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 [IX ; XXIII] - La force prime sur le droit [Helly]

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Sam 16 Fév 2019, 19:56


[IX ; XXIII] - La force prime sur le droit [Helly] En_tea14
Île Himroc
Citation :
Catégorie de quête : IX. Apprentissage, XXIII. Métier
Partenaire(s) : Helly
Intrigue/Objectif : La majorité des peines de mort sont exécutées à la prison d'Himroc. Si l'on parle de majorité, on ne peut en être sûr. Ce qui est certain c'est que tous les prisonniers du peuple eversha sont amené et enfermé au même endroit. Il arrive même qu'après avoir été juger les criminel voit leurs peines revues. La particularité c'est qu'elle peut être revue à la baisse, mais aussi à la hausse. Il n'est pas exceptionnel de voir un prisonnier relâché avant la fin de sa peine, comme il n'est pas rare de voir un prisonnier ajouté quelques années a sa collection, voire même perdre la tête... C'est le rôle des juges de veiller à ce que la peine soit convenable, c'est le rôle des exécuteurs d'en assurer son application. Helly et Cassius vont apprendre eux même qu'une justice rendu n'est pas toujours définitive.  

Le temps était au vent et à la pluie. Il aurait été plus surprenant que ce soit le contraire. Les jours sans nuages étaient rares sur l’île. Cela n’ennuyer pas les natifs de l’île, mais pour les prisonniers s'était ajoutés un peu plus d’aigreur à leur situation. La prison d’Himroc était particulière due à ses locataires aux situations physiques parfois tout aussi particulières. Le bâtiment massif était organisé de façon ont séparé les types d’Eversha pour éviter toute confrontation. C’était un endroit sombre, qui pouvait faire office de prévention criminelle à la seule vue des geôles. Les murs couverts d’une fine couche de moisi, leur taille discutable, l’odeur d’essences animales et le gémissement incessant… Visité la prison était une punition seule, alors y pourrir devenait une abomination. La gestion y était correctement faite, mais pour le reste, si les détenus n’y étaient pas gardés en vie durant tous leurs séjours, ça n’était que choix de Phoebe.

Ce matin-là, un détenu se fit sortir de sa cellule. On ne lui dit ni ce qui aller advenir de lui, ni pourquoi on le trainé à travers les longs corridors en pierres. Pied et main lié par de lourdes chaines, il avait peut-être un espoir que sa peine fit terminer, après tout il était impossible de pouvoir compté les jours dans la prison. Amener dans la grande cour que partager la prison et le fort de l’île, le criminel fut émerveillé de sentir pour la première fois depuis une éternité la bruine se poser sur sa peau nue. Son bonheur fut de courte durée quand il fut mis à genoux au pied des maitres de la prison par les deux gardes qui l’avaient escorté.

« ઠીક છે, ચાલો શરૂ કરીએ. »
(Bien, commençons.)

Quand Cassius c’était lever ce matin il n’avait pas imaginé se retrouver dans cette situation. Sa journée ressemblait à tant d’autres tout aussi monotone. La bruine collait sur les vitres de la salle à manger alors qu’il partager son premier repas de la journée avec le reste de sa fratrie. Le regard mélancolique, il se sustente calmement sans intervenir dans les querelles de table. Il était un peu tôt pour ça celons-lui. Pourtant, étant le plus jeune, il ne pouvait pas y échapper malgré ses efforts, jusqu’à ce que leur mère ne les fasse tous sortir de table. Cassius, trainant exprès le pas fut le dernier à sortir de la salle à manger.

« Tu as bien pris ton temps. » Le louveteau sursauta pour se tourner vers son frère ainé. Fenris qui l’attendait visiblement depuis que tout le monde était parti. « C’est bon, ton petit lait est passé, sa Seigneurie est prête ? » Le sarcasme dans la voix du lycaon était tranchant. Cassius n’osa rien répondre ne sachant pas ce qui l’attendait, autant ne pas provoquer quelque chose de regrettable. Le regard noir de son frère le jaugea avant de se détourner. « Allons-y. » Le garçon suivis sans demandé où ils étaient supposés se rendre. Une fois arrivées dans la cour, les questions ne furent que plus nombreuses.

