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 C'est l'amère qui prend l'homme [Clio Azmog & Yiurshii]

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Mer 10 Jan 2018, 20:02



Précaution d'usage:




J'avais arrêté de compter le nombre de fois où j'avais déplié et replié ce vélin tellement usé qu'il semblait provenir d'une autre ère. Après tout, j'avais pris ma décision m*rde à la fin. Pourtant, pourquoi j'avais cette foutue boule au ventre comme quand j'dois pisser alors qu'j'suis en plein cambriolage ? Enfin nan, c'pas pareil mais l'idée était là : ça puait au bout du chemin et j'y allais la gueule au vent et le sourire aux lèvres en prime.

Il fallait dire que ce soit-disant trésor manuscrit que j'avais volé qui était entré en ma possession parlait d'herbes aux vertus aphrodisiaques, hallucinogènes mais surtout addictives pour les petits imprudents. Or, les imprudents, je les reconnaissais à dix lieues à la ronde car j'faisais partie du lot.

J'rencontrais deux problèmes pourtant dès le départ : l'endroit se trouvait au beau milieu d'une mer ni plus ni moins surnommée comme "maudite" - bah voyons - mais aussi je devais trouver qui m'accompagnerait dans ce périple à la mords-moi-le-nœud. J'm'étais renseigné dans un premier temps sur cette mer maudite et son nom n'était pas usurpé : fallait pas la faire ch*er parce qu'elle grouillait de sal*peries en tout genre prêt à t'bouffer l'bout de gras avant même d'avoir fini ton éternuement. Pour limiter la casse, il fallait trouver le bon équipage et qui dit bon dit cher. Fallait bien tenter des coups risqués pour ptêt gagner gros en bout de course.

Je quittais mes quartiers pour arriver dans la salle commune où tout mon hétéroclite de groupe m'attendait. Je leur avais parlé de mon projet et les réactions avaient été diverses : certains étaient aussi enthousiastes qu'un toucher rectal, d'autres se contentaient d'opiner parce qu'après tout, j'étais l'chef et enfin entre les excités d'aller voir du pays, les silencieux neutres achevaient l'tableau de ma fine équipe.

- Bon, j'ai parlé avec le capitaine hier, on met les voiles demain matin. Quelques brouhahas en guise de commentaire que j'effaçais d'une main levée. Je n'avais pas terminé. J'vais pas partir seul et faut que j'confie les rênes de mon affaire à quelqu'un qui fera pas tout foirer l'temps j'm'absente. Si vous merdez ça va ch*er des homards à mon r'tour croyez moi.

J'avançais de quelques pas, m'approchant de l'âtre de la cheminée d'où crépitaient quelques flammèches vivaces. Me retournant enfin pour faire face à l'assemblée, j'annonçais ma décision.

- J'irai avec Clio là-bas, même si ce "là bas" est aussi flou qu'un Dalithaë en plein brouillard. Je regardais les réactions de chacun, m'attardant plus longuement sur "l'élue". Pour information, j'm'en cogne un peu de ce que vous pensez d'mon choix. J'préfère l'avoir à côté d'moi pour plein d'raisons, la première étant qu'une présence féminine peut parfois résoudre bien des problèmes qu'un homme ne pourrait pas. Bon ça c'était la seconde raison mais ils avaient pas b'soin d'le savoir. Princesse, prépare ton paquetage, le strict minimum, le voyage va durer au minimum une semaine si la chance est avec nous.

Je ne laissais le temps à personne de chouiner et quittais immédiatement notre base. Inspirant un grand coup de l'air puant de Sceptelinôst, je ne pouvais plus reculer à présent. Me v'là embarqué dans une galère pour une galère, la bonne blague.

- Dans quelle m*rde tu t'es fourré ?... me surpris-je à murmurer.

