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 [XXXII] Dans la plus innocente des lectures, tu me livres tes secrets

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Sam 23 Mar 2019 - 14:52

[XXXII] Dans la plus innocente des lectures, tu me livres tes secrets 257907Sanstitre1
Dans la plus innocente des lectures, tu me livres tes secrets


Catégorie de Quête : XXXII. Autre - RP Dirigé
Partenaire : Solo
Intrigue : Aylivae n'est plus dans la compétition mais elle a la fameuse clef. Il se trouve que sa clef a le pouvoir de téléportation. Elle va être téléportée au sein même du château dans une pièce un peu secrète et tomber sur un ouvrage qui décrit étape par étape le cheminement qui a eu lieu jusqu'ici. Et, bien sûr, à la fin, dans l'ouvrage, il y a les noms des clients du type qui a tout organisé, avec les mises. Dans la pièce, il y a des étagères avec d'autres livres qui contiennent d'autres organisations de ce type.


Assise sur le rebord de mon lit, ma tête reposait lourdement sur le baldaquin. Je fermais les yeux. Le silence avait-il déjà été aussi agréable ? Comment avais-je pu réussir à penser auparavant, malgré toute la cacophonie qui m’entourait ? Depuis quand ne m’étais-je pas reposée ? J’étais si fatiguée… J’avais tellement d’obligations. Cette vie que je menais été éreintante. Il fallait continuellement que je me livre bataille pour emprisonner mon cœur sensible. Il fallait continuellement que je me batte pour me faire une place dans cette famille et dans cette société. Il fallait toujours que je fasse mieux, que j’excelle, que je me perfectionne. N’aurait-il pas été plus simple d’être née sans nom, sans richesse, sans… Cœur ? Je soupirais et me laissais tomber sur le matelas moelleux. Et puis… dans quelles folies ces dernières lunes m’avaient entrainée ? Des choses étranges se passaient depuis que j’avais été téléportée sur l’île Maudite. J’enchaînais des missions importantes, données par des êtres inconnus. Oui, tout cela n’était que folie. Et voilà qu’hier, j’avais entendu une nouvelle plus que déplaisante. Que devais-je en penser ? Devais-je me mettre dans une rage folle ? Devais-je faire comme si de rien était ? Etait-ce encore une fois une plaisanterie des Divins ?

Je rouvrais mes paupières pour admirer le plafond, filtré par la soie. « Un clone, sérieusement ? » Devais-je y croire formellement ? Une autre avait la tranquillité à laquelle j’aspirais tout en ayant mes traits ? « Vous restez l’unique à mes yeux. » Je tournais mon regard vers l’être sombre qui attendait dans un coin de la pièce. Sa réflexion m’arrachait un sourire. Il était mon Mur. Il devait me servir. Moi et moi seule. Je me redressais pour reprendre une position assise. « Tu y crois, toi ? » Il me fixait de ses yeux ténébreux. « Ce que je crois importe peu. Qu’est-ce que cela changera à votre vie ? » Je fronçais les sourcils et me levais du matelas. « Cette nouvelle change tout ! Qui est-elle ?! Quel est son but ? A-t-elle conscience qu’elle n’est qu’une copie ? Qu’une plaisanterie ? Et si elle connaissait mon existence, essayerait-elle de me voler ? Pire ! A-t-elle une meilleure vie que la mienne ? Elle n’en a pas le droit. Elle n’est qu’une imposture ! » Mon élan d’émotion ne semblait pas faire trembler Karsath. Il était tellement apathique. Je commençais à faire les cent pas à travers l’immense chambre. « Elle ne pourra jamais avoir une meilleure existence que vous. Vous êtes l’originale. Elle vous doit son existence. Vous pourriez peut-être en profi… » « En quoi ?! En profiter pour la manipuler ? Si tu savais à quel point ce jeu de manipulation m’agace à présent ! Et puis elle ne me doit rien si ce n’est mon visage ! Je ne suis pas une déesse. Elle n’est pas née de mon fait ! » Je le regardais, contrariée et prête à le renvoyer de la pièce. « Maintenant cesse de blasphémer ! » Il hochait la tête, l’air insensible à la tension qui m’habitait. Je levais les yeux au ciel, franchement agacée. « Je ne comprends pas. » Finit-il par dire. Je me pinçais l’arête du nez. Un mal de crâne commençait à m’envahir. « Je ne comprends pourquoi vous vous préoccupez de la vie de cette inconnue. Je ne comprends pas pourquoi vous la jalousez déjà. Vous avez tout. Le nom. L’argent. Le mariage. Le pouvoir. L’amour. » « Tais-toi. » Je m’étais arrêtée de faire les cent pas. « S’il te plait. » Dos à lui, je me retournais pour lui faire face. « Tais-toi. » répétai-je, les yeux humides de larmes. L’émotion me submergeait. Aucune expression ne trahissait mon Mur. Cependant, il commençait à faire quelques pas dans ma direction en tendant les bras. Voulait-il réellement m’étreindre ? J’aurais ri de la situation si seulement je n’avais pas le cœur aussi lourd. « Sors. » ordonnais-je sévèrement avant que sa peau n’effleure la mienne. Son geste restait en suspens. Il plongeait son regard dans le mien pour y entrevoir la vérité, pour savoir si j’allais décommander mon ordre. Mon visage se ferma. Il laissait son corps s’affaisser sur lui-même et fit demi-tour pour sortir de la pièce.