Leur sœur ainée, Prime faisait face à deux inconnus et semblait entretenir une discussion assez sérieuse. Vu la façon dont la renarde se tenait elle était frustrée. Cassius laissa Fenris se présenter aux deux personnes. Il ne se dérangea pas de présenter leur plus jeune frère, alors celui-ci resta en retrait observant calmement. Quand la porte de la cour qui menait à la prison laissa entrer deux gardes trainant un prisonnier, l’amenant jusqu’à eux. Un autre garde tendit un papier à Prime, le visage fermer elle jeta un rapide coup d’œil, avant de le tendre à l’homme face à elle.

« અહીં વિનંતી કરેલ કેદી મિકેલ ટ્રાયલ છે. મેં તમને કહ્યું તેમ, તે નાના ગુના અટકાયતમાંનો એક છે. »
(Voici Mikel Tridel le détenu demandé. Comme je vous l’ai dit, il fait partie des détenus au crime mineur.)

Cassius observa le détenu qui fixer maintenant le sol, il lui était difficile de dire s’il avait peur ou espéré marquer son respect. Le jeune loup regarda ensuite sa sœur et son frère attendant tous deux que, le dis augure, daigne dire quelque chose. Si le jeune garçon comprenez bien la situation, un juge était venu ce matin demander à revoir un détenu, certainement vis-à-vis de son jugement. Le problème celons Prime était qu’il était sur une liste des crimes mineurs, les crimes qui ne se voyer par rejuger car trop insignifiant. Seulement comme lui avait souvent répété son précepteur, le rôle d’un exécutant était d’infliger la sentence pas de la donner. C’était certainement pour cela que Prime semblait agacer, elle avait certainement d’autre chose à faire que ça aujourd’hui, mais leur père avait dû l’envoyé elle et Fenris plutôt qu’un autre car cet homme, ce juge devait être plus ou moins important.

« શું આ બધી અરાજકતા ખરેખર આવશ્યક છે, ઓગુર? »
(Tout ce grabuge est-il vraiment nécessaire, augure ?)

L’atmosphère n’avait rien de plaisant et Cassius avait un doute sur son utilité ici. L’alpha avait dû obliger Fenris à le prendre avec eux, après tout il lui avait bien dit qu’il devrait apprendre un jour ou l’autre son rôle au sein de leur peuple. Ce jour semblait être aujourd’hui et cela ne commencer par un cas facile…

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Mar 19 Fév 2019, 13:32

Le chemin vers Himroc semblait interminable. Ces routes tortueuses et l’obscurité des chemins forestiers, n’avaient fait qu’amollir la tête déjà bien pleine d’Helly. Elle ne s’était pas étonnée de voir le juge Zuriel préférer le confort d’un opulent carrosse à l’efficience d’une procession de simples équidés. Fidèle à sa réputation l’augure aimait se vautrer dans le luxe et jouir d’avantages tapageurs. Il ne se déplaçait jamais sans sa cohorte de larbins grotesques, qui n’avait de nom que cette prétention à lui assurer un service de garde rapprochée. Tout aussi avides que leur maître à disposer des privilèges que leur offrait le statut de soldats d’augure, ils ne faisaient que grossir les traits déjà si bien définis de l’abject Zuriel, un vautour qui personnifiait à la perfection son totem.
L’homme aux traits anguleux mangeait depuis déjà une heure son interminable repas, dans des mastications bruyantes et de sempiternelles bouchées gargantuesques.
D’un bref coup d’oeil Helly avait alors songé aux pauvres créatures sacrifiées pour assouvir les envies gloutonnes de ce charognard. Le plaisir qu’elle semblait déceler dans cette éternelle dégustation de cadavres fumants, lui donnait l’impression que le juge se plaisait à agir ainsi par provocation.

_ Alors Hellë Altariel, insista t-il en se léchant les doigts. Il paraît que c’est votre premier voyage vers Himroc ? ricana t-il bêtement en reposant le plat orné d'ossements sur ses genoux.

Proche de l’écœurement, Helly détourna son regard par delà la fenêtre. Les rives escarpées de l’île pénitencière étaient enfin à portée de vue.

_ Il aurait été dommage que je sois conviée en ces murs pour d’autres raisons que celles qui nous y amènent, souffla t-elle sur un ton monocorde.

