La Hiérarchie des Orishas est fondée sur le mérite et la puissance du Troisième Œil. Depuis la fin de la Guerre des Dieux, le Peuple des Orisha est convaincu que les individus pouvant s’élever dans les hautes sphères sont les meilleurs serviteurs de Zénithaär, Kimahri et Delta. Ce qui est certain, c’est que seul un travail acharné peut permettre à un individu de réussir : il faut œuvrer pour la cause des Orishas, d’une manière ou d’une autre. L’oisiveté n’est pas permise et l’utilité est au cœur de toutes les préoccupations.

Dans la majorité des hypothèses, les Aäsho [Niveau I] sont des enfants, des adolescents ou de jeunes adultes, encore en train de suivre les enseignements obligatoires au sein du Peuple des Orishas ou bien de poursuivre des études supérieures. Ils ne font que découvrir les dons liés au Troisième Œil et peinent à les utiliser de manière convenable. Ce sont encore des novices, qui ne connaissent rien à toutes les subtilités des arts des Orishas. Ils se contentent de préparer leur avenir, en toute modestie : les Orishas pensent que chacun est voué à un rôle et qu’il ne sert à rien de chercher à modifier sa condition. A leurs yeux, les métiers sa valent tous, même si certains rapportent plus ou moins d’argent et d’honneur : chaque rouage compte pour la grandeur de la race, et chacun doit mettre à profit ses talents. A ce stade, le Troisième Œil ne possède aucune couleur particulière : il est simplement translucide. Les Aäsho sont incapables de savoir s’ils sont des Kenhsa ou des Kehaä, et ne sont encore jamais allé au Temple de Leëcha. Ils mènent une existence simple et humble, dans l’attente des révélations.

Personne ne sait réellement comment un Aäsho devient un Neësha [Niveau II]. La marche à suivre demeure un véritable mystère, simplement symbolisée par la coloration du Troisième Œil. Certains pensent que la nuance de la pierre a une signification particulière, mais les recherches et les études sont encore en cours à ce sujet. D’après les croyances populaires, Delta est à l’origine de ce phénomène : il décide lorsqu’un Orisha est prêt à poursuivre son existence, placée sous le joug de ses volontés. Un Neësha est donc un jeune Orisha, dont le Troisième Œil est enfin teinté de sa couleur. Il est alors autorisé à suivre les messes du Temple de Leëcha, et plus seulement dans les petits temples de quartiers. A ce stade, les Membres de l’Œil cherchent à distinguer les Kehaä des Kenhsa, afin qu’ils puissent suivre l’apprentissage propre à leur engeance. Ils épient les individus sur lesquels ils ont des doutes, jusqu’à dissiper leurs incertitudes. Les Neësha doivent se rendre utile à la société : ils exercent un métier afin de contribuer à leur échelle aux desseins de Delta. Bien évidemment, les Kehaä ont un emploi du temps complexe et sont souvent contraints de mettre de côté leur tâche durant un moment, mais ils ont tout de même une fonction définie. Les Neësha peinent encore à manier le Troisième Œil : il s’agit d’un art difficile qu’il faut longuement exercer. Ils n’ont pas encore d’intuition sur les volontés de Delta et continuent à apprendre, auprès des aînés, afin d’aiguiser leurs sens. Ceux qui se sont voués aux Ordres de l’Œil, de la Voix ou de la Main sont des apprentis.  

