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 Un loup et un Rapace [Inell]

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Jeu 05 Sep 2019, 16:42

Après de longues semaines avec les chutes de neige dans le territoire, je pouvais enfin mettre le nez dehors. Le soleil était présent avec quelques nuages gris. Cela faisait du bien de ressentir la chaleur de cet astre. Cependant, ses rayons n’étaient pas assez puissants pour faire fondre la neige de nos habitations. Nous avions encore de la nourriture pour quelques semaines. Mais nous étions si nombreux dans le village, que les stocks baissaient rapidement et en continue. Heureusement, nous n’avions pas encore eu de vols venant d’autres villages ou d’Evershas errants dans la zone. Neeha était loin d’être terminé, cela venait à peine de commencer justement. En pensant à cela, je croisais les doigts qu’aucune personne ne soit morte pendant ces premières semaines. Tous les jours, je vérifiais si les enfants étaient en bonne santé, s’ils étaient toujours présents. Les mères leur avaient interdit d’aller jouer dehors, dans la neige. Même si certains avaient réussi à échapper à la surveillance des parents. Nous étions obligés de les retrouver et de les ramener à leur domicile avant que la nuit ne tombe sur le Rocher au Clair de lune. Par contre, nous n’avions pas assez prévu la quantité de bois pour nous réchauffer. Le groupe qui s’était chargé de cette tâche, avait pris des arbres morts et ceux qui étaient malades afin de laisser les jeunes poussés correctement. Il fallait penser au renouvellement de la faune et de la forêt dans notre belle forêt. C’était Dhavala qui m’avait appris cela.

Mon compagnon d’aventure était une personne ayant beaucoup de connaissances dans la chasse. Durant notre grande période, il m’avait appris à bien différencier les espèces, leur sexe, mais d’autres astuces plus utiles les unes que les autres. J’étais vraiment heureuse de l’avoir rencontré dans cette circonstance. La vieille guérisseuse, Kalya, commençait à être inquiète, car les plantes médicinales commençaient, elle aussi, à s’épuiser avec les jours passés. Cependant, la plupart des plantes poussaient durant Renha. Donc, elles étaient introuvables pendant la saison des Neiges. Alors, je devais quand même essayer de trouver des soins, en descendant dans la vallée. Même si j’avais la capacité de voir sous mon Totem, les bourrasques de vents glacials m’empêchaient de voler correctement. Le froid me faisait geler mes ailes au bout de quelques minutes de vol. Ce n’était pas bon pour moi, je ne résistais pas longtemps au froid. Je me levais tôt pour partir les cueillir, si j’en trouvais, bien évidemment. Des hommes coupèrent des bûches de bois pour alimenter les foyers et les braseros. Quant à moi, je pris mon grand manteau en peau d’ours qui me tenait bien chaud, même mon corps résistait au froid naturellement. C’était l’ours que nous avions tué, Dhavala et moi-même, pendant notre grande chasse avant Neeha. J’avais réussi à récupérer la peau, afin de la nettoyer, la sécher en intérieur pour me fabriquer un manteau, avec l’aide du village. Je n’avais jamais fait cela de ma vie, ce fut une grande première. Chaque jour, j’apprenais de nouvelles choses. Cela me faisait du bien de me sentir vivante, en vie et de me cultiver encore et encore. La vie était magnifique.

Avant de partir en quête de plantes, je décidais d’aller prier Phoebe. J’entrais dans un petit temple à la gloire de notre Déesse. L’encens s’échappait du temple. J’aimais me recueillir devant l’autel de notre Déesse de la Nature. Je lui rajoutais une baguette d’encens, avec quelques petites offrandes de nourriture, pour qu’elle nous aide à franchir cette étape. De plus, j’allumais de nouvelles bougies pour illuminer l’ensemble de la maison. Il n’y avait personne à cette heure. Je prenais le temps de lui adresser quelques petites paroles : « Phoebe, je t’en prie, protège-nous du froid et des malheurs dans notre peuple. Je t’en prie, entend-nous. » Je fermais les yeux tout en lui parlant. Après cette petite prière du matin, je pris mon sac de cuir pour partir à la cueillette. Il fallait que je descende tout en bas de la vallée, afin d’espérer de ne plus voir de neiges. Je marchais pendant des heures entières tout en regardant s’il n’y avait pas de plantes utiles pour les soins. Les terres étaient gelées, tout recouvert d’un manteau de neige fraîche. Ce n’était pas évident de repérer des plantes, mais aussi de marcher correctement. Je n’avais pas envie de me transformer en mon totem… C’était pratiquement impossible de récolter quoi que ce soit pour le moment. Les plantes étaient mortes sans soleil et dans ce froid mordant. Soudain, je vis une silhouette. Je plissais les yeux pour le reconnaître, mais son physique ne me disait rien. Je restais sur mes gardes tout en le fixant. Je n’osais même pas parler pour le coup. Je devais rester discrète et silencieuse.

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Dim 08 Sep 2019, 23:34

         Il avait neigé toute la nuit. Je n’avais aucune idée de l’endroit où je me trouvais. Tout ce que je savais c’est que le peu de temps que j’avais réussi à gagner sur mes poursuivants ne suffirait pas à me tirer d’affaire. Les bourrasques avaient effacées mes traces, mais a présent que le temps s’adoucissait, la traque allait reprendre. Appuyé contre un arbre, j’observai les alentours. Couvert d’un manteau blanc, la vallée n’offrait aucun endroit pour se cacher et encore moins une position facile à défendre. Derrière les collines, le soleil se levait, teintant de rouge le ciel matinal. Au loin, un cheval hennit. Il était grand temps de repartir. Je me remis en route, l’épée au poing, sans direction précise. J’espérais que la neige ralentirait les mercenaires qui me suivait, même si je n’y croyait pas trop.

          Contrairement aux habituels bandit de grand chemin qui m’attaquaient régulièrement, les mercenaires étaient bien entraînés au combat et rompu à l’art de l’embuscade. Je n’avais pas remarqué le piège qui se refermait autour de moi avant de sentir la première flèche me transpercer l’épaule. La deuxième, par bonheur, n’avait fait que m’égratigner les côtes en ripant sur mon pourpoint de cuir. J’avais vu quatre hommes, habillés en blanc, me foncer dessus, lames au clair. Leurs tenues, entièrement blanches, se fondaient parfaitement dans le décor, révélant par la même la nature onéreuse de leur équipement. Une simple troupe de mercenaire n’aurait pas pu se payer des manteaux de si bonne facture, quelqu’un de fortuné avait donc dû leur fournir. C’est sur ces pensées que j’embrochais le premier. Légèrement plus rapide que ses compères il pensait certainement que la flèche m’empêcherait de me défendre efficacement. Je lui ai vite prouvé le contraire. Les trois autres, voyant le cadavre s’effondrer dans la neige, ralentirent l’allure pour m’encercler. Plus malin que le premier, ils m’attaquèrent de concert. Par chance, ou par miracle, je réussi à parer deux épées qui fonçaient doit vers ma tête. La troisième m’atteignit et traça un long sillon sanglant sur mon flanc droit. L’adrénaline se faisant ressentir, j’attrapai celui qui venait de me blesser pour le jeter sur les deux autres. Profitant du laps de temps que m’offrit cette distraction je me mis à courir. Je regrettais de n’avoir jamais réussi à me transformer. Un loup aurait été beaucoup plus habile pour fuir sous les frondaisons que l’Evershas pateau que je suis. Les flèches sifflant à côté de moi, je fuyais toujours plus vite, creusant l’écart entre moi et mes poursuivants.

          J’avais traversé rivière et bosquets pour me cacher et effacer mes traces et c’est épuisé, transis de froid et de faim et affaibli à cause de la perte de sang que j’arrivais dans la vallée. Après avoir soufflé quelques minutes, je me remis en route pour m’arrêter quelques instants plus tard. La douleur devenait insupportable. Le monde commençait à tanguer autour de moi. Alors que je me sentais faiblir, j’aperçu une silhouette plus loin avant. Quelqu’un, emmitouflé dans un énorme manteau m’observait. Avant d’avoir pu esquissé un geste ou prononcer un mot, un élancement sur le côté me tira un cri de douleur et je sombrais dans l’inconscience.

