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 [LDR Ombres] - Échec et mat

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Mar 20 Sep 2016, 00:10



Échec et mat


[LDR Ombres] - Échec et mat 696888LDRombres

Les Ombres murmuraient, encore et toujours. La déprime qui était la leur avait fait place à un état bien plus favorable mais, au fur et à mesure, des interrogations se posaient. Celles qui avaient acquis une certaine puissance envisageaient leur état nouvellement acquis – état qu'elles pouvaient par ailleurs déjà atteindre auparavant en usant de leur magie – comme une sorte d'illusion dommageable au Monde. Si l'équilibre avait, jusqu'ici, toujours été préservé, n'y avait-il pas une raison ? Oh bien entendu, choisir un camp était primordial et l'espoir d'améliorer leur condition pesait sur la balance de ce choix mais... Qui leur disait que Sympan ne les punirait pas de l'audace qu'elles avaient eu d'accepter de se rebeller contre un système si vieux que nul être ne pouvait en conter le commencement ? Certaines Ombres se posaient des questions sur l'Esprit de la Mort. Comment avait-il pu les libérer si facilement ? Toutes les justifications données éveillaient la curiosité. Sympan était-il à l'origine d'un tel pouvoir, lui que personne ici n'avait aperçu ? Dans ce climat étrange, entre la douce illusion d'un statut presque vivant retrouvé et l'ombre du doute d'un avenir aussi radieux, certains esprits commençaient à s'échauffer. Beaucoup prônait l'avènement de Sympan mais quelques divergents commençaient à se faire entendre. Le plus souvent, il s'agissait d'Ombres puissantes qui avaient pu retrouver une paix certaine grâce à leurs dons. Ces dernières avaient compris depuis des siècles que la punition du début, celle qui existait aux premiers instants de cette réincarnation maudite, était vite balayée par les avantages conférés. Certes, les émotions n'étaient qu'illusions puisqu'elles dépendaient de la magie. Cependant, les émotions n'étaient pas, de base, totalement subjective ? Une situation n'était-elle pas vécue de la même façon suivant l'individu qui la vivait ? Peu importait que la magie soit à la source de leurs émotions. L'important était que ces dernières paraissent réelles et que le bonheur puisse de nouveau naître en leur cœur.

Il y eut une sorte d'explosion, quelque chose qui retentit en plein cœur du Royaume des Abîmes. Entouré de ténèbres, un homme se redressa. Il semblait qu'il portait tout le mal de ce Monde sur ses épaules. Un instant, sa respiration rauque put se faire entendre de toutes les Ombres présentes autour. Il plissa les yeux, fixant quelques coupables. Il les avait entendu, penser que Sympan n'était pas la solution. Pourtant, il le promettait, si les actes de ces dernières faisaient pencher la balance, il ferait de leur existence un véritable cauchemar. Edel avait beau aimer ce peuple, parce qu'elle avait un jour gouverné et ressenti leur était, elle n'était pas la seule. Gardien du Sceau des Rêves, il avait expérimenté ce statut si particulier. Pourtant, il avait su l'apprécier. Il suffisait d'être assez puissant, de contribuer petit à petit à l'entreprise de la mort et de la vie pour retrouver un semblant d'existence tout à fait normale. Les Ombres de bas niveaux n'étaient que des victimes à ses yeux. Il avait été ainsi, un moins que rien sur lequel la fatalité avait aimé se défouler. Pourtant, il avait vaincu cette faiblesse. Rien ne lui avait été donné à la naissance. Il avait construit ce qu'il était. « Cela suffit ! » dit-il simplement. Pourtant, la menace était bel et bien palpable. Il n'était pas là pour jouer. Après le chaos qu'il avait créé en Enfer, il n'avait pas l'intention de s'arrêter là. Sympan devait gagner et, selon lui, il n'y avait pas d'autres alternatives. Il avait réuni le Cristal Maître dans un futur qui n'existait plus. Il savait. Outre son opposition avec Edel, il y avait bien d'autres éléments qui lui dictaient ce choix. Pour le reste, il l'ignorait. Pourquoi le Créateur ne se montrait pas ? Était-il aussi puissant que par le passé ? Qu'adviendrait-il des terres après son retour ? Y aurait-il au moins un retour ? Toutes ces questions devaient demeurer sans réponse. Néanmoins, lorsqu'il regardait les Ætheri qui existaient, ces derniers le dégoûtaient au plus haut point. Sans doute était-il orgueilleux mais, pour lui, il ne s'agissait que de profiteurs qui, non contents d'avoir déjà atteint les sommets de leur vivant, avaient décidé de devenir bien plus puissants encore. Lui pensait différemment, quand bien même il défiait Edel. Ce serait sans doute leur dernier combat quoi qu'il en soit. « Finis de jouer. Comme l'Esprit de la Mort l'a si bien dit, vous êtes l'un des peuples les plus puissants de ces Terres. Puisqu'il a levé ce qui vous entravait, il est temps d’œuvrer à la gloire de Sympan. Tuez tous les pro-Ætheri qui croiseront votre route. Vous en avez le pouvoir. ». N'était-ce pas cela que beaucoup demandaient ? Un libre arbitre ? La possibilité de choisir ? Il sourit. « Celles d'entre vous qui le veulent peuvent éliminer des pro-Sympans mais je vous assure que ce que vous avez connu jadis, votre malédiction, sera d'autant plus horrible à l'avenir si les Ætheri venaient à gagner. ». Comme s'il n'avait été qu'une illusion, son corps se déforma et se transforma en un énorme corbeau fait de ténèbres qui disparut. Peu importe qui se trouvait aux alentours, peu importe la puissance, la peur ressentie était palpable. Le message était clair et il allait se répercuter, partout. Edel avait voulu jouer, elle verrait qu'il était plutôt doué, lui aussi, aux échecs. Échec et mat.

