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 Le départ d'un Roi [Miss. I - Affranchissement]

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Ven 19 Aoû 2016, 05:35


    “Vous êtes Mikaïl ? Mikaïl... Le Roi des Humains ?”, “J'étais. En effet, c'est bien moi.” Les problèmes commencent.
    A l'entrée de Scetelinôst, un type s'approcha de moi. Il fallait dire que j'attirais l'œil car, comme un gland, je n'avais pas pensé à troquer mon chameau contre un cheval à la sortie du Désert. Alors évidemment, tous ceux qui n'avaient jamais vu de bestiole du genre, avaient tendance à me regarder l'œil intrigué voire méfiant. Mais j'y pouvais rien moi ! Je montais mieux ces bestioles que les canassons ! Puis, de toute façon, je ne comptais pas vraiment voyager dans le monde entier tous les quatre matins...

    Bref en attendant me voilà dehors, tout seul comme un con, taillant la bavette avec un inconnu de la ville corsaire “Un problème ?”, “Vous êtes venu du Désert ? Seul ?” Je fis mine de regarder autour de moi “On dirait bien. Je vous remercie pour votre sollicitude mais il me faudrait avancer. Je ne viens pas pour des vacances, on m'attends, comprenez ?”, “Oh oui, bien sûr. Bon séjour ici Roi Mikaïl !” Je maugréais “Ouais, merci.”

    La ville n'avait absolument rien à envier à Utopia. Hormis ses quartiers pauvres... Disons que mes quartiers pauvres étaient leurs quartiers riches. Au bas mot. Et puis la 'pauvreté' à Utopia était très très relative (du moins comment je l'y avais laissé...), contrairement à ici ou elle était omniprésente. En effet, mon ancienne ville avait été forgée pour mettre tout le monde au même niveau et si certains paraissaient se détacher pour augmenter leur niveau de vie, je refusais qu'il le fasse au détriment des autres. Seulement, certains perpétraient cette misère. Ils se faisaient passer pour mendiants, clochards, rapiats... Et se devaient de vivre dans un quartier putride pour donner plus de sens à leurs espèces de sous-métiers. Ainsi, ce furent les habitants qui firent du 'quartier pauvre' ce qu'il en est à ce jour. N'ayant pas les yeux partout, la misère prit de l'ampleur avant même que je ne puisse m'en apercevoir. Maintenant, quelques personnes y vivent, mais je continue à penser que c'est par choix. Sous ma politique, on donnait à chaque Humain, chaque nouvel habitant, un toit descend dans le quartier modeste, de manière à ce qu'il démarre avec les mêmes atouts que les nobles aujourd'hui.

    Enfin bon, mais on s'en fous. Au final, ils ont des quartiers pauvres ici qui, je trouve, n'ont rien de reluisants. En évoluant dans les rues, je choperai peut-être la lèpre ou quelque chose du genre.
    Bon mais admettons.
    “Babette, il va falloir que tu sois forte. Je vais te laisser avec tes pires ennemis. S'ils t'emmerdent, craches-leur dessus. Je sais que tu peux y arriver.” Descendu de mon chameau, je me tournais pour héler un palefrenier qui, ma foi, fut dans mes pattes avant même que je n'ouvris la bouche “Vous êtes du genre efficace. Je vous la confie, je vous paye que si elle a des bons soins. La mettait pas près des chevaux.”, “Euh... Uè... Mais elle manch' quwé ?”, “Rien. Sinon principalement de l'aloé véra.”, “DA QUWÉ ?” Mes oreilles en prirent autant en bruits que ma tunique en postillons. Dieu merci cet enfant était relativement petit. J'ouvris un paquet qu'il y avait sur Babette -l'unique paquet pour tout dire car je partais du principe que chacun portait ses affaires- et j'en sortis la plante fraîchement cueillis d'une semaine, qui avait commencé à sécher. Résistant ce truc “Voilà. Comme ça tu pourras dire que tu sais ce que c'est. Et n'essaye pas de me prendre pour un con. Si tu lui donne du fourrage, elle ne mangera pas, alors n'essaye même pas de vendre ce machin, ça n'a aucune utilité dans la région et encore moins de la valeur. J't'y prends, j't'éviscère, c'est pigé ?”, “Ouais...” Et oui ducon, j'ai lu dans ton esprit, c'est pas dur faut dire vu ta gueule HA !