Enfin seule... Une larme coulait sur ma joue. Il n’avait pas totalement tort. Je le savais. J’avais beaucoup plus que cette illustre inconnue. Sans doute, un autre jour, me serais-je moquée de son sort, aussi pitoyable que son existence. Je me serais félicitée d’avoir autant bataillé pour la mienne. Pourtant, en cette heure, mon humeur était capricieuse. Je me mentais. Je ne jalousais pas tant le fait qu’elle n’ait ni richesse ni nom. Non, je jalousais une chose bien plus éphémère mais aussi concrète. Et si elle était aimée avec mon apparence ? Cela me mettrait face à l’évidence. Je comprendrais que j’étais aussi pourrie de l’intérieur qu’un fruit avarié. Je comprendrais que je serais éternellement seule, que je ne gagnerais la loyauté qu’avec un prix fixé ou un pacte signé. La solitude me terrifiait. Etais-je un cas perdu ?

Je retournais m’asseoir sur le bord de mon lit. Je baissais la tête et regardais les larmes chuter sur mes cuisses. J’admirais ce spectacle qui me faisait comprendre que j’étais tombée bien bas. Comment devais-je faire ? Pouvais-je m’ouvrir aux autres alors que je redoutais d’être trahie et abandonnée ? Depuis que Samuel m’avait quitté, je n’avais plus laissé entrevoir mon cœur désormais froid. Etait-ce lui qui était en train de pourrir ?  J’avais changé depuis la guerre qui opposait les divins. Pourrais-je redevenir aussi naïve qu’auparavant ? Pourrais-je redevenir celle qui s’entichait d’un homme puissant, terrifiant et marié qu’elle n’avait que rêvé ?

J’essuyais mes larmes. J’étais soudain très fatiguée par toutes ses questions. Je pensais trop. Je voulais agir. Je levais les yeux. « Que dois-je faire ? » chuchotais-je, m’adressant à une entité supérieure. Je restais longtemps les yeux levés, attendant une réponse qui, je sais, n’allait jamais arriver. Je finis par soupirer en regardant ma table de chevet. Elle était dans un désordre incroyable. Il y avait plusieurs livres.  Ils étaient parfois intelligents, parfois d’une mièvrerie remarquable. Il y avait aussi des bijoux et un verre vide. Mes yeux se posèrent sur un objet dont je n’avais su trouver une place : une clé sertie de pierres précieuses. « Si je veux agir, alors j’agirais. » déclarais-je les yeux rougis mais l’air sérieux. Je portais ma main à mon pendentif pour jouer avec sa perle. Mon regard se mit à divaguer, trahissant ma réflexion. Par où commencer ? Que faire ? Je me redressais, l’œil désormais clair. « Etablir des preuves. Vérifier la véracité des propos. » J’opinais de la tête, approuvant mes propres dires. Une force nouvelle déferla en moi. Je voulais retrouver cette autre moi. Je voulais savoir si elle n’était que fantasme ou réalité. Je n’avais pas encore réfléchi à ce que j’allais faire si je lui faisais face mais j’imaginais que j’improviserais sur le moment. A l’heure actuelle, seule la curiosité et la soif de vérité m’intéressait.

« Mais d’abord, rangeons cette clé. » me disais-je à haute voix pour remettre de l’ordre dans mes pensées. Je tendis la main vers la clé aussi délicatement ornée qu’un bijou, prête à l’installer au fond d’un tiroir et en oublier son existence. Pourtant, quand ma poigne se referma sur l’objet, j’eus la sensation que mon estomac se retournait. Je me sentis soudainement faible et un bourdonnement horrible envahit mon ouïe. J’eus aussi la sensation de tomber dans un trou sans fin. Je fermais les yeux, aveuglée par une lumière éclatante. Puis, de nouveau, le silence. Un courant d’air frais vint caresser ma peau, recouverte seulement par une robe en soie.

