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 [VI] - Allons à la banque (Jesse)

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Sam 6 Avr 2019 - 9:37

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« Allez viens, Édith ! On part à l’aventure ! » Yubaba attrapa le Chenillon-Minion à cornes rouges qui s’était encore placé dans les fraisiers et se mit à courir à travers les allées, son gros sac d’aventurière sur le dos. À cet âge-là et en temps normal, l’enfant n’avait pas trop de mal à se déplacer, ses formes non encore développées, n’ayant presque que son squelette comme seul compagnon de route. Cependant, aujourd’hui, c’était différent puisqu’elle portait sur les épaules, en plus d’Édith, cet énooooorme sac. Si elle avait eu un peu plus de jugeotte, sans doute ce serait-elle rendue compte qu’il n’était pas bien lourd, eu égard à tout ce qu’il contenait : nécessaire à pharmacie, plans, cartes, nourriture, eau, de quoi dormir, livres en tout genre. Elle n’avait pas encore regardé dedans mais elle serait sans doute surprise le moment venu. Lorsqu’elle passa à côté d’un muret, seules ses deux couettes rouges en dépassèrent, faisant de légers mouvements de va-et-vient, prouvant que quelqu’un marchait de l’autre côté. Elle avait une mission : trouver l’argent. Pour trouver l’argent, elle devait trouver une banque. Sauf qu’elle n’avait aucune idée d’où est-ce qu’il y avait une banque, au juste. La petite Magicienne prit Édith dans l’une de ses mains. « Tu sais où est-ce qu’il y a une banque, toi ? » demanda-t-elle. Elle attendit quelques longues secondes, comme si elle attendait une réponse, et finit par sourire. « Ce n’est pas grave, Édith. Comme les grandes personnes disent : dans la vie, on ne peut pas tout savoir, l’important c’est d’être heureux ! » Elle avait oublié qui lui avait dit ça mais elle se souvenait des paroles, c’était déjà ça. « J’espère que t’es heureuse ! » « Mouic mouic ! » « Moi aussi ! » dit-elle, un énorme sourire venant d’apparaître sur ses traits enfantins. « Alors c’est partiiiiiiiiiiiii ! On va trouver la banque ! » cria-t-elle, la paume de la main levée, le Chenillon-Minion à cornes rouges dessus. Les yeux d’Édith étaient comme exorbités. L’animal n’avait pas l’habitude de prendre de la hauteur si vite. Il était plutôt lent et calme, en temps normal.

« Bonjour monsieur » Derrière son guichet, le banquier crut halluciner un temps avant de baisser les yeux vers une tignasse rousse et un sourire aussi grand que le lac bleu. « Qu’est-ce que vous voulez, petite demoiselle ? » « J’aimerais avoir de l’argent ! » « Ça, c’est une ambition, dîtes-moi ! » « Oui ! C’est pour voyager ! » « Et où sont vos parents ? » « Parents ? Ah non mais y a que moi qui voyage en fait. » Il se mit à rire, notant qu’elle n’avait pas compris là où il voulait en venir. « Donnez-moi votre nom. » « Yubaba Momoooooohhhhhaaaaaa. » Elle l’avait presque crié. À côté du banquier, un objet magique s’éclaira, indiquant sans aucun doute ce qu’il y avait à savoir : si la personne en face de lui était bien celle à qui correspondait l’identité donnée, les différentes autorisations, le montant sur le compte et d’autres considérations dont Yubaba n’avait que faire, la petite fille ayant choisi de poser Édith sur le comptoir d’un air ravi. Elles allaient partir à l’aventure ! L’homme commença à lire ce qu’il devait savoir puis se tourna vers l’enfant. « Je suis désolé mais je ne peux pas vous donner d’argent tant que vous ne serez pas accompagnée d’un adulte. Votre tuteur semble avoir été clair à ce propos. » L’homme trouvait étrange que la Magicienne puisse être accompagnée d’absolument n’importe qui mais vu la somme qu’elle possédait, il se dit que le mieux n’était de ne pas remettre en cause la façon de faire du tuteur en question. Il n’était pas là, en plus de ça, pour juger, même s’il était curieux d’en savoir plus sur cette histoire d’aventure. « Un adulte… D’accord ! Je vais trouver un adulte ! Je laisse Édith ici par contre ! Elle est fatiguée et elle doit se reposer un peu ! » Elle sourit, ne remarquant pas l’air peu enthousiaste du banquier. « À tout à l’heure monsieur ! » conclut-elle avant de disparaître de nouveau dans la rue. « Mouic mouic. »

