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 Event Aout 2015 | Groupe V | Pourparler

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Lun 10 Aoû 2015, 21:25



GROUPE V
Nydelia - Belle - Maelstrom - Lumi - Lili [Bagaya] - Jessy [Ethan] - Atheria & Dragon [Anwen] - Seth [Yukina]

La situation actuelle : Entre désastres et carnages, les continents frémissent et se raccrochent à d’infimes brides d’espoir pour tenir. Seuls le Continent Mystérieux et l’étrange Tælora sont épargnés par les secousses et les vagues, obligeant les habitants à fuir leur demeure pour les plaines sauvages du Temple des Esprits. Vivre près des côtes n’est plus envisageable tant les vagues, immenses et violentes, frappent inlassablement les rivages. Les Masques d’Or – créatures abominables dont le visage difforme est fait dans un alliage de métal et d’or - infestent chaque contrée, meurtriers, sanguinaires ; ils continuent leur marche impitoyable et sèment la mort. Les guerres et conflits touchent leur apogée, rendant la vie insupportable aux peuples. Les propriétaires ancestraux et légitimes des statues monstrueuses que sont les Alfars marchent sur d’autres régions dans la volonté assassine d’agrandir leur empire. De nouvelles expéditions partent pour les nouvelles terres, mieux équipées et préparées. Tælora abriterait déjà une Cité, celle érigée par les Ondins dans le plus grand secret. Peu à peu, les rumeurs se rependent et les histoires se partagent. On murmure que la Dévoreuse - responsable du chaos et du désordre – et l’Architecte – créateur des Masques d’Or – sont une seule et même personne : Vanille caël Deslyce, que l’on peine à trouver pour des explications. Les ragots veulent aussi qu’elle ait volé un artefact rare et précieux, nécessitant une intervention extérieure. Il faut des réponses, pénibles à obtenir depuis que la Cité Engloutie a fermé ses portes aux étrangers.

« Je n’aurai jamais cru que le voyage puisse être aussi … paisible. » Le mot avait été à peine soufflé, avec une infinie reconnaissance qui frôlait la tendresse. « Qui êtes-vous ? » continua-t-il, ahuri. « Comment est-ce que cela se peut ? » Le vieux marin dévisageait le jeune capitaine qui, à la barre, souriait avec malice. Jolie jeune femme aux cheveux bruns coupés court, elle était vêtue de coton et de cuir. « Ceux qui ont traversé les âges se souviennent des gens comme moi, qui ont du faire preuve de retenu et de discrétion lorsqu’une époque peu clémente aspirait ardemment à notre disparition. » répondit-elle simplement. « Je ne comprends pas. A quel peuple appartenez-vous, au juste ? » - « Je n’appartiens à personne, depuis bien longtemps. » Il se mit à l’observer d’un œil inquisiteur, songeant aux légendes d’autrefois, celles auxquelles l’on croyait à peine mais qui racontaient une histoire ficelée avec aisance au point que l’on ne puisse déceler d’éléments invraisemblables. « Seriez-vous … » - « Nous approchons des côtes de Tælora. » le coupa-t-elle. « La nouvelle paraît vous enchanter. » remarqua-t-il sur le ton du reproche. « Mon âme est celle d’une voyageuse, mon esprit d’une aventureuse. Ces terres sont anciennes mais neuves à mes yeux. Elles regorgent de mystères, de contrées à visiter. C’est fabuleux. » - « Il suffit d’oublier que la faune, la flore et les Sirènes veulent notre mort. » - « Une plante peut être magnifique et mortelle à la fois. » - « Ce continent ne sera pas facile à dompter. » Ann fit une légère grimace, agacée par les propos. Sans pardonner le comportement de la Dévoreuse et des Sirènes, elle admirait leur démarche simple et respectueuse, se bornant à trouver un juste équilibre avec les bêtes et la végétation de Tælora. Les autres songeaient déjà à éliminer les espèces dérangeantes, à arracher les fleurs qu’ils ne connaîtraient pas et déraciner des arbres millénaires pour peu que la couleur les gênes. « Vous ne méritez pas ce cadeau que l’on vous offre. Vous allez tout gâcher, encore une fois. » Ils étaient tellement ignorants. Ann garda pour elle les informations qu’elle avait en sa possession. Les siens avaient déjà choisi l’emplacement de leur prochain repère. Les précieux alliés de la Dévoreuse devaient être installés depuis aussi longtemps que les Enfants des Eaux. Les impétueux dresseurs avaient survolé la région, intéressés par le potentiel de ses Montagnes. Les derniers visitaient tranquillement les plaines. Ann se pencha vers son second. « Fais réunir l’équipage et les voyageurs sur le pont. » - « Nous aurions dû faire un détour, Capitaine. » murmura-t-il, épiant en coin quelques personnes dont les yeux trahissaient l’égarement. Le bâtiment d’Ann s’était arrêté à plusieurs Ports, près de quelques îles, afin de trouver des volontaires et sauver ceux qui le demandaient. Seulement, il ne s’était pas arrêté en lieu sûr pour déposer les plus fragiles, ceux qui ne devraient pas être sur Tælora. « Je sais. J’ai fait un choix. »

Les vents marins étaient frais et doux. Le climat était si clément, près de Tælora. C’était apaisant. Assise sur une rambarde d’où elle surplombait les personnes présentes sur son navire, Ann prit la parole : « Veillez à ne pas oublier les raisons de notre présence. Nous ne sommes pas en voyage de plaisance ni pour visiter le continent. Nous ne sommes pas venues troubler la vie naturelle qui s’y trouve ou chercher un moyen d’exploiter telle ou telle chose. Nous ne sommes animés ni de vengeance ni de haine. » Énuméra-t-elle lentement, plantant ses yeux verts sur chaque individu. « Les Sirènes ont accepté de recevoir une petite délégation pour discuter. Ne gâchons pas cette chance. » - « Et si c’était un piège, hein ? » L’interrompit-on. « Elles passent leur temps à nous massacrer ! Pourquoi ça changerait ? » Ann soupira. « Durant la navigation, nous avons essuyé les désastres climatiques, combattus les monstres marins. Le Kraken Noir n’a pas été aperçu et les Sirènes nous ont laissé en paix. Mon navire a beau être équipé pour les combattre, je doute que ce soit un hasard si la route a été si tranquille. Si elles avaient désiré nous décimer, elles auraient pu. Nous sommes là donc je suppose qu’elles sont de bonne foi. » - « Elles sont sous le joug de la Khæleesi. Comment pourrions-nous leur faire confiance ? » - « Je préfère me battre pour la paix plutôt que de verser le sang. Si vous ne vous sentez pas capable de vous tenir correctement, restez ici. Personne ne vous a forcé à venir. » Elle se releva d’un bond, féline. « Les autres : aux barques. » Elle se figea sur place en discernant au loin une rangée de navire, détruits, échoués.

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Mer 12 Aoû 2015, 14:19

Atheria et Dragon avaient décidé de partir à l’aventure pour comprendre un peu pourquoi le nouveau continent et le continent mystérieux étaient les continents à ne pas avoir de tremblements de terre.  Un bateau était passé sur un port de la région. Ce bateau avait pour destination le nouveau continent qui se nommait Taelora. Drôle de nom, pensa Atheria, alors que Dragon sentait que ce nom avait pour signification l’aventure, une terre sauvage sans civilisation, aucune cité, rien à part de la faune et de la flore à perte de vue. C’était ce que pensait Dragon sur le moment, où il avait entendu ce nom du nouveau continent. Donc, il demandera à une jeune femme du nom d’Ann. Les enfants leur avaient demandé s’il était possible de monter sur son bateau pour aller sur cette île et découvrir cette flore et cette faune. Elle accepta facilement et ne posa pas de conditions, à part que le voyage sera très dur et qu’ils auraient peut-être besoin d’aide en cas de problème. Les jumeaux ne dirent rien et acceptèrent et pensèrent qu’il était normal de leur donner un coup de main, alors qu’ils étaient sur le bateau d’une étrangère. Ils n’étaient pas seuls sur le bateau, ils étaient peut-être une dizaine d’autres personnes qui n’étaient pas des marins. Ils étaient assez calmes, mais les enfants restèrent assez calmes et assez distant d’eux, puisqu’ils ne les connaissaient pas.

Le voyage était rude, mais vraiment rude. La mer faisait des ravages, elle ne donnait pas de plaisir à naviguer sur ces nouvelles eaux. Le vent soufflait tellement fort que les jumeaux étaient obligés de s’accrocher à un pilier du bateau pour ne pas passer par-dessus le bateau. De plus, il fallait replier les mats pour éviter qu’ils aient des trous dans les voiles. Dragon décida de monter au grand mât pour fermer l’une des voiles, il eut beaucoup de difficulté à monter avec les grandes vagues, le vent qui voulait le faire descendre, mais il réussit à replier les voiles. Atheria donnait un coup de main aux marins, pour accrocher les cordes, qui partaient à toute vitesse. Des heures plus tard, la mer se calma. Le soleil vint nous réchauffer de la mer glaciale, le vent faiblit laissant place à la douceur des rayons du soleil. Atheria et Dragon purent respirer maintenant, mais ils ne pouvaient pas se reposer, car la nouvelle terre était en vue par le navire d’Ann.  Atheria dressa un immense sourire sur son visage en disant alors Dragon pensait à l’aventure d’une nouvelle terre. Puis, ils posèrent un pied sur le sable chaud et blanc de Taelora, il faisait chaud, le soleil brillait de mille feux, il n’y avait pas une brise d’air. La chaleur était étouffante, ils avaient du mal à respirer correctement. Dragon regarda autour de lui et vit sur la plage des dizaines et des dizaines de bateaux échouées, fracassés par la violence de l’Océan.

