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 Des liens qui fleurissent [PV Ayaël et Rubiel ]

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Mar 04 Oct 2016, 10:43

Elyôn essuya son front couvert de sueur. Sous sa forme originelle, il lui aurait été aisé de surplomber les lieux et de savoir en un clin d'oeil en plongée là où elle voudrait aller, mais là elle était sous forme humanoïde et ne pouvait pas s'envoler. Elle n'avait pas ses ailes chéries. Et donc difficile de trouver des fleurs ici. Le soleil tapait. Elle soupira en se disant qu'en fae, elle aurait pubs'abriter sous une fleur en guise d'ombrelle. Sans la cueillir, bien sûr, mais quelle idée vraiment que d'avaient les autres que de vouloir autant voir souffrir ses beautés, de vouloir qu'elles se fanent plus vite.  Tout ça pour la beauté des yeux,  pour un caprice futile. Il était bien mieux de regarder un parterre fleuri et vivant. Bref, heureusement qu'elle ne croisait pas le chemin d'un fleuriste.

Elle balaya ses pensées d'un geste,  récupérant son sourire, sautillant pour mieux voir au dessus de la tête des gens. Le pan de sa robe blanche virevolta sous le coup d'un courant d'air et elle du appuyer devant en son centre pour pas qu'elle ne remonte trop haut. Bien qu'elle aime bien les tenues légères, elle gardait une certaine pudeur. Quelques gens pressés la bousculèrent gentiment, elle les regarda de travers tout en rigolant avant de revenir admirer le décor, une main en visière. Ici que de blanc. C'en était éblouissant. Elle préférait largement le vert. Existait-il une ville qui en soit entièrement colorée, couverte de plantes grimpante, fleurs et autres verdures. Elle se hatait de ressortir d'ici et pressa le pas, bousculant à son tour. Après tout, elle comprenait un peu pourquoi les gens avaient l'air si pressés. Elle s'imagina que beaucoup étaient des touristes ne pensant qu'à s'en aller avec la même idée qu'elle, trouver un endroit plus gai et plus coloré. Grimaçant quand ses hanches ou ses épaules s'entrechoquaient contre les ailes des passants, elle se mit à courir et contourner dans des ruelles, se tapant limite un sprint. Elle fonça tellement vite qu'elle commença par aller se choquer contre une grande porte. Sonnée, elle repartit dans l'autre sens avant d'entendre quelqu'un ouvrir et râler en la voyant fuir telle une voyou. Elle accéléra, tournant à droite à gauche, tâchant de regarder devant elle ce coup ci. Après un long moment d'exercice sans queue ni tête, elle s'arrêta, soufflant. Elle sentit une douleur à sa poitrine, s'était-elle fait un poing de côté à malmener son coeur et ses poumons de la sorte ? Non, la douleur était plus vive,  comme un avant goût ou plutôt... une peur.

- À l'aide ! Quelqu'un ! Empêchez le de nous tuer !  entendit-elle intérieurement

Ses yeux s'écarquillèrent tandis qu'elle comprit que ce n'était pas sa courses effrénée qui lui donnait cette sensation mais un danger planant au dessus des fleurs. Et c'était tout proche. Elle courut au bout de la ruelle, là où son instinct la menait et atterrit sur une sorte de square avec des fleurs, du gazon frais et des banc. Et pas loin d'elle,  juste ici,  quelqu'un se penchait au dessus d'une tulipe pour en saisir la tige. Elle se précipita en hurlant, poussant l'ange en arrière, lui barrant la route et lui jetant un regard assassin. Elle lança un oeil en arrière pour constater, à son grand soulagement qu'il n'y avait aucun dégât. Les fleurs allaient bien et était ecloses et regorgeant de couleurs respirant la santé. Son sentiment de colère, lui par contre était inerte. Elle le mit cependant de côté, joignant les mains derrière elle pour parler gaiement.

- Ça ne va pas la tête de vouloir les cueillir ?! Vous voulez les voir mourir ? Que je ne vous y reprenne pas, bel être blanc. Que je vous y reprenne et je vous arrache les ailes, taquina-t-elle, à moitié sérieuse. Ces fleurs sont le trésor de ces lieux !