Une fois dans la rue, elle courut à droite et à gauche, cherchant L’adulte qui l’accompagnerait à la banque. Elle croisa des grands-mères qui avaient l’air très gentilles mais elle préférait leur demander des biscuits, pas d’aller à la banque. Un adulte pour chaque chose ! Quand elle trouva enfin l’individu qu’il lui fallait, elle tira sur ses vêtements pour qu’il la remarque. Elle aurait pu rester à côté de lui en le fixant intensément, mais elle se dit que ça serait trop long puisqu’elle ne savait pas à quelle heure la banque fermait. En fait, ça ne fermait jamais. « Bonjour monsieur ! Est-ce que tu veux bien aller à la banque avec moi chercher de l’argent ? » Elle sourit.

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Sam 6 Avr 2019 - 19:45

Jesse songeait fortement au sens de la vie. Il songeait aussi fortement à se laver, car il avait l’impression d’embaumer la bière, et plus généralement, l’alcool. En effet, le Magicien s’était trouvé un petit boulot dans une taverne. C’était un peu le travail ingrat, qui ne payait pas très bien et qui faisait bosser la nuit. Mais au moins, ça lui permettait de vivre, car après tout, avec sa tronche bordée de cicatrices et son charisme assez médiocre, c’était bien le type de travail qu’on pouvait attendre de lui. Il n’était pas question d’aimer ou non. Jesse n’avait pas vraiment d’avis sur la question, si ce n’était que c’était éprouvant. Son rôle consistait en remplacer les tonneaux au fur et à mesure qu’on les vidait, en ménage, un peu de service, et garder un œil sur les gens trop ivres pour éviter les accidents. Mais Jesse était optimiste. Il se disait que sa situation ne serait pas éternelle, et que, tôt ou tard, il finirait par trouver un travail qui lui siérait mieux. Aujourd’hui Jesse n’avait quitté la taverne qu’assez tard dans la matinée, faute de personnel pour faire la vaisselle. Le soleil était déjà haut dans le ciel et continuait de s’élever. C’était une belle journée pour sortir et se promener autour du Lac Bleu. C’était dommage, parce que lui, il n’avait qu’une envie : rentrer chez lui, se débarrasser de cette odeur et dormir. Il devrait être opérationnel pour cette nuit, où le petit manège recommencerait. Le Magicien marchait en direction de sa maison. Vu la vie qui s’emparait progressivement des lieux, il se demandait si c’était jour de marché. Il n’en savait rien, il était trop fatigué et trop décalé sur les horaires pour ne serait-ce que se souvenir de quel jour on était.

On tira sur ses vêtements, et un instant, il crut qu’il avait bousculé quelqu’un sans même s’en apercevoir. Le Magicien se retourna pour s’excuser. Son interlocutrice lui apparut plus petite que ce qu’il avait imaginé. Il n’examina son visage qu’en deuxième lieu, après avoir posé ses yeux sur ses couettes, proéminentes de par leur taille et leur couleur.

-Bonjour… Commença-t-il de manière peu assurée, le temps d’analyser ce qu’elle avait bien pu lui dire. La banque ? Pour quoi faire ?

Elle était où, la banque, déjà ? Ah oui. A l’exact opposé de chez lui. Parfait, voilà quelque chose qui le réjouissait. Néanmoins, par politesse, il tâcha de ne pas montrer sa flemme. C’était sans compter les larges cernes qui illuminaient son visage – c’est bien évidemment de l’ironie. Jesse s’éclaircit la voix.

-Tu ne vas pas dans la bonne direction, la banque est vers là-bas.