Dragon se disait qu’ils devraient heureux d’être en vie aujourd’hui. « Hum, je suis en train de me dire que peu de personnes a pu venir sur cette terre… La nature sauvage va nous donner du fil à retordre à mon avis… » - « Oui, et je me demandais où sont passées les personnes qui étaient dans ces bateaux. Sont-ils tous morts ? Sommes-nous seuls sur cette terre ? » - « C’est une bonne question que tu poses, chère sœur ! »   Les deux enfants restèrent statique devant l’effroyable beauté de ce paysage : Dragon était excité de s’enfoncer dans la jungle, dans la terre de Taelora, alors Atheria se posait beaucoup trop de question maintenant. Dragon décidèrent de partir à l’aventure et donc d’avancer dans Taelora. Dragon et Atheria savaient maitriser l’élément de la terre, cela pourrait leur être utile. « Tu crois vraiment qu'il y a une cité d'une race inconnue ? Ou bien que cette terre est peuplé et que nous ne sommes pas seule aujourd'hui ? » - « Sérieusement, je ne sais pas du tout, mais nous sommes présents pour le découvrir non ? Je pense que ce serait bien de voir autre chose que les quatres continents que nous connaissons dejà. ». Atheria espérait qu'il aurait une cité avec de la population, elle était vraiment nulle en géographie et en orientation, surtout si c’était un nouveau lieu. L’horreur… Les jumeaux commencèrent à entrer dans la jungle où la température était supérieure à ce qu’il avait prévu au départ. Dans Taelora, des oiseaux chantèrent de bon cœur, ce qui mit bon train les deux enfants. Mais, ils n’avaient pas envie de partir tout seul à la recherche de Vala, donc ils attendirent les autres personnes qui étaient à bord du bateau. Il ne fallait pas oublier qu’ils n’avaient que quinze ans, donc des personnes plus expérimentés étaient le bienvenue aujourd’hui.

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Sam 15 Aoû 2015, 19:06

Hrp:


Moi rester dans cet endroit et puis quoi encore?

Voilà ce que se disait Seth avant de prendre la poudre d’escampette, le jeune déchu avait quitté Basphel pour retrouver sa mère qui devait sans doute se trouver dans la prison sur le continent dévasté. Qu’importe que le monde coure à sa ruine, il avait un objectif et ce n’était pas ses profs qui allaient l’empêcher… Au contraire, il trouvait cela encore plus amusant de quitter les lieux sans rien dire et en laissant ses pauvres imbéciles paniquer alors qu’il était porté disparus. Seth était encore assez faible, il n’avait pas beaucoup de force ou était loin d’être un génie, mais il était suffisamment vif d’esprit pour avoir établi un plan pour quitter les lieux discrètement… Maintenant, il n’avait quand même pas prévu que le voyage serait aussi difficile et surtout aussi long. Avec tous ses tremblements de terre, il avait toutes les difficultés du monde à se déplacer sans voir des mouvements de paniques un peu partout à cause des cataclysmes qui se produisait un peu partout sur les terres du Yin et du Yang. Mais dans le fond, c’était une aubaine pour lui qui n’avait pas un sous en poche. Voler de la nourriture à des gens en panique était trop facile… Surtout quand ceux-ci avait tendance à l’abandonné pour fuir à toute vitesse.

Finalement, Seth arrivait grâce à diverses astuce à filer jusqu’à un port maritime. Il avait réussi à atteindre le premier objectif. Il fallait maintenant qu’il prenne un bateau pour le continent dévaster qui d’après ce qu’il avait entendu n’était pas en meilleur état que le continent naturel. Mais qu’importe, il ne voulait plus rester dans cette école et le seul endroit où il se sentait encore assez bien c’était avec sa mère… Même s’il avait tendance aussi à prendre la fuite avec elle. Toujours était-il qu’un bateau qui semblait embarquer des vivres se trouvait non loin de lui et vu qu’il n’était pas sûr de pouvoir embarquer sans un sous en poche, il se faufilait en se glissant dans une caisse qui fut embarquer à bord. Il était vraiment à l’étroit là-dedans, mais quand il sentait les vagues de la mer frapper le navire dans tous les sens, il commençait à se dire qu’il avait réussi la deuxième partie de son plan… Même s’il ne savait pas vraiment ou se dirigeait se navire.

Apres un petit moment, il sentit une grosse vague faire bouger la caisse ou il était. Serre et plutôt mal à l’aise, il ne put s’empêcher de sortir de la caisse juste au moment une personne passait par-là… Pris la main dans le sac, Seth ne voyait plus qu’une solution pour se sortir de ce mauvais pas et c’était sans nul doute la plus mauvaise idée du monde.

A l’attaque !

Toutes griffes dehors, Seth attaquait la personne, mais celle-ci esquivait sans mal, le jeune déchu ayant sauté dans son attaque, ne pouvais arrêter sa route se frappait le mur en plein visage. Le visage rouge, il se retournait vers la personne qu’il avait prise pour son adversaire tout en se frottant le visage à cause de la douleur. Finalement quelques instants plus tard, Seth était comme qui dirait capturer. Conduit vers la capitaine du navire et signalé comme resquilleur. La seule chose qui disait pour sa défense c’était :

Je voulais partir et votre bateau me semblait bien pour mettre les voiles.

Pas un mot de plus, il ne remerciait personnes quand il fut finalement accepter à rester sur le navire… En même temps qui aurait jeté un garçon à la mer !?

Finalement au bout d’un moment, il remarquait une chose c’était que le navire n’allait pas au continent naturel, comme il l’avait espère. Tælora, c’était l’endroit où il se trouvait d’après ce qu’il entendait. Sans vraiment écouter les consignes, il déployait ses ailes pour être le premier à toucher terre. Il avait complètement oublié pourquoi il avait pris ce bateau, il voulait maintenant juste explorer cette ile de fond en comble. Il avançait donc sans peur aucune vers la jungle comme si c’était une simple excursion. Les dangers de la faune, de la flore ou même des sirènes, il s’en fichait éperdument. Il préférait avancer en tête de troupeau pour être le premier à faire une découverte… Comme si c’était le premier à avoir foulé ses terres… Ce qui n’était pas possible vu que les sirènes avaient déjà élu domicile et vu les navires échoué, il était plus que possible que d’autre gens aussi.


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Lun 17 Aoû 2015, 02:50




Elle avait réussi à quitter Taelora à bord du navire rafistolé, bénéficiant peut-être d'une chance inouïe d'avoir pu rejoindre la côte d'un continent. Jessy posa les pieds sur ce qui restait du quai de l'endroit. Aucun accueil, aucun mouvement sur les quais, le monde était en fuite et s'éloignait autant que possible des côtes. La bélua avançait lentement, encore sensible de la blessure que sa course contre la mort lui avait infligée. Voyons la désolation qui régnait partout, elle prit place sur un baril de bois en fixant l'océan qui se perdait à l'horizon. Soleil couchant, les couleurs étaient magnifiques, brins de chaleur dans ce monde devenu froid. La panthère des neiges n'était pas du genre à se battre, seulement se défendre, peu désireuse de porter le premier coup mais qui ne se retiendrait pas de donner le second.

Perdue dans ses pensées, ne sachant combien de temps elle avait passé ainsi à admirer l'horizon et penser à l'avenir, à ce qui se passera après tout ça. Qui gagnera cette guerre ouverte, restera t'il quelque chose des peuples qui ne sont pas les principaux agents de ce chaos ? Les Masques d'Or sont-ils un fléau pire que la peste ? Tout autant d'interrogations qui traversait l'esprit de la bélua qui digérait encore à peine de savoir que la dirigeant des Sirènes est la source première de la situation.

Un navire en parfaite condition perturba ses réflexions, une voilure stable et imposante, une structure semblant apte à résister à un minimum d'assaut des créatures marines. «Je rêves ?» Elle se leva pour faire signe à la chaloupe qui faisait route vers le rivage, une envie folle et soudaine de reprendre la mer. Les abordant dès qu'ils furent à porté de voix.
- Où allez-vous ?
- Ici pour trouver ce qu'il reste de vivre et de volontaire.
- Volontaire ? Pour faire quoi ?
- Mission diplomatique à Taelora.
- Taelora ! J'en suis !
- Pourquoi cet engouement mademoiselle ?
- Vous voyez le bateau juste là... c'est celui dont je suis descendu, j'arrive de Taelora justement.
- Et vous voulez y retourner ?
- Oui...
- Soit, c'est vous qui savez. Montez, on retourne à bord sous peu.

Jessy sautillait de joie, se précipitant dans l'embarcation, se taillant une place parmi les quelques caisses de victuailles séchés et les marins. Grimpant par le cordage à flanc de bateau, elle affichait un énorme sourire au visage en posant les pieds sur le pont. Prête à voguer de nouveau, confiance qui la parcourait que l'aventure irait mieux que la dernière fois. Un marin l'a guida sur le pont inférieur pour lui indiquer son hamac pour le voyage, évidemment il ne fallait pas s'attendre à la meilleure intimité et accès à toutes les commodités. Le remerciant, elle prit place sans attendre, le sommeil n'avait pas été le plus bénéfique durant son dernier voyage. Se couchant en boule, prenant forme animale, ses petites oreilles grises dépassant tout juste du rebord en tissu.

Il fallu bien sûr que la température ne soit pas totalement clémente, une tempête força un tumulte sur les ponts pour s'assurer de ne rien briser sur le navire. Jessy regardait les marins et quelques passagers se mettre à l'oeuvre, restant blottie dans un coin à espérer que tout se passe sans danger, de mauvais souvenirs du précédent voyage lui revenant en tête. Quelques créatures maritimes avaient tentés l'attaque mais l'équipement du bâtiment avait contribuer à les repousser sans trop de difficulté. Retrouvant ensuite une mer calme, ouvrant la voilure à pleine capacité pour atteindre leur destination.

