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 Au cœur de Gualad | RPG Corvus Æris

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Stanislav Dementiæ
~ Sorcier ~ Niveau II ~

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◈ Parchemins usagés : 1372
◈ YinYanisé(e) le : 30/01/2016
◈ Âme(s) Soeur(s) : Aggripina, la seule, l'unique.
◈ Activité : Mangeur officiel de chaire fraiche
Stanislav Dementiæ
Mer 20 Mai 2020, 22:37



Au coeur de Gualad


Le Chasseur s’appuya à deux mains sur la rambarde. Il laissa glisser son regard sur la foule qui s’était rassemblée sur le pont, obéissant à ses ordres. Il les jaugea silencieusement, essayant d’évaluer les forces et les faiblesses de chaque membre de la Confrérie qui se dressait devant lui. Un rictus se dessina sur ses lèvres. « Je sais que vous connaissez tous les règles mais une petite piqûre de rappel ne fait jamais de mal. » Il grognait plus qu’il ne parlait mais sa voix était suffisamment puissante pour que tout le monde puisse l’entendre à peu près distinctement. Lentement, il descendit les marches du gaillard d’arrière pour rejoindre ses frères et sœurs d’arme. Sur son passage, les gens s’écartaient sans qu’il n’ait rien à dire. Sa prestance suffisait à intimider. Sans oublier sa renommée. Tout le monde connaissait Rekon, ou du moins, tout le monde avait déjà entendu parler de lui. C’était un Chasseur hors pair et depuis que la Confrérie avait trouvé refuge sur l’archipel de Sorellis, c’était lui qui avait été désigné pour explorer les îles alentours. Ils étaient beaucoup à vouloir Chasser sous ses ordres, et les volontaires pour participer aux explorations se comptaient par centaines. Sa notoriété y était sans doute pour quelque chose. « Notre objectif est d’explorer cette île et de décréter si, oui ou non, elle sera apte à devenir habitable. Dans le premier cas, nous n’aurons qu’à la louer. Autrement, ce sera à nous de faire en sorte qu’elle le devienne… Mais avant d’en arriver là, nous avons un long chemin à faire. » L’homme s’arrêta un instant et laissa à nouveau planer ses yeux ambrés sur son auditoire. « Pour celles et ceux qui n’ont jamais participé aux explorations, voilà comment vont se dérouler les opérations : une fois arrivés sur l’île, une équipe restreinte s’évertuera à construire un poste d’avant-garde. Pendant ce temps, le reste des équipes sera divisé en deux brigades. L’objectif du premier groupe sera de récolter le plus d’informations possibles sur la flore locale. J’en appelle à nos amis les Alchimistes : ne vous extasiez pas sur ce que l’on connait déjà, concentrez-vous sur ce qui est nouveau ! Ces équipes-là seront composées de quatre à cinq Alchimistes, un Spécialiste, deux Traqueurs et autant de Chasseurs. » Le chef exécuta un demi-tour et remonta le long du pont. « Le second groupe se concentrera sur nos amis les bêtes. Je veux que vous me fournissiez tout un bestiaire spécialisé pour cette île. Du plus petit Dubhran au moindre Karsop. Vous aurez sans doute quelques nouvelles surprises. Débrouillez-vous pour capturer les nouveaux spécimens, afin qu’on puisse les ramener et les étudier. Vos groupes seront composés d’au moins cinq Traqueurs, trois Chasseurs et un Spécialiste. Les chanceux auront le droit à un Alchimiste. » Ces derniers étant principalement intégrés aux équipes du premier groupe, leur nombre était limité pour les explorations de la faune. Ce serait aux Spécialistes de jouer tout le travail de renfort. « Vos équipes vous ont déjà été communiquées et j’espère que vous avez tous profité du voyage pour faire plus ample connaissance avec vos nouveaux camarades. S’adapter à une nouvelle équipe en aussi peu de temps n’est pas quelque chose de simple. Je ne veux pas de mort cette fois-ci alors croyez-moi, si j’apprends que l’un de vous a jeté son camarade aux crocs de la mort simplement parce qu’il a refusé de faire la causette avant, le concerné va en prendre pour son grade. » Cela lui était déjà arrivé. Quelqu’un d’un peu trop présomptueux, avide de faire ses preuves et n’ayant pas compris l’une des valeurs essentielles de leur Confrérie : l’esprit d’équipe ; s’était plus d’une fois trouvé en danger ou, pire, avait mis ses coéquipiers dans des situations périlleuses. Rekon n’admettait pas ce genre de comportement. L’une des qualités d’un bon Corbeau était l’adaptabilité. Même si travailler avec des inconnus pouvait se révéler compliqué, ils avaient eu toute la journée de voyage pour discuter, faire connaissance et élaborer des stratégies pour allier leurs points forts et parer leurs faiblesses respectives. « Nous sommes bientôt arrivés. Préparez-vous à quitter le navire. »

Alors qu’il congédiait les hommes et les femmes sous ses ordres, un chant envoutant s’était élevé dans les airs. La voix mélodieuse était accompagnée d’un soupçon de magie, suffisamment pour enchanter les esprits les plus faibles. Pour les attirer vers les bastingages. Rekon soupira et leva les yeux au ciel. Bien sûr, la traversée avait été bien calme pour espérer atteindre la plage sans autre surprise. « Nous avons de la compagnie. » prévint le Chasseur. Avec dextérité, il s’empara d’un harpon puis le lança sur l’une des femmes qui s’était installée sur le garde-fou et qui commençait déjà à enrouler ses mains de vipères autour du visage de l’un des matelot. S’ils n’étaient pas prudents, les Vampires des mers les embarqueraient tous jusqu’au plus profond des abysses, où elles laisseraient leurs monstres sous-marins les dévorer.
Explications


Bonjour ! ^^ Voici donc un petit RP de groupe pour les Corvus Æris. Merci beaucoup à I² pour son aide. ^^ 

Votre personnage a décidé de participer aux explorations des îles de l’archipel, afin de voir si elle pourra être louée et/ou aménagée dans le futur. Votre personnage n’est pas obligatoirement avec son équipe, ou alors pas en entier, c’est comme ça vous arrange.
Votre personnage est sur le navire où Rekon, le Corbeau qui dirige les explorations, rappelle ce qu’il se passera une fois sur terre : deux groupes seront formes, le premier récoltera toutes les informations possibles sur la flore locale, et le second s’intéressera à la faune. Avant d’embarquer, la liste des nouvelles équipes a été fournie à vos personnages. Ils ont donc eu le temps de faire connaissance, de discuter de leurs techniques etc.

Le navire va bientôt accoster mais avant que ce soit possible, des sirènes arrivent et commencent à attaquer le navire. Il s’agit de la saison d’Odlasin. Le temps est donc plutôt calme mais les Sirènes sont particulièrement agressives et voraces (pour plus de renseignement, n’hésitez pas à aller lire la description de la mer du Lys). Elles vont tout faire pour essayer de couler le navire, et c’est à vous de défendre le navire.
Amusez-vous bien. nastae

Règles


- Vous devez poster un message de minimum 720 mots.
- Vous disposerez à chaque fois de deux semaines pour poster (donc jusqu’au 3 juin, 23h59 pour ce tour ci.) Si je vois que vous avancez vite, je posterai peut-être avant la fin du délais.
- Seuls les membres des Corvus Æris peuvent participer. ^^

Gains


Pour votre participation, vous aurez le choix entre :
- Une arme au choix
OU
- Une armure légère (pour les Traqueurs/Spécialistes/Alchimistes) ou une armure lourde (pour les Chasseurs) faîte à partir de cuir de Ghogglahk
OU
- La patte de lapin : porte-bonheur qui augmente la chance des individus qui la porte.

Vous aurez également droit à un gain à la fin du RP de groupe.  Au cœur de Gualad | RPG Corvus Æris 46



Merci Kyky  nastae
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Miles Köerta
~ Orisha ~ Niveau III ~

~ Orisha ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 1157
◈ YinYanisé(e) le : 20/09/2014
◈ Activité : Traqueur [Corvus Æris] | Marcheur
Miles Köerta
Mer 03 Juin 2020, 03:09





# Corbeaux de Chasse




Aux premières notes suaves et enchanteresses qui percèrent le berceau de la mer, mon corps se figea et mon regard, implacable, s’abaissa jusqu’aux vagues qui léchaient la coque de notre vaisseau. Des têtes s’extirpaient, par ailleurs, de ces eaux, l’inflexion mélodieuse de leur voix n’en étant que plus cristalline et forte, non loin du rivage que nous désirions atteindre. Instinctivement, je bloquais mon ouïe à toute corruption et manipulation auditive, balayant la surface de la Mer du Lys d’un regard perçant et attentif. Mes yeux étaient grands ouverts alors que je guidais agilement mes pieds jusqu’au rebord de la vergue sur laquelle j’étais suspendu en équilibre. Mentalement, je tenais un décompte des ennemies qui se trouvaient hors de l’eau et de celles qui, au contraire, préféraient attendre, sous la surface, le bon moment pour sauter à la gorge de leurs proies.

« Rekon! Criais-je alors à l’endroit du responsable de l’expédition, attirant son attention par de grands gestes des bras pour qu’il relève la tête dans ma direction. Elles sont encore une quinzaine! Six sur notre gauche, cachées sous la surface! Je pointais le côté bâbord du navire, où il était relativement difficile de distinguer les ombres longiformes des carnassières des mers. Et neuf à notre droite! »

Mes habiletés en tant que Traqueur et Orisha, couplées à bien d’autres aptitudes que j’avais perfectionné avec le temps et les entraînements, me permettaient de voir bien au-delà de la vision humaine et ce, même à travers les eaux et la matière. Les veines à mes tempes avaient pris des proportions exceptionnelles et particulières, seyant mon visage de rayures proéminentes, au travers mes cicatrices, qui forçaient, pourtant, ma vision à étendre ses capacités à son maximum. Je pouvais voir plus loin, analyser les mouvements de mes ennemis plus rapidement, voir à travers la matière et, tout cela, dans un champ de vision de près de trois cents degrés, sans pour autant bouger le moindre muscle de mon corps. À l’image d’une sentinelle, je sondais quelques secondes encore les profondeurs de la Mer, faisant fi des pétales et des feuilles d’Iritronelle qui envahissaient et obstruaient la surface de plusieurs secteurs de l’étendue marine.

Cependant, j’arrêtais soudainement mon inspection, voyant, au pied du mât, mon familier – Henos, le jeune chien-loup – tirer avec véhémence sur les vêtements de l’un des membres de l’équipage. Je ne pouvais l’entendre grogner ou japper, mais le feu dans ses yeux m’offrait un message suffisamment fort et explicite pour que je le comprenne aisément. Et en v’là un autre qui veut se jeter dans la gueule du loup… Maugréais silencieusement, à l’intérieur de mon esprit, avant de quitter, dans un bond, la vergue du bateau. L’air sifflait tout autour de moi et quand bien même aucun son ne parvenait jusqu’à mes tympans, mon corps était parfaitement en mesure de ressentir la pression qu’exerçait celle-ci sur l’intégralité de mon être. Elle me poussait vers le bas, de plus en plus rapidement, la gravité s’accrochant à ma silhouette dans cette soudaine chute. Malgré tout, j’atterris en douceur sur les planches du pont principal, à quelques mètres à peine de mon Limier et de celui qu’il tentait, vainement, de retenir sur le pont.

« Eh! » L’interpellais-je, en le plaquant au sol, beaucoup moins gentiment cela étant dit, afin de l’empêcher de bouger et de faire une connerie que nous regretterions tous.

Seulement, l’homme ne cessait de s’agiter, tendant sa main vers l’immensité de la mer, à la manière d’un naufragé en quête de la bouée qui parviendrait à le sauver. À ce constat, je relevais lentement la tête, croisant tout de suite le regard de la tentatrice. La jeune et belle Sirène qui semblait l’avoir appelé et guidé, cracha toute sa hargne à mon visage. Je ne l’entendais pas, et un sourire provocateur s’esquissa sur la commissure de mes lèvres. Elle gesticulait de manière si ridicule… Gardant une prise ferme sur mon « prisonnier », habilement soutenu par Henos, je me concentrais pour accumuler ma Magie à l’intérieur de ma paume.

Et, en une fraction de seconde, la Magie se libéra entre mes doigts, fusant dans une propulsion vive et sauvage en direction de la Vampire des mers. La Fille de l’Océan poussa un hurlement suraigu dès l’instant où la Foudre toucha son épiderme et, sans demander son reste, elle s’expulsa du bateau, laissant tout son corps disparaître à travers le brouillon de l’écume que sa chute avait soulevé en se fracassant à la surface des flots. Immédiatement, la rébellion de l’homme que je retenais sous mon poids se calma progressivement et il finit par reprendre ses esprits. Je lui adressais un grand sourire taquin :

« Tu te jettes souvent, comme ça, dans les bras de la première fille venue? »

Je me redressais, l'aidant à se remettre sur pied, avant de porter le coloris vermeil de mes mires sur le visage de quelques-uns de mes compagnons.