Il ne comprenait pas très bien ce qu’il se passait. Il ne comprenait pas pourquoi cette petite fille était seule et transportait avec elle un sac plus gros qu’elle. Il ne comprenait pas pourquoi, à son âge, on allait à la banque. Même lui, qui devait faire au moins trois fois son âge, il n’y allait pas très souvent – ce n’était pas comme s’il avait grand-chose à y déposer. Voilà qui lui foutait un bon coup de vieux, ce qui était encore plus frustrant lorsqu’on était amnésique comme lui. Il n’avait pas l’impression d’avoir vécu autant que ce que prétendait son physique. Jesse regarda autour de lui à la recherche d’un parent, mais la petite semblait seule. Fronçant les sourcils, il se pencha à son niveau pour mieux entendre ce qu’elle avait à dire. Il avait peur de louper quelque chose et passer pour plus con qu’il devait déjà paraître.

-Attends. Reprenons depuis le début. Où sont tes parents ? Tu es perdue ?

Jesse continuait de scruter les alentours, à la recherche du ou des potentiels représentants légaux de cette enfant. Franchement, s’il pouvait les trouver tout de suite, ça l’arrangerait bien. D’un autre côté, il espérait ne pas les voir s’approcher de trop pour éviter d’être pris pour un alcoolique. Il soupira. Personne autour d’eux ne leur portait une attention particulière. Elle était toute seule, et elle avait décidé qu’il serait son accompagnateur.

-Comment tu t’appelles ? Articula-t-il en faisant des efforts pour contenir son bâillement. Moi, tu peux m’appeler Jesse.

Il voyait déjà le moment du coucher reculer d’une bonne heure. Ça n’en terminait pas. Mais c’était pour la bonne cause. Il pouvait bien faire un petit effort de plus. L’homme ne comptait pas la laisser seule. Il s’en voudrait trop, et puis, ce n’était tout simplement pas son genre. On ne laissait pas les gens démunis, et encore moins les enfants. On avait beau dire, à première vue, qu’il n’avait pas l’air commode, c’était un type très serviable. Peut-être même trop.


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Dim 30 Juin 2019 - 19:31

« Ben… Pour aller chercher des sous ! » répondit Yubaba d’un air un peu amusé, comme si elle annonçait l’évidence même. « Après… On peut aussi discuter avec le monsieur de la banque. Il est très gentil… Il a gardé Édith ! Édith c’est un Chenillon-Mignon. Tu connais, dis, monsieur, les Chenillon-Mignons ? Je l’ai trouvé dans des fraisiers ! Elle doit bien aimer les fraises, c’est pour ça ! Elle est rigolote, Édith ! » L’enfant semblait ravie. Elle examina un moment son interlocuteur et ses drôles de poches sous ses yeux. C’était amusant, il ressemblait vaguement à une drôle de chouette, avec ses yeux bizarres. Bon, d’accord, il n’avait pas de plumes et il n’était pas un animal, mais quand même ! « Ben oui, je sais que c’est pas par-là la banque ! Mais c’est que, moi, il me faut un adulte ! Si j’en ai pas, je peux pas aller chercher mes sous ! Alors toi, comme t’es adulte… T’es bien un adulte au moins ? » questionna-t-elle alors, en l’observant tel un détective en herbe haut comme trois pommes. Il semblait être un adulte mais ça se trouve… ça se trouve, c’était un enfant déguisé en adulte. Ou alors… une chouette déguisée en adulte ! On ne savait jamais, après tout. Avec la magie, tout était possible. Et puis, ça se trouve, les chouettes étaient bien plus intelligentes qu’on le pensait !