    Babette était cool. Elle ne disait jamais rien, faisait jamais rien, elle mangeait et buvait quand je la regardais pas et puis elle me portait à l'autre bout du monde dans des contrées tempérée, qui ne la dérangeait même pas. J'appréciais ça chez une bête. Elle pouvait supporter la pire des chaleurs, puis le plus froid des climats, mais j'évitais de trop la sortir du Désert pour ne pas la perturber. Malheureusement maintenant, elle allait devoir s'y habituer la petite. Sauf si je la troque contre un cheval. MAIS JAMAIS JE N'ABANDONNERAI BABETTE ! QUE LE MONDE LE SACHE !

    Pour en revenir à Sceptélinôst, fallait dire que je me retrouvais relativement comme un gland à l'entrée de la ville. Rien de particuliers à noter, ni même un guide qui m'attendait patiemment. Non, je devais me DÉBROUILLER. Dans les rues, j'attirai tous les regards. Si au début j'aimais bien ça, je finis par trouver ça un peu inquiétant finalement. Oui j'étais un roi -ex-roi- seul, dans les rues de la pire ville du monde, mais je flippais pas tant que ça. Je veux dire... Ca allait quoi... Fallait juste que je traverse la ville pour trouver le port en vérité.
    D'ailleurs, en parlant de ma présence ici...

    Il se trouvait qu'aussi bien que soit ma race, mon ethnie, mon peuple et mes fonctions, j'en avais rapidement fais le tour. Je pense qu'en fait, je me serai beaucoup plus plût en étant mon conseiller que mon roi. Jézabel, en somme. C'était le genre de poste qui m'aurait un peu plus convenu qu'avachi sur un trône fait de coussins. Ca tentait à la paresse après tout hein. La guerre contre les Démons m'avait pas mal foutu sur le moral, je ressentais des effets assez négatifs à tel point que j'étais resté enfermé quelques temps dans mon palais. Et puis il fallait pas oublié... Mais pour le peuple, ça faisait depuis la disparition de Violette -quasiment- que j'étais en poste alors, entre nous, j'avais mérité ma retraite. Sauf que moi, Jake Kennedy, j'étais de constitution beaucoup plus faible que LE MIKAÏL de tous les temps. Du coup, au bout de cinq ans, j'en avais assez vu, assez fait. Peut-être que j'y reviendrai, je sais pas, mais ça m'étonnerait... Alors j'avais décidé de prendre ma retraite. Seulement, Jézabel m'avait signifié que même si le peuple m'aimait bien, je ne pouvais pas partir comme ça. Je devais au moins m'assurer la protection de quelqu'un, d'un grand de préférence. Et ce fut Kahel, sans hésitation. Bha, après tout, pourquoi je me ferai prier ? Mais ce gros naze, comprenant rapidement la situation, a décidé de me mettre au travail d'entrée. Sans déconner... Le type qui n'en rate pas une... Il répondit à ma demande, en personne, dans un dernier élan "d'affection", en me disant de bosser pour sa tronche.
    Donc Sceptelinôst, Anges esclaves, détresse, au secours sauvez-nous. Mouais, je suis assez bon en charades.
    Le contact que je devais justement avoir ici, se trouvait sur le port. Et si lui me trouverait facilement, le contraire n'était pas évident. Alors je m'exposai sur les docks, regardant un peu la qualité des différents poissons que je croisais. J'en voyais pas souvent des poissons moi...

