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  Event Août 2015 | Groupe IV | Suivez les macchabés

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Lun 10 Aoû 2015, 19:26



GROUPE III
Eerah - Samael - Ryan [Emivia] - Wriir - Eowin - Kinji [Ethan] - Milo [Yukina] - Art [Kohei]

La situation actuelle : Entre désastres et carnages, les continents frémissent et se raccrochent à d’infimes brides d’espoir pour tenir. Seuls le Continent Mystérieux et l’étrange Tælora sont épargnés par les secousses et les vagues, obligeant les habitants à fuir leur demeure pour les plaines sauvages du Temple des Esprits. Vivre près des côtes n’est plus envisageable tant les vagues, immenses et violentes, frappent inlassablement les rivages. Les Masques d’Or – créatures abominables dont le visage difforme est fait dans un alliage de métal et d’or - infestent chaque contrée, meurtriers, sanguinaires ; ils continuent leur marche impitoyable et sèment la mort. Les guerres et conflits touchent leur apogée, rendant la vie insupportable aux peuples. Les propriétaires ancestraux et légitimes des statues monstrueuses que sont les Alfars marchent sur d’autres régions dans la volonté assassine d’agrandir leur empire. De nouvelles expéditions partent pour les nouvelles terres, mieux équipées et préparées. Tælora abriterait déjà une Cité, celle érigée par les Ondins dans le plus grand secret. Peu à peu, les rumeurs se rependent et les histoires se partagent. On murmure que la Dévoreuse - responsable du chaos et du désordre – et l’Architecte – créateur des Masques d’Or – sont une seule et même personne : Vanille caël Deslyce, que l’on peine à trouver pour des explications. Les ragots veulent aussi qu’elle ait volé un artefact rare et précieux, nécessitant une intervention extérieure. Il faut des réponses, pénibles à obtenir depuis que la Cité Engloutie a fermé ses portes aux étrangers.

Nonchalamment affalé sur un vieux fauteuil grinçant, les pieds croisés sur la table et un verre de vin dans la main, un homme rêvassait. Il ne s’inquiétait pas des cris et des pleurs qui lui chatouillaient les oreilles, symphonie morbide qui transperçaient les fenêtres aux carreaux brisés de la salle à manger. La pièce était plongée dans l’obscurité et il s’en fichait. Le peuple mourrait de faim, son buffet était garni à outrance et il s’en fichait. Dans un soupir d’aise, il ferma les yeux un instant, se délectant de pensées inavouables. Malgré son sourire ravageur et sa gueule d’ange, il n’était pas quelqu’un de bien. Une lueur malsaine brillait dans ses iris clairs, un éclat qu’il ne cherchait même pas à dissimuler. Il était mauvais, quelqu’un d’infréquentable, violent et cruel ; il en était satisfait, presque fier. C’était dans sa nature. Quelqu’un approcha lentement, le pas hésitant et indécis tant il savait à qui il avait à faire. Pourtant, il osa une remarque. « Vous ne devriez pas mener bataille ? » Les mots résonnèrent dans le vide. Il finit par répondre, moqueur : « Je n’ai jamais été un très bon Sorcier. » Il se redressa, finissant d’une traite sa coupe. « Sans compter qu’elle me plaît. » - « Elle ? » Il feuilleta du bout des doigts une pile de papiers qui s’entassaient sur le coin d’un meuble. « J’ai fait sa connaissance, par curiosité. Mon petit frère a eu la bonne idée de s’enticher d’elle et de lui passer la bague au doigt. Une femme surprenante et impétueuse. Remarquablement bien foutue, aussi. » Il attrapa une bouteille d’alcool, attaquant le breuvage à même le goulot. « Je demanderai bien à mon adorable petit frère un contre-rendu de ses prouesses nocturnes mais je suis quelqu’un de tellement consciencieux. » Son sourire était acide. « Je préfère me faire une idée moi-même. Qu’on m’enferme une nuit avec cette gamine, je la dresserai. » L’homme de main écoutait sans rien dire, comprenant peu à peu. « La Dévoreuse est la femme de votre frère ? » Il s’interrompit un moment, troublé. « Vous avez un frère, vous ? » - « Tu réfléchis trop, petit. Ne va pas te faire mal. » Il enfila une veste noire. « Vous sortez ? » - « Ne m’oblige pas à me répéter. » Bouteille à la main, il s’éloigna d’une démarche lente, chantonnant tout bas une mélodie enfantine qui sonnait de manière bien inquiétante. « Où est le Patron ? » s’enquit quelqu’un. « Qu’est-ce que j’en sais ! » s’agaça l’homme de main. « Tu parviens à le comprendre, toi, ce type, toi ? »

Le Patron était quelqu’un dont il ne valait mieux pas effleurer l’esprit. Une cigarette à la main, il flânait tranquillement dans les rues dévastes du quartier résidentiel, dont il avait emprunté un manoir à un infortuné qui avait vaincu les mers, échappé aux Masques d’Or mais oublié que certains hommes n’avaient simplement aucune morale ni pitié. Pensif, il arpentait les allées, avançant d’un pas qu’on aurait pu croire errant. En réalité, il savait très bien où il allait. La Khæleesi était une femme qui l’intéressait, pour de mauvaises raisons. Il avait pris le temps de se renseigner sur la personne. A présent, il voulait comprendre son œuvre. Les Masques d’Or l’intriguaient au plus haut point. Il avait envoyé plusieurs de ses hommes pour enquêter à travers le Continent du Matin Calme, torturé par les mers, les secousses et les fanatiques. Il venait tout juste de lire les rapports. Il devait se rendre au Cimetière, là où les premières pistes prenaient leur source. Il faisait sombre et froid, en cette nuit glacée. Les quartiers étaient relativement vides. Les gens sortaient à peine le jour et évitaient soigneusement de se montrer une fois le soleil couché. Il ne restait plus que les rebelles, se réunissant dans le plus grand des secrets à la recherche de solutions, planifiant des révoltes, mettant au point des pièges pour détruire les Masques d’Or. Le Patron savait où ils se rassemblaient, ce soir. C’est ainsi qu’il dévala les grands escaliers qu’un caveau, suivant le chemin des dédales et des faibles lueurs, jusqu’à débarquer dans l’assemblée surprise. « On se calme, gamins. » souffla-t-il de sa voix basse et rauque lorsque certains se jetèrent sur leurs armes pour répliquer. « Vous êtes qui ? » tonna l’un. « Tu ne veux pas le savoir, petit, mais je suis là pour des raisons … pas complétement détestables. » - « Que voulez-vous dire ? » - « Vous avez mal choisi votre repère. Tout me pousse à croire que le Cimetière est essentiel pour nos amis communs à la tronche déformée et dorée. »

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EXPLICATIONS:

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Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

Æther des Bergers et des Wëltpuffs
◈ Parchemins usagés : 3537
◈ YinYanisé(e) le : 20/07/2013
Eerah
Mar 11 Aoû 2015, 16:02


La nuit tombait sur Avalon, et comme une langue nappée de flammes, ses murs s’illuminèrent à intervalles réguliers. Chaque poste de garde qui hérissait la haute arête de roche se voyait renouvelé avec de nouveaux soldats, et cela durait déjà depuis des jours. Aucun rythme, aucune continuité dans les rondes ; de telle sorte que personne, ni même les remplacés et remplaçants, ne pouvaient savoir lorsqu’ils devraient intervertir. Les rotations s’effectuaient en demi bascule : Chaque poste se voyait garni de six hommes, et seulement trois d’entre eux pouvaient être relevés à la fois. Nul ne s’assoupissait, nul ne baissait les yeux ne serait-ce qu’un instant. Le monde, une fois de plus, était devenu fou. La dernière fois que cela s’était produit, Avalon s’était effondrée. Cette fois, rien ni personne ne viendrait la blesser. Derrière les murailles, le bourdonnement de la cité demeurait. On entendait les chariots fouler les pavés, les enfants jouer, le marché s’activer comme d’ordinaire. Pourtant dans les rues, aucun chariot, aucun enfant, aucun marché. Le sortilège, actif jour et nuit, pouvait donner l’illusion à quiconque s’approchant de la ville qu’elle regorgeait encore de vie. On voyait bel et bien de sombres formes voler dans ses ruelles, grouiller comme la plèbe qui la peuplait d’ordinaire. On voyait bel et bien quelques gens s’affairer sur les quais de son port ; mais de toutes les personnes qui habitaient Avalon à cet instant, il n’en était aucune qui n’eut pas une épée à son flanc, et une chemise de maille sous son veston. Des soldats, qu’ils soient de l’armée ou de la Garde, qui défendraient corps et âme les biens que le peuple avait laissé sur place en allant s’abriter aux Îles Suspendues. Là-bas, éparpillés sur quatre îlots séparés de plusieurs kilomètres, la populace s’afférait à retrouver un rythme de vie moins effréné. Ces derniers jours, ils avaient dû faire face à des attaques répétées de Masques d’Or, puis à l’exile. Au-dessus des nuages, à l’écart du monde, chacun pouvait s’estimer en sécurité. Personne ne pouvait deviner, approximer ou se rappeler de leur position : les îles flottaient sans cesse, orbitant autour d’un point perdu dans les brumes, s’en éloignant ou s’en approchant sans schéma apparent. Les deux plus grands avant-postes étaient stratégiquement placés pour échapper à tout regard, puisqu’ils se confondaient avec les montagnes flottantes, sur lesquelles nulle vie civilisée n’était possible. Quant aux deux autres, plus petits, tout en longueur, on avait installé à chacun un orbe qui diffusait un champ télépathique contraignant les esprits non entrainés à détourner les yeux lorsqu’ils s’en approchaient, ignorant simplement leur existence. Le Dædalus n’ignorait aucune faille, aucun point faible exploitable. Ils avaient suffisamment de nourriture pour vivre décemment pendant des années, et même si le bois venait à manquer, les navigateurs Déchus pouvaient mener des expéditions éclair et faire l’aller-retour dans la demi-journée. Le seul ennemi qui pouvait frapper à leur porte était le froid, et c’était pourquoi les troupeaux de Wëltpuff se multipliaient sur chacun des avant-postes : la laine d’une seule de ces créatures suffisait à habiller une famille, et les bergers s’employaient activement à accélérer les cycles de reproduction de ces animaux paresseux, pour parer à toute éventualité, comme la nécessité de prolonger leur séjour sur les Îles Suspendues. Du reste, seize escouades assuraient en permanence le rôle qu’avait la Garde d’Avalon en temps de paix. Ils surveillaient les environs, s’assuraient que nul homme ne profite de la situation pour ignorer la loi, et bien sûr, assuraient le dernier rempart de protection, si par un quelconque maléfice l’ennemi venait à les trouver. Le Vincidi, quant à eux, étaient répartis entre Avalon et les divers avant-postes. Le Roi lui-même demeurait à Avalon avec le Baraquiel, et les six autres assuraient chacun l’intendance de leur Île. Et envers et contre tout, ils vivaient ainsi sans craindre le lendemain, car le Dædalus l’avait annoncé : La Guerre glisserait sur les Déchus comme l’eau sur une feuille.