889 mots

Explications


Bonsoiiir chères Ombres o/

Je vais un peu vous expliquer ce que j'attends de vous. Ça va être assez particulier parce que je ne vais pas vous demander de jouer votre personnage (c'est à dire que si vous êtes niveau trois et plus, oui, sinon non). L'objectif est donc de tuer en masse des Pro-Aetheri [vous pouvez choisir de faire le contraire mais tout dépend de votre alignement ^^ Je crois que toutes les Ombres sont pro-Sympan o.O]. Bref, voilà, donc si vous êtes niveau trois, vous pouvez jouer votre personnage et faire des suicides de masse et les niveaux supérieurs vous tuez de n'importe quelle manière n'importe qui donc voilà ^^ Comme les niveaux un et deux vont devoir jouer des PNJ (niveau trois ou niveau quatre), je vous demande de bien lire la fiche de race et, à la moindre question, de ne pas hésiter à la poser dans le sujet des questions (qui est fait pour comme son nom l'indique xD). Donc voilà... tuez o/ C'est gratuit, ça fait plaisir ! [Vous pouvez tuer pleiiiinn d'Anges sans soucis *O* Ils sont beaucoup, ça réduira un peu le nombre quoi !].

Voilà  [LDR Ombres] - Échec et mat 46 N'oubliez pas de bien ramener les âmes dans le fleuve une fois le travail fait ^^ On abandonne pas ses victimes comme ça ! Tu tu tu !

Seules les Ombres peuvent participer à ce rp. Vous avez jusqu'au 20 octobre 2016.

Gain(s)


■ Pour 900 mots : Un point de spécialité au choix
Ou
■ Pour 1300 mots (seulement si vous tuez des Pro-Aetheri) : La protection d'Ezechyel - Ce pouvoir vous permet de protéger une ou plusieurs personnes (dépendamment de votre magie) du simple fait de votre présence. Celle-ci ne peut pas mourir car elle n'est plus visible aux yeux des autres Ombres hormis l'Esprit de la Mort.

■ Pour 450 mots de plus : Un point de spécialité au choix (donc un total de 1350 mots ou 1750 mots en fonction du premier gain choisi).

Les points de spécialité sont doublés pour les compagnons qui en ont moins de vingt. Les pouvoirs sont identiques.

ATTENTION : Ce rp est un rp d'event donc vous devez attribuer un point de pourcentage à la fin de votre message.
Soit +1 à votre équipe, soit -1 à l'équipe adverse.
Veuillez à bien le préciser avec vos gains.

