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 La Maison des Cauchemars | Vanille

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Dim 30 Déc 2018, 19:26




"Ne me manque pas de respect, mon petit, ce serait une erreur monumentale. Mon royaume vous tend les bras..." D'un geste théâtral, le Prince de la Démence dévoila une porte cabossée dont les joins grinçants hurlaient au vent. Au dessus de la modeste boutique, un écriteau morbide se balançait dans le vide. "La Maison des Cauchemars" luisait dans la pénombre, inscription verdâtre que les rares passants préféraient oublier. Se baissant vivement vers ses victimes, il chuchota un secret à l'oreille du pauvre homme. "Et mes amis viennent de l'au-delà..." dit-il, des murmures fantomatique semblant lui renvoyer ses propres mots dans la face. "Ce n'est que l'écho, mes amis. Une simple petite tradition...Un numéro de cabaret, trois fois rien." susurra-t-il, voyant la mine apeurée de ses deux malheureux patients qu'il fit entrer bon gré mal gré dans la sombre bicoque. Ils n'avaient pas le choix. Le chaman avait vu depuis le début la curiosité briller dans leurs yeux naïfs, malgré leur réticence et leur méfiance. La porte se referma sinistrement sur eux. "Asseyez-vous là-bas, faites-moi confiance. Détendez-vous et grâce à moi, ce sera peut-être votre jour de chance." Quel théâtre ! Toute cette mascarade était vaine, si ce n'était pour le divertir et lui faire oublier la montagne de problèmes qui l'attendait dehors.

Le Fumeur Macabre remonta ses cheveux en arrière et s'assit joyeusement en face de ses clients. Il avait ouvert une boutique, herboristerie à la base. Si ses connaissances dans le domaine étaient très honnêtes et la qualité de ses produits satisfaisante pendant de nombreuses années, le but principal de l'échoppe avait récemment dévié. Ses assistants avaient tous disparus exceptés ceux qui avaient eu le temps de s'enfuir chez eux et la prudence de ne jamais revenir. Sa nouvelle dépendance et addiction était encombrante. Devaraj ne pouvait pas se permettre de dévorer des esprits sur l'île, il y avait trop de risque que ce soit un Hozro et qu'un chaman s'aperçoive de sa disparition. Il devait s'exiler sur cette terre de péchés, au milieu de la misère, afin de laisser libre court à ses envies dérangeantes. Un vieux souvenir lui était revenu en mémoire, celui d'un charlatant à Médigo qui se faisait passer pour un chaman afin d'arnaquer autrui... Reprenant le même modèle, Devaraj faisait miroiter mille et une rêveries sous les regards des plus désespérés. Il avait remarqué que les esprits sous l'emprise d'une terreur extrême avaient meilleur goût, et que les sentiments extrêmes comme l'espoir fou étaient encore plus succulents. "Je peux lire l'avenir, le modifier à mon goût, et me glisser dans votre conscience. Vous avez une conscience, n'est-ce pas Lawrence ?" Un rire s'échappa de ses lèvres. Il pouvait en effet cerner les frayeurs de ses proches, comme un carnivore reniflant l'odeur de ses proie par instinct. C'était un chemin tout tracé où il lui suffisait de se laisser attirer par les sinueuses peurs enracinées dans les pensées. "Grâce au vaudou, à mon bagou, à mes "abracadabra" ! Et mes amis viennent de l'au-delà... Les cartes, les cartes, les cartes me révèlent le passé, le présent, et le futur tels quels ! Les cartes, les cartes, prenez-en trois... Venez découvrir votre avenir avec moi."