Ou du moins, c’était en ces termes que la propagande rassurait les foules, les encourageait à continuer leurs activités habituelles, pour préserver l’économie de tout mal. La réalité, en bas, était quelque peu différente. Non, Avalon ne courait certes pas de danger immédiat, et il était impossible que qui que ce soit aille s’en prendre à sa population Déchue, puisque le monde entier la croyait terrée derrière les murs de sa capitale. Mais les temps étaient sombre pour les Terres du Yin et du Yang, peut-être plus qu’ils ne l’avaient jamais été. L’histoire avait montré que ce genre d’évènement ne durait jamais longtemps, mais qui pouvait savoir si celui-ci n’était pas le dernier ? Eerah n’avait rien d’un pessimiste, et pourtant il ne pouvait pas se permettre d’attendre simplement que cela se termine. Depuis Avalon, il organisait les expéditions, l’espionnage global des autres races, et rien n’en était ressorti pour l’instant. Tous – même les siens – revenaient de Tælora en pointant les Ondins du doigt, sans pouvoir expliquer quel était réellement leur implication dans la catastrophe qui touchait chaque continent. De ce qu’il connaissait de la Khæleesi, il était très mitigé quant à son rôle dans cette affaire. Et puisqu’elle était introuvable et la Cité Engloutie close, il ne pouvait pas obtenir d’écho contraire. D’une manière générale, son peuple et celui de la Sirène étaient en bons termes, et il n’avait pas l’intention de remettre ce fait en cause pour quelque chose qui échappait encore à la compréhension d’une majorité. Avant tout, il avait besoin de données supplémentaires. On se murmurait qu’un groupe de résistants œuvrait sur le Continent du Matin Calme, et surtout, l’un de ses informateurs lui avait rapporté un nom, un homme qui en savait plus qu’il ne voulait bien le divulguer : Le Patron. Eerah se tassa dans sa chaise. Il avait délaissé son enveloppe physique pour ne plus être qu’un esprit, et observait avec des yeux de nouveau-né l’homme qui venait d’entrer. Il correspondait à la description ; restait à savoir ce qu’il avait à dire.


996 mots.


 Event Août 2015 | Groupe IV | Suivez les macchabés  GqzDWY

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Mar 11 Aoû 2015, 23:50


Art se retrouvait dans le cimetière. Mais quoi de plus normal quand on savait qu’il était un Fantôme ? Le spectre sentait que le besoin de se ressourcer était venu. La maison de l’Alfar était vide depuis un bon moment, et il se retrouvait seul, lui, et son ennui. Il avait surtout entendu parler de l’assertion des Masques d’Or et du carnage dont ils étaient l’auteur. Et cela le troublait grandement. Le vide se ressentait de plus en plus dans sa vie, et ses instincts l’avaient poussé à se rendre dans ce lieu insolite, simplement pour pouvoir jouir d’un lieu qui lui était purement familier. Rentrer chez lui devenait vraiment problématique… Les vents se déchaînaient et les vagues déferlaient dangereusement. Art semblait comme coincés sur les lieux, et pourtant, rien ne l’angoissait. Il avait appris l’existence d’une certaine résistance, et comptait bien faire partie des leurs. Inconsciemment, il sembla qu’il eut une dent contre ces êtres physiquement étrangers. Shi était subitement partie un jour, et il craignait de plus en plus que si elle n’était pas revenue, c’était bien de leur faute.

Il se secoua la tête. Cette pensée était affreusement pessimiste. Il arrêta d’y penser, se concentrant plutôt sur ce qui l’entourait. Il scrutait les tombes, une par une, pensant avec effrois que son corps gisait lui aussi quelque part sous terre, mais où… Il n’en savait rien. L’être mort qu’il était n’avait pas de souvenirs de son vivant, et il espérait bien en retrouver. Ce lieu lui semblait apaisant, surtout si l’on considérait que c’était en ce fameux lieu que vivait cette fameuse résistance. C’était sans aucun doute par son biais que le Spectre avait une chance de survie en ces lieux. Il s’approchait alors des gens, tout en restant immatériel. Art n’osait même pas se montrer en chair et en os dans ces lieux devenus si dangereux. Pour lui, en cet instant, il n’y avait rien de mieux à faire que de rester discret et à l’écoute. Il observait bien un à un chaque personnes qui se trouvaient autour de lui. Tandis que certaines semblaient armées jusqu’aux dents, lui était là, sous sa forme d’esprit avec ses seuls poing et sa capacité à changer d’apparence. Mais ce n’était pas pour autant qu’il allait fléchir : il était prêt à tout pour se rendre utile, et espérait simplement retrouver Shi dans la foulée. Réellement, il craignait pour elle le pire. Partir de sa maison en plein dans une de ces périodes de troubles, ce n’était que de la pure folie.

Tant qu’il se trouvait dans les lieux, le Fantôme espérait juste que les choses tournent bien. Il n’avait pas réellement d’idées précises dans lesquelles il se lançait, mais il l’espérait, les choses tourneraient au désavantage de leurs ennemis. Pour Art, la principale priorité du moment, c’était les repousser, et chercher un moyens pour que les douleurs s’emparant des continents cessent une bonne fois pour toute. Il espérait aussi, inconsciemment, que les informations qu’il avait acquises en arrivant au continent du matin calme n’aient pas été fausses et qu’il ne soit se soit pas enfoncé tête baissée dans un piège. Mais si cela était le cas, il avait toujours les moyens de s’enfuir. Après tout, il était un être immatériel que rien ne pouvait atteindre. Un petit sourire s’esquissa au coin de ses lèvres. Même si tout avait l’air effrayant, et que sous ses yeux marron le paysage avait l’air grisâtre et chaotique, il restait toujours cette coalition et ces espoirs de survivre. Art ne se fichait pas du sort des terres du Yin et du Yang, mais il savait qu’il pouvait toujours s’en sortir. Après tout, il était déjà mort. Non, ce qui le préoccupait le plus, c’était le sort de ses compagnons.

Plus loin, un personnage étrange attira son regard. Un esprit, tout comme lui, mais à vue de nez, il semblait plutôt avoir quitté momentanément son enveloppe corporelle. Cette présence se voulu rassurante pour le spectre, et il ignorait totalement pourquoi. Peut-être parce que cet homme avait l’air présent sur la scène pour les mêmes raisons que lui ? Il osa s’en approchant, engageant un brin de discussion qui avait surtout pour but de lui faire chopper une information. « Bonjour. Savez-vous comment les choses se passent ici ? » Il était vrai qu’Art était un peu perdu, et même si cet homme n’avait pas plus d’idée que lui, au moins, il seraient deux à galérer au même compte. Pour Art, le but de cette manœuvre étaient de ne pas rester planter comme un piquer pendant que les choses se passaient sans qu’il n’en prenne conscience.
770mots
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Mer 12 Aoû 2015, 01:51


Le monde courait-il à sa fin, la situation en particulier sur le continent du matin calme semblait le présagé. Milo avait atterrir peu de temps après son aventure avec les sirènes en pleine océan. Un peu fatiguer et affamé, il avait eu beaucoup de chance de ne pas avoir était trop blesser durant cette aventure. Mais quand il arrivait non sans mal sur le continent naturel, il se disait que sa mésaventure sur les mers n’avaient été qu’une promenade de santé. Du coup, il se demandait jusqu’où la situation pouvait dégénérer et ses masques d’or, ils étaient juste monstrueux et terriblement puissante. Lui qui était encore jeune et surtout encore assez faible, il se demandait bien ce qu’il pouvait faire… Pas grand-chose à première vue c’était évident. Mais cela ne voulait pas dire qu’il allait être complètement inutile. En effet, alors qu’il se cachait et essayait d’aider du mieux qu’il pouvait les gens en pleine panique. Il eut vent grâce à l’aide d’un homme qu’un groupe de gens se battait de leur mieux pour combattre le cataclysme qui se produisait pour le moment… Evidemment se groupe de résistant ne pouvait pas faire grand-chose contre les intempéries du monde, mais ils pouvaient lutter de leur mieux pour repousser les envahisseurs au masque d’or. Milo ne savait pas s’il allait être d’une très grande utilisé, mais il voulait aider au mieux ses gens et si cela consistait à juste soigner les blesser ou mettre les pauvres gens à l’abri, il était prêt à le faire volontiers et même avec la plus grande joie du monde.

