairière où des Anges s'était rassemblée. Ils étaient tellement nombreux que j'avais dû mal à identifier leur nombre. Tous portaient des armes, d'autres de grands boucliers et d'autres étaient habillés simplement. Il n'y avait que des Anges dans les rangs. "J'ai l'impression que vous allez en quête de quelque chose..." - "Nous sommes prêts à tourner la page et d'avancer ensemble vers la lumière et la justice." - "C'est à dire ?" - " Nous nous préparons à une grande opération militaire, afin de libérer les Anges restant, qui sont restés sur la Terre Blanche. C'est notre devoir d'aller les chercher et de les récupérer. Ils sont des nôtres et nous ne pouvons pas les laisser ainsi." J’acquiesçais de la tête doucement tout en regardant le départ de ces troupes. Tous étaient parés à retrouver les anges encore là-bas. Je pus voir dans leur yeux qu'ils étaient confiants dans cette opération. Personne ne pourrait entraver leur opération. Après quelques minutes de silence, je repris la parole :" Je vous soutiens dans cette opération. J'espère que vous pourrez retrouver la paix et les vôtres... J'espère de tout coeur qu'un jour, vous retrouverez une terre bien à vous." - " Nous l'espérons aussi, à vrai dire. Mais je vous remercie de votre soutien. Sur ce, je dois vous laisser, nous devons partir maintenant. Il est l'heure pour nous." L'homme en armure rejoint les siens dans les rangs. Je le suivis du regard... Il semblait si sérieux, mais stressé de retrouver les siens coincés là-bas depuis des années. Les retrouvailles seront bien difficiles entre ces personnes. Les Anges commencèrent à s'envoler dans le ciel. Le cortège était magnifique à voir. Le fait de les voir déployer les ailes était un spectacle inédit. C'était la première fois que je voyais un ange avec ces ailes dépliées. Ils s'envolèrent rapidement, avant de les voir disparaître au loin.

Subitement, je sentis le besoin de les accompagner avec une prière pour le bon accomplissement de leur opération : "Déiopéa, puisses accompagner dans leur cause Noble et juste. Puisses les protéger sur leur route et dans leur action noble en Terre Blanche. Entends ma prière... Je t'en prie. " Je gardais les mains jointes et les yeux fermés. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas prier ainsi. Il faudrait que j'aille aux temples de Sympan, Suris et Yaveäth pour y déposer des offrandes. Cela faisait quelques mois que je n'y étais pas aller... Il faudrait avant que je ne parte des Terres du lac Bleu. Mais pour une fois, j'avais juste envie de les aider dans ce virage important de leur Histoire. Je souris tristement. Le silence était de retour dans les Jardins de Jhen... Les anges restant continuaient de faire leur tâche pour la bonne logistique des Jardins. Je me sentis un peu seul en ces lieux. Alors, je décidais d'aller faire un tour à Haute-Terre, afin de parler un peu à ma grand-mère. Il serait temps que je lui annonce mon départ des Terres Magiciennes. J'avais reçu mon diplôme de l'Université des Palais de Coelya, avec une bonne moyenne. L'heure était de voyager dans ce monde, afin d'en apprendre plus sur d'autres régions du monde. Il fallait que je devienne un adulte indépendant et autonome. De plus, en tant que Magicien, je devais être le gardien de la paix pour d'autres peuples. Cependant, j'avais toujours en tête de retrouver ma mère biologique et donc d'aller sur l'archipel d'Aeden. Peut-être qu'une personne pourrait m'aider en savoir plus... Je quittais alors les Jardins de Jhen tranquillement, alors que le soleil était bien haut dans le ciel. Il faisait si chaud en ce moment, j'avais besoin de me reposer et de boire quelque chose de frais. Bellada faisait réaliser de bonnes citronnades ou d'autres boissons fraîches. "Grand-mère ! J'arrive !!"

Nombre de mots :
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Isiode et Isley
~ Ange ~ Niveau III ~

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◈ Activité : Soldats
Isiode et Isley
Dim 29 Mar 2020, 16:29