Son ton était entre l'amusement, la provocation et le désir de sanctionner cette personne inconsciente. Enfin bon, plus de peur que de mal. L'être qui lui faisait face était une femme, blonde aux yeux bleus, en apparence un peu plus jeune qu'elle. Des tatouages dorés ornaient sa joue et ses yeux ne semblaient trahir aucune culpabilité. Sans doute ne savait-elle pas la gravité dont relevait l'acte d'arracher une fleur à son milieu source de vie. Tout en détaillant son apparence, l'oeil méfiant et taquin, elle se calma un peu. Elyôn avait un faible pour la beauté de ces êtres.
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Jeu 06 Oct 2016, 15:18

C’était un matin comme les autres, à la Citadelle Blanche. Un matin comme tous les autres, avec le soleil, et évidemment, les anges qui se réveillent et font vivre la Citadelle…

Elle est de ceux qui se lèvent ici, de ceux qui protègent les hommes. Elle est une ange aux ailes blanches, preuves de la pureté de son âme. Ses yeux s’ouvrirent, ses paupières battirent, subtils papillons, pour laisser ses yeux bleus céruléens voir le monde avec leur ingénuité coutumière. La jeune ange se leva, avec bonne humeur, que son calme habituel ne laissa pas transparaître. Néanmoins, ses lèvres se muèrent en un sourire joueur, une étincelle de malice pétilla dans ses yeux et elle s’étira comme un chat avant de quitter son lit.

Le soleil transparaissait par la fenêtre, que les rideaux de coton ne pouvaient arrêter, et sur le corps de l’ange se posèrent les rayons du soleil, resplendissant sur la peau blanche d’Ayaël, car tel est son nom. Ayaël donc, s’habilla rapidement avant d’attacher en chignon tressé ses cheveux blonds pour descendre les escaliers en vitesse, chose qui la fit regretter de ne pas encore savoir se servir de ces ailes qui ornent son dos, bijoux de blancheur communs aux anges.

Sa nourrice, Sariël, l’accueillit avec grâce, atterrissant avec douceur sur le sol de la salle à manger et l’invitant d’un geste savant à s’assoir pour manger, comme à son habitude. L’ange saisit son invitation pour s’assoir sur sa chaise, avec légèreté, et boire un peu de lait avant de sortir, souhaitant partir à la Bibliothèque pour compulser encore et encore tous les ouvrages à sa portée, afin de s’imprégner de culture et de savoir.

- « Bon matin, Ayaël. Vas-tu partir comme à ton habitude à la Bibliothèque ? » la questionna la nourrice.

Question inutile. Ou pourrait-elle aller d’autre ? Qu’irait-elle faire d’autre ? Ce soudain intérêt pour les activités de la jeune ange n’était là que pour meubler le silence du matin, troublé de temps à autre par le chant des oiseaux et le brouhaha qui commençait à émaner de la rue. Par respect, et par envie de combler ce trou sans fond de silence avec des mots, Ayaël se prépara à répondre.

- « Bon matin, Sariël. Comme à mon habitude, je vais effectivement à la Bibliothèque, ou me balader un peu. Peut-être achèterai-je quelque chose, je verrai. »

L’ange remonta prestement, et fourra dans son sac quelques livres, ainsi que quelques plantes et son bric à brac habituel, avant de redescendre et de murmurer un « A plus tard » avant de sortir dans la rue, d’un pas souple. Elle se faufila entre les passants, évitant les ailes de celui-ci, ou encore de celui-là, pour se diriger vers la Bibliothèque, et passa par le square, afin de gagner du temps, et de sentir l’odeur ensorcelante des fleurs autour d’elle, avant de s’arrêter brusquement, captivée par une fleur.

Dans un massif de roses blanches sans épines, une rose avait attiré son attention, aux pétales d’une blancheur éclatante, parsemés de touches roses par endroits, toutes similaires. Ayaël posa son sac sur la pelouse, pour s’agenouiller devant cette rose d’une beauté pure et sans fioritures, et sentir son parfum délicat. Bien plus que les autres roses, celle-ci embaumait d’une senteur enchanteresse, et l’ange eut l’impression qu’elle l’attendait.
Sans voix devant une telle œuvre d’art, Ayaël se rappela d’un évènement qui ternit la beauté du moment, d’un évènement lointain que sa mémoire avait occulté…


L’enfant, se promenait dans le square, accompagné de sa mère, ses cheveux blonds tombant à sa taille en mèches folles et enfantines. La petite ange courait, courait entre les arbres et les fleurs qui l’enchantaient, avant de tomber dans l’herbe, formant un matelas sous son corps. Ses yeux observant le ciel, les marques d’or sur sa peau que le soleil faisait étinceler, la petite se mit à rêver du jour où elle pourrait voler…la mère vint la rejoindre, s’allongeant sur l’herbe taillée, demandant en silence à sa fille quel était le souci, qu’est-ce qui occupait ainsi son esprit ? L’enfant répondit qu’un jour, elle volerait là-haut dans le ciel, comme les autres anges…la mère comprit le problème, et prit la parole de sa voix chantante.