Quand il se rendit pour la première fois au cimetière, lieu de réunion des résistants, il comprenait que certaines personnes soit à cran. La situation était tellement dramatique. Certains étaient sans doute à deux doigts de devenir fou ou de perdre espoir pour de bon. Milo n’avait la formule miracle pour aider tous ses pauvres gens à garder espoir. Mais heureusement d’autre gens beaucoup plus charismatique et convaincant y parvenait avec beaucoup plus d’aisance. Toujours était-il que quand Milo rejoignait cette petite troupe résistant, il faisait de son mieux pour être utile et évidemment, cela consistait à porter son soutien à ses pauvres bougres qui tentait de mettre des bâtons dans les roues des masque d’or. Milo était certes ravi de porter son petit grain de sable à l’édifice, mais à chaque fois qu’un plan se passait mal et surtout qu’il y avait des pertes, il ne pouvait s’empêcher d’avoir un pincement au cœur. Toujours était-il que cette nuit comme toutes les nuits, il se rendait au cimetière pour descendre le caveau et suivre la réunion dans un silence qu’il avait pris un peu l’habitude d’avoir par habitude, il y avait un certain monde et il arrivait que de temps en temps d’autres gens rejoigne la résistance, mais aujourd’hui la tournure des choses semblait être différente… C’était surtout lors de l’apparition de cet homme qui étrangement semblait s’imposer par sa simple présence. Sans doute qu’il était fort, mais Milo ne savait pas pourquoi, il avait l’impression que c’était surtout un malaise qui s’installait à l’arrivée de cet homme.

Quand cet homme arrivait, je pouvais voir une partie des gens sortir leur arme pour se préparer à attaquer…Ils lui demandaient qui était-il, mais la bonne question aurait sans doute était que voulait-il. Si cet homme avait comme il semblait le dire des informations importantes sur les objectifs des masques d’or, plus que la présentation, il valait mieux savoir ce qu’il savait. Milo ne se prenait pas pour un génie, mais ce n’était pas un imbécile non plus. Il ne savait pas trop comme s’imposer dans la foule, mais essayant de se mettre devant cet homme pour être bien en vue, il lui dit :


Excusez-moi, mais comment pouvez-vous savoir que ses hommes s’intéresse à se lieu et pourquoi ?

Peut-être que le temps manquait et qu’ils allaient être attaqué. Mais s’il pouvait juste comprendre la raison précise de ses hommes au masque d’or. Milo se disait qu’il pourrait peut-être lui et mes autres membres de la résistance bien entendu, trouver un moyen pour repousser l’ennemi. Evidemment, l’information n’était peut-être pas fiable, mais de toute façon, mettre un seul de ses masques d’or hors d’état de nuire était pratiquement impossible. Alors si on pouvait avoir une information qui les rendrait déjà un peu plus facile à combattre, je ne voyais pas pourquoi on allait se plaindre. En toute cas, Milo lui voulait lui accorder à confiance tant… Du moins, dans qu’il ne présentait aucune menace pour eux.


768 mots

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Jeu 13 Aoû 2015, 23:59

Que j’aimais cette ambiance que provoquaient ses hommes. Ses types au masque d’or créaient la panique dans toutes les terres du Yin et du Yang. Moi qui trouvait que les sirènes ne méritaient pas tellement d’être dans le coté maléfique, je devais avouer que mon jugement était sur le point d’être revisiter. Je ne savais pas si elle était aussi dans le coup des cataclysmes qui envahissait notre monde. Mais je savais que d’une façon ou d’une autre les sirènes avaient un lien avec ses hommes au masque d’or. Comment je pouvais le savoir ? Tout simplement parce que ma fille Véronika avait plus ou moins surpris une conversation entre un de ses hommes et une sirène dans la cité engloutie… Elle n’avait pas pu entendre grand-chose, mais elle avait vu assez pour comprendre que l’homme ne semblait pas vouloir d’attaquer à cette sirène. Du coup, le plus grand mystère pour moi était cet architecte… Il semblait être le créateur de ses hommes qui provoquait tellement de problème. Mais ce qui m’intéressait c’était de savoir comment il avait fait. Si je pouvais crée moi-même une armée de ce type. Prendre le contrôle du notre monde ne serait qu’une formalité dans mes mains. J’en étais convaincu et je ne savais pas pourquoi, j’avais le pressentiment qu’il y avait de bonne chance pour que cet architecte pointe le bout de son nez ici. Voilà pourquoi, une fois remis sur pied j’étais revenu ici alors que tout semblait sur le point de s’écrouler.

Beaucoup de gens se cachait pour ne pas être prit par ses hommes au masque d’or. Seuls quelques groupes de rebelle tentaient de combattre l’envahisseur, mais sans grand succès j’avais l’impression. En même temps, j’avais déjà combattu quelques un de ses types sans pour autant arriver à les abattre. La preuve qu’il était extrêmement puissant et résistant surtout. Une vrai vermine, ils pullulaient pratiquement partout et était aussi difficile à abattre qu’un cafard… C’était d’ailleurs ce qui m’intéressait en eux d’ailleurs. S’il était facile à tuer, l’intérêt aurait été bien moins grand. Enfin bref, je me montrais du coup moi-même plutôt prudent, je ne voulais pas prendre de risque inutile face à des adversaires qui en nombre risquait de me mettre en difficulté. Je pouvais tenir tête sans problème face à un de ses types, peut-être même deux, mais si le copain rappliquait, je me disais que cela risquait de me côté un peu plus que quelques os cassés. Du coup, après mure réflexion, je me décidais de rejoindre cette petite armée de résistant. Venir en aide aux autre n’était pas trop plaisant, mais c’était moi qui devait crée le chaos et l’anarchie… Et puis, si je voulais rencontrer l’architecte, je me disais que j’aurais sans doute plus de chance en retrouvant cette petite armée de combattant pour le moment. Je prenais du coup une apparence plutôt humaine pour éviter de crée trop de suspicion ou d’hostilité et je me mettais à chercher le planque de ce petit groupe de résistant.

Apres quelques jours de recherche infructueuse, je me dirigeais vers le cimetière pour apercevoir un homme se diriger vers un endroit de manière plutôt décidé… En tout cas, il semblait savoir où il allait. Du coup, je me mettais à le suivre discrètement tout en gardant une petite marche de distance de sécurité. Cet homme se dirigeait vers une crypte dans le cimetière. C’était logique et bien glauque, j’aimais beaucoup l’idée que tous ses types se retrouvent dans cette espèce de caveau. N’attentant pas plus longtemps et ne prenant pas trop de précaution, je suivais cet homme pour pénétrer dans les sous-sols de cette tombe et pour trouver tout un groupe d’homme et de femme discuter. L’homme que j’avais suivis semblait avoir des informations sur nos amis au masque d’or vu qu’il disait que ceux-ci avait l’intention de prendre possession du cimetière. Sans doute que beaucoup de ses gens allaient se mettre à fuir pour sauver leur peau, mais je ne le voulais pas, je voulais qu’il reste pour contenir leurs ennemis dans l’espoir que leur grand créateur, l’architecte arrive. Du coup, alors que je descendais pour rejoindre cette troupe de résistant, je leur disais :


Alors si le cimetière est leur objectif, il faut au contraire rester ici. Leur rendre la tâche la plus difficile possible. Je ne sais pas leur objectif, mais il serait plus judicieux de faire en sorte qu’il n’y arrive pas vous ne croyez pas !?

J’espère que cela allait marcher, il allait être pour moi difficile de galvaniser des troupes qui n’étaient pas les miennes, mais vu que la fin du monde semblait approcher, que les masques d’or voulaient le cimetière et qu’ils semblaient avoir un lien avec tous ses cataclysmes, mon idée pouvait avoir du sens… Même si mes intentions étaient légèrement différentes.

804 mots

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Apparence de Samael:
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Dim 16 Aoû 2015, 15:37



Il avait voyagé chaque nuit et fait sa route jusqu'au continent naturel, assouvissant sa faim avec de petits animaux, se rassasiant au possible pour reprendre des forces et espérer ne pas être en carence devant un groupe d'humain. Faisant halte dans une taverne aux allures peu recommandable, parfait pour un vampire qui cherche quiétude, mais un des clients lui fit signe de le rejoindre. S'entamant une discussion longue mais enrichissante où Kinji ne parvint jamais à connaître l'identité de son interlocuteur. Toutefois, il avait appris la présence d'un groupe de résistance qui avait pris pour repaire le cimetière, endroit paisible et discret qui leur permettait de mettre en place leurs plans en vue de contrer les événements actuel.

Ainsi Kinji avait choisi de se rendre sur place mais la route était encore longue. Croisant une caravane de fuyant ici et là qui fonçait on ne sait pour éviter les catastrophes mais existait-il vraiment un endroit sûr ? Certes les côtes étaient à éviter, premières zones touchées par le fléau qui les accablent tous mais peu à peu l'ennemi ne marcherait-il pas vers le centre pour s'assurer que le ménage est fait ? Qu'aucune résistance à l'étendue de leur puissance ne soit en mesure de leur barrer la route pour la suite de leurs projets.

Suivant les indications de l'inconnu, il parvint à atteindre le cimetière en question au coeur de la nuit, humant avec plaisir l'odeur de la mort qui y règne. «Dommage qu'il n'y ai pas de marchandise plus fraîche...» Sourire en coin, ayant hâte de savoir de quoi était composé cette résistance, il frappa à la porte du caveau qui s'ouvrit sans délai sous un long grincement.
- Pour la discrétion c'est pas génial vous savez.
- M'en parle pas, j'en ai marre de faire le guet et de l'entendre cette porte.
- J'en déduis qu'il y a un chef.
- C'est le vieil homme qui t'envoie ?
- Bingo !
- Entre, le repas est encore chaud.
- Merci
Le vampire fit un mince sourire, dévoilant la pointe de ses crocs acérées puis descendit les marches pour atteindre une salle où tout le monde semblait réuni. Variété de races, femmes et hommes, aucun enfant, mélange d'armure légère et lourde, armes plus que diverses. Passant du simple poignard jusqu'à la double hache, chacun s'occupait à garder son équipement prêt au combat, prêt à occire la menace qui pèse sur les terres du Yin et du Yang.

Au fil des jours, Kinji avait fait connaissance avec la plupart d'entre eux, créant des liens, apprenant un peu plus sur la situation. Enfin la source des problèmes avait été trouvé,  la Dévoreuse serait aussi l'Architecte, deux noms qu'il avait entendu à de maintes reprises sans pouvoir y mettre un visage. Aujourd'hui, les informations indiquaient Vanille caël Deslyce comme la coupable de ce tumulte. Femme que le vampire ne connaissait pas outre quelques rumeurs mais certains de ses nouveaux collègues eurent la bonté de la décrire, un charme époustouflant, une beauté sans pareil ayant égale cruauté pour équilibrer la balance avec une touche de manipulation. Le genre qui vous fait perdre la tête au sens figuré puis au sens propre... À évitez en somme.

