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 [XXVI ; XXVIII] - Sacrifié sur l'autel de la violence éternelle. [Solo]

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Mar 29 Jan 2019, 02:28

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Catégorie de quête : XXVI. Familial, XXVIII. Religion
Partenaire(s) : Solo
Intrigue/Objectif : Depuis un certain temps déjà l'existence du dernier Galagrim devient de plus en plus pesante aux yeux de sa famille, apportant humiliation et honte à sa meute. Poussé par son frère aîné, l'Alpha Galagrim, le père de Cassius décide donc d'en finir une bonne fois pour toute. Il organise alors de se débarrasser de lui durant une dernière cérémonie religieuse au sommet du Rocher au clair de lune. Un sacrifice qui permettrait de laver définitivement leur nom et retrouver une vie paisible, sous la protection de Phoebe. Seulement le sacrifice ne se déroula pas comme prévu, provoquant l'éveil inattendu du garçon.


« Père » Le jeune garçon s’inclina humblement au milieu de la pièce, la porte derrière lui se fermant lentement dans un grincement strident. Si l’homme au fond de la salle, debout devant lea cheminé, ne sembla pas bouger, il ressentit la peur qui faisait vibrer son fils. Les yeux rivés sur les flammes dansantes, il ne prit nullement la peine de ce retourné vers le garçon pour s’adresser à lui, ou même pour lui permettre de se redresser. Enfaite Cassius pouvait compté sur les doigts de la main toute les fois où il avait posé ses yeux sur lui, ces quelques dernières années. « Je me suis longuement entretenu avec t'on oncle Ecktor aujourd’hui. » La voix froide, distante et grave du maitre de famille fit frémir un peu plus le garçon. Il n’avait plu l’habitude que son père s’adresse à lui. Enfaite il était terrifié d’avoir été appeler dans son bureau. Il était terrifié d’envisager son avenir. Sachant qu’il n’attendait nulle réponse, Cassius resta incliner, les mains derrière le dos, montrant sa complète soumission à celui que l’ont appelé le chef de meute, l’Alpha Ervergrim. Après une pause qui dura plus longtemps que nécessaire, l’homme en noir refoula un grognement, gardant son sang-froid malgré la honte et la fureur qui l’habité. « Le Maudit. Le Maudit neveu. » Cassius ne fut pas surpris de ce nom utilisé comme une insulte dans sa famille et partout autour de lui. Il avait pris l’habitude de baisser les yeux dans les froids couloir du Fort de l'île. Malgré tous ses efforts il était compliqué de ne pas entendre les murmures et les insultes. Le Maudit était celle qui revenait le plus souvent. Il était pour chaque membre de la meute le Maudit. Le Maudit frère, le Maudit neuve, le Maudit dernier. Celui qui avait apporté la honte et la déception chez les Galagrim. Maudit par les divins et la nature, la malédiction de la famille. Après tout si vous n'héstiez pas toucher par la grâce de Phoebe, vous étiez maudit, question de logique pour un Evergrim. Question d'ego sur tout. « Le Maudit. » A l’entendre son père était particulièrement dédaigneux devant ce fait. Comme si cela venait de le frapper. Son dernier fils était une gangrène, qui ne faisait que de plus en plus apporter l’infamie à leur famille. L’humiliation devait être que peut supportable pour un homme comme lui. Son absence et son refus de le voir durant les dernières années était un indice bien assez évidant.

Cassius comprit que même si cela faisait des mois maintenant que sa famille avait trouvé ce charmant terme pour parler de lui sans plus prononcer son nom, histoire de l'humilier un peut, c'était bien plus que ça pour son paternel. Son père avait de plus en plus peur que cela soit vrais. Que cela ce propage et que ce terme finissent par sortir des murs du Fort. Il ne pouvait bien sur pas ce le permettre. Enfaite il venait a peine de l'entendre, alors que pour Cassius cela faisait des mois que ce nom résonner dans ses oreilles. Ce n’était pas surprenant. Son père faisait tout pour effacer son existence, pour oublier qu’il avait ça comme fils. Seulement malgré tous ses efforts, il était difficile de l’éradiquer. Honnêtement Cassius aurait été ravis de lui rendre ce service, mais ses frères et sœurs, ses cousins, ses oncles et tantes, toute sa famille et sa meute prenaient plaisir à lui rappelait qui il était pour le torturer. « A t’as naissance tu étais plus fragile que les autres. J’aurais dû savoir. J’aurai dû faire ce qu’il fallait. » À ce niveau de la conversation, le père de Cassius parlait à lui-même. Le fait que son fils entende sa morbide réflexion lui était égale. Le garçon savait très bien de quoi il s’agissait. Son père aurait préféré le jeté du haut du rocher du clair de lune plutôt qu’avoir à vivre la honte qu’il avait apportée dans la famille. Chétif, toujours malmené par sa fratrie, il n’était pas digne des Galagrim. Soumis et faible, si ça n’avait pas été grâce à sa mère il aurait était jeté de cette falaise en guise d’offrande.

