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 [XXXII | RP Dirigé]La Mer et son mystérieux linceul

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Kyra Lemingway
~ Déchu ~ Niveau III ~

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◈ Parchemins usagés : 4718
◈ YinYanisé(e) le : 22/03/2016
◈ Activité : Tenancière d'un Bar à vin (rang I) ; Négociatrice (rang I) ; Brasseur (rang I) ; Reine du monde des contes à mi-temps
Kyra Lemingway
Dim 17 Fév 2019, 08:47

Catégorie de quête : XXXII. Autres | RP Dirigé
Partenaire : X
Intrigue/Objectif :Votre personnage reçoit un mot qui le remercie de son implication dans le sauvetage du bateau. Le mot stipule qu'il doit également enquêter sur une vague de suicide qui serait intervenue quelque part dans la Mer Maudite. Des corps flotteraient là sans pouvoir être mangés par les Ondins et les animaux marins. Au fil de ses recherches, votre personnage tombera sur un portail qui le téléportera à un endroit qu'il ne connaît pas. Là, un énorme château macabre se tient, entouré de grilles imposantes aux pics acérés. A force de chercher une entrée, votre personnage s'apercevra que la clef qu'il a reçu plus tôt, ouvre le portail principal.






Mes pleurs sont à moi, nul au monde Ne les a comptés ni reçus, Pas un oeil étranger qui sonde Les désespoirs que j’ai conçus
L’être qui souffre est un mystère Parmi ses frères ici-bas ; Il faut qu’il aille solitaire S’asseoir aux portes du trépas.
J’irai seule et brisant ma lyre, Souffrant mes maux sans les chanter ; Car je sentirais à les dire Plus de douleur qu’à les porter

La mer et son mystérieux linceul



Avalon... Maximilien ne s'était jamais rendu dans cette ville. Il ne l'avait jamais souhaité malgré tout ce que l'on pouvait en dire. Aussi, sitôt la marchandise déposée, ils avaient quittés, avec Antonija, le navire et les matelots pour quitter les Côtes de Maübee et retrouver le Désert au plus vite. Pourtant, alors qu'ils logeaient dans une auberge en bordure de route sur les Terres d'Emeraudes, le tenancier interpella le rouquin un matin. « Qu'est-ce qu'il se passe ? » - « Un courrier est arrivé pour vous. », fit-il en tendant un parchemin. A peine eut-il posé son regard sur la missive qu'il compris de quoi il s'agissait. « Encore... », grommela le rouquin comme simple réponse avant d'ajouter, « Je suppose que c'est anonyme ? ». L'homme haussa un sourcil. « C'est pas la première fois que ça arrive ? », demanda ce dernier, ce à quoi Maximilien répondit dans un soupir par un haussement d'épaule avant de s'installer à une table rapidement suivit de l'Ange. « Est-ce que ça va aller ? » - « Tu parles... A force ça devient blasant... », répondit-il en lisant le parchemin, la tête en appui sur son poing. En arrivant à la dernière ligne, il poussa un nouveau soupir... Blasé. « A ce point là ? », railla Antonija avec un air inquiet cependant. Il tourna ses deux émeraudes vers l'Ange. Il avait envie de lui répondre que c'était plus que ça. Plus la course avançait, moins il voyait où ça le menait. D'autant qu'il leur faudrait de nouveau prendre la mer... Et pas n'importe où. Il se souvenait des paroles du capitaine qui l'avait embarqué jusqu'au navire marchand à propos de cette mer. ''Il s'y passe quelque chose d'étrange depuis quelque temps.''. Une vague de suicide ? En effet, voilà quelque chose d'étrange... Superstitieux ou non, lui-même ne se serait jamais aventurés dans de telles eaux en ayant connaissance de tels événements ! Pourtant...