Ce soir là, c'était jour d'assemblée, il était de temps de préparer le plan. Déjà assez de temps avait passé et de moins en moins de monde rejoignait le caveau pour se joindre à la troupe. La discussion fut perturbée par un homme avec une prestance et un charisme à en faire peur. Nombreux avaient tiré la lame en réaction à cette arrivée inopportune, se faisant sommer de se calmer et informer que le repère était mal choisi. L'inconnu n'avait nullement tourné autour du pot, tapant direct dans le sujet sans préavis ni présentation. Un jeune homme se risqua à lui poser une question, tout à fait pertinente ceci-dit, sur les sources des informations plus que brèves qui venaient de leur être lancé.

Après tout, voilà déjà plusieurs jours que le groupe était établi là sans le moindre signe de menace, pourquoi du jour au lendemain le repaire devenait la convoitise des Masques d'Or ? Ce trou perdu au fond de nulle part n'avait nul trésor à offrir pourtant. À moins qu'une fuite de la présence de leur unité de résistance avait fuité jusqu'à eux. Seul les prochaines réponses du Patron pourrait le déterminer, après tout, il devait bien avoir quelques sources pour dire de telles choses.
765 mots

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Mar 18 Aoû 2015, 12:32



GROUPE III
Eerah - Samael - Ryan [Emivia] - Wriir - Eowin - Kinji [Ethan] - Milo [Yukina] - Art [Kohei]

« On se calme, gamins. » soupira-t-il d’une voix agacée, le ton sec et acide. Il n’avait jamais été d’une patience à toute épreuve et les réactions de l’assistance lui déplurent autant que les questions au sens chancelant. « Il y a certaines choses que vous n’avez pas à savoir et je me fiche complétement de votre mécontentement. » Homme de puissance dans un monde de ténèbres et de sombre, il menait d’une poigne de fer son petit univers ; entreprise morbide où il était celui que l’on craignait et qu’on redoutait. Il ne comptait révéler ni ses sources ni ses connaissances. « Vous n’avez pas compris. » reprit-il lentement. « J’ai dit que le Cimetière était essentiel aux Masques d’Or. Ce n’est pas leur objectif. Que croyez-vous ? » Il eut un léger rire moqueur. « Ils ont déjà tout ce qu’ils désirent. Le Cimetière est à eux, depuis longtemps. » C’était une évidence. Ils avaient infesté le Continent du Matin Calme aux premières heures. Ils semaient la terreur et la mort. Malgré les mouvements de résistance, ils avaient la main mise sur la région. « Il n’y a aucune invasion à repousser, aucune défense à organiser. Ils ont déjà ce qu’ils souhaitaient. Ils sont installés. » Comment pouvaient-ils l’ignorer alors qu’ils se battaient pour leur liberté ? N’avaient-ils pas remarqué que les Masques d’Or contrôlaient tout dans les parages ? « La mission est plus subtile. » Beaucoup manquaient cruellement de finesse et d’habilité dans leur façon de faire. « Il est nécessaire comprendre leur corps et leur esprit, de saisir pourquoi le Cimetière est si primordial à leurs yeux et finalement, déceler leur point faible pour le retourner à notre avantage. » Le Patron s’interrompit un instant avant d’ajouter : « Au moindre faux-pas, vous risquez gros. » Il s’était volontairement exclu de la menace, certain de ses forces et de sa survie. « Je ne saurai trop vous conseiller à la mesure et la prudence, à moins que vous ne teniez particulièrement à éveiller les soupçons puis la rage des Masques d’Or qui ne tarderont pas à vous ajouter à leur liste et peut-être même attirer l’Architecte dans les parages. » Cela ne lui déplairait pas de revoir la belle et sulfureuse Khæleesi et il était persuadé qu’il n’aurait aucun mal à dompter la tigresse ; ceci dit ils seraient nombreux à succomber à son charme et sa magie, à perdre l’esprit puis la tête. « Ceux qui aspirent à des actes qui auront réellement un impact peuvent me suivre. » Sans plus d’explication, il tourna les talons. Les mains dans les poches, il remonta le dédale de la crypte jusqu’à retrouver l’air frais et la pâleur de la lune qui illuminait les mauvaises herbes des tombes.  

« Il n’y a aucun Masque d’Or, ici. » remarqua un jeune homme qui scrutait les environs. « C’est la raison pour laquelle nous avons choisis le Cimetière pour nos réunions. Ils ne viennent jamais dans le coin. » Stupide individu. Le Patron se fit violence pour ne pas recourir à ses méthodes habituelles. Mâchoire serrée, il marmonna : « Vous avez simplement eu une chance insolente. Eux non plus ne vous ont pas vu. Ils sont dans les souterrains, dans les tombeaux. » - « Qu’est-ce qu’ils y font ? » - « Certains sommeillent, d’autres réveillent les premiers. » - « Pourquoi ? » - « C’est la question sur laquelle il serait bon de lever le voile. » - « Comment procéder ? » Le Patron haussa les épaules. Ses doigts le démangeaient. D’ordinaire, il aurait simplement égorgé cette personne aussi incompétente. Cela ferait mauvais genre. « Partez à la recherche d’un Masque d’Or inanimé, qui reposerait dans un mausolée ou un caveau. » - « Est-ce qu’on risque de tomber sur des créatures bien éveillées ? » - « Evidemment. Faites en sorte qu’on ne vous voit pas. » Le Patron s’éloignait déjà. « Mais euh … Vous êtes qui, au juste ? Comment s’organise-t-on ? Doit-on partir en groupe ou … » Il le coupa. « Vous feriez mieux de vous taire. Ils ne sont pas sourds. » Pourquoi avait-il voulu l’appui de ces gens ? Il s’en souvenait à peine. Sûrement pour s’amuser un peu. « Rendez-vous ici même dans une petite dizaine de minutes pour mettre en commun vos trouvailles. » articula-t-il au vent, sans se retourner. Il savait que la nuit serait éprouvante, longue et sanguinaire. C’était le prix à payer pour le savoir et la victoire. Il s’était bien gardé de le révéler à ses pions. Il risquait de ne pas apprécier cette vérité.

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EXPLICATIONS:

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Mer 19 Aoû 2015, 13:07

Le Spectre écoutait avec une attention toute particulière le discourt du patron. Celui-ci venait de prendre la parole, montrant un certain agacement qui ne manqua pas de faire froncer les sourcils au jeune homme. Art avait simplement attendu la réponse de l’homme à qui il avait ainsi adressé la parole avant que son intention ne se focalise sans crier gare vers les paroles de la personne qui semblait prendre la situation en main. Ce qui était sûr, c’était que les paroles qu’il avait à livrer n’avaient rien de très rassurantes. En effet, et Art ne s’en était pas douté assez prestement, ce lieu n’était en aucun cas sauf. S’ils étaient ici, ce n’était certainement pas pour se la couler douce à l’abri de chaque ennui. C’était un peu le but d’une résistance en même temps, de se débrouiller pour résister. Alors les consignes du patron, il les écoutait attentivement, prêt à agir selon ses dires, peut-être un peu trop confiant de par sa condition spectrale. Peut-être que le fantôme était à l’abri des attaques physiques, mais ce n’était pas pour autant qu’il était invincible. Il le savait, et pourtant il était prêt à foncer dans le tas. Enfin, ce n’était qu’une expression… Il allait tout de même y aller de façon réfléchie.

D’autant qu’il sache, Art pouvait toujours revêtir une autre apparence s’il sentait que les choses allaient être hors portée de main. Mais il gardait bien en tête le fait qu’en aucun cas il serait capable de se fondre parfaitement dans la masse. Tout simplement parce que ses transformations n’étaient pas suffisamment réaliste, qu’il était incapable de parler leur langage, ni leurs manière, et comme il ignorait leur but… La chose serait bien compliquée. Il prit alors conscience que cet atout il ne pouvait le garder que dans le cas où on le verrait de loin mais la peur de se faire facilement repérer démurerait. Mais il sourit, pour la simple et bonne raison que le chalenge restait amusant, bien que purement et simplement dangereux. Art était prêt à suivre l’homme, presque à l’aveuglette, et pourtant rien ne lui inspirait confiance en ses manières. Cet homme lui semblait trop hautain, et il ne l’appréciait guère. Et pourtant, bien que dangereuses, ses directives étaient de loin les meilleurs à suivre. Comprendre l’ennemi était bien plus important que de s’amuser à lancer une guerre pine perdue.

Gardant sa forme spectrale, il se dirigea vers un des mausolées. Il n’osait pas à premier abord observer l’intérieur, de peur qu’on ne l’observe lui à la place. Pourtant, il franchit le pas. Rien. Il entra donc, faisant quelques pas silencieux, et enfin, il s’enfonçait à l’intérieur. Il eut une inspiration soudaine lorsque le reflet un peu trop lumineux de la couleur or lui parvint aux yeux. Il eut le réflexe de se reculer, se cachant derrière un des murs. Il y avait effectivement un Masque d’Or mais celui-ci était parfaitement inanimé. Dix minutes pour enquêter sur la chose lui parurent courtes. Mais en même temps, en ce court laps de temps, des tas de problèmes pouvaient lui tomber dessus. Il ne savait qui faire pour mieux l’observer, pour mieux comprendre le pourquoi du comment il était dans cet état. Un Masque d’Or… Ils ressemblaient à cela ? C’était assez étrange tout de même, comme sensation, de se retrouver nez à nez avec une de ses personnes responsable du chaos qui régnait en ces terres. Le fantôme voulu s’en approcher, histoire de de l’examiner plus facilement, ce qu’il fit. Mais en tant qu’Art, il savait que son cœur finirait par lui lâcher, vu qu’il serait totalement à couvert. Alors il l’observa attentivement, tentant de copier sa forme pour ainsi la revêtir. Il s’approcha de l’homme, tentant d’abord de voir s’il respirait. Mais cette entreprise semblait un peu stupide. Bien vite, le Spectre se retrouvait à observer une simple personne endormie, incapable de voir quoi que ce soit de plus sur le mystère qui l’entourait. Il restait debout, à côté, et le temps commençait à être long. Finalement, des bruits de pas provenant d’une autre direction se firent sentir, et les battements de son cœur s’accélèrent suite à quoi, il observa rapidement les alentours, avant de reprendre le chemin de la sortie. Peu avant de quitter le lieu, il reprit son apparence de base. Il aurait été bête qu’on ne le confondît avec un de ces fanatiques.