« Il n’est pas trop tard. » Cassius ne savait plus s’il tremblait de terreur si violemment qu’il avait la sensation d’être sur un navire en pleine tempête, ou si ça n’était qu’un de ses nombreux cauchemars qui lui donnait la nausée. Alors même qu’il était sur le point de tournée de l’œil, il arriva à distinguer des bruits de pas dans sa direction. Quand il sentit une présence devant lui, il ouvrit finalement les yeux, pour voir apparaitre les bottes de son père. Même s’il ne lui demanda pas, Cassius fit l’effort de finalement se redresser, ne quittant pour autant jamais le sol du regard. C’était définitivement un cauchemar, mais ceux du genre tout à fait réel. « Tu as toujours été un bon garçon. Ta mère s’en est toujours assuré, et si ça n’avait pas été pour elle je me serais occupé de toi il y a bien longtemps. » Il semblait si détacher par ce qu’il disait. Cela résonna en Cassius comme si un corps vide s’adresser à lui. Le garçon n’avait nulle idée de ce que voulait son père, mais il s’attendait au pire. Il s’attendait toujours au pire, car il avait appris que même si l’ont pensé avoir touché le fond, il restait toujours un palier plus profond à atteindre. Finalement il suffisait d'avoir une pelle. Comme tout le monde le disait, il était maudit, et sa malédiction était visiblement de creuser sans jamais s’arrêter. Il l’avait accepté, sa date limite était passée, pour tout Evergrims c’était un crime. S'il ne s'éveillé pas, c'était une abomination.

Son père posa sa main sur son épaule, le faisait sortir d’une crise d’angoisse qu’il n’avait pas vue venir. Soudain tétanisé par ce premier contact, depuis peut-être bien sa naissance, le garçon se mit en apnée. « Tu sais qui nous sommes. Tu connais notre rôle au sein de notre peuple. Nous ne pouvons nous permettre de te garder, cela entache notre image. Si l'un de nous est faible, c'est toute la meute qui est affaibli. » Pas une once de regret dans ces paroles tranchante. Très honnêtement il aurait pu le jeté directement d’une falaise sans se prendre la peine de lui parler, Cassius l'aurait peut-être mieux vécu. Avait-il besoin de se donner bonne conscience ? c'était peut probable, mais le père continua quand même quand même. « Ton oncle Ecktor est prêt à t’accompagner une dernière fois rendre hommage à Phoebe. » Hommage, c’était donc ainsi que l’on disait « sacrifice » de nos jours. L’alpha finit par se détourner de son fils, retournant lentement auprès du feu, les mains lier dans le dos. « Il est évident que notre famille a offensé notre mère à tous. D’une façon ou d’une autre elle nous punit pour notre négligence, je ne peux plus ignorer l’inévitable. Tu comprends Cassius, que c’est pour le bien de notre famille n’est-ce pas ? » Docile, le garçon murmura son accord, priant pour que dans sa voix ne résonne pas la peur qui faisait echos dans son cœur. « Oui, père. » « Bien. Tu as toujours été un bon garçon. Je sais que tout ça n’est pas de ta faute, mais il est de ton devoir d’éradiquer ce mal avant qu’il ne soit trop tard. » Il était clair que nul ne savait de quoi il pouvait bien être question. Qu’est-ce que Phoebe pouvait faire de pire que priver un Eversha de ses droits animal ? Ce qui était sûr c’est que son oncle Ecktor avait finalement réussi à avoir ce qu’il voulait depuis si longtemps. Tout ça parce qu'il ne rentrait pas dans leur normes. certains diront que c'est absurde, mais il était évidant que pour leur meute c'était une raison suffisante pour y voir un signe de l'Aether.