~ La scène se passe tout juste après le RP de L’épaulière des Galathiel ~



Je ne saurais dire combien de temps Hiddleston m’avait retenu, ses bras sur mes épaules, m’enserrant de toutes ses forces comme pour me retenir d’une chute. Pourtant, mes jambes ne tremblaient pas, mes mains ne tremblaient pas, et si mon esprit ne représentait qu’un vide noir et profond dans l’absolu, je comprenais cependant les ressentis de mon compagnon, la raison derrière son action. Cela étant dit, il n’avait pas à s’en faire. Je pouvais encaisser, ce n’était pas la première fois que l’on m’accrochait ainsi du regard, un mixte étranger de ressentiment, d’inquiétude et de méfiance se posant de temps à autre contre ma nuque. Je me savais froid et inaccessible, froid avec des allures d’indifférence, j’en avais parfaitement conscience. Je savais qu’enchaîner mes émotions sans les transmettre pouvait porter sur un mauvais jugement. Malgré tout… Me pensaient-ils à ce point sans cœur? Me pensaient-ils à ce point insensible au destin qui s’était acharné sur ces dix disparus? Croyaient-ils vraiment que tuer ces dix personnes ne m’avaient fait ni chaud, ni froid, peu importe l’expression faciale qui s’étampait sur mon visage? Seulement, je ne voyais pas en quoi cela m’aurait servi de pleurer alors que la lame s’enfonçait pour sectionner les neurones de leur cerveau; je ne voyais pas en quoi cela m’aurait servi de me lamenter continuellement alors qu’ils échappaient, inconscients, leur dernier souffle de vie. Est-ce que cela les aurait sauvés? Auraient-ils été, par miracle, débarrassés des maux qui les étranglaient et les dévoraient? Certainement pas. Et c’est pourquoi je ne pouvais que leur demander pardon : pardon de ne pas avoir abrégé plus tôt leurs tourments, de ne pas les avoir libérés plus tôt de leurs supplices avant qu’ils se perdent complètement. Pardon… (je fixais le bouclier d’épaule que je tenais en main) De vous avoir laissés souffrir aussi longtemps. De vous avoir laissés devenir des monstres.

Hiddleston avait fini par me relâcher de son accolade.

« Allez, je vais te filer un coup de main. »

Je lui adressais un regard en biais, incertain sur sa réflexion quant à nos prochaines actions. Prenant conscience du semblant de confusion qui embrouillait l’intérieur de ma tête, le soldat Locke me gratifia d’un sourire, balayant des yeux l’ensemble de la tente du soldat Galathiel.

« Ses effets personnels, clarifia-t-il. Trions-les et voyons ce qui pourraient être distribués au reste du détachement. »

J’acquiesçais à ses dires, hochant simplement de la tête avant de baisser mon regard sur le bouclier d’épaule de notre ami décédé. Je fermais les yeux, comme pour souffler une dernière prière à l’endroit de notre frère d’arme. Puis, d’un geste, j’enfilais l’épaulière à mon bras, jouant aisément avec les attaches en cuir pour l’attacher solidement : ce serait bien plus pratique de le transporter ainsi.

« Elle te va bien, me complimenta Hiddleston, ce à quoi je répondis par un mince sourire.

- Merci, laissais-je entendre doucement, ne quittant pourtant le bouclier noir et doré des yeux. Son héritage ne mourra pas avec lui, au moins. »

Et sur ces paroles, nous nous activâmes presque instantanément, mon collègue et moi, à la manière de fourmis en pleine effervescence, qui allaient et venaient en portant les grains jusqu’au nid de la colonie. Si Hiddleston était plus ou moins ralenti par sa claudication, il fit comme si de rien n’était, m’aidant à transporter les quelques affaires d'Acram à l’entrée de la tente. À quelques reprises, je me permis d’user de télékinésie pour l’aider à ne pas perdre son équilibre alors qu’il transportait certains effets. Les armes et l’équipement avaient été placés d’un côté, les vêtements et les uniformes militaires de l’autre, tandis que le reste des biens personnels de l’ancien guerrier avaient été soigneusement étendus au sol, visibles de tous. Depuis l’extérieur, nous étions en mesure de sentir les regards peser sur nos épaules, alors que nous commencions à défaire les soutiens qui ancraient la tente du soldat à la terre. La mort des dix disparus secouait encore les esprits. C’était normal. C’était soudain. Et même si les prémices nous avaient pourtant dirigés vers la fin du scénario que nous connaissions aujourd’hui, le choc d’avoir perdu dix des nôtres aussi rapidement était plus que bouleversant.

Nous démantelions ainsi la tente, nous la roulions ensuite sur elle-même, la rangeant dans son sac. Après un certain temps, nous étions en mesure d’apercevoir d’autre duos et trios s’organiser pour commencer la tâche afin que les effets des neufs autres disparus soient triés. Une par une, les tentes des décédés tombaient au sol et les biens, qu’ils avaient laissés derrière eux en quittant ce monde, étaient soit répartis entre les membres de notre détachement, soit rassemblés dans des sacs magiques, dans l’intention d’envoyer le tout aux familles et proches des victimes. À un instant, je baissais les yeux en direction des affaires d’Acram : nous aurions dû faire cela, nous aussi, dans le cas où le soldat Galathiel aurait eu une famille qui l’attendait sur les continents. Mais ce n’était pas le cas. Et il devait, de toute façon, mieux se plaire dans le ciel que ci-bas.