S'emparant de la main du premier jeune homme, le chaman en parcourut les lignes, s'amusant à griffer la peau. "Toi qui a fait une longue traversée, tu viens de deux lignées de royauté. J'ai moi-même du sang royal du côté de ma mère... Tu mènes grand train mais tu es fauché ! Et il faudrait que le papa de ta poupée soit blindé, tu veux être libre comme l'air, bondir de ville en ville, mais pour être libre, il faut des billets verts ! Que de vert, que de vert, que de vert, mon cher, j'ai beau explorer ton avenir... Je n'y vois que du vert." Le pauvre avait une peur bleue de son prochain mariage arrangé avec la fille du boulanger en bas de la rue, la peur de s'attacher et perdre une liberté fantasmée. Qu'importe, il allait mourir dans quelques instants ! Réprimant un rire, le chaman se tourna vers sa seconde victime. Un vieil homme qui n'avait pas profité de l'âge pour acquérir la sagesse. "Pour toi, mon petit, le bilan sera vite fait. Tu as toujours été exploité, exploité par ta petite mère, ta petite soeur, ton petit frère. Et si tu étais marié, ta petite femme t'exploiterait ! Mais en me plongeant dans ton avenir... Je vois seulement l'homme que tu as rêvé de devenir." Qu'il était charmant de voir leurs regards brillants. Ils voyaient une lumière au fond du tunnel et l'esprit flouté par l'étrangeté du lieu et du personnage, ils étaient bien incapables de réfléchir correctement. La fumée hallucinogène qui flottait dans la boutique y était aussi pour quelque chose... "Serrez-moi la main mes chers amis ! Serrez la main d'un pauvre pécheur. Oui... Êtes-vous prêts ?" Oh oui, ils l'étaient à point. Cuits.

Le rideau tomba. Sans prévenir, le chaman changea ses illusions pour leurs pires cauchemars, ceux qu'il avait prit le soin de décrire avec précision. Il rigolait en contraste avec les cris terrorisés, chantant. "Transformation totale ! Rénovation totale ! Et transfiguration totale ! Est-ce que tu sens ? Que tout change, que tout change... Que tout change en toi ? " Sans plus de fioritures, il planta ses crocs dans le cou de ses victimes, absorbant leurs esprits, des ombres monstrueuses cachant la scène macabre. Devant les corps sans vie, il chuchota. "J'espère que tu aimeras... Dans le cas contraire, ne m'accuse pas... Accuse plutôt mes amis de l'au-delà." Un long frisson le parcourut. La sensation bien que trop courte de satiété était jouissante. "Ahahaha..." Enjambant les cadavres, il s'affala dans un fauteuil au velours écarlate, attendant son prochain client.