- « Mon enfant…tu es une ange, dans les cieux ou clouée au sol…ne remets en question ta nature pour quelque chose qui se réglera avec le temps…sois en sûre, quand tu voleras, tu seras un véritable oiseau… »
L’enfant attrapa la petite colombe qui lui servait d’animal de compagnie d’un doigt avant de prendre à son tour la parole.

- « Mais si dans les cieux je serai un oiseau, que serai-je sur terre ? »

La mère réfléchit quelques instants, cherchant la réponse en observant sa fille. L’ange regardait sa génitrice avec intensité, semblant prendre la question au sérieux. Puis, la mère sourit, et répondit avec une confiance inébranlable.

- « Tu es une ange. Dans les cieux, près des nuages, tu es un oiseau. Sur terre, près des arbres, tu es une fleur. Dans les deux cas, tu es une ange. Tu connaissais déjà la réponse au fond de toi. Les réponses aux questions que tu peux avoir sont souvent dans ton cœur, ou au plus profond de ton âme…cherche bien, Ayaël, cherche bien… »



L’ange recouvra ce fragment du passé, l’acceptant avec cérémonie, le laissant pénétrer sa mémoire et lui revenir. Les sensations éprouvées, l’odeur des fleurs, le chant du vent à son oreille, la voix de sa mère, la vision du bleu du ciel, tout ce que sa mémoire avait perdu de ce moment revint à son propriétaire, qui le porta à son cœur avant de revoir la fleur, fleur qu’elle avait trouvée…

Ayaël voulut garder avec elle la fleur qui lui avait permis de retrouver un si merveilleux moment, mais dès qu’elle prit la tige, une personne qu’elle n’avait pas entendue, absorbée par ses pensées, la poussa en hurlant que l’ange voulait les voir mourir, qu’elle ne devait pas l’y reprendre, la qualifiant de bel être blanc, et la menaçant de lui arracher les ailes sinon. A cette déclaration, l’ange se releva, horrifiée par l’idée que ses ailes puissent lui être retirées, mais s’aperçut vite que l’humaine, car ce n’était pas un ange, plaisantait. Ou tout du moins à moitié.

Elle se releva rapidement, se confondant en excuses, l’air dépité et confit.

- « E-Excuse-moi…je ne savais pas...je la trouvais tellement belle…et puis elle m’a rappelé quelque chose, alors j’ai voulu la garder, tu vois… »

S’adressant à la fleur, Ayaël se baissa et s’agenouillant de nouveau, s’excusa :

- « Pardon…Madame la fleur ? Je suis désolée. »

Se relevant de nouveau, l’ange en profita pour détailler son interlocutrice, petite aux cheveux bleus, portant une robe légère comme celle d’Ayaël à quelques détails près. Tandis que celle d’Ayaël était faite de plusieurs couches de tissus blancs à liserés colorés, avec des plumes et des bijoux en tous genres, la sienne était simple avec seulement un nœud rouge. Du seul œil qu’elle acceptait de dévoiler en public, portant un masque, elle observa un maximum celle qui lui faisait face, essayant de déduire un peu qui elle était. Petite de taille certes, avec l’apparence d’une enfant humaine de cinq ans ou plus, mais dotée de l’esprit d’un adulte et ayant visiblement une affinité avec les fleurs. D’elle émanait une aura de magie, ce qui amena l’ange à penser que c’était une fae. Qu’elle soit une fae aurait encore plus de sens, car les faes sous forme humaine n’ont pas d’ailes et sont relativement petites de tailles.

Qui plus est, dans ses livres sur toutes les races de ce monde, il était marqué que les faes, naissant dans des fleurs, possédaient un lien fusionnel avec la nature. Ce qui, par son sauvetage, rendait la jeune fille ou femme en face d’elle encore plus susceptible d’être une d’entre elles.

L’observant de nouveau, Ayaël décida que la jeune fae ou humaine, lui plaisait bien. Elle entama donc les présentations, un peu curieuse de connaître si son hypothèse était vraie, et que venait faire une fae ici. L’ange n’avait pas de problème avec sa présence, mais il était rare de voir des touristes, car la barrière magique empêchait bon nombre de gens d’entrer…du moins c’est ce que pensait la jeune ange avant de se rappeler que la barrière s’était brisée suite à la dispute entre Sympan et les AEtheri. Mais enfin que la barrière soit brisée ou pas, il restait quand même rare de voir des étrangers, encore plus des faes.