« On doit rejoindre les côtes. » - « Encore ? » - « De toute façon je suis pas certain qu'on va embarquer cette fois... ». La Wun posa un regard intrigué sur son Protégé. Mais encore une fois il allait rester dans le mystère. Pourtant, cette fois ce n'était pas pour l'empêcher de l'accompagner. Il craignait de l'inquiéter en évoquant cette vague de suicide, et qu'ainsi ce soit elle qui essaye de l'empêcher d'y aller. Maximilien se leva alors pour rejoindre le tenancier afin de se renseigner sur le moyen le plus simple et le plus rapide de rejoindre la Mer Maudite. « La Mer Maudite ? Il y a mieux comme destination pour prendre la mer... » - « Peut-être, mais c'est là-bas que je veux aller. » - « Personne ne va là-bas sans une bonne raison. » - « Ça tombe bien j'en ai une excellente. », trancha alors le Kaa'hi d'un ton sec. Cet homme commençait à l'agacer. En quoi ça le regardait le choix de sa destination ? Il aurait peut-être préféré qu'il lui demande une destination plus touristique ? De toute façon de base il ne rejoignait pas une destination propice au tourisme, alors ça ne changeait pas grand chose.

Si Maximilien était pleins d'appréhension sur cette nouvelle mission, Antonija l'était d'autant plus après que ce dernier lui ai indiqué leur destination et la raison de leur nouveau voyage. Car s'il ne le lui avait pas dit plus tôt, il ne pouvait pas non plus garder le secret indéfiniment. « Tu sais, elle ne s'appelle pas ''Maudite'' pour rien... Et puis, ça, c'est encore plus bizarre que l'histoire du navire marchand. » - « Voit le côté positif, on a eu le droit à un gentil ''merci'' pour ça. », railla Maximilien d'un air cynique. Car oui, il ne pouvait voir les choses qu'ainsi. Il savait qu'il risquait sa vie pour des inconnus, mais surtout pour un rêve. Et celui qui menait la partie gratifiait des bonnes actions par un adorable ''merci'' car il savait que malgré ça, le rouquin continuerait à suivre ses ordres pour obtenir ce qui avait été promis le premier jour. En fait, il n'était qu'un idiot de rêveur qui tournait encore le regard vers le passé et avait du mal à ouvrir les yeux sur le présent encore maintenant... « Maximilien ? ». Il tournait ses prunelles vers sa Gardienne qui le fixait, inquiète. « Tout va bien, allons plutôt récupérer des chevaux. J'ai l'impression qu'ils en louent là-bas. Qu'on en finisse rapidement avec cette histoire. ». Ce à quoi l'Ange approuva d'un signe de tête.
Avant, Etait le vent Etait la peine Etait le temps Et maintenant Voilà l’Après

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Dim 17 Fév 2019, 08:50



Mes pleurs sont à moi, nul au monde Ne les a comptés ni reçus, Pas un œil étranger qui sonde Les désespoirs que j’ai conçus
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La mer et son mystérieux linceul



Il était étrange de voir comment l'on essayait de les empêcher de rejoindre la Mer Maudite à chaque fois que le duo se renseignait pour savoir s'ils étaient dans la bonne direction. Celui qui les avait contacté semblait avoir raison – encore. Quelque chose de grave et de trop étrange devait s'y passer pour que seul les fous ou les aventuriers aguerris osent s'y rendre. Probablement Maximilien faisait-il parti de la catégorie des fous plutôt que de celle des aguerris. Il en était conscient et ce depuis qu'il avait quitté Qaixopia pour jouer les sauveteurs avec le navire marchand dérivant. Aussi, lorsqu'il interrogeait ceux qu'il rencontrait à propos de cet événement, généralement soit on niait dans un mensonge grossier être au courant de quoi que ce soit, soit on admettait avoir connaissance des faits... Ces derniers leur intimant alors de ne pas continuer leur enquête. Dommage que Maximilien soit trop borné pour les écouter. « On va réellement devoir prendre la mer ? Ce n'est pas parce que les suicidés ne sont pas dévorés que les vivants ne peuvent pas y passer non plus. Et puis... » - « Et rien ne nous dis que nous ne serons pas touchés d'une envie suicidaire nous aussi ? C'est ça ? ». Antonija approuva d'un signe de tête. En vérité, le rouquin était assez réticent à prendre la mer lui aussi. Il y avait également songé à ça et il n'avait pas vraiment prévu de donner sa vie juste pour résoudre un mystère aussi dingue. Si on ajoutait au fait qu'il avait prit sa dose de sel et d'océan pour les dix prochaines années à venir. Vraiment, il se demandait à chaque fois pourquoi le meneur de ce ''concours'' le menait sur des affaires dont il n'avait ni les connaissances, ni les capacités pour pouvoir en résoudre les problèmes. « Pourquoi pas d'abord demander aux villages côtiers et aux ports qui se trouvent sur ces côtes s'ils ont pas une idée de la raison de ces suicides ? » - « Oui, j'y pensais aussi... ». La Wun poussa un soupir de soulagement de savoir qu'ils allaient s'attarder un peu plus sur terre.