Hum? Qu’est-ce que c’est? Me questionnais-je en m’approchant du monticule de vêtements de l’ancien militaire. Une fois à portée de main, je tendis le bras jusqu’aux objets de ma curiosité, accrochant mes doigts à leur laine tricotée pour l’extirper de leur cachette. Des chaussettes? Constatais-je après une rapide observation, notant, sans difficulté la forme, la grosseur ainsi que les couleurs particulières des bas… Est-ce que c’était Hiddleston qui les avait mis dans le tas? Mais pourquoi Acram aurait-il apporté des objets pareils? Cela ne lui était aucunement nécessaire dans le cadre de la campagne et pourtant… … Hum? Je ne m’en étais pas rendu compte les premières secondes, mais les chaussettes avaient un certain poids, comme si du contenu avait été glissé dans les tricots. Je jetais un rapide coup d’œil, plongeant ma main à l’intérieur de l'une d'elles, touchant des aspérités ni trop tranchantes ni trop rondes; simplement irrégulières lorsque je les faisais rouler entre mes doigts. Intrigué, j’en sortis une minuscule poignée, haussant un sourcil, perplexe.

Qu’est-ce que c’est que ces cristaux orangés?

Sourcils froncés, je plongeais ma main dans le second tricot, mon visage s'altérant légèrement. Je touchais... des pinceaux? Était-ce du matériel de peintures? Et des herbes? Mais qu'est-ce qui se passait?



« Tu as donné les pierres à l’Unité scientifique? »

J’étais en train d’ajuster l'un de mes sacs à ma ceinture, non loin du fourreau qui accueillait le fil acéré de Bellum. Cependant, je relevais les yeux en direction de mon frère d’arme lorsque ce dernier se rapprocha.

« Oui, je ne sais pas du tout de quoi il s’agit, alors… »

Cela ne ressemblait à aucun minerai de ma connaissance et si j’en avais connu un rayon sur les drogues en général, peut-être aurais-je été à même de comprendre la nature de celle que j’avais trouvé dans la chaussette. Je soupirais. Pour l’instant, un membre de l’unité était sur le coup et le temps de revenir de ma patrouille, il aurait certainement des réponses à me partager à ce propos.

« Bref, j’y vais.

- Bonne patrouille! Me salua mon collègue en abaissant le buste. Est-ce que tu seras là pour la réunion de ce soir? »

Je secouais la tête. Je patrouillerais encore à ce moment-là. Hiddleston se satisfît de cette réponse et était sur le point de me laisser partir quand une nouvelle commotion s’éleva dans le camp. Naturellement, notre attention se porta en direction de la source de toute cette agitation, qui n’était qu’à quelques tentes à peine de notre position. Les mains de certains de nos camarades nous faisaient de grands signes afin de nous inciter à nous approcher.

« Hiddleston! »

Mon frère d’arme se retourna vers moi, mais je l’arrêtais avant même qu’il prononce quoi que ce soit.

« Tu peux y aller. Je vais patrouiller.

- Locke! C’est à propos de la Terre Blanche! »

Nous nous arrêtions. Leur agitation avait même attiré l’oreille du dignitaire royal, qui s’était approché de leur position.

« La Terre Blanche? »

L’Olori traversa le petit regroupement, se plaçant devant le Patrouilleur.

« Ont-ils déjà commencé l’assaut? »

Son interlocuteur infirma d’un signe de tête.

« Non, pas encore, Sir Ivanhnoé. Les troupes ont quitté à l’instant les Jardins, mais ça commence. Enfin. »

Je ne pouvais détacher mon regard du Patrouilleur et de l’Archange, qui continuaient de s’échanger alors que d’autres acteurs s’invitaient à la conversation, tous excités comme des puces, espérant entendre rapidement un nouveau rapport qui ferait état de la situation sur le terrain. Bien des semaines plus tôt, alors que nous étions encore sur les vagues de la mer, à nous rapprocher des côtes de l’Île d’Orhmior, nous avions été mis au courant de plusieurs événements qui se tramaient sur les continents : le silence du Diable aux toutes dernières festivités, le soi-disant anéantissement de la lignée Azmog – était-ce un jeu? Un moyen comme un autre pour le Monarque Démoniaque de légitimer l’un de ses enfants au trône? – la campagne de recrutement massive de la Compagnie, et c’était sans compter les diverses rumeurs qui courraient sur la décision des corps armées du peuple angélique de vouloir mener un assaut sur la Terre Blanche. Si, au tout début, il s’agissait plus d’on-dit que de vérités, ces dernières s’étaient concrétisés il y a quelques semaines de cela.

Les Patrouilleurs nous avaient alors avertis que des échanges de plus en plus fréquents se réalisaient entre l’Imperator et ses Imperio, et qu’il y avait de nombreuses séances d’entraînement qui avaient lieu sur les continents. Depuis, nous nous étions tenus au courant de l’avancée des opérations, sans pour autant connaître l’ensemble des détails concernant les actions qui avaient été prises. Ils semblaient avoir un plan, mais le Maître des Armées de Yüerell ne désirait pas divulguer plus d’informations que nécessaire, et je soupçonnais que seuls les Capitaines des cohortes ainsi que nos Généraux avaient été mis au courant de ces détails, même ceux qui ne participeraient pas à l’attaque.

Bientôt, un rassemblement s’était créé autour de la tente des Hérauts, la curiosité et l’excitation, mêlées à de la crainte pour certains, titillant l'intérêt de plusieurs hères. Devant toute cette frénésie, je soupirais, posant une main contre l’épaule d’Hiddleston pour lui indiquer que je devais partir pour mes rondes.

« Tu m’en reparleras ce soir. »

Il hocha vivement de la tête, reportant son attention sur les propos des autres militaires. Quant à moi, dans un bond, je pris mon envol, quittant le foyer du site des opérations. Nous avions chacun nos combats à mener. Et j’espérais que le leur soit un véritable succès. Ko si lọ pada. Aucun retour en arrière.


1 751 mots | Isiode réagit à la Demencia, mise par Devaraj, dans ce RP, à l’intérieur de la chaussette magique de Noël.


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[Événement] Quand le Vent Tourne... - Partie III Signat20
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Sam 25 Avr 2020, 15:26


Quand le vent tourne - Partie III




Méphisto regarde contemplatif la scène figurant au loin. Une bataille entre les démons et les anges avait lieu. Les démons ont été pris par surprise. Après celui du génocide, la prise de la terre blanche fut un sacré coup contre eux. "Mais bon, moins il y a de démons et moins il y a de concurrents." Le démon prenait plaisir à regarder la scène. Depuis quelques temps, les anges avaient attaqué la terre blanche pour récupérer les esclaves. La ville dans laquelle je me trouvais a été pris de court. Je ne savais pas comment j'étais tombé ici. Je ne faisais juste que de passer mais c'était un vrai carnage. Tous les petits démons mineurs avaient cru leur Supérieurs, quand ils leur disaient "Attaquez-les! Celui qui me rapporte leurs têtes aura droit à une récompense!". Le problème c'est qu'ils n'avaient pas vu que pour la plupart il s'agissait d'anges niveau V ou plus,envoyés ça même par l'Armée Angélique. Je ricanais tout haut. "Les madiga sont vraiment des idiots.. Ils ont tous les yeux plus gros que leur ventre. Heureusement pour ma part que j'ai le ventre plus gros que les yeux.." "Quand même, les Anges n'y sont pas allés de main morte pensais-je en voyant l'un des leurs décapiter un démon mineur. L'Ange qui venait de commettre cette tuerie avait il au moins conscience de quel péché a t'il commis devant la face de Dieu? Mes yeux se mirent alors à briller,admiratif. "Si un Ange est capable d'un tel acte alors sa chute sera de même !" déclarais je,satisfé. Certes, je suis mauvais et hypocrite mais je préfère la retraite d'un lâche qu'au suicide d'un fou, me cacher dans l'ombre et me ronger les doigts plutôt que de faire sacrilège aux principes même du bien et du mal. En parlant de se ronger les doigts, je vis un ange approchait. Comment a t'il fait? Il fait pourtant complètement noir dans cette ruelle délabrée.. Celui-ci tenait la tête décapitée d'un pauvre démon trop faible, il tenait à sa main droite une longue épée de lumière. "Sors de ta cachette démon !" hurla l'ange. Mince, il m'a repéré. J'aurais du m'enfuir plus loin. "Urff, je n'ai pas le choix.." pensais je. Je sortis alors de l'obscurité. Je lève les mains en l'air pour prouver ma rémission. "Epargnez-moi, s'il vous plaît.." implorais-je. L'ange semblait hésiter devant cette attitude innatendue. Après un petit moment, il me demanda: "Où se trouve la cage?"