Récapitulatif des Gains



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Mar 20 Sep 2016, 22:32

Je regardais ma main, la faisant pivoter sur elle-même, changeant son axe pour l'observer sous toutes ses coutures. D'une simple pensée, je la fis disparaître, du moins la changer en une brume éthérée que je pouvais façonner comme bon me semblait.

Nous étions magie. Notre chair, notre sang, nos sentiments, tout n'était que Magie. Cela me plongeait dans de plus sombres et obscures réflexions à chaque fois que je me penchais sur la question. Pas "qui sommes nous ?..." ou encore "où vais-je aller ?", mais "Que suis-je". Avec un peu d'entraînement, quelques prédispositions et un peu de chance, il devenait aisé de modeler la Magie pour en faire une force élémentaire, une arme offensive, une protection ou encore un baume curatif. Mais à chaque fois, nous morcelions cette Magie, ne prenions qu'une infime part de son Tout pour en faire l'usage qui nous intéressait.

Mes discussions avec Yulenka avaient été l'un des vecteurs de cette introspection continue. Sa propre magie semblait s'être dotée d'une conscience, prenant des décisions à l'encontre même de sa propriétaire. Comment cela était-ce possible, comment un concept abstrait pouvait, d'elle-même, déterminer des actions concrètes ?

Tout ceci me fit me rendre compte à quel point nous étions ignorants. Les grands puissants de ce monde, du haut de leur splendeur, ne valaient guère mieux que des nouveaux nés depuis la création de cette terre et l'immensité des mystères qu'elle couvait en son sein. Nous autres les Ombres, nous étions une anomalie indispensable, un virus engoncé dans un carcan de règles strictes au motif d'un Équilibre qui nous échappait complètement. Notre race avait suivi aveuglément les ordres d'une entité supérieure dont les desseins étaient au delà de notre compréhension. D'une certaine manière, nous œuvrions pour un dogme qui causerait la perte du monde, sans même le savoir.

Je finis par refermer mon poing redevenu tangible, assis sur cette chaise en bois d'une facture des plus classiques. Et si je décorais cette habitation finalement ? La peindre dans des tons plus chaleureux, y accrocher des cadres, la meubler plus convenablement, bref, la rendre plus vivante ? A quoi bon d'un autre côté, personne ne viendrait jamais ici, Umbrae n'avait que peu de visiteurs, pour qui les splendeurs funestes de cette Cité s'effaceront une fois la porte principale franchie de nouveau. Seul l'Esprit de la Mort pouvait permettre aux vivants de se rappeler leur passage, du moins je le supposais. Établir une stratégie avec d'autres puissances pour qu'elles oublient tout de retour chez elles n'avaient proprement aucun sens. Il ne fallait pas que cette protection ait un défaut aussi handicapant.

Pourquoi pensais-je à ces futilités, pourquoi errais-je dans des absurdités qui n'importaient qu'aux vivants ? Peut-être parce que je nourrissais toujours cette envie d'en redevenir un, de ne pas tenter de jouir de sensations, d'émotions par l'intermédiaire d'une illusion magique. Qui décidait, entre mon essence et ma raison, de ce qui était bon ou mauvais, agréable ou rebutant, réel ou illusoire ? Je me pris le crâne entre mes mains, repoussant de peu l'envie de hurler cette  inassouvissable curiosité qui me poussait toujours dans des retranchements sans cesse plus profonds, et plus difficiles à m'extirper.

J'aurai pu y rester une éternité, mais une explosion sourde me sortit de ma torpeur. Le moins qu'on puisse dire, c'est que le silence était l'une des caractéristiques principales du Royaume des Abîmes. Il n'y avait pas de fêtes, de divertissements bruyants, d'éclats de rires ou de jeux cacophoniques d'enfants. Rien de tout cela. Jamais. Qu'un BANG puisse alors briser cette quiétude ne devait pas être anodin, et je me dirigeai avec hâte vers son épicentre.

Nous autres Ombres vivions de ce reflet de ténèbres qui portaient le même nom que notre race, mais ce qui se trouvait devant nous les faisaient presque craindre. Plongé dans un brouillard où la lumière peinait à se frayer un passage, un homme, la représentation d'un homme plutôt car la puissance qu'il dégageait n'avait rien de naturel. Quand il prononça les deux mots sortis de leur contexte, nous fûmes plusieurs à nous interroger sur le sens de cette introduction. Personne n'osa se risquer à lui demander plus d'explications, de peur d'attirer l'attention sur lui, et subir un sort peu enviable, même pour une Ombre. Quel était donc cette créature ?...