La porte s’ouvrit brusquement, Cassius ne put réprimer le sursaut qui le pris quand il l’entendit claquer contre le mur. Il fit son possible pour se reprendre au plus vite. « Vous partez maintenant. Vous voyagerez la nuit, rien ne sert d’en faire un drame. » Dans les secrets, encore et toujours, même pour son sacrifice, on préférait que tout soit fait dans le silence. Après tout était-ce réellement une pratique si commune ? Personne ne pouvais clairement défendre cette thèse. « Va aux écuries, ton oncle t’y attend. » L’ordre était clair, il était temps pour le garçon d’être excusé. « Adieu, père. » C’est dans un silence seulement brisé par les faibles crépitements provenant de la cheminée que Cassius se redressa avant de quitter la pièce. Un froissement de vêtement et il disparut par la porte. Il ne prit même pas la peine de jeter un regard à la silhouette imposante et sombre de son père. Il connaissait que trop bien son ombre, cela ne servait plus à rien maintenant. Quand la porte se referma, son père se retourna pour la regardé, vide de tout émotion.

Cassius parcourra les froids couloirs de pierre du Fort Himroc seul. Il ne croisa personne, comme si plus aucune âme ne vivait ici. Il avait la sensation de sentir la mort l’accompagné et il en était terrifié. Passant pas sa chambre, il attrapa sa lourde cape de fourrure, mit ses bottes ainsi que ses gants rembourrés, puis à la porte, il fit une pause pour regarder une dernière fois la petite pièce qui lui avait servi de refuge toutes ces années. Son regard glissa lentement vers une petite toile, sur laquelle était peint un portrait de famille, alors qu’il n’était encore qu’un bébé dans les bras de sa mère. La gorge serrée, il ferma la porte derrière lui, résigné. À nouveau dans les couloirs, il réalisa que rien de cet enfer ne lui manquerait. Il était simplement absolument désolé de ne pouvoir dire adieu à sa mère, mais c’était pour le mieux. Il lui avait déjà assez brisé le cœur par sa seule existence, son sacrifice serait douloureux, mais au final c’était pour le mieux. Quand il passa les lourdes portes du Fort pour sortir dans la coure où se trouver l’écurie, il fit une pause. Levant les yeux vers les fenêtres de l’immense bâtiment il observa le silence avec la sensation d’être lui même observé. « Hey, gamin ! Viens prendre ton cheval avant que je perdre patience. » Retournant son regard dans l’obscurité de la coure, Cassius aperçut son oncle Ecktor à cheval, prêt à partir. Baissant les yeux, le garçon parcourut les quelques mètres qui le séparaient du second animal pour le monter. Son oncle attendit à peine qu’il soit en selle pour se mettre déjà au trot et quitter la cour arrière. Le suivant à la hâte Cassius l’entendit grogner, cachant à peine son dédain. « Me faire voyager sur un canasson comme un vulgaire humain… »

Ils prirent le bateau au port de l'île aux crépuscules et arrivèrent quand il fit à nouveau nuit quelques jours plus tard. Le voyage fut au mieux silencieux pour l’oncle, au pire terriblement bruyant pour le garçon. Ecktor ne manqué pas un moment pour insulter le Maudit, de façon plus ou moins subtile. On ne pouvait pas dire que Cassius n’était pas habitué, mais honnêtement cela semblait être une éternité depuis la dernière fois qu’on lui avait accordé autant d’attention. Il ignorait s'il était pressé d’en finir ou juste encore plus misérable qu’avant. Le plaisir sadique qu’avait Ecktor de l’escorter vers sa fin n’avait rien à voir avec la fierté d’apporter une offrande à leur déesse. C’était de la pure cruauté. Cassius n’était pas surpris, c’était simplement plus dur de faire le deuil de lui-même. Il avait déjà parcouru ces terres en chemin vers le rocher du clair de lune lors d’un pèlerinage. Après son retour on ne s'était pas gêné pour lui dire qu’il avait souillé le rocher de sa présence, qu’il n’avait aucun droit d’y retourné tant qu'il n'aurait pas son totem. Le plus ridicule dans tout cela, c’était que le prêtre lui avait assuré que pour un cas d’extrême nécessité comme le sien, c’était permis. Aujourd’hui il y retourné et cette fois personne ne lui cracherait au visage, car il ne reviendra pas.


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Mar 29 Jan 2019, 02:29



Ils arrivèrent sur la terre de Phoebe durant Neeha, la saison des neiges. Sur son cheval, Cassius tenait d’une main ses reines, serrant sa cape autour de lui pour couper le froid de l'autre. Les cheveux humides collant a son front à cause de la neige, les pieds engourdis par le froid malgré les bottes. Cassius était frigorifié et épuisé. Le voyage avait peut-être été plus court que sa première fois, mais il lui semblait avoir pris toute son énergie bien plus vite encore. « Nous y sommes. » Le cheval du garçon qui suivait jusque-là docilement celui devant lui se stoppa soudain. Le garçon leva alors enfin les yeux et vit devant lui le long chemin qui monté en haut du Rocher. Ils avaient passé les pleines, les montagnes, il ne restait que le sommet à gravir et on ne faisait pas ça a cheval. Ecktor semblait en avoir assez, lui aussi fatiguer. Cassius ne vit que trop tard son oncle s’approcher de lui avant qu’il ne l’attrape et le fasse brutalement chuter de son cheval. « Dépêche-toi maudit neveu. » C terme prenait tous son sens quand c'était son oncle qui le prononcé.  Le garçon gémit au sol avant de se redresser avec douleur, mais ne répondit rien. Il connaissait sa place. Trouvant certainement que son neveu n’allait pas assez vite, la grande brute vins le prendre par le haut de sa cape avant de le forcer à passer devant sur le chemin, le poussant sans ménagement, laissant Cassius trébuché sous son ricanement.

La montée fut longue et pénible, sans compté le froid, le nombre de fois où Ecktor le bouscula pour son plaisir personnel n’aida aucunement l’ascension contrairement à ce qu’il pouvait imaginer dans son esprit étriqué. Malgrès le terrain glissant et les obstacles « imprévu » ils finirent par atteindre le sommet. Non sans être définitivement épuisé et à bout de souffle Cassius chuta à genoux à peine arrivés. Ce ne fut pas très apprécié par son oncle qui jugea inutile de lui laisser ne serait-ce qu’une minute de répit et l’attrapa pour la énième fois par ses vêtements pour le forcer à tenir debout. Son caleverre finirait-il un jour ? « Tu auras tout le reste de l’éternité pour te reposer. Debout, on a de la compagnie. » Quand tout autour de lui eux fini de tourner, Cassius s’aperçut qu’en effet ils n’étaient pas seuls. Quelque gardes, un prêtre et son disciple semblaient les attendre. Cassius laissa son regard trainé sur les quatre gardes plus longtemps qu’il ne l’aurait souhaité. Pour quelle raison devait-il être gardé ? Comme s’il avait l’énergie ou même le courage de fuir. « Avance. » Ecktor le poussa vers le prêtre et son disciple, ce dernier le dévisageant comme s’il voyait un fantôme. Il devait être connu chez les religieux comme la peste a éradiqué, ça devait être un choc que de le voir en vrai. Après tout il avait vu assez de prêtes ces dernières années pour être devenu célèbres parmi eux. Sa mère, si désespéré de le voir s'éveillé y avait passer toute ses connections pour soit disant avoir les meilleurs... Cassius était toujours traumatisé par certains. « Cassius Amaruq Galagrim, es-tu près à te repentir ? » Quelle faute avait-il commise déjà ? Cela resté un mystère, mais le garçon n’avait pas d’autre choix que d’acquiescer pauvrement au prêtre. « Je suis près. » Il reconnut à peine sa propre voix, enrouée de ne pas avoir parlé ses quelque derniers jours, et minimisé la peur. La peur qui noué ses entrailles et gelait ses os.

« Bois ça mon garçon. » Levant les yeux sur le prêtre, il vit celui-ci lui tendre un petit bol remplit d’un liquide d’une couleur difficile à distinguer avec le pauvre éclairage des torches que portaient les gardes. Cassius laissa le prêtre lui faire boire la substance. Il savait ce que c’était. Comme tout, il avait déjà connu ça. Il allait bientôt connaître la vision d’un autre monde, des hallucinations entre autres. Quelque part il était soulagé qu'on lui donne une drogue, cela calmerait peut-être le froid et l’angoisse. La tâche deviendrait plus simple. Sa tête lui tourner à nouveau. Le prêtre et son disciple le firent se rapprocher du bord de la falaise, psalmodiant à nouveau à l’oreille de la nuit. Ils le firent se tourner vers le précipice, et docilement il obéit. La nuit était sans lune, les plongeant au plus profond des ténèbres, comme si une dernière fois Phoebe avait choisi de lui tourner le dos. On ne pouvait rien voir à plus de quelques pas. Le vide devant lui semblait infini. Il avait l'impression d'y voir le néant qui l'attendais, rien qui ne le rassurai. « Phoebe, notre mère sacré, accepte le sacrifice de ton fils abandonné. Accepte-le dans tes bras, dans l’éternité, lui qui n’a pas su connaître ta bénédiction. Ne le laisse pas souffrir de ton absence plus longtemps. » Dans l’esprit de Cassius se mit à raisonner des ricanements, le liquide faisant certainement déjà effet. « Pour prévenir la chute de sa famille, Cassius Amaruq Galagrim doit t’être rendu. » Le prêtre criait dans la nuit, persuadé d’atteindre les oreilles de l’Aether pour qui tout ça avait était mis en œuvre. « Libère-les de cette malédiction, libère-les du mal. Nous te supplions humblement. Reprend ta malédiction, mère, et béni cette enfant et son offrande.» Si Phoebe écouter vraiment elle devait trouvé ça ridicule parce que, vraiment ça l'était.

Les larmes coulaient en abondance sur le visage de Cassius. Il n’avait plu aucune notion des choses. Entre le froid, et son esprit annihilé par la drogue, mais il pleurait. La peur ne l’avait pas quitté. Il était paniqué, vibrant de terreur. Le prêtre prit son visage dans l’une de ses mains, le forçant une dernière fois à plonger son regard dans ses yeux. Seulement lorsque Cassius finit par obéir le prêtre fut pris d’un choque qui le fit lâchée toute prise sur le garçon. Dans la surprise son disciple échappa lui aussi Cassius. Tout alors ne se passa qu’en une fraction de seconde. Le garçon, incapable de tenir debout par lui-même sombra dans le vide sous les cris des deux hommes et les jurons d’Ecktor.

Si vous lui posez la question Cassius vous dira qu’il n’a que peu de souvenir de sa chute. Elle fut brève, mais non sans douleur. La vérité c’est qu’il ne tomba pas aux pieds de la falaise. La vérité c’est que la vraie douleur ne vains pas dû choqué avec la roche. Non, ce que est arrivé est bien plus surprenant. Vous voyez, c’est que l’or ce qu’il s’éveilla il ouvrit les yeux sur une nouvelle réalité. Il ne se souvient que très peu de ce moment. Comme un rêve, et pourtant cela ne peut avoir été que réel. Quand un visage lui apparut dans l’obscurité. Difficile a distingué. Jeune, lui souriant tendrement, ou en tout cas avait l’air de le faire. Les rirent revinrent avant de se dissipé dans un souffle. Il se souvient d’avoir essayé de dire quelque chose. Quoi que ce soit, mais il ne pouvait entendre que de faibles gémissements. Des gémissements loin d’être… humain. Ses souvenirs les plus encrés restent la douleur. Comme si chacun de ses os avait été brisé, puis reconstruit pour finalement se briser à nouveau. La tête, il avait un monstrueux mal de crâne, une migraine si puissante que son cerveau lui donner la sensation de vouloir imploser. La nausée au point où il est persuadé d’avoir rendu la totalité de ses entrailles jusqu’à sentir l’acide lui dissoudre le fond de la gorge. Après la vision de ce visage, il ne se rappelle que du vide, des ténèbres l’entourant, puis de plus rien. La douleur le quittant lentement alors qu’il sombrait à nouveau dans l’inconscience.

À son second réveillé tout fut un peu plus clair, mais non moins douloureux. Son corps portait les traces de sa lourde chute, ainsi que de quelque chose de bien plus profond. Encré dans sa chère et sa génétique. Un long grognement roque vin raclé le fond de sa gorge quand il fit finalement l’effort de se lever. Il lui fallut plusieurs secondes pour trouver une stabilité et ne plus bouger. Cette souffrance était difficile à surmonté. À quatre pattes, il se rendit soudainement compte qu’il ne pouvait pas se redresser plus, bloqué physiquement et non pas seulement paralysé de douleur. Son dos lui faisait affreusement mal, mais le blocage n'avait rien à voir avec ça. Résolut, n’ayant pas encore retrouvé ses esprits, il préféra ne pas forcer. Sérieusement désorienté, Cassius se laissa glisser contre une paroi proche de lui, ne pouvant définitivement pas s’asseoir, il se coucha, épuisé par ses petits efforts.

La réalité c’est que ce fut bien plus tard qu’il réalisa ce qui s'était passé. Bien plus tard qu’il vit son reflet dans l'eau gelé, et même déformé cette vue le frappa assez pour le sortir de sa transe animale. Des yeux rouges, un museau long, des oreilles pointues, une fourrure épaisse et noire, un corps chétif. Il n’était définitivement plus humain. C’est alors que la migraine lui repris, si puissante qu’il sentit son corps entier céder sous la douleur. Quand celle-ci s’estompa, son corps engourdi et courbaturé fut soudain recouvert par le froid. Il se recroquevilla alors sur lui-même, son corps blessé et nu à la merci de la cruelle nature. Tremblant il baissa les yeux sur lui-même découvrant sa peau à nouveau dépourvue de fourrure. Regardant autour de lui, dans la lumière du jour, il se rendit compte qu’il était perdu au milieu de la forêt, couvert de sang et de blessures. Combien de temps avait-il passé sous forme animale, incapable de se souvenir de qui il était ? Combien de temps avait-il perdu le contrôle de lui-même ? Était-ce Phoebe ? Avait-elle finalement entendu ses prières ? Avait-elle eux pitié de lui en lui offrant une vie animale ? Sa nouvelle naissance, sa liberté. La vérité, c’était que maintenant il se sentait bien loin d’être soulagé. Enfaite, c’était plutôt le contraire. Restant immobile sous la légère chute de neige, Cassius imagina que ça n’était pas plus mal. Sa meute devait le penser mort, il pouvait vivre maintenant une vie paisible, seul. Seulement il oublia qu’outre le fait d’être encore un garçon, il était à présent un louveteau sans défenses et sa liberté serait de courte durée.

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Mar 29 Jan 2019, 02:29



Pour ainsi dire, il est difficile de se souvenir de façon claire et détaillée d’une transe animal. C’est un état second, qui fait perdre à celui qui est sous sa forme animale toute notion humaine. Ce n’est pas un état étranger aux Eversha, enfaite c’est assez commun. Surtout pour ceux qui viennent à peine de connaître la révélation de leur totem, ou encore ceux qui maitrisent leur totem mais aime prendre quelque substance qui leur permet de mieux « communier » avec la nature. Ce qui n’était réellement pas le cas de Cassius. Il aurait bien souhaité se souvenir de ses quelques temps de liberté dans la forêt, même s'il les a plus fantasmé que ce que la réalité fut. Vivre seul dans la nature quand on est un animal qui n’a jamais chassé de sa vie ça n’est pas simple, et contrairement à ce que l’on pense cela n’a rien à voir avec l’instinct. Non l’instinct vous pousse à grogner, marqué votre territoire, boire, manger, mais pas chasser. Pour chasser il vous faut un apprentissage, un apprentissage que les mères prédatrices apprennent à leurs petits. Il est évident que c’est un apprentissage auquel Cassius n’a jamais eux accès. Alors même sans souvenir précis de son exil dans la nature, il est évident qu’il a réussi à survivre en trouvant quelque charogne, jusqu'à ce que cela ne soit plus suffisant. Apeuré, affamé, faible et déboussolé, il ne fut pas long avant qu’il soit attrapé par les habitants de la zone dans là quel il finit par atterrir.

C’est ainsi qu’il fut lâché au pied de son père, sous sa forme animale, à l’entrée du Fort d'Himroc. « Au nom de la famille Hewadel, je demande dédommagement pour cette charogne errant sur nos terres. » Apparemment Cassius n’avait pas promené que dans la forêt, mais il c’était rapproché de plus en plus des fermes dans la vallée de Reshor attiré par les odeurs de nourriture certainement. Chose que les Hewadel, ne semblaient pas avoir bien pris. « C’est comme ça que vous avez amassé votre fortune ? Avec des vieilles arnaquées ? » « Silence ! Et vous, de quel droit exactement réclamez-vous quoi que ce soit et apportez ce sac d’os dans ma maison ? » Même dans son état Cassius reconnut la voix lourde et froide de son père. Il essaya alors de se lever, sans succès bien sûr, il ne bougea pas même d’un pouce. « Ne me faites pas rire, je pourrais reconnaître un chien galeux de votre famille à mille lieues. » « De quel droit insultez-vous notre maison ? » La voix de sa sœur lui donna un frisson alors même qu’il ne pensait plu en être capable. Le louveteau ouvrit les yeux avec toute la force dont il était capable, ou en tout cas ce qu’il crut être toute sa force sur le moment. Du sol il aperçut un attroupement autour de lui. Il était difficile d’apercevoir beaucoup de détail, mais ce qui était certain c’est qu'en apportant son corps les Hewadel, avait provoqué un sacré grabuge. Au milieu des mots qu’il pouvait entendre s’échanger entre les deux partis, il y eut sur tous une phrase qui compta vraiment. « Rouge. Ses yeux sont rouges. » Cela sembla stoppé tout le monde. En tout cas quand les Galagrim stoppèrent totalement de parler, les autres suivirent le mouvement légèrement troublé par le changement d’atmosphère.

« Prime » Sous l’ordre silencieux de son père, la jeune femme s’accroupit au près du chétif loup noir pour observé ses yeux de plus près. Il ne lui fallut pas une seconde pour accepter la vérité. « Père. C'est vrais, ils sont bien rouge. » À nouveau le silence se fit, toute la meute pendue aux lèvres de leur Alpha, attendant un signe ou un ordre. Les Hewadel pour leur part furent clairement vidés de leur patience. « Ses yeux sont rouges et alors quoi ? » De la porte principale du Fort l’on put alors entendre des pas précipités puis une voix claire et vibrante s’écrier à bout de souffle. « Alors c’est un miracle ! » Le petit attroupement laissa alors apparaître celle qui était la maitresse des lieux, l’épouse de l’Alpha Galagrim, l’Omega Galagrim. Dans la précipitation elle ne fit ni attention au regard sévère de son époux, ni à la bien séance dont elle aurait dû faire preuve devant des membres d’une autre famille Evergrims. Non cela lui était égal, elle vint près du loup et s’agenouilla à ses côté son cœur explosant au creux de sa poitrine. « C’est un miracle. Une bénédiction de Phoebe. » Passant la main dans la fourrure sale de l’animal, elle le fit faiblement gémir et souri. C’était une louve, une mère, elle pouvait sentir dans son sang, dans sa chair que ce petit était le sien. Levant finalement les yeux vers son mari, elle se leva pour le regarder dans les yeux, puis sans un mot elle retourna d’où elle était venue, élégante et glaciale. Son époux se mit alors à grogner des ordres et chacun se mit au travail. « Rentrez-le à l’intérieur et faite le retrouvé forme humaine ! »

La dernière chose que Cassius put entendre dans sa demi-inconscience fut les réclamations des Hewadel, ou plutôt leurs menaces. Après ça il n’entendit que des murmures à propos du loups aux yeux rouges revenu d’entre les morts. Enfaite la dernière chose qu’il entendit fut exactement. « Cet imbécile a survécu. Comment cet idiot a fait ? » Oui, c’était une bonne question. L’autre question fut, pourquoi n’était-il pas mort le cou brisé ? Parce que sincèrement il aurait préférait ça.

Le jour suivant quand il se réveilla, il était dans son lit couvert de bandages, sous forme humaine. Sa mère a son chevet, si heureuse qu’elle pleura une bonne partie du jour. Elle était seule avec lui, avec le seul enfant devant lequel elle accepté de montrer sa faiblesse, car jamais il ne lui ferait remarquer, et ça il était bien le seul. Elle pleura de joie, pendant que Cassius, était torturé entre l’envie d’être heureux de revoir sa mère, et l’agonie de savoir que sa vie de paria n’aurait jamais de fin même maintenant. Le temps qu’on le soigne, qu’il soit de nouveau correctement nourri et hydraté on lui apprit comment les choses avaient été durant son absence. Ecktor furieux que le prêtre est laissé tomber Cassius avant la fin de la cérémonie était venu trouver son frère pour qu’il punisse l'incapable. Seulement à genoux devant l’Alpha le prêtre avait tout confessé, que jamais il n’avait vu un regard pareil avant. Il était persuadé que c’était Phoebe elle-même qui c’était incarné dans les yeux de l’enfant, reflet de sa malédiction. Qu’il avait pris peur et que de sa lâcheté il avait laissé tomber le garçon. Cas sa place aucun autre n’aurait pu supporter cette vision. Des yeux de sang, brillant tel le feu. Cassius trouva ça particulièrement stupide et son père certainement aussi car il lui trancha la tête.