Face au peu d’enthousiasme de son assistante, Zuriel se vautra un peu plus dans la mollesse des coussins disposés sur la banquette. Il essuya ses lèvres en les pinçant entre ses doigts cadavériques, avant de s’accouder sur le cadre de la portière.

_ Altariel … Je me suis longuement demandé d’où je connaissais ce nom. Il m’a fallu un moment avant de me souvenir de Säur Altariel. Un parent à vous, il me semble ?

Le corps de la jeune femme s’était tendu à l’annonce de son patronyme. En gagnant Dhitys, Helly avait accepté de renouer avec son passé. Découvrir ses origines longtemps cachées n’avait pas été une chose facile et bien qu’elle vivait maintenant en paix face aux choix de ses aînés, elle ne pouvait que redouter le jugement d’un parfait étranger à sa trame familiale. Säur Altariel avait su s’entourer pendant un temps, mais sa crise de démence, sa soif de vengeance l’avaient relégué au rang des farfelus et des marginaux. Petit à petit le nom d’Altariel s’était perdu et rares était ceux qui se souvenaient encore du fou qui avait lancé une terrible vendetta contre les siens et les humains.
Le regard trouble, la jeune femme s’était raidie sur la banquette, face à l’insistance du regard de son interlocuteur. Elle s’était résolue à lui répondre sans éluder son passé, dans un désir de ne lui concéder aucune ascendance sur elle-même.

_ Mon grand-père maternel, avoua t-elle dans un soupir. Que souhaitez-vous savoir exactement ? En mentionnant son nom, j’imagine que vous savez déjà tout de cette histoire, alors que comptez-vous faire ? Si c’est me mettre mal à l’aise, sachez que j’ai depuis longtemps accepté de porter ce nom qui est le mien. Je ne renierai pas mes origines, quand bien même sont-elles entachées du sang des nôtres.

Zuriel ne cacha pas son amusement. Sa chevelure sombre et son nez crochu disparurent dans l’ombre du recoin du carrosse, tandis qu’il étirait son bras dans la lumière pour jouer avec le pan du tissu pourpre des rideaux.

_ Säur Altariel avait ses raisons … Perdre son unique enfant peut rendre un homme fou ... Il fut dommage qu’il ne mette pas ses talents d’exécuteur au profit de la gloire des evershas, reprit Zuriel. Combien de villages ont succombé à sa colère? Il me semble que celui de vos parents adoptifs fut un sombre carnage …

Helly se crispa davantage. Sa nuque craqua sous le coup de l’impatience et de la colère. Elle détourna son regard vers l’abject individu, prenant le temps de digérer l’émotion qui avait serré sa gorge.

_ Effectivement, il ne laissa aucun survivant.
_ Si ce n’est vous ! insista Zuriel dans un petit rire mauvais.
_ Je ne fus pas épargnée. Mon totem me sauva in extremis.
_ J’imagine la frustration de Säur après toutes ces années à traquer l’illégitime descendance de sa défunte fille et vous, vous avez pardonné à cet homme ! Quelle étrange résilience … Stupidité ou folie, j’hésite encore. En fait, pas tout à fait, précisa t-il dans un sombre rictus. J’ai entendu dire que les Altariel possédaient encore quelques richesses, peut-être intriguez-vous tout comme votre grand-père à des fins revanchardes …
_ Quelle imagination, soupira Helly avec lassitude. Il est vrai que Säur fut coupable de bien des crimes, mais ils n’étaient rien face à l’eversha qui se rendit coupable de vendre les nôtres à quelques esclavagistes.
_ Des Shuas sans importance, quelques monstres de foire et une bien belle demoiselle de sang pur, sans doute la pire erreur qu’ait commise votre père. Lui avez-vous pardonné à lui aussi ?

Helly serra ses poings.

_ Non, articula t-elle avec difficulté.
_ Savez-vous que les Galagrim furent les bourreaux de feu votre père? insista Zuriel en étirant son sourire.
_ Je le sais …
_ fort intéressant,
ironisa le juge en se laissant tomber sur le dossier.

Le carrosse venait de s’arrêter. La porte s’ouvrit sur un garde outrageusement vêtu dans une tenue peu conventionnelle pour son rôle, tandis que le bruit de bottes frappant le pavé raisonnait dans la grande cours de l’enceinte d’Himroc.