Fort heureusement, l'homme prit de nouveau rapidement la parole et de façon surprenante, évoqua notre Souverain comme s'il était dans ses confidences, comme s'il était présent lors du discours où nous avions juré sur le Livre notre allégeance à Sympan. Pourtant, une telle puissance ne serait pas passée inaperçue, à moins qu'il n'avait le pouvoir de l'inhiber ? Il réitérait l'aveu de puissance que nous détenions entre nos mains, et suscita très vite l'intérêt de toutes les Ombres présentes dans le Royaume. Nous pouvions faire que l'écouter, absorber ses paroles comme une parole sacrée et inviolable, tout, absolument tout, ramenait à cet homme qui investissait la place.

Les propos qu'il tint avaient le goût du sang. Il voulait que les Ombres prennent les armes, maintenant qu'elles n'avaient plus les chaînes qui les retenaient. Que nous soyons sous forme humanoïde ou fait de brume, nous craignions autant que nous allions suivre ces directives. l'Ordre par la Peur, voilà ce que cet inconnu était venu instiller dans nos âmes maudites. Il ne s'en cacha même pas, prédisant des souffrances sans commune mesure à qui viendrait aider le camp des Ætheri.

Vint l'heure des adieux, sans laisser le temps à quiconque de savoir qui il était, comment avait-il réussi à venir ici et repartir sans demander son reste. Cependant, l'animal de ténèbres qui apparut ne laissa guère planer de doute sur l'hypothèse la plus logique, mais aussi la plus improbable. Beaucoup ne purent se résoudre à accepter qu'il s'agit de Lui, mais tous eurent comme un coup de fouet pour agir dans le sang et dans la Mort, moi compris.

Je ne voulais pas me focaliser une fois encore sur la race que j'exécrais le plus, je voulais tuer utile, pas tuer "facile".
Je réalisais alors que pour une mort, je pouvais nuire à bien plus par effet ricochet. Oui, ce serait une excellente idée après tout ....

Je consultais ainsi les registres spécifiques à notre race, pour cibler mes proies d'une façon bien particulière. Nous étions Magie, et notre pire ennemi était finalement les humains. Si nous ne pouvions les approcher sans être affaibli par leur foutu Antimagie, nous pouvions les toucher indirectement, en affaiblissant leurs gardiens ailés, eux aussi vénérant les Ætheri. Après tout, ces parangons de vertus étaient aussi coupables que les autres d'entraver notre liberté. Il n'était pas question de faire un massacre, car si toutes les Ombres ici présentes tuaient à elle seule entre cinq et dix pro-Ætheri, les dégâts seraient considérables. Il nous fallait continuer d'agir sous le couvert du Secret. Cela ne voulait pas dire pour autant que nous devions rester cachés.

Avec les Anges, je trouvai vite une technique qui ne manqua pas de faire ses preuves. Je choisis des cibles faciles, celles dont le potentiel ne s'était pas encore développé, en tout cas pas à leur pleine puissance. Si tuer les puissants avaient des répercussions plus importantes, saper les troupes en devenir inquiétait tout autant. Les Archanges n'avaient pas le temps de s'occuper des menues tâches dévolues aux plus bas rangs, et sans la présence quasi permanente de ces Anges, les autres individus finiraient par se sentir abandonné, trahi par ceux-là qui s'étaient promis d'aider leur prochain.