Le lendemain matin, sac de jute par dessus l'épaule où j'avais soigneusement choisi en plus des vêtements divers objets utiles, j'attendais près de l'embarcadère celle qui se faisait attendre. C'était une habitude chez elle, j'avais arrêté de m'en formaliser. Elle pouvait me poser un lapin cela dit mais elle saurait que je le prendrai mal. Disons plutôt que nos parties de jambes en l'air prendraient certes fin, mais notre collaboration qui globalement était fructueuse pour les deux parties. Je n'savais pas laquelle des deux me ferait l'plus ch*er. Elle avait beau être insupportable, j'l'avais dans la peau cette saleté. J'pensais pas être coincé côté galipettes, mais elle savait faire des trucs mes aïeux. Ouaip, y'avait pas à tortiller du cul pour ch*er droit, sa position du Tambour toujours quand on était au pieux me manquerait trop ....

Aussi je ne pus réprimer un sourire quand je vis sa silhouette se dessiner le long de la berge. Avec un "b".

Post n°1 : 790 mots.
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Mer 17 Jan 2018, 00:05

« Chère mère, tout va pour le mieux dans l’Archipel d’Aeden. Je me suis fait des amis intéressants. Ta compagnie me manque, ainsi que celle de l’Impératrice Blanche. J’ai entendu dire qu’elle serait au palais d’ici quelques lunes, invitée de la Reine des Glaces. J’ai peiné à le croire. J’espère qu’elle va lui planter une fourche en plein cœur au beau milieu de la réception. ». Clio sourit en posant la plume sur le buvard. Elle mentait à sa mère. Elle mentait à Edwina également. Quand les deux femmes s’en rendraient compte, elle risquait de passer un sale quart d’heure. Il avait été décidé qu’après la découverte de son appartenance à la race des Lyrienns, elle devrait vivre à Aeden. Sauf qu’entre temps, elle avait rencontré Yiurshii et qu’elle avait décidé de le suivre dans ses folles aventures. La jeune femme se demandait souvent où l’expérience la mènerait mais elle espérait aussi loin que possible. Elle devait impressionner son paternel, paternel qui ignorait tout de son existence. Aussi, puisqu’elle était convaincue que l’Ultimage était sa véritable génitrice, cela faisait deux Souverains à convaincre. Elle serait leur fille légitime et serait reconnue comme telle, un jour ou l’autre. « Les Lyrienns du feu sont tous d’accords sur le fait que la Glace sera bientôt brisée et qu’un remplaçant viendra ravir le trône. Je l’espère d’un élément neutre. ». Car, après tout, même si elle revendiquait les belles couleurs rougeoyantes des flammes, elle se connaissait trop bien – et pensait par là même connaître ses semblables – pour croire qu’une Ère de paix serait envisageable si le Feu prenait la place de la Glace. Comment savait-elle tout ceci ? Eh bien, Sceptelinôst regorgeait d’informations pour qui savait chercher. Ce n’était pas son cas mais le tout était de savoir où demander. Bien entendu, elle était aussi charismatique qu’une moule visqueuse sur un rocher mais elle ne s’en apercevait pas, trop rongée par un orgueil on ne peut plus démesuré. « J’espère que tu vas bien et que tu feras un nouveau mariage bientôt. Il n’est jamais agréable d’être seule et tu as déjà fait assez pour moi. Pense à toi un peu ! Embrasse l’Impératrice Blanche pour moi si tu la vois. ». Elle termina son courrier et demanda à ce qu’il soit envoyé dans la journée.

Elle avait écrit la lettre le matin de la veille du départ et, depuis l’annonce de Yiurshii, autant dire que la jeune femme aux cheveux flamboyants voyait cela comme une sorte de trahison à son égard. Elle était de mauvaise humeur. Avait-elle la tête d’une navigatrice, parcourant les Mers et les Océans ? L’eau lui faisait peur. Que se passerait-il si elle tombait dedans ? Mourrait-elle ? Sans doute aurait-elle eu une réponse à donner si elle avait obéi à sa mère et s’était rendue à Aeden pour apprendre ce qu’être une Lyrienne signifiait vraiment. Elle espérait que la mission valait le coup et qu’ils trouveraient quelque chose qui aurait l’avantage de les rendre riches, voire célèbres.