Contrairement à ce qu'ils pensaient, la Mer Maudite ne regorgeaient pas de village portuaire, quoiqu'ils auraient dû s'en douter vu la réputation de cette mer. Aussi ils ne trouvèrent un port que le lendemain soir où ils ne se posèrent plus qu'ils n'enquêtèrent, fatigués de n'avoir que cherché, sans grand résultats lorsqu'ils questionnaient à propos des noyés, depuis plusieurs jours. Le regard dans le vide, Maximilien touillait sa soupe de poisson – « Spécialité du chef ! », avait dit la serveuse de l'auberge à l'allure rustique où ils s'étaient installés – sans grande conviction, ne préférant pas savoir ce qu'il se trouvait là-dedans, à l'étrange odeur qui se dégageait de la mixture. « Tu sembles bien sérieux... », fis Antonija à Maximilien avant de goûter une cuillère de la spécialité. En levant les yeux, il la vit grimacer tout en reposant lentement la cuillère dans l'assiette avant de repousser légèrement cette dernière du bras. A ce spectacle il ne put s'empêcher d'afficher un rictus amusé avant de lui répondre, « J'ai pas le droit de l'être ? ». Elle ne dit rien, affichant seulement un air las et amusé. « Tout ça, ça m'a fait penser à Babelsba. Je les vois venir, puis s'en aller deux jours après. Pour vivre une vie de nomade comme ça, faut l'avoir dans le sang. ». Il marquait une pause, jetant un regard à travers la vitre avant de conclure en croisant les mains derrière la tête, « Au moins maintenant je sais que je ne suis pas né avec ça. » - « Je suppose... », avait ajouté l'Ange. Une minute de flottement suivie avant que cette dernière ne reprenne sur un ton plus sérieux. « Alors pourquoi est-ce que tu fais ce voyage si tu n'es pas fait pour les routes ? ». A ces mots, Maximilien posa de nouveau ses prunelles sur la Wun avant de se caler contre le dossier de la chaise, les bras croisés. « Tu as l'air d'être saoulé chaque fois que tu reçois un de ces mot, pourtant tu t'exécutes sans sourciller. Pourquoi ? ». Le rouquin ne sourcilla pas, fixant droit dans les yeux sa Gardienne. « Maximilien... Réponds-moi bon sang !... Cesse d'agir ainsi ! S'il-te-plaît... ». Après quelques secondes, il poussa un soupir ennuyé, avant de se lever pour quitter la pièce, posant quelques pièces au passage sur la table, laissant Antonija seule dans son désarroi.
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Dim 17 Fév 2019, 08:55



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La mer et son mystérieux linceul



Maximilien s’était rapidement éloigné de l'auberge, les poings serrés. Il marchait tout droit, sans destination précise, avant de finalement s’arrêter au milieu de la voie. Antonija était dans le vrai. Il y avait de nombreuses choses sur lesquelles il ne se confiait pas. Ce n’était pas volontaire. Il se renfermait automatiquement sur lui-même lorsque certains sujets étaient évoqués. Le rouquin poussa un soupir avant de passer une main dans ses cheveux tout en observant les alentours. Il remarqua de l'agitation dans un bâtiment plus loin. En entrant il comprit que s'il voulait aller à la pêche aux informations, ce serait probablement l'un des meilleurs lieux. Mais s'aventurer ici risquerait également de le dépouiller de toute sa fortune, déjà qu’il n’en avait pas beaucoup. S’avançant dans la maison de jeu, il prit d’abord part à une partie de bonneteau. Il resta alors seulement le temps de deux parties avec l'homme et ses bols avant de finir ruiné. Malheureusement, les tours de jeu étaient cours et il ne reçu que trop peu d'informations, sinon que le mieux était de s'adresser aux loups de mer. « Et où trouve-t-on ces loups de mer ? » - « Généralement ils s'attardent sur les jeux de bluff, sinon de dés. ». Maximilien le remercia en lui glissant la monnaie d'une partie qu’il ne joua pas avant de s’éloigner à la recherche des marins en question. Les jeux de bluff, il y en avait de toute sorte et sur tout support. Aussi préféra-t-il se concentrer sur les jeux de dés.