La suite fut simple, l’histoire fut contée telle que son oncle voulut le faire. Quand le prêtre jeta Cassius celui-ci était tellement pris par la peur que ses yeux ce son rempli de sang, le prêtre a perdu l’équilibre et le garçon est mort de la chute. Rien de plus rien de moins, pourtant le regard rouge persista dans la famille, jusqu’à ce qu’un rachitique loup noir soit apportée au Fort. Un loup aux yeux rouges. Ce n’était pas quelque chose de jamais vu, c’était simplement rare et souvent lié aux Evergrims à la maturité précoce et non ceux en retard de plusieurs années. D’après sa mère c’était lier à l’intensité de sa transformation et au miracle que Pheobe avait apporté en le bénissant cette nuit-là. Pour le reste du monde c’était une coïncidence qui fut bientôt oubliée. Quand Cassius retourna dans les couloirs de sa maison, sa vie ne lui sembla nullement différente. Enfaite c’était même pire. Avant il n’avait pas à se soucier d'un nouvel instinct. Avant c’était un garçon calme et réservé. À présent non seulement il mangeait quatre fois plus que d’ordinaire, mais en plus il se transformait sans raison dans tout genre de situation. En plus de ça c'était douloureux, vraiment douloureux, non ça n'avait rien d'agréable. Personne ne voulait de lui pour lui apprendre à se contrôler. Sa mère aurait été ravis mais ça n’était ni sa place ni son devoir et le temps lui manquer.

Le pire c’était ses frères et sœurs. Si avant ils étaient que peu supportable, à présent c’était carrément insoutenable. Il s’amuse à le chasser, assoir leur dominance sur lui à chaque heure du jour ou de la nuit. Enfaite Cassius passer plus de temps à fuir et se cacher que l’or ce qu’il était enfant. C’était épuisant, et bien qu’il ne se souvînt de pas grand-chose, et qu’on l’avait ramené dans un mauvais état, il aurait souhaité retourner dans la nature.

Alors qu’il se cachait dans un coin du Fort, malgré lui il entendit l’écho d’une conversation provenant de la chambre parentale qu’il n’aurait certainement jamais dû entendre. « Son totem s'est éveillé ! Il est enfin lui-même, tu n’as pas le droit de le laisser affronter ça seul. » « Et lui avait-il le droit de salir notre réputation ? Ne me demande pas ça… » « Demandé quoi ? T’ai-je déjà demandé plus que ce que l'ont c'étais promis ? Non. Je tes laissez le rejeter. J’ai laissé la meute le rejeté pendant que je faisait tout pour provoqué son éveille. Un beau jour tu me l’as pris. Tu as pris mon fils pour l’exécuter. Tu ne m’as laissé aucun choix. » « Le sacrif… » « ASSER ! C’ETAIT UNE EXCECUTION ! » Cassius était sous le choc, jamais il n’avait entendu sa mère élever la voix, encore moins perdre contrôle et hurler, et en plus sur son père... Tétanisé, il resta glisser entre les pierres froides du rempart, les voix de ses parents continuant d’être conduit à ses oreilles. « Je… je ne tes rien reproché alors même que tu m’as mentis. Nous avions un marché. Tu le laissais tranquille. Tu devais le laisser et tu n’en as même pas été capable. C’était la seule chose que j’attendais de toi. Pourquoi ? » « Les choses ne pouvait pas resté ainsi, la faiblesse de Cassius était une brèches dans ma meute. » « Ma meute. Regardez comme je suis un puissant et fort Alpha, je tue mes propres enfants parce que la nature ne les a pas faits comme je le désire. La taille de ton égo est ridicule. » « Tu sais très bien comment ça fonctionne, ne fais pas l’idiote ça te va très mal. Si notre réputation s'écroule c'est toute l'autorité de notre famille qui est remise en question. Dans notre situation nous ne pouvons nous le permettre. » « Tu m'avais promis... Je… je refuse de le perdre à nouveau. » « Mir… » « Non ! Lâche-moi ! Tu n’as pas le droit. Je t’interdis de m’approcher ! Trouve une solution, mais si il meurt durant son Ashara Kora je ne te le pardonnerai jamais! En attendant reste loin de moi. » « Miryne ! » La dernière chose que Cassius entendit ce fut une porte claquer, puis les grognements furieux de son père. Cassius réalisa alors qu’il n’avait pas été non seulement un fardeau pour son père, mais pour sa mère également. La réalisation lui brisa le cœur. Bientôt aurait lieux son Ashara Kora, et vu sa médiocre aventure récente il ne donnez pas chère de sa peau... Si il n'était plu maudit alors il prié Phoebe de lui venir en aide parce que cette fois, sa mère avait raison, sans aide divine il n'y arriverais probablement pas.


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[XXVI ; XXVIII] - Sacrifié sur l'autel de la violence éternelle. [Solo]

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