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Sam 16 Fév 2019, 14:31


Il pencha doucement la tête sur le côté, occupé à détailler la silhouette avachi dans un grand fauteuil rouge. Pourpre. Comme le sang … Il se lécha délicatement les babines et sauta de son perchoir, reniflant avec précaution les dépouilles qui jonchaient le sol. Il éternua et recula brusquement. Déjà froids. Déjà morts. Cela ne l’intéressait pas. Il aimait la chasse. Il n’était pas un charognard. Il étira son petit corps recouvert de poils dans un long bâillement, avant de reposer ses grands yeux bleus sur le Suprême de l’Au-Delà. Il avait faim. Tellement faim. Ce n’était pas inhabituel. Il était insatiable. Gribouille pouvait dévorer des équipages entiers, sans jamais être repu. Il n’en avait jamais assez. Il leva distraitement une patte pour mettre quelques coups de langue sur son pelage. Cette apparence était parfaite. Il passait inaperçu. Personne ne se méfiait de lui. Les gens étaient indifférents, vaguement méprisants ou irrémédiablement attirés. Ce n’était qu’un chat, après tout. Ils se trompaient. Gribouille bondit sur les genoux du Chaman. Il commença à pétrir les cuisses de son nouveau coussin, piétinant alternativement des pattes en plantant  ses griffes. Il ronronna un peu, et passa sa queue touffue sous le nez du Souverain. Ils étaient peu nombreux à s’attirer les faveurs du Kraken. Cet homme … Il était étrange. Cela lui plaisait. Gribouille releva soudainement la tête, les oreilles frémissantes. Il balaya la pièce du regard. Quelqu’un approchait. Moi. Moi. Moi. Il n’avait pas l’intention de laisser l’humain s’amuser. Pas cette fois. C’était à son tour de manger. Il s’élança pour dénicher sa proie, le poil hérissé. Faim. Faim. Faim! Il se rua sur la gorge de l’imprudent, qui eut à peine le temps de comprendre ce qui lui arrivait. Gribouille avait les dents plantées dans son cou. Il allait mourir. Dévoré, s’il avait de la chance. Bien plus horriblement, s’il parvenait à s’enfuir. Mais la Bête n’avait pas dans l’idée de laisser son repas lui échapper. Il changea de forme, devenant une créature de cauchemar qui ne ressemblait à rien. C’était juste un monstre, avec des prunelles luisantes et des tentacules qui étranglaient lentement sa victime. Cette dernière finit par tomber, à moitié déchiquetée. Gribouille était penché sur la carcasse. Il était redevenu un chat et ronronnait de plaisir, les pattes dans les entrailles de son déjeuner. Il était presque entièrement rouge. Rouge, du sang de sa proie dont il se baignait quasiment dedans. C’était amusant de manger sous cette forme. D’habitude, il ne faisait qu’une bouchée de sa nourriture. Ils étaient trop petits pour croquer dedans. Là, il était obligé de grignoter, morceau par morceau. Il pouvait goûter chaque partie, déguster ses préférés, mettre de côté les moins savoureux … Il adorait s’acharner autour des os. Gribouille se moquait bien de l’éventualité d’être surpris. Il ignorait ce qu’était un client. Il ne craignait rien ni personne. Il faisait simplement ce qu’il voulait, sans se soucier du reste. De toute manière … L’autre allait sûrement vouloir s’occuper des prochains. Ou pas. Il s’en moquait.

Gribouille finit par relever la tête, les moustaches aussi ensanglantées que le reste de sa petite personne féline. Il fit quelques pas autour du cadavre, peu soucieux des empruntes qu’il laissait partout où il marchait. Il miaula pour attirer l’attention de Devaraj. Il s’assit devant la porte, guettant une réaction, avant de tourner les coussinets. Il était temps de rentrer. Il voulait qu’il le suive. Il avait quelque chose à lui montrer. Il ne lui laissait pas le choix, prêt à mordre ses vêtements pour lui exprimer ses souhaits. La cheville, si ce n’était pas suffisant. Il se mit à déambuler à travers les ruelles de la cité, vérifiant de temps à autre qu’il ne perdait pas le Chaman. Quelques regards surpris se posaient sur lui. Il avait une allure assez inquiétante, le poil collant et écarlate. Certains s’inquiétaient. Cet adorable petit être était-il blessé ? Avait-il besoin d’aide ? Sa démarche était tellement fluide et légère … Il ne paraissait pas encombré par la moindre égratignure. Mais alors … Pourquoi ? Comment un chat avait-il pu se mettre dans un tel état ? Suspicion. Incompréhension. Gribouille ne se rendait pas vraiment compte de tout ça. Il avançait fièrement, en se léchant de temps à autre les babines. Il savait qu’il était couvert de sang. Il voulait aller faire trempette dans la mer pour remédier à cela. Couler quelques navires au passage. Se repaître de la peur qu’il suscitait dans le cœur des marins. Les engloutir sans ciller. La vie ordinaire d’un Kraken. Pour cela, il devait trouver quelqu’un. Ils n’eurent pas à aller très loin pour la trouver. Gribouille miaula et sautilla joyeusement. C’était elle, son humaine préférée. La Khæleesi se retourna et baissa les yeux vers sa Bête. « Gribouille. » murmura-t-elle en s’accroupissant près de lui. « Je commençais à me poser des questions. Une petite faim, ma boule de poils ? » Elle passa les doigts dans sa fourrure sale, avant de tirer une large étoffe du sac d’un homme qui se tenait sagement près d’elle, pour l’emmitoufler dedans. Il ronronnait dans ses bras, les yeux fermés. Elle eut un petit rire, avant de jeter un coup d’œil vers l’individu qu’il avait ramené avec lui. « Tiens donc. » murmura-t-elle, un charmant sourire aux lèvres.

