Maximilien s'effondrait sur le sol, épuisé. Il était incapable de dire comment il était arrivé là. Il lui avait semblé entendre une voix. Il n'en était pas certains. L'avait-on aidé ? Peut-être, il ne pourrait l'affirmer. Sa tête lui tournait. Sa blessure était plus grave qu’il ne le pensait. Il avait besoin d'aide. Mais il ne savait même pas où il était. Il n'était plus sur l'île, ça c'était certain. Le sol n'avait ni la texture du sable, ni celle de la forêt. Et il ne sentait plus ces embruns marins. Il ne sentait plus non plus les rayons du soleil sur sa peau malgré la chaleur ambiante... C'est alors qu'il comprit où il était. Tous ces détails réunis ensemble, ça ne pouvait être que ça. Il se releva en sursaut, pour vérifier s'il avait juste. Ce fut une mauvaise idée. « Aaaah ! Et merde !... ». Il avait soudain l'impression d’avoir le crâne compressé par un éléphant. L'avantage, c'est que ses cris avaient attiré l'attention. Une tête sortie d'une maison et poussa une exclamation en voyant le rouquin au sol. L’homme qui avait réagi le premier fut rapidement suivit par quelques autres personnes. « رامينيزءلي ا ل'ينتيرييور. ضووچيمينت ! ىل يست ديجا اسسيز اموچهي چوممي چا. ». Le jeune homme avait lancé ces ordres d'un ton vif et autoritaire au reste du groupe, sans laisser la moindre répartie à Maximilien. Finalement, à bout de force, son esprit se laissa sombrer dans l'inconscience.

Le Kaahi se réveilla dans une case, bien plus tard. L’obscurité était tombée. Son souffle était moins saccadé et son cœur battait enfin au bon endroit. Il tourna la tête. Oui, il en était sûr à présent. Il était rentré. Un sourire se ficha sur son visage. Mais il disparut bien vite. Tout n’aurait pu être qu’un rêve. Mais le bandage qui faisait point de compression sur son crâne et le sabre à ses côté étaient bien une preuve du contraire. D’ailleurs, qu’était-il advenu d’Asha ? Il espéra alors que l’Humaine ait eu plus de chance que lui. Doucement il prit appui au sol pour se rasseoir. Et ce concours ? Etait-il fini ? Qu’en était-il de cette promesse ? Il serra les dents et les poings, craignant avoir subi tout cela pour du flan. « طو يس ريڢييللي ! طانت مييوخ. چاي راميني دي ل'ياو، تيينس. » fit un jeune homme en entrant dans la maison. Alors qu’il allumait une lampe, il sembla à Maximilien reconnaître l’homme qui s’était approché le premier pour l’aider un peu plus tôt. « ميرچي… ». La situation était étrange. Il avait vécu un peu la même chose le jour de l’éveil. Mise à part que cette fois-ci, il savait où il s’était réveillé. « قو'يستءچي قو'يل شيست پاسسي ؟ » - « ون ثاس ريترووڢي دانس لا روي. جي مي ديماندي چوممينت تو اس پو مارچهير جوسقو'يچي. وو ميمي چوممينت تو اس بيين پو تي بليسسير چوممي چا. » - « Je me le demande moi aussi… », susurra Maximilien. Son interlocuteur haussa un sourcil. De toute évidence, ni l’un ni l’autre ne pouvait apporter une réponse au rouquin. « ون شيست وچچوپé دي تيس بليسسوريس. حتايت يل ي ا ترويس جوورس سي تو ڢيوخ ساڢوير. ي ». Trois jours ?! Trois jours qu’il avait passé à pioncer ?! Sérieux… Même s’il devait admettre qu’il en avait probablement eu besoin. Ces derniers jours, son temps de sommeil n’avait été que de quelques heures. Et avec toutes les épreuves subit, il n’y avait rien d’étonnant à ce que son corps n’ait pas suivi. Que ça lui serve de leçon.