Les Naäzkil [Niveau III] sont considérés comme les piliers du Peuple des Orishas. Ils sont particulièrement nombreux et maîtrisent plutôt bien leurs dons, et surtout le Troisième Œil. Les Kenhsa sont à l’écoute des Kehaä et des Membres de la Voix, afin de contribuer à la réalisation des projets de Delta. A ce stade, ils doivent aussi se porter volontaire dans l’un de ses domaines : l’armée, la défense du peuple et des frontières, la politique, le culte, l’éducation, la culture ou le sport. Les Orishas doivent faire quelques heures de bénévolat de temps à autre dans le domaine qu’ils auront choisi, afin de maintenir un niveau de vie correct à l’ensemble de la population. Ils peuvent choisir d’agir sur les Terres de Mow, les Montagnes de l’Edelweiss ou Brytviä. Les Orishas ont retenu les leçons du passé : il n’est plus question de hurler à la liberté et l’indépendance au moindre prétexte. Ils veulent être un peuple uni, avec des membres qui prennent soin les uns des autres. La race n’est pas forcément très évoluée, mais ils cherchent à ce que tout le monde puisse vivre de manière décente. Il existe de nombreuses structures pour les orphelins, les individus ruinés ou sans propriété privé. Les Orishas possèdent des lois très précises et complètes, ainsi qu’un système judiciaire très au point : les infractions ne sont pas tolérées. La nouvelle génération peine à accepter les différences des Orishas encore attachés aux vieux préceptes. Ce sont souvent des éléments perturbateurs qui mettent à mal l’œuvre de Delta, avec des mœurs d’un autre temps. Les Naäzkil sont très attentifs vis-à-vis de ces individus, qu’ils cherchent à remettre dans le droit chemin avant qu’ils ne commettent, presque irrémédiablement, une infraction aux nouvelles règles.

Ils sont assez peu à parvenir au rang d’Ashkaä [Niveau IV] car les exigences sont particulièrement éprouvantes. Il est indispensable d’être parfaitement en communion avec le Troisième Œil. Certains choisissent d’ailleurs, à ce stade, de ne plus regarder avec leurs yeux, mais uniquement avec le Troisième Œil, bien plus fiable que le regard humain. Pour devenir un Ashkaä, il faut réussir à vaincre les Supplices de Kelendarä. Il s’agit d’une maladie propre au Peuple des Orishas : elle peut durer quelques jours comme quelques semaines. Durant ce laps de temps, le Troisième Œil prend une teinte inédite : noire et opaque, comme si ce n’était plus qu’un vulgaire caillou sans magie. L’Orisha perd en effet ses dons liés au Troisième Œil, et doit faire l’expérience d’une vie sans ce précieux cadeau, avec lequel il est habitué à vivre depuis sa naissance. Déséquilibré, balbutiant et égaré, c’est un moment très dur à vivre pour l’Orisha qui se sent démuni. Sous le joug de cette infection, l’Orisha doit aussi voyager et rencontrer des membres d’autres races, à qui il doit prêter sa confiance ou non, sans l’aide de ses intuitions du Troisième Œil. L’Orisha doit se placer dans des situations inconfortables, pour mieux s’en sortir. Certains perdent la vie, car ils ont fait les mauvais choix. Les autres sortent de cette expérience plus fort. La maladie est vaincue lorsque la pierre retrouve sa véritable couleur. Les Ashkaä rythment le quotidien des Orishas : ils organisent de nombreuses festivités et cérémonies et sont les principaux interlocuteurs du peuple. Ils sont le lien entre les Maäshbei et les autres Orishas.

Les Maäshbei [Niveau V] sont les individus qui forment le Gouvernement de l’Eshü Legba. Ils sont au nombre de sept.