La technique était toujours la même. Il me suffisait d'en localiser un, et anticipait son trajet. Certains d'entre eux ne savaient pas voler, ou seulement sur de courtes distances, aussi je conservais l'avantage de la terre ferme. Mon changement d'apparence m'était très utile. Je simulais, sous ma forme humanoïde, un être blessé, visiblement victime d'une agression récente et qui ne tarderait pas à rendre son dernier souffle. Un être qui ne pouvait être ignoré, dont l'Ange se devait de venir en aide. Je murmurais alors des propos à peine intelligibles, crachant de ce sang qui n'avait pas sa place dans ma bouche. Les Anges disposaient d'un pouvoir de soin, et il me suffisait de modifier l'apparence de mes blessures censées se refermer sur mes plaies béantes. L'illusion était parfaite. Je tendais alors mon bras vers le sien, lui demandant de m'aider à me relever. Je ne pouvais leur reprocher de ne pas avoir le moindre soupçon à leur égard, comment deviner que nous avions ce pouvoir de connaître la race de ceux qui nous entouraient, et bien d'autres choses utiles. Le guet apens parfait, ciblé, efficace et mortel. Alors qu'il empoignait mon bras, l'appui qu'il me tendait bien gracieusement me permettait de venir planter dans sa gorge la lame que je cachais dans la manche de mon autre main. Je tournais alors le manche de mon arme, faisant jaillir autant de bouillons de ce liquide carmin qu'un gargouillis d'incompréhension de la part de celui qui déjà commençait à trépasser. Si cela ne suffisait pas, je réitérai mes coups, inlassablement, son sang bien réel venant se mêler au mien bien illusoire.

La tâche était aisé quand nous étions dans un environnement peu peuplé. Le fait qu'il y ait du monde ne me gênait pas plus cependant. Autant marquer les esprits tant qu'à faire, montrer que dans cette guerre divine, choisir le mauvais camp était lourd de conséquence ; le mauvais camp, c'était celui où nous n'étions pas.

Je fis sensation quand, sous l'apparence d'un autre Ange, au corps lumineux à défaut de son aura spécifique, j'apparus dans le dos du bien réel grâce à son ombre, et lui trancha la gorge, en hurlant : MORT AUX TRAÎTRES, MORT AUX FAUX DIEUX ! laissant tomber le cadavre de la pauvre hère à mes pieds, levant la dague ensanglantée comme le fruit de ses pêchés. Après avoir collecté son âme, comme celles de toutes mes précédentes victimes, je disparus aussi vite que je m'étais montré, laissant les spectateurs dans le doute, ne pouvant pas croire qu'un Ange puisse en tuer un autre. Non, c'était impossible. Et si ....
Semer le doute produisait parfois autant de résultats qu'une tuerie en bonne et due forme. La peur et la suspicion pouvaient se propager plus vite que la pire des maladies contagieuses. Tous les moyens étaient bons pour affaiblir les rangs ennemis.

Pris dans une frénésie meurtrière, je finis ma sanglante tâche quand la dixième âme eut rejoint mon corps éthéré. Il était temps à présent de rentrer au Royaume, passant sous le temple des deux Ætheri pour me diriger vers le Fleuve des Âmes. Je les laissais plonger une à une les réceptacles de mes victimes, et je vis bon nombre d'autres Ombres en faire de même.

Visiblement la chasse avait été fructueuse.

La Vengeance est délivrance.
1 900 mots.
Gains : + 1 Sympan
La protection d'Ezechyel
- Ce pouvoir vous permet de protéger une ou plusieurs personnes (dépendamment de votre magie) du simple fait de votre présence. Celle-ci ne peut pas mourir car elle n'est plus visible aux yeux des autres Ombres hormis l'Esprit de la Mort.
+ 1 Charisme.
Merci pour le LDR dépressivo-sanglant !! o/
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Sól
~ Réprouvé ~ Niveau II ~

~ Réprouvé ~ Niveau II ~
◈ Parchemins usagés : 2030
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2016
Sól
Dim 16 Oct 2016, 16:08


Tu flânait tranquillement dans les couloirs poussiéreux de ta maison lorsqu'il vint t'importuner. L'esprit. Ta première victime. "Pourquoi ! Pourquoi m'avoir fait ça ! Vous n'aviez pas le droit !" Tu soupiras et, utilisant ton corps brumeux, tu flottas un peu plus loin, essayant de fuir pour ne pas écouter une fois de plus ses lamentations. Depuis qu'il était réapparut en tant qu'esprit, il ne cessait de te pourchasser pour obtenir des explications... Comprendre pourquoi tu avais fait une chose aussi injuste. Et puisque tu étais coincée entre ces murs, tu ne pouvais jamais lui échapper bien longtemps. Lui était enchaîné à toi, et il te poursuivait inlassablement pour que tu daignes lui répondre... Il ne se heurtait qu'à ton mutisme borné, mais ne semblait pas vouloir abandonner. Pas tant qu'il n'aurait pas eut ce qu'il pour chassait : des réponses... n'était ce pourtant pas évident ? Tu lui avait expliqué... Il avait pécher. Et il avait été puni par ta main.