Il soupira, soulagé qu’il ne se soit rien passé de bien grave. Qui sait ce qui lui serait arrivé s’il s’était fait repéré ? Même dans cette apparence, rien n’était garanti, puisque de toute manière il y avait de fortes chance pour que même s’il était un Masque d’Or il n’avait rien à faire là, ou du moins, pas encore. « J’en ai effectivement vu un inconscient. » Fit-il le rapport. « Je suis partit avant qu’un autre bien éveillé ne me repère. Je n’ai rien pu découvrir en revanche. » Il disait cela le ton léger, comme s’il n’y avait rien de si passionnant pour lui-même, alors qu’en réalité, il avait eu bien peur.
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Ven 21 Aoû 2015, 00:21

Il y avait beaucoup de chose étrange que nous racontais cet homme et surtout sur le fait qu’il semblait en savoir tellement. Moi j’avais réussi à apprendre que les masques d’or était sans doute diriger pas les sirènes grâce aux informations que j’avais obtenu de ma fille… Même si toute la race n’était peut-être pas au courant. Toujours était-il que même si je pouvais concevoir que d’autre personne avait plus d’information que moi. Les siennes semblaient si sûres au vu du ton qui répondait que cela en devenait presque étrange. J’avais même le pressentiment qu’il ne cachait certaine chose, mais je ne pouvais pas accusé sur de simple présomption et puis je n’avais pas le pressentiment que ses informations étaient dangereuses loin de là. Si c’était vrai c’était qu’il était l’allié de cette troupe de résistance. Si c’était un mensonge il aurait au moins permit à tout le monde d’être sur ses gardes. Du coup, je lui accordais mon crédit et ma confiance pour l’heure et écoutait ses informations. Cet homme était plutôt antipathique, il avait un air supérieur et cela ne me surprenait pas qu’il n’offre pas plus d’information alors que tout le monde avait beaucoup de question à lui poser. J’étais quand même un peu surpris de voir tout le monde ou presque l’obéir comme des moutons. Même si je pouvais comprendre la raison, le temps n’était plus aux suspicions, mais à l’action et l’entraide… En tout cas, j’étais curieux d’en apprendre un peu plus sur cette histoire et c’était pourquoi, je décidais de participer à cette petite mission comme si j’étais des leurs.

Une fois dehors, je me mettais à réfléchir à une solution pour capturer un de ses masques d’or… Il était difficile à combattre, même pour un guerrier aguerri. Mais j’étais doté d’un pouvoir qui allait peut-être s’avérer utile. Mon sang était un poison, un poison paralysant pour une durée certes limité, mais qui était efficace sur tout être organique. Les masques d’or n’étaient peut-être pas humains, mais leur corps semblait quand même vivant et organique du coup théoriquement mon sang devait avoir effet sur eux. Cela-dit, ce que je voulais faire était plus que risquer. Mais je ne détestais pas prendre des risques, c’était même plutôt existant. Du coup, je sortais mon épée pour me couper légèrement la main. Je laissais le sang coulé sur mon épée et sur la lame de ma chaine pour ensuite me diriger dans une crypte un peu plus loin. Je marchais le plus discrètement possible, l’épée sanglante en main alors que je m’enfonçais doucement dans la crypte pour justement trouver un masque d’or qui semblait effectivement profondément endormit. Marchant à pas de souris je m’approchais de lui le sourire en coin, je faisais attention à chaque pas que je faisais et cela pour arriver juste à côté du masque d’or. Même si cela m’amusait beaucoup, j’étais très tendu, une bataille contre un seul de ses masques d’or risquait de rameuter tous les autres et même si je me disais que je pouvais en vaincre un voir deux en me donnant à fond, je ne croyais pas pouvoir abattre une armée de ses type.

Enfin bref, je plaçais doucement ma lame vers les bras du masque d’or pour ensuite les sectionner. La lame de mon épée était recouverte de mon sang, celui-ci entrait donc dans le corps du masque d’or et allait lui paralysé les membres supérieurs… Evidemment, si cette créature n’avait rien d’humain, elle arriverait à bouger ses bras et à m’attaquer. Car, j’imaginais mal la créature ne pas réagir à mes attaques. Le but de cette manouvre était de voir si ses créatures étaient sensibles au poison pour commencer. Si tel était le cas, j’allais pouvoir tranquillement tester d’autres expériences sur lui pour découvrir d’autre point faible et savoir de quelle manière on pouvait les battre sans difficulté. Donc, si le test réussissait, je n’aurais eu qu’à lui paralysé les jambes pour l’empêcher de fuir et au niveau de la mâchoire pour l’empêcher de crier et pour le ramener au petit groupe de résistant. J’allais sans doute être le dernière à arriver vu que je marchais le plus doucement possible et que je faisais attention à ne pas être vu…

Maintenant, si mon poison ne marchait pas, la seule chose que j’allais devoir prévoir c’était un combat des plus acharner contre un ennemi de valeur… Avant de fuir le plus vite possible vu le raffut qu’on risquait de faire.


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Lun 24 Aoû 2015, 02:11



Je n'avais pas eu de chance. Moi qui avait réussi à monter sur le bateau in extrémiste quand il avait pris la mer suite à notre fuite après le piège tendus, me voilà encore sur le continent du matin calme. Des créatures qui avaient percuté le bateau m'avait fait tomber à l'eau. J'avais donc fini dans l'eau et j'avais du rapidement rejoindre la rive. J'avais alors été blesser dans mon aventure et j'avais perdu connaissance. A mon réveil, je m'étais retrouver entourée de trois personnes qui semblait s'occuper de moi. J'avais alors voulu me redresser et je leur avais demander ou j'étais et ce qu'ils faisaient exactement.  «Ne tant fait pas jeune fille. Nous somme un petit groupe de résistant qui essaye d'aider au mieux la population et surtout, on essayent de se débarrasser des masque d'or. On t'a retrouver inconsciente pas loin du port pendant un repérage et vu le nombre qu'ils sont là-bas, on sait dit qu'il serait bon de te ramener ici pour te soignée. On peut connaître ton nom ? » «Ëowin, mais Ciryon, il est ou ?»  «Je suppose que tu parle du cerf qui restait prés de toi ? Il est dehors, je suis désolée, il ne peut pas rentrée ici, il est trop imposant. Mais il nous a bien fait comprendre que l'on devaient bien s'occuper de toi et il a dit qu'il attendait.» «il vous a parler ?» elle hocha la tête et je fus surprise. Il ne parlait pas beaucoup au autre personne, il devait vraiment s'inquiétée.

Je les avait alors remercier et était sortie pour le voir, après être rester quelque temps avec lui, j'étais redescendue. Je voulais faire partie de la résistance. Je n'étais peut être pas spécialement forte, mais je voulais tout faire pour aider et puis je voulais les remercier et quel meilleur moyen que de se rendre utile ? J’espérais seulement que je ne serais pas plus tôt un poids mort.
Je commençais alors à vivre avec eux et essayer de faire à mon tour de mon mieux pour aider au mieux la population. Je ne savais pas si je pourrais vivre longtemps ainsi, j'avais peur à chaque sortie, je craignais de tomber sur un masque d'or, je ne dormais plus correctement et la fatigue commençais à me peser. Ce n'était pas la vie que j'avais rêver quand j'avais quitter ma demeure. Est ce que ma tante et mon oncle allait bien ? Je savais que la nouvelle reine avait pris de nouvelle disposition pour protéger la ville, mais est ce que c'était suffisant. Je l’espérais.

Finalement un soir on se retrouvais dans le cimetière, je ne savais pas vraiment ce qui allait ce parler aujourd'hui, mais je restais un peu dehors le temps que tout le monde arriver et surtout pour aiguiller les nouveaux s'ils en avaient besoin. Appuyer sur un arbres je regardais le ciel et me demandais combien de temps tout ceci allait encore durée. Est ce que ça finirais. Je vis alors Ciryon tendre les oreilles et regardais dans sa direction. Il fixait quelque chose chose et je compris qu'il avait entendu quelqu'un arriver. Quand l'homme se montra enfin, je restais un moment immobile, on ne pouvaient pas dire qu'il était laid, bien au contraire. Cependant aussi beau soit il, il m'était inconnu et pourtant il entra dans notre repère comme s'il connaissait le chemin. Intriguer je me levais alors et le suivis.
C'est alors que sans même se présenter il nous annonça que nous ne devrions pas rester ici, enfin pas dis dans ces termes mais c’était ce que l'on pouvaient comprendre. Pour lui, les masques pouvaient être intéresser par cette endroit. Mais pourquoi ? Et surtout si c'était vraiment le cas, est ce qu'ils n'auraient pas essayer de venir bien plus tôt ?
Je ne comprenais pas vraiment ce que voulait cet homme et franchement vu ce qu'il venait de dire je n'étais même pas certaine de pouvoir lui faire confiance. Dans sa façon de nous parler, j'avais l'impression qu'il n'avait pas grand-chose a faire qu'il nous arrive quelque chose, mais en même temps si c'était le cas, pourquoi est ce qu'il a prit la peine de nous prévenir. Ça n'avait pas plus de sens finalement.