Se promenant sur le pont, la bélua avait essayée d'engager la conversation ici et là, son attention se portant sur un duo qui donnait l'impression d'être frère et soeur. Ne sachant si elle devait les aborder, elle c'était contenter de leur envoyer la main en souriant. Concentrant ensuite son attention sur Ann qui faisait un discours pour expliquer un peu plus en détails le motif de leur venu. Il était temps de remettre les pieds sur le sable et aller à se rendez-vous. Jessy poussa sans le vouloir un cri d'effroi à ses premiers pas, l'image de sa fuite, de ceux qui mourrait derrière elle avec tout les hurlements et la souffrance, quelques restes de vêtements ça et là n'aidant en rien sa perception. Fermant les yeux, prenant une grande respiration, elle se calma puis rejoignit Atheria et Dragon qui attendait eux-aussi les autres.
- Bonjour, je suis Jessy et vous ? !
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Lun 17 Aoû 2015, 20:28


« Ne les écoutez pas, ma jolie. Ils ne sont pas méchants, juste un peu idiots. » souffla la voix usée d’un vieux marin, après avoir entendu les mots peu élégants que recevaient la Déchue de la part de quelques membres de l’équipage. Elle sourit. « Je ne leur en veux pas. » répondit-elle tout bas, quoique les joues roses et le regard sur ses ongles. « Je suppose que tout le monde a besoin de se changer les idées. » continua-t-elle en haussant les épaules. Elle avait toujours été douée pour trouver des excuses à ceux qui se comportaient mal à son égard. Accoudée contre la rambarde du vaisseau, penchée vers les flots, elle contemplait l’horizon. Le marin se glissa près d’elle, d’un pas lourd et fatigué. « Nous avons tous une histoire. Quelle est la vôtre ? » Belle se mordit les lèvres, sans oser regarder son interlocuteur dans les yeux. « Vous aussi vous pensez que je n’ai rien à faire ici ? Je n’ai pas été sauvé de la vie sauvage d’une île où j’aurai échoué ni accouru vers un navire qui m’épargnerait d’une existence miséreuse dans une contrée hostile. J’ai choisi de rejoindre le Capitaine Ann. Je voulais voir Tælora, les Sirènes, la Cité … Est-ce que c’est mal ? » Le vieil homme parut surpris. « Je ne voulais pas vous offenser. » Embarrassée de cette audace surprenante dont elle avait soudainement fait preuve, elle secoua ses longs cheveux blonds. « Je sais. Navrée, je réagis mal aux remarques ces derniers temps. C’est juste que … » Elle prit une grande inspiration. « J’étais là lors de la traque des Masques d’Or le long de la Rivière Eternité. J’ai vu leur repère. J’ai vu l’Architecte. » Il hocha lentement la tête. « Les rumeurs disent … Que c’est un des lieux où elle a dévoilé son identité. » - « Oui, elle a enlevé sa cape. J’ai eu envie d’en apprendre plus. Elle est mauvaise, je ne le nie pas. Toutefois … je mentirai si j’affirmais qu’elle ne me fascinait pas. » - « Je ne vous juge pas. » - « Merci. Je me suis dit que je pourrai être utile. C’est stupide mais j’ai déjà été envoyé dans de petites missions de diplomatie, d’éloquence et de pourparlers alors … J’ai cru bien faire, même si on m’a bien fait comprendre que ma présence était risible. » - « Vous êtes ravissante. Les gens croient avec leurs yeux et jugent ce qu’ils voient avec sévérité. Prouvez-leur que vous êtes quelqu’un, Fille en Porcelaine. » Belle le dévisagea, surprise. Il sourit. « Nous sommes arrivés. »

La vision était terrifiante, presque angoissante. Des bateaux s’alignaient par dizaine le long de la plage. Certains étaient en piteux état, d’autres semblaient s’être échoués plus récemment. Troublée, Belle peinait à écouter le discours d’Ann. Malgré les appréhensions, elle ressentait une terrible excitation. Le sable blanc, la jungle étouffante, les plaines surprenantes et le climat humide … Tout cela était nouveau. Sans réellement attendre d’approbation ou de conseils, l’Ange Noir se mit à avancer, émerveillée par la flore exotique. Elle s’arrêtait souvent devant les fleurs, grosses et colorées. Dans un sourire, elle caressa les pétales blancs tachetés de mille et une couleurs d’une plante haute et fine. Elle bondit et recula dans le même temps, surprise par le mouvement brusque des feuilles, qui s’étaient refermées sans prévenir, comme pour happer les doigts qui osaient s’approcher. La mine boudeuse, elle observait la fleur de loin, curieuse mais prudente. Un étrange rire attira son attention. « Qu’est-ce que tu es, toi ? » murmura-t-elle en s’accroupissant. Une petite créature la dévisageait. Elle n’en avait jamais vu de pareil. Aux allures de peluche, on n’aurait su dire s’il s’agissait d’un gros écureuil ou d’un petit ours. Son pelage était d’un gris terne, rayé de blanc. La petite bête avait de grands yeux noirs qui lui conféraient un air éternellement hébété. « Tu es adorable. » Elle maintenant tout de même une distance raisonnable. L’erreur une fois mais pas deux. L’animal éternua, secoua la tête dans tous les sens, avant de fuir à travers les fougères. Belle aurait été tentée de le suivre. Elle se força à la mesure et suivit le groupe qui continuait sa route, sans se soucier de ce qu’elle faisait. « Qu’est-ce que c’est que ça ? » s’écria un homme, lorsqu’ils furent sur de grandes plaintes et qu’un troupeau passa près d’eux. « Je ne suis pas certain de vouloir le savoir. » dit un autre d’un ton moqueur. Belle souriait, toujours plus enchantée par ce qu’elle voyait. La Cité était au loin, à quelques lieues de là. Ils étaient tout proches.

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Mar 18 Aoû 2015, 16:43



GROUPE V
Nydelia - Belle - Maelstrom - Lumi - Lili [Bagaya] - Jessy [Ethan] - Atheria & Dragon [Anwen] - Seth [Yukina]

La marche avait été longue, ponctuée d’imprévus et de découvertes aussi fabuleuses qu’inquiétantes. Peu à peu, les voyageurs se rapprochaient de la Cité qu’ils peinaient encore à distinguer à travers la végétation humide dans laquelle ses frontières se noyaient. La ville semblait reposer sur le lit d’un fleuve, près de sa jetée ; idéalement construite à la pointe d’une baie qu’ils avaient longée. Curieuse, Ann ne pouvait s’empêcher de gesticuler dans tous les sens. Penchée ou sur la pointe de pieds, elle cherchait à en voir le plus possible. « Capitaine, quels sont les ordres ? » s’enquit un marin essoufflé. Elle fouilla dans les grandes poches de ses sacoches jusqu’à dénicher une vieille lettre au papier blanc. « Je suppose que nous sommes arrivés au point de rendez-vous. » murmura-t-elle, prudente. « Et ? » continua-t-il d’un ton brusque. Il se rattrapa immédiatement : « Veuillez m’excuser, Capitaine. C’est juste que … les gens s’impatientent. Ils sont fatigués, affamés et angoissés. On ne peut pas s’en prendre à leurs appréhensions. Moi-même, je les partage. » - « Il faut attendre. Il n’y a rien d’autre à faire. Qu’ils se reposent. » - « Peut-être devrions-nous nous présenter aux portes de la Cité ? » - « Non ! » S’écria-t-elle avec précipitation. Plus calmement, elle reprit : « Non, surtout pas. Nous avons été autorisés à les rencontrer à la condition de respecter scrupuleusement leurs instructions. Les Sirènes viendront nous chercher en temps et en heure. » Un vieil homme se mit à marmonner : « Mouais. Elles pourront nous assassiner en toute facilité s’il leur en prenait la fantaisie. » Ann le gratifia d’un regard glacé. « Ne me forcez pas à me répéter. Je n’ai contraint personne à me suivre. Vous auriez pu rester à l’abri sur mon vaisseau. » - « Désolé. » - « Si cette mission échoue par la bêtise et l’incompétence de cet équipe, comprenez bien que nous serons les seuls responsables. On ne pourra pas blâmer les Sirènes de nos erreurs. Est-ce que c’est clair ? » Un silence pensant accueillit la remontrance. Dans un souffle, la jeune femme s’assit en tailleur sur un rocher. « Contemplez plutôt les environs. C’est magnifique. Ce spectacle est inédit, profitez-en. » Ann n’en perdait pas une miette. Les arbres qui entouraient la clairière étaient aussi immenses que larges. Elle n’en avait jamais vu de si imposants. Les racines, plus grosses qu’elle, serpentaient tranquillement entre les herbes grasses et le sol humide. La terre était encore gorgée d’eau, sur plusieurs centimètres. Près du lac, un tapis de mousse et de fleurs bleus décoraient le rivage. C’était enchanteur. L’air était frais et doux. Ann se plaisait à Tælora.