Maximilien tiqua quand il vit l’Humain l’observer avec insistance. « قووي ؟ » - « ريين، جي پينسايس جوستي قوي تو اس دي بونس اميس. » - « قووي ؟ », répéta-t-il. « ىل پارايت قوي تو اس ديسپارو. إو سينس ذيڢاپوري. حيست پلوتوت يتوننانت… ». Maximilien jeta un regard mauvais à l’homme qui lui faisait face. Il n’aimait pas son sous-entendu, encore moins si peu de temps après qu’on l’ait littéralement enlevé pour un jeu bien trop fou pour qu’on le croit s’il comptait s’expliquer. Mais il était curieux de savoir comment cette personne était au courant. Il n’avait pas disparu en pleine place public, au contraire. « ىن يففيت… چاي مويءميمي يتي يتونني قواند چا م'يست ارريڢي. چوممينت اسءتو سو چي قو'يل شيست پاسسي ؟ » - « ىل ا بيين فاللو قوي جي ديچووڢري قوي ون اڢايت ساوڢي. ضيل شاعيسسايت ذون هابيتانت دو چوين وو پاس. إلورس اڢيچ ميس اميس ون ا ميني نوتري پيتيتي ينقويتي. » - « طيس اميس… وو سونتءيلس ذايلليورس ؟ ». Il avait bien souvenir que l’homme n’était pas seul. Dans la faible lueur offerte par la lampe, il vit un étrange sourire se dessiner sur le visage de l’homme. « قويلقوي پارت دانس لا چيتي. ». L’Humain marqua un temps avant de reprendre. « ىل ي ا ديس چهوسيس قوي ڢالينت مييوخ يتري توي. ». Maximilien ne l’interrogea pas d’avantage. Il comprenait bien que cet homme ne faisait pas parti des plus honnêtes gens. Il devait plutôt être de ceux qui mettaient leur loyauté au profit de celui qui avait la bourse la plus grosse.

« ماخيميليين، حيست بيين چا ? » - « ىن يففيت… », confirma-t-il quelque peu méfiant après les derniers mots de son interlocuteur. « چاي ترووڢي چا سور لا تابلي، اڢيچ تون نوم ديسسوس. جي سوپپوسي دونچ قوي حيست پوور توي. », continua l’homme en lui tendant un parchemin. Se saisissant du papier, les yeux de Maximilien se firent comme des billes alors qu’il lisait les boucles formant son nom. Il connaissait cette écriture. Il l’avait déjà vu, il y a quelques jours de ça à peine. C’était aussi rassurant qu'effrayant. Il était rassuré, car ça voulait dire qu’il n’avait pas été dupé. Qu’il n’y avait pas encore de gagnant. Mais effrayant parce que l’organisateur de ce jeu savait qu’il était ici et pas ailleurs. Pas chez lui. Le jeu n'était pas fini, et même de retour il n'aurait pas droit au répit.

Traduction <3:

Traduction o/!:

Traduction ^^:

C’était devenu une habitude maintenant. Chaque matin il faisait la moitié du chemin avec Hasan. Puis ils se séparaient, lui continuant sa route vers le chantier et son ami prenant la direction de son élevage. Il en avait presque oublié la raison qui l’avait mené à y travailler. Ça aurait pu être le cas si ce petit papier qu’il laissait traîner sur un coin de table ne le lui rappelait pas dès qu’il rentrait chez lui. Mais ça le lui importait peu à présent. Ou moins. Les travaux étaient éprouvants certes et chaque soir il rentrait épuisé avec la seule idée de retrouver son couchage. Mais le bâtiment enterré était curieux et mystérieux. Ils avaient bien avancé à présent et une majeure partie de la bâtisse était enfin découverte. Pourtant ils ne s’étaient toujours pas décidés à en faciliter l’accès. « ون ڢيررا پلوس تارد. ون ا ترووڢي چيتتي ينتريي پار هاسارد يت جي ني ڢيوخ پاس قو'يللي سي ريبووچهي ين ڢوولانت چريوسير لا وو يل ني فاللايت پاس. », répondait le chef à chaque fois. Peut-être avait-il raison. Mais il savait aussi qu’un jour il devrait quand même créer une véritable entrée. Surtout maintenant qu’ils savaient ce qu’ils étaient en train de déblayer. Depuis chacun était d’autant plus précautionneux dans les gestes qu’ils effectuaient.

Traverser ce tunnel tortueux et étroit ne semblait plus qu’une formalité avant d’arriver dans le bâtiment. Mais l’arrivée dans la grande pièce souterraine faisait toujours le même effet. Certains avaient déjà laissé tomber la chemise, le travail additionné à l’étrange chaleur des lieux n’étant pas pour aider à trouver un quelconque rafraîchissement. Voilà une chose qui étonnait encore aujourd’hui le rouquin. Pourquoi, à l’instar des habitations de Qaixopia qui conservaient une certaine fraîcheur, ce temple semblait être éternellement en proie à une chaleur digne du Soleil de plomb du Désert lorsque ce dernier est à son apogée ? Était-ce le matériau dans lequel ce dernier était fait ? Ou peut-être parce qu’il s’enfonçait dans les entrailles de la terre ? Si c’était la seule question que cette bâtisse pouvait soulever. En s’enfonçant dans le temple, Maximilien fixait cette étrange croix rouge. Tous s’accordaient qu’elle devait avoir une signification importante au nombre de représentation que l’on trouvait dans la ruine. Mais tous n’étaient pas encore d’accord sur laquelle.