- Firlos | Il est le Second de l’Eshü Legba. Son rôle et son importance varient en fonction du Souverain. Dans la majorité des cas, ses missions concernent les domaines de la diplomatie et la politique. Dans l’hypothèse de la mort du Roi, il règne jusqu’à la nomination d’un nouvel Elu. Le rôle du Firlos ne peut être endossé que par un Kenhsa et il doit être choisi par l’Eshü Legba.
- Talhimaë | Ses missions concernent surtout les domaines de la culture et de la religion. Il est très présent dans la vie quotidienne de tous les Orishas. Il collabore de façon étroite avec La Voix – lorsqu’il n’en fait pas lui-même parti – afin de s’occuper de la gestion et de la protection des Kehaä.
- Limaür | Ses missions concernent essentiellement le domaine de la justice.
- Lechwe | Ses missions concernent essentiellement le domaine de l’éducation.
- Khomor | Ses missions concernent essentiellement le domaine de la médecine. Il est considéré comme l’un des meilleurs dans l’Art du Troisième Œil et gère les conséquences des Supplices de Kelendarä.
- Mebaähr | Il est le Gouverneur des Terres de Brytviä ainsi que le représentant de l’Eshü Legba sur ce territoire, éloigné de la Capitale. Il dispose de toutes les prérogatives nécessaires à l’accomplissement de ses tâches et est entouré par le Conseil de Maäsbera, composé d’Ashkaä qui l’aident et le soutiennent. Il doit régulièrement rendre des comptes au Souverain.
- Ubaël | Il est le Gouverneur des Montagnes de l’Edelweiss ainsi que le représentant de l’Eshü Legba sur ce territoire, éloigné de la Capitale. Il dispose de toutes les prérogatives nécessaires à l’accomplissement de ses tâches et est entouré par le Conseil de Maäsbera, composé d’Ashkaä qui l’aident et le soutiennent. Il doit régulièrement rendre des comptes au Souverain.

Les Maäshbei sont considérés comme les plus méritants des Orishas. Il n’est pas aisé de se hisser à ce rang : il faut démontrer sa valeur au prix de mille et un efforts. Les Orishas n’apprécient pas les ambitions dévorantes, au point de faire chuter les individus simplement avides de pouvoirs. Un Maäshbei doit œuvrer pour le bien-être de la race. Dans la majorité des cas, les Maäshbei sont élus par le Roi car au sein de ce peuple, on estime qu’un gouvernement doit être uni pour parfaitement fonctionner. Une fois choisi par l’Eshü Legba, l’Ashkaä doit passer les Epreuves de Dieux afin d’obtenir les faveurs des Protecteurs de la Race. Les Epreuves des Dieux sont composées de trois tests, l’une étant dédiée à Zénithaär, l’autre à Kimahri et la dernière à Delta. Ce passage est très difficile et éprouvant : certains échouent et perdent la vie. D’autres parviennent à remporter les épreuves et à devenir un Maäshbei, mais ressortent profondément marqués par ce qu’ils ont vécu. D’après les croyances, elles sont faites sur mesure par les Dieux pour tester un candidat et le pousser dans ses retranchements. Il n’existe donc aucune règle en la matière. Rien n’est impossible. Tout est permis.

D’après les croyances du Peuple des Orishas, l’Eshü Legba [Niveau VI] ne peut être qu’un Kehaä puisqu’il est indispensable que le Souverain soit l’Elu des Trois Protecteurs du Royaume. Le Roi est considéré comme un être sage et bienfaiteur, aux intuitions remarquables et aux jugements justes. Il est écouté dans la moindre de ses paroles, pour être un véritable exemple pour tous les Orishas. Son Troisième Œil est devenu changeant : sa couleur varie selon les instants, sans logique apparente. Il est impensable qu’une dictature se mette en place, au sein de la race : Delta interviendrait pour chasser l’usurpateur du trône qu’il a volé, avec l’appui et le soutien de Kimahri et de Zénithaär. Le Roi ne peut pas être un inconnu, venu des tréfonds d’une contrée pour s’emparer de la couronne. Il a forcément œuvré, presque toute sa vie, pour le bien-être de la communauté : il est à son poste pour continuer sa tâche, avec davantage de moyens. Son ascension est quasi naturelle, aux yeux des Orishas : il obtient la place qu’il doit avoir. Ainsi, il n’est pas question de devenir Monarque par la ruse, la perfidie ou le meurtre. Un Eshü Legba est nommé par Delta dans l’une des hypothèses suivantes : la mort naturelle ou accidentelle de son prédécesseur, sa destitution volontaire ou son éviction par Delta lui-même. L’assassinat d’un Eshü Legba entraînerait une période de trouble appelée la Mhuü : il n’y aurait plus de roi mais Delta au pouvoir, qui mènerait le Peuple à accomplir la vengeance royale. Une fois le coupable puni, il nommerait un nouveau Souverain.