Les feuillages frémirent. Les voyageurs, crispés, furent immédiatement en alerte. Ann se releva. « Elles arrivent. » souffla quelqu’un, anxieux. Une jeune femme se détacha des lianes et de l’obscurité. Grande et fine, ses longs cheveux bruns valsaient au gré de ses mouvements tandis que ses yeux clairs luisaient d’un éclat indescriptible. Un léger sourire courtois étirait ses lèvres rouges. Elle était magnifique, détentrice du charme ravageur du peuple des mers. Vêtue d’un vêtement traditionnel et léger, ses jambes ses bras et sa gorge étaient nus, ornés de bijoux en or. « Bonjour. » Sa voix était exquise, teinté d’un accent exotique de Valærian qu’elle peinait à cacher. « Je suis la Dællia Kora Song. » Elle appartenait donc à la très haute noblesse. « Vous êtes seule ? » s’enquit Ann, un brin méfiante. « Non. » La Sirène souriait toujours. Elle ne bougea pas malgré les soldats en armure qui l’encadraient à présent. « Vous prenez vos précautions, nous prenons les nôtres. Vous devez bien comprendre que nous devons nous assurer des volontés qui vous animent. Avant de vous mener à Port Dirælla, j’aimerai vérifier que vous êtes venus en paix. » Doucement, la jeune femme pencha la tête sur le côté. « Pour ceux qui se poseraient la question sans oser la formuler, en cas de mauvaises intentions, je me verrai dans l’obligation de mettre un terme à la menace. J’ose espérer que les motivations que vous avez invoquées, Capitaine Ann, sont pures et sincères. Mon peuple n’a jamais eu de reproches à faire aux gens comme vous et nous serions navrés de voir les hostilités débuter avec vous. » Les Sirènes étaient pointées du doigt comme les responsables du désordre. De la part de celles qui étaient responsable d’un nombre de morts incalculable, les paroles pouvaient être bien amères. Nul doute que les mots de la Sirène auraient de graves conséquences sur le groupe.

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Sam 22 Aoû 2015, 17:26

Atheria et Dragon marchèrent depuis des heures entières avec la chaleur de la Jungle. Il était rejoint par d’autres personnes qui étaient plutôt confiant de leur survie et d’autres voulaient partir d’ici ou bien de rester au bateau pour attendre quelque chose. Enfin, bref, ils virent au fond de la jungle, une grande cité. Dragon avait eu sa réponse à la question qu’il s’était posé au début de son voyage, la jungle était déjà habité par d’autres personnes, mais il ne pensait pas que c’était une nouvelle race, plutôt des personnes venant de l’extérieur qui avait décidé de s’installer sur ce nouveau territoire. Hum … Atheria ne savait pas quoi penser de cela, elle était assez perturbée, du fait qu’elle était sur un territoire dont elle ne connaissait rien de la faune et de la flore. De plus, elle ne sentait pas en sécurité maintenant. Une jeune femme leur avait parlé peu de temps avant de partir pour marcher en direction de la cité vue au loin.

Atheria prit la parole à la jeune femme qui s’appelait Jessy : « Ah désolé de ne pas avoir salué tout à l’heure. Nous étions un peu excités à l’idée de savoir ce que c’était au loin. Je me nomme Atheria et lui là-bas, c’est mon frère jumeau, Dragon. Nous sommes ravis de vous rencontrer, Jessy. Vous étiez sur le bateau avec nous tout à l’heure ?» Elle regarda la jeune femme et ne put s’empêcher de la regarder en détails pour en faire une petite description et analyse rapide. Elle avait de longs cheveux blonds, qui pouvaient faire mal aux yeux des deux jumeaux. Elle était assez grande, elle avait tout pour faire tourner les têtes des hommes. Atheria lui sourit et continua de marcher pour arriver à une grande prairie, une grande clairière. Etait-ce à la fin d’un chemin ? Ou bien le commencement de quelque chose de plus en grand et de plus dangereux pour le groupe de personne. La capitaine Ann était avec nous pour nous accompagner pour aller dans cette cité au loin, et Atheria se demanda à qui pouvait appartenir la belle cité… Soudain, un homme prit la parole en disant qu’elles arrivèrent … Mais qui au juste, pensa Dragon.

Les jumeaux restèrent sur leur garde, mais ils devaient juste observer ce qu’il se passait maintenant dans la prairie. Une discussion entre la capitaine et une sirène se fit actuellement. La sirène disait qu’elle n’était pas seule actuellement, et elle l’annonça avec un très grand sourire, ce qui fit bouillir le sang de Dragon. La sirène disait qu’elle venait pour s’assurer des volontés de notre groupe, dans la jungle et dans ce nouveau continent. Elle devait vérifier que nous venions en paix dans ces terres. Dragon ferma le poing, il ne pouvait plus se contenir. Dragon en avait marre qu’elle dise des phrases qui ne reflétaient absolument pas les faits. Les paroles que la sirène disait, avaient un gout amer pour les jumeaux. Puis, un homme derrière eux prit la parole avec un ton de voix qui représentaient la colère : « Notre capitaine a eu des intentions pures et sincères, vis-à-vis de vous. Par contre, je croyais que nous étions venus ici, dans le début de discuter ensemble et non de faire la guerre. » Les hommes hochèrent la tête pour prendre la position de l’homme qui avait pris la parole pour exposer ses idées concernant ce petit voyage.

Puis, un autre homme qui avait des habits déchirés et du sang sur son cou, prit la parole lui aussi, avec une voix plus grave : « Vous dites que vous élimineriez la menace si mauvaise intension de notre part, mais il faudrait déjà que nous rappelez vos troupes de sirènes. Et à mon avis, vous êtes bien plus nombreux que nous, si je ne dis pas de bêtises. » Dragon acequisa sans rien dire. Sa mère, lui avait dit, qu’il fallait faire attention aux apparences des personnes que nous rencontrions dans le monde. Le monde dans lequel nous vivions, n’était pas tout beau et tout rose. « Nous voudrions vous croire en disant que vous voulez nous tester sur nos intentions, mais veuillez dire à vos autres compagnons de les rappeler. Moi, ce que je ne comprends pas, est pourquoi vous ne voulez pas que des personnes viennent sur ce nouveau territoire, il n’y a pas qu’à vous. Vous n’êtes pas les maitres du monde à ce que je sache. Tout le monde sait que vous êtes les responsables de tout ce chaos dans les différents continents. C’est vous qui avez tué des milliers de personnes, mais pourquoi à la fin ? Pour un nouveau territoire pour vous ? Pour une terre dont personne ne sait que à quoi elle sert, à quel fin … » Dragon respira un bon coup, il avait sorti tout ce qu’il allait en lui. Il apprit beaucoup de choses depuis que les derniers évènements et il ne laissera pas les sirènes s’en sortirent comme cela, les sirènes devaient en payer le prix.

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Dim 23 Aoû 2015, 00:11


Quel joie c’était pour le jeune déchu de se promener dans cette jungle encore vierge. Des gens s’y étaient déjà plus ou moins installés, mais la végétation restait pourtant toujours aussi dense. Des arbres d’une taille des plus imposantes et des plantes presque aussi grande que lui se trouvait dans ce lieu unique… Si Seth avait commencé à par avancer seul, il se montrait quand même prudent et décidait de rester avec le groupe du bateau. Il n’était pas armée et il s’avait que c’était encore un enfant et qu’il était encore plutôt faible comparer au adulte. Il suivait donc plus ou moins le groupe, courant toujours un peu pour le rattraper quand il s’arrêtait pour admirer un insecte qui faisait le double de son poing facilement. La route avait été longue et même s’il avait la fougue de la jeunesse, il commençait à avoir un peu mal au pied. Cela s’avérait donc presque un soulagement quand on il voyait tout le monde s’arrêter pour se reposer et attendre. Il ne savait pas l’objectif de cette mission et clairement il s’en fichait pas mal, il était venu ici juste parce qu’il avait pris le mauvais navire et il se concentrait de profiter de l’occasion de visiter des nouveaux lieux. Enfin bref, une fois dans cette espace qui ressemblait à une clairière, il profitait pour se reposer un peu et enlevait ses chaussures pour laisser ses pieds respire… L’herbe était plutôt agréable et une minute de repos cela faisait du bien.

Mais Seth était du genre à vite s’ennuyer et du coup, après quelques instants, alors qu’il voyait des gens discuter à gauche à droite, il décidait de s’éloigner un peu du groupe sans faire de bruit. Il restait quand même aux abords de la clairière. Si un danger venait à surgir, il n’aurait qu’as foncé vers les autres pour demander leur aide et protection. Heureusement, il ne vit aucun danger vraiment menaçant. Mais une plante de très colorée attirait son regard. Elle était orange-jaune avec des petite trace rouge au niveau de la tige, elle donnait l’impression d’avoir un bec vers dans la forme de ses fleurs. Seth n’était pas herboriste, il avançait donc vers cette plante qui tenta de le mordre alors qu’il venait tout juste de la toucher. Seth surpris fit un bon en arrière ou il tomba sur les fesses avant de comprendre ce qu’était cette plante. Une plante carnivore, s’il avait un peu regardé les livres d’herboristerie de sa mère, il aurait pu avoir au moins un petit doute sur la nature de cette plante… Au moins soupçonner que celle-ci était une plante carnivore vue la forme. Enfin bref, une fois le bref instant de peur passé, il se mettait à sourire. Cette plante était fixer à la terre et donc ne pouvais pas bouger. Il décidait donc de la contourner pour rapidement l’attraper et l’arracher de la terre. Il utilisait ses ailes pour gagner légèrement en force et pouvait voir la plante s’arranger avec quelques racines plutôt longues à son gout… En même temps la plante faisait sa tête facilement.

Une fois la plante en sa possession, il fit attention à ce quel celle-ci ne puisse pas l’attaquer à nouveau alors qu’il se retournait vers le groupe pour le voir discuter avec un groupe de sirène, il s’avançait vers celui-ci ignorant totalement la conversation. Il voulait juste exposer sa trouvaille qu’il trouvait trop cool. Une fois vers le groupe, il plaçait sa plante non loin d’une personne pour quel celle-ci tente de le mordre alors que lui il disait :


Vous avez vu ce que j’ai trouvé… C’est trop cool, elle attaque tout ce qui bouge on dirait… Je crois que ma maman elle aimerait avoir une plante comme ça… Quelqu’un sait comment garder cette plante en vie ?