Comme il s’était mis à sa hauteur, elle en profita pour l’observer de plus près. Si elle avait pu tirer sur ses joues pour vérifier que ce n’était pas une chouette déguisée en adulte, elle l’aurait fait. Cela dit, elle se retenait, ayant bien trop peur de se faire pincer les doigts. « Non je ne suis pas perdue mais je dois partir à l’aventure ! Tu vois, j’ai un journal de bord et dedans y a mon itinéraire ! Enfin… tu le vois pas parce que mon journal de bord il est dans mon sac d’aventurière mais si tu veux je peux te le montrer ! C’est le monsieur qui me l’a donnée ! Il était très gentil ce monsieur, d’ailleurs. Mais bon… Qu’est ce que je disais déjà, moi ? » fit-elle avec une moue, pointant son index sur son menton d’une façon interrogative. Elle ne se souvenait plus. Heureusement, une autre question vint à sa rescousse. « Moi je m’appelle Yubaba. Yubaba Momoooooohhhhhaaaaaa ! » dit-elle en s’exclamant de la même manière qu’avec le banquier. Elle aimait bien ce nom. Elle s’imaginait être un ours qui rugit. Momooooohhaaaaaaa ! Sa bouche avait été ouverte en grand quand elle l’avait dit. Elle aurait voulu gober une barbe à papa que ça aurait été la même chose. « Jesse… Mais tu peux pas t’appeler que Jesse. Tu dois bien avoir un nom de famille. T’es orphelin, c’est ça ? Si tu veux je peux t’adopter et puis tu pourras partir avec moi en voyage. Le monsieur il a dit que je ne devais pas être seule et qu’un adulte devait toujoooouur m’accompagner ! Parce que bon, on sait jamais. Je dois parcourir le monde et puis y a des endroits qui sont pas faits que pour les enfants, apparemment. Un enfant et un adulte, ça va, mais qu’un enfant, c’est pas possible ! Tu comprends ? » Elle s’arrêta de parler, semblant réfléchir, toujours avec la même moue. « Moi je trouve que Jesse c’est un peu un prénom de fille. T’es une fille ? Et c’est quoi toutes ces marques sur ton visage ? Laisse-moi deviner… » … « Huuuuummmm…. » … « C’est un enfant qui t’a colorié le visage ? Hein c’est ça dis, dis ? Ou alors tu l’as fait tout seul pour qu’on pense que tu as combattu les vilains pas beaux des contes ? Ou alors t’as vraiment combattu les vilains pas beaux ? Han ! Ça doit être tellement bien ! Bim ! Poum ! Bang ! » se mit elle à mimer comme si elle lançait des sorts partout. « Je vais te pourfendre vilain pas beau ! » cria-t-elle à un ennemi imaginaire.

Comme elle était essoufflée, elle s’arrêta de gesticuler dans tous les sens et reporta son attention sur lui. « Bon mais tu viens alors ? À la banque je veux dire ? Sinon après ça va fermer, je pourrai pas aller chercher des sous et je ne pourrai pas partir à l’aventure… Après en fait je ne sais pas si ça ferme la banque ! Dans le doute, il vaut mieux se presser ! D’ailleurs j’ai vu que tu baillais ! Faut dormir la nuit monsieur ! Sinon après, hop, on est tout fatigué et on baille ! Et on ne peut pas partir à l’aventure si on est fatigué. En plus si tu t’endors à la banque je crois pas que ça sera très bien vu… ils ont pas de couvertures là-bas… Je trouve que t'as une odeur bizarre... C'est quoi, dis ? »

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Dim 20 Oct 2019 - 18:29

Jesse fronça les sourcils. Il y avait quelque chose qui lui échappait. Avait-il eu une absence pendant qu’elle était en train de lui parler ? Il ne lui semblait pas, et pourtant, elle s’adressait à lui comme s’il était supposé savoir. Edith ? Des fraises ? Quel était le rapport avec la banque, exactement ? En fait, plus elle parlait, certainement dans le but de répondre à ses questions, plus il avait le sentiment qu’elle faisait exactement l’inverse. Celles-ci s’amoncelaient dans l’antre de sa réflexion, comme si une bibliothèque venait de s’effondrer sur lui. Il s’en posait trop à présent, si bien que cela le faisait bafouiller. Il ne parvenait même pas à respirer correctement tant elle parlait, sans s’arrêter. Comment faisait-elle pour ne pas mourir étouffée ? Peut-être qu’il ne fallait pas qu’il cherche à comprendre. Peut-être que justement, il ne fallait pas qu’il se pose autant de questions. Laisser faire ? Il ne savait pas.

-Oui mais… je ne peux pas… enfin, oui, je suis un adulte, mais… tes parents ?