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Lun 18 Fév 2019, 14:48



«Rhoooo mon client...» marmonna le Chaman, contrarié par la tournure improbable qu'avait prit sa chasse. «Et ma belle boutique...» Toute salie par les morceaux... divers. Il regarda le chat, colérique. Lorsque ce dernier s'était installé sur ses genoux, il avait pensé plus d'une fois à briser le cou de ce visiteur inattendu. Mais cette créature monstrueuse était trop mignonne à ses yeux, si bien qu'il l'avait laissé faire sans bouger d'un pouce. Le problème, c'était le ménage. Devaraj dévorait les esprits, cela ne laissait qu'un cadavre vide et impeccable. Mais le chaton lui n'était pas aussi maniaque... Dessous le trône pourpre brillaient deux billes fantomatiques qui suivaient avec attention les déboires du petit chat. Cendres ne sentant pas de menace pour son maître, il n'avait pas bougé d'un poil. Il se mit même à ronronner en provoquant de sourdes vibrations au sol, comme si ce petit être lui plaisait bien. Le lion tenait sous sa patte un crâne qu'il trainait avec lui un peu partout, jouant parfois avec. Il agita sa patte pour le faire bouger et rouler jusqu'à un mur. Ses yeux se plissèrent. Trop loin. Il bailla et se rendormit.

Devaraj soupira et décroisa ses jambes. «Tant pis. Le monde passe, ici-bas.» Trop de morts commençaient à s'entasser dans l'arrière boutique de toute façon. Le Chaman prit une des lampes et la lança négligemment par terre sur le plancher. «Oups.» Puis sans se presser, il sortit avec le chat dans la petite ruelle sale et déserte, alors que de la fumée commençait déjà à s'échapper des ouvertures. Aucune importance... Lorsqu'ils rejoignirent des rues principales plus remplies, les regards ne pouvaient s'empêcher de s'attarder sur le chat rouge de sang et l'espèce de Vampire de la Mort qui se trainait derrière lui, tout pâle, aux habits sombres si soigneusement arrangés. Le soleil passait presque à travers lui, s'il ne faisait pas gaffe à maintenir sa Magie. Le Chaman ne faisait pas attention aux spectateurs. Voir deux mondes à la fois le rendait absent et détaché de la réalité. Certains courraient déjà vers l'incendie, d'autres vaquaient à leurs occupations d'ignorants. Les premiers qui essayèrent d'éteindre le feu ne survécurent pas : ils crûrent voir un crâne qui bougeait tout seul avant d'apercevoir qu'un écureuil les attaquait aux yeux et à la gorge. Le rongeur poussa un cri, outré qu'on l'ai oublié, et se lança de toits en toits à la recherche de Devaraj tout en continuant de hurler des mots qu'il connaissait bien. «Hérétique ! Hérétique ! Criiii Hi hi ! Lilith !» Le Chaman ne reviendrait pas dans cette ville puante qui ne prenait même pas la peine d'adorer les bons dieux. Avant de repartir, il tenait simplement à suivre ce chat meurtrier qui voulait avec insistance lui montrer quelque chose. Ou quelqu'un. Il n'eut pas à se poser la question bien longtemps.