_ Après vous chère Hellë, insista Zuriel en pliant son bras dans une démonstration cavalière.

La jeune femme s’engouffra pas l’ouverture, elle ne stoppa son élan qu’en se trouvant confrontée à une rangée d’evershas aux allures sombres. Elle les détailla silencieusement, pendant que Zuriel faisait les présentations. Alors qu’il demandait à voir le prisonnier séance tenante, prétendant vouloir le questionner avant de rendre son jugement, son regard accrocha celui d’un des hommes. Elle s’en détourna naturellement et suivit la procession qui les mena sous la pluie vers une autre cour.
Le prisonnier était là, bien encadré, tandis qu’un enfant non loin ne semblait pas vraiment savoir ce qu’il se passait.

Zuriel avait déformé ses lèvres dans une odieuse grimace en entendant la jeune garde lui adresser la parole. Elle n’était pas à son goût, bien trop masculine et peut-être un peu trop familière pour qu’il se résolve à lui accorder la moindre estime.

_ Nécessaire ? répéta t-il. Depuis quand estimez-vous avoir le droit d’outrepasser vos fonctions ? Avez-vous ne serait-ce qu’une idée de ce qui m’amène ? Ne m’adressez plus la parole … vous, s'adressa t-il à Fenris. Menez-nous à un endroit où je pourrais interroger le prisonnier en tête à tête.

Tandis que tous s’exécutaient tant bien que mal, Helly suivait elle aussi avec méfiance la procession s’engouffrer dans le dédale de couloirs d’Himroc. Elle ne connaissait pas bien la lignée maîtresse des lieux. Elle avait entendu bien des choses sur la meute et quand elle fut seule avec l’un d’entre eux elle s’empressa de poser ses questions avec une certaine hésitation.

_ Donc, c’est votre famille qui est en charge de Himroc ? C’est une bien lourde tâche pour une seule lignée. N’y a t-il pas d’autres meutes pour vous aider ? demanda t-elle naïvement à Fenris.

Cela faisait un moment que le juge Zuriel était enfermé avec le prisonnier. Helly espérait faire passer le temps plus vite en se montrant intéressée par ses hôtes. Son regard fixait maintenant la voûte du plafond. Ses mains s’agitaient nerveusement dans son dos. Helly ne se sentait pas vraiment à sa place.

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Mer 20 Fév 2019, 22:45


[IX ; XXIII] - La force prime sur le droit [Helly] En_tea14
Île Himroc

Cassius retint son souffle. Il jeta un regard de détresse à Fenris, mais celui-ci semblât tout aussi figer. Est-ce que l’augure venait d’insulter leur sœur ? S’adressant à elle comme une simple servante alors qu’elle était ici l’autorité la plus haute après leurs parents . Faire passer Fenris devant Prime, c’était un crime hiérarchique. Une insulte à son rang. Le grognement qui rugit au fond de la gorge de l’ainé fit frissonner le benjamin jusqu’aux os. Elle était en colère. Il avait réussi à mettre Prime en colère. Cassius vit autour de lui tous les gardes écarquillés les yeux devant la scène. L’atmosphère était palpable et devant la puissance de sa sœur Cassius eut douloureusement conscience de sa propre faiblesse. Gardant un sang-froid des plus admirables, la renarde blanche fit un seul pas vers le juge, soutenant son regard avec répugnance.

« Faite attention aux mots que vous prononcez, Augure. Vous semblez ignorer qui je suis, alors je laisserai votre langue où elle se trouve, mais n’oubliez pas que vous n’êtes pas chez vous ici, qu’importe ce qui vous y amène. » Prime se mettais rarement en colère, Cassius n’était même pas certain qu’elle était furieuse. Elle semblait plus dégoutée par cet homme et irrité par sa personne qu’autre chose. Ne prenant même pas la peine de se présenter, car à quoi bon ? L’on pouvait espérer d’un tel homme qu’il soit un minimum compétent, il semblait que sa réputation était plus exagérée que la réalité. Pas étonnant quand on le voyait. Prime se détourna, force chacun à la suivre sans un mot. Fenris attrapant Cassius pour qu’il reste près de lui, même si maintenant plus que jamais le jeune loup avait envie de disparaître.