Comme Clio aimait se faire attendre, elle passa un temps considérable à se pouponner, couvrant ses lèvres d’un rouge écarlate en parfait accord avec son haut. Celui-ci était d’ailleurs bien trop échancré au niveau de la poitrine pour que n’importe qui ici présent envisage qu’elle puisse bientôt partir en mer. Elle portait un pantalon moulant dans lequel elle se sentait digne d’une Reine. Aussi, sa démarche se voulait féline, ses hanches se dandinant de droite à gauche. Elle devait être ridicule en réalité mais dans son esprit, elle était on ne peut plus désirable. Quand elle arriva devant Yiurshii, elle fit une moue en signe de bonjour. « J’espère que ça vaut le coup. » fit-elle après quelques secondes. Quand elle le voyait, elle avait envie de se servir de n’importe quel support pour s’allonger et le laisser la prendre. Seulement, son orgueil l’empêchait de le lui avouer. Après tout, il devait un minimum la courtiser, elle, la fille de deux Monarques. La vérité était qu’elle se laissait faire au bout de quelques minutes après s’être imaginée résister. La réalité pouvait être bien subjective, tout dépendait de l’œil de celui qui la contemplait. « Donc, si j’ai bien compris : nous montons à bord d’un navire qui nous conduira tout droit dans la Mer Maudite à la recherche d’une île sur laquelle il pourrait y avoir, hypothétiquement, des plantes servant à faire de la drogue ? Tu as intérêt à me courtiser et me faire jouir pendant des lunes pour faire passer la pilule. ».
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Mar 23 Jan 2018, 21:39




La voilà donc qui arrivait donc avec son joli minois de princesse capricieuse. Je me doutais bien que cette traversée au milieu de l'Océan n'allait pas lui plaire du tout. Elle avait besoin de son confort, de ses habitudes et ses délicates attentions quotidiennes. D'un autre côté, tant qu'elle tirerait profit de mon commerce elle devait mettre la main à la pâte. Enfin me concernant, c'était plutôt autre chose que ma main dans sa .... tssss, un peu de romantisme Yiurshii voyons.
À ma décharge, rien en elle ne respirait le fleur bleu. Elle n'aimait pas les palabres qui n'étaient pas suivies d'effet, elle était une libido ambulante où le moindre sous entendu innocent était vite mal interprété. C'était aussi ça que j'aimais chez elle.

- J'en sais rien si ça, ça vaut l'coup, mais j'connais un coup qui vaut qu'tu viennes par contre. Que j'me sois pas ruiné à payer une cabine individuelle pour rien par dessus l'marché. Alors qu'elle me dépassait, je pivotais en direction du pont du navire en saisissant la croupe de mon associée. La poussant un peu de l'avant avec cette prise, mon index s'égarait un peu plus en explorateur avant qu'une petite claque sur les fesses finit d'annoncer les festivités.

Une fois que le Capitaine nous eut montré notre cabine, je constatais que le lit était une place seulement. Fallait pas trop en demander sur un rafiot. Hmm. Nous connaissant, nous n'allions de toute façon pas beaucoup dormir avec aussi peu d'espace. Ouaip, ta lune va jouir avec aussi peu d'espace c'est sûr. La classe Yiurshii, la classe avant tout.

Je posais mon sac aux diverses bricoles contre le bord de la couchette, m'étirant tout du long alors qu'au loin, le Capitaine hurlait des ordres à ses marins : le départ était imminent.

- Pour répondre à ta question, c'est exactement ça oui. Généralement au plus c'est rare, au moins c'est facile à trouver. Il est question de drogues aphrodisiaques, addictives ou encore au fort potentiel hallucinogène. De bien meilleure qualité que ce que l'on vend jusqu'à présent. Du coup, j'doute fort qu'il faille juste gambader à poil dans les champs et juste s'baisser pour en cueillir mais ça vaut l'coup d'essayer.

Le bateau craquait un peu partout, à se demander presque comment il restait d'un seul tenant  le temps de la traversée. Je n'avais pas spécialement le pied marin et ce même en vivant près d'un port. Je savais nager, je connaissais le minimum en navigation mais ça s'arrêtait là. Rien de tel que la terre ferme. Je sortis de mon sac une bouteille de champagne que je montrais à Clio. Ne me dis pas que je ne pense pas à toi hmm ? Tout en servant deux coupes, j'avais pu tester ses propriétés magiques : outre le côté infini du breuvage, la gueule de bois me fuyait au contraire des convives à qui je proposais ce nectar. Or une Clio bien pompette c'était une Clio plus débridée encore qu'à l'accoutumée : la nuit promettait d'être torride.

Levant mon verre pour trinquer avec elle, je tâchais de susciter son entrain pour l'aventure. Si nous parvenons à trouver en quantité suffisante plusieurs drogues, je t'achèterai de la lingerie fine chez le vendeur le plus cher de la région. Je me ferai un devoir de t'accompagner pour te donner mon avis sur tes choix. Glissant un sourire entendu, je bus une longue gorgée de ce champagne décidément excellent. Sers toi quand tu l'veux, on en manquera pas.

Au moment de payer la traversée - un prix indécent quand j'y pensais - j'avais mis les choses au clair avec le Capitaine : la Dame était avec moi et il était préférable s'il voulait garder son équipage entier et en un seul morceau qu'ils gardent leurs cure-dents bien au chaud. Je savais cependant que le problème ne proviendrait pas uniquement des hommes d'équipage. La mistinguette avait le chic pour créer des problèmes liés à son physique. Difficile de résister avec des tenues échancrées et moulantes à souhait. J'devais en faire des jaloux et p*tain qu'j'en étais fier. Quoiqu'il en soit, il était prévu que nous soyons débarqués sur un côté de l'île abordable avant qu'ils ne poursuivent leur périple. Ils seraient payés le reste du prix lors du retour en venant nous rechercher. Nous avions estimé entre deux et quatre jours selon les conditions météo de la traversée.

La mer était d'ailleurs agitée, des lames venant se briser contre la coque. Les marins semblaient compétents - nan ils l'étaient en fait - mais les caprices des océans faisaient de nous pauvres bipèdes terrestres bien peu de choses. Si nous tombions entre les mains des Ondins, nous ne ferions pas un pli. Mon champagne n'y changerait rien à la donne ! Nous avions aperçu au loin, dans le creux d'une vague qui me mettait mal à l'aise de par sa hauteur, une créature dont le regard jaune qui nous transperçait de toute part transpirait le mal. La chance nous aidant, un cétacé assez imprudent pour passer à porter de ses tentacules fut happé comme un fétu de paille, nous laissant le répit et le temps nécessaire pour nous éloigner de ce danger à l'état pur.

- Bordel, j'commence à douter d'plus en plus d'ma super idée, soufflais-je à Clio. C'était pas tout d'trouver des herbes, si on bouffait les pissenlits par la racine ça nous f'ra une belle jambe.

- Hé, r'gardez par là-bas, v'là votre destination, nous fit le Capitaine. Posant la tranche de ma main au dessus des yeux pour les cacher du soleil, je finis par apercevoir un bout d'terre au milieu de nulle part. J'savais pas pourquoi, mais l'odeur des emm*rdes à venir supplantait déjà celle des embruns.