Seth ne savait pas qu’une discussion sans doute d’une importance capitale vu au moins leur survie se déroulait, il voulait juste montrer sa plante et trouver une personne pour la mettre en pot. Il ne voulait pas qu’elle meurt, mais l’offrir à sa maman car, cela aurait fait un jolie cadeau… Sans doute que cela aurait rebuté plus d’une personne d’avoir une plante carnivore de cette taille et qui semblait avoir envie de bouffer tout ce qui bougeait, mais ce n’était pas important pour le jeune déchu qui savait qu’il allait fait plaisir à sa mère… Enfin, c’était ce qu’il se disait.

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Lun 24 Aoû 2015, 18:27


Ce n’était certainement pas le choix le plus judicieux et censé que la jolie Déchue avait fait, mais elle ne parvenait pas à regretter sa décision et explorait les alentours de la clairière d’un regard rêveur. D’un pas mesuré et prudent, elle flânait à travers les herbes grasses et les petites fleurs sauvages, les paumes tendues pour que les feuilles lui chatouillent le bout des doigts. Elle se moquait de la terre gorgée d’eau, des insectes et du vent. La mine résolue, elle grimpait sur les grosses racines des arbres centenaires pour prendre un peu de hauteur et contempler les décors enchanteurs. Souvent, elle craignait de s’être trop éloignée et rebroussait chemin, tout en étant attirée par les mystères et les secrets d’une jungle indomptable. Tout lui paraissait tellement plus beau, ici. C’était fabuleux. De temps à autre, elle croisait une petite créature qui fuyait en l’entendant, un étrange serpent au sifflement sombre. Elle avait envie d’en voir davantage, d’en apprendre toujours plus. Elle ne se rassasiait pas du spectacle. Curieuse, elle s’accroupit près d’un petit point d’eau, observa les poissons colorées qui ondulaient en silence. Elle se plaisait à Tælora malgré la crainte de l’inconnu et les dangers évidents. Dans son esprit naquirent quelques idées, quelques projets, poussés par son Envie dévorante. Elle s’imaginait volontiers vivre dans les parages. Un craquement attira son attention et elle releva la tête, coupée dans ses fabulations enfantines et ses désirs déraisonnables. Bouche bée, elle observa le grand cerf qui s’abreuvait de l’autre côté de la rive. Immense, il était plus grand qu’un cheval et plus musclé qu’un bœuf. Son poil était d’un blanc sans tâche, immaculé. Le soleil, qui perçait péniblement à travers les épais branchages, illuminait son pelage de reflets bleutés. Ses bois étaient démesurés, étincelants et éclatants, à s’en demander comment il pouvait tenir en équilibre avec un arsenal pareil. Il était superbe. Belle le scrutait, immobile, émerveillée. Elle aurait aimé s’approcher de lui, essayer de le caresser mais elle préférait observer, sans intervenir. Le cerf fit lentement glisser ses yeux sur la jeune femme. D’un œil perçant, il la dévisageait. Elle sentit le rouge lui monter aux joues, embarrassée. Elle avait la désagréable impression d’être une intruse, une étrangère qui n’avait rien à faire là. Doucement, elle recula. Une fois à bonne distance, elle tourna les talons et se mit à courir pour rejoindre les autres.

Belle décida qu’il valait mieux qu’elle se comporte avec plus de sagesse. Elle s’assit sur les racines entrelacées de quelques arbres, qui serpentaient au-dessus du marais. Peu intéressée par les discussions – à vrai dire elle se sentait assez peu à sa place – elle s’enferma dans le monde de ses songes et réfléchit à tout et rien, jusqu’à ce qu’une Sirène se présente au groupe. Elle était belle, impétueuse et un brin provocante. Etait-ce une attitude soigneusement pensée ? Belle n’en était pas certaine mais avait tendance à croire que les femmes du peuple des eaux étaient aussi charmantes que fourbes et intelligentes. Les réactions ne se firent pas attendre. La Déchue profita d’un instant d’accalmie pour prendre la parole à son tour : « Mon nom est Belle Von Ez’Naremiel. Je suis enchantée de faire votre connaissance, Dællia Song. » Elle faisait de son mieux pour apaiser les tensions. « Merci de nous avoir permis de venir à vous. » Elle sourit. Sa sincérité était palpable, touchante. Elle ne savait pas mentir. « J’espère que nous aurions l’occasion de visiter votre Cité. » Elle avait conscience de faire face à un peuple qui, sans forcément être responsable du désordre, en avait au moins allégrement profité et s’était plu à décimer les autres. Pourtant, elle ne parvenait pas à les envisager comme des ennemis. Avalon avait toujours entretenu de bons rapports avec les Ondins et, de par sa naissance angélique, elle avait tendance à chercher le bon plutôt que le mauvais. Elle n’était pas vu cette Kora faire du mal à qui que ce soit, alors elle n’avait aucune raison de la traiter en pariât. « Nous devons tous prendre nos précautions, pour que la rencontre se passe au mieux. » - « Nos précautions … » se moqua un autre, pour qui les mots de la Sirène résonnaient de façon acerbe. « C’est une armée, rien de plus. Comment vous faire confiance ? » - « Elles nous testent ! » soupira la Déchue, qui voulait s’en persuadée elle-même.

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Mar 25 Aoû 2015, 18:11



GROUPE V
Belle - Jessy [Ethan] - Atheria & Dragon [Anwen] - Seth [Yukina]

« Vous dites des bêtises. » se moqua la Sirène d’une voix douce, reprenant le terme enfantin utilisé par un homme, un léger sourire aux lèvres. Elle semblait s’interroger sur l’intellect de certains membres de la petite troupe ; son regard perçant vagabondant tranquillement sur les différentes personnes qui avaient pris la parole. « Non seulement je vous prierai de vous adresser à moi avec plus de convenance, mais je vous demanderai aussi de réfléchir aux us et coutumes des rencontres diplomatiques. Il n’est pas aberrant que l’Armée soit présente. C’est même un usage ancestral aux airs d’obligations pour des questions de protection. » Dans une pointe d’arrogance et de persiflage, elle ajouta : « J’imagine que vous n’êtes guère habitués à ce genre de rencontre importante. » Elle s’attarda un instant sur le jeune Elemental : « Vous laissez les enfants prendre part aux discussions ? Pourquoi pas. » Son ton laissait clairement entendre qu’elle désapprouvait la conduite de Dragon, qu’elle raillait pour son discours au sens caduque plutôt que pour son âge. « Jeune homme, vous feriez mieux de vous pencher sur l’Histoire, celle du monde et celle de Tælora avant de parler, ainsi que de peser vos mots et réfléchir avant de vous exprimer au risque de vous tourner au ridicule et de ne pas prononcer une seule phrase reflétant la réalité. Parlez plutôt de choses que vous connaissez, comme l’avancement de vos premières études mais laissez la politique à plus connaisseur que vous. » Elle pencha doucement la tête sur le côté, murmurant tout bas comme s’il s’agissait d’un secret : « J’ignore si vous le savez mais ce continent est tout juste sorti des profondeurs des océans. » Elle fit une petite mimique contrariée. « Je crois que ça rend les choses un peu plus délicate, non ? » Elle se redressa, marmonnant avec ironie : « A quoi sert un continent … » Elle rit brièvement. Dans un léger soupir, Kora baissa les yeux sur le gamin qui avait ramené une plante carnivore, l’air particulièrement fier de lui. « Encore un. » remarqua-t-elle sans lui accorder plus d’attention. Elle préféra dévisager quelques secondes la petite blonde aux yeux violets qui s’évertuait à apaiser les tensions. Elle lui sourit. « Merci pour votre sincérité. »  Elle réfléchit un instant. « Von Ez’Naremiel. » reprit-elle, pensive. « Les Déchus et les Sirènes étaient amis avant les premières secousses. J’ose espérer qu’en digne ambassadrice, vous perpétrez la bonne entente entre nos deux nations. » Le Capitaine Ann avait le teint blême. Les mains tremblantes et croisées dans le dos, elle s’approcha de quelques pas. « Dællia Song ? » l’appela-t-elle. La Sirène tourna la tête. « Oui. Ça ira. » Elle ne semblait qu’approximativement convaincue mais c’était suffisant pour qu’elle daigne poursuivre les festivités. « Veuillez me suivre et ne pas démontrer d’hostilité envers les soldats qui vous encadreront durant la marche. » ordonna-t-elle à voix haute et intelligible avant d’ajouter, plus bas : « C’est aussi pour votre bien. »

Ann et Kora étaient les premières du convoi, encadrées par quelques soldats qui se faisaient discrets. Elles discutaient de choses sans importance, comme pour détendre l’atmosphère. Le chemin à travers la Jungle fut court et tranquille. Le groupe put contempler d’immenses falaises de pierres claires aux teintes bleutées. De l’eau jaillissait de plusieurs gorges et s’effondrait en cascade dans le fleuve qui serpentait dans la Cité. Ils passèrent une grande arche, et enfin, contemplèrent la première ville de Tælora. « Bienvenue à Port Dirælla. » Elle était sublime, avec une architecture soignée, élancée et élégante aux touches d’exotisme. Certaines constructions étaient aussi fabuleuses que surprenantes. Au loin, ils pouvaient apercevoir de grandes arches et des canaux qui semblaient taillé dans le verre, le cristal ou le diamant, qui acheminaient l’eau pour créer des routes, des passages et des lacs à l’intérieur même de la Cité. Quelques petits navires voguaient paisiblement, accompagnés par le rire léger des Sirènes qui se prélassaient dans l’eau froide. Personne ne semblait vraiment prêter attention aux Gælyan. « La Khæleesi n’a malheureusement pas pu se libérer pour l’entrevue. Vous rencontrerez sa jeune sœur, la Princesse Cælys caël Deslyce dans le salon rouge du Palais. »  Ils allèrent jusqu’à un magnifique édifice de pierres pâles qui surplombait la jetée, près des plages et niché sur le lit du fleuve. Cælys patientait dans un grand fauteuil, dans sa jolie robe bleu, un chat noir sur les genoux qu’elle caressait du bout des doigts. « Bonjour. » Ce simple mot semblait lui avoir été arraché. « La question est simple : pensez-vous qu’une entente entre les peuples et celui des Ondins est possible. Si oui : comment. Si non : pourquoi. Les Sirènes ne sont pas responsables du désastre qui a dévasté nos terres, contrairement à ce que certains pensent. Une race entière ne peut être blâmée des agissements de certains, pas plus que vous ne pouvez reprocher les choix de certains. C’est facile, lorsque l’on n’a pas à choisir un camp. » Elle croisa lentement les jambes, tout en faisant attention au chat. « Je vous écoute. »  Termina-t-elle en secouant ses longs cheveux bleus.