C'est soudainement que le gardien qui m'accompagnait se montra.
"Dans tes rêves l'Ange, retourne d'où tu viens." dit il avant de me pointer du doigt:
"Toi, le madiga. Attaques le."
Je ne réponds pas et garde mes mains en l'air. "Il est à vous l'ange,seulement épargnez moi.." implorais je encore une fois. L'Ange ne réfléchit pas à deux fois. Le temps lui manquait et il ne se posa pas plus de questions. Il savait que c'était une chance inespérée pour sauver le captif sans quoi d'autres démons de bien plus hauts niveaux arriveraient, et je le savais aussi.. Alors je me préparais à contempler ce qui arrivait. Soudainement,il fonça sur l'autre démon et le transperça de sa lame. L'épée lui rentra tout droit dans le coeur comme on rentre une visse dans un trou. Le démon n'avait pas vu la mort en face. Le gardien me regarda interloqué, avant de mourir misérablement. Ensuite, je me mis à reculer doucement avant de  m'enfuir le plus vite possible. "Ahah cette scène était splendide" me dis je à moi même avec un sourire caché sur les lèvres. Alors que je cherche désespéremment un endroit où me cacher quelque chose attira mon attention. Quelque chose brillait dans l'obscurité. "Quelque chose qui brille dans l'obscurité. Comment est ce possible?" me questionnais je, réthoriquement. Je m'approche alors de l'objet et le saisit. Il s'agit d'une pièce de monnaie, de couleur grise verdâtre, semblant être faite en vernolite. C'est alors que cela me fit remonter des souvenirs de longtemps devant mes yeux, quand j'étais humain. C'était il y a longtemps de cela, un passé lointain que j'ai longtemps oublié, quand j'étais au royaume de Muharkel... Je m'en rapelle maintenant. Le soleil brillait fort dans l'essor de midi. Il était brûlant comme la fournaise et en même temps doux comme la soie. Alors que je labourrais laborieusement les champs, une jeune femme,  avec un air familier, s'approchait de moi. Contemplatif,j'arrêtais un instant ma labeur. Elle était belle dans sa robe de lin, ses cheveux brillants comme le blé et son regard bleu. Qui était ce déja? J'ai oublié. Elle s'approcha de moi et me souria. "Encore en train de travailler. Viens prendre la pause avec nous pour une fois! Ca te fera du bien."
"Je..je dois finir ce travail et ensuite je t'assure que je te rejoins." répondis je, souriant. Elle mit la main à son chapeau et me dit: "Regardes comme le soleil brille, comme le ciel est beau et les oiseaux chantent. On a préparé du thé pour toi." me dit elle avec amour. Elle s'approcha doucement et déposa quelque chose dans ma main avant de disparaître..

Pourquoi est ce que je pense à ça? Regrettais je la réponse que je lui ai donnée? Etait ce seulement mes vrais sentiments à ce moment-là? Ou avais-je peur de quelque chose?
Cela m'embrouilla l'esprit.Je revins alors à la réalité et regardais la pièce un moment. "Après tout, ce n'est qu'une pièce de monnaie.. Rien de plus, rien de moins." Et je repartis dans l'autre direction empochant la dite pièce.  



*********************************************************************************************



J'entendis du bruit derrière moi. Je savais que l'ange m'avait suivit. Il pensait sûrement qu'en me suivant je le mènerai vers les autres captifs. C'est pourquoi je fis semblant de continuer ma route comme si je ne l'avais pas aperçu. Je marchais sobrement lorsque je vis du bruit venant d'un bâtiment. Les démons semblaient discuter et débattre farouchement. Il y avait un garde près de l'entrée. Je m'adresse alors à lui:


"Excusez moi.."


"Qu'est ce que tu me veux le madiga? Hors de ma vue!" s'exclame t'il.


"C'est juste pour commercer. J'ai une belle pièce, savez vous." répliquais je.


"Montre ça, toi." me rétorque t'il alors.


Je sortis alors la pièce en vernolite que j'eus trouvée.


"Pas mal. Pour une miche de pain, je la prends. " réclame t'il en baissant le ton.


"Marché conclu." répondis-je pour conclure l'accord.


Il partit et revint avec une miche de pain avant de me l'échanger.
Une miche de pain pour une pièce de monnaie? Cela en voulait il vraiment la peine? J'aurais pu obtenir une pièce pour une mesure de blé, les circonstances n'auraient pas fait pencher la balance.


Ensuite, je repartis dans un coin sombre pour me reposer. Après un moment d'attente, j'entendis des voix. Des voix venaient du bâtiment:


"Maudits anges!  Ils nous ont bloqué tous les accès aux portails. Nous sommes fichus!"


"T'es qu'un mauviette Belphégor. Prends exemple sur les madiga. Ils font mieux que toi." ricana t'il.


"Répète ça pour voir." répondit la voix prête à se battre.


"Pourquoi j'entends des voix? Ca vient vraiment du bâtiment ou je deviens fou?"


Je me rapprocha encore une fois du garde et il me répéta:


"Qu'est ce que tu me veux le madiga? Hors de ma vue!"


"Il y quelque chose qui m'appartient à l'intérieur"


"Et qu'est ce que c'est?" me demanda t'il.


"L'or que vous me devez pour n'avoir pas bien mesuré la balance." répliquais je. Par chance, ce fut au moment où l'Ange fonça sur le garde.
Je m'écartais derechef sur le côté avant que son arme nous transperçe tous les deux.