Traversant la salle pour trouver les tables qui l’intéressait, le Kaa'hi pouvait voir toutes sortes de parties en cours, même des jeux dont il ignorait l'existence. Une partie à trois dés d'un côté, à dix de l'autre. Ici ça s'engueulait, là-bas ça se marrait en se tapant sur l’épaule. Il se prit même à sursauter en entendant toute une table hurler « Grelotte, ça picote !! » après que chacun ait martelé la table comme un morceau de viande à attendrir. Un instant il suivit leur partie. Mais après quelques secondes il abandonna la table. Il pigeait absolument rien à ce jeu. Il continua alors son avancée pour se trouver face à une table de trois joueurs qui se fixaient dans le blanc des yeux, un gobelet en main, annonçant des numéros entre deux piques. « Sérieux ? T'es qu’un menteur ouai ! », lâcha soudain l'un des hommes. Maximilien cherchait la raison de cette soudaine accusation alors qu'un par un, chacun des joueurs relevait leur gobelet. Un grand sourire satisfait s'imprimait sur le visage de l’accusé alors que l'autre pris soudain un air déconfit. « Tsss, c'est bon il est à toi… », cracha-t-il en jetant un parchemin plié en quatre à l'individu toujours tout sourire, tout en quittant la table rageusement.

Maximilien avait suivi la scène de loin, pourtant le troisième homme n'avait pas manqué remarquer sa présence. « Hé gamin ! Ça te dis une partie ? ». Le rouquin posa ses prunelles sur l'homme, surpris par l'interpellation. « Mais je le connais pas votre jeu moi. » - « Aaah fait pas ton timide et pose tes miches. C'est pas compliqué on va t'expliquer comment ça marche. ». Comme apparemment il n'avait pas le choix, le rouquin prit place là où se trouvait le troisième homme quelques secondes plus tôt. Rapidement on lui expliquait les règles, et si ces deux gars trouvaient ce jeu simple, Maximilien avait tout de même quelques difficultés à en comprendre le principe. « T'inquiète, on va faire quelques parties pour te mettre dans le bain. », continua celui qui l'avait invité. « Au fait, moi c’est Barth. Et l'autre là, Gāyl. Fait gaffe à lui, avant d’être menteur il est surtout tricheur ! », ajouta-t-il dans un rire grave. « Maximilien. », répondit simplement le rouquin. « Max, hein. Pas très loquace on dirait. », commenta Gāyl en se saisissant de son gobelet de dés.

Il se passait quelques tours où les deux hommes questionnèrent l'Humain sur tout et sur rien avant que l'un deux lui demande la raison de sa venue ici. « Il paraît qu’il y a une vague de suicides sur cette mer et que même les créatures de l’océan n’ose pas toucher aux corps. Je cherche à savoir pourquoi. ». Un silence s'installa durant quelques secondes où ses partenaires de jeu échangèrent un regard avant de prendre la parole. « Que dirais-tu de jouer pour de vrai cette fois-ci ? Par contre on joue jamais sans mise, et on aime à parier gros. En fonction de ce que tu mets en jeu on te diras tout – ou presque – ce que l'on sait. ». Ce fut au tour de Maximilien de garder le silence. Parier gros ? Il n'avait rien à parier. Depuis son départ de Qaixopia sa bourse s’était drastiquement réduite et il n'avait qu’un nécessaire de voyage. Quoi que… Pouvait-il se le permettre ? Il avait bien songé à la vendre une fois… « Et bien on hésite ? On t’en voudra pas si tu abandonnes. C'est toujours difficile de se séparer d’un bien de valeur. ». Il devait essayer. Il venait peut-être de trouver la meilleure source d'information depuis le jour où il avait reçu le message. Il plongeait la main dans la petite sacoche accroché à sa ceinture pour en sortir une clé en or sertie d’émeraudes. A la vue de l'objet, les deux homme écarquillèrent des yeux. « J’ignorais qu’on avait de la bourgeoisie à notre table. », fit l'un. « Un bourgeois ? Un peu d'or et on prend du galon... » - « Héhé, je crois que cette partie sera des plus intéressante… ». Maximilien devait bien se l'admettre. Il jouait à un jeu dangereux, dans tout les sens du terme. L’expéditeur de cette clé n’était pas un mystère. Depuis le temps il avait compris comment ça se passait et probablement mettait-il en jeu une pièce importante le menant à la victoire. Il n'avait le droit qu’à un essai. De toute façon, cet objet était sûrement la valeur marchande la plus élevée qu’il ait en sa possession également. Il n'aurait rien obtenu en échange des trois pièces qui lui restait. « Nerveux ? », commenta Gāyl, un rictus aux lèvres. « Je devrais ? », répondit le Kaa'hi du tac au tac avec le même rictus. Car oui, malgré la situation critique, une pointe d'excitation s’était allumée chez lui dès l'instant où les dés avaient été jetés. Cependant il avait raison. Il était nerveux.
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Dim 17 Fév 2019, 09:01