Nouvelle tentative, qu’il espéra être plus fructueuse que la première, mais non. Son propos, bien qu’il le trouvât trop important pour être tu, fût aussitôt enseveli sous les monticules de choses que sortait ce petit moulin à parole. Il prit cela comme un coup de grâce. Non, il ne fallait pas qu’il se pose de questions, point. Il fallait juste qu’il suive ce qu’il parvenait à suivre et qu’il fasse machinalement ce qu’il avait à faire, sans réfléchir davantage. Ça ne devait pas être bien compliqué, c’était déjà ce qu’il faisait lorsqu’il travaillait.

-Jesse Valarae. Oui, enfin non, je n’ai pas besoin d’être adopté et je ne peux pas partir, j’ai un travail ici… Je suis un homme, Jesse est un prénom masculin. Et euh… oui, c’est ça, j’ai combattu des vrais vilains, et… tu n’es pas obligée de parler aussi fort, tu sais, je t’entends.

Jesse répondait toujours avec un certain retard, comme le dernier coureur éreinté par la course effrénée dans laquelle il avait été entraîné. Espérant pouvoir imposer une pose au monologue de l’enfant, il trouva la force suffisante pour se relever.

-Oui, allez, allons à la banque. Dit-il sur un ton qu’il aurait souhaité plus décidé. C’est de l’alcool. Je n’ai pas bu, rassure-toi, juste que je travaille dans une taverne de nuit. T’es marrante toi, tu décides de demander de l’aide à l’homme le plus fatigué de la ville. Mais bon. Maintenant qu’on y est…

Doucement, il se mit en route. Il ne savait pas s’il devait tenir l’enfant par la main, comme le faisait la plupart des parents. Il trouvait cela particulièrement gênant du fait qu’il ne la connaissait pas, et pourtant, il venait en quelque sorte de devenir son responsable. De plus, qui savait à quelle cadence elle déciderait de l’emporter jusque là-bas ? Il ne voulait pas terminer le visage écrasé contre les dalles. Cela ne faisait aucun doute que cette fillette était hyperactive, là où lui se considérait comme banal.

La marche fût relativement longue du fait que son envie de rentrer chez lui ne s’estompait pas avec le temps. Elle restait là, omniprésente, comme une sorte d’inconfort qu’il n’était à première vue pas capable de définir exactement. Lorsqu’ils entrèrent finalement dans la fameuse banque, Jesse baissa légèrement la tête. Il n’avait rien à se reprocher. Simplement, il se disait que les personnes au parfum d’alcool ne devaient pas vraiment avoir bonne réputation dans ce genre d’endroit.

-Bonjour. Déclara-t-il doucement au guichet où l’emmena l’enfant.

Son regard fût aussitôt attiré par la créature qui accompagnait le banquier, dont il détailla à peine le visage.

-C’est le sien, ne put s’empêcher de préciser l’homme, toujours aussi peu charmé d’avoir été porté garant de force d’un animal, bonjour, vous êtes le tuteur de mademoiselle Momoha, j’imagine ?

-Oui. Oui, Jesse Valarae.

Le banquier haussa un sourcil, puis baissa le nez vers ses papiers, à la recherche d’une quelconque trace de ce nom.

-Navré, mais je ne vois votre nom nulle part, monsieur, je ne peux pas vous considérer comme son tuteur… Monsieur, vous avez bu ?

Le Magicien rougit légèrement.

-Non, absolument pas, je travaille dans une taverne. J’étais sur le point de rentrer chez moi.

C’était ce qu’il comptait faire au plus vite, rentrer et ne pas ressortir avant d’avoir l’air à nouveau frais et présentable. Néanmoins, il espérait ne pas se faire refouler par des gardes sous prétexte qu’il était un ivrogne et un imposteur. Il ne voulait d’ennuis avec personne. Ses quelques fois à séparer deux clients bourrés et prêts à s’entretuer au beau milieu de la nuit lui suffisaient amplement.


~776 mots~
Je m'excuse pour le temps que j'ai pris à répondre T.T J'avais vraiment pas le temps ! La prochaine fois, je ferai mieux !
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