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 C'est l'histoire de la blague d'Amshloumkarhya

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Dim 04 Aoû 2019, 23:07




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Intrigue/Objectif : Amsh chéri demande / ordonne à Devaraj de plonger dans le halo qui a englouti Lilith et Circë. 8D

«Le halo ! Votre épouse ! Euh ex... votre soeur ! La Reine ! Enfin l'ancienne ! Le... » L'homme ruisselant de sueur après une course visiblement éprouvante, en proie à une panique dépassant ses forces, s'évanouit sur le parquet de la chambre du Suprême de l'Au-Delà. Ce dernier, encore couché dans son lit, regardait la masse inerte d'un air endormi. Chaque journée apportait son lot de surprises quand on était roi des Chamans, mais il ne s'était pas attendu à cela. Il s'était réveillé avant l'arrivée turbulente du garde, comme sortit brutalement de son sommeil par un cri, ou plutôt un appel lointain lancé par une voix familière. C'était idiot. Il ne voyait pas pourquoi Lilith l’appellerait spécifiquement lui à l'aide, et encore moins pendant son sommeil. Il ne lui avait plus adressé la parole depuis le début de sa grossesse et ils s'étaient rarement croisés. Et qu'est-ce-que c'était que cette histoire de halo ? Encore un Chaman qui avait mal dosé son herbe ! Devaraj reposa lourdement sa tête sur son oreiller. Il aurait tout le temps de demander des explications plus tard dans la matinée... Ses membres engourdis et sa tête nauséeuse lui disaient de se rendormir encore quelques heures pour essayer de récupérer quelques forces. Pour une fois qu'il était seul dans son lit, il pouvait faire l'étoile et prendre toute la place. Le Chaman ramena l’immense fourrure qui couvrait son lit par dessus sa tête et se dissimula entièrement dessous. Il poussa un soupir de satisfaction et ne vit pas le cadavre s'animer encore, se lever et s'approcher silencieusement de son chevet avant de crier brusquement en articulant d'une voix grave. «WOM'ZAïKAM'YÉ HOFDINGI !» Le Suprême de l'Au-Delà hurla de surprise et sursauta, envoyant valser la couverture. «Bon sang ! Hérétique...» jura-t-il, les yeux écarquillés, prononçant une série de blasphèmes. Une lueur rouge brillait dans les yeux du garde inexpressif qui semblait agité comme une simple marionnette sans vie dont on manierait les membres à l'aide de fils invisibles. A la vue de cette bizarrerie, un frisson glacial descendit l'échine du Chaman. «Oh non. Non, non non, je reconnais cette couleur...» Il la détestait cette couleur, il la craignait, aussi. Elle était source de joie, mystères et horreurs. Des larmes de lave illusoire se mirent à couler le long des paupières du possédé, qui pencha la tête et se mit à lui sourire. En guise de toute réponse, Devaraj poussa un cri de rage qui réveilla la moitié du Palais de Zaowa. Son instinct lui dictait de se défendre contre une menace qui avait envahi son espace personnel. Il se sentait attaqué. «Dans ma propre chambre. Engeance de vipère ! Je vais le raser ton foutu volcan de pacotille moi ! Ashmoulakakalalala de meeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeerde !» ; «Bonjour Devaraj. Vous êtes de bonne humeur le matin dîtes. Et difficilement joignable de surcroit. Je me lasse de devoir utiliser un pantin...» ; «Il s'est levé du pied gauche. Je t'avais dis qu'il fallait y aller en douceur...» Une voix féminine et masculine se répondaient par la bouche du soldat, qui semblait animé d'une vie qui n'était pas la sienne. Devaraj n'en écouta pas grand chose et se jeta sur lui pour l'étrangler. Chacune des apparitions d'Amshloumkarhya se soldait par des difficultés et problèmes supplémentaires dont il n'avait absolument pas envie de s'encombrer. Cette créature l'avait sauvé comme elle l'avait tué, il ne savait jamais comment voir les choses. Ce qui était certain était qu'elle était dangereuse et redoutable. Il était totalement vain de vouloir éliminer l'Aether qui logeait au sein du volcan de l'Île Maudite et qui avait déjà manqué de peu de faire sombrer le territoire dans les eaux profondes. Pourtant le Chaman était motivé par une exacerbation et un agacement phénoménaux. Rien ne lui disait qu'il s'agissait d'un Aether, d'ailleurs. Cette entité aux apparences multiples et aux deux voix de femme et d'homme en avait la puissance. Mais il pouvait encore s'agir d'un Génie ou bien d'une autre créature dont la connaissance n'atteignait pas le cerveau perturbé du Chaman. Comment savoir la Vérité ? Cette dernière se cachait derrière la Folie, surtout en ce lieu si étrange où les lois de la physique et de la logique n'existaient plus.