Traits spécifiques : Les Orishas possèdent plusieurs particularités physiques, qui permettent de les distinguer des autres peuples des Terres du Yin et du Yang. Tout d’abord, cette race est majoritairement composée d’individus à la peau mate, basanée ou noire. Il est plutôt rare de croiser des Orishas au teint pâle et clair, même si le cas se présente parfois, à force de métissage. Surtout, les Orishas ont tous les yeux vairons, ainsi qu’une petite pierre de couleur placée sur le front, entre les sourcils. Il s’agit du Troisième Œil. Cette pierre est très précieuse, pour les Orishas. Presque sacrée. Cependant, elle n’est ni inviolable ni invulnérable : elle peut être endommagée, voire brisée. Ces atteintes ont de graves incidences sur les pouvoirs des Orishas, ainsi que sur la santé de leur esprit. Fêlée, une pierre peut mener à la démence. Brisée, elle rend l’Orisha aveugle et irrémédiablement corrompu par la folie. De ce fait, s’en prendre à la pierre d’un Orisha est considéré comme un crime abominable, jugé et puni aussi sévèrement qu’un meurtre.  

Les Kenhsa : Il s’agit simplement du peuple commun des Orishas. En apparence, ils semblent mener une existence simple. L’éducation n’est obligatoire que jusqu’au quinzième anniversaire d’un individu et ils sont nombreux à s’arrêter à ce stade pour commencer à travailler. Dans la majorité des cas, les Orishas se tournent vers des métiers manuels : l’artisanat, les champs, l’élevage. Cependant, les Orishas forment aussi de merveilleux médecins et guérisseurs, ainsi que de talentueux hommes de droit et de loi. L’argent n’est pas un frein à la réussite, pour les individus jugés prometteurs : ils obtiennent des bourses, accordées par la Couronne pour accomplir leur destin dans le domaine qui est le leur. D’autres Kenhsa sont appelées Les Voix : ce sont les prêtres et les prêtresses de Zénithaär, Kimahri et Delta. Les Mains sont le personnel religieux, qui viennent en aide aux Voix. Etre un Œil est un véritable honneur, très largement rémunérés par la Royauté. Un Œil est à la recherche des Kehaä. Il est aussi chargé de leur protection, de leur éducation et de leur apprentissage. Un Œil est responsable des Kehaä qu’ils découvrent. Les échecs ne sont pas tolérés et la punition est sévère, en cas de perte d’un Kehaä. Une seule chose est certaine : les Orishas ne tolèrent pas l’oisiveté et chacun doit travailler afin de contribuer à la grandeur du peuple, à l’œuvre de Delta.

Les Kehaä : Ils sont aussi appelés les Elus – parfois les Soldats – de Delta. Ce sont des Orishas assez particuliers, détenteurs de dons spécifiques. Ils possèdent les Sereëkim, autrement nommés les Grâces de Delta ou le Deuxième Don. Les Sereëkim sont des bras invisibles : ils ne peuvent être perçus par personne, mais sont ressentis par les Orishas. Il n’existe pas vraiment de règles concernant les Sereëkim : chaque Kehaä est unique. Dans les croyances populaires, il y a deux signes de puissance pour les Kehaä : le nombre de bras invisibles ainsi que leur taille. Nul ne sait réellement si cela est vrai, mais il est en tout cas plus délicat de manier un grand nombre de bras, et plus difficile d’être précis avec une longueur trop imposante. Les Kehaä sont des individus sacrés. Il est interdit de leur faire le moindre mal, et chaque offense puni par les lois des Orishas est aggravée, concernant un Kehaä. Les Kenhsa doivent obéissance aux Kehaä, sauf les membres de l’Œil et de la Voix, qui sont des guides et des appuis pour eux. [Contrat administratif pour être un Kehaä. Nombre de Sereëkim et longueur définis par l’administratrice de la race. Obligation de le prendre en pouvoir de base.]