Plus cet homme parlait, plus il me semblait peut fréquentable. Je n'arrivais vraiment pas à comprendre ce qu'il nous voulait. Il nous expliquait alors que nous avions tout faux quelque part, que cet endroit que nous voulions défendre était déjà entre leur mains. Pourtant jamais nous en avions vu. Alors pourquoi insinuer qu'ils étaient là depuis bien longtemps ? Mais je retiens principalement deux choses dans ses paroles. La premier c'est qu'il semblait vouloir en apprendre plus sur ce qu'il ce passait, la suivante était que si nous faisions un pas de travers on pouvaient de nouveau avoir tout les masque qui nous tombait dessus, mais pire encore, l'architecte lui même. Enfin devrais je plutôt dire elle même. Quand la rumeur comme quoi c'était la dame des abysses qui était responsable de tout ceci j'étais tomber de haut. Bien sur je connaissais son peuple et je savais qu'il n'était pas tendre, mais en même temps… elle n'avait vraiment pas parue suspecte pendant que je me trouvais dans la bibliothèque. Et je n'avais pas vu la patronne de celle ci, cette femme qui nous avait demander de l'aide. Je ne pouvais donc pas la questionner.

L'homme fini alors par nous dire que nous devions le suivre si on voulaient vraiment faire quelque chose. Je regardais alors les personnes autour de moi et je vis que les avis était partager. Seulement, il semblait en savoir plus que nous autre réuni et de ce faite je voulais essayer d'en savoir le plus possible. Seulement ce n'était pas en lui demandant qu'il allait nous dire ce qu'il savait et je n'avais donc pas d'autre choix.
Il nous expliqua alors que si nous avions jamais vu les masque c'était par ce qu'ils étaient dans les tombeau, voyageant sans doute dans les sous terrains. Mais c'était quoi cette histoire de sommeil ?
Il nous fallait donc en ramener un, visiblement s'ils étaient en phase de sommeil on ne risquaient pas de savoir les réveiller nous même, mais d'autre les gardait sans doute. Ça n'allais pas être simple de les ramener à lui. Mais je partis malgres tout à la recherche d'un masque endormis. Cherchant dans les tombeau les plus proches, je ne vis que des vide dans un premier temps.
J'essayais d’être le plus discrète possible et je fini par trouver un masque endormis. Seulement un de ses copains était là et je ne savais pas comment faire pour approcher le premier sans me faire voir par le seconde. Je soupirais et préférais renoncer. Je continuais alors mes recherches et finalement j'en trouvais enfin un qui semblait tout seul. Je regardais alors dans les alentour pour voir s'il n'y avait personne et fini par entrée dans le tombeau. J'entendais malgres tout des bruits, il devait avoir des masques dans un tombeau a cotée et je devais donc être assez silencieuse. J'utilisais alors mon contrôle du son pour camouflée les bruits que j'étais susceptible de faire et commençais à tirée le masque hors du tombeau. Heureusement qu'il ne pouvait pas se réveiller, car j'avais pas facile de l’emmener à l’extérieur. Ciryon m'avait alors rejoins, ainsi qu'un autre résistant. On l'avait mis alors sur le dos du cerf et on l'avait emmener à l'homme mystérieux.  Et pendant le voyage, j'avais penser à quelque chose. Est ce que c'était possible qu'ils restent ici pour absorber une quelconque énergie se situant dans les environs ? Ou était ce juste car c'était un endroit ou ils étaient en sécurité ? Facilement gardable qui plus est.
En faite, en cherchant après un endormis, je m'étais rendu compte qu'effectivement on avaient eu beaucoup de chance de ne pas se faire attraper avant. J’espérais que tout continuerais ainsi, pour une fois que la chance était de notre cotée, je crois que je pouvais me permette d’espérée qu'elle le reste, surtout après tout ce que l'on avaient vécu.

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Lun 24 Aoû 2015, 14:10

L’homme répondait d’une manière si sèche à la question de Milo que celui-ci avait eu l’impression de se faire punir. Tout ce qu’il voulait c’était comprendre, apprendre ce que l’homme savait, mais cette remarque ne lui offrait aucune réponse, le pire était que cela l’empêchait de répliquer de manière à ce que celui-ci apprenne à être une peu plus gentil. Mais Milo, sans doute prit d’une peur qu’il ne pouvait s’expliquer lui-même baissait légèrement la tête avant de bredouiller des mots à peine compréhensible à notre nouvel arrivant.

Je… Je suis désolé, je voulais juste comprendre un peu plus…

Que pouvait-il dire d’autre, il n’osait tout simplement plus rien dire, il préférait alors écouter la conversation et sans dire un mot pour l’instant. Apres tout, il pouvait très bien en apprendre tout en écoutant les conversations des autres et au moins cette fois il ne se ferait pas réprimander pour avoir posé simplement une question qu’il trouvait légitime qui plus est… Surtout que d’autre avait aussi offert leur lot de question sans pour autant avoir le droit à des remarques aussi dur. Mais bon, Milo essayait de ne pas trop y pensé, la conversation était de toute façon assez intéressant pour oublier ce petit moment par très agréable pour lui.

Et intéressant c’était peut-être le cas, mais flippant était sans doute une réponse pour approprié. Comprendre que les masques d’or étaient dans le cimetière n’était pas si étonnant que cela. Apres tout, on avait du mal à trouver le moindre endroit où ceux-ci ne se trouvait pas. Du coup, cela ne surprenait pas tant que cela l’idée d’en trouver. Mais Milo avait l’impression que ce que voulait dire cet homme était surtout que les masques d’or étaient principalement réussis ici pour se reposer. Occultant déjà le faite que lui et tous les gens qui se trouvaient ici se réunissait déjà dans un lieu qui ne mettait pas spécialement à l’aise notre magicien. L’idée que ses monstres se trouvaient ici pour se reposer lui donnait clairement des sueurs froides. Mais ce qui l’inquiétait sans doute le plus c’était le plan que demandait de faire cet homme… Et encore pouvait-on parler d’un plan quand celui-ci se résumait à donner un ordre qui ressemblait presque à un suicide.

Pourtant, des gens sans doute beaucoup plus courageux que Milo semblait accepter la demander de cet homme et partirent à la recherche d’un masque d’or endormit à capturer. Milo ne comprenait pas trop comment des gens pouvaient accepter la demande de cet homme si facilement. Peut-être, étaient-ils idiote !? Enfin, Milo devait sans doute l’être aussi vu qu’il décidait de partir à la recherche d’un masque d’or endormi… En réalité, il ne pensait pas en trouver de masque d’or en dormit comme l’avait dit cet homme. Milo n’était même pas sûr que ceux-ci était humain… Mais cela ne coutait rien de sortir voir… Il n’avait pas l’intention de se monter à tout le monde, il allait bien faire attention à se cacher pour ne pas être vu par les masque d’or.

Sur le chemin, il put voir une femme d’un âge légèrement avancé une tombe. Sans toute une pauvre veuve qui pleurait la perte de son mari… Milo ne voulait pas la déranger et donc après un bref moment d’observation, il repartait sans faire de bruit. Au bout d’un moment, alors que notre jeune magicien reprenait ses recherches, il put voir une jeune demoiselle avec un masque d’or qui semblait effectivement endormit. Milo marchait pour arriver vers la demoiselle et pour lui dire d’une voix basse au cas où un autre masque d’or se trouverait dans les parages :

Laissez-moi vous aidez.

Milo aidait l’elfe à mettre le masque d’or sur l’animal qui l’accompagnait avant de se rendre vers cet homme qui nous avait demandé ce service. Milo était en tout cas, très intrigué de toute cette affaire. L’homme semblait vraiment savoir beaucoup de chose, peut-être même trop de chose pour que cela ne soit qu’une simple coïncidence. Peut-être, que toute ses mésaventure l’avait rendu un peu trop parano, mais il craignait que tout cela soit un piège… Même si en réalité, il ne voyait pas trop pourquoi cet homme nous ferrait du mal. Apres tout, s’il était avec les masques d’or, il aurait eu plus facile de les amener directement à nous pour nous exterminer… Tout cela laissait Milo dubitatif, mais tant que cela ne semblait pas dangereux, il préférait ne rien dire pour le moment.


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Mar 25 Aoû 2015, 03:19



Celui qui se nomme le Patron avait parlé, il dégageait un charisme impressionnant et donnait envie de le suivre dans ses projets. Tout ce qu'il racontait semblait logique, la présence des Masques d'Or dans un lieu comme celui ne pouvait être qu'une évidence, évidence auquel le ou les leader du groupe de résistance n'avait pas portée attention. De ce que le vampire savait, l'exploration des zone souterraines du cimetière n'avait été que sommaire, juste assez pour se trouver un endroit pour s'attabler et l'autre pour dormir avec plus ou moins de quiétude. Kinji aurait bien aimé ce trouver un cercueil vacant pour respecter les classique mais il faut faire avec ce qui est disponible.

Au final, était-ce vraiment plus dangereux de suivre le mec dehors que de rester dans ce trou ? Le moment de réflexion fut bref, le vampire comptait bien retourner respirer le grand air et profiter de la nuit tout en se rendant utile à l'inconnu. Il buvait presque les paroles de l'homme, mémorisant les détails et explications pour ne pas faire l'imbécile par la suite, il avait déjà un certain dons pour se retrouver dans des territoires où c'est la fouillis... et là c'était beaucoup trop calme pour respecter la logique.

Regardant autour de lui, Kinji regardait les autres qui avait choisi de suivre le Patron, les voyants s'éloigner ici et là à la recherche de Masques d'Or inanimé. Ne voyant plus aucun d'entre eux, tous rendu dans l'une ou l'autre des tombes, il se repéra à son tour un mausolée plus à l'écart que les autres, en faisant sa cible, son lieu de recherche. Armée de ses griffes d'acier à la main gauche, il avançait à pas de velours dans la nuit jusqu'à sa cible. Y poussant lentement la porte qui n'eut pas la chance de grincera avant qu'il ne s'y glisse sans bruit. Pas à pas il descendait les marche de pierre, frôlant le mur de sa main droite pour assurer sa stabilité en cas de perte d'équilibre.