Le démon n'eut pas le temps de capter la situation qu'il s'effondra. L'Ange chercha pas plus loin et entra dans la demeure. On pouvait entendre des bruits sourds et de chocs violents à l'intérieur. Il se mit alors à tuer tous les démons faiblards qui s'y trouvaient, n'ayant pas eu l'occasion de se transformer.


Je me cacha alors dans les profondeurs des ténèbres.Après un long moment, l'Ange sortit avec d'autres captifs. Il regarda autours de lui, se demandant si j'avais pris la fuite. Puis disparut tout de même avec les délivrés.


Quand je fus suffisamment convaincu de leurs disparitions, je rentra dans la demeure. Le tableau était bien coloré de rouge écarlate. Rapide et efficace, vif et dangereux comme un coureur qui prend une virée dans un détour. "Déchoir un ange serait quelque chose de pas mal"me dis je amusé. "Maintenant, toute cette pièce m'appartient" murmurais-je à moi-même, excité. J'inspira lentement l'odeur de la pièce. Ca sentait la souffrance et le mal dans tout son éclat. Je me mis alors à frémir d'extase. "T'as bien fait ton boulot mon gentil ange."



Je m'approchais des individus ici-présents. Le premier, la nuque brisée, avait prit un sacré coup. Je me pencha et m'agenouilla. Je me préparais et me concentrais sur mon pouvoir majeur. Je vis alors tout le mal de la pièce sous leurs formes étheriques. Sous forme de brumes rougeâtres celles-ci volaient au gré du destin dans les airs. Je n'attendis pas une seconde de plus. Je les regardais plein de désir, avide. Finalement, ils furent attirés et vinrent à moi. J'absorbais alors tout l'éther maléfique présent dans l'espace de la pièce. Ca avait bon goût. Si j'étais un humain, je dirais que ça avait goût de framboise, mais comme je suis un démon l'exquis est indescriptible. Je commençais à fantasmer. Les démons sont délicieux, leurs sang dégage une énergie d'une profondeur ténebreuse qui te démange. Mais ce qui me démangait là encore plus, c'était d'imaginer à quel goût pouvait avoir celui des anges. Peut-être que c'est plutôt mauvais, si c'est l'inverse des démons.. Mais celui des déchus,ca doit faire rêver.  Après avoir absorbé le filet d'énergie des êtres presque morts de la pièce, je chercha la pièce de vernolite. Elle brillait toujours, même dans la pénombre. Ca me mit alors mal à l'aise. Dès que je l'eus trouvée, je sortis. J'étais presque repu.


"Ca, c'était pour ne pas avoir équilibré la balance."
dis je avant de prendre une ruelle sombre.


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Isiode et Isley
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Isiode et Isley
Mer 20 Mai 2020, 20:28





# Et qu’il nous balaye dans un tourbillon




Ces dernières semaines, une nervosité sans pareille m’étranglait. Il s’agissait moins de l’excitation d’avoir enfin mis pied à terre, depuis un certain temps, que de l’angoisse qui m’étouffait à la suite des nouvelles qui nous parvenaient des quatre coins des continents. Nous étions partis des Jardins de Jhēn sous un ciel ensoleillé, à des lieux de nous imaginer ce qui se profilait dans cet horizon rempli de possibles et de dangers. Nous avions été surpris du retour de l'Ultimage sur son trône, nous avions été témoins de l’altération sanglante et écarlate de la Lune et nous avions porté oreilles aux subites rumeurs concernant l’une des membres de la Troupe Xēna.

Les premières fois où son nom avait circulé entre deux conversations, cela m’avait pris quelques minutes avant de la replacer, ressassant dans ma mémoire les visages de jeunes Anges à qui j’avais fait une visite guidée des Jardins. Tout s’était passé bien avant notre départ du continent, bien avant que ces explorations voient le jour et soient ce qu’elles étaient aujourd’hui, et, à ce constat, je me rendis compte de la vitesse à laquelle le temps avait filé. De la jeune fille qui m’avait demandé, avec son amie, d’intégrer les rangs de la milice, j’avais désormais pu entendre moult histoires à son endroit, certaines sûrement fausses, d’autres certainement tournées en hyperbole, sans véritablement savoir, au final, ce qui en était réellement.

Étant son supérieur direct, le Capitaine Endeover avait suivi l’affaire de près durant un moment, gardant un contact sporadique auprès des responsables du détachement concernant la portée – mais surtout la véracité – des rumeurs sur sa Recrue. Cela étant dit, après un certain temps, il avait confié la tâche au mentor de la jeune fille de lui rapporter tout avancement concernant cette affaire. Le Capitaine Blanc était connu pour sa sévérité et c’était sous son injonction que la Recrue n’avait pu s’entraîner durant cette troublante et tempétueuse période. Heureusement pour la bleue, les récits entourant sa grossesse et sa soi-disant relation avec le Baron Paiberym s’étaient lentement essoufflés lorsque les résultats des examens avaient été dévoilés. Et si elle s’en était sortie avec quelques avertissements de la part de l’officier, la jeune femme n’avait, par la suite, commis aucun impair qui puisse de nouveau la disgracier et l’histoire s’était brutalement faite oublier.