«Hum. Pourquoi ça ne m'étonne pas... Bonjour Vanille.» Très calme, le Suprême de l'Au-Delà lui fit un clin d’œil ridicule tout en se plantant droit et les mains croisés derrière son dos. «Si tu es propriétaire ou non j'en doute... Plutôt, disons, responsable de cette Chose, tu me dois un cadavre qui m'était réservé. Et une grande boutique qui était toute belle avant qu'il ne vienne la repeindre avec ses petits coussinets. Adorable, je le conçois, j'ai bien été incapable de le gronder à cause de sa tête toute mignonne. Je suis sûr qu'il l'est encore plus sous sa vraie forme.» Il contemplait la mer qui s'étendait en contrebas et se sentait incroyablement bien. Repu. Comme s'il sortait d'une grande fête où il aurait trop bu et mangé. Devaraj se retourna pour contempler la Sirène. Une colonne de fumée noire montait beaucoup plus loin, dans un autre quartier. «Ça s’appelle 'La Maison des Cauchemars'. Du coup j'y ai mis le feu. Sans faire exprès... C'est que ça s'enflamme vite, ces matériaux du monde vivant. Moi, je perd l'habitude à force.» Une vague moue traversa son visage, mais ses yeux brillaient d'une vieille habitude qu'il avait prise pendant la guerre, qui consistait à purifier par le sang et les flammes les hérétiques et qui le poussait à n'avoir aucun regret de son précédent acte criminel. De toute façon il commençait à devenir expérimenté en matière de temples et maisons brûlés. «Je voudrais bien le même. S'il fait des petits, tu m'en donnerai un ?» glissa-t-il avec un sourire encore plus charmant. Malgré cette apparence factice, Devaraj transpirait sa Folie comme d'ordinaire. «Je suis certain que mes enfants adoreraient jouer avec.» Un rire bref le secoua. Puis comme Cendres était apparu à ses côté, le Chaman marcha un peu en retrait des chargements pour enfoncer son pied dans le sable d'une plage sale et peu attrayante, mais qui avait le mérite d'être moins bruyante et plus délaissée par les habitants que les docks. La présence visible du félin en effrayait ou gênait certains et Devaraj ne tenait pas à causer de problèmes, en toute ironie. Il s'affala littéralement contre le flanc de l'énorme lion blanc. Le Suprême de l'Au-Delà manqua de disparaître dans la fourrure et provoqua chez l'esprit-félin un ronronnement d'outre-tombe. En parlant plus fort pour se faire entendre, Devaraj continua. «Est-ce-que mon cadeau d'anniversaire t'a plu ? Je sais bien que la couronne est tout sauf fonctionnelle. Il semblerait que je préfère fabriquer des choses qui ne marchent pas, sinon je m'ennuie. Mais enfin, cela reste un beau bijou et c'est l'intention qui compte, hum ?» Il n'avait pas eu d'intention, ni de la vexer, ni de lui faire plaisir ; il ne savait même pas pourquoi il s'était rendu à cette fête, mais elle devait bien le savoir à force de le côtoyer. Le Chaman poussa un soupir de contentement. Il n'avait pas prévu de retarder la Souveraine plus que cela dans ses occupations, mais maintenant il n'arrivait tout simplement plus à rassembler assez de volonté pour se relever de son cocon. «Rejoins-moi, voyons ! C'est bien mieux que n'importe quel canap- AIE !» Un crâne lui tomba sur la tête avant de rouler dans le sable, très vite rattrapé par la puissante patte du lion. «Jun au bucher ! Jun au bucher !» hurla l'écureuil en reprenant sa vraie forme. Il avait appris ces sons si charmants, qu'il répétait quand il était content. Gros-Ventre vint se percher sur l'épaule du Chaman, qui, décontenancé, se massa la tête. «Hum. Mes femmes n'ont aucun goût et ne les supportent plus. Alors je suis obligé de les amener avec moi quand je sors.» Ses yeux se fermèrent. «Comment vas ta folie ? Toujours aussi belle j'espère. Tu as été une sorte de modèle pour moi, le savais-tu ?» Oui bien sûr, puisqu'elle faisait parti des responsables. «Je crois que je n'ai jamais eu l'occasion de te remercier pour ce que tu as... accompli pour moi... Il faut dire que j'avais la rancœur solide. Mais maintenant, je me demande parfois ce qui t'as poussé à le faire... Comme le hasard n'existe pas.» La respiration bruyante et répétitive du lion et son ventre rempli manquèrent de l'endormir et lui donnèrent une voix pâteuse.
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