Le mausolée était bien plus grand que le vampire avait pu l'imaginer, dédale de couloirs et de porte où reposait nombre de défunt. Il avait souvent l'impression d'entendre des pas, se cachant aussitôt jusqu'à ne plus rien entendre. Kinji comprenait qu'il n'était pas seul et crier pour prévenir qu'il est là, dans l'espoir de tomber sur un allié était loin d'être la meilleure idée. Chaque fois que le silence revenait, il poursuivait son exploration jusqu'à enfin trouver ce qui avait été demandé par le Patron. Un Masque d'Or était là, étendu sur une grande table de granit sans le moindre mouvement de son corps. S'approchant avec discrétion, il approcha l'oreille de sa bouche, n'y percevant aucun souffle. «Mort ? Pourtant il ne dégage pas d'odeur et la pierre autour de lui est chaude.»  Vêtu d'une tunique, sans botte et sans arme, n'ayant entre les mains qu'un parchemin roulé et scellé d'un sceau qu'il ne pouvait identifier.

Explorant autour de l'inanimé, s'assurant que les environs sont sécuritaires, il passa les mains sous ses épaules pour mener les coudes sous les aisselles et ainsi le tirer jusqu'à ce que les pieds percute le sol. Aucune réaction, aucun bruit dans les environs, Kinji semblait avoir encore un peu de chance en réserve. Tirant sa proie ou plutôt le présent pour le Patron jusqu'à l'extérieur, faisant grincer la porte du mausolée par mégarde, n'ayant plus la chance de passer de biais comme à l'arrivée. Le vampire se dépêcha, laissant sans doute les marques de ses pas rapide à reculer et des pieds qui traine sur le sol du Masque d'Or. Il avait alors rejoint sans anicroche son point de départ, constatant qu'il n'était pas le seul à avoir réussi sa mission. Cela ferait plusieurs sujets d'étude, permettant quelques erreurs dites plus létale que d'autres.

Seulement une dizaine de minutes, peut-être douze ou quinze en fait, temps qui avait semblé une éternité durant sa brève exploration.  L'important était le succès de ce maigre périple, souhaitant que les quelques corps rapportés servirait à obtenir de l'information sur ces êtres étranges. Assurément doté d'une certaine folie pour se laisser ainsi couvrir d'or.
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Mer 26 Aoû 2015, 15:12



GROUPE III
Eerah - Samael - Eowin - Kinji [Ethan] - Milo [Yukina] - Art [Kohei]

« Vous faites du bon travail, les gamins. » Le Patron revenait tout juste de son errance à travers le Cimetière, une cigarette à la main qu’il écrasa sous sa semelle après avoir craché une derrière bouffée de fumée. Etait-il sincère ou railleur ? La frontière semblait mince mais la balance penchait plutôt vers la moquerie, quoiqu’il ne paraisse pas mécontent des trouvailles de la petite troupe. « Nos petites expériences auront été inutiles. » remarqua-t-il face à l’inertie constante des créatures dorées qui avaient été ramenées. « Enfin, pas complétement. » ajouta-t-il dans un rire mauvais. « J’ai fait une découverte … intéressante. » Sa posture semblait lui paraître normale mais ils étaient quelques-uns à le dévisager d’un air surpris ou pincé. Il trainait derrière lui une jeune femme qu’il tirait par les cheveux. Vêtue d’une longue et encombrante robe noire qui trahissait une certaine aisance de vie, elle avait tout de la jeune veuve éplorée venue se recueillir sur la tombe d’un époux parti trop tôt. Pourtant, le Patron la traitait avec une considération proche de l’intérêt qu’il portait aux insectes. « Dites bonjour à notre nouvelle amie. » Il envoya valser l’étrangère au centre du cercle qui s’était peu à peu tracé autour des corps des Masques d’Or. Elle releva rapidement la tête, les dents serrées. « Vous êtes complétement fou ! » s’insurgea un Elfe. « Cette femme … » - « Tu es tellement naïf, petit. » hoqueta-t-il dans un sourire en coin. « Pourquoi elle ? » s’enquit un autre, prudent et méfiant. « Elle était dans une crypte et avait ouvert le tombeau du macchabé. » - « Une vulgaire pilleuse. » proposa une jeune fille, hésitante. « Naïfs et idiots. » - « Que faisait-elle ? » renchérit un curieux qui dévisageait l’intéressée. Immobile, les bras croisés, elle ne disait rien. « A votre avis ? » soupira-t-il en levant les yeux au ciel. « Réfléchissez un instant. » Les Masques d’Or étaient d’une endurance à toute épreuve. Ils ne craignaient ni la douleur ni la fatigue, pas plus qu’ils ne subissaient la faim ou la soif. Ils ne saignaient pas. « Regardez-les. » Le Patron désigna d’un petit mouvement du menton les créatures qu’ils avaient apportées. « Ils ne sont pas tout à fait … terminés. Le processus n’est pas achevé. » Ils étaient censés avoir tous le même visage, ce masque doré difforme et rieur. Ce n’était pas le cas des endormis. Ils avaient encore quelque chose d’humain, des traits familiers. « Elle change les cadavres en ces choses sans vie. Les combattants idéaux, en somme. Ils ne se plaignent jamais, sont créés dans un but unique avec des idées préconçues. Notre jolie Architecte n’a eu aucun mal à exploiter la faille de notre monde. Il y a plus de morts que de vivants, et chaque personne tuée au combat peut rejoindre son armée. Fantastique. » L’un des cadavres tenait encore le poème de ses enfants, qu’ils avaient glissé dans ses mains avant de l’enterrer. Lentement, le Patron s’accroupit près de la jeune femme, glissant ses doigts sous son menton pour la contraindre à le regarder. « Qui es-tu, toi ? Je suppose que la Khæleesi s’est entourée d’alliés de choix pour ses desseins, de gens capables de l’aider à réaliser ses projets déments. » Il la dévisagea. « Tu es du Temple, n’est-ce pas ? » Elle respirait de façon saccadée, contrariée. « Evidemment. Combien êtes-vous ? Il ne confierai pas une tâche aussi importante à une unique novice. » Elle ne répondit pas davantage mais le Patron était doué pour déchiffrer les expressions des yeux. Il décela de la haine, chez elle. De l’appréhension, aussi.

« Hum. » marmonna-t-il en se redressant. « Il faut les trouver, tous. » - « Qui donc ? » s’emporta presque un jeune homme, irrité à force de ne rien comprendre. « Les membres du Temple de Rhéa Latia. » - « Du Temple … ? » Le Patron leva à nouveau les yeux au ciel. « Vous oubliez si aisément. » Il tourna les talons. « Et vous vous plaignez à chaque fois de vous faire avoir. Vous devriez être plus consciencieux et mieux apprendre vos leçons. » - « Mais de quoi parlez-vous, à la fin ? » - « Ouvre un livre, gamin. C’est un gros tas de parchemins avec des petits signes dessus. »

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EXPLICATIONS:

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Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

Æther des Bergers et des Wëltpuffs
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Eerah
Jeu 27 Aoû 2015, 17:48


Les mains croisées dans le dos, toujours détaché du monde des Vivants, Eerah suivait le Patron de loin quand les premiers Masques d’Or furent capturés. Profitant d’un blanc dans les discussions animées qui plongeaient la crypte d’habitude si silencieuse dans un brouhaha teinté d’irrespect, il alla se pencher sur l’Ennemi. Il aurait bien été tenté de le qualifier d’homme, mais il n’avait rien d’humain, si ce n’est une apparence humanoïde. Le « masque » n’avait ni attache, ni bord, c’était à proprement parler son visage. Il tenta d’envahir l’esprit de l’un d’eux, et sans surprise, avorta rapidement sa tentative. Il y avait toutefois quelque chose d’étrange dans ce vide qu’il venait de rencontrer. Contrairement à quelqu’un qui – comme le Patron, par exemple – n’avait à lui présenter qu’un mur lisse de toute prise, bloquant la moindre pensée entrante ou sortante, cet être était comme une coquille vide, une cavité où il ne trouvait que l’écho de ses propres songes. Il avait déjà connu ça une fois ; il y a longtemps. Lorsque les morts-vivants s’étaient éveillés sous le commandement d’Orion, l’infâme. C’était à l’époque la même construction psychique, une architecture inachevée : Figurez-vous une église qu’on aurait bâti en vitesse. Les fondations – réflexes, contrôle musculaire – et la charpente – la faim pour les zombies, la foi pour les Masques – étaient bien là, mais tout le reste, les murs, le toit, les meubles – amour, instinct de survie, douleur, raison – tout ça avait été abandonné par « l’architecte ». Sans ces « murs », sans ce « toit », les pensées mourraient avant de naitre et s’évanouissaient comme des courants d’air. C’était loin d’entrer dans son domaine d’expertise, mais Eerah se savait également capable de ce genre de manipulation. À la différence près que lui était un bâtisseur, un artisan. Il construisait des cathédrales sur des mensonges, il faisait une forteresse d’une idée implantée. Alors détruire, ou pire, bâcler le travail ? Sans façon. Et d’un autre côté, ça ne faisait qu’étayer sa théorie selon laquelle la Khæleesi n’était pas aussi impliquée qu’on voulait bien le croire. Ses doigts éthérés effleurèrent l’or. Quoique. D’un autre côté, elle n’avait rien d’une exécutante. Elle avait aussi bien pu engager quelqu’un capable de fournir ce genre de résultat. Il se redressa et regagna l’extérieur du caveau.