Sur la terre d’Iyora, nous avions rapidement pris connaissance des événements qui avaient secoué le détachement de l’Imperio Navia. Ils s’étaient étendus sur une période de deux jours, deux jours seulement, et pourtant, je pouvais parfaitement m’imaginer les dommages que ces bêtes avaient pu causer au cœur du contingent. Les nouvelles s'étaient enchaînées à un rythme effréné, de telle sorte qu’à l’annonce du décès d’Hena Lilayel, le Capitaine crût un instant que le sort s’acharnait définitivement sur les membres de sa Troupe. D’abord les rumeurs sur l’un de ses Conscrits, ensuite la mort soudaine de l’une de ses soldates, et vint, pour finir, l’angoissante déclaration concernant la maladie qui frappait le détachement de l’Île d’Orhmior.

À cette nouvelle, Travis, le Capitaine et moi avions figé sur place : Acram faisait partie des infectés et sa santé, comme celle des autres victimes, se dégradaient jour après jour. C’était difficile de se concentrer sous une telle pression alors que celle-ci nous tordait continuellement l’estomac au point de nous en couper l’appétit. Et cela, c’était sans compter l’angoisse qui grandissait et grandissait à chaque nouveau rapport qui nous était transmis depuis le détachement d’Orhmior. Pourtant, nous continuions de croire en leur rétablissement, de croire que tout irait bien pour notre collègue et ami. Malgré la suite de mauvaises nouvelles. Malgré la détérioration de plus en plus significative et virulente de leur esprit.

Et si le Capitaine Endeover avait rapidement fait face à la réalité, plantant dans sa conscience que nous serions sur le point de perdre un autre de nos hommes, Travis et moi avions longtemps nourri nos prières de cet Espoir que nous ne souhaitions vain. Acram avait survécu au Rimkalàri, avait été un soldat exemplaire tout au long de sa carrière, malgré son tempérament que nous savions hardi et quelque peu audacieux… Dans nos têtes, il ne pouvait pas mourir. Pas de cette manière. Il avait toujours été là pour nous, à l’écoute, à notre chevet, même si nous savions que son esprit souffrait et pleurait en silence derrière son sourire éternel et éblouissant. Le Czírnúma lui avait tout enlevé après tout. Sa famille, sa fiancée : tout ce qui lui restait n’était que la Compagnie.

Il n’était pas le seul dans ce cas; non, bien sûr que non. Tout le monde avait perdu quelqu’un au cours de cette affreuse période. Tout le monde avait souffert et pleuré; et tout le monde souffrait et pleurait encore à ce jour. Pourtant, Acram avait fait de son mieux pour continuer à vivre, pour continuer d’avancer, afin de tourner la page et de définitivement rédiger un nouveau chapitre de sa vie. Il ne voulait plus écrire à l’encre de ses larmes ou bien à celle du sang qui l’envoûtait à chaque instant que le fil acéré d’une lame lui paraissait aussi tentateur que salvateur. Plus d’une fois, il s’était risqué à jouer avec la Mort, mais à aucun moment, il avait commencé une quelconque partie avec celle-ci, conscient du pari risqué dans lequel il s’engagerait s’il se mettait à table avec elle. Parce qu’en dépit de ce qu'il pouvait ressentir, le soldat Galathiel avait choisi de vivre plutôt que de mourir : il avait choisi d’écrire une nouvelle histoire.

Ce qui en était d’autant plus lancinant et frustrant lorsque nous étions simples spectateurs d’un récit dont la fin se rapprochait beaucoup trop vite et beaucoup trop tôt.

« Il ne mérite pas de mourir, Ren… »

Nous nous étions trouvés sous notre tente. À contrario de notre séjour en mer, cette fois-ci, nous nous étions placés en binôme sous le même abri. En mon sens, c’était mieux ainsi. Je m’étais lentement tourné dans sa direction, l’œil vide et fatigué. Ces dernières semaines, j’avais drainé presque toute mon énergie dans l’anxiété. Elle était poignante et perçante. D’un mouvement épuisé, j'avais laissé tomber ma tête contre la surface de mon oreiller. Même ce dernier n’arrivait pas complètement à restreindre le trouble qui vrillait mes neurones.