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La mer et son mystérieux linceul



La partie commençait à peine qu’une voix que tu ne connaissais que trop bien retentis dans la salle. « C’est pour toi gamin on dirait. », remarqua Barth en suivant Antonija des yeux en même temps que Maximilien poussait un soupir las. « T’es sérieux ?! », hurla l'Ange une fois à proximité. Tapotant la table de ses doigts, le rouquin lui répondit sur un ton monotone, « C’est pas le moment là Antonija. Je te rejoins plus tard tu veux ? ». La Wun avait cette étrange capacité à tempérer les actions de l'Humain, et il le savait. Probablement ne se serait-il jamais engagé sur cette partie si elle avait été là. « Je te cherche depuis une heure et toi… Tu es juste là à jouer tranquillement avec des ivrognes ! » - « Wow, qui c’est q'tu traites d'ivrognes toi la pimbêche qui s'mêle de c'qui la regarde pas ! ». Antonija jeta un regard noir au marin qui s’était levé brutalement de son tabouret. Cette situation commençait déjà à agacer Maximilien. Il avait de la chance c’était à son tour de jouer. Sans se soucier de la querelle qui avait lieu à ses côtés, il prononça d’une voix forte afin de couvrir les voix des ses acolytes, « Huit six ! ». Ces deux mots eurent pour effet d'instaurer le silence autour de la table le temps de quelques secondes. « Quoi ? », commenta seulement Antonija. Le rouquin fit abstraction de sa présence pour s'adresser à son voisin. « Alors ? Tu suis ? ». Un sourire se dessinait sur le visage de ce dernier et Maximilien savait très bien pourquoi. Peut-être avait-il vu un peu haut avec huit… « Héhé… T'as du culot gamin. Je suis pas, non. Je pense plutôt que t’es un racontars mauvais bluffer. », fit Barth en soulevant son gobelet sans quitter le Kaa'hi des yeux, suivi de Gāyl. En voyant les dés exposés, Maximilien inspira profondément en dévoilant son propre jeu avant d'ajouter, « Mauvais bluffer, ça c’est possible. Mais racontars… ». Huit six… Les Aetheri étaient avec lui.

« C’est ce qu’on appelle la chance du débutant ! Bien, on avait un marché ! Tu as dis que t’étais intéressé par les corps de la Mer Maudite hein. » - « Vous savez pourquoi ni les Sirènes, ni les créatures de l'eau ne s'en prennent à ces morts ? » - « L'animal sauvage préférera toujours la chaire fraîche aux cadavres pourrissant. » - « Mais ? » - « Probablement ces cadavres pourrissant ont-ils quelque chose en plus qui dissuade de s’en approcher. », fit Barth sur un ton cynique. Maximilien gardait le silence quelques instants, les prunelles plongées dans celles du marin. Il comprenait parfaitement son sous-entendu. « Personne ne connaît la cause de ces suicides ? » - « Pas à ma connaissance. », ce à quoi le second confirma par un hochement de tête. « Mais les raisons sont nombreuses si on prend le temps de réfléchir. Un Roi qui assouvie sa Folie par des actes tout aussi fous. Un Aether qui rejette sa Colère sur le monde en maudissant les pauvres êtres que nous sommes. Une Malédiction lancé par un homme en quête de Pouvoir. » - « Retiens ça gamin : nous vivons dans un monde corrompu et vicié. La disparition des Anges en est la preuve flagrante. », conclua Gāyl en jetant un vif coup d’œil sur Antonija qui était resté silencieuse aux côtés de Maximilien. « C’est pas ici que tu trouveras les morts par contre, même si ça arrive que certains corps dérive sur ces côtes. ». Ajouta-t-il alors que le rouquin se relevait, remettant la clé dans la sacoche.