« Les gars! Je peux essayer de contrer leur Magie! Sauf qu’il vous faudra répliquer sans vous servir de votre ouïe! »

Ils étaient avertis. Sans plus attendre, prenant une grande inspiration, je prolongeais mon pouvoir sur un rayon de quelques mètres. Plus une personne était proche de ma localisation et plus les effets de mon pouvoir étaient percutants. Cependant, ces derniers s’amenuisaient, voire ne contrecarraient aucunement la Magie ensorcelante combinée des Sirènes, à la périphérie de mon périmètre. Je ne pouvais pas me permettre de trop gaspiller ma Magie non plus. Il y avait une autre étape à ce voyage, et c'était sans compter la minorité d'Humains, dont la présence m'était devenue de plus en plus irritable maintenant que ma Magie se révélait relativement plus puissante qu'à l'époque.


952 mots | Post I

Résumé : Miles sert de vigile pendant la majorité du voyage. Il est accompagné de Henos, son Limier loup, qui reste principalement en bas du mât, de Rivière (Traqueur), de Trevor (Spécialiste) et de Venant (Alchimiste). Je ne les ai pas joué sur ce message, mais je le ferais plus tard xD Vous pouvez les interpeller si vous le voulez =)

Lorsque vient l’attaque des Sirènes, il utilise, dans l’ordre :
- Son pouvoir Privation de l’Ouïe : pouvoir de priver une personne, durant un temps limité, de son sens de l'ouïe et lorsqu’il est suffisamment bien maîtrisé, il a la possibilité de toucher plus d’une personne. Au moment de descendre sur le pont, il étend sa Magie pour que plus d’une personne soient privées de leur ouïe : si vous voulez faire partie de ces personnes, vous pouvez o/ Miles annulera son pouvoir lorsque le plus gros de la menace aura été tué et/ou parti ^^

- Une panoplie (xD) de pouvoirs raciaux et de gains qui aiguisent et perfectionnent sa vue. Pendant qu’il utilise l’un d’eux– l’Œil du Traqueur – les veines près de ses tempes gonflent et deviennent proéminentes.

- Son pouvoir Pieds légers : pouvoir qui allège le poids de l’utilisateur, permettant à ce dernier de sauter plus haut et, de surcroît, d’atterrir avec plus de douceur au sol. Également, en fonction de son Agilité, il lui sera plus aisé de sauter d’arbre en arbre, son poids, ainsi réduit, lui permettant même de se poster sur les branches les plus minces et les plus hautes du couvert arborescent.

- Ainsi que sa Maîtrise élémentaire de l’Électricité, pour repousser une Sirène.



Au cœur de Gualad | RPG Corvus Æris Signat16
Merci Léto ♪:
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Stanislav Dementiæ
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Stanislav Dementiæ
Mer 03 Juin 2020, 07:57



Au coeur de Gualad


Sylbille avisa la créature marine, perchée sur le bord du navire. Elle dégageait une aura apaisante. Ses bras gesticulaient pour accompagner le chant mortel qu'elle faisait résonner dans l'air, dernière ode aux voyageurs. La jeune femme fit un premier pas dans sa direction. Peut-être se dirigeait-elle tout droit vers sa mort. Ou peut-être jetterait-elle la fille des océans dans les bras d'Ezechyel. Elle ne savait pas très bien. Tout ce dont elle avait conscience, c'était de la douleur dans ses muscles bandés, de l'état second dans lequel elle se trouvait tandis qu'elle avançait encore vers cette créature enchanteresse, à la beauté envoûtante. Les oreilles de l'Orisha étaient bouchées à l'aide d'une étrange cire qui étouffait les sons : Broön la lui avait enfoncé dès que l'attaque maritime avait débuté. Le chant envoûtant lui parvenait malgré cela, bien qu'amoindrie. La magie s'en trouvait moins efficace et, en se concentrant suffisamment, la Chasseuse était capable de s'extraire à la volonté des ondines. Cet exercice demandait néanmoins toute son attention et, dès qu'elle la relâchait, ses idées s'embrouillaient, se pliant aux désirs et aux ordres des filles d'Aylidis. La brune s'approchait d'une démarche lente vers la sirène, qui l'observait désormais, comme pour concentrer son attention sur elle. Elle lui adressait un sourire chaleureux tout en lui ouvrant ses bras, prête à l'enserrer dans une étreinte mortelle. Sylbille n'était plus qu'à un mètre. Cinquante centimètres. Encore moins. Une voix, à l'arrière de sa tête, lui hurlait de s'arrêter, de se battre. Il lui semblait pourtant que toute tentative de lutte était veine. Il était si simple de se laisser aller à la mélodie, de s'offrir en sacrifice à la Mère des Océans, de rejoindre cet univers inconnu... La main de l'ondine se posa sur le visage tanné de sa cible, qui répondait en un écho fade à ses expressions faciales. Lentement, vicieusement, la femme-poisson commença à se pencher en arrière, entraînant dans son sillage la proie qu'elle avait ensorcelé. Alors qu'elle s'apprêtait à passer une première jambe par-dessus bord, l'Orisha s'immobilisa une seconde. « Non ! »  rugit une voix dans sa conscience. Sans crier gare, la brune resserra sa prise sur le manche de son arme puis enfonça sa lame dans la main de la tentatrice, la clouant au bateau. Cette dernière eut à peine le temps de hurler sous la douleur qu'une hache venait sectionner sa tête, créant une gerbe de sang qui éclaboussa le visage de la Chasseuse. Ressentant toujours le contre-coup du charme, la brune resta plusieurs seconde figée, son regard se perdant dans les remous des flots en contrebas, qui se gorgeaient d'une couleur rouge vive. « Eh, ça va ? » demanda son sauveur en entraînant la jeune femme à l'écart, loin du bord du bateau. « Ça va ! » assura-t-elle en hochant vigoureusement la tête. Elle était simplement contrariée d'avoir laissé tomber sa garde et de s'être ainsi faite manipulée. Se mordant l'intérieur des joues pour retrouver l’entièreté de ses esprits - la douleur semblait chasser le nuage nébuleux que créaient leurs ennemies - Sylbille inspira profondément avant de se remettre en action.

Sur la proue, les Corbeaux avaient réussi à coincer une créature. Après l'avoir harponnée, ils l'avaient fait tomber sur le pont avant de l'encercler, la menaçant de leurs lames. L'Ondine ne se laissait pas faire pour autant. Elle avait dégainé une chevelure faite de serpent et son regard s'était fait dangereux : le simple fait de croiser ses pupilles verticales suffisait pour se changer en statue de pierre.Plusieurs Corbeaux s'étaient déjà fait piéger, immobilisés alors qu'ils essayaient de foncer sur leur cible. L'un d'eux, emporté par son élan initial, s'était fracassé contre le pont, réduisant son coude et son bras droit en milliers d'éclats. Un second matelot avait connu un destin similaire, quoique plus fatal puisque la sirène l'avait volontairement poussé pour le fracasser. Son stratagème avait payé : la tête de l'homme s'était détachée du reste de son corps. Se débattant farouchement, la vipère tentait de bousculer les autres hommes de pierre qu'elle avait créé. Les Corbeaux l'en empêchaient néanmoins, après avoir assisté au destin tragique qu'elle réservait à ses victimes. Sylbille s'approcha du groupuscule qui essayait de la contenir. Trop occupée à éviter les coups de lance qui voulaient la piquer sur chaque flanc, la sirène ne fit pas attention à sa nouvelle ennemie qui arrivait dans son dos. Usant de sa magie pour créer une décharge d'énergie qui la propulsa contre le sol, l'Orisha se joignit au massacre, abattant sa hache sur le corps du Vampire des Mers.

Le sang s'écoulant en une traînée rougeâtre sur le plancher.

815 mots.
Sylbille, envoûtée par une sirène, se fait presque embarquer par-dessus bord.
Elle rejoint un groupe qui attaque une sirène coincée sur le pont, à la proue du navire.



Merci Kyky  nastae
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Mancinia Leenhardt
~ Humain ~ Niveau IV ~

~ Humain ~ Niveau IV ~
◈ Parchemins usagés : 11262
◈ YinYanisé(e) le : 01/05/2015
◈ Âme(s) Soeur(s) : Neah Katzuta | Ange | Compagnon
◈ Activité : Joaillière [Rang IV] | Médecin [Rang III] | Éleveuse de Vaches [Rang I] | Investisseur [Rang II]
Mancinia Leenhardt
Mer 03 Juin 2020, 22:53

Fendant les eaux, le navire poursuivait tranquillement sa traversée, approchant désormais de sa destination. Les membres de l'expédition se sentaient prêts à tout, galvanisés par toute la nouveauté qui s'étendrait probablement à perte de vue. Les mains reposant sur le bastingage, Shapûr observait l'horizon. C'était une saison propice aux attaques, alors il se devait d'être vigilant. Ils l'étaient tous. Personne ne se relâchait vraiment, même si excitation grimpait progressivement dans les airs. C'était un moment très particulier. Et lui ... lui avait un tout autre objectif.  Moi ... Moi si je peux apprendre de ces explorations, alors ... J'aiderais sûrement les miens. Depuis un moment, cela lui semblait très important de s'investir, mais d'un autre côté ... il ne se sentait pas vraiment capable de faire quoi que ce soit d'intéressant. C'était un guerrier. Il avait toujours défendu chèrement sa vie. On n'avait pas vraiment besoin de lui, en temps de paix et c'était la raison de sa présence en ces lieux. Les Humains qui sortaient du lot étaient rares. S'il pouvait au moins aider en demeurant hors du territoire sans salir leur réputation, peut-être que ce serait pas si mal. Ouais, c'était un peu dur, d'ailleurs. Il n'était pas encore remis de la Coupe des Nations chez les Vampires. Si les blessures physiques avaient bien cicatrisées, son mental avait été mis à rude épreuve et il ressentait une certaine lassitude. Mais bon, ces petits gars, il les aimait bien. Au début, ça n'avait pas été évident, de revenir après un aussi long moment d'absence qu'avait été leur Malédiction ... Mais maintenant, l'Humain s'était réhabitué, après avoir reprit ses marques.

Ils étaient bientôt arrivés ? Tant mieux. Il n'aimait guère les voyages en haute mer. C'était toujours étrange de se sentir si petit devant son immensité, si fragile devant ses éventuelles sautes d'humeur. Une vraie femme. Ça faisait d'ailleurs longtemps qu'il n'en avait pas eu une, lui. Ce serait peut-être le bon moment de ... Hum ? L'Humain avait perdu le fil de ses pensées, comme si quelque chose lui avait donner un coup sur la tête, mais il reprit étrangement raison lorsqu'il s'écorchait un morceau de peau contre un éclat de bois. Shapûr s'était immédiatement arrêté en constatant que son corps aurait pu basculer dans le vide à tout instant. Un chant ... mélodieux et entraînant. Son visage se tournait vers la gauche pour la Sirène, à quelques pas de lui. Ils se regardaient ouvertement et ses sourcils s'abaissèrent, hargneux. Son Ma'Ahid semblait rendre son chant magique dissonant, en restant concentrer sur un seul point, comme les voix de ses compagnons, l'Humain parviendrait sûrement à ne pas se laisser avoir une nouvelle fois. Celle-ci voyait bien que son sort s'était brisé, s'essayait à une nouvelle technique, mais sa magie concentrée semblait avoir du mal à lui obéir et la Vampire des Mers comprit bien vite que son adversaire avait de quoi la désagrégée. Elle eu une grimace de dégoût. Lui, cela l'énervait. Il repensait brièvement à ces moments horribles, à Myngrimu et au souvenir que sa partenaire, qu'il avait absolument voulu protéger, n'était qu'un pantin.