« Mais c’est ce qui arrivera, n’est-ce pas? »

Mon timbre était bas, chuchoté, et pourtant, lorsque je m'étais écouté, j’avais eu l’impression de hurler. Je m'étais retourné de nouveau, sur le dos, fixant le plafond en toile de notre tente. Les nouvelles étaient mauvaises. De plus en plus mauvaises. Et je ne savais pas quoi faire. Je me sentais si impuissant, si…

Un soubresaut m'avait agité. Mes yeux me brûlaient affreusement alors que je les avais caché dans le creux de mes bras. L’inflexion de ma voix s'était brisée alors que l’émotion dégringolait sur mes joues devant la réalisation de l’inévitable. Et quelques jours plus tard, nous fûmes mis au courant du verdict final; et encore plus tard, nous connûmes l’identité de celui qui les avait exécutés. J’avais tout bonnement cessé de respirer.



C'est pourquoi malgré les réjouissantes nouvelles qui nous étaient parvenues, un peu plus tôt, concernant la réussite de l’opération de sauvetage en Terre Blanche, par les troupes de la Compagnie et celles de l’armée angélique, je n’arrivais tout simplement pas à sourire. Une détresse, qui me paraissait sans fond, envahissait mon être à l’image de l’eau qui s’infiltrait insidieusement dans la gorge du naufragé.

« Ils ont réussi! » Pouvais-je entendre, l’éclat de voix se laissant emporter par une frénésie communicative qui fit écho à chaque recoin de notre campement d’infortune.

Pourtant, c’était comme si j’étais parfaitement hermétique à tout cela. Parce que je pouvais les sentir en moi. Je savais que ces sentiments ne m’appartenaient pas – enfin, si, un peu, quand même – et je me laissais envahir par ces derniers. Je ne pouvais pas les ignorer, tant ils étaient puissants et révélateurs d’une éloquente vérité.

« Comme quoi, tout n’es pas perdu! Reprenait une nouvelle acclamation, qui fut rapidement ensevelie sous une avalanche d’exclamations victorieuses et de cris d’allégresse.

- Isley! »

Je me retournais lentement, les paupières palpitantes.

« C’est absolument incroyable! Je n’y croyais pas vraiment, mais ils l’ont fait! »

Cela me prit quelques secondes avant de répondre à son enthousiasme, un sourire vague flottant sur la commissure de mes lèvres. Parce que d’autres pensées accaparaient mon esprit et de toute façon, je n’arrivais pas à me plonger à cent pour cent dans le bonheur de l'instant. Les impressions d’Isiode transitaient dans le cœur de Ren, et je les ressentais, de la sorte, au plus profond de mon être. Si, la première fois que je les avais ressenti, des larmes s'étaient échappées de mes yeux, incapable en mon unique personne de rester indifférent au poids qui pesait dans mon estomac, j'étais tout de même parvenu à contrôler, à mon tour, la vague émotionnelle qui nous avait frappé, l'Orine et moi. Il y avait quelque chose de poignant dans ce trouble, d’extrêmement sensible et pourtant, je savais d'instinct qu’Isiode n'avait versé aucune larme. Il étouffait le trop plein, l’empêchait de respirer, d’exploser et de se déverser. Il tuait, à petits feux, ses sentiments. Nous pouvions le ressentir, nous écraser la poitrine, nous étrangler alors qu'il nous balayait dans un torrent de sensations : le Boucher n'éventrait que lui-même.

« Isley? »

Soudainement, le visage de Travis apparut dans mon champ de vision.

« J’aurais pensé que tu te serais un peu plus réjoui de la nouvelle.

- Ah… Euh, n-non. Enfin, oui, oui, je suis content, mais il y a… »

Isiode. J’exhalais un soupir, secouant ma tête pour replacer mes idées.

« Désolé, Travis, finis-je par expirer en étirant un nouveau sourire, plus lumineux et franc que le précédent que je lui avais adressé à la volée. Allons rejoindre les autres pour célébrer, nous aussi, la victoire des nôtres! »

Et alors que j’entraînais le milicien dans mon sillage, ne le laissant parler, je finis par croiser l’opale qui brillait dans les mires de Muramasa. Je m’arrêtais un instant avant d’inviter Travis à m’attendre.

« Eh Ren! »

Je me rapprochais de sa position, la gratifiant d’un sourire attentionné.

« Viens avec nous, lui proposais-je en lui tendant ma main. Je suis sûr que les autres musiciens n’attendent que toi pour mettre un peu d’ambiance. »

Je voulais surtout qu’elle oublie Isiode.

« Il ira bien. Fais-moi confiance. »

Parce que le temps n’était pas à la dépression, mais aux réjouissances : nous étions parvenus à sauver plusieurs de nos frères et sœurs aujourd’hui. Et nous ne pouvions laisser ces tristes événements entacher plus longtemps nos cœurs et esprits. Il fallait… Il fallait tourner la page.


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