Une salle fut rapidement trouvée pour le juge. N’ayant aucune envie de lui rendre la vie facile, Prime prit le soin de donner la pièce la moins agréable, sans chaise, ni table. Que le prisonnier n’est pas de confort c’était normal, mais privé l’augure de la même chose était une autre satisfaction. C’était tout à fait innocent bien sûr, ça n’était pas de sa faute si cette salle en particulier ne comportait rien d’autre qu’une porte et quatre murs… Laissant le juge a ses affaires, les trois Galagrim et les deux gardes qui avaient escorté le criminel, restèrent aux plus près de la porte. Encore sous le choc de l’affront, Cassius entendit la femme accompagnant l’augure questionner Fenris sur leur famille. Le garçon ne c’était jamais imaginer que l’on puisse ignorer leur meute et leur charge. C’était qu’il n’avait jamais connu que ça du haut de ses seize ans. Sa vie avait commencé sur l’île et il n’en était parti que de rare fois et jamais pour de très bonne raison. Toute son existence se résumer à Himroc, leur famille et la meute. Il avait toujours été un petit seigneur, éduqué dans la noblesse de son nom et son rang. C’était la première fois qu’il se confrontait à des gens qui ne savaient pas qui était ses frères et sœurs, ou même le fonctionnement de la prison. Tout pour lui était évident, mais il réalisait qu’en dehors de son petit monde en existait un bien plus vaste. Un monde où son existence n’intéressait personne, et où même sa famille pouvait être de sombres inconnus.

« Oui et Non. » Fenris répondit à l'étrangère. Le lycaon n’avait visiblement pas envie de parler à cette femme. Le silence qui suivit ne mit personne à l’aise, bien que les Galagrim étaient habitués à ne pas beaucoup parler. Un coup d’œil échangé entre Prime et Fenris, et celui-ci élabora, visiblement pousser par sa sœur à rester un peu plus polie.

« C’est une lourde tâche, mais c’est la nôtre. Depuis les temps anciens nous sommes la seule meute à gérer ce domaine. C’est un honneur et notre devoir. » Dit plutôt une basse besogne. Cassius ne dit rien, mais le pensa très fort. Il avait encore des doutes quant à l’honneur de leur devoir. Là encore c’était tout ce qu’il avait toujours connu, alors il ne pouvait pas aller à l’encontre de sa famille. Seulement au vu du peu de reconnaissance que leur apporter cette tâche par rapport aux contraintes s’était légitime de remettre en cause la dignité de leur place au sein du peuple. La vérité c’était qu’aucune autre meute ou famille ne désirait s’encombrer d’une tâche aussi ingrate. Seul ne resté que les Galagrim à qui les royautés succésivent avait donné leur confiance, il y a bien longtemps.

« Les choses ne sont jamais simples, mais notre meute est grande et forte. » En d'autres termes Fenris signalait implicitement qu’être aidé d’une autre meute est un signe de faiblesse, et quel outrage pour leur maison qu’en arriver là. Jamais cela ne se produirait, enfaite, Cassius pouvait assurer que si cela devait arriver, sa maison serait prête à mourir dans la dignité plutôt qu’avoir à demander un soutien quelconque d’une autre famille.

On pouvait entendre des bruits de l’autre coter de la porte. Les voix étaient étouffées, mais pas de doute l’augure était en grand « travail ». Personne ne semblait si perturbé d'entendre sans savoir. Cassius ignoré ce qu’il faisait à ce prisonnier et il avait un peu peur de savoir, mais puise que l’on en était à ce posé des questions le jeune loup se tourna vers la femme.

« Pourquoi l’augure a choisi d’être seul à seul avec le prisonnier ? Il aurait pu lui parler devant nous. »
« Cassius, tu regardes et tu la fermes. » C’était bien gentil de la part de son frère, mais il n’avait rien a observé. Jusqu’ici il avait seulement vu un homme imbu de lui-même et irrespectueux emmener un prisonnier lambda dans une pièce seule avec lui. Si Prime et Fenris était habituer à ce genre de procédure, Cassius était dans l’inconnu le plus total. Le louveteau se renfrogna, baissant la tête, navré d’avoir osé ouvrir la bouche alors qu’on ne lui avait rien demandé, jusqu’à ce que Prime réprimande Fenris.

« Fenris, laisse-le apprendre. » Alors Cassius ce permis de relever la tête en attente d’une éventuel réponse.

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