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Ven 28 Aoû 2015, 21:06

Dragon avait pris la parole et avait dit des choses insensées et irresponsables dans notre cas. Atheria soufflait un bon coup et se mit la main sur son visage. Dragon n’était pas très intelligent sur le coup. Il aurait du se taire une fois pour toute. Il n’aurait pas du suivre l’exemple des autres marins, qui n’étaient pas très intelligents eux aussi. Elle soufflait encore une fois, et elle espérait que la belle Sirène n’allait pas les tuer sur le champ avec ces phrases. Il était vrai que les sirènes étaient accusées de beaucoup de choses depuis le commencement des évènements et des tremblements de terres, mais il pouvait y aller une autre personne ou un autre peuple derrière cela. Atheria n’avait pas beaucoup eu de détails sur les tragédies dans les trois autres continents de nos terres. Mais, elle n’était pas insensée… La sirène avait replacé Dragon dans le droit chemin en disant qu’ils auraient approfondis l’Histoire de notre monde et celle Taelora. Cette terre avait bien une histoire elle aussi. C’était intéressant de le noter… La sirène prit la parole avec la capitaine en disant que nous pouvions la suivre pour aller dans la cité que nous voyions au loin devant eux. Dragon resta silencieux tout le long du voyage, il avait compris qu’il ne devait plus être idiot à ce point-là pour éviter de faire tuer. Il avait été bête de parler comme cela, à une personne plus puissante que celui. Des marins ne purent s’empêcher de faire des remarques sur le comportement de la jeune sirène, Dragon crut qu’ils allèrent sauter que Dællia Song pour se venger des paroles dites. Ils grondèrent en silence, ils préparaient un plan pour arrêter tout ce petit ménage. Atheria entendit les murmures des marins, mais elle savait très bien que ce n’était pas comme cela, qu’ils devaient s’y prendre. Sa mère, Alyska, lui avait dit, un jour, que tout ne se réglait pas par la force, mais parfois par la diplomatie et les mots. Quelques heures après d’intense marche à pied dans la jungle, nous arrivâmes à Port Dirælla. Atheria aimait beaucoup le nom donné à ce port qui était vraiment sublime, magnifique, merveilleux. Elle ne pouvait pas trouver d’autres adjectifs à cet endroit. Et l’architecture !!

Atheria en tombait des nues devant les bâtiments dressés autour d’eux. Aeden, les bâtiments n’étaient pas comme cela, c’était vraiment différent de tout ce qu’elle avait vu auparavant et dans les autres villes du monde. Puis, ils entrèrent un enceinte protégé que très peu de personnes pouvaient y aller. Dællia Song parlait que nous devions rencontrer la reine des Ondins, des sirènes, La Khæleesi. Mais elle n’était pas disponible pour les recevoir aujourd’hui, ce qui était dommage tout le monde. Atheria aurait bien voulu connaitre et rencontrer en personne cette reine. Mais le groupe pouvait rencontrer la jeune princesse Cælys caël Deslyce, dans le salon rouge du Palais. Atheria et Dragon se sentaient mal sur le coup de rencontrer une personne qui avait un rang tellement puissant, supérieur à eux. Ils avaient peur de quelque chose, ils ressentaient quelque chose dont ils ne pouvaient pas palper. Une fois dans le salon rouge, la jeune princesse prit la parole en posant une question : comment trouver une entente entre les peuples et celui des Ondins, si cela est possible ? Atheria et Dragon furent absourdi par la question posée dans la jeune femme aux cheveux bleus. Dragon s’énerva d’un seul coup, car il croyait fermement que les sirènes étaient derrière tout cela, mais il n’avait pas de preuves. « Ca suffit maintenant Dragon. Veux-tu arrêter de te comporter comme un gamin ? Nous sommes présents pour discuter. Réfléchis avec ta tête au lieu de tes muscles, comme notre père ! »

Atheria se redressa et s’avança vers la jeune princesse qui attendait une réponse rapide. Elle fit la révérence, comme le code le voulait. Elle resta quelques secondes penchée en avant, avant de prendre la parole avec une voix calme et douce : « Princesse Cælys caël Deslyce, merci de nous avoir permis de vous rencontrer pour trouver une entente entre les Ondins et les autres peuples. Nous comprenons parfaitement que tout le monde vous pointe du doigt, en vous accusant de coupables. Mais nous ne sommes pas là aujourd’hui pour parler de cela, je présume. Je pense qu’une entente serait possible entre tous les autres peuples, si vous arrivez à vous défaire de cette étiquette qui vous colle à la peau, vous, Ondins. Vous nous dites que vous n’avez rien, que vous n’êtes pas responsables des nombreuses tragédies. Mais vous voulez une entente avec les autres peuples, il faudrait leur prouver et donc trouver la personne maléfique, problématique. Après, si vous voulez réellement, vraiment, avoir une entente avec les autres races, la solution sera simple : Donner un bout de vos terres aux autres que vous avez le plus confiance. Dællia Song, nous as dit que ces terres avaient surgi du fin fond de l’Océan, qui est votre territoire depuis la nuit des temps. De plus, tout le monde veut découvrir les nouvelles terres de Taelora. Ce serait un commencement dans une certaine réconciliation, un pas nouveau. Vous leur donnez une terre de Taelora, leur peur, leur haine, leur accusation vis-à-vis de vous, disparaitront au fur et à mesure. Mais, tout cela Princesse, c’est votre décision à vous et à votre peuple. Je ne suis là que pour donner des idées de calme et de paix aujourd’hui. » Puis, elle arrêtait de parler, laissant le silence prendre place encore une fois. Atheria se reculait doucement sans fixer les yeux de la princesse qui serait mal vue. Qu’allait-elle penser de cette proposition ?

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Dim 30 Aoû 2015, 03:36



Jessy se devait de reprendre ses esprits, de se concentrer sur la raison de sa venue en ce lieu. Oui les souvenirs lui martelaient l'esprit, séjour bref et effrayants qu'elle avait vécu voilà si peu de temps. Aujourd'hui la mission était tout autre, plus de découverte, de zone hostile, ils étaient là pour parlementer. Du moins c'était le motif premier de leur venir à moins de changement en cours de route, après tout, personne n'est à l'abri de rien. Surtout quand viens le temps de négocier avec l'ennemi. La bélua suivi le groupe sans être très bavarde une fois qu'elle eu répondu à Athéria qui c'était présentée en compagnie de son frère.
- Oui j'étais aussi du voyage avec vous, plutôt sage dans mon coin à appréhender mon retour ici mais mieux vaut s'occuper des raisons de notre venu actuelle.

Le groupe avait progressé à travers plaines et forêts, une promenade qui n'avait rien d'aisé, subissant les humeurs d'un peu tout ce qui les entoure. Fauves et autres animaux qu'elle ne connaissait pas surgissait de nulle part. Heureusement le groupe possédait quelques personnes armées en guise de défense de base, combattant avec brio sous les yeux de la petite blonde qui avait pour seule arme ses crocs et ses griffes. Celle-ci rebutait un peu de mordre dans quelques choses d'inconnu, qui sait si la viande pouvait être trop grasse ou trop sèche en bouche. La taille de l'adversaire ne la dérangeait pas trop mais dans tout les cas, les pattes seraient sont moyen de défenses dans l'attente de mettre les pieds dans la Cité visible au loin.

Avançant en admirant la flore variés, atteignant une clairière aux allures magnifique, la bélua sursauta lorsqu'elle vit bondir un animal. Se transformant en irbis par inadvertance, elle bondit pour éviter et répondit par un coup de griffe sur le flanc. Deux autres personnes s'occupant d'empêcher de nuire la bête sans plus attendre. Soulagée, Jessy s'avançait dans l'herbe grasse à pas de félins, sentant l'humidité du sol sous ses pattes, humant les parfums des fleurs bleus. La fraicheur de l'endroit était très agréable et la panthère des neiges y auraient bien passé quelques jours même si une touche plus froide et blanche serait encore mieux.  Qui sait si une petite baignade dans le lac serait assez rafraichissante, l'idée germait peu à peu dans la tête de la bélua dont les pensées furent interrompues par des mouvements dans les feuillages.