- « Excuse-moi…dis-moi, que fais-tu ici ? Enfin, je ne dis pas que tu n’as rien à faire ici hein…c’est juste qu’il est rare de voir des touristes…parce que tu ne sembles pas être d’ici. Sans vouloir te vexer, hein ! paniqua l’ange. Je m’appelle Ayaël. Et toi ? » interrogea-t-elle, tiraillée entre l’impatience de connaître quelqu’un d’extérieur à la Citadelle et sa timidité naturelle.
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Lun 19 Déc 2016, 23:21

Elyôn arriva juste à temps pour éviter la mascarade. Son cri et son bond interrompirent juste à temps que le crime ne soit commis et qu'elle doive rendre justice une fois de plus en vengeant la fleur par la mort du pêcheur. Ou de la pêcheuse, en l'occurrence. Revenue dans un état calme mais restant en état de vigilance extrême, Ely redevint toute sourire. Mais manifestement, une leçon s'imposait.

- Si vous tenez à conserver sa beauté, laissez la en vie et ne l'arrachez pas à la terre nourricière, alors ! Vous aimeriez, vous, qu'on vous coupe l'oxygène ou qu'on vous arrache un organe ?! insista-t-elle, moralisatrice.

Mais visiblement, l'ange s'accroupissait et demandait pardon à la rose. Elyôn la regarda faire, se demandant si ces excuses étaient vraiment pensées. Seul indice qu'elle avait, l'ange semblait à moitié aussi inquiète qu'elle. Pas autant, non. Impossible. Et si un fleuriste lui avait dit qu'il prenait soin des fleurs ? Rien que l'idée était rageante. Elyôn chercha réponse dans ses yeux mais n'en trouva qu'un seul et s'aperçut du masque sur portait l'ange. Pourquoi se cacher un oeil ? Était-elle aveugle de cet oeil ? Ou alors était-il maudit ? Tandis que l'ange se redresser, elle se sentit être détaillée du regard de haut en bas, de la pointe de ses cheveux à ses orteils.

- Alors, dites moi, qu'est-ce que cette rose à bien pu vous rappeler ?

L'inconnue sembla vouloir faire connaissance avec elle et entamer les présentations par un détail infime, leurs prénoms. Donner le sien revenait à demander celui de son interlocuteur, mais la question de son nom suivit bel et bien.

- Je m'appelle Elyôn. Enchantée, mademoiselle la cueilleuse *regard noir et taquin en même temps*. Et non, vous avez raison, je ne suis pas ici, comme vous pouvez le constater, à l'absence d'ailes blanches et de jolies plumes blanches sur mon dos. Je suis touriste ! Je me balade de ville en ville. Et vous, Ayael ? Vous semblez être du coin. C'est une belle cité que vous avez là !

Elle réfléchit à l'idée qu'elle pourrait peut être grâce à ses pouvoirs faire apparaître des ailes d'ange sur son dos pour se fondre encore plus dans la masse. Mais elle se voyait mal faire ça devant Ayael. Elle ne s'imaginait déjà pas être à moitié démasquée. Elle ne s'était même pas trop posé la question. Le jardin était sympa, mais bouger lui ferait voir plus d'endroits et lui permettrait de voir peut-être d'autres plants floraux.

- Que diriez-vous de discuter auprès d'un verre ? N'importe quoi m'ira tant que ce n'est pas une infusion ou quoi que ce soit à base de fleurs.

Mais franchement, vu comment elle était insistante là dessus et au vu de la réputation des fae à protéger les fleurs, c'était mort. Sa couverture était foutue ! Elle se devait de changer de sujet, et vite ! Était-ce le peu de congénères qu'elle se savait avoir, faisant de sa race presque une légende, qui lui donnait ce sentiment de peur sur le fait de se dévoiler ? Ce n'était pas forcément injustifié... Les gens, incultes et inexpérimentés là dessus pourraient avoir plein de préjugés sur elle. À s'entendre intérieurement, c'était presque un honneur de la rencontrer... Une chose rare. Elle ne semblait pas la seule à être emprunte d'un peu de timidité, mais bon... Elle se bougea, sortant de l'endroit, précipitant un peu de force les choses et pressant le pas à Ayael.

- À moins que vous ne vous ne le souhaitiez pas ? Décidez vous vite, je suis pressée.

Un sourire diabolique étira sa bouche. Elle espérait malgré tout qu'elle accepterait et qu'elle arriverait à lui arracher son masque, entre guillemets. Quel drôle de sentiment divertissant qu'est la curiosité et les farces.
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