« طو اس ل'اير دي بيين ثي ينتيريسسير. » lui avait fait Elias en s’approchant rapidement de lui alors qu’il arrivait juste également. Pendant un temps Maximilien n’avait plus prononcé un mot à cause des propos qu’il avait tenu. Mais c’était oublié, en partie. Aucun des deux ne voulaient semer la mauvaise humeur. « ووي، حيست لي چاس. ». Voyant que son collègue en attendait un peu plus, il développa sa réponse. « جي مي ديماندي چي قوي حيست. Lي سيمبولي ذون إيتهير ووبليي پار يخيمپلي ؟ وو جوستي ون سيمبولي دي پروتيچتيون ؟ وو چومپليتيمينت اوتري چهوسي ؟ ». Il y eu quelques secondes de flottement où aucun des deux hommes ne prononça un mot. Ce fut lorsqu’ils atteignirent la zone en travaux qu’Elias repris. « ىت بيين موي، چا مي فايت فليپپير بيزارريمينت. ». Maximilien arrêta son mouvement et tourna la tête en direction du Kaahi, stupéfait. Ce que ce dernier remarqua rapidement. « جي سايس پاس. ون باتيمينت سووسءتيرراين، ينتيرري… جي مي ديس قوي حيست پيوتءيتري يچي پوور سچيللير قويلقوي چهوسي تو چرويس پاس ؟ » continua-t-il en grimpant sur l’échafaudage. Le rouquin esquissa un mouvement de la tête en le suivant. Sa théorie était possible également. Tout le monde ici avait imaginé quelque chose sur la signification de ces croix, avant et après que l’on découvre quel était ce bâtiment. Mais il se remémorait le message. Juste à cause de ça il ne pouvait pas songer à un temple maudit, où construit exclusivement pour empêcher un mal de sévir. Peut-être avait-il tord…

Depuis le temps ils avaient trouvé un rythme de travail satisfaisant, même si le seul à ne pas y trouver son bonheur dans la tâche était le chef de chantier qui n’avait finalement  plus de chef que le titre. Rapidement les archéologues avaient pris en main le chantier et les travaux qui allaient avec imposant une nouvelle façon de travailler. Soit. Peut-être avaient-ils raisons, on ne traite pas un temple comme une maison ? De toute manière, tous pourraient bientôt passer à autre chose normalement, le bâtiment étant supposément en grande partie découvert. Ou presque tous. Les ouvriers et volontaires avaient d’autres chantiers sur lesquels se diriger, mais il semblait évident que les archéologues n’en avaient pas terminé avec celui-ci. « ضانس چومبيين دي تيمپس ڢووس پينسيز تووت چا سي سيرا تيرميني ؟ », lança un ouvrier comme-ci ce dernier avait lu dans les pensée de Maximilien. Après quelques secondes de réflexion, un homme fini par répondre. « چي سيرايت بيين قوي تووت سويت تيرميني ذيچي لا پروچهايني لوني. ىن تهيوريي چا ديڢرايت يتري پوسسيبلي مايس چوممي تووت ن'يست قوي سوپپوسيتيون… ». L’ouvrier qui avait posé la question poussa un soupir. Le désavantages de ne pas avoir une vue extérieur, c’est qu’on ne peut que supposer l’architecture d’après les connaissances des autres temples connus. Le rouquin poussa à son tour un soupir vite remarqué par son collègue. « ون پروبليمي ؟ » - « ريين. چاي جوستي پيردو لا نوتيون دو تيمپس ديپويس قوي جي سويس دي ريتوور، سورتووت اڢيچ تووت چا. », conclua-t-il en désignant de la tête le monde qui s’activait dans le temple. « وواي. » répondit son collègue en esquissant un sourire avant de marquer une pause en fronçant les sourcils. « إتتيندس، دي ريتوور ؟ چوممينت چا ؟ » - « ريين. ووبليي چا. ».

Traduction, the end !: