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AuteurMessage
Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36414
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Ven 06 Juil 2018, 15:42


Image réalisée par Julie Dillon

Concours d'écriture


Le thème
Les souvenirs de vos personnages

Les règles
- Vous devez vous mettre dans l'un peau de l'un de vos personnages qui raconteraient les souvenirs de son passé à quelqu'un (un proche, des enfants, peu importe). Le mieux serait que ce soit une scène qui s'est réellement déroulée en rp (que ce soit un peu comme les vieux qui racontent leurs histoires de jeunesse, voyez, pas forcément très objectif, parfois magnifié ou, au contraire, empiré ; avec une grosse symbolique des sensations alors perçues ^^). Pour les nouveaux arrivants, vous pouvez raconter un souvenir d'enfance ou ce qu'il s'est passé dans un rp récent par exemple =)
- Le concours se terminera le 07 août à minuit.

Les Gains
Le premier : Un point de spécialité, cinq points de rp et le pouvoir de lire dans les souvenirs d'autrui.
Le deuxième : Un point de spécialité et le pouvoir de lire dans les souvenirs d'autrui.
Le troisième : Cinq points de rp et le pouvoir de lire dans les souvenirs d'autrui .

Tous les participations obtiendront le pouvoir de se téléporter sur les îles d'Asgösth || Je ne vous dit toujours pas ce que c'est xD

A vos claviers hé hé !  | Concours anniversaire : Écriture | 002

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Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36414
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mar 31 Juil 2018, 12:09

N'oubliez pas le petit concours | Concours anniversaire : Écriture | 46
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Invité
Invité

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Mar 31 Juil 2018, 21:37


Durant tout le récit, Elessar s'exprime uniquement en Hyriël.

« Je me souviens encore de sa voix, lorsque mes yeux se ferment et que mes paupières se parent de souvenirs lointains. » La tessiture grave du conteur vibrait dans les méandres de l’air, comme autant de notes élégantes, qu’empreintes de tristesse. Sa peau diaphane reflétait les langues ardentes des flammes qui léchaient les brindilles d’un feu sommaire. Son auditoire ne se composait que d’une jeune muse, bien trop délicieuse pour être sensible à sa grossière apparence. « Je me rappelle de son souffle sur mes joues de chérubin, comme une brise caressante qui aurait su chasser chacun de mes maux. Je la revois, virevoltant au travers des mélopées exquises des orchestres de jadis. » Un capuchon masquait une partie de son visage, comme s’il refusait d’exposer sa laideur à celle qui l’écoutait. Seuls ses lèvres et son menton, griffé d’une profonde fossette, se proposaient à la vue de la candide auditrice. « Ce temps me paraît lointain. Pourtant chaque image est aussi précieuse que sa jumelle, comme un rappel immuable d’instants où tout était plus simple. Plus paisible. » Une branche craqua sous la morsure du brasier et la jeune créature à ses côtés frémit. La voûte céleste s’était parée d’une myriade de points étincelants, qui emplissaient l’atmosphère d’un halo bleuté. « Je n’ai jamais eu le moindre don, depuis mon enfance, jusqu’à aujourd’hui. Je n’ai ni la force des guerriers, ni la sagesse des vénérables. Comble de l’ironie, je suis né disgracieux, comme une insulte au peuple auquel j’appartiens. Je suis l’antinomie de la grâce inénarrable des Ygdraë. Peut être, ne serais-je jamais qu’une fourmi dans ce monde, peut être ne connaîtrais-je qu’un funeste destin, qu’une existence banale au milieu des grandes figures. Ou peut être qu’un jour, je serais amené à accomplir des desseins qui me demeurent, pour l’heure, encore flous. » Entre ses phalanges filiformes, il tenait les reliquats du pommeau de son bâton, qu’il avait érigé en un long collier qui ornait son cou. Nerveusement, l’émacié faisait tourner l’objet, jusqu’à relâcher son emprise, pour replonger ses prunelles voilées vers les flammes.

« Chaque jour, je viens ici en sa mémoire. Comme une promesse indicible que j’aurai prononcé le jour de son décès. Comme l’aveu d’une faiblesse que je ne sais expier. Je suis hanté par les réminiscences de ses derniers instants. Par le fait de l’avoir abandonnée, de ne jamais lui avoir dit au revoir. » Des perles naquirent au coin des prunelles de la muse, qui conserva pourtant son mutisme, persistant dans son pacifisme, écoutant chaque infimes palabres que l’hère pouvait lui conter. « J’ignore quand tout cela à commencer. Peut être que ça avait toujours été ainsi. Qu’elle avait toujours été malade. Elle ne s’est pourtant jamais portée convalescente, gardant son sourire malgré les affres de son mal. Je les revois, elle et son visage angélique, pour lesquels bien des hommes auraient levé des armées afin de les conquérir. » Sa voix se troubla, chevrotante sous le poids de son histoire. « Nous marchions, comme à l’accoutumée, au cœur de paysages sylvains, qu’elle dépeignait dans les légendes qu’elle me contait. C’est près du cours d’eau que c’est arrivé. Comme un tressaillement dans l’air, un moment aussi soudain qu’inaltérable. Sans un son, elle est tombée, le nez couvert de carmin, les lèvres tremblotantes, tandis qu’elle semblait s’étouffer. » Les mires de la muse se détournèrent, embrassant du regard le mince filet d’eau qui s’écoulait non loin. « Je n’étais qu’un enfant. Frêle et ignorant. Dans son supplice, elle m’a contemplé, comme une merveille qu’elle était la seule à discerner. Je sens encore ses doigts sur mon visage. Je vois encore son sourire répondre à mes pleurs. J’ai fui. Comme un lâche troublé par l’inévitable, j’ai couru, appelant comme un perdu des secours qui jamais ne pourraient venir. Et lorsque mes pieds ne purent plus porter ma carcasse endeuillée, je me suis écroulé. Egoïstement, je n’avais pensé qu’à ma peine, qu’au vide que cette absence allait installer en moi. » Une brise balaya légèrement son capuchon, dévoilant un iris océan rougi par ses mots. « Alors j’ai rebroussé chemin. Espérant la retrouver guérie de ses maux, là où les miens étaient en émoi. Mais elle avait disparu. Ne restait d’elle que l’amertume de mon abandon et l’intime conviction qu’elle s’était incarnée en un sylvestre et majestueux ramage. » Habité par la mélancolie de ses tirades, l’Ygdraë se tourna lentement, posant sa main d’albâtre sur le tronc d’un frêne aux longs branchages. « Depuis, chaque jour je viens ici en sa mémoire. » Un écho du passé semblait résonner dans cette simple phrase. « Et j’imagine qu’elle est là, qu’elle m’écoute et qu’elle entend mes prières. Qu’elle sait combien je suis navré. » La muse à ses côtés posa son regard sur lui, les yeux embués de larmes. Ses commissures frémirent, lui offrant un sourire que les années n’avaient su effacer de sa mémoire. « Mais tu ne seras jamais plus qu’un songe. Qu’un mirage ineffable que mes désirs tracent pour soulager ma peine. » Les phalanges de la jeune femme s’approchèrent de la joue du conteur, mais ne purent le toucher. Dans un zéphyr, l’image de la muse s’effaça, comme un rêve éthéré que jamais il ne pourrait saisir.

874 mots
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Mar 31 Juil 2018, 23:37



Le sommeil, Khayn l’attendait toujours. A tel point qu’il lui devint futile. Il était las d’observer le même paysage, las de ne pouvoir fermer les yeux sur un monde sans intérêt. Alors son esprit vagabondait dans des territoires inconnus, imaginaires. Parfois même il se surprenait à se remémorer des événements d’un lointain passé. Le regard plongé dans ce puits sans fond, sa vision se brouilla pour laisser place à de rares images volées à un subconscient tourmenté. C’est ainsi qu’il raconta son souvenir à son seul ami figé là, à-même la terre, lui-même.

| Concours anniversaire : Écriture | Anni10

Les cieux inquisiteurs observaient le Démon qui faisait pâle figure devant leur regard impétueux. C’est ainsi que, dans son souvenir, les nuages se formaient au-dessus des vagues incessantes qui martelaient le rivage. Le visage tourné vers l’horizon ténébreux, Khayn attendait que vienne à lui le sort qui lui était réservé.
Il avait compris la veille que ce rendez-vous serait peut-être le dernier de sa longue existence. Voilà ce qu’il advenait à ceux qui pensaient pouvoir duper les puissants.

Les pas sur les graviers le sortirent de ses pensées. Son visiteur n’était pas seul. Il ferma les yeux, et inspira longuement. La brise se mua en mistral. Le Démon se retourna.
Il fronça les sourcils. Leurs visages étaient corrompus d’une brume dense et obscure, traits effacés par les affres du temps. Il reconnut une femme sous cette capuche couleur crème. Et aussitôt son visage y prit place, partiellement. Il se souvenait de cette amante enflammée et ambitieuse, sans pour autant la reconnaitre. Trop ambitieuse. Et le puzzle se trouva une nouvelle pièce. La pièce maitresse. Celle qui lui avait échappé jusqu’à présent.


« Tu ne t’en doutais pas, n’est-ce pas ? » fit l’Ombre à son cadavre d’un murmure inaudible. « Et maintenant, ça parait si évident… Dans quel pétrin t’es-tu fourré ce jour-là ? Imbécile. »

Les galets s’écartèrent soudainement sous l’onde de choc qui fut invoqué par l’un des Sorciers. Le Démon l’esquiva en donnant un violent coup d’aile sur le côté, mais l’impact atteignit celle-ci. Les entraves le happèrent au vol pour l’écraser dans l’eau dont le niveau s’élevait par la marée. Un bref regard vers le ciel, et toujours ces yeux célestes qui scrutaient la situation, le laissant seul dans ses déboires. Jour du Jugement.

« Te souviens-tu de leurs paroles ? Moi non… J’ai beau y réfléchir, encore et encore… Je ne vois que des lèvres remuer sans qu’aucun son ne soit audible. »

Khayn leva les yeux au ciel et observa la lune, pleine. « Nous ne sommes rien. Les Dieux se jouent de nous, le Dieu-Roi doit se complaire dans sa toute puissance, et nous… » Le visage brumeux se tourna vers son cadavre. « Veux-tu que je te conte la suite ? Non ? » L’Ombre semblait sourire.

Le visage submergé par les reflux de la mer, une botte apparut dans son champ de vision. La morsure significative sur ses poignets lui rappela d’autres mauvais souvenirs qu’il laissa de côté pour le moment. Une lueur l’éblouit et l’obscurité l’engloutit.

A son réveil, l’odeur de moisi et le silence assourdissant le désorienta. A ses pieds, un sceau émettant une teinte lumineuse clairsemait les pavés mal agencés. Nulle fenêtre et une seule porte d’acier. Une bougie, et ces abominables chaines.


« C’est certainement ça, le plus frustrant. Ce qui blesse l’ego. Le contrôle qui m’échappe. » L’Ombre émit un claquement de langue, si tant est que cela fut possible. « Tu t’en moques, avoue. Ca ne t’intéresse plus tout ça. »

Il y eut un cliquetis métallique et les gonds poussiéreux se mirent à grincer. La porte s’ouvrit sur un individu qu’il ne reconnut pas.

« »


616 mots
Tentative un peu hors sujet vu le thème mais…
C'était sympa d'ajouter ça pour mon histoire.
Merci o/
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Bellada Ward
~ Magicien ~ Niveau I ~

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◈ Activité : Cuisiner avec amour !
Bellada Ward
Mer 01 Aoû 2018, 14:49

« Dis Mamie aux cheveux gris, c’est vrai que tu as sauvé des bébés licornes, quand tu étais plus jeune ? » La vieille femme releva la tête du petit livre qu’elle tenait entre les mains. Les visages de ses arrières-arrières petits enfants l’observaient. Certains affichaient de la curiosité. D’autres de l’admiration. Un autre en revanche semblait quelque peu suspicieux, comme s’il doutait de ces propos. « Comment savez-vous ça ? » « Alors c’est vrai ?! Tu as vraiment sauvé des bébés licornes ! » « Ouah ! Et ils étaient comment ? Ils étaient tout doux ? Et est ce que tu as pu les caresser ? » « C’est Papi qui nous l’a dit ! » « Moi aussi je veux voir des bébés licornes ! » « Mouai… Et comment que tu as fait pour t’approcher des bébés sans que la maman elle t’embroche avec sa corne d’abord ? » Bellada sourit tendrement devant l’engouement des enfants. Se tournant vers Arnaud, le plus sceptique, elle répondit : « Vous voulez que je vous raconte cette histoire ? » Des exclamations de joies fusèrent dans tous les sens. Posant son livre de côté, la vieille dame attrapa l’un des marmots et le posa sur ses genoux, tandis que les autres s’asseyaient en cercle autour d’elle. Les yeux grands ouverts étaient rivés sur elle, attentifs.

« C’était il y a bien bien longtemps. La guerre n’avait pas encore été gagnée et moi… Moi je devais aller sur mes vingt ans. » « Oh, c’était il a vraiment longtemps alors ! » « Mais Chut Théon ! » « Laisse Mamie parler ! » « A l’époque, je vivais encore en Caelum, mais la guerre m’avait obligé à partir loin de ma famille pour une mission importante. Un message de guerre devait être porté de toute urgence à un général et, pour tromper l’ennemi, plusieurs leurres avaient été envoyés dans d’autres directions. » « C’est quoi un leur ? » « Un leurre, mon chaton, c’est quelque chose qui sert à dupper ses adversaires. Comme ça, les méchants étaient incapables deviner qui transportait la vraie missive, et cela devenait plus compliqué d’intercepter le véritable message. Ainsi donc, après plusieurs semaines de voyage, j’arrivais aux arbores de la terre d’émeraude. Le paysage y était habituellement sublime, j’avais souvent entendu parler des pleines verdoyantes, de l’odeur sucrée qui flottait dans l’air, du soleil doux qui caressait la peau… Mais ce jour-là, le paysage était des plus déplorables… Un groupe d’hommes -il me semble qu’ils étaient cinq- étaient en train de s’en prendre à une magnifique créature : une Licorne. Il s’agissait, sans nul doute, de la créature la plus pure que connu ces terres. Son pelage était aussi blanc que la neige, sa crinière et sa corne étaient argentée et scintillaient. C’était quelque chose de très étranges, de voir cet animal magnifique entouré de ces personnes malfaisantes, avec leurs armes et leurs vilaines faces. » « Et qu-qu’est ce qu’ils lui faisaient ? » demanda une voix timide dans l’assemblée. « Eh bien… Ils ont commencé à lui planter leurs lances dans les flancs, la faisant saigner… » « Han ! » « Oh non ! » « Pauvre maman licorne ! » « Et tu les a grondé ?! » « Tu leur a tiré fort les oreilles ? » « Oh non, ces scélérats méritaient pire correction. Alors, j’ai bondi de mon cheval et j’ai couru vers ces méchants. » « Et tu leur as cassé les dents ! » « Moi, pas vraiment, en revanche, la Licorne ne s’est pas laissé attaquer sans agir. Elle a donné des coups de sabots, des coups de cornes ! » Disant cela, la mamie s’était mise à gesticuler pour illustrer l’action du combat. « Le temps que j’arrive à eux, elle en avait déjà envoyé trois au tapis. Malheureusement, c’est tout ce qu’elle put faire. L’un des pics de ses assaillants s’était enfoncé dans ses flancs et… » Elle ne termina pas sa phrase. Devant elle, l’une des fillettes renifla, laissant couler des larmes de tristesse. « Mais je n’avais pas le temps de pleurer le sort de cette pauvre créature : les deux hommes restant s’en prirent alors aux petits qu’elle avait défendue au péril de sa vie ! Alors, prenant ma baguette, » La magicienne brandit réellement son arme dans le vide, comme si elle revoyait face à elle, dans son jardin, les malfrats qui avaient malmené cette vie innocente. « Le cœur battant, j’ai fait appel à toute la magie qui était en moi ! Utilisant les hautes herbes de la prairie, j’en ai remodelé les brins pour en faire des cordes solidement tressées ! J’ai ensuite tracé un pentacle capable d’immobiliser les personnes. » La femme traça des traits dans les airs, qui brillèrent d’une teinte bleutée. « Et puis je les ai lancés sur eux ! Le premier était touché mais son acolyte était plus adroit : il m’avait vu arriver et avait évité mon attaque ! Il se dirigeait droit vers moi, les armes aux poings ! Je ne devais pas perdre de temps ! Alors j’enchainais avec un pentacle capable de faire danser ses cibles, pour le dévier de mon chemin ! » De nouvelles arabesques brillèrent dans le vide. « Cette fois, il n’a pas été assez rapide. Je l’ai eu ! » « Ouff ! » « Hourra ! » « T’es la meilleure Mamie ! » « Il ne me resta plus qu’à les ligoter solidement ! Le tour était joué. » La fillette qui avait prit place sur ses genoux se tourna vers elle. « Et tu as pu caresser les bébés licornes ? » « Non ma chérie… Mais tu sais, avoir la chance de les voir, c’est comme le plus doux des miracles. » Un sourire rêveur germa sur les lèvres de la conteuse.
875 mots

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Mer 01 Aoû 2018, 14:57



« Viens par là ! » Dis-je la voix basse, aussi rassurante que possible.

« Je t’ai ramené à manger … Allez viens ! »

Doucement, une petite chose sort de l’ombre et se rapproche de moi. Je n’arrive pas encore très bien à les différencier les unes des autres, mais je crois qu’elle est déjà venue me voir une fois cette semaine. Je dis « elle » parce que j’imagine que c’est une femelle, mais là encore je n’ai pas de certitude. Leur voix sont pratiquement identiques entre elles, et je n’arrive pas encore à distinguer les mâles des femelles.

La chauve-souris est à présent sur mes genoux en prenant la place d’un des livres de la bibliothèque que je lisais encore il y a quelques secondes. Je suis installée dans une alcôve entre deux rayonnages remplis de livres plus ou moins anciens. J’aime venir à ces heures-ci, les élèves sont moins nombreux et une fois sur deux, mes nouvelles amies viennent à ma rencontre.

La bestiole me regarde avec des yeux gourmands. J’attrape alors ma petite sacoche que j’avais mise à côté de moi. Je plonge une main à l’intérieur et en ressors avec quelques grains de raisins que j’ai gardé de mon repas. Je lui en propose un, que la bête attrape avec ses petites griffes. Je la regarde grignoter son met. A la fin de son repas, elle me glisse un « merci » d’une voix basse et stridente. Je me prépare pour lui en donner un deuxième, mais elle va plus vite que moi, et plonge tête la première dans mon sac.

Pendant qu’elle farfouille bruyamment dedans, cela me rappelle comment j’étais gloutonne il y a encore quelques années, devant faire face, seule, au manque de nourriture. Jusqu’à ce que je rencontre la vieille Akira. C’est grâce à elle que je suis encore vivante.

« Et si je t’appelai Akira ? Déclarai-je à la chauve-souris, trop occupée à remplir son ventre pour m’écouter. J’espère seulement que tu ne finiras pas comme elle … Je m’en souviens comme si c’était hier. BRRRH ! Rien que d’y penser j’en ai la chair de poule. »

Je frissonne doucement mais suffisamment pour déranger Akira – deuxième du nom.

« Tu veux savoir hein ? Fais-je avec un sourire en coin. Ne m’en dis pas plus … Je vais tout te raconter ! »

Je fais une petite pause théâtrale et commence ma tirade.

« Ca s’est passé un jour de pluie diluvienne. J’étais passée chez elle pour déjeuner. Elle m’avait préparée une sorte de ragoût. Pendant qu’elle terminait la cuisson de sa mixture, j’ai jeté un œil critique sur le mélange. Je me rappelle que ça ne m’inspirait pas confiance. Ça avait une drôle de couleur et les quelques ingrédients qui flottaient ne donnaient vraiment pas envie. Je crois qu’il y avait des petits morceaux de viande indéfinissables, entourés de quelques petits légumes. Il y avait même une tête de rat ! Je te jure ! » Précisai-je le regard sincère.

« Mais ce qui m’avait le plus marqué, c’était l’odeur ! L’odeur était juste sublime !!! Une sorte de mélange de toutes mes odeurs préférées mais qui restaient discernables les unes des autres ! Ça sentait les épices, le romarin, l’odeur du vieux parchemin, de viande grillée sur un brasero, … Aaah, je ne sais pas comment elle faisait, mais à chaque fois, ça sentait drôlement bon ! » Fais-je en fermant les yeux pour m’aider à retrouver ses sensations de plaisir.

« Une fois qu’elle a eut fini, nous nous sommes mises à table. J’avais toujours peur qu’elle ne m’empoisonne, sorcière qu’elle était, mais mon ventre me disait de courir le risque. Si bien que j’ai attrapé ma fourchette et ai entamé le plat. La texture était spéciale. Entre mou, dur et élastique, c’était compliqué à mâcher. Je me rappelle que j’avais l’impression de me déchausser les dents, mais je me gardais bien de le dire à Akira, de peur qu’elle ne veuille plus me nourrir… Et dire que c’était notre dernier repas. Quelle ironie! »

A force de parler, j’ai la gorge sèche. J’avale alors un grain de raisin que j’arrive à sauver de mon amie morfale.

« Ce n’est qu’au bout d’une dizaine de minutes que j’ai compris que quelque chose n’allait pas. Akira était devenue toute blanche – vraiment toute blanche, limite transparente !. A ce moment là, c’était comme si le temps s’était figé. J’ai eu l’impression que des heures s’étaient écoulées pendant qu’elle agonisait. Et puis, d’un coup, elle est tombée. Tête la première dans son ragoût, tenant compagnie à la tête de rat qui y était déjà présente… Tu vois, en fait, elle empoisonnait tous ces plats à dose minime. En le faisant, elle s’était immunisée. Le médecin, en constatant sa mort, m’a appris qu’un de ces ulcères – sûrement formés suite à ses empoissonnements – avait éclaté. Elle s’était alors noyée en essayant d’avaler le liquide percé. »

Pendant que je termine mon récit, je vois la tête de la chauve-sourie sortir du sac et me regarder soupçonneuse.

« Je te jure que ça s’est passé comme ça ! » Terminai-je en hochant la tête avec grandiloquence.

842 mots.
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Dim 05 Aoû 2018, 12:31

Installée en équilibre sur le bord du plan de travail, Aëla observait sa petite interlocutrice en silence. Sa voisine lui avait confié la garde de sa progéniture pour l’après midi et la chose s’avérait plus ardue que prévue. La petite tornade blonde n’avait d’angéliques que le prénom et le visage. La toute petite déchue se plaisait à faire n’importe quoi et à la regarder avec sa plus belle bouille innocente. L’abjecto finit par saisir la gamine sous les bras et par la déposer sur la table en face d’elle. La petite demoiselle lui offrit un sourire ravi. « Raconte-moi une histoire. » « Et le s’il te plaît ? Il est parti faire les courses avec ta mère ? » La petite pouffa avant d’ajouter le soi-disant mot magique. Mot peut-être pas magique mais très efficace pour parvenir à ses fins puisque sa congénère céda rapidement. Du moment que la petite se tenait tranquille elle voulait bien lui raconter n’importe quoi. Il lui fallait d’ailleurs trouver une idée et vite !
Fouillant dans sa mémoire pour retrouver les contes que sa mère lui lisait enfant, Aëla eut une meilleure idée qui ravirait sûrement son auditoire. Pourquoi ne pas lui raconter une histoire vraie ? Altérée par le temps certes, mais néanmoins vraie. « Peu après avoir quitté ma famille,  lorsque je suis devenue une déchue, j’ai voulu parcourir le monde... Découvrir de nouvelles choses en quelque sorte. Pendant l’un de mes petits voyages, j’ai rencontré une lyrienne de métal qui était toute jeune et désireuse d’apprendre comme moi. » Aëla eut un petit sourire amusé en se remémorant cette rencontre. « Je voyageais avec un ami à l’époque, il se nommait Sandor. Nous voyagions souvent ensemble mais je l’exaspérais énormément. Preuve en fut, j’étais si maladroite que je m’ouvris bêtement à la tête en tombant tête la première sur une pierre en trébuchant... » « Même les bébés ils savent marcher correctement ! » Angélique eut un beau fou rire qui étira les lèvres de la déchue. Cette gamine se payait clairement sa tête. « C’est ça moque toi ... Tu n’es pas prête pour la suite ma petite Angélique ! Bien ... Je disais donc que je fus gravement blessée. Mon ami partit chercher du secours et revint avec une guérisseuse aux cheveux métalliques qui me fascinaient. La demoiselle se présenta sous le nom d’Aurora. Aurora Azulis. Ma blessure s’avéra plus importante que prévue et juste après m’avoir soignée, Aurora défaillit. Elle avait utilisé bien trop d’énergie pour me venir en aide. Je la surveillais le temps qu’elle se remette et pour la remercier, je lui proposai de l’accompagner pour un temps. Nous finîmes donc par aller voir les cascades cristallines ensemble. On les disait de toute beauté et nous voulions voir ça de nos propres yeux. Aëla eut un petit ricanement en se souvenant d’un léger détail concernant sa découverte de l’eau-de-vie de prunes si gentiment fournie par Aurora. Ne maîtrisant pas sa gourmandise elle en avait pris une bonne gorgée et avait manqué s’étouffer avec tant c’était fort. Toutefois, mieux valait occulter ce détail pour la petite auditrice qui non seulement se ficherait d’elle mais en plus risquait d’avoir de mauvaises idées.
« Nous eûmes tout juste le temps d’apercevoir les cascades avant qu’un éclair n’arrive sur nous à toute vitesse. Nous nous jetâmes au sol pour échapper aux attaques d’un sorcier. Bien plus fort que nous, il nous effrayait énormément. Tu aurais dû le voir, il était terrifiant et incroyablement puissant ! Enfin, c’est ainsi que je me souviens de lui, même si je suppose qu’au vu de ma puissance de l’époque il ne devait pas être si terrifiant que ça. Acheva-t-elle dans un rire. « Aurora était sujette au vertige et j’eu l’incroyable idée de l’emmener faire un tour dans les airs. Je pense que toutes les Terres d’Émeraude entendirent ses hurlements. Mais alors que nous nous pensions hors de danger, de retour sur la terre ferme, je reçus une attaque dans le dos. Aurora et moi commençâmes à sérieusement avoir peur pour nos vies. »
Angélique s’agita sur la table en fronçant les sourcils et finir par lui demander pourquoi son fameux ami n’intervenait pas pour les aider. Aëla eut un petit sourire en lui expliquant que l’ami en question, Sandor, ne prenait jamais part à aucun combat et qu’il n’encourageait jamais aucun des partis. La petite blonde fronça le nez et voulu faire connaître son opinion sur le sujet mais Aëla s’empressa de reprendre son récit avant d’entrer dans un débat sans fin.
« Trop faibles pour le vaincre séparément nous décidâmes d’unir nos forces contre ce terrible sorcier. J’usais d’hypnose pour le distraire et cela fonctionna, miraculeusement je dois te l’avouer ! Aurora profita de sa confusion pour l’achever. Cette petite bataille de fin fut grandiose, seuls quelque courageux étaient restés voir la fin du combat et nous luttions comme des forcenées pour le terrasser. Il était plus fort que nous mais notre union fut notre plus grande force. Ce fut mon premier combat et sans doute celui qui restera le plus longtemps dans ma mémoire. »
Dans la tête de la déchue, ce combat était une scène épique, son premier vrai combat. Le temps et sa mémoire avaient certainement embelli les événements mais elle affectionnait cette version des faits. Même si en vérité le combat avait dû paraître bien risible aux quelques curieux restés les observer.


887mots
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Dim 05 Aoû 2018, 21:18


Night in the Library réalisée par Kevin Baker




Si je dois raconter ma vie, il y a certains événements que je ne peux passer sous silence. Sait-on jamais. Peut être que cela pourra un jour servir aux générations futures ou bien répondre certaines questions. Après tout, c'est pour ça que j'ai commencé à écrire un journal. Pour que l'histoire de notre famille continue de perdurer même après notre disparition, pour qu'il reste une infime trace de nous à travers le monde. Ceci ne sera peut être jamais lu par personne ou se révélera sans importance. Quoiqu'il en soit, ces mots seront à présent graver à l'encre quelque part.

C'était à l'époque où j'étais encore une Ombre. J'avais réussi à dépasser ce stade de fantôme nous obligeant à rester bloquer sur le lieu de l'acte sacrilège, interdisant toute interférence avec le monde extérieur ou presque, nous obligeant à regarder pourrir ce corps que l'on avait rejeté. Faisant fi des missions et des tâches auxquelles tout être de ma condition devait s'attelait, je m'étais mis en quête de chasser tous les dentus que je pouvais trouver, avide de vengeance envers le peuple que je jugeais responsable de l'extinction de ma famille. Il m'arrivait d'user – même très souvent – de la manipulation des émotions sur moi-même pour tenter de retrouver un semblant de sentiments positifs. Un gamin, un Djinn, sous ma responsabilité après des événements précédents qui font l'objet d'une autre histoire, avait besoin d'événement un peu plus sain que la chasse aux Vampires. Il avait besoin d'être un enfant. C'était important pour son développement, pour oublier les éléments traumatisants de son passé.

Des festivités étaient organisées par Zeleph et le Circus. C'était rien de compliqué. Simplement une plage de sable fin, des animations, tout pour passer une journée agréable au bord de l'océan. J'ai commencé à regretter ma décision de venir dès l'instant où mes pas ont commencé à fouler le sable. Trop de monde, trop de joyeusetés … Trop de vie. Ce n'était plus dans ma façon de vivre. Izis était déjà parti faire des châteaux de sable alors que la déprime et les humeurs maussades reprenaient le dessus en moi. Ca aurait du être une belle journée. Paisible, tranquille. Mais les choses tournèrent vite en catastrophe. Alors que je surveillais Izis, c'est là que je l'ai vu … Comme un mirage à la chevelure bleue qui sauta par dessus le gamin. Ma première pensée fut eue j'étais en train de devenir fou, que ma non-mort avait fini par avoir raison de moi. Ambre. Elle était là, en train de narguer ce foutu félin de Chess. C'était les retrouvailles que je n'avais jamais osé espérer. On peut dire qu'elles furent plus que mémorables.

En fait, tout devint un bordel sans nom.Une femme fit rameter un dragon, le maître des lieux déclencha un tremblement de terre, une vague s'abattit sur la plage, le Seigneur des Deux Rives s'en mêla, tout comme un tas d'autres personnes qui jugèrent intelligents de se mêler des retrouvailles avec ma fille. Cocoon, L'Orishala, Alec, un génie, qui se révéla être par la suite, le gars ayant transformé ma fille quand lui-même était encore un dentu. Je ne me souviens plus vraiment de l'ordre où chaque événement interagit avec les autres. On ne pouvait pas dire que j'avais les idées claires à cet instant. Tout ce que mon cerveau enregistrait, c'était qu'Ambre était là et qu'un tas de personne n'arrêtait pas de s'insinuer entre nous. Des gens agressent d'autres gens tous les jours et personnes de réagit, mais un père déboussolé secoue un peu sa fille tout aussi surprise et c'est la fin du monde. Enfin, ça aurait pu être pire. Cocoon aurait pu m'arracher la tête d'un coup de poing. En même temps, j'ai porté le premier coup … Et un autre qui a frappé son postérieure. Il a contrôlé gentiment sa force … Ce qui devait s'annoncer comme une belle journée a finit en capharnaüm sans nom … La plage avait été totalement détruite, les gens étaient paniqués, la colère et la tension bouillonnaient un peu partout. C'était un bordel et pourtant, c'est l'un des meilleurs souvenirs que j'eus à l'époque. J'avais retrouvé ma fille. Elle était encore en vie, même si elle avait changé d'existence. Même Chess, le félin gardien de la famille avait survécu au terrible massacre.

C'est peut être quelque chose d'insignifiant, d'anodin comme histoire, mais ça fait aussi partie de notre histoire, ou en tout cas, de la mienne. Et d'une certaine façon, c'est aussi une leçon à retenir. Même plusieurs en fait: une journée tout ce qu'il y a de plus normale peut rapidement tournée au grand n'importe quoi, Zeleph est un grand malade, et les fesses de Cocoon sont bien fermes !


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Lun 06 Aoû 2018, 17:46


Hypnotic animation projects réalisée par . Nihils.




P'pa …. Ca c'est passé comment pour toi, ta première fusion ? C'était avec Yrrah, hein ?

C'était il y a bien longtemps. C'était une autre époque aussi. Mais oui, Yrrah a été ma première fusion.

Oh, s'il te plait, P'pa, raconte moi. Comme ça, je saurai comment faire quand ça sera le jour J.

Ha ha ha ! Je veux bien tout te raconter mais par contre, ça sera peut être plus simple pour toi de faire ça de manière … disons …. un peu plus conventionnelle. J'étais au port. Je devais prendre la mer pour me rendre je ne sais plus où, sur le continent naturel. Je venais juste d'être fait Chaman, Dans le Désert, non loin d'Utopia … Juste à la sortie de la ville en fait.

Utopia ? Vraiment ? Mais t'es vieux en fait !

Namého espèce de garnement. Tu vas voir ce que tu vas voir !

Ah non P'pa non, pitié, pas les guillis, j'dirai plus que t'es vieux, promis !

C'est bon, ça passera pour cette fois ha ha ha. Puis-je continuer mon histoire ou tu préfères philisopher sur mon âge ? !

Continue ! J'veux tout savoir. C'était qui ton mentor ?

Les choses n'étaient pas les mêmes à l'époque … C'était des étrangers à notre peuple qui avaient la capacité de nous trasnformer. Pour moi, ce fut Violette, la Reine des Humains.

Violette ? Wahou !

Oui. Et elle m'a même embrassée. Mais bon, tu voulais que je te parle de ma première fusion, non pas de ma chamanisation. … J'en étais où, moi …

Euh .. Le port, tu étais au port !

Ah oui. J'étais au port. J'entendais des esprits partout et c'était limite quasi impossible pour moi de faire la différences entre les discussions des êtres humains et des Esprits. J'étais totalement perdu. L'un d'eux, qui était Yrrah, s'est adressé à moi mais je l'ai ignoré au début.

Dis plutôt que tu as fui comme le p'tit lapin que tu étais !

Manquait plus que ça.

Ah Yrrah … Tu n'as pas d'autres choses à faire, à tout hasard ?

Oh non non, j'ai du temps libre. Et puis, moi aussi je veux écouter cette histoire. Se remémorer les bons souvenirs et tout et tout.

Mouai … Bon … On a joué un peu au chat et à la souris à travers le port et le dédale de ses rues. Je ne sais pas combien de temps ça a duré exactement mais je dirai quand même un petit moment. On a finit par trouver un endroit plus calme pour parler, mettre les choses au point, savoir pourquoi je devais choisir Yrrah, plutôt qu'un autre, pourquoi il me courrait après, pourquoi il s'intéressait à moi et pas à un autre chaman … Enfin, ce genre de questions à prendre en considération.

Hum hum

Quoi ? T'as peut être quelque chose à dire Yrrah ?

Oh non non, vas-y, continue ton histoire !

Je préfère ça ! Donc .. Quant on s'est enfin mis d'accord et que j'ai décidé qu'il deviendrait mon premier compagnon esprit, on est retourné sur le port. Avc toute cette histoire, le bateau que je devais prendre était déjà parti. Il fallait donc prendre une chambre dans une auberge. Et puis ainsi, ça nous permettrait de faire la première fusion tranquillement. Le soucis, c'était que je n'avais pas vraiment idée de comment faire la première fois et tout. Et puis, on ne pouvait pas vraiment dire que Violette m'avait expliqué. Donc, en gros, il fallait tout simplement improviser. Mais de toute façon, la façon dont on le fait ne compte pas vraiment. Ce qui compte, c'est qu'on le ressente et qu'on accomplisse le choix des Dieux.

Mais alors, tu as fais comment toi ?

J 'ai dansé.

Danser ?

Oui. C'était ma façon de rendre hommage aux Dieux

De te rendre ridicule oui !

Yrrah !

J'ai compris, je me tais !

Je me suis donc mis à l'aise. On ne peut pas danser quant on est tout engoncé. J'ai donc dansé et chanté, dans une chorégraphie improvisée. Certainement que j'étais inspiré par un Aether, car je bougeais comme si je savais ce que je faisais. Et ça a marché. A la fin, j'avais fusionné avec Yrrah. Nous etions l'un et l'autre. Nous étions nous.

A la fin, tu as surtout fichu une frousse d'enfer à l'aubergiste … En même temps, te voir en caleçon, ça a de quoi faire peur !

En caleçon ? !

Yrrah !!

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Kyra Lemingway
~ Déchu ~ Niveau III ~

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◈ YinYanisé(e) le : 22/03/2016
◈ Activité : Tenancière d'un Bar à vin (rang I) ; Négociatrice (rang I) ; Brasseur (rang I) ; Reine du monde des contes à mi-temps
Kyra Lemingway
Lun 06 Aoû 2018, 21:45



Sous le rapide vol du temps, Déjà le cercle de l'année Va se fermer dans peu d'instants ! Bientôt sa sœur nouvelle est née ! Devant nous s'ouvre l'avenir ; Derrière, le passé, l'enfance ; D'un côté c'est le souvenir, Et de l'autre c'est l'espérance.
Les jours mauvais, les heureux jours, Ceux qui s'en vont et ceux qui viennent, Passent en se suivant toujours, Et par la main toujours se tiennent ; On veut en vain les retenir ; Et le temps, pendant qu'il s'avance, Laisse d'hier un souvenir, Pour demain donne une espérance.

Souvenir, souvenir


Je finissais de nettoyer les dernières tables avec empressement. D'après la lettre que j'avais reçu il y a quelques jours de ça, il devait être arrivé aujourd'hui. Alors avec ce même empressement je rangeais les chaises et débarrassais le planché en saluant le patron d'un signe vif de la main, cherchant à rejoindre au plus vite mon appartement. Mais je me figeais sur le pas de porte en voyant Yovan adossé au mur d'en face, Koka en train de jouer les équilibristes sur ses épaules. « Mais... Qu'est-ce que tu fais là ? ». Je le vis hausser un sourcil, amusé de ma réaction, et me répondre avec un rictus rieur « Tu n'as pas reçu ma lettre ? » - « Mais non. C'est pas ça que je voulais dire. », lui rétorquais-je en balayant sa réplique d'un revers de main. « Je m'attendais pas à ce que tu sois . Ici. » - « J'ai eu un très bon guide. », fit-il simplement en détournant le regard vers l'animal. Je m'approchais pour reprendre le furet qui vint se blottir dans mes bras. « Marchons un peu. Tu ne t'arrêtes pas assez souvent. » - « Les aléas du voyage. ».

Notre sortie nocturne nous emmena finalement jusqu'aux plaines reposantes du Cœur Vert. « Tu as changé. » - « Comment ça ? » - « Je ne sais pas... C'est un ressenti, quand on discute. ». Un fin sourire se ficha sur le visage de mon ami. Mon regard se porta sur la grue, accrochée à son sac de toile. « Tu l'as gardé ? ». Question rhétorique. Mais je pensais que ce symbole finirait au fond du sac plutôt qu'affiché ainsi. Et étrangement, après un regard dans ma direction lors de ma remarque, son sourire se mua en un rire, à ma grande surprise. « Ce n'est pas de ça que tu devrais t'étonner. » - « Pardon ? » - « J'ai gardé certaines pièces que j'avais acheté à Avalon et qui ne sont plus produits en série si je ne m'abuse. ». A présent c'était moi qui haussait un sourcil. Il venait d'éveiller ma curiosité. Qu'avait-il bien pu acheter à Avalon, lui qui ne s'y était jamais vraiment senti chez lui. Devant mon regard pétillant il fini enfin par cracher le morceau. « Tu te souviens de ce concours qui avait été organisé pour trouver une épouse à Raeden Liddell ? » - « Ah ! Oui, c'était marrant ! Mais je vois pas le... ». Je tournais alors brusquement mon regard qui devait être aussi rond que des soucoupes vers Yovan. Ce dernier ce mit à rire en voyant ma soudaine réaction. « Tu sais que ça te ferais presque passer pour un pervers... Heureusement que je te connais bien pour savoir que ce n'est pas le cas. », continuais-je en lui donnant un coup sur l'épaule. « Tu t'inquiètes pour pas grand chose. C'était de la vaisselle et en vérité elle s'est brisée lors d'un voyage. », se justifia-t-il en se frottant le lieu de l'impact.

« Finalement t'as jamais vraiment parlé de ce qu'il s'est passé pendant ce concours. ». Je le dévisageais, prenant un instant de réflexion. Il avait raison. Il s'était passé tellement de chose. « Bah, c'était rien qui faisait parti de mes spécialités. » - « Vraiment ? Ils ne voulaient pas d'une personne qui soit capable de faire la cuisine pour vingt, entrée, plat, dessert inclus ? ». Je ne pus retenir un rire à cette réplique, et lui répondis sur le même ton. « Non malheureusement. Ils étaient plutôt à la recherche de quelqu'un capable de rivaliser avec son Titre. Dans le genre, acrobatie sensuelles par exemple. ». Un doux silence suivi cet instant avant que je ne reprenne. « Imagine une seconde si ça avait été une Déchue qui avait épousé La Bûche Sauvage ? » - « Dans l'état actuel, c'est difficile à imaginer. » - « Toujours plus simple que si ça avait été un Déchu. », finis-je avec un sourire amusé. Mais au fond, il n'avait pas tord. « Et si ça avait été toi ? ». Je me tournais vers lui, la bouche ouverte, ne sachant pas vraiment quoi lui donner comme réponse. D'autant qu'il avait l'air si sérieux dans sa demande. Je tournais finalement le regard vers le ciel étoilé avant de m'exprimer. « Je suppose que rien n'aurait été pareil. Peut-être même aurais-je choisi la rédemption, qui sait ? ». Je marquais un temps avant de reprendre avec le sourire. « Non, vraiment je crois que c'est mieux ainsi. D'autant qu'en participant à ce concours, personnellement, ce n'était pas mon but initial d'avoir la chance de remporter la main de cet homme. ». Un nouveau silence prit place avant que Yovan ne le brise au bout de quelques minutes. « Toi aussi tu as changé, tu sais. » - « Comment ? ». Il n'ajouta rien d'autre, sinon un sourire.
On ne recommence plus, mais se souvenir, c'est presque recommencer

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Mar 07 Aoû 2018, 16:02


Blood rain réalisée par Fred Hooper



Une fois n'était pas coutume, Ignis était en train de se bourrer la tronche au comptoir d'une taverne probablement mal famée. Il avait eu assez d'intelligence pour ne pas descendre à l'auberge de son patron, ce dernier pas réellement de le voir se torcher alors qu'il bossait le lendemain. Il avait donc parcouru les rues de la ville, en pleine nuit, pour finir par échouer au fin fond d'une rue infâme, dans un endroit où ils servaient encore à boire à cette heure indû où même le peuple de la nuit dormait. Au moins, ici, ils n'étaient pas très regardant sur la clientèle. En même temps, au vue du lieu et de ce qu'ils servaient, ils ne pouvaient pas réellement faire autrement. Dès fois, ça lui prenait, comme ça, surtout quant il dormait mal. Ce qui arrivait malheureusement assez régulièrement. Il ne venait pas forcément à chaque fois ici, mais il était vraiment que bientôt, on pourrait parler de lui comme d'un habitué. Le tavernier posa une bonbonne d'alcool sur le comptoir.

Tiens, vous avez sorti le vitriol ?

Ignis regarda un peu plus attentivement la bouteille et son contenu.

Pourquoi vous dites ça ?

Un troisième larron s'était accoudé au comptoir.

Il a pourtant un air honnête.

Sans être franchement malhônnete, aux premiers abords, comme ça, il … A l'air assez curieux.

L'aubergiste venait de servir un verre à chacun et tout le monde regardait avec circonspection le contenu qui provoquait une telle conversation. Voyant la façon dont ils l'observaient, il rajouta :

Il date de l'ancien propriétaire, du temps des grandes heures, seulement, on a du arrêter la fabrication, y'a des clients qui devenaient aveugles.

Ignis haussa un sourcil incrédule, en alternant le regad entre l'aubergiste et la boisson.

Oh, ça faisait des histoires.

Tout le monde échangea un regard avant de hausser les épaules et de prendre la première gorgée.

Faut reconnaître, c'est du brutal.

Des visages avaient viré au rouge, d'autres au blanc total. Il y en avait même un qui avait la larme à l'oeil.

Vous avez raison, il est curieux hein ?

J'ai connu une Réprouvé qui en prenait au petit déjeuner. Faut quand même admettre que c'est plutôt une boisson d'homme.

Tu sais pas qu'il me rappelle ? Les gens qui explosent sous une pluie de sang pendant que d'autres se font poignarder par des hommes en costume or et blanc. Comment qu'on l'a appelé, cette nuit là déjà ?

La Nuit Pourpre.

T'as connu ?

Au fil de la conversation, chacun avait repris de nouvelles gorgées, malgré l'état dans lequel cela les mettait.

J'y étais.

Le Déchu frissonna malgré lui.

J'lui trouve un goût de pomme.

Y'en a.

J'pensais que ça ne pouvait pas être mal d'aller à des festivités organisées entre autre en l'honneur de Sympan. Ca m'faisait sortir un peu en même temps. Ca aurait pu s'passer bien. S'il n'y avait pas eu c'*nnard au tournoi qui s'était amusé à user de feu dans l'combat.

Oué, toi et ta phobie !

T'as un problème avec ma phobie ? !

Oh non non, aucun ! Tavernier, ressert nous donc !

Vous avez beau dire, y'a pas seulement de la pomme, y'a autre chose, ce serait pas des fois de la betterave ? Hein?

Si, y'en a aussi.

T'as vu la Reine ?

Laquelle ?

Comment ça laquelle ?! L'Ultimage voyons ! Pourquoi, t'en a vu d'autre ?

Oué. J'ai eu une altercation avec la pimpêche aux poils bleus vampirique.

Yulenka ? Tu parles de Yulenka ?!!

Oué, c'est ça ! Elle a failli m'noyer juste pour me calmer de ma crise, elle gueule comme une tarée contre son père alors qu'celui-ci vient juste d'se faire poignarder et après ça, elle vous envoie valdinguer contre un mur tout ça parce que vous avez fait remarquer que ce n'était peut être pas la meilleure des manière d'obtenir des informations d'un homme qui revient de la mort.

Quelques uns des poivrots s'étaient affalés sur le comptoir, terrassés par le breuvage mystérieux que le propriétaire leur avait fait boire. Ignis tenait encore plus ou moins même si le pilier de bois était un bon atout pour ne pas s'effondrer.

Le seul truc bien que je peux lui reconnaître, c'est qu'elle m'a sauvé la vie en m'téléportant à l'intérieur du bâtiment. Ca m'a évité au moins d'exploser sous les gouttes de sang.

Oué, paraît que c'était un carnage cette soirée.

Elle porte bien son nom. Un bain de sang total. J'crois même avoir vu l'roi des Démons perdre un bras .. L'aurait pu perdre la tête, ça aurait pas été plus mal... Au moins, j'tais chanceux, j'en suis revenu … entier, avec juste du rouge et des morts pleins les yeux.

La langue du Colérique devenait pâteuse. En fait, c'était à peine s'il la sentait. Depuis la première gorgée, il n'était plus certain de sentir quoique ce soit. C'était même s'il doutait d'avoir encore un palais en fait.

J'ai plus ma tête …

762 mots sans les répliques tirées des Tontons flingueurs
Rp mentionné
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Mar 07 Aoû 2018, 23:52

-«Dam!Dam!vrouuuuh...Damdam!Damdam!vrouuuuh»

Les tambours géants faisaient vibrer le sol de terre battue, remontant jusqu'à son ventre, et faisant frémir tout son être, tandis que les rombes sifflaient leur transe emportant son esprit au rythme des tournoyeurs. Le crescendo qui grimpait vers les aiguës lorsque le mouvement s'accélérait créait une osmose entre elle et les bruisseurs, mettant au diapason ses battements de coeur, alors que ses plantes de pieds palpitaient comme reliés aux percussions. Comme un pantin elle sentait ses talons décoller du sol, puis dans la même danse les chevilles prirent leur envol. Damdam- décollage et retour à la terre, syncopé ou répétitif, envoûtant et énergisant le son était en elle. C'est ainsi qu'avait commencé la transe-danse, son dernier souvenir avant que sa raison ne s'efface et qu'elle se réveille meurtrie et épuisée chez Ymrl. Elle ne se souvenait pas vraiment de ce qu'elle avait fait, obligeant alors son mentor à la soigner avec l'aide d'autres guérisseurs. Seules subsistaient des images tel un kaléidoscope de couleurs, d'odeurs et de sons, et par dessus tout cela comme une lumière aveuglante toujours en filigrane cruel, celle de la violence. Non pas de violentes émotions diverses, mais la pure émo-sensation de la violence crue.
Elle avait été ballotée par des vagues déchaînées d'un océan incommensurable d'inconscience, et celles d'eau salée, amères à sa gorge. Sa surdité au monde dans le fracas de la tempête en elle et autour d'elle l'empêchait de communiquer.

Quand les guérisseurs avaient entamé le rite pour la délivrer d'elle même elle ne savait plus que crier comme une enfant ou nourrisson.
Les chamans l'entouraient, leur chant et le bruissement des branches qu'ils agitaient créaient le support hypnotique ouvrant les portes de sa mémoire enfouie au plus profond de ses ténèbres intimes.
Seuls ses vagissements avaient d'abord donné le ton de son désarroi, puis la voix puissante d'Ymrl avait pénétré jusqu'à elle, comme une bouée qui l'a ramenait peu à peu à la surface de sa propre conscience. Elle commença à se dissocier d'elle-même, le passé et le présent se séparant lentement comme à regret. Une voix en elle l'obligeait à s'exprimer et Y'b au milieu du cercle thaumaturgique se tendait, se tordait, mais sa voix crispée, saccadée et sanglotante recommença à prononcer des mots plus ou moins intelligibles.

Mamaaaan!» fut son premier mot comme à la naissance du langage.

Maman! Non! Nooon, elle tombe! Non! Non...
Les vagues! Le bateau tangue et les vagues sont immenses comme des falaises et le jour est sombre comme la nuit. Je l'appelle, elle s'approche mais tout chavire. Moi, il m'ont attachée sur le pont, mais maman elle n'arrive pas jusqu'à moi. Et la vague la projette loin, elle se relève et l'autre vague éteint le monde... Pour toujours. Elle n'est pas revenue. Je crie, je pleure comme le ciel, et mon chagrin est une tempête. Puis tout se calme peu à peu comme si les éléments étaient épuisée et je m'endors aussi. Le bateau est arrivé sur l'île et mon père m'a amené à terre ici, sur notre sol sacré. J'ai pleuré et demandé après elle, beaucoup. Puis un jour mon père m'a présenté à la famille Iga. J'étais petite, j'arrivais à peine aux genoux du vieil Ymrl. Oui il était déjà vieux à mes yeux d'enfant. Et à côté de lui se tenait Biwah, et il était déjà plus grand que moi, et il me regardait comme si on venait de lui offrir un nouveau jouet, tout en laissant pointer un peu de colère-jalousie.

Quelques jours après il est remonté sur un bateau.
Il n'est jamais revenu. Mais cette fois là je n'ai pas crié, ni pleuré. À quoi bon, j'avais compris.»


Un silence s'installa le temps qu'elle reprenne pied dans le présent. Les guérisseurs formaient maintenant un cercle silencieux et protecteur. Elle en occupait le centre, et Ymrl lui faisait face lui tenant les poignées et la maintenant en vie comme les vieux cordages l'avaient autrefois sauvée.

-«Dis Ymrl, tu crois que la mer l'a pris lui aussi, qu'il est allé la retrouver?»

Elle était épuisée d'avoir du se souvenir, mais elle comprenait pourquoi la nouvelle de leur prochain départ l'avait tant bouleversée. Elle sentait confusément que ses parents s'ils lui manquaient lui faisaient un peu peur aussi, car elle ne les avait jamais vu vraiment en tant qu'esprits depuis qu'elle avait l'âge de comprendre, et pourtant ils étaient comme un appel mortifère qui lui murmurait d'aller les rejoindre sous les vagues.
Et elle, elle voulait vivre !

Son vieux tuteur répondit à sa dernière question en lui caressant doucement les cheveux.
Il est parti en te confiant à nous, mais je ne crois pas qu'il voulait mourir, non. Mais je ne sais pas ce qu'il est devenu, ni pourquoi il n'est pas revenu. »

-«Et moi, la mer va me prendre aussi?»

-« Les Aetheri seuls savent ce qui nous attends, mais la mer est comme la jungle, dangereuse oui, mais si tu fais attention tu apprend à l'utiliser...»

Merci, oncle Ymrl»

899 mots
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Mitsu
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Mitsu
Dim 19 Aoû 2018, 21:20

Hop =)

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