Ann annonça l'arrivée des ambassadeurs de l'autre peuple, Jessy ne put s'empêcher d'admirer la nouvelle venue, ses longs cheveux bruns qui dansaient au gré de ses mouvements, ce regard aux yeux clairs et ce sourire qui démontrait son charme éclatant. S'approchant de sa Capitaine pour ne rien manquer de la conversation, gentille féline en mode furtif qui venait s'asseoir aux côtés d'Ann. La bélua aurait presque pu faire réclamation de grattouille derrière les oreilles si l'occasion avait été plus propice. Restant donc tout à fait sage à écouter. Ici et là des réponses fusaient, certaines plus courtoise que d'autre, le ton semblant monter d'un cran du côté des Sirènes. Jessy ne savait que dire, faute de connaissance suffisante sur la question, sa présence se résumant surtout, pour l'instant, à la curiosité de voir autre chose que l'horreur de son premier passage sur Taelora.

Heureusement, la situation ne s'envenimait pas au point de faire tomber à l'eau cette rencontre de négociations. Les visiteurs furent invités à suivre Dællia Kora Song avec l'encadrement de quelques soldats somme toute discret. Jessy avait emboitée le pas à Ann, conservant tout de même une distance respectueuse pour ne pas se mêler de leur conversation. La blondinette regardait ici et là, trottinant à pas de félin, humant l'air pour essayer d'identifier tout les parfums qui lui venait. Dur labeur sur une terre à la faune et flore inconnues. Les falaises de pierres aux teintes bleutées avait subjuguées la panthère des neiges qui n'avait jamais vu tel spectacle, sans oublier la grande arche qui marquait l'entrée de Port Diraella. Cité magnifique, un exotisme sans dégageait, un véritable paradis à première vue.

Plus calme et se sentant plus sereine face à tant de beauté et l'impression que le pacifisme avait sa place, elle reprit forme humaine pour marcher jusqu'au Palais qui s'ouvrait devant eux, recevant l'information que le salon rouge était le lieur déterminé pour la rencontre. Jessy qui pensait voir de ses yeux la Khaleesi, celle dont l'on vante ses charmes, Reine des mers à la beauté époustouflante, son souhait qui se vit réduire à néant par l'annonce que la jeune soeur et Princesse Caelys caël Deslyce était la représentante de la dirigeante qui n'avait pu se libérer. Leur hôte attira le regard de la Bélua qui avait un penchant pour le bleu et la robe porté par la jeune femme ne pouvait qu'attirer son regard. «Si seulement je pouvais en avoir une dans ce style... qui sait si je demande d'où elle vient entre deux négociations.»

La panthère des neiges avait parfois de ces idées folles qui ne sont pas toujours la meilleure option. Risque à prendre, ou pas, Jessy aviserai selon l'état du déroulement de la situation. Déjà la question que leur groupe se devait de répondre était à la fois simple et compliquée. Oui ou non une entente est-elle possible entre les peuples et les Ondins. Déjà de ce qu'elle avait pu entendre via les rumeurs, les Sirènes étaient prise pour cible et considérées comme une menace suite aux actes de la Reine, nombreux pourrait être ceux qui réclame leurs tête, désir anéantir et faire souffrir ceux qui sont suspectés d'avoir étendu le chaos à travers les terres du Yin et du Yang. Tant de naufrage, de navires disparus, de morts inutiles, qui était véritablement le coupable. Qui avait fait sortir le Kraken de sa torpeur. Trop de question, si peu de réponses, quel choix faire. Le groupe avait beau être là pour des pourparlers, ils n'avaient pas avec un des membres identifiés comme diplomates pour tout les peuples à représenter. Que pouvait-être la valeur de cet échange verbal avec la Princesse ?

Atheria fut la première à parler, ses propos d'une sagesse étonnante alors qu'elle semblait si jeune. Jessy en fut surprise et se mit à réfléchir à ces dires. «Donner pour mieux faire oublier. Acte de bonne volonté mais nul preuve de l'innocence pour autant. Toute les flèches se pointent sur les Ondins, sur leur Reine et le peuple qui lui doit obéissance.» La bélua hocha de la tête dans la négative et essayait tant bien que mal de trouver une idée, se doutant bien qu'elle ne pouvait tenir un dialogue de haut niveau, après tout elle n'était qu'une fille de joie avant de parcourir le monde. Son seul atout était son corps et un peu de charme pour séduire des hommes en manque de vice. Prenant son courage à deux mains, elle s'avança, imitant la révérence de celle qui l'avait précédée. Prenant usage d'une voix douce et mielleuse.

- Princesse Cælys caël Deslyce, l'honneur est pour moi de vous rencontrer et vous remercie de cet accueil en ces temps tumultueux. Je suis Jessy, Bélua au Totem de la panthère des neiges. Je suis consciente que toute une race ne peut être blâmée pour les événements qui perturbent les trois autres continents mais puisque Taelora est le seul endroit épargné, il y a une certaine légitimité à recevoir les regards accusateur. Savez-vous quel est la provenance des tremblements de terre, des créatures aux yeux jaunes, du Kraken ? Si la vérité se propage concernant tout ce qui mets ce monde en chaos, seul le véritable coupable sera accusé et le peuple des Ondins ne sera plus prit pour cible à part entière mais bien seulement les fautifs. Je ne sais si cette idée a un potentiel de succès mais cet un avis, car offrir un bout de terre de votre continent ne serait-il pas une acceptation de la culpabilité?

Jessy garda le silence un instant, se mordillant la lèvre inférieure pour ne pas laisser échapper les idées qui lui traverse l'esprit. Se reculant de quelques pas pour se mettre à l'écart, elle ne put s'empêcher de prononcer une phrase de plus.
- Votre robe est magnifique, vous savez où je pourrais la trouver en rouge ? Et votre chat est trop mignon.

1455 mots
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Lun 31 Aoû 2015, 20:54

Que se passait-il? Le pauvre Seth était vraiment trop peu attentive pour comprendre. Tout ce qu’il comprenait c’était qu’il y avait quelques choses d’important et que sa présence n’était pas forcement désirée par les sirènes qui venait de faire leur apparition… Il ne savait même pas la relation qu’entretenait les sirènes et les déchus… Surtout parce qu’il s’en fichait pas mal. Toujours était-il que le groupe devait se rendre à un endroit bien précis et vu que la jeune Seth ne voulait pas rester seul, il accompagnait bien évidemment le reste du groupe… Cela ne l’empêchait pas de flâner à gauche et à droite et du coup se retrouver en queue de peloton. Mais il faisait quand même attention à ne pas perdre de vu le groupe jusqu’à arriver à la cite des sirènes. Seth n’était pas du genre à s’extasier. Mais vu qu’il savait que cet endroit avait été récemment découvert, il était surpris de voir à quel point l’endroit avait été construit aussi vite… D’ailleurs, même s’il ne le montrait pas trop, il trouvait l’endroit assez jolie et alors que la petite trouve passait devant une sorte de rivière qui longeait quelques rues de la cité, notre Jeune déchu eut une irrépressible envie de se soulager… Mais il regardait autour de lui et aucun endroit où il pouvait se soulager… Rapidement, il trouvait une sorte de petit renfoncement à l’abri des regards ou aussi discrètement qu’il le pouvait il s’éclipsait pour se libère d’un poids. Presque certains de ne pas avoir été vu, il retrouvait le groupe comme si de rien n’était.

Une fois arriver au palais ou ceux-ci devait être reçu par une jeune femme du nom Cælys. Seth semblait faire la moue comme si le palais n’était pas à son gout. En réalité, une partie de lui aurait aimé vivre dans un palais être genre le prince ou un truc du genre c’était une envie qui lui traversait naturellement l’esprit… Mais il savait que ce n’était pas possible, il savait qu’il était encore trop faible pour prendre le pouvoir et que sa maman ne s’y intéressait pas plus que ça… Du coup, il ne pouvait que jalouser secrètement ceux qui avaient ce privilège. Du coup, il regardait la petite sœur de la Khæleesi alors que tout le monde semblait se présenter les uns après les autres… Seth observait le discourt de tout le monde qui était bien long et fort peu intéressant à son gout. Mais une chose attirait son regard et son intérêt un peu plus que le reste, c’était le chat que cette Cælys avait sur ses genoux. C’était peut-être qu’une impression, mais il avait le sentiment que le regard de ce félin le provoquait. Comme si celui-ci voulait jouer avec lui. A quoi ? Il n’en savait rien, mais il ne voulait pas laisser cette affaire en suspend trop longtemps… Du coup, sans vraiment savoir pourquoi, Seth fit preuve d’un peu de civilité en observant le chat d’un regard défiant avant de dire :


Moi je suis le Grand Seth Adana et une fois qu’on aura trouvé un pot pour ma plante, je demande un duel avec votre matou. Il me regard de travers depuis tout à l’heure et je ne peux le laisser passer. Du coup, je vais lui donner une leçon qu’il n’oubliera jamais… Alors le matou, tu as peur hein, je vais te faire cracher ta pâté.