Les Humains sont des pantins dans les mains de tous ces connards dotés de magie, incroyable. Pour lui, il n'en était pas question. J'en ai marre de ces putains d'illusions et de leur magie à la con ! Ce n'était pas étonnant qu'il était ravi de la déglingué où qu'il aille. Sous la rage, l'Humain parvint à reprendre son équilibre avant de courir dans sa direction. La surprise marquait les traits de son adversaire, qui eu une position défensive avant qu'il ne fasse pleuvoir sur elle une pluie de coups. Si elle n'était pas une demoiselle en détresse, ce n'était pas non plus le chevalier servant. Seulement, une erreur de sa part lui permis d'encastrer directement son poing dans le visage de la belle. Elle eu un mouvement de recul, tandis que celui-ci fût propulsé vers l'arrière, relâchant une gerbe de sang. Cassé, compte tenu du bruit de craquement qu'il s'en était suivi. Assurément, ça le défoulait un peu. Sa main contre son visage, les dents serrées, la Sirène essayait de vaincre sa douleur, mais elle se rendit compte que d'autres hommes et femmes approchaient dans sa direction pour l'encercler et venir en aide à sa proie. Sa langue claquait contre son palais, avant de battre en retraite, non sans un dernier regard meurtrier à son encontre, avant de disparaître dans l'écume des eaux. Il le lui rendit volontiers. Qu'est-ce qu'elle croyait ? Être la première à vouloir lui arracher la vie ? C'était un Humain. Tout le monde avait envie de le tuer. Et si ce n'était pas encore le cas, cela viendrait ... Car aux yeux des autres, ce n'étaient que des déchets. Il reprit sa respiration, quelque peu sonné, on le secouait un peu. Quelques bruits de combats se poursuivait vers la proue du navire. S'y rendait, le Traqueur mis ses deux mains en avant pour retenir une des statues prête à se renverser ... C'était que ça pesait son poids, cette saloperie !

J'aurais besoin d'un p'tit coup de main ! dit-il entre ses dents.

... Mais il n'en eu pas besoin. La victime reprit son apparence initiale au bout de quelques instants et les deux compagnons tombèrent en arrière, l'un sur l'autre. Shapûr relâchait un soupir, mélange entre soulagement et agacement. Pfiou. Décidément ... ça s'annonçait mouvementé.

Post I - 900 mots
Shapûr rêvasse et manque de se faire avoir, il parvient à se renvoyer une Sirène à la flotte, puis il va aider Sylbille 8D


Au cœur de Gualad | RPG Corvus Æris Chriss10
Art by Chrissabug

Meuh:
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Dim 07 Juin 2020, 16:11


Omos et Azrina étaient descendus dans le navire. Depuis qu’il avait embarqué, l’Iritronelle présent dans la mer du Lys lui envahissait les sens. Remarquant que son apprenti ne se sentait pas très bien, Azrina l’avait conduit à une infirmerie de fortune où des lits de camps avaient été installé afin de donner du repos aux possibles malades. La Chasseuse remarqua que les yeux du jeune Ondin avaient viré au jaune et ses pupilles s’étaient tournés à la verticale, elle savait que cette traversée n’allait pas être facile pour un petit jeune comme lui, mais l’opportunité qui s’était présentée était trop belle pour ne pas être prise. Rekon était un chasseur de qui frôlait la légende. Elle-même n’avait chassé que deux trois fois par le passé et pour un jeune apprenti comme Omos s’était une expérience inoubliable qui s’offrait à lui.


Soudainement, elle entendu un chant. Il y avait quelque chose… Non... Quelqu’un qui chantait de l’autre côté de la coque du navire. Lentement, elle quitta le chevet du jeune Ondin fiévreux et s’approcha afin de coller son oreille contre la paroi de bois du navire. C’était bien ça. Une femme entamait un air, c’était beau, mais le bois étouffait les paroles envoûtantes. Sans s’en rendre compte, elle grattait à l’aide de ses ongles la coque du bâtiment de Rekon, sans succès. Azrina se leva et ses pas la dirigeaient vers le pont. Elle ne prêta pas attention à la bataille qui avait lieu, elle ne vit même pas Sylbille abattre son arme pour achever une bête qui s’était glissée sur le navire. Elle était obnubilée par ce qui y avait de l’autre coté du bastingage, la mélodie était de plus en forte et elle pouvait l’entendre parfaitement désormais. L’Orisha posa ses deux mains sur le bastingage et se pencha en avant, croisant le regard d’une jeune femme d’une beauté extraordinaire et elle s'apprêtait à passer de l’autre côté quand ….






Sa tête lui faisait un mal de chien. Il planter ses ongles dans sa chair afin de ne pas tomber dans l'inconscience et de succomber à ses plus bas instinct. La dernière qu’il avait été en contact avec l’Iritronelle , il s’était jeté sur un corbeau en pleine salle de classe et avait faillit le tuer, mais là, il était entouré de cette algue qui augmentait l’agressivité chez les siens et si c’était que ça. Lui aussi entendait les chants meurtriers des filles d’Aylidis. Plusieurs sentiments se bousculaient en lui : Omos avait envie de se jeter à corps perdu dans la mer, de suivre ses envoûtements, il voulait aussi rejoindre les siens de se retourner contre les membres de la confrérie… Mais il était aussi partagé avec son devoir envers ses nouveaux frères et sœurs. Cependant, comment pouvait-il prendre part à ce conflit ? Omos avait peur. Quelles en seraient les conséquences ? Il entendit le bruit particulier de corps tombant dans l’eau.


- Azrina… Faut… Faut que tu leur dises de se boucher les oreilles et… et il faut absolument… Les yeux… Ne les regardait pas dans les yeux… Tu m’entends Azrina ? Az ?


Avec un gros effort, il se leva et remarqua que sa mentor n’était plus là, son imposante épée à deux mains était là et Omos commença à paniquer. Azrina n'allait jamais quelque part sans son arme. Elle lui répétait sans cesse qu’un chasseur vivant avec son arme valait mieux qu’un chasseur idiot mort. Omos se leva et commença à monter difficilement les marches d’escalier du navire, trébuchant à chaque fois qu’il levait ses jambes. Quand il arriva sur le pont. Son cerveau mit du temps à comprendre ce qui se passait. Des Corbeaux empêchaient des camarades de se jeter par-dessus bord, des hommes et femmes se hurlaient dessus, d’autres marchaient bêtement vers la mort. Ses yeux s'agrandirent avec horreur quand il vit le corps sans vie d’une næphina sur le pont, ses yeux inertes semblaient fixer le jeune Ondin, comme s’ils appelaient à l’aide. Ses yeux devinrent rouges de tristesse et il tourna la tête vers la droite et c’est là qu’il l’a vit. Azrina était en train d'enjamber la rambarde. Avec une énergie qu’il n’avait jamais ressentie jusqu’à présent, il se précipita vers son mentor et tira sur son pantalon de toutes ses forces. Azrina tomba à la renverse et heurta le pont. Omos eut tout juste le temps de se retourner et de voir la créature de l’Océan qui avait charmé son mentor se propulser depuis la mer pour se jeter sur lui. Omos tomba lui aussi le dos au sol, maintenu par une de ses semblables. Cette dernière était dans un état fureur parfaitement visible. Ses cheveux, faits de centaines de serpents d’origines différentes, sifflaient en sa direction, la queue de la sirène faisait de grand mouvements afin de gêner les corbeaux aux alentours. Omos ne sentit pas qu’il subissait les mêmes changements physiques que son assaillante, il savait la mort proche.


- Yua Kindo’rei ! Traître !




Mots : 826


Omos et Azrina ( mentor d'Omos : Grande blonde Orisha ) sont dans le navire au moment du discours et du début de l'attaque. Azrina est charmée est sort et va presque se jeter dans la mer.  De son coté, Omos mis à mal à cause de l'alge qui rend les Ondins agressifs, sort et tire en arrière Azrina. Une sirene jaillit et saute sur luise préparant à le tuer. Sauf pour ceux qui ont fait Licence 2 en Valærian, vous ne comprenez pas que la sirenes dit à Omos de se préparer à mourir.
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Stanislav Dementiæ
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Stanislav Dementiæ
Dim 07 Juin 2020, 18:52



Au coeur de Gualad


« Bon, ça vient bientôt oui ou merde ?! » hurla le Chasseur en jetant un coup d’œil par-dessus son épaule. Trois Alchimistes faisaient rouler d’imposants tonneaux. Le contenu de deux d’entre eux furent vidés de chaque côtés du navire, dans la mer, aspergeant au passage quelques Sirènes qui essayaient de se rapprocher de la coque du bateau, sans doute pour l’endommager. L’effet fut immédiat : les créatures qui entraient en contact avec le liquide odorant se mettaient immédiatement à hurler, replongeant sous la surface pour s’éloigner au plus vite de ce poison. Le dernier Alchimiste usa de son contrôle de l’eau pour viser les Tentatrices qui avaient prit le pont d’assaut. La plupart des créatures se montraient réactives et fuyaient dès qu’elles se sentaient menacées par la concoction. Certaines, cependant, se révélaient insensibles à leur arme. « Putain de merde. » pesta l’homme en voyant l’une d’entre elles résister, continuant à chanter tout en faisant siffler les serpents sur sa tête de diablesse aquatique. Lorsqu’elle le repéra, un sourire narquois se dessina sur ses lèvres. Il était insensible à son charme, ce qui signifiait qu’il pourrait devenir un problème. Sa mélodie changea subtilement. Comme s’ils avaient reçu un ordre clair, les hommes et les femmes qui, quelques secondes auparavant, s’apprêtaient à plonger dans la mer vorace se retournèrent tous pour faire face à Rekon. L’air féroce, ils se tenaient tous prêts à l’attaquer s’il osait esquisser un pas supplémentaire dans la direction de leur nouvelle maîtresse. « Bordel… manquait plus que ça ! » pesta l’homme en comprenant la stratégie de l’ondine. « Désolé, c’est pas contre vous mais… Faut nous débarrasser de cette emmerdeuse à queue de poisson. » Sans la moindre once d’hésitation, le commandant asséna un coup au premier idiot qui se jeta sur lui. Il lui fallut plusieurs longues minutes avant de réussir à désarmés les uns, assommer les autres, immobiliser les derniers… Certains Chasseurs, qui avaient eu le temps de se boucher les oreilles à l’aide de la cire, étaient venus rejoindre la bataille. Se voyant acculée, ses troupes de moins en moins performantes, la Sirène fugua en retrouvant les vagues avant que les combattants puissent l’atteindre. Il fallut plusieurs minutes après ça pour que l’on constate le départ de toutes les Vampires des Mers. Quelques cris de joie et accolades de félicitations accueillirent l’annonce faite par le Chasseur. Lui, en revanche, ne semblait pas du tout satisfait.



Rekon soupira en s’approcha de l’infirmerie de fortune qui avait été installée sur la plage. « Ça va gamin ? » demanda-t-il à la nouvelle recrue. Il avait été informé qu’il s’agissait d’un ondin. L’Iritronelle semblait l’avoir affecté violemment et rendu malade avant même l’attaque de ses congénères. La question, cependant, s’intéressait davantage à sa condition psychique que physique : une fois qu’il serait suffisamment loin de la mer, les effets de l’algue devraient se dissiper d’eux-mêmes. Avoir assisté à l’exécution de plusieurs des siennes, en revanche, ne serait pas une vision dont il se débarrasserait avec autant de simplicité. « Si tu as besoin de te reposer, tu peux rester ici avec les blessés, ou alors accompagner les Alchimistes. Qu’est-ce que tu préfères ? » Il attendit la réponse du blond avant d’acquiescer et de passer à travers les lits de camps pour soutenir les Corbeaux en mauvais état. Beaucoup étaient trop assommés par les médicaments des Spécialistes et des Alchimistes pour pouvoir lui répondre. Ceux-là ne partiraient pas en exploration avant le lendemain. Ceux qui s’étaient vu changés en pierre, également, n’étaient pas au mieux de leur forme. Quant à ceux qui restaient, ils étaient dispensés de nettoyer le pont ou d’installer le poste d’avant-garde, le temps de reprendre leurs esprits. Ces tâches-là étaient réservées à celles et ceux qui tenaient encore debout.

« Corbeau Rekon. » héla l’un des Traqueurs qui revenait de la jungle bordant la plage de sable. Il avait l’air sérieux et la mine soucieuse. « Alors ? » demanda le Chasseur en s’approchant de son subordonné. « Le périmètre a été sécurisé. Il n’y a pas de monstre aux alentours, aucun que nous ayons repéré dans la zone en tout cas. Néanmoins… » Le plus jeune sortit une carte de l’une de ses poches. Elle était approximative et ne dessinait que les contours de l’île, donnant une vague idée de l’endroit où ils se trouvaient. Ils savaient, également, que la majorité de l’île était boisée, recouverte par une jungle dense. La présence d’un fleuve avait également été remarquée mais ils étaient incapables d’en identifier la source. « Il semblerait que cette zone-ci, celle-ci et celle-là soient mouvementées. Il faudra envoyer des équipes pour sécuriser les périmètres au plus vite. » Rekon soupira. Ils n’avaient pas encore fini de pleurer leurs morts qu’ils devaient déjà se remettre en Chasse.
783 mots
Explications


Coucou.  Au cœur de Gualad | RPG Corvus Æris 46

Les sirènes n'ont pas fait du bien aux Corbeaux. 8D Des Alchimistes ont déversé une concoction à base de sauge qui fait fuir les sirènes. Ce n'est pas mortel mais ça les empoisonne et, à forte dose, elles deviennent très malades. Certaines ne sont cependant pas affectées (Omos, tu n'es pas affecté parce que c'était un Malus d'un event. Donc du coup les nouvelles sirènes sont pas concernées, normalement.) Comme elles sont peu à être résistantes, les dernières finissent par déguerpir pour ne pas devoir gérer plusieurs ennemis d'un coup.

Après avoir accosté, les Corbeaux installent une infirmerie pour soigner les blessés - notamment ceux qui se sont fait changés en pierre, qui sont plutôt secoués, et puis Omos aussi, il y a été emmené un peu de force, si tu veux pas, je peux modifier ce que j'ai écrit - et commencent à monter le poste d'avant garde. Il y a aussi un petit groupe qui est allé en reconnaissance et qui a sécurisé un périmètre autour de cette base. Cependant, ils ont remarqué que certaines zones grouillaient de bestiaux - sans savoir s'ils sont gentils, très méchants ou si ça passe. Il y a aussi certains corbeaux qui sont désignés pour... récupérer les restes de ceux qui sont morts. Si ça vous intéresse de faire ça, vous pouvez. XD

Vous pouvez aussi commencer à réfléchir à ce que vous voudrez faire pour les prochains tours :
- accompagner les Alchimistes;
- étudier la faune avec des Spécialistes;
- partir dans des groupes de reconnaissance pour sécuriser les périmètres et possiblement voir si les bébêtes qui ont été repérées sont dangereuses, et si oui à quel point. 8D
En fonction, vous pourrez discuter entre vous pour savoir si vous voulez être mis dans la même équipe ou si vous préférez rester de votre côté. ^^


Voilà. nastae

Règles


- Vous devez poster un message de minimum 720 mots.
- Vous disposerez à chaque fois de deux semaines pour poster (donc jusqu’au 21 juin, 23h59 pour ce tour ci.) Si je vois que vous avancez vite, je posterai peut-être avant la fin du délais.
- Seuls les membres des Corvus Æris peuvent participer. ^^ Si vous n'avez pas participé au Premier tour, vous pouvez encore venir à celui-ci.

Gains


Pour votre participation, vous aurez le choix entre :
- Une arme au choix
OU
- Une armure légère (pour les Traqueurs/Spécialistes/Alchimistes) ou une armure lourde (pour les Chasseurs) faîte à partir de cuir de Ghogglahk
OU
- La patte de lapin : porte-bonheur qui augmente la chance des individus qui la porte.

Vous aurez également droit à un gain à la fin du RP de groupe.  Au cœur de Gualad | RPG Corvus Æris 46



Merci Kyky  nastae
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Mancinia Leenhardt
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Mancinia Leenhardt
Dim 21 Juin 2020, 22:48

Une certaine agitation demeurait aux alentours, quelques bruits de combat étaient perceptibles. L'assaut n'avait pas immédiatement cessé après leur intervention sur la Vipère des Pierres, mais Shapûr était en train de rabattre sur le côté la personne qui lui était retomber dessus. Il n'était pas passé si loin de la mort. Si sa forme pierreuse s'était fracasser en morceaux sur le pont ... Ouais. Ça ne devait pas être une expérience agréable que de devenir une statue. L'Humain se grattait l'arrière du crâne en lui demandant si ça allait, mais le choc l'avait rendu muet. Terrorisé. Est-ce que si la Sirène s'était enfuie, les victimes seraient rester dans cet état ? Auraient-ils été conscients du temps qui passe ? Auraient-ils eu des sensations contre lesquels ils n'auraient rien su faire ? Non, vraiment, la Magie, c'était une vraie saloperie ... Maugréant, l'homme acceptait l'aide pour se redresser, mais une vive douleur lui saisi l'avant-bras. Blessé, saignant assez bien, le voici contraint de mettre sa main par-dessus pour empêcher l'écoulement sanguin, tenant éloigner son membre pour ne pas salir ses vêtements outre mesure, ce qui redoublait d'autant plus sa mauvaise humeur. Il n'avait rien senti, conséquence de l'adrénaline du moment. Heureusement que la lame n'était pas empoisonné ... Ou il aurait vraiment été dans la merde.

Seulement, sa blessure n'était pas dramatique et l'homme choisi de se mettre un bandage provisoire le temps de l'amarrage. A l'approche de la côte, on sentait le navire ralentir. L'excitation de l'équipage étant assez amoindrie suite à cette attaque ayant engendrée des pertes dans leur camp. Sans doute était-ce inévitable. L'Humain avait bien conscience, plus que tout, que ces trajets n'étaient pas sans risques. Ils en étaient tous conscients ici. En côtoyant le danger, on ne pouvait que s'attirer des ennuis et ... c'était sans doute ce qui rendait l'aventure d'autant plus intéressante. L'ancre était relâchée et une poignée d'hommes s'assuraient de la garde du navire, tandis que le reste du détachement se rendrait sur la terre ferme. Aussi, lorsqu'ils mirent pieds au sol, avec leurs bottent s'enfonçant doucement dans le sable mouillé, leurs regards se perdaient doucement sur ce nouveau lieu à découvrir. C'était exaltant. Quelques directives furent émises pour ramener à l'ordre leurs esprits contemplatifs. Ils n'avaient pas le temps de rester béats. Dans l'infirmerie provisoire, installée à la hâte sur la rive pour s'occuper des blessés, Shapûr était prit en charge assez rapidement. Son camarade eu une grimace en ôtant son pansement approximatif.

Je dois recoudre.
Va-y à vif.

Devant son regard scrutateur, Shapûr eu un haussement d'épaules.

J'y suis habitué.
Si tu veux, mais mord là-dedans.

Un morceau de bois, entourer d'une ficelle. L'Humain le regardait presque avec lassitude.

Ça aide ...
Ouais, ouais, dit-il en relâchant un soupir.

Être recousu sans l'aide d'une anesthésie pour vous assommer n'était pas de tout repos, on lui avait bien suggérer la magie, mais il était évident que tout son corps y était allergique. Et il ne parlait pas uniquement de son Ma'Ahid. Heureusement que la plaie ne faisait que quelques centimètres, car chaque passage de l'aiguille dans sa chair lui arrachait un petit grognement. Essayant de penser à autre chose, pour éviter de se retrouver groggy en raison de la douleur, comme de ce qui l'attendait ici. Se remémorant chaque astuce qu'il avait appris, dans l'ordre, comme une mécanique lui permettant d'être ici et ailleurs. Son regard se posait sur l'Ondin, non loin de là et d'autres blessés, plus gravement. Franchement, pour un coup, autant ne pas se plaindre, hein. Lorsque le dernier point de suture fût mis, un relâchant se fit sentir dans ses épaules, moins crispées. Que faire, désormais ? Son état lui permettait certainement de travailler, mais il ne se sentait pas capable de s'occuper des morts. En vérité, c'était une chose sacrée chez les Humains, mais depuis ce qu'il s'était produit à Myngrimu, ce n'était pas possible pour lui. Pas maintenant.

J'vais rejoindre le groupe de reconnaissance, dit-il en se relevant. Il me faudrait un truc pour camoufler l'odeur du sang ...

C'est que les bestioles qui se trouvaient ici ... ils n'en connaissaient aucune. Ce n'était pas que des herbivores, c'était certain. Tant que rien n'était sécurisé, ici, tout n'était que danger. Une seconde nature chez les Humains, une troisième chez les Corvus. Toujours garder les yeux ouverts, toujours gardes ses oreilles attentives, constamment avoir ses sens en alertes ... Un vrai animal.

Post II - 750 mots


Au cœur de Gualad | RPG Corvus Æris Chriss10
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Jeu 16 Juil 2020, 03:56


Omos se réveilla et il lui fallut quelques minutes pour se rendre compte de l’endroit ou il se trouvait. L’Ondin était couché sur un lit en pierre dans une pièce étroite aux murs sombres, inondé d’une eau glaciale. Il tenta de se relever, mais ses mains et sa nageoire étaient solidement enchaînés, il remarqua aussi qu’il était dans une pièce totalement. Il se mit à crier à l’aide, mais personne lui répondit. Au bout d’un temps qui lui parut être une éternité, la lourde porte en métal s’ouvrit sur une femme, une femme qu’il ne connaissait que trop bien…


- Mère ?



Ophina Nasatraé, matriarche de la famille Nasatraé, était une femme à l’allure sévère, aux yeux froids et à la langue fourchue et donc les paroles étaient aussi tranchantes qu’une des lames affûtées. La prêtresse de Mæhilda s'approcha de son fils, sa nageoire traînant derrière elle.


- Tu as trahis ton peuple. Tu as trahis ta famille. Tu m’as trahis…


- Mais de quoi …


- Des soeurs ont attaqué le bateau et tu as aidé des Gælyan à tué les autres ! Meurtrier !


Sa vision se brouilla, sa mère disparut et il se retrouva non plus dans une cellule, mais sur un bateau entouré de brume. Un morceau de la brume se condensa devant lui et des sirènes défigurées, mutilées et en sang se tenaient devant lui, éthérées et flottants.


- Meurtrier !


Une autre s’exclama


- Meurtrier ! Traître !


- Meurtrier !


- Honte à toi !


Omos recula effrayé.


- Non.. Je n’ai tué personne …


L’Ondin se recroquevilla sur lui-même. Les voix se firent de plus en plus présentes et en nombres, bientôt, il n’eut que les ténèbres.






Omos se réveilla en sueur dans un lit de fortune. Il reconnut l’installation médicale de fortune caractéristique des Corbeaux, autour de lui des hommes et des femmes en mauvais état étaient allongés dans des lits eux aussi. Des Alchimistes et des Spécialistes de la confrérie s’occupaient de leurs administrés des soins. La mémoire revint à Omos. Suite à l’attaque des Sirènes et à leur défaite, ils avaient fini par arriver à destination. Azrina et d’autres Corbeaux l’avaient traînés de force dans l'infirmerie qui avait été monté. Un soigneur vit qu’il avait émergé et s’approcha de lui pour lui poser des questions et lui faire passer des tests d’usages afin de savoir s’il était apte à partir ou si au contraire, il serait dans l’obligation de rester encore un peu plus longtemps alité. L'infirmière lui imposa seulement de prendre du repos. Suite à cela, un homme s’approcha et pas n’importe lequel : Rekon en personne était venu voir les blessés. L’Ondin baissa la tête, il devait savoir pour sa nature. Allait-il lui en vouloir ? Allait-il lui faire porter le chapeau pour l’attaque ? Rien de tout cela, il demanda ce que lui voulait faire. Omos réfléchis quelques instants.


- Je veux accompagner les Alchimistes.


Suite au passage de Rekon, Omos se reposa pendant quelques heures encore. Il fut autorisé à sortir afin d’aider à l'effort. En premier lieu, il demanda autour de lui si des gens avaient vu son mentor, on lui indiqua qu’à l’orée de la jungle, se trouvait une sorte de tente de commandement et que c’était là que se constituait les équipes. Sur le chemin, il entendit une conversation animée entre deux Corbeaux.


- Et pour nos morts ? Hein ? Monsieur vous y avez pensés ? Ceux qui sont restés dans l’eau ! On va les laisser pourrir ?


- Vous voulez faire quoi ? Allez les récupérer à la nage ? Ne soyez pas fous et utiliser votre tête et vous serez bonnes à les rejoindre. On récupérera les corps que la marée déposera sur la plage… Reprenez-vous bon sang ! Vous savez pour quels risques vous avez signés. Allez vous rendre utile et aider les blessés à l'infirmerie ou si vous voulez vous défouler allez dans les équipes de reconnaissances.


Omos s’éloigna. Il était qu’à quelques mètres de la tente quand il s'arrêta. La conversation qu’il avait entendue lui remontait à la tête. l’Apprenti se retourna en direction de l'Océan puis de nouveau devant lui. Après réflexion, il fit machine arrière et se dirigea vers les bateaux. L’odeur si particulière de l’Iritronelle le dérangeait, mais sur les côtes, l’algue semblait être en bien moindre quantité.


- Eh petit ! Dégage le passage.


Omos vit une troupe de corbeaux passé devant lui, tirant au sol une grande barque.


- Que faites-vous ?


- La vigie à vu des corps flottés non loin. On va aller les récupérer … Et mais … Je te reconnais, c’est toi l’Ondin ?


Le jeune homme leva rapidement les mains et bégaya, l’homme l'interrompit.


- T’en fais pas. Que je sache, c’est pas toi qui nous a attaqué et j’étais sur le navire moi aussi, j’ai vu que tu avais empêché une femme de se jeter par dessus bord alors ça me suffit à te faire confiance.


- Merci… Je peux vous accompagner ? Je pourrai vous être utiles.


- Pas bête. En plus L’Iritronelle est peu présente sur la côte, tu penses pouvoir le faire ?


- Allons-y. Allons récupérer nos frères et soeurs.

Post II - Mots : 841
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Stanislav Dementiæ
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Stanislav Dementiæ
Dim 13 Sep 2020, 14:12



Au coeur de Gualad


Rekon observait la carte qui avait été dressée sur la table. Chacun des éclaireurs en possédait une carte, dans un gabarit plus petit. Toutes avaient été reliées par un enchantement : dès lors que l’un annotait ou dessinait quelque chose sur son parchemin, la marque apparaissait sur celles des autres, permettant d’obtenir une idée de la topologie et de ce qui allait les attendre. Différents symboles codés étaient apparus sur l’atlas : une étoile pour représenter l’avant-poste ; des ronds pour un campement sécurisé temporairement ; des croix pour des tanières ou des monstres repérés ; un triangle pour une zone abondante en flore inconnue et, enfin, le symbole que le commandant redoutait le plus, un losange pour les créatures semblant trop dangereuses pour laisser les Spécialistes et les Chasseurs intervenir. Le Corbeaux passa une main dans sa barbe, les sourcils froncés. Il n’aimait pas ce qu’il était en train de voir. L’Ouest de la carte voyait apparaître plusieurs triangles et quelques croix éparses. Surtout : on pouvait y compter trois ronds. Cela signifiait que les Traqueurs de cette zone parvenaient à progresser sans trop de difficultés. En revanche, le reste de la carte était inondée de croix et déjà, quatre losanges avaient été annotés. Les ronds étaient rares. L’homme grogna tout en se penchant sur la table. Ils n’avaient pas envisagé que l’île puisse regorger d’autant de créatures. « Alors, que faisons-nous ? » s’impatienta l’un de ses subordonnés. Rekon releva son regard et le braqua sur l’insolent : ce dernier eu un mouvement de recul et il laissa échapper une excuse. Le Chasseur soupira. Il avait raison : le temps pressait, il ne pouvait pas laisser ses hommes seuls plus longtemps, il devait envoyer des renforts. S’ils se retrouvaient encerclés, cela pouvait devenir dangereux – déjà, il avait remarqué que l’encre rouge représentant l’équipe de Filia n’avait plus laissé de marques depuis le losange qu’ils avaient tracé. « Bien. Les équipes à qui il ne manque pas d’élément, préparez-vous à partir. Pensez à récupérer un parchemin et un cristal. » Rekon s’empara d’une plume sans encre. Il fit un trait dans un coin puis entoura un symbole : sur le parchemin vierge, une copie de la carte apparue, à un détail près : la croix avait été remplacée par une tête de corbeau miniature, indiquant la destination ordonnée. Un à un, les chefs d’équipes s’approchèrent de la table puis s’emparèrent de leur ordre de mission. Une fois toutes les équipes parties, le commandant toisa la foule de ses corbeaux restants. L’homme se retourna vers son second : Eldrun était un Spécialiste à l’air constamment sérieux. Une cicatrice barrait son menton et remontait sur sa joue gauche, jusqu’à l’endroit où aurait dû se tenir son oreille – une erreur de jeunesse lui avait valut cette blessure, alors qu’il avait commencé à étudier un Monstre sans prendre les précautions nécessaires : la bête s’était réveillée et s’était attaqué au scientifique. « Bien, je te laisse prendre la tête des opérations. Je prends les autres avec moi pour retrouver Filia. Toi, reconstitue les équipes en envoie les là où il y en aura besoin. Ne les laisse pas se faire encercler. » Le second acquiesça. Le Chasseur sortit puis attrapa ses armes. En le voyant faire, ses coéquipiers se mirent debout. « On y va déjà ? » demanda un autre chasseur. Pour toute réponse, le dirigeant s’engouffra dans l’épaisse jungle.

Le Traqueur se plaqua contre le tronc d’un arbre. Il grimaça : son épaule était en mauvais état, le faisant souffrir. « Merde… » pesta-t-il entre ses dents. Il s’accorda deux secondes pour reprendre ses esprits puis se força à regarder discrètement par-delà sa cachette. Des créatures étaient regroupées autour de l’un de ses camarades. Elles l’encerclaient, se rapprochant de lui tels des prédateurs. Le plus jeune croisa le regard de son supérieur : il sut, à cet instant, que l’homme avait conscience de son destin. Sa fin était imminente. Si le vaillant avait été accompagné de quelqu’un de plus puissant que ce jeune disciple, peut-être aurait-il eu une chance. Mais non : celui-ci était trop inexpérimenté, pas assez adroit. S’il essayait d’intervenir, ces créatures lui réserveraient le même sort. Or, si le combattant se retrouvait dans cette galère, c’était justement parce qu’il l’avait extirpé des griffes de ces prédateurs. Le chef de l’unité dégaina ses armes : même dans cette situation, il ne comptait pas se laisser dévorer facilement. « Trouve une carte, et préviens les autres ! » ordonna le condamné avant de lancer l’assaut.

733 mots.
Explications


Bonjour. ^^
Encore désolée pour mon absence mais on peut s'y remettre.

Dans la tente de commandement dont a parlé Omos, Rekon planifie les opérations. Les corbeaux prêts à partir y sont également. Concrètement, les informations remontées par les Traqueurs par les biais des cartes (que je détaille en dessous) sont pas bonnes du tout. Les Chasseurs ont accosté par le nord-ouest de l'île. L'Ouest semble foisonner de plantes à découvrir (Omos, c'est donc là-bas que tu seras envoyé. ^^) mais le reste de l'île pullules de bestioles. Plusieurs créatures très dangereuses sont signalées et Rekon a remarqué qu'un groupe d'éclaireur n'a plus donné signe de vie depuis trop longtemps pour que ce soit normal. Il confie donc le commandement à Eldrun, un spécialiste de son équipe, tandis qu'il va dans la forêt.

La carte et les cristaux:

Pour ceux qui ont choisis d'affronter les monstres : Vous êtes envoyés en secours aux éclaireurs (principalement des Traqueurs et leurs bêtes, du coup. ^^). Soit prêt d'un campement qui se fait encercler, soit vous accompagnez le groupe de Rekon pour retrouver le groupe de Filia - qui s'est fait décimer du coup. Le seul rescapé, c'est le jeune Corbeau qui est clairement pas en bon état.
N'hésitez pas à parler des créatures que vous allez rencontrer. Certaines peuvent êtres connues, la majorité ne le seront probablement pas. Dans tous les cas, on pourra mettre toutes les informations dont vous parlez dans le bestiaire quand il sortira.
Miles : Si tu veux, ton personnage a pu être envoyé en tant qu'éclaireur et déjà y être. ^^ Comme tu préfères.

Pour Omos : Ton personnage sera donc envoyé vers l'Ouest de l'île lorsqu'il reviendra de la pêche aux cadavres. Cette zone est légèrement plus safe. Idem, hésites pas à décrire les caractéristiques des plantes. Tu risques quand même rencontrer des vilaines bêtes, et faudra défendre les Alchimistes.

Règles


- Vous devez poster un message de minimum 720 mots.
- Je posterai dans deux semaines, donc le 27/09. Si je vois que vous avancez vite, je posterai peut-être avant la fin du délais.
- Seuls les membres des Corvus Æris peuvent participer. ^^

Gains


Pour votre participation, vous aurez le choix entre :
- Une arme au choix
OU
- Une armure légère (pour les Traqueurs/Spécialistes/Alchimistes) ou une armure lourde (pour les Chasseurs) faîte à partir de cuir de Ghogglahk
OU
- La patte de lapin : porte-bonheur qui augmente la chance des individus qui la porte.

Vous aurez également droit à un gain à la fin du RP de groupe.  Au cœur de Gualad | RPG Corvus Æris 46



Merci Kyky  nastae
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Miles Köerta
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◈ Activité : Traqueur [Corvus Æris] | Marcheur
Miles Köerta
Sam 26 Sep 2020, 05:18

Sautant d’arbres en arbres à la manière d’un lémurien, je mettais à profit l’intégralité de mes prédispositions sensorielles afin de m’assurer que la zone qui m’avait été demandé d’inspecter ne recèle aucune mauvaise surprise cachée. Au sol, me précédant de plusieurs mètres, Henos, mon limier, effectuait la première évaluation, truffe au sol, gueule grande ouverte, afin d’être en mesure de capter l'ensemble des effluves qui embaumaient l’air ambiant. De mon côté, j’usais de mes pouvoirs ainsi que de mes sens affinés pour repérer des traces, autant olfactives que matérielles, du passage de bêtes quelconques. Si nous perçûmes la présence de plusieurs individus dans le secteur, je parvins à plus ou moins tous les identifier en raison de la proximité, voire à les apercevoir à travers l’épaisseur du feuillage forestier, jugeant qu’ils ne représenteraient pas un danger pour nos opérations ultérieures. Accélérant légèrement l’allure, je rejoignis Henos en quelques bonds agiles, m’arrêtant devant lui en douceur.

« Toujours rien, mon gars? »

Le loup réagit à peine, sa queue fouettant simplement ses environs. Il avait toujours le museau collé par terre, humant les différentes odeurs qui avaient, tout récemment, marqué le sol que nous foulions.

« Ouais, je les sens et les entend moi aussi. Ils ont été plus d’une dizaine à avoir traversé ce secteur avant de s’engager, plus loin, vers le sud-est, il semblerait, évaluais-je en portant un regard vague dans la direction en question, remarquant la silhouette effilée d’une Belette ailée à travers les ramures de la forêt. Ce serait trop dangereux de quitter le périmètre qui a été établi, rien que tous les deux, pour estimer le nombre des bestioles. Surtout qu’elles ne semblent pas appartenir à la même espèce… Ouais, non, marquons simplement l’emplacement sur la carte : on en discutera avec le chef durant notre mise en commun. »

Le chien jappa, comme pour m’indiquer qu’il était d’accord avec ce plan. Je lui souris, caressant son encolure d’ébène.

« Je retourne en l’air, jouer la sentinelle. Il nous reste encore un peu moins de trois kilomètres à sécuriser et on pourra rejoindre le reste du groupe au point de rencontre. »

Comme toujours, Henos répondit à la manière d’un chien, ses oreilles, cette fois-ci, se balançant d'avant en arrière au-dessus de son crâne. Si les gens me voyaient à certains moments, ils me prendraient vraiment pour un timbré.



« Rapport? »

Comme un seul homme, notre petite troupe se rassembla autour du Traqueur qui avait été mis aux commandes du groupe de reconnaissance. À tour de rôle, nous énumérâmes les observations que nous avions marqués sur nos cartes respectives, expliquant la signification de nos sigles afin que nous soyons tous au courant de ce qui attendraient, prochainement, nos explorations.

« Rien de particulier à signaler », résuma l’un d’entre nous, dont les yeux jaunes, reluisants, témoignaient des mutations qu’il avait acquis auprès de Dame Tania.

Son limier, un chien au court pelage brun, s’ébrouait vivement. Henos observait son comparse, la tête légèrement penchée sur le côté.

« Même chose de mon côté : la zone est sécurisée. C’la dit, on a repéré plusieurs empreintes d'animaux non-identifiés dans… cette zone-là. Oui, exactement, à l’ouest; en plus d’excréments de Rhycérros, avisa Rivière, mon partenaire de longue date chez les Corvus, qui détourna brièvement son attention pour intercepter l’atterrissage de Vera, sa crécerelle, dont les serres vinrent s’accrocher à son épaulière en cuir.

- Tu penses pouvoir me donner un nombre approximatif?

- Pour les empreintes, le groupe devait compter cinq ou six individus. Mais pour sûr, ils étaient moins d’une dizaine. Pour les Rhycérros, deux individus seulement ont traversé ma zone. »

Le Traqueur marqua la carte de cette simple annotation « N.I. < 10 / Rhycérros ± 2 » avant de poser son regard sur mes épaules. J’abandonnais momentanément le massage que je prodiguais au crâne d’Henos pour m’avancer jusqu’à lui.

« Secteur sécurisé également, mais j’ai toutefois perçu du mouvement non loin d'ici, relayais-je en indiquant du doigt la zone en question sur la carte. Il y avait du bruit aussi, pas mal d’odeurs, appartenant à plusieurs espèces. J’en ai reconnu certaines, comme les Erülnor. »

Il s’agissait d’alligators longs et fins dont les écailles s’apparentaient bien plus à celles des poissons qu’à la cuirasse que portait la grande majorité des reptiles.

« Et il y a des Mämilhe aussi. »

Si, d’accoutumé, ces oiseaux étaient de véritables plaies, ils ne nous causeraient certainement pas de problèmes durant l'expédition puisqu’ils étaient des prédateurs nocturnes. Ainsi de suite, j’énumérais cinq autres espèces que j’étais parvenu à reconnaître dans l’immensité de cette toile olfactive.

« Mais y’en a d’autres, en revanche, leurs odeurs se confondent trop avec le reste de l’environnement. J'ai pas réussi à les identifier. »

Je me grattais la nuque.

« Bref, faudra garder ce secteur à l’œil.

- Ce secteur-là aussi, intervint l’une de nos consœurs en prenant le relais, cherchant rapidement à se situer sur la carte. Ouais, juste là. Je n'ai pas réussi à estimer exactement à combien de mètres de notre périmètre de sécurité l'incident s'est déroulé, mais on a entendu des bruits de combat. Y’avait de gros chocs en plus de cris. »

Attentif à chacun de nos rapports, l’homme qui avait la carte en main rajoutait divers symboles sur celle-ci afin de mieux cibler les zones qui seront susceptibles d’intéresser Rekon pour la suite des opérations. Lorsque la mise en commun fut terminée, il hocha de la tête, satisfait, roulant le parchemin entre ses doigts : c’était le signal de départ.

« Ça devrait suffire pour planifier la répartition des équipes d'éclaireurs. Retournons au camp. »


947 mots | Post II

Résumé : Miles et Rivière, en compagnie de leur limier respectif – Henos (loup noir) et Vera (crécerelle) – sont partis, un premier coup, avec le groupe de reconnaissance qui a sécurisé le périmètre autour du poste d’avant-garde. À la fin, ils retournent au camp. C'est mon post de "rattrapage", un peu. En soit, ça change rien à ce qui se passe pour la suite xD Ça m'amuse seulement de faire ça 8D

Pour Omos qui sera envoyé à l'ouest, si tu veux, tu pourras dire que tu as rencontré un (ou les deux) Rhycérros dont j'ai parlé, étant donné qu'ils ont été repérés à l'ouest du périmètre de sécurité de l'avant-garde.

Nostra, si j'ai fais/dis une bêtise, n'hésite pas à venir me taper sur les doigts xD Je modifierai mon post en conséquence ^^

Crédit pour la Belette ailée : Crown by Olya Bossak
Pour l’Erülnor : Pangolin by Olya Bossak
Pour le Mämilhe : Realistic Archeops by Jamaal Raoof
Pour le Rhycérros : Garruk's Warsteed by Ilse Gort




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Miles Köerta
Sam 26 Sep 2020, 18:25

Le camp était à un peu moins d’un kilomètre de notre position actuelle et pourtant, une panoplie de nouveaux parfums s’immisçaient jusqu’à nos odorats, ces derniers étant relativement sensibles aux brusques changements d’air en raison de la présence humaine. Quasi instantanément, nos faciès se défigurèrent dans des torsions grimaçantes. Les relents de sang, mêlés à ceux de l’eau de mer; de l’Iritronelle au large; de la sauge qui maculait certains vêtements; ainsi que de l’odeur, quelques fois infecte, des concoctions produites par nos Alchimistes, me firent aussitôt retrousser le nez de dégoût. Je n’étais pas le seul qui réagit, plus ou moins violemment, à cette scène, les autres Traqueurs m’encadrant allant chacun de leurs rictus, de leurs reniflements ou de leurs tentatives à refreiner une subite envie de vomir plus nous nous rapprochions de l’avant-garde. C’était tout simplement écœurant. La combinaison était nauséabonde, aussi immonde que le spectacle qui nous avait été possible de voir lors du départ précipité des Sirènes hors de notre navire et de ses environs. L’image des cadavres de nos confrères et consœurs qui flottaient en compagnie de leurs agresseurs à écailles restaient gravée dans nos rétines. Je crachais au sol, hostile. Quelques fois, je me demandais quel Monstre il nous fallait véritablement abattre…

Arrivés aux légères barricades du poste, nous constatâmes que la situation n’avait pas énormément changé entre le moment de notre départ et celui de notre arrivée. Notre chef s’éclipsa afin d’aller rejoindre la tente de commandement tandis que nous restâmes quelques minutes encore à analyser la situation. Plusieurs de nos alités étaient rétablis de leurs blessures à la suite de notre confrontation avec les Vampires des Mers, mais d’autres, salement touchés, reposaient toujours entre les mains savantes et avenantes de nos Alchimistes. Par chance, personne ne semblait être dans un état critique, qui nous laisserait craindre pour sa vie.

« Je vous laisse. Je vais voir comment se porte Émylia. »

Il s’agissait de son apprentie.

« Attend-nous, hélais-je en direction de la Traqueuse, Rivière aux talons. On part dans la même direction. Venant doit encore se trouver à l’infirmerie. »

Ne voyant aucun embarras à ce que nous l’accompagnions, la jeune femme nous invita à la rejoindre d’un sourire. Puis, chacun notre tour, nous saluâmes le reste de notre petit groupe qui se séparait successivement.



Une heure environ à la suite de notre retour au poste, après avoir soigné la majorité des blessés et d’être parvenu à rapatrier sur la terre ferme nos morts, Rekon réclama la présence de tous les membres de la Confrérie, en état de travailler, devant la tente de commandement. Aux côtés de son subalterne, celui qui avait tenu les rênes de notre précédent groupe de reconnaissance, ainsi que de son bras droit, Eldrun, le chef de l’expédition transmis les différents détails et observations que nous étions parvenus à repérer au cours de notre premier tour d’horizon. Pendant qu’il parlait à l’assemblée, quelques Corbeaux zigzaguaient dans la foule afin de donner la nouvelle affectation aux membres.

« Ne soyez pas surpris. Notre confrontation avec les Sirènes ainsi que les informations que nous ont transmis le groupe de reconnaissance nous oblige à revoir notre plan et nos groupes initiaux. Il semblerait qu’il y ait plus d’animations que prévue dans la forêt de l’île en plus. Et c’était sans compter les blessés, en plus des Alchimistes qui les soignaient, qui étaient forcés de rester sous l’infirmerie le temps de la mission. Par conséquent, on va reformer les équipes. C'était notamment pour cela qu'il avait fait le tour de ses hommes pour connaître leurs préférences et dispositions. Vous devriez déjà avoir tous votre nouveau poste maintenant. »

Un à un, nous prîmes connaissance de notre groupe. J’étais content pour deux choses en découvrant mon affectation : üj, j’étais jumelé à Rivière et à Trevor – alors que dans mon équipe originale, je n’étais avec aucun de mes partenaires habituels; et dökj

« Que les chefs des équipes d’éclaireurs viennent chercher leur carte ainsi que leur cristal, et rassemblent leur groupe. Lorsque tout le monde sera prêt, vous avez le « OK » pour partir. Et surtout, restez vigilants! Si vous vous faîtes submergés par des créatures, indiquez-le sur la carte avec l’annotation « SOS » : les renforts se déplaceront le plus rapidement possible jusqu’à votre position. »

D’un hochement de tête général, les Corvus acquiescèrent.

« C’est bon! Au boulot maintenant! »

En souriant, je m’avançais afin de pénétrer à l’intérieur de la tente de commandement, ma main allant chercher les objets en question. Puis, je rejoignis rapidement mon équipe, m’imprégnant de l’odeur de mes coéquipiers et décryptant, de mes yeux vermeils, le visage de chacun.

« Salut les gars! M’exclamais-je à leur attention en étirant un grand sourire sur les commissures fissurées de mes lippes. On part dans dix minutes. Ramassez votre stock et n’oubliez pas de faire votre Rite d’Ablution afin de masquer le plus possible votre odeur. J’vous ferais un topo de notre formation une fois qu’on sera tous prêts à nous engager dans la jungle. »

Comme avant chaque affectation, j’étais excité comme une puce, tous mes sens s’affolant à la promesse d’adrénaline que m’inspirait la tâche. Cependant, j’étais loin de me douter que notre mission capoterait à ce point…



« Bordel… Ce secteur est vraiment plus problématique que le précédent », pestais-je en m’élançant sur une nouvelle branche, en compagnie de Vera, le limier de Rivière, qui quadrillait, dans les airs, la zone dans laquelle nous venions de nous engager.

Quittant à nouveau mon perchoir, j’atterris devant mon partenaire qui annotait la carte.

« On contourne, encore. Y’a de grosses Chimera qui se tapent dans la gueule, sur notre droite. »

Le jeune homme hocha doucement de la tête, un peu désespéré en voyant le nombre de losanges qui étaient affichés sur la carte. Décidément… On avait l’impression d’avoir pénétré un champ de mines, alors que les équipes envoyées dans la portion orientale de l’île semblaient progresser à la manière d’une promenade de santé. Nous poursuivions tout de même notre avancement avec prudence et lenteur, sécurisant, à un moment, l’une des rares zones « tranquilles » qui nous fût permises de traverser. Nous profitâmes de ce havre de paix pour nous reposer un peu avant de nous engager, plus profondément, dans la forêt. Cependant, une vingtaine de minutes après avoir repris la marche, nous nous arrêtâmes comme un seul homme aux hurlements stridents qui s’échappaient de la jungle. Nous nous observâmes, les yeux écarquillés, avant que je n’aille quérir la carte pour voir ce qui se passait.

Toutefois, avant même que la réalisation ne parvienne à mon cerveau, un nouveau cri, plus proche et plus menaçant, vrilla nos tympans. Interloqués, nous nous fîmes tous petits, cherchant la provenance de la bête, jusqu’à ce qu’une alerte, dans le groupe, nous prévienne et nous fasse tous lever le visage vers le ciel.

Où une Chimera plongeait droit dans notre direction.

« DÉGAGEZ DE LÀ! »

L’instinct parla de lui-même. Chacun des membres de l’équipe se jeta dans les fougères ou le sol afin d’éviter l’atterrissage brutal de la créature. Nous nous relevâmes presque aussitôt, armes au poing et pieds parfaitement ancrés au sol. Génial. Tout simplement génial. Les dents serrées, j’alignais les ordres à mes coéquipiers afin qu'ils se mettent en formation. Chacun avait son rôle à jouer. Et chacun était prêt à s’y affronter.


1 230 mots | Post III

Résumé : Bon, je me suis permis des trucs étant donné que je suis la première à poster xD Miles, Rivière (Traqueur) et leur ami Trevor (Spécialiste), font partis d’un groupe de reconnaissance et sont déjà sur le terrain. Les événements que j’ai écrit dans les deux premières sections précèdent le post PNJ de Nostra; la troisième section, quant à elle, se passe un peu avant que Rekon rassemble les équipes de renfort, au poste, afin de soutenir les équipes de reconnaissance. Mon p’tit trio fait partie d’une troupe – dont Miles est le chef – qui progresse tout près de la zone où le groupe de Filia s’est fait attaquer. Si mon groupe a entendu les cris du groupe de Filia, il est, lui-même, aux prises avec une Chimera et ne peut, pour le moment, venir en aide au groupe de Filia.

Pour ce qui est de la composition des équipes (autant de reconnaissance que les renforts), c’est au bon vouloir, sachant qu’il y a quand même plus d’Alchimistes partis à l’Ouest, et plus de Traqueurs / Chasseurs partis explorer le reste de l’île. Pour vous donner une idée des effectifs, je vous cite le premier post de Nostra à propos de la composition des équipes :


Nostradamus a écrit:
« Ces équipes-là seront composées de quatre à cinq Alchimistes, un Spécialiste, deux Traqueurs et autant de Chasseurs. » – en parlant des groupes qui sont partis vers l’ouest;
« Vos groupes seront composés d’au moins cinq Traqueurs, trois Chasseurs et un Spécialiste. Les chanceux auront le droit à un Alchimiste. » – En parlant des groupes partis ailleurs qu’à l’ouest.
Concrètement, revoyez le nombre de membres par équipe à la hausse (plus de membres par équipe, mais il y aura moins d’équipes). Également, il y a un peu plus de Chasseurs pour les équipes parties ailleurs qu’à l’ouest (entre 4 et 6), étant donné que la zone a été décrétée plus dangereuse.

FINALEMENT! Mancinia, concernant Shapûr, si tu veux, il peut faire partie du groupe de Miles ^^

Crédit pour la Chimera : The Beastmaster by Ilse Gort



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Dim 27 Sep 2020, 01:32


La pêche aux cadavres d’Omos et des autres Corbeaux dura une petite heure. Ils purent ramasser seulement que quatre corps. Ce qui fût le plus dur, c’était de laisser ceux qu’on voyait flotter un peu plus loin. Cependant s’y rendre était synonyme de danger : les Sirènes pouvaient revenir rapidement, en partant du principe qu’elles n’étaient pas restées là à les attendre et il y avait aussi les algues qui pouvaient corrompre l’esprit d’Omos, déjà qu’il se sentait mal. Ils prirent donc le choix difficile de se retirer et de revenir avec leur maigre récolte. Les corps ramenés furent pris en charge les spécialistes et les alchimistes de la tente de soin.


- Merci jeune homme. Vous devriez vous rendre à la tente de commandement, il y a Rekon qui fait une répartition des équipes.


Omos hocha, la tête et se rendit à l’endroit ou les équipes se réunissaient. On l’interpella et cherchant du regard, il vit un groupe de corbeaux qui lui faisait des signes.


- C’est bien toi Omos Nasatraé ? Apprenti d’Azrina ?


- C’est bien ça ! J’allais me rendre à la tente pour prendre mes ordres. Normalement, je suis censé être affecté à une équipe d’alchimistes.


- Exact ! On doit aller dans la partie Ouest de l’île. T’as tes armes ? T’es prêt à partir sur-le-champ ?

- Oui Madame. J’ai mon épée, on prend de quoi faire un avant-poste ?


- Pas besoin. Il y a déjà des avant-postes d’établi. On va se rendre à l’un d’entre eux puis on va explorer. Bien ! Ne perdons pas de temps.


Le groupe commença à s'engouffrer dans la jungle. C’était la première fois qu’Omos évoluait dans un environnement comme celui-ci. La chaleur était étouffante, les obstacles étaient de partout. Souvent, l’Ondin trébucha sur des racines, se prit dans des lianes, pesta contre les moustiques. Au bout d’une heure de marche, ils arrivèrent au point de ralliement le plus loin au sud-ouest. Ils trouvèrent quelques corbeaux en poste ici et discutèrent principalement des dangers potentiels des environs. La cheffe de son groupe hocha la tête et ils repartirent après que les alchimistes se soient équipés pour pouvoir faire des prélèvements.


- Bien, j’ai discuté avec l’un des éclaireurs. Apparemment des champignons très intrigants et inconnus ont étaient remarqués pas très loin. Allons-y.


Il se passa quelques minutes de marche ou rien de bien intéressant se passa jusqu’à ce qu’ils débouchent sur une petite clairière truffée de champignons qu’Omos ne connaissait pas et n’avait jamais vu dans les livres de l’école.


- Ca vous quelque chose ça ? C’est étrange cette couleur jaune sable ...


L’Ondin se pencha pour en toucher, le contact avec le champignon lui provoqua une intense brûlure, par réflexe, sous le coup de la douleur, il retira son doigt, mais fut soumis à une étrange résistance, en forçant plus il arriva à le retirer. Son doigt était rouge et il était très douloureux. Un alchimiste se pencha aussitôt sur l’apprenti.


- Inconscient ! Laisse nous ce genre de choses, c’est à nous de gérer ça. Ton boulot à toi, c’est de nous protéger.


- Pardon monsieur…


- Montre-moi ton doigt. Tu ressens quoi ? Il faut que je sache… En espérant que tu ne te sois pas chopé une merde…


- J’ai ressentit une douleur forte et quand j’ai voulu retirer mon doigt, je n’ai pas pu dans un premier temps, comme si mon doigt était collé dessus.


- Mm. C’est bizarre. La peau de ton auriculaire est comme rongée… Comme si tu l’avais trempé dans de l’acide… Pas comme une brûlure et puis cette ….


- ATTENTION !


C’était un des traqueurs qui avait donné l’alerte. Tous se retournèrent vers lui. Ce dernier se tenait en position d’attaque avec son arc et pointait l’Est.


- Qu’as-tu vu ?


- Entendu. C’est rapide et ça se rapproche de nous. La carte ?! Elle dit quelque chose ou pas ?


La cheffe du groupe la sortit et l’ouvrit rapidement.


- Un monstre apparemment… Non attendez. Deux ! Deux croix très serrées. Tout le monde en position. Petit, tu te sens ?

- Oui ça va !


Omos dégaina et se position à côté de l’autre chasseur. Les traqueurs prirent placent sur à l’écart, dont un qui escalade un arbre se mit sur une branche. Une femme, qui était la spécialiste, sortit de son sac à dos un piège qu’elle posa rapidement en direction de la menace. Omos l’avait déjà vu, c’était un piège basique constitué d’un fil en acier qui était accroché à ses extrémités par deux pieux en bois planté dans le sol et renforcé magiquement pour s’ancrer durement dans la terre. La tension montait rapidement, car ils entendirent bientôt le bruit que les traqueurs avaient entendu plus tôt. C’était gros. Très gros et ça avait l”air d’aller vite, comme si ça chargé.


- Oh bordel de…


Il eut tout juste le temps de se jeter sur le coté que deux grosses bêtes à cornes déboulèrent. La première se prit les pattes dans le piège et donc au sol lourdement. Mais la deuxième passa sans encombre et continua sa charge en direction du jeune apprenti.


Mots:833

Omos part donc avec un groupe vers l'Ouest. Ils se rendent dans un des camps temporaires de la zone ( le plus éloignés ) et font ensuite trouver une clairière avec des champignons couleur sable. Omos en touchera un sera légèrement bléssé. Ils vont être intérromput par les deux Rhycérros. Un se prendra les pattes dans un piège ( l'immobilisant temporairement ) l'autre chargera Omos. Pour l'instant il ne signale pas l'attaque sur la carte.
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Stanislav Dementiæ
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Stanislav Dementiæ
Dim 27 Sep 2020, 08:12





Sylbille avançait lentement, le cœur battant. Elle observait attentivement les alentours, usant de son troisième œil pour percevoir son environnement avec plus de clarté. Elle détestait les forêts, bien qu’elle y soit désormais habituée : de nombreuses Chasses impliquaient de s’aventurer dans des zones boisées. Cette jungle-ci était cependant particulièrement dense, rendant la visibilité plus ardue. Un souci qui ne posait pas de mal aux Traqueurs, dont les sens surdéveloppés les rendaient plus aptes à se déplacer dans ce genre d’environnement, mais le reste des corbeaux se retrouvait légèrement handicapé. L’Orisha sentit les poils de sa nuque se hérisser ; elle tourna la tête. Ses yeux hétérochromes ne captèrent rien mais son troisième œil, lui, sembla discerner une forme étrange, comme un spectre brumeux se rapprochant dangereusement d’elle et de son groupe. Deux-mètres. Un mètre-cinquante. Un-mètre. Moins. Elle voulut prévenir ses coéquipiers mais les mots restèrent coincés dans sa gorge. L’adrénaline la submergeant, le corps de la chasseuse sembla réagir de lui-même : la brune s’empara de sa lame et elle la brandit au-dessus de sa tête, attrapant la jeune Chasseuse à ses côtés pour la pousser derrière-elle, hors de portée de la menace. Son coup fut cependant paré avant qu’elle ne puisse le porter : une main venait de se refermer sur son poignet. Avec un hoquet de surprise, la Gandr écarquilla les yeux tandis que l’imposante silhouette de Bröon se matérialisait face à elle. Il lâcha sa prise sur la jeune femme qui soupira de soulagement en le reconnaissant. « Qu’est ce que vous faites là. » demanda le Traqueur d’un ton bourru. Il y avait presque une pointe de reproche dans sa voix. Sylbille ne s’en offusqua pas pour autant : elle était habituée au caractère bourru de son acolyte. « Rakon nous a envoyé. » répondit-elle à voix basse. L’homme fixa sa coéquipière un instant avant de détailler le reste de l’escouade, puis de revenir sur la brune. « Tu empestes le sang. » informa-t-il. Sylbille fronça les sourcils. « Impossible. J’ai bien fait le Rite d’Ablution et – » « Tu empestes le sang. » insista-t-il d’un ton ferme, irrévocable. Sylbille grimaça. Elle avait effectivement mariné dans le sang de ses frères d’arme en nettoyant le quai du navire et en rapatriant quelques hommes sur la plage. Elle revoyait encore les sillons pourpres se dessiner sur le bois, l’odeur lui prendre au nez, les visions d’horreur s’imprimer sur ses rétines. Se remémorer ces moments suffit pour faire ressurgir une nausée. Elle pesta entre ses dents. « Les sirènes. » lâcha l’homme. « Odlasin. L’odeur est persistante. » Sylbille papillonna des yeux un instant. Elle avait effectivement été éclaboussée par le sang de l’une de ces Vipères des Mers. Comme si cela pouvait lui permettre de se débarrasser de la puanteur marrine, elle passa une main sur la zone touchée et frotta énergiquement. « Etonnant que vous n’ayez pas été attaqués plus tôt. » Un rire rauque et ironique perça la conversation. « Tu plaisante ? » rétorqua Evelyne d’un air exaspéré. Elle et le reste du groupe s’était rapproché du nouveau venu. Les autres chasseurs observaient les alentours pour surveiller leurs arrières. « On a pas arrêté de se faire sauter dessus. Belettes ailées ; Miokats ; Naglahr… Je comprends mieux pourquoi, maintenant. » Elle jeta un regard mauvais à la Gandr, comme si cette situation était de sa faute. Bröon hocha gravement de la tête. « Si j’ai pu le sentir, les monstres le peuvent aussi. L’Iritronelle dans le sang doit les agiter. »

Le Traqueur se tendit et se tourna subitement. Il toisa la jungle puis s’accroupit, tirant Sylbille dans sa chute et invitant ses voisins à en faire de même. Evelyne fit signe à ses subordonnés d’imiter l’Orisha. « Qu’est-ce qu’il se passe ? » s’impatienta la cheffe. « Des cris. » La blonde retint un soupire d’exaspération. « Des cris ? » répéta-t-elle, irritée. Elle s’attendait à une véritable menace. S’il était le seul à avoir entendu le cri, cela voulait dire qu’ils n’étaient pas en danger – pas dans l’immédiat, du moins. « Ne bougez pas. » Bröon redevint invisible. Sylbille ne sentit plus sa présence à ses côtés : en ouvrant son troisième œil, elle perçut une forme vague s’éloigner. « Tss. » La Spécialiste s’empara de la carte qu’elle examina en fronçant les sourcils. « On ne peut pas rester là. Il faut bouger, et vite, si l’on veut réussir à rejoindre le campement sans – » Un bruit sourd attira son attention. Sylbille regarda dans la direction du bruit également : Savanah venait de s’effondrer sur le sol. Un éclat noir brillait au milieu de sa gorge, enfoncé ; des gerbes de sang et quelques bulles s’évadaient de sa plaie dans des bruits de borborismes inintelligibles. Sylbille s’attarda sur quelques détails – la mare rouge qui grossissait à vue d’œil, l’humidité de l’air qui collait à sa peau, le poids de sa lame contre sa cuisse, les grognements de ses acolytes en voyant le spectacle d’Ezechyel. Lentement, elle releva les yeux. Une ombre noire et mortelle se tenait sur une branche.

Le monstre feula puis bondit vers la Chasseuse.

821 mots.
Sylbille est en marche pour rejoindre un campement mais son groupe se fait régulièrement attaquer.
Bröon [Traqueur] les retrouve. Malgré le Rite d'Ablution,Sylbille empeste le sang de Sirène : l'Iritronelle a rendu l'odeur tenace. (Donc ceux qui ont été directement éclaboussés, vous risquez d'être régulièrement attaqués.)Bröon entend les cris du groupe de Filia et décide d'aller voir ce qu'il se passe. Dès qu'il part, le groupe se fait attaquer par un monstre.



Merci Kyky  nastae
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Mancinia Leenhardt
Dim 27 Sep 2020, 23:53

Un des Corvus avait toutes les peines du monde à trouver une position dans laquelle son corps ne le fasse pas souffrir. Il avait, manifestement, plusieurs côtes cassées et son dos, qui avait été projeté contre le mât de son navire avec violence, ne rajoutait qu'une couche à ses tourments. Son nez avait également subi des dégâts et une ecchymose autour de l'oeil gauche agrémentait le tout. Ah, mais carrément qu'il avait eu de la chance ! Ces salopes des mers n'avaient eu aucune pitié, alors ils n'en avaient pas eut non plus à leur égard. Il y avait plusieurs disparus et des cadavres avaient été ramenés des eaux. Shapûr évitait de grimacer outrageusement, démontrant son agacement, mais il n'était pas le plus à l'aise dans ce genre de situation. De mauvais souvenirs revenaient à l'assaut de sa mémoire, ce qui ne l'engageait en rien à rester dans les environs, pour autant, il devait bien progresser. L'Humain en avait l'habitude, c'était comme d'habitude ... Quittant la tente dans laquelle il se trouvait, ce dernier s'assurait au mieux de dissimuler les odeurs émanant de lui, celles qui aurait pu mettre des animaux étranges sur leurs traces. Ce serait con de se promener avec une cible dans le dos. Tout ce qu'il se passait ici était un mélange entre ses anciens combats et les événements récents de Myngrimu. Le résultat restait, toutefois, le même. Mourir, c'était pas quelque chose de malin. Le temps de ses soins avaient vu l'apparition de quelques progressions.



Devant Rekon, le Traqueur était relativement soucieux, ne parvenant pas à mettre la main sur ce qui le dérangeait. C'était son instinct, peut-être ? Était-il devenu couard de partir à l'aventure ? Nan, ça ne lui ressemblait pas, ça. C'était seulement que les choses avaient mal débutées, c'est tout, voilà. Ça irait mieux avec le temps. En se grattant l'arrière du crâne, l'Humain essayait de lire convenablement la note. Non, parce que c'était vraiment mal écrit ce machin et vu qu'il galérait à reconnaître certaines lettres, c'était encore la compliqué de s'y retrouver. C'était une petite victoire en soi de savoir se débrouiller seul là-dessus, au moins. Ses appréhensions cédaient bien rapidement devant la fierté. P't'être que rien ne changeait vraiment, soupira-t-il pour lui-même. Peu importait où il se trouvait, il y avait des imprévus, des nouveautés, du changement. Oui, vraiment, un peu. Beaucoup. Des choses surprenantes aussi. Il papillonnait des yeux en les relevant, tout en remettant convenable son arc dans son dos.

Eh ben.

Oui, très bien.

Ça promettait.



Ce qui semblait être une mission ordinaire à ses yeux, bien qu'assez exceptionnelle, devint rapidement une gageure de taille. Ils avaient suivis une sorte de sentier naturel, mais les aléas et autres découvertes se succédaient quasiment en continu. Entre retours en arrière, détours inévitables et chemins impraticables, l'équipe avait la sensation de tourner en rond, ne progressant qu'à la vitesse d'un escargot humain. Leur vision pouvaient se reposer sur pas mal de détails à chaque détour. Une touffe de poils accroché dans un entrelac de ronces, une empreinte ancrée dans le sol boueux, une vieille marque de combat contre un arbre, quelques os répandus en contrebas ... Il y en avait pour tous les goûts. Ces créatures étaient maîtres en ces lieux. Ça n'allait pas être simple de cohabiter avec des voisins qui avaient du mal à s'entendre entre eux, de base. Alors que son regard s'attardait sur les hauteurs d'un tronc immense, à la recherche d'une énième trouvaille, il vit un truc blanc passé, très vite, manquant de lui arracher un cri, à défaut d'un sursaut. Du calme, tu es aussi tendu qu'un arc. Atterrissant à quelques mètres de lui, vers leur collègue tenant la carte, dont le visage anxieux, Sahpûr ne cessait d'être surprit. Comment est-ce qu'il arrive à faire ça ? C'est pas Humain ... Ah. Évidemment. Et c'était repartit pour le détour ! En soi, marcher ne les dérangeaient pas. C'était surtout éviter le danger, parce qu'ils avaient bien conscience que la moindre erreur pourrait mettre le groupe en péril.

Débouchant sur une clairière qui lui donnait l'impression d'être un immense espace, Shapûr eu l'impression de pouvoir respirer sans prendre le risque que les Aetheri savent quoi lui retombent dessus. C'était véritablement qu'une impression, hein. Ça durait quoi, trois minutes à tout péter ? Le cri strident qui semblait émaner des entrailles les plus lugubres de cet endroit les clouaient au sol. L'Humain se sentait glacé tout d'un coup, observant ses compagnons d'un air surprit. Ils ne s'étaient pas vraiment attendus à ça. Ils étaient resserrés, les uns contre les autres. Un assaut, dans un territoire inconnu, pouvait surgir de n'importe où. Ce bruit lui rappelait d'ailleurs vaguement le son des ailes des Vils dans les ruelles désertes de ... !

D'en haut !

Ailes déployées en dégringolant des cieux sur leur position, le Chimera les auraient écraser sur place s'ils n'avaient pas eu les réflexes nécessaires. Shapûr se laissait retomber sur le côté, disparaissant dans un des buissons environnants, plus parce que c'était sur son point de chute que par réelle couardise. Jurant à voix basse, l'Humain essayait de rester à couvert, tant sa proxémie avec la créature lui aurait coûté la vie s'il terminait sous ses pattes. Allongé au sol, le nez quasiment collé contre la tête, une branche du buisson, cassé, perdu dans ses cheveux, l'homme restait immobile un instant. Dieux, il avait presque failli avoir une attaque ! En essayant de se redresser, sans se prendre une branche plus épaisse contre le sommet du crâne, il observait la créature à travers les feuilles, ses épaisses griffes s'enfonçaient dans le sol, y laissant des marques qui aurait broyer n'importe lequel d'entre eux. Sa longue queue déroulée aurait pu simplement transpercer le torse d'un imprudent. Se redressant, ses babines retroussés dévoilaient ses crocs, visiblement, un bon repas se trouvait ici. Eux. Oh, va te faire ! Sortant sur le côté, il mis un genou au sol, dégainant son arc en attirant le moins possible son attention, sa main se dirigeant vers le haut de son dos où se trouvait son carquois. Doucement, retirant une du lot avant de ramener sa flèche vers l'arme, y installant le projectile. Ramenant ce morceau de bois flexible vers lui, il commençait à tendre la corde dans la direction de l'animal jusqu'à ce que sa main soit presque à côté sur mon épaule.

Sa peau risquait de brisé ce petit bout de bois. Ses yeux n'étaient pas vraiment bien tournés dans sa direction, ce serait trop imprécis. Viser sa queue caudal risquait simplement de le rendre d'autant plus dangereux s'il l'élevait contre l'un d'entre eux. Ne bouge pas. Attends le bon moment. Il tournait la tête. Leurs regards se croisèrent, du moins, l'Humain en eu l'impression tout en relâchant sa flèche.

Post III - 1135 mots
Shapûr essaie de survivre 8D
*se colle contre Miles*
Si tu veux dire que mon perso est explosé, tu peux te faire plaisir ! /sbaff


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Mer 30 Sep 2020, 21:11



Omos courra en direction de la bête qui se préparait à charger. Il fit de grands signes et beugla de toutes ses forces pour faire en sorte d’être la cible. Ce qui fonctionna, un peu trop même. Un des deux traqueurs en hauteur lui lança.


-Fais gaffe ! Le Rhycérros va te charger. Attire-le contre vers les arbres !


Le Rhycérros gratta furieusement le sol de son énorme patte, envoyant l’air des champignons qui furent envoyés dans la jungle. Puis il se mit à charger enfin. Le temps fut comme suspendu. Il entendait à peine le bruit des explosions des potions que lançaient les alchimistes. Omos perçut un bruit sourd se répétait.


BOUM BOUM


Qui se répétait et qui s'accélérait surtout. Il ne savait pas d'où ça venait. Le Rycérros était à cinq mètres quand il comprit que c'était son cœur qui battait et qui provoquait ce bruit sourd. Omos savait qu'il devait bouger, mais ces jambes étaient paralysées, il avait peur. Était-il vraiment prêt à aller sur le terrain ? Et si les autres missions qui s'était passées à l'extérieur de l'école étaient que des coups de chance ?


- Bouge Omos !


Il fut arrivé à la réalité, l'apprenti roula sur le côté et la bête continua sa course et arracha des arbres en voulant arrêter sa course. Omos eut juste le temps de se relever avant de remarquer que déjà deux flèches s’était planté sur son flanc, mais cela n’avait pas dut  lui faire grand chose, car le Rycéross se retourna et se prépara à une autre charge. Un hurlement sourd attira leur attention et ils se retournèrent vers le premier Rycérros qui venait de rendre son dernier soupir. Il venait de se faire abattre par les efforts conjoints des Alchimistes, du spécialiste ainsi que de l'autre chasseur. Le Rycérros d'Omos poussa un hurlement se releva sur ses pattes arrière avant de retomber lourdement sur le sol et de foncer sur le groupe qui avait abattu son partenaire. Omos ne tenta pas d'attirer son attention, c'était impossible dans l'état dans lequel se trouvait la bête, il sauta sur le côté, mais cette fois-ci, fut trop lent et en passant à son niveau, la créature lui donna un violent coup de dent. Omos eut le souffle coupé alors qu'il fut projeté violemment contre un arbre et perdit connaissance.


L’apprenti se réveilla alité sur un lit improvisé avec des feuilles et de l’herbe. En voulant se lever trop vite, il eut une vive douleur dans les côtes, qui lui arracha une grimace et il retomba par terre.


- T’es revenue à toi gamin ?


En tournant la tête, il vit les membres de son groupe et qu’ils étaient retournés dans le campement improvisé qu’ils avaient visité plutôt. D’une voix fébrile et en se relevant, lentement cette fois-ci, il demanda.


- Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Je me souviens de m’être fait envoyer dans les airs par le deuxième Rycéross et d’avoir percuté… Un arbre, je crois ?


- C’est ça. On a réussi à gérer le bestiau ne t’en fais pas. Ces nombreuses charge raté l’avait un peu étourdi. Ensuite, on s’est occupé de toi et on est revenu ici pour te soigner, fort, heureusement, tu as juste une ou deux côtes fêlées, ton armure t’as bien protégé.


Omos souleva son armure légère et ses habits et vit un bandage qui avait été appliqué.


-Merci… Je n'ai pas étais très utile…


-Pourquoi tu dis ça ?


-Eh bien, je suis censé être apprenti chasseur, les chasseurs chez les corbeaux sont censés être en première ligne et protéger ses alliés des monstres et ennemis…


- Tu as oublié que tu t’es occupé du Rycéross seul pendant qu’on s’occupait de l’autre et…


- Mais il y avait les deux traqueurs qui me couvraient…


- Ils étaient en hauteur et leur attaques ne faisaient pas grand chose et puis tu n’es qu’un apprenti.


- Si vous le dîtes. Sinon ! Vous avez pu en savoir plus sur ce champignon ?


- Oui ! Il se trouve que c’est une merveille de la nature ! Le champignon se nourrit de toute matière organique qui se retrouve en contact avec lui et en plus, il dispose de touts petit crochets qui vont empêcher la proie de partir, et même les choses les plus fortes.


- Et c’est que les matières organiques ?


- Oui, on a testé le tissu, l’acier, le cuir… Rien ne passe ah et ça absorbe aussi les matières organiques non-vivantes. On a essayé avec des morceaux des Rycéross et le champignon à quand même commencer à les manger. Ils nous faudrait nos installations à l’école pour l’étudier correctement. En attendant, on a mis quelques spécimens dans des sceaux rempli de terre pour les transporter.


- Ils ne risquent pas de ronger le bois ?


- Non, leurs racines n’ont pas les mêmes propriétés, nous sommes tranquilles à ce niveau-là. Nous nous reposons encore un peu et nous partons plus au sud cette fois. J’attends juste le retour des éclaireurs.


Quelques minutes, plus tard, les deux traqueurs étaient de retour, après avoir pris connaissance de l’état de leur camarade, ils signalèrent un événement particulier. Plus loin au sud, la jungle débouchait sur une vaste plaine, avec peu de relief et de l’herbe montant jusqu’aux genoux. Ils qualifièrent l’endroit de similaire aux Terres Émeraudes, mais ce qu’ils avaient noté, c’était la présence d’un troupeau d'une vingtaine de créatures inconnues.


- Ils sont très étranges… Ils ont l'apparence d'éléphants, mais avec des caractéristiques très particulières.


Ses compagnons les écoutèrent avec un silence presque religieux.


- Du haut de leur tête jusqu'à la base de leur dos, ils ont deux rangés symétriques d'excroissance osseuses et certains d'entre eux possèdent des cornes arrondis au-dessus de leur oreille… On soupçonne que c'est des mâles qui ont cette particularité.


La spécialité se gratta le menton.


- Et vous ne savez pas s'ils sont agressifs ? Territoriaux ?


- Pas du tout. On n'a pas poussé la recherche jusqu'à là.


Elle se retourna vers la cheffe du groupe.


- Nous devrions aller voir ! Notre but est certes les plantes, mais nous ne pouvons pas passer à coté de ça.


- Je suis d'accord. Notons-le sur la carte au cas.


Le groupe attendit encore un peu et parti en direction de cette espèce inconnue.



Mots :1054

Omos et son groupe se débarrasse des deux Rycéross. ( Omos sera légèrement bléssé, mais rien de grave. )  Je ne sais pas s'il y a un moyen du coup d'éffacer les marques faites sur les cartes, mais si celui-ci à était donné, je supporse que les pnj et nos personnages doivent être courrant.


Son groupe fait aussi deux découvertes ! Des champignons, qui au niveau du champeau, peuvent aggriper et manger tout ce qui est organique ( qu'ils soient mort ou vivant ). ET Plus au sud, après la jungle, dans un vaste plaine se trouve des créatures à l'apparence d'éléphants qu'ils décident d'aller voir. Ce qui sera noté sur la carte par un gros X.

Champignons découverts:
Créatures découvertes:
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