Le Temple de Leëcha : Le Temple de Leëcha est le principal lieu de culte du Peuple des Orishas. Il situé au cœur de Megido et est de construction plutôt récente : il a été inauguré au Début de la Conciliation, juste à côté du Palais. Le Temple de Leëcha est particulièrement imposant, et d’un luxe assez inédit pour les Orishas. Il s’agit du siège du culte de Zénithaär, Kimahri et Delta. C’est là que les Voix se réunissent, autour du Souverain, pour prendre les grandes décisions. Mais le Temple de Leëcha ne se limite pas à un lieu de croyance ou simplement dédié aux grands évènements. Certaines parties ne sont pas accessibles au public : celles réservées aux Kehaä, durant leur apprentissage. Chaque Œil est responsable d’un morceau du Temple de Leëcha, où il s’occupe des Kehaä qu’il a trouvé. Les Kehaä doivent apprendre à manier leur Sereëkim avant de pouvoir quitter le Temple et accomplir les volontés de Delta. Ils ne peuvent sortir, à vrai dire, qu’après l’autorisation de son Œil, qui le juge prêt. Une fois ce passage franchi, l’Œil n’est plus un supérieur pour le Kehaä, mais un soutien, un second.  

Saäba'Lohu : Autrement appelés les Dons du Troisième Œil. Tout d’abord, les Orishas possèdent une vue particulièrement aiguisée : ils sont capables de voir loin et peuvent détecter les dangers et les pièges d’un environnement. Ensuite, il est très difficile de mentir à un Orisha ou de le tromper, car ils sont dotés d’une perception qui va au-delà des yeux. Ils ont une intuition hors du commun, une façon de voir différente des autres peuples des Terres du Yin et du Yang. Ils ressentent les impostures, les inventions et les sournoiseries. Ils peuvent même percer à jour les pouvoirs d’invisibilité ou de changement d’apparence, et les plus doués peuvent ressentir la présence des esprits ou des intrusions magiques, comme un espionnage mené par un artefact. Ce don explique pourquoi les Orishas sont si doués dans les métiers de la justice ou de la médecine : ils discernent la vérité des mensonges, et peuvent percevoir les maux du corps d’un individu, même ce qui ne peut normalement pas être vu ou encore les tourments de l’esprit.

Nesh'Baäsa : Dans un premier temps, les Orishas sont capables de discerner les liens qui unissent les individus, grâce au Troisième Œil. Ils peuvent deviner les affections, les rivalités, les amours et les trahisons. Ils perçoivent ce qui lie deux ou plusieurs individus entre eux, sans toutefois pouvoir connaître les détails de l’histoire. Ils savent simplement la nature du lien. Ensuite, les Orishas peuvent manipuler ces liens de manière immédiate et temporaire, afin de servir leurs intérêts. Par exemple, un Orisha peut briser l’amour dans un couple ou tisser une passion entre deux étrangers. Il peut semer la zizanie entre deux frères qui s’entendent parfaitement, ou les forcer à s’apprécier alors que ce n’est pas le cas. Ce pouvoir ne fonctionne qu’en présence de l’Orisha et s’annule lorsqu’il s’éloigne de façon trop importante. Nesh'Baäsa comprend le contrôle des émotions.

Hanha'Thü : Les Orishas sont d’excellents menteurs et manipulateurs, qui usent de leurs talents pour servir les intérêts de Delta. Ils sont capables de dissimuler leurs mensonges aux individus des autres peuples, ainsi que de manipuler ce qu’ils ressentent et perçoivent, comme l’aura. Les Orishas ont aussi la possibilité de changer leur apparence, de manière particulièrement convaincante : le Troisième Œil – qui disparait lors des modifications – permet de faire croire en une race qui n’est pas celle de l’Orisha, mais ce dernier ne détient nullement les pouvoirs de la race à laquelle il prétend appartenir. Ce n’est qu’une manipulation de la perception. Ce pouvoir permet aussi d’inspirer plus aisément confiance, d’être plus facilement cru lorsque des fables qui peuvent être racontées.

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