Il réapparu juste devant toi, te barant le passage. Plus par réflexe qu'autre chose, tu te stoppa et le'contournant, agacée, même si tu n'en avais nullement besoin : ni lui ni toi n'était tangible. Tu te laissas glisser dans une autre pièce, où il te suivit. "Je ne peux pas comprendre ! Armanda... Vous... Elle aussi... Je veux dire... Vous l'avez tué ?" Tu claqua la langue, de plus en plus agacée. Ne pouvait-il pas te laisser tranquille ? Tout ce que tu demandais, c'était la paix. Que l'on te laisse tranquille, que tu cesses de resentir ce remord, cette froideur dans ton coeur... Tu saignais,  à l'intérieur, tu voulais hurler, crier, exploser, pourtant tu en étais incapable... Les seuls cris que tu pouvais produire étaient ceux destinés à punir les impurs, et tes yeux étaient desséchés, laisses sans l'arme à pleurer. Ne voyait-il pas que tu étais encore plus mal que lui ? Que la véritable victime, ici, c'était toi ? Toi qui devait vivre contre ta volonté, toi qui ne pouvais oublier les événements sanglants qui s'étaient déroulés ici.

Sa main essaya de se poser sur ton épaule mais passa au travers de ton corps translucide. Ce geste te barbouilla. Tu ne savais même pas que tu étais encore possible de ressentir cette sensation... L'homme se plaça devant toi, braquant son regard sur tes yeux. "Répondez moi ! J'ai le droit de savoir !" Tu le fixas en retour. Si tu avais encore eut une enveloppe charnelle, tu aurais sans doute tremblé de rage, mais la brume resta arfaitement immobile. "Le droit de savoir..." repetas-tu d'une voix froide. Un rire chatouilla ta gorge, mais'il n'avait rien de chaleureux, il était aussi effrayant que ton regard d'acier. "Tu l'as mérité... Voilà pourquoi..." Tu fis un pas en avant, il recula. "J'ai évité à votre veuve de bien plus grandes douleurs encore... Elle ne connaîtra jamais la raison de votre mort... Elle n'aura jamais à endurer la douleur causée par votre trahison..." - "Ma... ma trahison ?" Tu posas ta main sans consistance sur son torse non palpable, coMme tu l'avais fait avant de mettre fin à ses jours. "Allons... Vous n'avez plus besoin de mentir, dans la mort... Je sais, pour votre liaison..." - "Ma liaison ?" L'homme semblait effaré. "Vous m'avez tuer pour une simple erreur ?!" La rage s'empara de l'esprit, faisant gronder tes propres sentiments. "Oui ! Une erreur qui se serait répéter,  encore et encore ! Vous n'êtes que des monstres, abominables créatures ! Des animaux, incapable de retenir leurs pulsions ! Vous ne méritez pas de vivre !" Tu voulais tellement hurler pour exprimer le mal qui te rongeait, mais tu en étais incapable. Tu n'avais fait que parler d'une voix sombre, menacente.  

"Je vous tuerai tous." Cette phrase avait été murmurée mais l'homme avait très bien entendu. Il te regardait maintenant comme si c'était toi, la fautive,  toi qui avait causé sa mort... Bien sûr,  c'était le cas, mais il l'avait cherché. "Vous êtes complètement folle." Tu réfléchis sincèrement à la'question. "Peut être bien, vous avez raison..." Tu fis demi tour et commenças à sortir. "Et je le resterais tout au long de ma mort..." Un sourire amusé se dessina sur tes lèvres. "Cela risque d'être terriblement long, pour vous autres... J'aurais tout le temps pour vous faire payer." Tu te surpris en effaçant ton sourire... Ce n'était pas arrivé depuis bien longtemps... Bien évidement, ce n'était pas un indice de joie, mais c'est ce qui s'eN était le plus rapproché depuis toutes ces années de mort... L'amusement morbide... Tu te retournas un instant pour lui murmurer un dernier conseil. "Vous devriez aller la revoir... Contrairement à moi, j'ai vu que vous pouviez quitter cet endroit Maudit... profitez en." Puis tu sortis, seule cette fois.