Pour ceux qui l’aurait pas remarqué, Seth était encore un enfant et très immature voir gamin, même pour son âge. Mais heureusement, il avait pris la peine de demander, ce qui avait sans doute… il fallait l’espère permis à la princesse de prendre cela pour un jeu… il fallait dire que cela ressemblait plus à un jeu et c’était un peu le cas et heureusement car, si cela avait été vraiment sérieux. Seth se serait sans doute jeter sur l’animal sans mise en garde... Mais cela ne voulait pas dire qu’il n’aurait pas peur à botter les fesses de ce pauvre animal juste pour s’amuser. Bien au contraire, une fois qu’on lui aurait permis de mettre sa plante en lieu sûr, il n’aurait qu’à attendre l’autorisation de la dénommé princesses Cælys pour attaquer le chat dans une lutte sans merci ou on verrait enfin qui serait le plus fort. Le chat noir au regard percent ou le déchu à la langue bien pendu…


730 mots

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Mer 02 Sep 2015, 14:14


Les lèvres tordues en une moue anxieuse, l’Ange Noir écoutait les propositions que les voyageurs formulaient à la Princesse des Mers. Elle n’était pas certaine que toutes les paroles soient accueillies avec un grand et ravissant sourire. La diplomatie était un art et ils semblaient être nombreux à ne pas le maitriser. Pour autant, Belle ne prétendait pas être plus talentueuse en la matière que ses compagnons d’infortune. Elle préférait justement se taire plutôt que de risquer un incident avec le peuple ondin. Nerveuse, elle entortillait les longues boucles blondes de sa chevelure autour de ses doigts froids, les yeux baissés sur ses ongles pour éviter de soutenir le regard de la jeune sœur de la Khæleesi. Le cœur chahutant, elle s’évertuait à respirer lentement pour converser une once de calme, ou du moins l’apparence de la tranquillité. Souvent, elle vacillait, la gorge serrée lorsque des mots sanglants lui parvenaient aux oreilles. Ils étaient inconscients. Les Sirènes étaient un peuple aux mœurs décalées que bien d’autres races peinaient à comprendre. Leur société s’était construire sur des fondations monstrueuses et effroyables, des traditions de morts et de chants lugubres pour peu à peu devenir la nation élégante et raffinée qu’elle était aujourd’hui. Au-delà de ses manières polies et des charmes de leur plastique, les Sirènes étaient mauvaises. Cette vérité paraissait être oubliée. Comment pouvaient-ils en perdre le souvenir alors que les vaisseaux avaient été coulés par centaine et des équipages entiers noyés à un rythme soutenu depuis les premières secousses ?  La Déchue fut tirée de ses réflexions par l’intervention déplacée d’un jeune garçon qui ne devait pas savoir ce qu’il était en train de faire. Il n’était qu’un enfant et ne devait pas comprendre la situation, cherchait à se divertir, à se mettre en avant. Malheureusement, ce n’était ni le lieu ni le moment de se faire remarquer par un affront à une Princesse. Le teint de Belle se fit plus pâle que le lait avant de virer à un rouge vif. D’un pas empressé, elle se glissa devant le garçon pour prendre la parole et détourner l’attention. « Princesse. » articula-t-elle péniblement en baissant la tête en guise de salutation et de révérence. « Mon nom est Belle Von Ez’Naremiel et je suis honorée de représenter le peuple des ailes-noirs en ce jour. » Son rang était des plus informels mais puisqu’elle était là, elle voulait faire de son mieux pour maintenir la bonne entente entre les deux races. Surtout, elle tâchait de faire oublier Seth.

Inquiète, Belle prit le temps de choisir le moindre de ses mots. Chaque tournure était importante et pouvait mener à une discussion agréable ou une catastrophe incommensurable. « Les vôtres appartiennent à un univers mystique et enchanteurs. Vous êtes capables de créer des merveilles comme le prouve Port Dirælla. Je ne vois pas pourquoi vous devriez acheter la conscience de votre innocence. Il serait absurde de forcer la main à des personnes irresponsables du désastre. De plus, je ne crois pas que vous vous estimiez maître de Tælora comme le pense certains d’entre nous, plutôt que vous avez profité de ces terres pour prendre une attache en surface. » Elle marqua une petite pause. « J’aurai plutôt tendance à vous conseiller de miser sur votre côté … ensorcelant. Qui pourrait vous résister assez longtemps ? Une tentative de rapprochement devrait suffire à beaucoup et à terme, vous ferez flancher les plus bornés et résistants. L’amertume ne persistera que pour ceux qui le méritent. » Belle était assez fière d’elle dans le sens où elle ne révélait pas ses propres sentiments et convictions à l’égard de toute cette affaire. Elle avait son avis tranché sur les récents évènements mais préférait le garder pour elle, au moins le temps de se poser les bonnes questions et de se forger une opinion plus définitive. Belle jeta un coup d’œil au chat noir que Cælys caressait du bout des doigts. Il dégageait quelque chose de perturbant sur lequel la jeune femme ne parvenait pas à mettre de mot. Belle força un léger sourire courtois, ajoutant doucement : « J’espère avoir l’occasion de mieux visiter Port Dirælla. » Guidée par la Dællia Song à travers les allées, le groupe n’avait fait que passer et effleurer les splendeurs alentours. Elle mourrait d’envie d’en voir plus et d’en apprendre plus au sujet de cette ville. Elle savait que les coins n’étaient pas forcément sûrs mais elle était d’un naturel optimiste.

740 mots : Merci de m'avoir permis de poster en retard !
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Mer 02 Sep 2015, 20:38



GROUPE V
Belle - Jessy [Ethan] - Atheria & Dragon [Anwen] - Seth [Yukina]

D’un regard figé d’effroi et d’appréhension, Ann scrutait la Princesse des Mers dont elle avait eu vent du mauvais caractère, ou plutôt de l’âme embrasée qui seyait parfaitement aux mœurs de la Cité Engloutie mais qui ne laissait rien présager de bon quant au sort qui leur serait réservé. La jeune femme avait cru qu’ils parviendraient à discuter et échanger dans un climat plutôt calme malgré les rancœurs mais elle craignait que les voyageurs aient commis trop d’affronts pour que le débat puisse continuer. Ils avaient oublié à qui ils s’adressaient. Cælys était la sœur de la Khæleesi, une Sirène. Ils paieraient rapidement le manquement aux bonnes et dues formes. Etrangement impassible, l’Ondine aux cheveux bleus écoutait les différentes propositions sans rien dire. Doucement, elle décroisa ses longues jambes blanches pour les croiser dans l’autre sens, tout en caressant le chat qui paressait sur ses genoux. Comme une sentence qui s’abattait, elle baissa les yeux sur les membres du petit groupe d’ambassadeurs improvisés, cette vingtaine d’individus où les compétents étaient rares. « Assez. » souffla-t-elle tout bas. Dans un soupir, elle se redressa légèrement. « Des gamins et des vieux marins superstitieux. Cette délégation est loin de celle qu’espérait la Couronne. » La Dællia, qui s’était glissée auprès de la jeune femme quelques instants plus tôt, s’avança d’un pas. « Vous étiez chargée de regrouper une équipe digne de ce nom, Capitaine Ann. » - « La tâche s’est avérée plus compliquée que prévu. » avoua-t-elle, les lèvres pincées. « C’est évident. » souligna Cælys, l’air angélique et pourtant moqueuse. Elle secoua la tête, comme pour chasser de son esprit des solutions insensées. Offrir à tout va des morceaux de Tælora … Certains ne semblaient pas savoir de quoi ils parlaient, peu renseignés sur le sujet. Les Sirènes avaient-elles prétendu posséder le continent en son entier ? Non. Elles avaient simplement profité de l’opportunité pour s’ériger une Cité sur terre mais elles ne désiraient pas un territoire terrestre trop vaste. Elles étaient plus puissantes près de l’eau ou sous la surface des flots. De plus, si les Sirènes possédaient Tælora en son entier, elles n’en feraient pas cadeau. C’était une aberration. Elles cherchaient à prouver leur innocence, pas à l’acheter. Elles n’allaient pas payer pour démontrer qu’elles n’étaient responsables de rien. « Elementals, n’est-ce pas ? » remarqua la Sirène. « Demanderiez-vous à votre gouvernement de céder des parts d’Aeden en guise de bonne foi vis-à-vis des tremblements et des vagues ? Après tout, certains doivent bien penser que vous êtes responsables. Alors c’est une solution équitable, non ? » Elle eut un léger rire. « Et vous vous demandez pourquoi tous les peuples se moquent du vôtre. Vous êtes lamentables. Votre élément a dû vous griller le cerveau et il n’en reste plus que de la soupe. » Elle ne se priva pas de faire des remarques tout aussi agréables aux autres propositions déplacées, avant de reporter son attention sur le jeune Ange Déchu. « Hum. » marmonna-t-elle, songeuse. « Petit imbécile sans jugeote ni tenue. » Kora accorda un coup d’œil à Jessy puis à Belle pour finir par Ann. « Toutes trois, vous pouvez vous déplacer librement à Port Dirælla ou retourner au navire pour repartir, comme vous le souhaitez. » - « Comment ça, elles trois ? Ça veut dire quoi, pour nous ? » Cælys hoqueta. « Enfin une question intéressante. » Elle prit le félin noir dans ses bras. « Je vous présente Gribouille. » Elle marque une petite pause. « Ce n’est pas un chat. »

Gribouille scrutait la petite foule de ses grands yeux clairs, ses iris dérangeantes et troublantes. Lentement, son apparence se modifia, se métamorphosa jusqu’à prendre une autre forme, celle d’une sorte de grand dragon monstrueux à la gueule retroussée. « Je vous invite cordialement à quitter cette ville. » articula Cælys dans le brouhaha de la bête. « Pressez-vous, ou il se fera un plaisir de vous aider. » Personne ne pouvait le savoir mais Gribouille était une créature exceptionnelle, un monstre capable d’aborder la carrure d’un animal qui n’était pas sa réalité. Il était le Kraken Noir, un animal de compagnie de la Khæleesi. Loin d’être un paresseux, il avait toujours faim et justement, quelques biscuits lui étaient offerts sur un plateau d’argent. Il s’élança à la poursuite des voyageurs. Flegmatique au possible, Cælys tourna la tête vers Jessy. « Ma tenue est un vêtement traditionnel pour le peuple ondin. Toutes les boutiques du coin en vendent. »

Mots : +750 mots

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