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Sam 03 Fév 2018, 16:18

Clio était normalement encline à toutes les folies. Elle aimait baiser. Pas avec tout le monde cela dit. Parfois, elle écartait les cuisses simplement pour rajouter un nom à son tableau de chasse, pour se convaincre elle-même que ce type qui la pénétrait aussi mal que possible et possédant un pénis dont personne n’aurait pu se vanter, tout comme sa tête d’ailleurs, était l’une de ses nombreuses conquêtes. Le fait est qu’elle était trop orgueilleuse pour réaliser que personne n’aurait voulu de la plupart de ses amants. Elle n’était pas moche, loin de là même, mais elle ne possédait aucune prestance qui aurait donné le moindre éclat à cette beauté qui, au final, n’était remarquée que par les plus vilains et par ceux qui avaient l’œil. Yiurshii faisait partie de ces derniers et le sexe avec lui avait un goût bien différent. Il savait provoquer chez elle cette sensation délicieuse au niveau du bas ventre et la faire envisager bien des folies. Pourtant, cette fois, il devrait s’abstenir. Elle aurait aimé continuer leur petit jeu, le pousser à balader son doigt bien plus en profondeur une fois sur le navire mais la réalité de sa condition la rattrapa bien vite. Au début, elle resta silencieuse, écoutant l’homme en essayant d’oublier le mal être qui s’était éveillé en elle. Le fait est que ce qu’il disait lui paraissait soudain secondaire. L’eau sous leurs pieds, pas directement certes, mais non loin, faisait chavirer sa raison. Dans son esprit, elle était en train d’imaginer tous les scénarios « catastrophe » qui pouvaient survenir en pleine mer : le fait de se retrouver au beau milieu d’une tempête, le fait de se faire attaquer par des Sirènes, le fait que le navire ne soit pas si étanche que ça au final… Et puis, connaissait-il réellement ce capitaine ? Pouvait-il lui faire confiance ? Après tout, l’équipage pourrait essayer de les tuer durant le trajet pour les dépouiller de leur richesse. Elle n’avait rien de valeur sur elle mais, ça, ils ne le savaient pas. Les craquements de la coque n’étaient pas là pour la rassurer et le champagne fut le bienvenue. Elle n’avait pas l’intention de se mettre à quatre pattes mais simplement de se saouler pour réussir à dormir et oublier qu’elle avait dit oui à cette galère. Il n’aurait qu’à la prendre dans son sommeil s’il était à ce point avide. « Ouais. On en reparlera si on survit. Il faudra plus que de la lingerie fine à mon avis pour me redonner le sourire. ». Elle n’avait pas le mal de mer, elle était simplement dans un état de panique qu’elle avait bien du mal à contenir. Une fois bien ivre, elle se déshabilla, balançant ses vêtements ici et là. Contre toute attente, elle ne vint pas s’empaler sur le Réprouvé mais s’assit par terre, entourant l’un des poteaux du lit de ses jambes et ses bras, comme une sorte de koala attaché à son arbre. Le bois fiché entre ses seins, elle se sentit soudain mieux. Dans tous les cas, elle ne bougerait plus d’ici car il lui semblait que c’était le seul endroit sûr du navire ! Ce qu’il se passait dehors ? Elle s’en fichait totalement.

Les jours passèrent de façon assez étrange dans l’esprit de Clio. Elle s’endormit par terre mais se réveilla dans le lit. Quand elle était en état de se lever, c’était pour se jeter sur le champagne ou la nourriture. Elle répondait machinalement à tout ce qu’on lui disait et se laissait un peu manipuler pour le reste. Saoule, elle allait aux toilettes quand elle en avait envie, parlait à Yiurshii pour lui dire des choses qui devaient ressembler à des compliments plus ou moins sages, sur lui, son physique, son pénis, ses doigts, noyés dans des remontrances quant au fait qu’il les avait menés vers la fin de leur existence et qu’ils ne reverraient sans doute plus jamais la terre ferme. Elle lui parla sans doute de sa mère et de l’Impératrice Blanche, d’Aeden où elle devrait normalement être à l’heure actuelle et de tout un tas de choses sans queue ni tête.

L’air frais du pont lui fit reprendre un peu de sobriété. Elle était nue, enveloppée dans l’un des draps du lit avec le fameux poteau de ce dernier dans les bras. Il avait été arraché sans qu’elle ne se rappelle ni comment ni par qui. Le mal de tête de la Lyrienne n’annonçait rien de bon et une partie du voyage ne figurait clairement plus dans sa mémoire. Les effets de l’alcool y étaient pour quelque chose, sans aucun doute. Quand le capitaine annonça la terre, elle regarda dans la direction indiquée. La terre… elle aurait tout donné pour y être déjà car l’étendue d’eau qui les séparait d’elle ne lui disait rien de bon. Le brouillard commença à se lever, barrant rapidement toute visibilité et elle s’accrocha à Yiurshii comme pour le supplier de faire quelque chose.

Quand elle sentit, quelques temps après, la terre frôler la cale, elle eut une fausse joie. « Hum… Il semble que la profondeur de l’eau n’est pas assez grande pour qu’on aille jusqu’à l’île… Soit on attend un peu, que la marée arrive, soit vous allez devoir y aller en barque. ». En barque. Ha… ha… ha…
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C'est l'amère qui prend l'homme [Clio Azmog & Yiurshii]

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