Écoutant le dernier conseil du marin, Maximilien prit la direction de la grève, suivi de près par Antonija. « Pardonne-moi… », fit-elle dans un chuchotement. Il ne répondit que par un soupir. « Qu’est-ce que c’est que cette clé ? », ajouta-t-elle pour changer de sujet. « J'en sais rien. ». Elle resta silencieuse par la suite. Il était toujours de mauvaise humeur et il ne suivrait aucune conversation… Aussi elle se contenta de le suivre en silence, jusqu’à enfin voir quelque chose au loin. « Qu'est-ce que c’est que ça ? ». Maximilien tourna son regard en direction de ce que la Wun montrait. Quelque chose brillait au loin. En se rapprochant, l'Ange fit remarquer que ça ressemblait aux portails des Magiciens. « Vraiment ? » - « N'y pense même pas ! », gronda la Gardienne en voyant son Protégé fixer le portail d'un œil insistant. « Je me souviens pas l'avoir vu tout à l'heure... » - « Tu sais même pas où il mène, en admettant que ce soit un portail ! » - « Peut-être là où les suicides ont commencé ? » - « Alors je passe devant. ». Cependant, elle eut à peine le temps d'esquisser le moindre mouvement que Maximilien s’avançait vers l'inconnu, échappant à la vigilance de sa Gardienne, le portail se refermant immédiatement sur lui.

Un étrange sentiment indescriptible s'empara de Maximilien. Il ignorait où il avait atterri, comme l'avait prévenu Antonija, et personne à l'horizon ne semblait pouvoir l'aider à le guider. A part dans ce château éventuellement ? « Flippant... », ne put-il s'empêcher de lâcher en voyant la bâtisse aux allures de château hanté. Mais il avait beau regarder, la demeure était telle une forteresse, protégée par ses imposantes grilles. Il décida donc de partir en exploration. De toute façon il n'avait rien d'autre à faire. Il avait eu tort de traverser ce portail, et cette enquête était à présent retardé. Cette fois ce serait à lui de faire des excuses à l'Ange…

Il ne savait pas combien de temps il avait marché. Trop longtemps à son goût. Il était fatigué, avait voyagé une journée entière sans se reposer. Aussi il se posait contre la grille, ferma les yeux… Et ne les rouvrit que bien plus tard en voyant le ciel s’éclaircir à l'est. Le Kaa’hi poussa un nouveau soupir, un rictus aux lèvres. C’était totalement inconscient ce qu’il venait de faire, au milieu de nul part. Pourtant il se sentait bien mieux à présent, l'esprit plus clair. En prenant appui sur la grille il sentit quelque chose d'épais sous sa paume. Un verrou. Il força un peu plus sur ce qui semblait être le portail, mais il ne se passait rien. Il jeta alors un regard à travers la grille. Pas un signe de vie. Est-ce qu'il y avait au moins quelqu'un qui habitait cet endroit ? Maximilien posait un nouveau regard sur le verrou en même temps qu'il reprenait sa marche, avant de s'arrêter pour se mettre au niveau de la serrure. Cette forme, il l'avait déjà vu. Il se passa quelques secondes avant qu'un éclair de génie ne l'atteigne et qu'il ne récupère la clé qu'il avait parié quelques heures de ça. Sans être totalement sûr de lui, il glissa l'objet dans la serrure, la tournait à cent quatre-vingt degré et fit un nouvel essai en poussant le portail. C'était ouvert.
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