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Mer 18 Sep 2019, 14:53

La matinée était bien fraîche. Le soleil ne faisait pas d’effort pour me réchauffer pendant que j’étais partie récolter des herbes pour le village. Même si le froid ne me faisait pas peur, je n’avais pas envie de rester des heures dans la neige, à creuser dans la terre glaciale pour récupérer des herbes. Le village en avait bien besoin, certes, mais il fallait que je pense à moi aussi. Je pourrais perdre mes doigts, si je creusais avec mes mains. Heureusement que j’avais pris avec moi, de petits outils pour m’aider dans la récolte : Une pelle, une petite faux et un couteau. Je m’étais fabriquée un nouveau sac pour mettre à l’intérieur les plantes, au lieu de me triballer un grand panier en osier. Ce n’était pas pratique, j’avais besoin de mes deux mains. Même si le temps était calme et beau, la neige ne fondait pas et je ne pouvais pas avancer comme je le voulais. Cela m’empêchait de marcher et de repérer ce que je voulais. Mince ! Puis, j’avais entendu des bruits de pas venant de ma gauche. Un animal ? Non, c’étaient des pas bien plus lourds et conséquents. Je relevais le nez afin de regarder autour de moi. Ce n’était pas bien compliqué de repérer une personne dans ce paysage blanc.

Enfin, je trouvais ce bruit sourd. Un homme. Un homme blessé. Et cette personne s’était écrasée dans la neige d’un seul coup. Je restais statique pendant une demi-seconde avant de lui porter secours. Je courrais à travers les arbres, sans reprendre mon souffle. Je ne savais pas qui il était, mais je ne pouvais pas laisser une personne blessée dans la nature. L’homme s’était écrasé la tête la première dans la neige. Son corps était froid, et il avait une sérieuse blessure au niveau de son flanc droit. Il avait perdu énormément de sang, en juger l’absorption de ces vêtements. Je le retournais sur le dos pour voir l’étendu de ces blessures… « Merde ! » Ce n’était pas beau à voir. Cela devait faire plusieurs jours qu’il marchait dans le territoire avec ce flanc ouvert. Une infection était à prévoir. Je lui touchais le front doucement. Il était brûlant. Il fallait que je le ramène au village rapidement et sans plus tarder. L’homme était grand et imposant, je ne pouvais pas le porter sur mes épaules. Je décidais d’utiliser la téléportation directement. Je me concentrais pendant quelques secondes pour visualiser ma maisonnette dans le village au nord.

Puis, je me téléportais directement dans ma maison en bois. C’était une maison simple, sans plus, peu décorer. Je le portais sur le canapé afin de vérifier son état de santé. « C’est vraiment mauvais ça … » L’homme continuait de s’épuiser et une fièvre montait encore et encore. Son teint était pâle, son cœur ralentissait de minutes en minutes. « Si tu m’entends, je suis désolée pour ce que je vais faire par la suite. J’espère que tu me pardonneras ! » Je devais le déshabiller pour voir l’ensemble de la plaie. Je lui retirais l’ensemble de ces vêtements, principalement, le haut de son corps. La plaie était assez grande, elle avait été faite par une lame bien aiguisée. Je préparais de l’eau chaude, des plantes médicinales afin de désinfecter la plaie et lui donner des remèdes. Je nettoyais la plaie avec un chiffon propre trempé dans l’eau chaude.

Puis, j’appliquais des herbes pour désinfecter la plaie. Une fois fait, je recouvrais la blessure avec un baume avant de bander le torse et le ventre pour cicatriser. Cela m’avait pris deux bonnes heures à faire tout cela avec soin. Je ne connaissais pas l’identité de l’homme. Je n’avais pas peur, mais je me posais des questions sur son passé. Je décidais d’allumer un feu avant de m’installer dans le fauteuil à côté de lui avant de m’endormir aussitôt. L’hiver n’était pas fait pour moi, on dirait. J’avais tendance à me ramollir avec ce grand froid. En tant que rapace, je ne craignais pas réellement le froid, mais je faisais moins d’effort durant cette période. Cela ne me plaisait pas beaucoup…

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