En sortant, il aperçut le Patron de retour, en trainant par les cheveux une jeune femme ; comme si elle ne pesait pas plus qu’un sac de pomme de terre. Le Dædalus observa l’homme, puis sa prisonnière, sans intervenir. Jusqu’à présent il avait joué son rôle de spectateur passif, et aucune raison de se révéler. Si cet individu – dont la puissance dépassait de loin la somme de toutes les personnes présentes s’il s’enlevait de l’équation – le voyait, l’entendait, il n’en montrait rien. Une nouvelle fois, Eerah effleura son esprit, pour ne pas l’alerter de sa présence. Rien à faire. Avec de la patience, on vient à bout de toutes les serrures ; son édifice spirituel n’en contenait aucune. Un cube infini d’obsidienne mate. Aucun reflet, aucune aspérité. Autant discuter avec une chaise, il y avait certainement plus de chance que vous puissiez en tirer quelque chose. L’âge se faisant, de moins en moins de personnes étaient capable de ce genre d’exploit, et s’il était persuadé d’une chose, c’était qu’il avait encore un bout de chemin à parcourir avant de pouvoir se hisser à ce niveau-là. Une fois de plus, le « Patron » entama une séance de cours magistral en règle. Cette façon qu’il avait d’expliquer les choses comme s’il s’adressait à un groupe d’enfants – ce qu’ils devaient effectivement être à ses yeux, au demeurant – était… C’était humiliant et grossier, bien sûr, mais surtout c’était empli de pitié. On aurait dû l’appeler « le Professeur ». À la réflexion, il songea que ce genre de pseudo devait déjà être pris par un quelconque mégalomane. Toujours-est-il qu’il exposait ses déductions à la foule, et que ceux-ci, avec une candeur crue, ne faisaient que l’encourager à leur parler comme des idiots. Eerah écouta avec intérêt, et vit se confirmer certaines de ces théories, en abandonna d’autres. Quant à leur « chef », puisqu’il n’y avait personne d’autre pour assumer ce rôle, et qu’il n’avait pas vraiment envie de lui contester ce droit, il semblait définitivement arrêté sur la culpabilité de Vanille. Soit. Se refusant tout de même à écarter toute autre solution, il partit de cette certitude pour étayer un nouvel arbre des possibles. Pourquoi des marionnettes ? La nécromancie n’a jamais permis de gagner autre chose que du temps, alors pourquoi s’embêter à ranimer des cadavres, puisqu’il survient toujours quelqu'un pour contrecarrer le sort : l’exemple d’Orion en était bien la preuve. Ensuite, il se savait capable d’estimer la puissance de la Khæleesi, et elle ne pouvait pas avoir causé seule les perturbations climatiques qui ébranlaient le monde. C’était le travail d’un Æther, ou d’un artefact particulièrement puissant ; alors à moins que la Reine des Profondeurs ait à ce point caché son jeu qu’il n’ait pas pu détecter son origine divine – ce qui était possible, mais ça changeait grandement la donne quant à ce qu’ils essayaient d’accomplir du haut de leur faible position de mortels – les rumeurs qui parlaient d’un objet à la puissance incommensurable pouvaient se vérifier. Et encore une fois, ça ne changeait pas grand’ chose.  Personne ne savait où elle se trouvait, personne ne savait à quoi ressemblait cet objet, et en la matière, la petite expérience qu’il possédait lui faisait dire qu’il y avait peu de chance qu’il s’agisse d’un cube de cristal brillant d’une inexplicable lueur bleutée. Si celui qui l’avait créé avait un peu de jugeote au moment de le faire, il avait choisi une forme banale, passe partout – un sceptre, un bijou.

Le Déchu tiqua quand fut évoqué le nom de Rhéa Latia. Il inspira, et quitta le monde des Esprit. Sa chair se fit plus lourde, et le grincement de ses muscles et de ses articulations lui parvint comme un vacarme étourdissant. Le battement de son cœur, un tambour à ses oreilles, et le sang dans ses artères comme le bruit d’un océan tout proche. Ses yeux se ternirent et sa vision se noircit peu à peu, puis s’évanouit. Une paire de secondes plus tard, les sensations exacerbées s’estompèrent. Quelques hoquets s’élevèrent dans son dos alors qu’il apparaissait entre le groupe et son leader. « Pourquoi attribuer ces exactions à la Secte de l’Étoile Froide ? Qu’est-ce qui vous amène à penser qu’eux plutôt que d’autres sont responsables ? ». Le Temple, bien que son existence soit tout de même admise, relevait du mythe populaire. À leur manière, ils étaient le croquemitaine des Sectes en tout genre. « Si vous connaissez le Temple, vous savez qu’elle pourrait très bien ne faire partie de rien du tout. Et que vous pourriez en faire partie tout aussi bien. Vous êtes un bon orateur, et pas l’âme d’un Ange. Sans vous offenser, vous en avez le profil. ». Eerah contourna la jeune femme, en profita pour passer en revue ses pensées. Il la désigna mollement de la main, comme on montre un pavé descellé au bord de la route. « C’est un outil. "Coupez une tête et il en repoussera deux", etcetera. ». De l’autre main, il balaya le paysage morne du cimetière. « Pour les avoir, tous, il va falloir plus qu’une… Qu’un groupe de « résistance ». ». Le groupe en question comportait une grande majorité de paysans et d’artisans ; et même si quelques individus sortaient du lot, ils étaient bien loin de la petite armée qu’il aurait fallu pour débarrasser ne serait-ce que la région des nécromants. Alors étendre le processus à chaque continent relevait de l’impossible. Un air de tristesse et de cynisme s’imprima sur son visage, et il se tourna vers le Patron : « Ceci étant dit, j’imagine que vous avez une solution. À moins… ». Un nouveau sourire désabusé. Il ne termina pas sa phrase ; s’il avait raison, il ne fallait pas démotiver les troupes derrière lui. L’homme qui les tenait en haleine avait les moyens de raser le cimetière en toussant, donc s’ils étaient là, c’était soit pour l’amuser, soit pour occuper les nécromants tandis qu’il s’attelait à quelque chose de plus important. Le problème étant alors qu’Eerah était moitié autant gorgé d’Orgueil que d’Envie. Il sélectionna quelques crétins dans la masse et leur insufla un peu plus de motivation, si bien que quelques instants plus tard, ils criaient haut et fort leur envie d’en découdre, entrainant les moins stupides et plus hésitants dans leur sillage. L’avantage de la minorité hurlante sur la majorité silencieuse. Un peu plus tard, il redressa le menton, et demanda : « Alors ? ».


1455 mots.


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Jeu 27 Aoû 2015, 22:27

Quelques cadavres étaient venus pour le plaisir ou non des membres. L’homme revenait aussi à ton tour et semblait ne répondre d’une manière qui me semblait plutôt sarcastique. C’était assez énervant et je ne savais pas trop si je devais l’apprécier ou le détester. D’un côté j’aimais sa façon de parler, supérieur sûr de lui et un brin vaniteux. D’un autre côté, il semblait prendre tout le monde de haut et moi compris. Un acte que je pouvais difficilement accepter… Mais je devais pour le moment faire profil bas. Qu’importe si cette crapule à raison de se comporter ainsi avec moi pour l’instant. Si je voulais lui faire payer son insolence, je trouverais sans nul doute un moment pour cela… Mais comme je disais je n’étais pas sur de le détester bien au contraire, une partie de moi souriait à ses remarques qui par moment était logique et surtout cinglante… En même temps les questions que posait certain des membres de la résistance étaient d’une stupidité sans nom. Toujours était-il que je restais plutôt silencieux dans mon coup à réfléchir à ce que notre bon ami venait de révéler et certaine chose me laissait plutôt perplexe il fallait l’avoué.

Je comprenais bien l’idée d’utilisé des cadavres pour crée une armée, mais cela ressemblait pas à de la nécromancie ordinaire. Sans doute qu’il y avait un autre mystère la dessus… La réponse semblait encore une fois venir de notre camarade si antipathique. Le temple de Rhéa Latia était la cause ou tout du moins ses membres. Un culte encore assez mystérieux pour moi, tout ce que je savais c’était les ouïe dire et pas grand-chose de plus. Du coup, je me demandais bien la raison de leur exaction et aussi le lien qu’il pouvait avoir avec les sirènes. Il y avait beaucoup de question qui restait en suspend et je n’aurais pas été surpris que notre ami ici présent ai les réponses de certaine de nos questions. Mais j’avais aussi le pressentiment qu’ils ne nous les révèleraient pas avant un petit moment… En tout cas, ce n’était pas le bon moment pour le faire parler lui. Pour le moment, je devais être le plus discret possible et je ne voulais pas que ma couverture soit découverte. Même si Gaia ne semblait pas être là pour le moment, peut-être un ou deux de ses sbires était là… aussi peu probable que pouvait paraitre. Enfin bref, il semblait que la suite de son jeu serait de capturer d’autre jolie demoiselle comme celle qu’il avait prise.

Apres que certain membre du groupe se mirent à lui poser quelques questions, c’était dans un silence des plus complets que je me mettais en route pour trouver un de ses femmes. Je voulais en apprendre plus, je me fichais bien du destin de ce groupe de résistant et des objectifs de cet homme. Tout ce que je voulais c’était comprendre comment ses masques d’or étaient créés. Je partais donc à la recherche d’une de ses femmes et finalement au bout d’un petit moment la chance semblait être avec moi au bout d’un moment, une femme apparaissait devant moi. Je ne réfléchissais même pas deux secondes avant de sortir mon épée et de m’avancer vers elle d’un regard sadique. Je ne savais pas au début si c’était aussi une femme du temple. Peut-être que c’était une simple veuve en pleure. Mais mon attitude menaçante l’obligeait à se défendre avant même que j’attaque. Une créature que moi-même je ne trouvais pas jolie apparaissait entre nous deux pour me faire face. Celle-ci tentait de m’attaque, mais mal j’arrivais à esquiver son attaque pour attaque à mon tour avec mon épée et de toute mes forces. Mon épée lui trancha la moitié du corps avant l’envoyer bouler une dizaine de mètre plus loin. Elle invoquait ensuite un deuxième monstre que j’attaquais de la même manière de le précèdent. Mais celui-ci semblait plus fort, il bloquait mon a
ttaque pour ensuite me frapper d’un coup de coude dans le visage. Une petit goutte de sang coulait de mon nez alors que je disais avec un grand sourire :

C’est mieux… Mais pas encore assez.

J’utilisais alors ma force démoniaque pour frapper avec une telle force que je lui arrachais un bras avant de lui écraser la tête dans le sol avec une seule main. Je finissais par frapper la femme d’un coup d’épée… Je faisais attention de la frapper avec le plat de la lame pour ne pas la tué mais juste l’assommer. Sinon, je n’aurais aucun moyen d’avoir des informations.

764 mots


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