    Le nez en l'air et la tête toute aussi fourrée dans des endroits improbables, je fini par hurler en sentant une main sous ma tunique. SANS DÉCONNER CA VA PAS NON ? Un môme d'une quinzaine d'années hurla autant que moi. Héhé... Non, c'était pas la bonne bourse que t'as chopé mon petit. Y avait trop de plis dans les tenues traditionnelles Humaines du coup, les voleurs se méprenaient, empruntaient un chemin quelconque, et finissaient généralement dans un endroit où des mains inconnues n'avaient pas aller. Sauf accord du propriétaire mais, ici, je ne l'étais carrément pas.
    Le temps qu'il retrouve ses esprits, comprenant l'affaire qu'il avait savamment palpé, je lui attrapai le bras “Hé dis donc toi ! Ca va bien de faire les poches des nouveaux arrivants !”, “Lâchez moi ! Je comprends pas ! C'est pas moi !”, “Tu te fiches de qui ? Tout le monde ta vu ! Dis pas que c'est pas toi ! Ca marche pas ton manège !”, “Allez, bouge de là petit !” Je l'envoyais paitre plus loin et il détala dans les rues. Alors que je remettais légèrement ma tunique en place, le marchand qui avait profité de la vue sur la luette lors de mon cri, me demanda “Dis donc, comment vous l'avez sentit ? Ce petit est si rapide et efficace qu'on sait même pas qu'il est passé.”, “Disons que dans sa hâte, il n'a pas attrapé quelque chose qui puisse se détacher très facilement de mon corps. Hélas pour lui. Bon aller j'y vais, bonne journée !” Le type ne répondit pas, presque effrayé de un, d'avoir compris de quoi je parlais et, de deux, que je ne portais pas de sous-vêtements comme la tradition le voulait. En fait si, mais pas sous les voiles traditionnels nobles en fait. Il y avait beaucoup de tissus, de plis, de replis et, à la fin de la journée, j'empestais la mort. Alors si en plus je devais mettre des vêtements de peau... Enfin, quoi que là ça allait, le climat était beaucoup plus clément que dans ma lande dorée.

    Enfin je tombais sur l'Ange, mon contact “J'ai mis une année à te trouver, tu te rends compte !”, “Une vraie année ?”, “Les expressions imagées c'est pas trop ton truc... Bon alors, on a quoi ?”, “Kahel ne vous a rien dit ?”, “Vaguement. Il aime bien me larguer le bébé comme ça.”, “Vous... !” L'Ange s'étrangla et je levai la main “C'est une IMAGE. Du calme. Nous n'avons pas eu d'enfant, sinon je pense que ma femme m'aurait tué bien avant.” Le contact reprit un peu ses esprits. Il allait être chiant celui-là... “Admettons. Bien alors des Démons se font passer pour des Réprouvés et capturent des Anges, suite aux affres de la guerre, pour les torturer et les tuer. Sauf que dans leur désir de vengeance, ils n'hésitent pas à se faire également la main sur des Humains. Au début, on pensait qu'ils étaient allés à Bouton d'Or mais on a suivis leurs traces jusqu'ici en vérité. La ville regorge de galeries souterraines et, avec les récents évènements de destruction et reconstruction, les gens et les autorités sont bien trop occupées pour se soucier de ce qu'il se passe dans leurs rues. Alors en dessous de leur ville...”, “Je vois. Et Kahel, dans toute sa mansuétude, m'a accordé un allié visiblement de choix : toi. C'est ça ?” L'Ange me regarda avec sévérité “Non, nous sommes une dizaine, mais nous devons rester particulièrement vigilants. Nous avons des pierres magiques qui permettent de dissimuler notre aura pour ne pas que les Réprouvés et les Démons veuillent nous assassiner. En revanche, le contraire n'est pas forcément effectif...”, “Bha dis donc, ça va être top. Bon, faut que je me change.”, “Je vais vous emmener à votre auberge, vous vous reposerez, nous partirons demain à l'aube. Il y a une tenue et des objets qui vous attendent déjà là-bas. Nous avons ramené votre monture dans l'écurie privée de l'établissement. Les écuries publiques sont mal vues et, une bête comme la vôtre risquait de se faire mutiler.”, “Ca alors, vous êtes bien urbain mon brave.”

    Mots : 2 012
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