J’ouvris les yeux en sentant le sol froid sous mes mains. J’étais à présent à quatre pattes dans un lieu qui m’était inconnu. Je m’assurai que j’avais toujours la clé en main avant de me remettre rapidement debout. Je fis ensuite un tour complet sur moi-même pour apprécier mon environnement. J’étais dans une pièce close et de forme ronde. Mille et une couleurs valsaient sur le parquet, projetées par la lumière filtrée par les nombreux vitraux de la pièce. Je ne pris pas le temps de m’intéresser à l’histoire qu’ils racontaient. En effet, mon attention était accaparée par le pupitre qui trônait au centre de la salle. Un livre y reposait royalement. Captivée, je m’approchais dans sa direction. Je tendais la main vers la couverture en cuir de l’objet. J’étais ensorcelée par l’atmosphère qui régnait dans la pièce. J’avais l’impression que le livre m’appelait, qu’il m’ordonnait de lire les secrets qu’il gardait. Ma curiosité s’était muée en soif de connaissances.  Il fallait que je nourrisse mon esprit des mots que le livre contenait. Pourtant, je laissais ma main en suspens dans les airs. Mon regard prit le temps d’observer un peu plus la pièce. D’autres livres attendaient, soigneusement rangés sur des étagères entretenues. Je fis quelque pas en arrière pour m’approcher des bibliothèques. Le livre qui m’accaparait l’esprit devait attendre un peu plus longtemps. Je voulais faire durer cette tension qui m’habitait et qui réveillait mon excitation. Mes yeux se posèrent sur plusieurs livres, plus vieux les uns que les autres. Le titre gravé au dos des couvertures des plus âgées ne m’évoquèrent absolument rien. J’en feuilletai d’ailleurs quelques-uns sans véritablement comprendre. L’histoire que ces livres me racontaient n’était pour moi que pure fabulation. Ils contenaient certes des noms qui émerveillaient ou faisaient frémir encore aujourd’hui mais mes faibles connaissances historiques ne me permettaient pas de prouver la véracité des faits qui y étaient écrits. Mon regard se posait ensuite sur des dos de couverture plus récente. Le titre qu’y était apposé me faisait parfois froncer les sourcils.

Mes doigts se posèrent sur le dos du livre qui me semblait être le plus récent. Je caressais du bout de l’index la gravure qui le décorait. « Les fondations d'Alaitihad » murmurais-je. En souriant, je glissais le livre dans mes bras pour l’ouvrir délicatement. Je lisais les premiers mots sans avoir conscience de ce que je tenais entre mes mains. « Des Gælyan sur Taelora ? » disais-je avec un accent mélodieux. Mon sourire quant à lui commençait à mourir à mesure de ma lecture. Je devais avouer que mon peuple s’était réjoui du nombre d’embarcations humaines qui avaient écumé les flots ces derniers temps. Était-ce un simple hasard si les deux faits coïncidaient ? Je continuais ma lecture jusqu’à ce que mes yeux se posent sur un nom en particulier : Samuel. Mes yeux papillonnèrent quelques instants. Je dus faire un effort pour continuer à lire comme ci de rien était. Je m’intéressais au sort de la petite Amanda, partie en mission avec une partie de son peuple, de Lexa qui me livrait aussi sa confidence sur sa nature. Je lisais les mots qui avaient été échangés à propos du sort des poules et l’agacement qu’ils avaient provoqué chez certaines personnes. Je me plongeais au côté de la Matasif et de son amie qui coupaient ensemble du bois. Je m’intéressais à cette Dahlia et cette Yasmine qui se souciaient bien trop de Samuel à mon goût. Les mots qui s’étalaient devant moi semblaient raconter une histoire presque paisible. Tout du moins avant que les créatures du continent attaquent leur camp. Ma lecture s’accéléra en même temps que les faits qui étaient racontés. Pourtant, je refermais brutalement le livre quand mes yeux lurent le sort que connaissait Samuel. Mon cœur se brisait de chagrin. Qu’importe ce que l’on s’était dit. Qu’importe les sentiments qu’il éprouvait à mon égard. Qu’importe le mensonge qui nous avait séparés. Je continuais de le regarder avec de yeux maternels. « Balivernes. » Tranchais-je sèchement en reposant le livre à sa place. Je ne voulais pas connaitre un mot de plus de ce qu’il renfermait. Je voulais croire que Samuel était à l’abri, quelque part ailleurs qu’à Taelora.

Je m’approchais de nouveau vers le livre posé sur le pupitre. J’étais cette fois prête à en connaître ses secrets. Après tout, j’avais la sensation que cette clé que je tenais toujours m’avait amenée ici pour lui. J’en ignorais la raison mais je ne pouvais me soustraire à cette impression. Prudemment, je posai ma main sur la première de couverture. J’en appréciai le toucher en fermant les yeux durant de petites secondes. Je voulais prendre mon temps. Je voulais ressentir le plaisir de contrôler cette avidité qui m’ordonnait de lire d’une traite l’ensemble de cet ouvrage. Je me mordais faiblement la lèvre inférieure lorsque j’ouvris ce dernier. Mes yeux se posèrent sur l’encre qui noircissait la page. « Chapitre I : Démence Fatale » lisais-je à voix haute. Je continuais le reste de ma lecture silencieusement. Dès les premiers instants, mes sourcils se froncèrent. « Mais ?... » Je continuais ma lecture tandis que de nombreuses interrogations naissaient dans mon esprit sans trouver de réponses. « Qu’est-ce que ? » Je relisais mots pour mots les phrases que j’avais dites sur l’île Maudite, les phrases que j’avais écoutées. Je me revoyais faire exactement les mêmes gestes qu’à l’époque. « C’est absolument impossible. » Je sautais quelques pages. « Chapitre II : Le voyage. » Je reprenais ma lecture avec lenteur, prenant le temps d’être certaine des mots que je lisais. « Ainsi, voici ce que contenaient les coffrets et promesses de chacun. » Certains voulaient retrouver une mémoire perdue et, encore, d’autres souhaitaient obtenir une nouvelle dénomination pour flatter leur égo. Je relisais une nouvelle fois la promesse qui m’avait été faite ce jour-là. Voilà exactement comment avait débuté mon voyage. Je ne m’attardai pas sur le restant du chapitre, sachant qu’il ne se terminait pas extrêmement bien pour moi. Je sautais le chapitre suivant ainsi que d’autres pages. Je savais que l’aventure qui avait suivie n’était, pour la plupart des protagonistes, pas des plus logiques. Aussi, je m’intéressais à ce qui suivait, aux missions qui avaient été données à tout à chacun. Je lisais avec un certain voyeurisme leur histoire. Ainsi donc, j’apprenais que la Bûche Sauvage avait pris possession de son nouveau territoire. Je savais aussi désormais que la Matasif avait effectué un pèlerinage fastidieux. Je continuais ma lecture, sautant la partie qui me concernait. Je la connaissais déjà par cœur. A mesure que les mots glissaient sous mes yeux, j’avais la certitude que ce livre ne contait que la vérité. Que tous les livres ici présents contaient un véritable évènement… « Mais pourquoi ? » m’interrogeais-je. Mes méninges travaillaient depuis longtemps sans réussir à comprendre. Où étais-je ? Pourquoi avais-je été menée ici ? Quel était le but de ce lieu ? Qui en était les propriétaires ? Commen… Une question que je m’étais posée plus tôt dans toutes ces aventures me revenait soudainement en mémoire. Qui était l’auteur ou les auteurs de toute cette folie ? Qui nous avait entrainés dans ces aventures dangereuses ? Qui avait joué avec nous et nos désirs ? Je voulais le savoir. J’avais besoin de le savoir. Je sautais donc un nombre incalculable de pages pour me rendre à la fin de l’ouvrage. Là, j’y lisais des secrets que jamais je ne me serais attendue à découvrir. Je fis vivement un pas en arrière, comme si le livre allait désormais me bruler. J’avais appris tellement de choses en si peu de temps… Avais-je un esprit assez sain et fort pour savoir garder ces informations pour moi ? Car oui, tout cela restait encore des secrets. Je n’arrivais pas à imaginer ce qu’il pourrait m’arriver si je venais à les dévoiler.

Lentement, je portais ma main à mes lèvres pour y sceller les mots que j’avais lu. Mes yeux regardèrent une nouvelle fois l’entièreté de la pièce. Tellement de livres. Tellement de connaissances. Cela me captivait en même temps que cela m’horrifiait. Je pivotais ensuite le turquoise de mes yeux pour observer les vitraux. Mon regard ne s’accrocha pas à eux afin que je puisse examiner le ciel. Les divins posaient-il aussi les yeux sur moi en ce moment ? Etais-je une intruse involontaire ou ma présence ici était de leur fait ? Je reculais encore, renforçant ma poigne sur la clé qui m’avait téléportée ici. Il était temps que je quitte cet endroit.

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