Une main posée sur ton coeur, tu continuas ton errance ce perpétuelle. Tu aurais voulu pleurer. Tu aurais voulu en finir, disparaître de ce monde, ne plus souffrir... Mais'un mauvais sort avait été jeté sur toi. Tu ne pourrais jamais trouver le repos, jamais retrouver tes biens aimés dans un monde paradisiaque. Tu étais coincée ici. Dans cette maison et ses alentours... Tu longeas les murs et passas devant la chambre... Celle qui était autrefois la tienne, celle que tu partageais avec ton époux... La seule pièce de cet endroit que tu n'avais plus jamais pu visiter, trop effrayée des souvenirs qui pourraient t'assaillir.

Les hurlement troublèrent ta paix. Ils étaient tout près d'ici. Avec un bâtiment de cils, tu apparus devant le lac où tout avait commencé. Tu les vu courir, effrayés. Tu reconnaissais ce regard, c'était celui d'une proie prise en chasse... "A l'aide ! Aidez nous je vous en supplie !" Tu resta aussi immobile qu'une statue devant leurs suppliques. Ils courraient tout droit vers toi. Ils fuyaient, mais tu ne voyais pas quoi. Ils arrivèrent bientôt vers toi. La femme s'arrêta à quelques pas de toi. "Il... Il veut... nous tuer !" Elle était à bout de souffle. Tu regardas derrière, mais rien ne les suivais. "Qui ?" La demoiselle se retourna, mais seul le vide se présentait à elle. "Qu... Quoi... Il était là, juste derrière nous..." Paniquée, la femme chercha l'endroit où il avait pu s'éclipser. "La... La maison..." - "Elle est à moi. Il n'y a personne à l'intérieur." La traquée parut soulagée.  "Pouvons-nous nous y réfugier ?" Ce fut la vue de l'enfant, et non l'air désemparé de la mère, qui te fut accepter d'un signe de tête. "Faites donc." Claudiquant, les deux fugitifs entrèrent dans ta demeure.

Une silhouette se matérialisa à tes côtés. "Une nouvelle recrue ? Et que pensez vous faire ? Vous ne pouvez même pas tuer des gens..." Tu aurais aimé le détromper mais ce qu'il venait de te dire t'interpella trop pour que tu ne veuilles débattre. "Je vous demande pardon ?" - "Eh bien oui, ce sont mes pro-Ætheri. Ne vous avisez pas d'essayer de me les voler." Ton visage prit peu à peu un air perplexe. "Vous... Vous ne vouliez pas me les chaparder ?" Tu secouas la tête pour lui signifier que non, tu n'avais jamais envisagé une telle chose. "Ah, me voilà rassuré... Pendant un instant, il me semblait que vous vouliez me piquer ma gloire... Ezechyel vous aurait alors récompensé vous, alors qu'il s'agissait de ma traque." - "Qu'êtes vous ?" La question, posée sans préambule, prit l'homme au dépourvu. "Eh bien... ma fois... Je suis comme vous..." dit-il en te désignant. Tu penchas la tête sur le côté. "Et que suis-je ?" Il te dévisagea étrangement. "Eh bien... vous êtes... Une ombre..." - "Une ombre...?" Tu laissas la question en suspens. "Et que faisons nous ?" - "Nous tuons. Nous donnons la vie. Nous sommes le cycle." - "Tuer... Donner la vie... Je ne comprends pas ce que tout cela veut dire." Tu étais totalement perdue dans tous les propos qu'il tenait. "Personne n'est venu voir voir ?" Tu secouas la tête. Il soupira. "Quelqu'un viendra vous expliquer ce que vous avez à savoir lorsqu'il sera temps... Mais moi, j'ai des âmes à apporter au Fleuve des Âmes." - "Vous allez les tuer ? Même l'enfant ?" Il te regarda encore plus étrangement qu'avant. "Bien évidement. C'est un fanatique, lui aussi."

1424 mots
Alors si je peux (mais du coup je crois pas) : La protection d'Ezechyel
Si non +2 intelligence.
Merci pour le LDR ^^
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