Devaraj se retrouva violemment projeté sur l'autel d'Ezechyel qui trônait dans un coin de sa chambre. Le choc détruisit la totalité du meuble et du mur derrière. Toutes les bougies dévalèrent au sol dans un fracas abominable. Le Chaman récupéra de justesse le tableau de Jun que lui avait offert Léto et qu'il avait déchiqueté à coup de couteaux dans un excès de rage envers son père. L’œuvre était donc toute gâchée, mais il n'avait pas pu se résoudre à la jeter et eut le réflexe idiot de lui éviter une chute au sol. «C'est à propos de votre sœur.» ; «Elle est en train d'accoucher. » Devaraj grogna de douleur et se releva à demi, recouvert de débris et de poussière. Il trouva l'idiotie et la force de faire un sarcasme. «Oui ? J'en ai rien à foutre. Au revoir ! » répliqua-t-il en tremblant. Certains pourrait mourir de peur s'ils voyaient le ton sur lequel il s'adressait à un Dieu, mais Devaraj avait perdu la patience nécessaire. Au fond, il savait déjà qu'il n'avait pas son mot à dire et qu'il allait inéluctablement se retrouver à exécuter les ordres demandés, quoiqu'il fasse. Mais il était un Taiji et donc, extrêmement têtu, même dans l'inutilité. Une main invisible le plaqua au sol avec une brutalité qui fit trembler les fondations du Palais et lui arracha un grognement de douleur. «Vous seriez peut-être plus intéressé par le fait que votre nouvelle protégée soit au même endroit qu'elle, en danger de mort.» ; «Et votre fils chéri aussi, le chouchou à son papa... Je me demande combien de temps il va tenir !» L'image de Ragnar traversa l'esprit de Devaraj. Il allait mourir ? Tant pis, Ragnar sera tout aussi bien en esprit et puis il pourrait en fabriquer d'autres, des fils chouchous... Ce n'était pas une activité désagréable !  «Vous mentez. Raanu n'aurait jamais autorisé cela. Et je doute que mon père laisse sa fille sans protection.» siffla Devaraj en se débattant. Il réagissait comme une bête sauvage que l'on venait d'acculer contre un mur. Néanmoins, il perdit en vivacité. Il venait de se rendre compte en parlant, que son argumentaire était quelque peu bancal. Jun était-il véritablement fiable ? Oui ! Hum... non ! Peut-être... Non bien sûr que non ! Si peut-être uniquement pour Lilith. Comment savoir ? Et c'était à lui que Raanu avait confié la protection de Circë. Il pourrait mourir de honte s'il lui arrivait quelque chose... Mais il ne pouvait pas lui arriver quoique ce soit. L'ygdräe était dans sa demeure dans la Vallée Éthérée, entourée de Chamans aguerris qui pouvaient la surveiller et la protéger... Non vraiment, il ne pouvait pas lui arriver de- hum. Devaraj suivit du regard le corps du soldat s'éteindre puis s'écrouler à nouveau. Amshloumkarhya avait disparu dans un concert de rires, considérant que le message était passé. Il ne restait que le silence troublant de la capitale endormie et la tension montante de sa paranoïa excitée au dernier degré. Des pas claquèrent dans le couloir. «Non mais c'est bon... je vais bien !» grogna Devaraj en anticipant l'arrivée de sa garde. A quoi bon avoir une garde d'ailleurs ? Si c'était pour que les hommes se fassent posséder par des Aetheri, il n'en voyait pas trop l'intérêt. Il ferait mieux de dormir tout seul, dans un Palais vide. Là, il serait peut-être en sécurité...

Dans un sursaut, le Chaman se releva en ignorant la douleur, et courut comme un démené. Tu parlais d'un réveil ! Son esprit était complétement accaparé par les pires hypothèses imaginables. Lilith était probablement devenue folle. Elle avait kidnappé Circë pour se venger et pour la tuer dans un coin ! Quelqu'un s'était emparé de son ex-femme et de sa protégée pour le faire chanter ! Un inconnu était en train de le menacer ! On essayait de tuer les membres de sa famille un par un pour exterminer les Taiji ! Et si ce n'était qu'une blague de Jun ! Ou pire encore, de Mitsuko ! Non ! Oui ! Il était dans un rêve, tout simplement ! Oh... Voilà. La solution n'était pas si compliquée, tout compte fait. Un calme étrange l'envahit alors que sa Folie venait de mettre un peu de cohérence dans les éventements. Il s'arrêta, haletant, réalisant enfin à mi-chemin qu'il irait plus vite en se téléportant directement.

«C'est par là ? » Guidé par quelques témoins de la scène, le Chaman se dirigea vers les dégâts engendrés par la soi disant disparition de Lilith et par l'étrange lumière qui l'avait emportée. Le halo était bel et bien présent et avait traversé un campement ainsi que des champs et une partie de la jungle. Mais Devaraj avait vu trop de choses étranges dans sa vie pour être choqué par le phénomène. C'était un test. Et un rêve. Cela expliquait la présence de Lilith dans l'histoire et le fait que cette dernière l'appelle -autrement ce fait était particulièrement incongru à ses yeux. Il était dans une dimension parallèle, de celles qui appartiennent aux illusions divines et aux rêves. Forcement que dans la réalité, Circë était toujours en sécurité dans la Vallée Éthéré et Lilith toujours quelque part sur l'Île Maudite en train de... faire les choses qu'elle faisait et dont il n'avait aucune idée. Il avait fait tellement d'efforts pour que Circë soit parmi eux comme la Déesse l'avait demandé, qu'il refusait tout bonnement de croire autre chose. Une autre version de l'histoire ? Que nenni. Les Aetheri le testaient pour savoir s'il était toujours digne. Nidalu voulait savoir s'il avait bien fait d'offrir aux Chamans une nouvelle île et Raanu voulait s'assurer de sa fidélité en lui faisant peur. Oui ! Il allait retrouver sa sœur et Circë, ramener la première auprès des sages-femmes et hommes chamaniques et faire en sorte que la seconde soit sous bonne protection. Cela serait probablement sans encombre et facile. Devaraj rit et plongea dans le halo brillant, qui s'évanouit derrière lui.

Pour une raison qui lui échappa complétement, il atterrit dans l'eau croupie d'un puits, en compagnie d'un être abject qui ressemblait étrangement à Dasäalm, en plus décrépi.

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